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    Explication linéaire, Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde, 1890

    INTRODUCTION
    Situation: "Le Portrait de Dorian Gray" écrit par Oscar Wilde, sorti en 1890. C'est une
    histoire fantastique. Dorian Gray, un jeune homme, est d’une beauté extrême et son copain
    Basil Hallward, qui est peintre, est complètement obsédé par sa beauté. Il décide donc de
    faire un portrait de Dorian, et c'est le plus beau tableau qu'il ait jamais fait. Dorian devient
    jaloux de son propre portrait et souhaite rester jeune et beau pour toujours, ce jeune
    séducteur souhaite que le tableau vieillisse à sa place pour qu'il garde toujours sa beauté
    d'adolescent.
    Lecture:
    Idée générale: l’élément perturbateur survient lorsque Dorian Gray se rend compte dans cet
    extrait que son portrait a changé de traits.
    Mouvement: Dans les premières lignes 1 à 7, l'auteur établit le lieu où se déroule l'histoire,
    dont le cadre spatial. Ensuite, entre la ligne 7 et 13, survient l’événement perturbateur : le
    portrait de Dorian change mystérieusement. Ainsi de la ligne 13 à 24 Dorian examine
    ensuite attentivement le portrait altéré, confirmant ainsi son impression première. Enfin,
    entre les lignes 24 et 27, une explication commence à être esquissée, laissant entrevoir une
    avancée vers la compréhension du phénomène fantastique.
    Problématique: En examinant ces mouvements nous nous demanderons ainsi “en quoi cet
    extrait glisse-t-il progressivement vers le fantastique?”

    DÉVELOPPEMENT
    Tout d’abord, le cadre spatio-temporel de ligne 1 à 7.
    ● Nous observons des longues phrases détaillées, et emphatiques. L.1-2, l’histoire se
    déroule dans une demeure luxueuse et imposante, rappelant l’architecture
    vénitienne. La lanterne dorée qui pend au plafond du hall d’entrée ajoute une touche
    de majesté à l’environnement.

    En détaillant on arrive a construire une image de l’environnement, un environnement


    riche et détaillé, ce qui contribue à la description du cadre spatio-temporelle. Nous
    passons du halle a la bibliothèque jusqu’à sa chambre.
    ● Les nombreuses expansions du nom qui précisant le cadre spatial: L.1 précise le
    type de dépouille qui pend au plafond. L.2 précise le type de dépouille dorée. L.3
    précise l'emplacement de la lanterne. L.4 précise vers où se dirige le personnage.
    L.5 donne des détails sur la chambre. L.5 donne une explication sur la redécoration
    de la chambre. L.6 précise comment la chambre a été redécorée. L.7 donne des
    détails sur l'origine des tapisseries.
    Encore plus de détaille qui enrichit les éléments de cette environnement
    ● Nous relevons un champs lexical de la grandeur et de l’exotisme dans le texte.
    “énorme lanterne vénitienne” “barge de doge”L.1 “vaste
    hall”L.2“bibliothèque”L.4“grande pièce octogonale”L.5“luxe”“curieuses tapisseries
    Renaissance”L.6 “grenier abandonné de Selby Royal”L.7
    Indiquer que c’est une maison luxueuse et riche, qui fait référence à Venise, la ville du
    carnavale, une ville artistique
    ● Le champ lexical du feu et de la lumière dans le texte est le suivant :"trois becs de
    gaz vacillants"L.2 "brûlaient" L.2 “flamme bleue"L.3 "feu blanc" L.3 "éteignit" L.3
    Créant une atmosphère étrange.
    Continuant, ‘élémént perturbateur de ligne 7 à 13, Dorian Gray constate que son portrait a
    changé
    ● Alors l’élément perturbateur est signalé par la conjonction de subordination à valeur
    temporelle ici « comme » et par métaphore « ses yeux tombèrent sur » L.7-8
    Pour plonger le lecteur dans cette univers fantastique
    ● L'utilisation du passé simple dans le texte se trouve dans les verbes qui décrivent
    des actions ponctuelles ou terminées dans le passé. Voici quelques exemples :
    "Comme il tournait la poignée de la porte, ses yeux tombèrent sur son portrait peint
    par Basil Hallward ; il tressaillit d'étonnement !" L.7-8 "Il entra dans sa chambre"L.9 "il
    parut hésiter ; s'arrêta devant le portrait et l'examina..."L.9-11
    L'enchaînement d'actions de premier plan décrit les actions principales qui se
    déroulent en séquence, donnant un rythme dynamique à la narration.
    ● Le portrait semble avoir changé lorsque le personnage principal s’arrête devant lui et
    l’examine. Voici où le changement est mentionné“il parut hésiter” L.10, “parut un peu
    changé” L.11, “l’expression semblait différente” L.13
    Dorian Gray ne fut pas convaincu.
    ● Ainsi pour montrer son incertitude, Nous relevons le champs lexical de l’étrange
    “tressailit d’étonnement” L.8, “vaguement surpris”L.9, “hésiter”L.10, et “étrange”L.13
    cela montre l’étonnement et l’incertitude, et la ponctuation utilisé par l’auteur, les
    deux points d’exclamation et les cinq points de suspensions.
    explication rationnelle suggérée par chgt de lumière

    Apres, l’examen attentif et confirmation du changement de ligne 14 à 24


    ● D’abord le nouveau déplacement : « se tourna » l 12, « recula » l 17
    désigne l’examination plus attentive et minutieux du portrait
    ● Dorian, confus, a besoin de vérifier sa propre réflexion dans un miroir “prenant sur la
    table de glace oval”L.19”regarder dans ses profondeurs polies”L.20
    Le reflet de la réalité et non réalité elle-même
    ● Oscar ne sais pas si ce changement est du a la lumière “une brillante clarté emplit la
    chambre et balaya les ombres” en tirant les rideaux l.15
    doute entre explication rationnelle liée à la lumière qui a changé, ou irrationnelle
    ● Un lexique étrange et fantastique: “ombres fantastiques”L.15; “étrange expression”
    L.15-16; “palpitante lumière”L.16; “Horriblement apparente”LL.24 et des figures de
    style tels qu’une métaphore “balaya les ombres fantastiques des coins obscurs” L.16
    et un hyperbole “palpitante lumière”L.17
    Accentue cette atmosphere
    ● Les lignes suivantes mettent le lecteur face à l'irrationnelle “la palpitante lumière
    montrait des traits de cruauté” L.16-17
    Dorian Gray est pris de terreur et de panique et se jette sur son fauteuil pour essayer de
    reprendre des esprits

    Enfin, de la ligne 25 a la fin, c’est l’amorce d’explication, nous rentrons dans l’irrationnelle
    ● Le verbe “jeta” ligne 25 traduisant le déplacement et la panique
    ● “Alors que vieillirait ce tableau” L.27 c’est la personnification du vieillissement du
    tableau
    Démontrant que le portrait a donc bien changer
    ● Adverbe « soudainement » traduit aussi agitation et la précipitation de Dorian
    ● L’Adjectif « fou » dans la dernière phrase montre que Dorian se rend compte que ce
    sont ses paroles, ses souhaits qui ont provoqué le chgt du portrait.

    CONCLUSION
    Cette citation d’Oscar Wilde nous transporte du rationnel à l’irrationnel, incarnant le
    genre fantastique. Ce dernier se distingue du merveilleux par une sensation d’effroi
    devant l’inexplicable, suscitant chez le lecteur et le personnage principal une
    oscillation entre la rationalité et le surnaturel. Ce passage rappelle la nouvelle de
    Gogol, “Le Portrait”, où un portrait évolue aussi pour révéler une nature maléfique.

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