10 PFD Strategie Corr
10 PFD Strategie Corr
10 PFD Strategie Corr
10.1 Ce qu’il faut connaître et savoir faire... pour pouvoir 10.1 Ce qu’il faut connaître
commencer et savoir faire... pour
pouvoir commencer . . . 1
10.2 Les types de problèmes 1
1. Faire un graphe d’analyse (ou de structure : liaisons et actions mécaniques
10.3 Stratégie d’isolement . . 1
extérieures).
2. Faire un bilan des actions mécaniques extérieures et écrire le torseur associé. 10.4 Loi de mouvement . . . . 5
3. Les torseurs des actions mécaniques dans les liaisons. C1-05
4. Simplifier les torseurs des actions mécaniques dans les liaisons dans le cas
C2-08
d’un problème plan.
5. Faire des produits vectoriels le plus vite possible. C2-09
6. Calculer un torseur dynamique.
Remarques :
▶ Entre les pièces (ou les groupes de pièces), on matérialise les liaisons (dont vous
connaissez super bien les torseurs).
▶ Entre certaines pièces (ou groupes de pièces), il peut exister des actions méca-
niques extérieures qui agissent « en positif » sur une des pièces et « en négatif »
sur l’autre. C’est par exemple le cas des moteurs et des vérins. Il faut bien
préciser que l’action mécanique agit sur les deux pièces.
▶ Les actions strictement extérieures (comme la pesanteur) ne sont pas en interac-
tions entre deux pièces.
Ce cas n’est pas le plus fréquent. Lorsqu’on désire obtenir la loi de mouvement d’une
chaîne fermée, il est généralement plus rapide d’uiliser le théorème de l’énergie
cinétique que nous aborderons plus tard.
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
10.3 Stratégie d’isolement 3
Pous les chaînes fermées, on va réaliser une coupure « fictive » dans le système et
reprendre la méthode précédente.
L’objectif et que toutes les équations dynamiques fassent apparaître les inconunes
statiques d’une seule et même liaisons. Cela permettra finalement de disposer d’assez
d’équations pour supprimer ces inconnues de liaisons.
Pour l’exemple ci-contre :
1. on isole 4 et on réalise un théorème de la résultante dynamique en projection
sur →
−𝑦 ;
2. on isole 3 et on réalise un théorème du moment dynamique en 𝐵 en projection
sur →
−𝑧 ;
3. on isole {2+3} et on réalise un théorème du moment dynamique en 𝐴 en projection
sur →
−𝑧 .
il en résulte que la roue arrière (dont l’inertie est nulle si la masse est négligeable) est
soumise à deux glisseurs (pivot dans le plan avec le châssis et contact ponctuel avec le
sol). En conséquence, il n’y a pas d’effort tangentiel dans cette liaison.
De plus en phase d’accélération et d’adhérence de la roue avant, l’effort tangentiel de
la roue sur le sol est vers l’avant.
On se met dans le cas d’un freinage sur toutes les roues et ces roues se bloquent. Le
véhicule glisse et l’effort tangentiel s’oppose au mouvement. On est dans le cas d’un
glissement, donc on est sur le cône de frottement.
La loi de mouvement peut s’obtenir en isolant tout le véhicule et en réalisant un
→− →
− Figure 10.2 – Freinage et glissade ...
théorème de la résultante dynamique suivant 𝑖 0 . Le TRD sur 𝑗0 , le TMD (par exemple
en 𝐼 ) et les lois de Coulomb permettent de supprimer les inconnues de liaison.
→−
Si on dérape (figure ??), c’est nécessairement suivant la direction 𝑘 1 . La loi de mou-
vement, ou les conditions de dérapge, peuvent s’obtenir en isolant tout le véhicule
→
−
et en réalisant un théorème de la résultante dynamique suivant 𝑖 0 . La tendance au
dérapement étant vers l’extérieur du virage, les efforts tangentiels sont nécessairement
orientés vers l’intérieur du virage. Figure 10.3 – Dérapage
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
4 10 Résolution d’un problème de dynamique
Wheeling en moto
Figure 10.4 – Tonneau
On souhaite savoir dans quelles conditions il est possible de faire un wheeling en moto,
c’est à dire pour quelle accélération, la roue avant va se décoller du sol. Ce mouvement
correspond à une rotation de la moto autour de la roue arrière.
Soleil en moto
On souhaite savoir dans quelles conditions il est possible de décoler la roue arrière,
c’est à dire pour quelle délération, la roue arrière va se décoller du sol lors d’un freinage
sur la roue avant uniquement (roue avant bloquée). Ce mouvement correspond à une
rotation de la moto autour de la roue avant.
Figure 10.6 – Soleil Pour traduire ce mouvement, on isole l’ensemble de la moto et on réalise un théorème
du moment dynamique en 𝐼 en on détermine à quelle condition l’effort normal sur
la roue arrière est nul.
Produit mixte
et →
−𝑢 ∧ →
−𝑣 · →
−𝑧 = →
−𝑣 ∧ →
−𝑧 · →
−𝑢 = →
−𝑧 ∧ →
−𝑢 · →
−𝑣 .
d h→
− i −𝑢 (𝑡) = d →
h−
−𝑢 (𝑡) − →
i − d →
𝑉 (𝑡) ·→ 𝑉 (𝑡) · → 𝑉 (𝑡) · −𝑢 (𝑡)
d𝑡 B0 d 𝑡 d 𝑡 B0
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
10.4 Loi de mouvement 5
Résultat –
Dans les 3 derniers points, il est souvent suffisant de remarquer en utilisant les
courbes que :
𝑥¤ 𝑚
▶ 𝑡1 = ;
𝑥¥𝑚
▶ en utilisant la courbe de vitesse et en remarquant que l’intégrale sous la
courbe correspond à la distance parcourue, la distance parcourue lors de
1
l’accélération est donnée par 𝑡1 𝑥¤ 𝑚 ;
2
▶ en utilisant la courbe de vitesse et en remarquant que l’intégrale sous la
courbe correspond à la distance parcourue, la distance parcourue lors des 3
1
phases est donnée par 2 · 𝑡1 𝑥¤ 𝑚 + (𝑡2 − 𝑡1 ) 𝑥¤ 𝑚 .
2
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
Application 1
Chaîne fermée – Micromoteur de modélisme ★ –
Sujet
Mise en situation
de modèle réduit. Du point de vue cinématique, il est basé sur un système bielle C2-09
manivelle (2,1), associé à un piston (3), animé d’un mouvement de translation rectiligne
alternatif.
On note :
−→ − −→
→ − −−→
→ →−
▶ 𝐴𝐵 = 𝑒 𝑥 1 , 𝐵𝐶 = 𝐿2 𝑦2 , 𝐴𝐶 = 𝜆3 𝑦0 ;
−−−→ →
− −−→ →
− −
−−→ →
−
▶ 𝐻𝐺
1 =𝑎1 𝑥1 , 𝐵𝐺2 = 𝑎2 𝑦2 ,𝐶𝐺3 = 𝑎3 𝑦0 ;
→− → − →
− → − →
− →− →
− → −
▶ 𝑥 0 , 𝑥 1 = 𝑦0 , 𝑦1 = 𝜃1 , 𝑥 0 , 𝑥 2 = 𝑦0 , 𝑦2 = 𝜃2 ; 𝜔10 = 𝜃¤1 et 𝜔20 = 𝜃¤2 ;
▶ 𝑚1 , 𝑚2 et 𝑚3 les masses des trois pièces mobiles (1), (2) et (3).
𝐴1 −𝐹1 −𝐸1
On note 𝐼𝐻 (1) = −𝐹1 𝐵1 −𝐷1 ® la matrice d’inertie en 𝐻 de l’ensemble
© ª
« −𝐸 1 −𝐷 1 𝐶 1 →
− →
− →
−
¬( 𝐻 ; 𝑥 1 , 𝑦 1 , 𝑧 1 )
{vilebrequin, hélice} repéré (1).
Par la suite on fait l’hypothèse que les matrices d’inertie 𝐼𝐴 (1), 𝐼𝐺2 (2) et 𝐼𝐺3 (3) sont
diagonales.
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
Application 1
Chaîne fermée – Micromoteur de modélisme ★ –
Corrigé
Mise en situation
C2-09
Correction
−→ −→ −−→ → −
On réalise une fermeture géométrique dans le triangle 𝐴𝐵𝐶 et on a : 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 + 𝐶𝐴 = →
0
−
→
− →
− →
− →
− →
− →
− →
− →
−
⇔ 𝑒 𝑥 + 𝐿 𝑥 − 𝜆 𝑦 ⇔ 𝑒 cos 𝜃 𝑥 + sin 𝜃 𝑦 + 𝐿 cos 𝜃 𝑥 + sin 𝜃 𝑦 − 𝜆 𝑦 = 0 .
1 2 2 3 0 1 0 1 0 2 2 0 2 0 3 0
𝑒 cos 𝜃1 + 𝐿2 cos 𝜃2 = 0 𝐿2 cos 𝜃2 = −𝑒 cos 𝜃1
On a donc : ⇔ Au final, 𝐿22 =
𝑒 sin 𝜃1 + 𝐿2 sin 𝜃2 − 𝜆3 = 0 𝐿2 sin 𝜃2 = 𝜆3 − 𝑒 sin 𝜃1
𝑒 2 cos2 𝜃1 + (𝜆3 − 𝑒 sin 𝜃1 )2 ⇔ 𝐿22 − 𝑒 2 cos2 𝜃1 = (𝜆3 − 𝑒 sin 𝜃1 )2
q q
⇒ 𝐿22 − 𝑒 2 cos2 𝜃1 = 𝜆3 − 𝑒 sin 𝜃1 ⇒ 𝜆3 = 𝐿22 − 𝑒 2 cos2 𝜃1 + 𝑒 sin 𝜃1 .
Correction
𝐴1 0 −𝐸1
On a donc une invariance suivant →
−
𝑦1 et 𝐼𝐻 (1) = 0 𝐵1 0 ®
© ª
«−𝐸1 0 𝐶1 ¬ 𝐻 ;→
−
𝑥 ,→
−
𝑦 ,→
−
𝑧
1 1 1
Par la suite on fait l’hypothèse que les matrices d’inertie 𝐼𝐴 (1), 𝐼𝐺2 (2) et 𝐼𝐺3 (3) sont
diagonales.
Correction
𝐻 est un point fixe :
( −−−−−−→ −−−−−−−−−→ ) →−
( )
𝑅 𝑐 (1/0) = 𝑚1 𝑉 (𝐺1 , 1/0) 0
▶ { C(1/0)} = −−−−−−−−→ −−−−−→ =
𝜎 (𝐻, 1/0) = 𝐼𝐻 (1) Ω (1/0) 𝐻 𝐶1 𝜃¤1→−
𝑧1
𝐻
−−−−−−→ −−−−−−−−−→
𝑅 𝑑 (1/0) = 𝑚1 Γ (𝐺1 , 1/0)
→
−
( )
" −−−−−−−−→ # 0
▶ { D(1/0)} = −−−−−−−−→ d 𝛿 (𝐻, 1/0) =
𝛿 (𝐻, 1/0) = 𝐶1 𝜃¥1→
−
𝑧1
d𝑡 𝐻
𝐻
R0
𝐺3 est le centre de gravité de 3. Le solide 3 est en translation par rapport à 0.
10 10 Résolution d’un problème de dynamique
( −−−−−−→ −−−−−−−−−→ )
𝑚3 𝜆¤ 3→
−
( )
𝑅 𝑐 (3/0) = 𝑚3 𝑉 (𝐺3 , 3/0) 𝑦0
▶ { C(3/0)} = −−−−−−−−−→ = →−
𝜎 (𝐺3 , 3/0) 0
𝐺3 𝐺3
−−−−−−→ −−−−−−−−−→
𝑅 𝑑 (3/0) = 𝑚1 Γ (𝐺3 , 3/0)
𝑚3 𝜆¥ 3→
−
( )
𝑦0
" −−−−−−−−−→ #
▶ { D(3/0)} = −−−−−−−−−→ d 𝜎 (𝐺3 , 3/0) = → −
𝛿 (𝐺3 , 1/0) = 0
d𝑡 𝐺3
𝐺3
R0
𝐺2 est le centre de gravité de 2.
( −−−−−−→ −−−−−−−−−→
𝑚2 𝜆¤ 3→ −
𝑦0 + 𝑎2 𝜃¤2→
−
) ( )
𝑅 𝑐 (2/0) = 𝑚2 𝑉 (𝐺2 , 2/0) 𝑥2
▶ { C(2/0)} = −−−−−−−−−→ −−−−−→ =
𝜎 (𝐺2 , 2/0) = 𝐼𝐺2 (2) Ω (2/0) 𝐺 𝐶2 𝜃¤2→ −
𝑧0 𝐺2
2
−−− −− −→ −
− −−− −− − −
→
𝑅 ( 2/ 0 ) = 𝑚 Γ (𝐺 , 2 / 0)
𝑑 2 2
" −−−−−−−−−→ #
▶ { D(2/0)} = −−−−−−−−−→ d 𝜎 (𝐺2 , 2/0) =
𝛿 (𝐺2 , 2/0) =
d𝑡
𝐺2
R0
)
𝑚2 𝜆¥ 3→
−
𝑦0 + 𝑎2 𝜃¥2→
−
𝑥2 + 𝑎2 𝜃¤22→
−
(
𝑦2
¥ →
−
𝐶 𝜃 𝑧
2 2 0 𝐺2
Détail des calculs.
−−−−−−−−−→
Calcul de 𝑉 (𝐺2 , 2/0).
−−−−−−−−−→ −−−−−−−−−→ −−−−−−−−−→
𝑉 (𝐺2 , 2/0) = 𝑉 (𝐺2 , 2/3) + 𝑉 (𝐺2 , 3/0)
−−−−−−−−−→ −−−−−−−−→ −−−→ −−−−−→ → − −−−−−−−−−→
𝑉 (𝐺2 , 2/3) = 𝑉 (𝐶, 2/3)+ 𝐺2 𝐶 ∧ Ω (2/3) = 0 + 𝑎2→− 𝑧0 = 𝑎2 𝜃¤2→
𝑦2 ∧ 𝜃¤2→
− −
𝑥2 𝑉 (𝐺2 , 3/0) = 𝜆¤ 3→
−
𝑦0
−−−−−−−−−→ →− →−
𝑉 (𝐺2 , 2/0) = 𝜆¤ 3 𝑦0 + 𝑎 2 𝜃¤2 𝑥2 .
−−−−−−−−−→
Calcul de Γ (𝐺2 , 2/0).
−−−−−−−−−→
𝑦0 + 𝑎2 𝜃¥2→
Γ (𝐺2 , 2/0) = 𝜆¥ 3→
− 𝑥2 + 𝑎2 𝜃¤ 2→
−
2
−
𝑦2 .
Correction
▶ On isole (1).
▶ Bilan des actions mécaniques extérieures :
( −−−−−−−−→ )
𝑅 (0 → 1) −−−−−−−−−−−→ −
• Liaison pivot : {T(0 → 1)} = −−−−−−−−−−−→ avec M(𝐴, 0 → 1) · →
𝑧0 = 0
M(𝐴, 0 → 1) 𝐴
(pas de frottement dans la liaison).
( −−−−−−−−→ )
𝑅 (2 → 1) −−−−−−−−−−−→ −
• Liaison pivot : {T(2 → 1)} = −−−−−−−−−−−→ avec M(𝐵, 2 → 1) · → 𝑧0 =
M(𝐵, 2 → 1) 𝐵
−−−−−−−−−−−→ → −
0 (pas de frottement dans la liaison).
−−−−−−−−−−−→ → −→ −
−−−−− − −→ Par ailleurs, M(𝐴, 2 → 1) · 𝑧0 =
M(𝐵, 2 → 1) · − 𝑧 + 𝐴𝐵 ∧ 𝑅 (2 → 1) → −𝑧 = 𝑒→ −
𝑥 ∧ 𝑋 → −
𝑥 +𝑌 → −
𝑦 → −
0 0 1 𝑧 =
21 2 21 2 0
𝑒𝑋21→
−
𝑥1 ∧ →
−
𝑥2 + 𝑒𝑌21→
−
𝑥1 ∧ →
−
𝑦2 →
−
𝑧0 = 𝑒𝑋21 sin (𝜃2 − 𝜃1 ) + 𝑒𝑌21 cos (𝜃2 − 𝜃1 )
→
−
( )
0
• Couple moteur : {T(0𝑚 → 1)} = .
𝐶 𝑚→−
𝑧0
𝐴
▶ On applique le TMD en 𝐴 en projection suivant →
−𝑧 :
▶ On isole (2).
▶ Bilan des actions mécaniques extérieures :
( −−−−−−−−→ )
− 𝑅 ( 2 → 1) −−−−−−−−−−−→ −
• Liaison pivot : {T(1 → 2)} = −−−−−−−−−−−→ avec M(𝐵, 2 → 1) · →
𝑧0 = 0
−M(𝐵, 2 → 1) 𝐵
(pas de frottement dans la liaison).
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10.4 Loi de mouvement 11
( −−−−−−−−→ )
−𝑅 (2 → 3) −−−−−−−−−−−→ −
• Liaison pivot : {T(3 → 2)} = −−−−−−−−−−−→ avec M(𝐶, 2 → 3) · →
𝑧0 = 0
−M(𝐶, 2 → 3) 𝐶
(pas de frottement dans la liaison).
▶ On applique le TMD en 𝐶 en projection sur → −
𝑧0 :
−→ −−−−−−−−→ − −−−−−−−→ − −𝑧 = −
−−−−−−−−→ −−−→ −−−−−−−−−→ −
−𝐶𝐵∧𝑅 (2 → 1)·→
𝑧 = 𝛿 (𝐶, 2/0)·→
𝑧 ⇐⇒ 𝐿2→
−
𝑦2 ∧ 𝑋21→
−
𝑥2 + 𝑌21→
−
𝑦2 ·→ 𝛿 (𝐺2 , 2/0) + 𝐶𝐺2 ∧ 𝑚2 Γ (𝐺2 , 2/0) ·→
𝑧
▶ On isole (2+3).
▶ Bilan des actions mécaniques extérieures :
( −−−−−−−−→ )
𝑅 ( 0 → 3) −−−−−−−−→ −
• Liaison glissière : {T(0 → 3)} = −−−−−−−−−−−→ avec 𝑅 (0 → 3) · →
𝑦0 = 0
M(𝐴, 0 → 3) 𝐴
(pas de frottement dans la liaison).
( −−−−−−−−→ )
−𝑅 (2 → 1) −−−−−−−−−−−→ −
• Liaison pivot : {T(1 → 2)} = −−−−−−−−−−−→ avec M(𝐵, 2 → 1) · →
𝑧0 = 0
−M(𝐵, 2 → 1) 𝐵
(pas de frottement dans la liaison).(
𝐹 𝑦→−𝑦 + 𝐹 →
−
)
𝑧 𝑧
• Force explosion : {T(0𝑒 → 3)} = −−−→ .
𝐶 𝑒 𝑥𝑝
𝐶
▶ On applique le TRD en projection sur →
−
𝑦0 :
𝐹 𝑦 − 𝑌21 = 𝑚3 𝜆¥ 3 + 𝑚2 𝜆¥ 3→
−
𝑦0 + 𝑎2 𝜃¥2→
−
𝑥2 + 𝑎2 𝜃¤22→
− ·→
−
𝑦2 𝑦0
⇐⇒ 𝐹 𝑦 − 𝑌21 = 𝑚3 𝜆¥ 3 + 𝑚2 𝜆¥ 3 + 𝑎 2 𝜃¥2 sin 𝜃2 + 𝑎2 𝜃¤22 cos 𝜃2
Xavier Pessoles
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Application 2
Chaîne ouverte – Wheeling moto★ – Sujet
Modélisation
L’étude proposée concerne l’étude dynamique d’une moto dans une phase de wheeling.
Il s’agit d’une figure acrobatique consistant à soulever la roue avant, et de ne garder C1-05
que l’appui sous la roue arrière. La moto est supposée se déplacer en ligne droite, sur
C2-09
une route horizontale, et l’étude menée est cinématiquement plane. Le modèle d’étude
est sur la figure ci-dessous.
→
− →
− →
− →
−
▶ R0 = 𝑂 0 ; 𝑥 0 , 𝑦0 , 𝑧 0 est un repère supposé galiléen, où 𝑥 0 est dirigé suivant la
vitesse de la moto et →
−
𝑦0 suivant la verticale ascendante ;
→
− →
− →−
▶ R1 = 𝐺1 ; 𝑥 1 , 𝑦1 , 𝑧 1 est un repère lié à l’ensemble considéré indéformable
𝑂 2 tel que →
−
𝑧2 = →
−
𝑧 0 . On note 𝜃2 = →
−
𝑥0 , →
−
𝑥2 ;
→
− →
− →
−
▶ R3 = 𝑂 3 ; 𝑥 3 , 𝑦3 , 𝑧 3 est un repère lié à la roue arrière (3), de rayon 𝑅 et de
▶ élément(s) isolé(s) ;
▶ théorème appliqué, en précisant quelle projection et quel point de réduction
éventuel sont retenus.
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
Application 2
Chaîne ouverte – Wheeling moto★ – Corrigé
Modélisation
L’étude proposée concerne l’étude dynamique d’une moto dans une phase de wheeling.
Il s’agit d’une figure acrobatique consistant à soulever la roue avant, et de ne garder C1-05
que l’appui sous la roue arrière. La moto est supposée se déplacer en ligne droite, sur C2-09
une route horizontale, et l’étude menée est cinématiquement plane. Le modèle d’étude
est sur la figure ci-dessous.
→
− →
− →
− →
−
▶ R0 = 𝑂 0 ; 𝑥 0 , 𝑦0 , 𝑧 0 est un repère supposé galiléen, où 𝑥 0 est dirigé suivant la
vitesse de la moto et →
−
𝑦0 suivant la verticale ascendante ;
→
− →− → −
▶ R1 = 𝐺1 ; 𝑥 1 , 𝑦1 , 𝑧 1 est un repère lié à l’ensemble considéré indéformable
𝑂 2 tel que →
−
𝑧2 = →
−
𝑧 0 . On note 𝜃2 = →
−
𝑥0 , →
−
𝑥2 ;
→
− →
− →
−
▶ R3 = 𝑂 3 ; 𝑥 3 , 𝑦3 , 𝑧 3 est un repère lié à la roue arrière (3), de rayon 𝑅 et de
Correction
16 10 Résolution d’un problème de dynamique
▶ élément(s) isolé(s) ;
▶ théorème appliqué, en précisant quelle projection et quel point de réduction
éventuel sont retenus.
Correction
Correction
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10.4 Loi de mouvement 17
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18 10 Résolution d’un problème de dynamique
Xavier Pessoles
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10.4 Loi de mouvement 19
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Application 3
Chaîne ouverte – Banc d’essai vibrant★ – Sujet
Présentation
Les vibrations se retrouvent dans tous les systèmes et nuisent à leur durée de vie. On
s’intéresse à un banc d’essai permettant d’étudier les conséquences de ces vibrations C1-05
sur l’usure et la fatigue des pièces mécaniques. La figure ci-après représente un modèle C2-09
cinématique du dispositif étudié. Une modélisation plane a été retenue. Le bâti vibrant
est modélisé par un solide 𝑆1 , de masse 𝑚1 en liaison glissière parfaite avec un support
𝑆0 , fixe par rapport à un repère R0 supposé galiléen.
Le solide 𝑆1 est rappelé par un ressort de longueur libre 𝑙0 et de raideur 𝑘 . Une masse
ponctuelle 𝑚2 excentrée, placée en 𝑃 , tourne sur un rayon 𝑟 et est entraînée à vitesse
constante Ω. Elle modélise le balourd du rotor d’un moteur 𝑆2 .
Objectif
Question 6 Indiquer la condition que doit vérifier la longueur 𝐿 afin d’assurer 𝑥(𝑡) = 0
en régime forcé.
Éléments de correction
1. (𝑚1 + 𝑚2 + 𝑚3 ) 𝑥¥ + 𝑘𝑥 +𝑚3 𝐿𝜃¥ cos 𝜃−𝑚3 𝐿𝜃¤ 2 sin 𝜃 = 𝑚2 𝑟Ω2 cos (Ω𝑡) et 𝑥¥ cos 𝜃+𝐿𝜃+
¥ 𝑔 sin 𝜃 = 0.
2. (𝑚1 + 𝑚2 + 𝑚3 ) 𝑥¥ + 𝑘𝑥 + 𝑚3 𝐿𝜃¥ = 𝑚2 𝑟Ω2 cos (Ω𝑡) et 𝑥¥ + 𝐿𝜃¥ + 𝑔𝜃 = 0.
𝑚2 𝑟Ω2 −𝐿Ω2 + 𝑔
3. 𝐴 = et 𝐵 =
− (𝑚1 + 𝑚2 + 𝑚3 ) Ω2 + 𝑘 −𝐿Ω2 + 𝑔 − 𝑚3 𝐿Ω4
𝑚2 𝑟Ω2
.
− (𝑚1 + 𝑚2 + 𝑚3 ) Ω2 + 𝑘 −𝐿Ω2 + 𝑔 − 𝑚3 𝐿Ω4
𝑔
4. 𝐿 = 2 .
Ω
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Application 3
Chaîne ouverte – Banc d’essai vibrant★ – Corrigé
Présentation
Les vibrations se retrouvent dans tous les systèmes et nuisent à leur durée de vie. On
C1-05
s’intéresse à un banc d’essai permettant d’étudier les conséquences de ces vibrations
sur l’usure et la fatigue des pièces mécaniques. La figure ci-après représente un modèle C2-09
cinématique du dispositif étudié. Une modélisation plane a été retenue. Le bâti vibrant
est modélisé par un solide 𝑆1 , de masse 𝑚1 en liaison glissière parfaite avec un support
𝑆0 , fixe par rapport à un repère R0 supposé galiléen.
Le solide 𝑆1 est rappelé par un ressort de longueur libre 𝑙0 et de raideur 𝑘 . Une masse
ponctuelle 𝑚2 excentrée, placée en 𝑃 , tourne sur un rayon 𝑟 et est entraînée à vitesse
constante Ω. Elle modélise le balourd du rotor d’un moteur 𝑆2 .
Objectif
Correction
Correction
Correction
24 10 Résolution d’un problème de dynamique
On souhaite supprimer les vibrations du bâti vibrant. On recherche alors une solution
du système d’équations différentielles déterminé précédemment autour de la position
d’équilibre (𝑥 0 , 𝜃0 ) = (0 , 0) en supposant que 𝑥 , 𝜃 , 𝑥¤ , 𝜃¤ sont des petites variations de
position ou de vitesse autour de cette position d’équilibre.
Correction
Correction
Question 6 Indiquer la condition que doit vérifier la longueur 𝐿 afin d’assurer 𝑥(𝑡) = 0
en régime forcé.
Correction
Éléments de correction
1. (𝑚1 + 𝑚2 + 𝑚3 ) 𝑥¥ + 𝑘𝑥 +𝑚3 𝐿𝜃¥ cos 𝜃−𝑚3 𝐿𝜃¤ 2 sin 𝜃 = 𝑚2 𝑟Ω2 cos (Ω𝑡) et 𝑥¥ cos 𝜃+𝐿𝜃+
¥ 𝑔 sin 𝜃 = 0.
2. (𝑚1 + 𝑚2 + 𝑚3 ) 𝑥¥ + 𝑘𝑥 + 𝑚3 𝐿𝜃¥ = 𝑚2 𝑟Ω2 cos (Ω𝑡) et 𝑥¥ + 𝐿𝜃¥ + 𝑔𝜃 = 0.
𝑚2 𝑟Ω2 −𝐿Ω2 + 𝑔
3. 𝐴 = et 𝐵 =
− (𝑚1 + 𝑚2 + 𝑚3 ) Ω2 + 𝑘 −𝐿Ω2 + 𝑔 − 𝑚3 𝐿Ω4
𝑚2 𝑟Ω2
.
− (𝑚1 + 𝑚2 + 𝑚3 ) Ω2 + 𝑘 −𝐿Ω2 + 𝑔 − 𝑚3 𝐿Ω4
𝑔
4. 𝐿 = 2 .
Ω
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10.4 Loi de mouvement 25
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
26 10 Résolution d’un problème de dynamique
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
10.4 Loi de mouvement 27
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Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
Application 4
Chaîne ouverte – Centrifugeuse géotechnique ★ –
Sujet
Présentation
Soit R = 𝑂 ; →
−𝑥 , →
−𝑦 , →
−𝑧 un repère galiléen lié au bâti 0 de la centrifugeuse. L’axe
𝑂, →
−𝑧 est dirigé suivant la verticale descendante. On désigne par →
−𝑔 = 𝑔→
−𝑧 le vecteur
accélération de la pesanteur.
𝑂;→−
𝑥1 , →
−
𝑦1 , →
−𝑧 un repère lié au bras 1. On pose 𝛼 = →
−𝑥 , →
−
𝑥1 , avec 𝛼 = 𝜔𝑡 , où 𝜔 est une
constante positive.
nacelle 2. On pose 𝛽 = →
−𝑧 , →
−
𝑧2 .
On note :
→
−
▶ bras 1 : moment d’inertie 𝐼 par rapport à l’axe 𝑂, 𝑧 ;
−−→ →
−
▶ nacelle 2 : centre d’inertie 𝐺 , tel que 𝐴𝐺 = 𝑏 𝑧 2 (𝑏 est une constante positive),
𝐴 0 0
masse 𝑚 , matrice d’inertie 𝐼𝐴 (2) = 0 𝐵 0 ® .
© ª
« 0 0 𝐶 ¬B 2
30 10 Résolution d’un problème de dynamique
Un moteur, fixé sur la bâti 0, exerce sur le bras 1 une action mécanique représentée par
le couple 𝐶 𝑚→
−𝑧 . Le bras 1 tourne à la vitesse constante 𝜔 par rapport au bâti 0.
Objectif
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
Application 4
Chaîne ouverte – Centrifugeuse géotechnique ★ –
Corrigé
Présentation
Soit R = 𝑂 ; →
−𝑥 , →
−𝑦 , →
−𝑧 un repère galiléen lié au bâti 0 de la centrifugeuse. L’axe
𝑂, →
−𝑧 est dirigé suivant la verticale descendante. On désigne par →
−𝑔 = 𝑔→
−𝑧 le vecteur
accélération de la pesanteur.
𝑂;→−
𝑥1 , →
−
𝑦1 , →
−𝑧 un repère lié au bras 1. On pose 𝛼 = →
−𝑥 , →
−
𝑥1 , avec 𝛼 = 𝜔𝑡 , où 𝜔 est une
constante positive.
nacelle 2. On pose 𝛽 = →
−𝑧 , →
−
𝑧2 .
On note :
→
−
▶ bras 1 : moment d’inertie 𝐼 par rapport à l’axe 𝑂, 𝑧 ;
−−→ →
−
▶ nacelle 2 : centre d’inertie 𝐺 , tel que 𝐴𝐺 = 𝑏 𝑧 2 (𝑏 est une constante positive),
𝐴 0 0
masse 𝑚 , matrice d’inertie 𝐼𝐴 (2) = 0 𝐵 0 ® .
© ª
« 0 0 𝐶 ¬B 2
32 10 Résolution d’un problème de dynamique
Un moteur, fixé sur la bâti 0, exerce sur le bras 1 une action mécanique représentée par
le couple 𝐶 𝑚→
−𝑧 . Le bras 1 tourne à la vitesse constante 𝜔 par rapport au bâti 0.
Objectif
Correction
Correction
On suppose que la nacelle 2 est en équilibre relatif par rapport au bras 1, et que
𝑚𝑏𝑎 >> 𝐴 ≃ 𝐶 .
Correction
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10.4 Loi de mouvement 33
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34 10 Résolution d’un problème de dynamique
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10.4 Loi de mouvement 35
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36 10 Résolution d’un problème de dynamique
Xavier Pessoles
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Application 5
Chargement et déchargement des cargos porte-
conteneurs ★ – Sujet
Objectif
C1-05
Déterminer les équations du mouvement du conteneur de façon à en obtenir un C2-09
modèle simple pour la synthèse de la commande.
Paramétrage
→
− →
− →
−
▶ Le repère R0 = 𝑂 0 ; 𝑥 0 , 𝑦0 , 𝑧 0 est lié au portique fixe ; il est supposé galiléen
avec →
−
𝑧0 l’axe vertical ascendant.
−−→ →
−
→
− →
−
▶ La position du chariot telle que 𝑂𝐸 = 𝑦 𝑐 ℎ (𝑡) 𝑦0 est notée 𝑦 𝑐 ℎ (𝑡) ; l’angle 𝑧 0 , 𝑧 2
Données
→
− →
− →
−
▶ R1 = 𝐸 ; 𝑥 0 , 𝑦0 , 𝑧 0 repère lié au chariot de levage 1.
→
− →
− →
−
▶ R2 = 𝐸 ; 𝑥 0 , 𝑦2 , 𝑧 2 repère lié au câble 2 ; ℓ 2 = 50 m la longueur 𝐸𝐹 du câble ; la
masse est
négligée.
→
− → − → −
▶ R3 = 𝐹 ; 𝑥 0 , 𝑦3 , 𝑧 3 repère lié à l’ensemble {spreader + conteneur} ; 𝑚3 =
50 tonnes la masse du solide 3 ; 𝐺3 le centre de gravité du solide 3, tel que
−−→
𝐺3 𝐹 = ℎ3→−
𝑧 3 où ℎ3 = 2 ,5 m ; la matrice d’inertie du solide 3 s’écrit 𝐼3 (𝐺3 ) =
𝐴3 0 0 𝐴3 = 52 × 103 kg m2
0 𝐵3 0 ® où 𝐵3 = 600 × 103 kg m2 .
© ª
«0 0 𝐶3 ¬ → 𝐶3 = 600 × 103 kg m2
(−𝑥0 ,→
−
𝑦3 ,→
−
𝑧3 )
38 10 Résolution d’un problème de dynamique
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
Application 5
Chargement et déchargement des cargos porte-
conteneurs ★ – Corrigé
Objectif C1-05
Correction
−−−−−−−−−→
Question 2 Déterminer littéralement, au point 𝐺3 , la vitesse 𝑉 (𝐺3 , 3/0) puis le torseur
dynamique { D(3/0)} de l’ensemble {conteneur + spreader} (3) dans son mouvement
par rapport au repère galiléen R0 .
Correction
" −−−→ #
d𝑂𝐺3 d −−→ −→ −−→
−−−−−−−−−→
𝑉 (𝐺3 , 3/0) = = 𝑂𝐸 + 𝐸𝐹 + 𝐹𝐺3 =
d𝑡 d𝑡 R
R0 0
d
𝑦 𝑐 ℎ (𝑡)→
−
𝑦0 − ℓ 2→
−
𝑧2 − ℎ3→ −
𝑧3 .
d𝑡 R0
On a :
→
d−
→
𝑧2 d−𝑧2
−−−−−→ −
▶ = + Ω (2/0) ∧ →
𝑧2 = 𝜃¤→
−
𝑥2 ∧ →
−
𝑧2 = −𝜃¤→
−
𝑦2 ;
d𝑡 R d𝑡 R
→ 0 2
d−𝑧3 d→−
𝑧3
−−−−−→ −
+ Ω (3/0) ∧ →
𝑧3 = 𝜃¤ + 𝛽¤ →
− →
𝑥2 ∧ −
𝑧3 = − 𝜃¤ + 𝛽¤ →
−
▶ = 𝑦3 ;
d𝑡 R d𝑡 R
0 3
40 10 Résolution d’un problème de dynamique
d→
−
" #
𝑦2
▶ = 𝜃¤→
−
𝑧2 ;
d𝑡
# R0
d→
−
"
𝑦3
= 𝜃¤ + 𝛽¤ →
−
▶ 𝑧3 .
d𝑡
R0
−−−−−−−−−→
𝑉 (𝐺3 , 3/0) = 𝑦¤ 𝑐 ℎ (𝑡)→
−
𝑦0 + ℓ 2 𝜃¤→
−
𝑦2 + ℎ3 𝜃¤ + 𝛽¤ →
−
𝑦3 .
−−−−−−−−−→ 2 −
→
− →−
Γ (𝐺3 , 3/0) = 𝑦¥𝑐 ℎ (𝑡) 𝑦0 + ℓ2 𝜃 𝑦2 + ℎ3 𝜃 + 𝛽 𝑦3 + ℓ 2 𝜃¤ 2→
→
− −
¥ ¥ ¥ 𝑧2 + ℎ3 𝜃¤ + 𝛽¤ → 𝑧3 .
" −−−−−−−−−→ #
−−−−−−−−−→ d 𝜎 (𝐺3 , 3/0)
Par ailleurs, 𝐺3 étant le centre d’inertie, de 3, on a 𝛿 (𝐺3 , 3/0) = =
d𝑡
R0
d𝐴3 𝜃¤ + 𝛽¤ →
" − #
𝑥0
= 𝐴3 𝜃¥ + 𝛽¥ →
−
𝑥0 .
d𝑡
R0
2 −
𝑀3 𝑦¥𝑐 ℎ (𝑡)→
−
𝑦0 + ℓ2 𝜃¥→
−
𝑦2 + ℎ3 𝜃¥ + 𝛽¥ →
−
𝑦3 + ℓ 2 𝜃¤ 2→
−
𝑧2 + ℎ3 𝜃¤ + 𝛽¤ →
( )
𝑧3
On a donc, { D(3/0)} = →−
𝐴3 𝜃¥ + 𝛽¥ 𝑥0 𝐺3
Correction
D’une part, on peut se dire qu’on va utiliser le résultat de la question précédente. D’autre
part, le sujet demande une équation de résultante sans aucune action mécanique. Si on isole
le solide 3, il va donc falloir projeter sur une direction ne faisant pas intervenir d’action
mécanique. Les données précisent que l’action du câble est suivant →−
𝑧2 , on peut donc suggérer
de réaliser le thorème de la résultante dynamique appliqué au solide 3 en projection sur → −
𝑦2 .
Le bilan des actions mécaniques est donc le suivant :
▶ action de la pesanteur sur 3 ;
▶ action de 2 sur 3.
2 −
On a donc : −𝑀3 𝑔→
−
𝑧0 ·→
−
𝑦2 = 𝑀3 𝑦¥𝑐 ℎ (𝑡)→
−
𝑦0 + ℓ 2 𝜃¥→
−
𝑦2 + ℎ3 𝜃¥ + 𝛽¥ →
−
𝑦3 + ℓ2 𝜃¤ 2→
−
𝑧2 + ℎ3 𝜃¤ + 𝛽¤ →
𝑧3 ·
→
−
𝑦 2 2
⇔ −𝑀3 𝑔 sin 𝜃 = 𝑀3 𝑦¥𝑐 ℎ (𝑡) cos 𝜃 + ℓ2 𝜃¥ + ℎ3 𝜃¥ + 𝛽¥ cos 𝛽 − ℎ3 𝜃¤ + 𝛽¤ sin 𝛽
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Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
10.4 Loi de mouvement 41
Correction
⇔ −ℎ3→
−
𝑧3 ∧ −𝑀3 𝑔→ −
𝑧0 · →
−
𝑥0 = 𝐴3 𝜃¥ + 𝛽¥
⇔ −𝑀3 𝑔 ℎ3 sin (𝛽 + 𝜃) = 𝐴3 𝜃¥ + 𝛽¥ .
Correction
2
▶ On a −𝑀3 𝑔 sin 𝜃 = 𝑀3 𝑦¥𝑐 ℎ (𝑡) cos 𝜃 + ℓ2 𝜃¥ + ℎ3 𝜃¥ + 𝛽¥ cos 𝛽 − ℎ3 𝜃¤ + 𝛽¤ sin 𝛽 . En
2
linéarisant, on obtient −𝑀3 𝑔𝜃 = 𝑀3 𝑦¥𝑐 ℎ (𝑡) + ℓ 2 𝜃¥ + ℎ 3 𝜃¥ + 𝛽¥ − ℎ 3 𝜃¤ + 𝛽¤ 𝛽 . En
Les courbes temporelles ont été obtenues par simulation, à partir des équations
précédentes, pour un échelon en 𝑦 𝑐 ℎ (𝑡) de 10 m.
Correction
L’amplitude des oscillations de 𝛽 est 10 fois inférieure aux oscillations de 𝜃 . En conséquences,
on pourrait poser 𝛽 = 0 et :
▶ −𝑔𝜃 = 𝑦¥𝑐 ℎ (𝑡) + ℓ2 𝜃¥ + ℎ3 𝜃¥ ;
▶ 𝐹 − 𝑀3 𝑔 = −𝑀3 𝑦¥𝑐 ℎ (𝑡)𝜃 ;
▶ 𝑀3 𝑔 ℎ3 𝜃 = 𝐴3 𝜃¥ .
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Application 6
Dynamique du véhicule – Chariot élévateur à
bateaux★ – Sujet
Présentation
Le chariot élévateur , objet de cette étude, permet la manutention de bateaux de 3000 kg C1-05
à une hauteur de 8 m. Il est principalement constitué : C2-09
Objectif
Objectif
La
Figure ci-contre donne le paramétrage retenu pour l’étude. On note R1 =
→− →− →−
𝑂 ; 𝑥1 , 𝑦1 , 𝑧1 le repère lié au chariot. Le plan 𝑂, 𝑥1 , →
→− −
𝑧 1 est un plan de symétrie
matériel pour le chariot.
Le repère R0 = 𝑂 0 ; →
−
𝑥0 , →
−
𝑦0 , →
−
𝑧0 est un repère lié à la route, supposé galiléen pour les
conditions de l’étude.
On note :
▶ 𝐺 𝐵 : centre de gravité du bateau de masse 𝑚𝐵 ;
▶ 𝐺𝑇 : centre de gravité du tablier de masse 𝑚𝑇 ;
▶ 𝐺1 : centre de gravité du chariot seul de masse 𝑚1 ;
▶ 𝐺 𝐶 : centre de gravité du contrepoids de masse 𝑚𝐶 ;
▶ 𝐺 : centre de gravité de l’ensemble Σ = {chariot, tablier, contrepoids}.
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
−−−→ © 𝐺𝐵 ª −−−→ © 𝐺𝑇 ª −−−→ © 𝐺1 ª −−−→ © 𝐺𝐶 ª
On donne : 𝑂𝐺 𝐵 = 0 ® , 𝑂𝐺𝑇 = 0 ® , 𝑂𝐺1 = 0 ® , 𝑂𝐺 𝐶 = 0 ® .
« 𝑧 𝐺 𝐵 ¬R 1 « 𝑧 𝐺𝑇 ¬ R 1 « 𝑧 𝐺1 ¬R « 𝑧 𝐺 𝐶 ¬R
1 1
Afin d’éviter les risques de basculement frontal du chariot lors des phases de freinage,
le dispositif de sécurité ADS permet au conducteur de choisir, à partir des commandes
disponibles sur son tableau de bord, la valeur de la décélération à imposer au chariot
avant l’arrêt total. Ainsi, lorsque le conducteur relâche complètement la pédale de
l’accélérateur, le dispositif ADS entre en action et le chariot est alors animé d’un
mouvement uniformément décéléré. Le choix de la valeur de la décélération est fait en
fonction des conditions de chargement du chariot. Ce dispositif permet au conducteur
de maîtriser parfaitement les distances d’arrêt tout en évitant le basculement frontal.
L’objectif de cette partie est de mettre en évidence l’intérêt d’un tel dispositif.
Le chariot est en phase de freinage sur une route horizontale, il transporte un bateau (B)
de masse 𝑚𝐵 et de centre de gravité 𝐺 𝐵 . La vitesse du centre de gravité de l’ensemble
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Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
10.4 Loi de mouvement 45
−−−−−−−−−−→
Σ est donnée par 𝑉 (𝐺, Σ/R0 ) = 𝑉(𝑡)→ −
𝑥1 . Tous les mouvements du tablier sont inactifs
durant le déplacement. Il n’y a pas de mouvement relatif entre le bateau et l’ensemble
Σ au cours de cette phase. L’objet est de déterminer la valeur de la décélération qui
provoque le basculement frontal de l’ensemble {Σ, 𝐵}. Le problème est traité en trois
dimensions.
L’action mécanique exercée par le sol sur le pneu 𝑃𝑖 est modélisée par le torseur
−𝑇𝑖 0
( −−−−−−−−−−→
𝑅 (sol → 𝑃𝑖 ) = −𝑇𝑖→ −
𝑥1 + 𝑁𝑖→
−
)
𝑧1
{T(sol → 𝑃𝑖 )} = −−−−−−−−−−−−−−→ → − = 0 0 .
M(𝐼 𝑖 , sol → 𝑃𝑖 ) = 0 𝐼
𝑁𝑖 0
1 𝐼𝑖 ,R1
La masse et l’inertie des roues sont négligées. La décélération qui provoque le
−−→
basculement de l’ensemble {Σ, 𝐵} est notée Γdec ({Σ, 𝐵}/R0 ) = −dec𝑥→
−
𝑥1
On admet, dans un premier temps, que le basculement a lieu avant le glissement. Cette
hypothèse sera vérifiée par la suite.
Question 3 Donner les hypothèses qui peuvent être faites afin de réduire le nombre
d’inconnues du problème.
On considère que le basculement a lieu lorsque les roues arrière perdent le contact
avec le sol.
𝑥
−−−−→ © 𝐺Σ𝐵 ª
Le centre de gravité de l’ensemble {Σ, 𝐵} est noté 𝐺Σ𝐵 𝑂𝐺Σ𝐵 𝑦𝐺Σ𝐵 ® .
« 𝑧 𝐺Σ𝐵 ¬R
1
L’objet est de déterminer la vitesse maximale avec laquelle le chariot peut aborder
le virage sans risque de basculement latéral. Le schéma retenu pour l’étude est
présenté sur la Figure 24. Le chariot aborde un virage de rayon de courbure 𝜌 avec
−−−−−→
𝑂 𝐺 = −𝜌→
0 Σ𝐵
−
𝑦 .Tous les mouvements du tablier sont inactifs durant le déplacement.
1
Il n’y a pas de mouvement relatif entre le bateau B et l’ensemble Σ au cours du
mouvement. La vitesse du chariot est constante pendant toute la phase de virage et est
−−−−−−−−−−→
notée 𝑉 (𝐺, Σ/R0 ) = 𝑉→−
𝑥1 . La masse et l’inertie des roues sont négligées. On admet que
le basculement latéral a lieu avant le glissement, cette hypothèse pourra être vérifiée
par la suite.
Le rayon de courbure du virage 𝜌 est suffisamment grand devant l’empattement 𝐸
du chariot pour pouvoir négliger l’influence du braquage des roues dans le modèle
proposé. L’action mécanique exercée par le sol sur le pneu 𝑖 est modélisée par le
−𝑇𝑖 0
( −−−−−−−−−−→
𝑅 (sol → 𝑃𝑖 ) = −𝑇𝑖→ −
𝑥1 + 𝑁𝑖→
−
)
𝑧1
torseur : {T(sol → 𝑃𝑖 )} = −−−−−−−−−−−−−−→ → − = 0 0 .
M(𝐼 𝑖 , sol → 𝑃𝑖 ) = 0 𝐼1
𝑁 0
𝑖
𝐼 ,R 𝑖 1
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46 10 Résolution d’un problème de dynamique
𝐴1 0 −𝐸1
La matrice d’inertie de l’ensemble {Σ, 𝐵} est de la forme 𝐼𝐺{Σ𝐵} ({Σ, 𝐵}) = 0 𝐵1 0 ® .
© ª
«−𝐸1 0 𝐶 1 ¬R
1
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Application 6
Dynamique du véhicule – Chariot élévateur à
bateaux★ – Corrigé
Présentation
C2-09
Objectif
Correction
−−→ 𝑚𝑇 −−−→ 𝑚1 −−−→ 𝑚𝐶 −−−→
On a 𝑂𝐺 = 𝑂𝐺𝑇 + 𝑂𝐺1 + 𝑂𝐺 𝐶 . On souhaite
𝑚𝑇 + 𝑚1 + 𝑚𝐶 𝑚𝑇 + 𝑚1 + 𝑚𝐶 𝑚𝑇 + 𝑚1 + 𝑚𝐶
−−→ → − 𝑚𝑇 𝑚1 𝑚𝐶
que 𝑂𝐺 = 0 . On a donc 0 = 𝑥 + 𝑥 + 𝑥
𝑚𝑇 + 𝑚1 + 𝑚𝐶 𝐺𝑇 𝑚𝑇 + 𝑚1 + 𝑚𝐶 𝐺1 𝑚𝑇 + 𝑚1 + 𝑚𝐶 𝐺𝐶
𝑚𝑇 𝑚1
et donc : 𝑥 𝐺𝐶 = − 𝑥 − 𝑥 .
𝑚 𝐶 𝐺𝑇 𝑚 𝐶 𝐺 1
Pour toute la suite de l’étude, les points 𝐺 et 𝑂 sont supposés confondus et la masse
totale de l’ensemble Σ = {chariot, tablier, contrepoids} est notée 𝑀 .
Correction
On isole {Σ, 𝐵}.
On fait le BAME.
−𝑚𝐵 𝑔→
−𝑧
( )
▶ Poids du bateau : {T(pes → 𝐵)} = →
− =
0
𝑂
48 10 Résolution d’un problème de dynamique
→
−
−𝑚𝐵 𝑔 𝑧
2𝐿 − .
→
− →
𝑚𝐵 𝑔 𝑦 𝑥 𝐺𝐵 − 3 + 𝐸𝑚𝐵 𝑔 𝑥
𝐼4
−𝑀 𝑔→ −𝑧 −𝑀 𝑔→ −𝑧
( ) ( )
▶ Poids de Σ : {T(pes → Σ)} = →− = 2 𝑀 𝑔𝐿 →
−𝑦 + 𝐸𝑀 𝑔→
−𝑥 .
0 −
𝑂 3 𝐼4
▶ Action du sol sur chaque roue :
−𝑇1 𝑥 + 𝑁1→
→
− −𝑧
• {T(sol → 𝑃1 )} = ;
𝐿𝑁1→−𝑦
𝐼4
−𝑇1→
−𝑥 + 𝑁 →−
1𝑧
• {T(sol → 𝑃2 )} = ;
−2𝐸𝑁 → −𝑥 + 𝐿𝑁 →
2
−𝑦 − 2𝐸𝑇 →
−𝑧
2 2 𝐼4
−𝑇3→
−𝑥 + 𝑁 →−
3𝑧
• {T(sol → 𝑃3 )} = ;
−2𝐸𝑁3→ −𝑥 − 2𝐸𝑇 →
3𝑧
−
𝐼4
−𝑇4→−𝑥 + 𝑁 →−
( )
4𝑧
• {T(sol → 𝑃4 )} = → − .
0
𝐼4
Calcul du { D({Σ,(𝐵}/0)}.
−−−−−−−−−−−→ )
𝑅 𝑑 ({Σ, 𝐵}/0)
{ D({Σ, 𝐵}/0)} = −−− −−−−−−−−−−→ .
𝛿 (𝐼4 , {Σ, 𝐵}/0) 𝐼
4
−−−−−−−−−−−→
On a 𝑅 𝑑 ({Σ, 𝐵}/0) = − (𝑀 + 𝑚𝐵 ) dec𝑥→ −
𝑥1 .
−−−−−−−−−−−−−→ −−−−−−−−→ −−−−−−−−→
Par ailleurs, on a 𝛿 (𝐺, {Σ, 𝐵}/0) = 𝛿 (𝐺, Σ/0) + 𝛿 (𝐺, 𝐵/0). Le bateau étant en translation
par rapport au bâti, on a donc :
−−−−−−−−−−→ →
− −−−−−−−−−−→ −−−−−−−−−−−→ −−→ −−−−−−−−−→
▶ 𝛿 (𝐺, {Σ}/0) = 0 et 𝛿 (𝐼4 , {Σ}/0) = 𝛿 (𝐺, {Σ, }/0) + 𝐼4 𝐺 ∧ 𝑅 𝑑 ({Σ}/0) =
𝐿−
−2 → 𝑥1 − 𝐸→
−𝑦1 + ℎ→ −
𝑧1 ∧ −𝑀 dec𝑥→ −
𝑥1 = −𝑀 dec𝑥 𝐸→ −
𝑧1 + ℎ→
−
𝑦1 ;
3
−−−−−−−−−−−→ →− − −− −−−−−−−→ −−−−−−−−−−−→ −−−→
▶ 𝛿 (𝐺 𝐵 , {𝐵}/0) = 0 et 𝛿 (𝐼4 , {𝐵}/0) = 𝛿 (𝐺
𝐵 , {𝐵}/0) + 𝐼4 𝐺 𝐵 ∧
−−−−−−−−−→ 𝐿 −
−𝑥 𝐺𝐵 + 2 → 𝑥 1 + 𝐸→
−
𝑦1 + 𝑧 𝐺 𝐵 + ℎ →
−
𝑅 𝑑 ({𝐵}/0) = 𝑧1 ∧ −𝑚𝐵 dec𝑥→ −
𝑥1 =
3
𝑚 dec 𝐸→ −
𝑧 − 𝑧 +ℎ →
−
𝐵 𝑥 1 𝐺𝐵 𝑦 ; 1
−−−−−−−−−−−−−→
▶ au final, 𝛿 (𝐼4 , {Σ, 𝐵}/0) = 𝑚𝐵 dec𝑥 𝐸→
−
𝑧1 − 𝑧 𝐺𝐵 + ℎ →
−
𝑦1 − 𝑀 dec𝑥 𝐸→
−
𝑧1 + ℎ→
−
𝑦1 .
On applique le PFD.
▶ Théorème de la résultante dynamique :
4
• suivant →
−
𝑥 1 :− (𝑀 + 𝑚𝐵 ) dec𝑥 = − 𝑇𝑖 ;
P
𝑖=1
• suivant →
−
𝑦1 :0 = 0 ;
4
→
−
• suivant 𝑧 1 :0 =
P
𝑁𝑖 − (𝑀 + 𝑚𝐵 ) 𝑔 .
𝑖=1
▶ Théorème du moment dynamique :
• suivant →−
𝑥 1 :0 = 𝐸𝑚𝐵 𝑔 + 𝐸𝑀 𝑔 − 2𝐸𝑁2 − 2𝐸𝑁3 ;
𝐿
→
−
• suivant 𝑦1 :−𝑚𝐵 dec𝑥 𝑧 𝐺𝐵 + ℎ − 𝑀 dec𝑥 ℎ = 𝐿 (𝑁1 + 𝑁2 ) + 𝑚𝐵 𝑔 𝑥 𝐺𝐵 − 2
−
3
𝑀 𝑔 2𝐿
;
3
• suivant →−
𝑧1 :𝑚𝐵 dec𝑥 𝐸 − 𝑀 dec𝑥 𝐸 = −2𝐸𝑇2 − 2𝐸𝑇3 .
Question 3 Donner les hypothèses qui peuvent être faites afin de réduire le nombre
d’inconnues du problème.
Correction
La mise en équation précédente permet d’exprimer 8 inconnues ( 𝑁𝑖 et 𝑇𝑖 pour 𝑖 allant de 1 à
4).
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
10.4 Loi de mouvement 49
On considère que le basculement a lieu lorsque les roues arrière perdent le contact
avec le sol.
Correction
Le basculement frontal du véhicule peut se traduire par un théorème du moment dynamique
appliqué en 𝐼4 en projection sur →
−
𝑦1 . On utilise les
conditions
précédentes. On a donc :
𝐿 𝑀 𝑔 2𝐿
−𝑚𝐵 dec𝑥 𝑧 𝐺𝐵 + ℎ − 𝑀 dec𝑥 ℎ 𝑚𝐵 𝑔 𝑥 𝐺𝐵 − 2 soit dec𝑥
= − =
3 3
𝐿 𝑀 𝑔 2𝐿
𝑚𝐵 𝑔 𝑥 𝐺𝐵 − 2 −
3 3
−𝑚𝐵 𝑧 𝐺𝐵 + ℎ − 𝑀 ℎ
𝑚 𝐵 3 𝑥 𝐺 𝐵 − 2𝐿 − 𝑀 2𝐿
⇔ dec𝑥 = −𝑔
3𝑚 𝐵 𝑧 𝐺 𝐵 + ℎ + 3 𝑀 ℎ
Correction
Correction
Correction
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Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
Application 7
Dynamique du véhicule – Segway de première
génération★ – Sujet
Présentation
Le support de l’étude est le véhicule auto balancé Segway®. Il s’agit d’un moyen de C1-05
transport motorisé qui permet de se déplacer en ville. En termes de prestations, il est
moins rapide qu’une voiture ou qu’un scooter, mais plus maniable, plus écologique, C2-09
−−−→
On donne 𝑂𝐺𝐸 = 𝑅 𝐶→
−
𝑦1 +ℎ→
−𝑧 . L’opérateur d’inertie de 𝐸 en 𝐺 dans B = →
−
𝑥1 , →
−
𝑦1 , →
−
01 𝐸 1 𝑧1
𝐴 −𝐹 −𝐸
est : 𝐼𝐺𝐸 (𝐸) = −𝐹 𝐵 −𝐷 ® .
© ª
«−𝐸 −𝐷 𝐶 ¬B
1
Hypothèse
▶ Les contacts entre les roues 3 et 4 et la route 0 ont lieu en 𝐴 et 𝐵 définis par
−−−→ −−−→
𝐺𝐸 𝐴 = −𝑙→
−
𝑦1 − ℎ→
−𝑧0 et 𝐺𝐸 𝐵 = 𝑙→
−
𝑦1 − ℎ→
−
𝑧 0 , 𝑙 désignant la demi voie du véhicule.
Les contacts sont modélisés par des liaisons sphère-plan de centres 𝐴 et
52 10 Résolution d’un problème de dynamique
𝐵 et de normale − 𝑧→
01 . Le contact dans ces liaisons se fait avec un coefficient
de frottement noté 𝑓 (on supposera pour simplifier que les coefficients de
frottement et d’adhérence sont identiques). Les actions mécaniques de la
route 0 sur les roues 3 et 4 sont modélisées par des glisseurs en 𝐴 et 𝐵 de
−−−−−−−−→ −−−−−−−−→
résultantes 𝑅 (0 → 3) = −𝑇 → −𝑦 +𝑁 →
𝐴 1
−
𝑧 et 𝑅 (0 → 4) = −𝑇 →
𝐴 1
−
𝑦 +𝑁 →
𝐵 1
−
𝑧 .
𝐵 1
▶ On se place dans un cas où le rayon de courbure 𝑅 𝐶 de la trajectoire du
point 𝐶 , ainsi que la vitesse de rotation 𝜃¤ par rapport au référentiel R0 sont
constants.
→
− →
−
▶ L’accélération de la pesanteur est 𝑔 = −𝑔 𝑧 0 . Accélération de la pesanteur,
2
𝑔 = 10 ms .−
On donne :
Objectif
Exigence Niveau
id=«1.1» Glissement du véhicule pour une vitesse de Interdit
20 km h−1 dans un virage de rayon de courbure 10 m
−−−−−−−−−→
Question 1 Exprimer la vitesse, notée 𝑉 (𝐺𝐸 /R0 ), du point 𝐺𝐸 dans son mouvement
−−−−−−−−−→
par rapport à R0 en fonction de 𝜃¤ et 𝑅 𝐶 . Exprimer la vitesse linéaire 𝑉𝐿 = ||𝑉 (𝐺𝐸 /R0 )||
du véhicule en fonction de 𝑅 𝐶 et 𝜃¤ .
−−−−−−−−→
Question 2 Exprimer l’accélération, notée Γ (𝐺𝐸 /R0 ), du point 𝐺𝐸 dans son mouve-
ment par rapport à R0 en fonction de 𝜃¤ et 𝑅 𝐶 .
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
10.4 Loi de mouvement 53
Exigence Niveau
id=«1.2» Renversement du véhicule pour une vitesse de Interdit
20 km h−1 dans un virage de rayon de courbure 10 m.
Hypothèse
dans la base B1 = →
−
𝑥1 , →
−
𝑦1 , →
−
𝑧1 .
−−−−−−−−−→ −
Question 8 Calculer 𝛿 (𝐵, 𝐸/R0 ) · → au point 𝐵 de l’ensemble
𝑥1 le moment dynamique
(𝐸) dans son mouvement par rapport au référentiel R = 𝑂 ; →
0
−
𝑥 ,→
−
𝑦 ,→
−
𝑧 en projection
0 0 0
sur →
−
𝑥1 .
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
Application 7
Dynamique du véhicule – Segway de première
génération★ – Corrigé
Présentation
Objectif C1-05
L’objectif est de valider l’exigence 1 : permettre à l’utilisateur de se déplacer sur le sol. C2-09
Correction
−−−−−−−−−→
On a 𝑉 (𝐺𝐸 /R0 ) = −𝑅 𝐶 𝜃¤→
−
𝑥1 . On a alors 𝑉𝐿 = 𝑅 𝐶 𝜃¤ .
−−−−−−−−−→
Question 2 Exprimer l’accélération, notée Γ (𝐺𝐸 /R0 ), du point 𝐺𝐸 dans son mouvement par rapport à R0
en fonction de 𝜃¤ et 𝑅 𝐶 .
Correction
" −−−−−−−−−→ #
−−−−−−−−−→ d𝑉 (𝐺𝐸 /R0 )
Γ (𝐺𝐸 /R0 ) = = −𝑅 𝐶 𝜃¥→
−
𝑥1 − 𝑅 𝐶 𝜃¤ 2→
−
𝑦1 = −𝑅 𝐶 𝜃¤ 2→
−
𝑦1 (𝜃¤ est constant).
d𝑡
R0
Correction
La direction des efforts normaux et tangentiels est donnée. En utilisant les lois de Coulomb, on
a donc, 𝑇𝐴 ≤ 𝑓 𝑁𝐴 et 𝑇𝐵 ≤ 𝑓 𝑁𝐵 . En sommant les inégalités, on a donc 𝑇𝐴 +𝑇𝐵 ≤ 𝑓 (𝑁𝐴 + 𝑁𝐵 ).
Question 4 Isoler 𝐸 et les roues. Écrire le théorème de la résultante dynamique en projection sur →
−
𝑧0 .
Correction
−−−−−−−−−→
𝐸 étant un ensemble indéformable, on a : 𝑅 𝑑 (𝐸/R0 ) = −𝑚𝐸 𝑅 𝐶 𝜃¤ 2→
−
𝑦1 (pas de projection sur
→
−
𝑧0 . On isole 𝐸 et les roues et on réalise le BAME :
56 10 Résolution d’un problème de dynamique
▶ pesanteur sur 𝐸 ;
▶ action du sol sur les roues.
En appliquant le TRD en projection sur −
𝑧→
01 , on a donc : 𝑁𝐴 + 𝑁𝐵 − 𝑚𝐸 𝑔 = 0.
Question 5 Isoler 𝐸 et les roues. Écrire le théorème de la résultante dynamique en projection sur →
−
𝑦1 . En
déduire une inéquation donnant la vitesse limite 𝑉𝐿 de passage dans un virage qui ne provoque pas le
dérapage.
Correction
Question 6 Faire les applications numériques nécessaires et vérifier la conformité au cahier des charges.
Correction
La vitesse limite est donc de 10 m s−1 soient 36 km h−1 ce qui satisfait le cahier des charges.
Question 7 Calculer le torseur dynamique du système matériel 𝐸 en 𝐺𝐸 dans son mouvement par rapport
au référentiel R = 𝑂 ; → −
𝑥 ,→
−
𝑦 ,→
−𝑧 . Exprimer ses composantes dans la base B = → −
𝑥 ,→
−
𝑦 ,→
−
0 0 0 0 1 1𝑧 .1 1
Correction
" −−−−−−−−−−−→ #
−−−−−−−−−−−→ d 𝜎 (𝐺𝐸 , 𝐸/R0 ) −−−−−−−−→
Au centre d’inertie de 𝐸 , on a 𝛿 (𝐺𝐸 , 𝐸/R0 ) = . On a Ω (𝐸/R0 ) = 𝜃¤→−
𝑧0 .
d𝑡
R0
−−−−−−−−−−−→ −−−−−−−−−−−→
On a donc, 𝜎 (𝐺𝐸 , 𝐸/R0 ) = −𝐸 𝜃¤→−
𝑥1 − 𝐷 𝜃¤→−
𝑦1 + 𝐶 𝜃¤ −
𝑧→ ¤ 2→
−
01 . On a donc 𝛿 (𝐺 𝐸 , 𝐸/R0 ) = −𝐸 𝜃 𝑦1 +
→−
𝐷 𝜃¤ 2 𝑥1 .
−𝑚𝐸 𝑅 𝐶 𝜃¤ 2→
−
𝑦1
En conséquence, { D(𝐸/R0 )} = .
−𝐸 𝜃¤ 2→
−
𝑦1 + 𝐷 𝜃¤ 2→
−
𝑥1 𝐺
𝐸
−−−−−−−−−−→ −
Question 8 Calculer 𝛿 (𝐵, 𝐸/R0 ) · →
𝑥1 le moment dynamique au point 𝐵 de l’ensemble (𝐸) dans son
mouvement par rapport au référentiel R = 𝑂 ; →
−
𝑥 ,→
−
𝑦 ,→
−
𝑧 en projection sur →
−
0 0 0 0 𝑥 . 1
Correction
−−−−−−−−−−→ −−−−−−−−−−−→ −−−→ −−−−−−−→
𝛿 (𝐵, 𝐸/R0 ) = 𝛿 (𝐺𝐸 , 𝐸/R0 ) + 𝐵𝐺𝐸 ∧ 𝑅 𝑑 (𝐵/𝐸) = −𝐸 𝜃¤ 2→ −
𝑦1 + 𝐷 𝜃¤ 2→ −
𝑥 1 + ℎ→−
𝑧0 − 𝑙→
−
𝑦1 ∧
−−−−−−−−−−→ −
−𝑚𝐸 𝑅 𝐶 𝜃¤ 2→
−
𝑦1 = −𝐸 𝜃¤ 2→
−
𝑦1 + 𝐷 𝜃¤ 2→
−
𝑥1 + ℎ𝑚𝐸 𝑅 𝐶 𝜃¤ 2→
−
𝑥1 . 𝛿 (𝐵, 𝐸/R0 ) · →
𝑥 1 = (𝐷 + ℎ𝑚𝐸 𝑅 𝐶 ) 𝜃¤ 2 .
Question 9 En appliquant le théorème du moment dynamique au point 𝐵 à l’ensemble 𝐸 et les roues dans
leur mouvement par rapport à R0 , en projection sur →
−
𝑥 1 , écrire l’équation scalaire qui donne 𝑁𝐴 en fonction
−−−−−−−−−−→ → −
de 𝛿 (𝐵, 𝐸/R0 ) · 𝑥 1 et des données du problème.
Correction
On a :
−−−→
▶ 𝐵𝐺𝐸 ∧ −𝑚𝐸 𝑔 −
𝑧→ →
− →− −→ →−
01 = −𝑙 𝑦1 + ℎ 𝑧 0 ∧ −𝑚𝐸 𝑔 𝑧 01 = 𝑙𝑚𝐸 𝑔 𝑥 1 ;
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★
10.4 Loi de mouvement 57
−→
▶ 𝐵𝐴 ∧ −𝑇𝐴→
−
𝑦1 + 𝑁𝐴→
−
𝑧1 = −2𝑙→
−
𝑦1 ∧ −𝑇𝐴→
−
𝑦1 + 𝑁𝐴→
−
𝑧1 = −2 𝑙𝑁𝐴→
−
𝑥1 .
Correction
Pour qu’il y ait non renversement, 𝑁𝐴 doit rester positif ou nul.
Question 11 Faire les applications numériques nécessaires et vérifier la conformité au cahier des charges.
Correction
𝑙𝑚𝐸 𝑔 − ℎ𝑚𝐸 𝑅 𝐶 𝜃¤ 2
𝑁𝐴 ≃ ≥ 0.Ce qui est positif (pas de basculement).
2𝑙
𝑙𝑚𝐸 𝑔 − (𝐷 + ℎ𝑚𝐸 𝑅 𝐶 ) 𝜃¤ 2
𝑁𝐴 ≥ 0 ⇒ ≥ 0 ⇒ 𝑙 𝑔 − ℎ𝑅 𝐶 𝜃¤ 2 ≥ 0 ⇒ 𝑙 𝑔 − ℎ𝑉𝐿2 /𝑅 𝐶 ≥ 0
r 2𝑙
𝑅𝐶 𝑙 𝑔
⇒ 𝑙 𝑔 ≥ ℎ𝑉𝐿2 /𝑅 𝐶 ⇒ ≥ 𝑉𝐿 ⇒ 𝑉𝐿 ≤ 6,38 m s−1 = 22,9 km h−1 . CDCF Validé.
ℎ
Xavier Pessoles
Sciences Industrielles de l’Ingénieur – PSI★