Microéconomie 2

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CM Micr

oécono CHAPITRE 10 : LES INTERVENTIONS DE L’ÉTAT DANS


L’ECONOMIE : LA FISCALITE ET LA REGLEMENTATION

mie 2 Plsr façon d’imposer moyen et marginal :


Moyen : total divisé par quantité
Impôt Marge : en fonction du dernier euro
 Taux d’imposition dépend de notre revenu
 Impôt régressif : plus on est pauvre plus on paye d’impôt
 Fardeau fiscal = charge de la taxe
 Perte sèche = perdu par tout le monde
 Que la taxe soit imposée pour le producteur ou conso les conséquences sont les
mêmes

 Élasticité désigne la sensibilité il y a plusieurs sorte d’élasticité celle qui nous importe
c sensibilité de la demande par rapport au prix.

 La partie du marché la plus affecte par la taxe c l’élasticité la plus faible

I.Le taux d’imposition et les dépenses publiques au Canada

Excédent budgétaire : lorsque les revenus de l’État sont supérieurs aux dépenses de l’État
Déficit budgétaire : lorsque les revenus sont inférieurs aux dépenses

L’État : impôts et dépenses de l’argent


- Perception de recettes fiscales et autres revenus : La perception des recettes fiscales
correspond aux revenus collectés par les administrations publiques, principalement
sous forme d'impôts. Ces fonds servent à financer des biens publics, tels que la
défense, l'éducation, les infrastructures ou les services de police, que les marchés ne
peuvent pas fournir de manière optimal

- Redistribution de la richesse par les paiements de transfert : atténué inégalités et les


difficultés économiques dont souffrent les plus défavorisés.

 Paiement de transfert c’est de l’argent qu’administration publique verse aux


chômeurs et aux personnes âgés
Le système fiscal progressif impose un taux d'imposition plus élevé aux contribuables
à revenus élevés pour réduire les inégalités. Ainsi, les ménages riches paient une part
plus importante de l'impôt total que leur part dans le revenu national.

Dans ce système, on distingue :


 Le taux d'imposition moyen : impôt total divisé par le revenu total.
 Le taux d'imposition marginal : impôt appliqué sur le dernier euros gagné.
Les alternatives sont :
 Système proportionnel : taux d'imposition fixe pour tous les revenus.
 Système progressif : le taux d’imposition augmente à mesure que le revenu
augmente.
 Système régressif : impôt fixe ;les contribuables ont le même montant d’impôt à
payer, de sorte que les ménages à faible revenu paient un plus grand pourcentage de
leur revenu en impôt que les ménages à haut revenu.

- Correction des échecs du marché et des externalités : impôts , taxes. Ex : taxe


carbone => imposer sur les émissions de CO2 pour inciter les entp et les ménages à
réduire leur impact environnemental.

La fiscalité : l’incidence fiscale et les pertes sèches

RAPPEL : PERTE SECHE


La perte sèche est la perte de bien-être ou de richesse dans une économie, qui se produit
lorsqu'une taxe ou une autre intervention sur le marché empêche certaines transactions
bénéfiques d'avoir lieu.
Imaginons un marché où les gens achètent et vendent librement. Lorsqu'une taxe est
introduite, cela change le prix payé par les consommateurs et reçu par les producteurs. Par
exemple :
 Le prix augmente pour les consommateurs, ce qui peut les inciter à acheter moins.
 Le prix que les producteurs reçoivent diminue, ce qui peut les inciter à produire
moins.
Cela signifie que certaines transactions qui auraient eu lieu sans la taxe ne se produisent
plus, et donc de la richesse est perdue

Porté par le consommateur et le producteur, changement du prix d’équilibre qui va avoir un


effet sur le SP et SC. La taxe génère une perte sèche qui est équivaut à la perte du surplus
total cad que diminution des surplus du conso et producteurs n’est pas compensée par
l’augmentation des recettes fiscales à cause de l’écart que la taxe crée entre le prix perçu là le
producteurs et le prix payé par les conso.
 La perte sèche est la perte d'efficacité dans l'économie causée par une taxe, car elle
réduit les échanges bénéfiques entre consommateurs et producteurs sans que
l'argent de la taxe compense cette perte

Sur marché concurrentiels : incidence fiscale ainsi que l’équilibre du marché demeurent les
même , peu importe si la taxe est imposée aux conso ou aux producteurs.

Répartition du fardeau fiscal :


 Si l'offre est plus élastique que la demande :
Cela signifie que les producteurs sont plus réactifs aux changements de prix que les
consommateurs. Par conséquent, les consommateurs paieront une plus grande
partie de la taxe, car les producteurs vont réduire leur production au moindre
changement de prix
 Si la demande est plus élastique que l'offre :
Cela signifie que les consommateurs sont plus sensibles aux variations de prix que les
producteurs. Par conséquent, les producteurs devront supporter une plus grande
part de la taxe, car les consommateurs achèteront beaucoup moins si le prix
augmente. Règle générale :
 Le fardeau fiscal pèse davantage sur la partie du marché la moins élastique, c'est-à-
dire celle qui réagit le moins aux changements de prix.
o Si l'offre est plus élastique que la demande, les consommateurs paient plus.
o Si la demande est plus élastique que l'offre, les producteurs paient plus.

La perte sèche augmente avec l’élasticité, car Prod ou conso réagissent plus fortement a
l’augmentation du prix due à la taxe. Donc plus de perte de transaction (moins d’achat ou de
vente) => hausse perte sèche.

La réglementation

2 types de règlementations :
- Règlementation directe (ou contraignante) : mesure que prennent les administrations
publiques pour réguler une activité.
- Contrôle des prix
- Prix plafond : prix règlemente au-delà duquel il est illégal de vendre un bien ou un service
- Prix plancher : prix règlementé en dessous duquel il est illégal de vendre un bien/service.

Les défaillances de l’État :


 Les interventions gouvernementales peuvent causer :
- Perte sèches
- Cout directs de la fonction publique : cout de la bureaucratie, plus il y a de
règlementation plus il y a de fonctionnaire
- Corruption : Usage inapproprié des fonds publics ou détournement des ressources
pour son profit, peut être vu comme un cout des actif gouvernementales
- Marchés noirs

La souveraineté du consommateur et le paternalisme étatique

 Conso devraient pouvoir faire leurs propres choix


 Il y a des couts aux interventions gouvernementales + gouv peut pas savoir ce qui est
le mieux pour nous
 Gouv devrait aider les consommateurs à faire de meilleurs choix
 Si un comportement inde profite à la société, le gouv devrait encourager ce
comportement.

CHAPITRE 11 : LES MARCHES DES FACTEURS DE PRODUCTION

Notions clés
 Les 3 principaux facteurs de production sont :
- Travail
- Capital physique et la terre
 Les entp déterminent leur demande de main d’œuvre en évaluant la productivité
marginale.
 Pour connaitre offre de travail faut analyser le compromis entre valeur marginale du
travail (salaire) et le cout marginal du travail (valeur du temps de repos perdu)
 Inégalité salariale peuvent résulter de différences sur le plan du K humain, primes
salariales compensatoire et de la discrimination
 Pour atteindre leurs objectifs de production , les producteurs doivent calculer la
demande de K physique et de terre.

I.Le marché du travail concurrentiel

VPmL (valeur de la productivité marginale du travail) : est la contribution d’un travailleur


additionnel au revenu d’une entreprise.
VPmL = productivité marginale * prix de vente => salaire
VPmL = PmL * prix

Maximisation du profit
Quantité à produire(choisir quantité de production) => RM = Cm
Employés à engager ( choisir quantité de mains d’œuvre)
PmL* prix = salaire et Salaire = VPmL
Cout marginal, prix = Salaire / PmL
PmL = variation de la production total / variation du nombre de travailleur

II. L’offre de travail : le compromis entre le travail et les loisirs

Bénéfice marginal des loisirs = salaire

Les facteurs qui déterminent la demande de main-d’œuvre


1.Le prix des biens que l’entreprise produit
Si la demande du bien augmente, il y aura un déplacement de la courbe de demande qui fera
augmenter le prix d’équilibre donc une augmentation du salaire et de l’emploi.

 Quand le prix des biens ou services produits par une entreprise augmente,
l'entreprise a plus de revenus et peut donc augmenter la demande de travail, car
chaque travailleur contribue à la production d'un produit plus cher, ce qui rend leur
travail plus "valable" financièrement pour l'entreprise.

2.La technologie qu’elle utilise


Peut plus ou moins jouer, si technologie remplace travailleurs de l’entreprise, alors courbe de
demande se déplace vers la gauche ce qui réduit salaire d’équilibre et l’emploi.
 Technologie qui se substitue à la main d’œuvre détruit des emplois : diminue sa
productivité marginale
 Technologie complémentaire à la main d’œuvre augmente les richesses et la
productivité marginale=> hausse productivité des travailleurs

Les facteurs qui déterminent l’offre de main-d’œuvre


- Changement démographique
Plus la population augmente, plus l’offre de travail augmente (déplacement vers la droite de
la courbe d’offre de travail
- Changement sur le plan de préférences et des gouts des travailleurs
Exemple : une plus grande proportion de femmes sur le marché du travail
- Cout d’opportunité
Si les alternatives au travail changent, travailleurs vont chercher un autre emploi donc
augmente les effectifs, plus d’individu sur le marché du travail (courbe offre se déplace vers
la droite)

II.Les inégalités salariales


Caractéristique du marché du t qui peuvent entrainer des inégalités salariales :

- Différence sur le plan du K :


Capital Humain = ensemble des aptitudes, des capacités et expérience que possède une
personne qui lui permettent de produire des biens et services ou de créer de la valeur
économique. Ex : éducation , formation , santé
 Différence du K humain entrainent des différences salariales.

- Différence sur le plan des primes salariales compensatoires : avantage salarial qui vise
à attirer des travailleurs vers des professions autrement peu attrayantes, que des gens
ne feront pas spontanément ou métier à risque comme la construction.

Les primes salariales ne concernent pas seulement les métiers difficiles ou peu attrayants,
elles peuvent aussi être la raison pour laquelle deux personnes faisant le même
travail peuvent être payées différemment, en fonction des conditions particulières
auxquelles elles sont confrontées (comme travailler dans un endroit cher ou avec des risques
accrus).
Ex : Un hôpital en région isolée offre une prime salariale compensatoire aux médecins pour
les inciter à travailler malgré les conditions de vie difficiles et l'isolement géographique

- Nature et l’ampleur de la discrimination sur le marché du T


 La discrimination fondée sur les préférences : afficher une préférences pour des
candidats qui appartiennent à un certain groupe plutôt qu’à un autre
 Discrimination statistique : rejeter des candidats en raison de certains défauts qu’on
donne à un groupe d’appartenance. En fait les employeurs ne peuvent pas connaitre
exactement la productivité des travailleurs potentiels et donc ils se bases sur des
variables observable (sexe, Age, race etc.…) Pour déterminer si une personne peut ou
non être un bon employé.

III.Le marchés des autres facteurs de production : le capital physique et la terre


Il existe d’autre facteurs de production qui sont aussi important que le facteur travail. Il y a
aussi :
K physique : tous les biens d’équipement utilisés dans la production, machines et bâtiments
compris.
Valeur de la productivité marginale du K physique (VPmK) : contribution d’une unité
additionnelle du K physique au revenu d’une entp.
VPmK= PmL* prix

CHAPITRE 12 : LES MONOPOLES

Notion clés

1. Le monopole représente une structure de marché extrême, avec un seul


producteur
2. Les monopoles peuvent se former de façon naturelle ou sous la protection de
l’État
3. Les monopoleurs sont des décideurs de prix et ils produisent une quantité
telle que leur rm = cm
4. Il maximise son profit en produisant une quantité moindre et en imposant un
prix plus élevé que les producteurs en situations de concurrence parfaite =
génère perte sèche pour la société.
5. Il peut y avoir efficacité en situation de monopole si l’on met en place une
discrimination par les prix au premier degrés ou encore intervention de l’État.

 Discrimination par les prix : Le monopoleur fixe un prix différent pour chaque
consommateur selon ce qu’il est prêt à payer, ce qui permet de maximiser les échanges et
d’éliminer la perte sèche. Ex : Un avocat ou un médecin pourrait facturer chaque client
différemment en fonction de ses revenus. Par exemple, un client riche paie 200 €, tandis
qu’un client avec moins de moyens paie 50 €. Cela maximise les profits et permet à tous
d’accéder au service.

 Intervention de l’État : L’État peut imposer un prix juste ou subventionner le


monopole pour réduire les inefficacités et garantir un meilleur accès au produit. Ex :
Pour l’électricité (souvent un monopole naturel), l’État peut fixer un prix réglementé
pour que ce service reste abordable pour les consommateurs, tout en subventionnant le
fournisseur si nécessaire.

I. Une nouvelle structure de marché

Vocabulaire

Décideurs de prix : producteurs peuvent fixer le prix d’un bien => car a une position
dominante sur le marché soit un pouvoir de marché
Pouvoir de marché : capacité des producteurs à influer sur les prix
Monopole : marché formé d’une seule entp, laquelle produit un bien ou un service n’ayant
aucun substitut proche.

12.2.Les sources du pouvoir de marché


Le monopole gagne son pouvoir de marché au moyen de barrière à l’entrée
Barriere à l’entrée : obstacle qui protège une entp contre l’arrivée sur le marché de
concurrence potentiels.(exclusion totale des autres entp ou obstacle qui réduit possibilité pr
entp d’entrer sur marche et de concurrencer sur un pied d’égalité.
2 types de barrière à l’entrée :
- Pouvoir de marché acquis au moyens de barrières légales
 BREVET : Un droit donné par l'État à une personne ou une entreprise pour être la
seule à fabriquer ou vendre un produit.
 Droit d'auteur : protège les créateurs : ils sont les seuls à décider qui peut utiliser ou
copier leur œuvre (livre, musique, dessin).

- Pouvoir de marché acquis au moyen de barrières naturelles


 Lorsqu’une firme acquiert ce pouvoir par des barrière à l’entrée qu’elle a elle-même
créés , ce sont des obstacles qui empêchent les entreprises concurrentes d'entrer sur
le marché. Parfois, une entreprise peut créer ces obstacles elle-même, ce qui lui
donne un avantage.
 Contrôle des ressources clés , ex : si des locataires sont prêts à payer un loyer plus
élevé pour un appartement avec une vue sur le lac dans un immeuble ou il y a qu’un
seul appartement avec vu sur le lac le propriétaire a un pouvoir de marché.
Il peut avoir des externalité de réseau : valeur ou l’utilité d’un produit s’accroit avec le
nombre de consommateurs qui l’utilisent ex : Facebook, Twitter

 Économies d’échelles :
 Monopole naturel : structure de marché dans laquelle une entp peut à elle seule
produire un bien/service a un cout inferieur à ce que feraient de entp ou plus, cad
peut avoir un niveau de production a un cout plus bas que le pourraient plsr entp
ensemble. Ex : entp qui distribuent le gaz naturel et l’électricité.

12.3 Le problème du monopoleur

Le monopoleur et l’entreprise en concurrence parfaite : ils ont le même fonctionnement


 Produisent des extrants (des biens et des services) en utilisant un procédé de
production et des intrants ( leurs ressources)
 Doivent assumer des couts de production

Différence : entreprise parfaitement concurrentielle accroit sa production jusqu’à ce que le


cout marginal (Cm) soit égal au prix (P), recette marginale = au prix car la courbe de
demande est parfaitement élastique. Si entp essaie de vendre un peu plus cher, elle risque
de perdre ses clients car ils pourront acheter des produits identiques chez un autre
producteur qui les vend moins cher => entp avec une demande parfaitement élastique est
preneuse de prix.
Un monopoleur ne peut pas charger n’importe quel prix , cela dépend de l’élasticité de la
demande.

Monopoleur peut augmenter son prix sans perdre tous ses clients, même s’il est puissant, il
ne peut pas vendre son produit à un prix qui se trouve au-dessus de la courbe de demande.

LES COURBES DE RECETTE ( recette c’est le montant que lui rapporte la vente de ses
produits)
 Prix plus élevé apporte à une entreprise une recette plus élevée par produits vendu
mais il vend moins de produits.
Effet quantité : un prix plus bas permet de vendre plus de quantité. Permet augmentation de
la recette, obtenue grâce à l’augmentation de la quantité vendue. Pour savoir de combien la
recette a augmenté ont fait le calcul du rectangle donc base * hauteur.

Effet prix : personnes qui achetaient le produit à l’ancien prix qui était plus élevé donc il y a
une perte de recette

Quand on baisse le prix d'un produit :


 Effet quantité : Plus de gens achètent, donc on vend plus d'unités.
 Effet prix : Les gens qui achetaient déjà le produit le paient moins cher, donc on perd
de l'argent par unité.
 Si on gagne plus grâce à l'effet quantité → la recette totale augmente.
  Si on perd plus à cause de l'effet prix → la recette totale diminue.

Quand le prix augmente, il y a deux effets contraires :


Effet prix : On gagne plus d'argent par unité vendue, car le prix est plus élevé.
Effet quantité : On vend moins d'unités, car certains clients refusent de payer plus
cher.

Résultat :
 Si l'effet prix est plus fort, la recette totale augmente (le prix élevé compense la
baisse des ventes).
 Si l'effet quantité est plus fort, la recette totale diminue (on perd trop de clients).

Règle simple pour savoir quel effet domine :

Demande élastique (∣E∣>1∣:


L'effet quantité domine → la recette totale change dans le sens opposé à la variation du prix.
 Prix monte → recette diminue.
 Prix baisse → recette augmente.
Demande inélastique (∣E∣<1:
L'effet prix domine → la recette totale change dans le même sens que la variation du prix.
 Prix monte → recette augmente.
 Prix baisse → recette diminue.

Le prix, la recette marginale et la recette totale

Lien entre recette totale et recette marginale


 Recette totale (RT) : C’est le prix multiplié par la quantité vendue. La courbe de RT
est en forme de cloche : elle augmente jusqu’à un certain point, puis diminue.
 Recette marginale (RM) : Elle indique comment la recette totale change quand on
vend une unité supplémentaire.
o Si la RM est positive, la recette totale augmente.
o Si la RM est négative, la recette totale diminue.
Le maximum de la recette totale se situe là où la recette marginale est nulle (point
d’intersection avec l’axe des quantités).
12.4 Le choix de la quantité optimale et du prix optimal

Profit maximal : Rm = Cm
Monopoleurs sont des fixeurs de prix ou des décideurs de prix

Établir le prix optimal :

Dans un monopole, le prix établi est supérieur au cout marginal alors que dans une entp
parfaitement concurrentielle le prix = au Cm

Calcul du profit du monopoleur :

Profit = Recette totale — cout total (Rm donc le profit par unité)
= (PxQ)—(CTM x Q)
= Q* (P-CTM)

CTM = CT / Q

Est-ce qu’un monopoleur possède une courbe d’offre :

Monopole pas de courbe d’offre car n’est pas un preneur de prix, il est un décideur de prix.
Relation prix/quantité n’existe pas

12.5 La main invisible défaillante : le cout du monopole

Principe de la main invisible : même dans des marchés composés uniquement de personnes
qui ne se préoccupent que de leurs propres intérêts, le bien être global de la société est
maximisé

 Avant l'expiration du brevet : Schering-Plough, qui a un monopole, peut fixer le prix


du Claritin à un niveau plus élevé. Les consommateurs paient un prix plus cher, ce qui
diminue leur surplus (c'est-à-dire le bénéfice qu'ils tirent de l'achat du produit à un
prix inférieur à celui qu'ils sont prêts à payer). En conséquence, il y a aussi une « perte
sèche » qui représente le bien-être social perdu parce que certains consommateurs
ne peuvent pas se permettre d'acheter le produit à ce prix élevé.

 Après l'expiration du brevet : D'autres entreprises peuvent vendre des médicaments


génériques, ce qui fait baisser le prix. Le surplus du consommateur augmente (car le
prix est plus bas, et les consommateurs bénéficient davantage de leur achat), et la
perte sèche disparaît. Le marché atteint un niveau de bien-être social plus élevé, plus
proche de celui d'une concurrence parfaite.

En résumé, la « main invisible » ne fonctionne pas de manière optimale dans un monopole,


car le monopole fixe des prix plus élevés que dans un marché concurrentiel, ce qui mène à
une perte de bien-être social (perte sèche). Cependant, les brevets peuvent être justifiés car
ils stimulent l'innovation, en permettant aux entreprises de récupérer leurs coûts de
recherche.

12.6 Comment rétablir l’efficacité

Discrimination par les prix : vendre un même bien ou un même service à un prix diffèrent à
différentes personnes. Ex : prix au kilo plus faible que prendre des petites quantité (course
alimentaire ).

Trois types de discrimination par les prix

 Premier degré (parfaite) : une entreprise, à vendre ses produits à chaque acheteur au
prix qui correspond exactement à sa disposition à payer.
 => l’entreprise peut toucher bcp plus de client, il y a plus aucune perte sèche

 Deuxième degrés : procédé qui consiste à̀ faire varier le prix selon les caractéristiques
des achats des consommateurs.
Exemples : quand les compagnies vendent plusieurs unités en bloc à un prix plus bas
qu’annoncé : chambres d’hôtel à la dernière minute, billet d’avion (chers ou pas chers en
fonction des jours/mois), Les boulangeries vendent une douzaine de beignets 7 $, mais deux
beignets
1,50 $.

 Troisième degrés : faire varier le prix selon les caractéristiques de chaque


consommateur. (Comme l'âge, le sexe, le type de magasin que le consommateur
fréquente, etc.).

Exemples : rabais de l’âge d’or, rabais étudiants, cinéma à tarif réduit l’après-midi , boite de
nuit pour les filles

Différence entre premier et deuxième degrés : 3eme c une certaine catégorie de personne
alors que premier cela ce fait de manière individuel

Élasticité => sensibilité de la demande par rapport au prix

12.7 Les politique publiques relatives aux monopoles

Politique antitrust
Politique qui vise principalement à prévenir l’émergence de prix non concurrentiels et à
éviter qu’un pouvoir de marché trop important engendre de trop faibles quantités produits
et des pertes sèches. Le but est se garder les marchés ouvert et concurrentiels.

La règlementation des prix


Prix efficace (prix socialement optimal)

 Surplus social est maximisé.


Prix = cout marginal

Prix égal au coût marginal (Cm) : L'idée ici est de fixer le prix du produit au niveau où le coût
de produire une unité supplémentaire est égal au prix de vente. Ce prix maximise le surplus
social (le bien-être total de la société). Cependant, si le coût marginal est inférieur au coût
total moyen (CTM), l'entreprise perd de l'argent à produire, car le revenu total ne couvre pas
le coût total. Cela peut entraîner une perte économique, et l'entreprise pourrait être incitée
à quitter le marché.
Tarification selon le taux de rendement équitable
Prix = cout total moyen

Lorsqu'on fixe le prix au coût total moyen (CTM), cela signifie que le monopole doit vendre
son produit à un prix qui couvre l'ensemble de ses coûts de production (y compris les coûts
fixes et variables). Cela permet à l'entreprise de ne pas subir de pertes économiques et de
rester sur le marché, car elle gagne juste assez pour couvrir ses coûts, sans réaliser de profit.

Chapitre 13 : La théorie des jeux et les jeux stratégiques

Notions clés :

- Dans de nombreuse situations, le comportement d’autrui influe sur nos gains


- La théorie des jeux est un cadre économie qui décrit les stratégies optimales dans ces
situations
- L’équilibre de Nash est une situation dans laquelle aucun des joueurs ne peut
améliorer sont bien être s’il choisit une action ou une stratégie différente

Stratégie dominante : meilleure réponse d’un jouer à toute les stratégies possible des autres
joueurs

Équilibre en stratégie dominante : combinaison de stratégies si la stratégie optimale de


chaque joueur est une stratégie dominante.

Élément d’un jeu :


- Les joueurs : entp
- Les stratégies : les différents choix possible
- Les gains : le profit peut aussi avoir des pertes donc c le résultât

I.1 Les jeux simultanés

Dilemme du prisonnier : peine maximal, peine minimal , peine intermédiaire.


Jeux simultanés : Jeu dans lequel tous les joueurs choisissent leur stratégie en même temps

2. Les applications de l’équilibre de Nash


Équilibre de Nash : situation ou aucun individu n’a intérêt à changer de stratégie

Deux conditions pour l’équilibre de Nash :


1.Tous les joueurs comprennent le jeu et les gains de chaque stratégie
2.Tous les joueurs savent que les autres joueurs comprennent le jeu et les gains.

Deux applications intéressantes :


- La tragédie des communs
- Le soccer

Jeu à somme nulle


Jeu dans lequel une perte pour un joueur constitue un gain pour l’autre joueur, la somme des
gains étant nulle.

Les jeux séquentiels : on joue les uns après les autres


Induction à rebours : commencer par la fin

Chapitre 14 : L’oligopole et la concurrence monopolistique

Notions clés :
- les deux structures de marché situées entre la concurrence parfaite et le monopole sont
l’oligopole et la concurrence monopolistique.
- Dans ces deux types de marchés, chaque vendeurs doit reconnaitre et évaluer les
actions de ses concurrents
- Dans le cas des oligopoles, le profit économique à long terme peut être positif.
- Dans les marchés caractérises par une concurrence monopolistique, les entrées et les
sorties d’entreprises font converger le profit économique vers 0 à long terme
- Plusieurs variable clé détermine le degré de concurrence sur un marché

I. Deux structures de marché supplémentaires

Produits différencies
Produits qui sont similaires, sans entre des substituts parfaits.
Ex : Les marques de smartphones (iPhone vs Samsung) : Bien que ces produits soient
similaires en tant que téléphones, ils ont des caractéristiques, des designs et des systèmes
d'exploitation différents. Ils ne sont donc pas des substituts parfaits, car les consommateurs
pourraient préférer l'un par rapport à l'autre pour des raisons spécifiques (comme la marque,
les fonctionnalités, le design, etc.).
Le café́ et les spécialités gourmandes sont des exemples typiques de produits différencies,
qui sont des produits similaires sans être des substituts parfaits.

Produits homogènes
Produits identiques, donc des substituts parfaits.
Ex : Le sel de table : Peu importe la marque, le sel est identique et interchangeable entre
différents fournisseurs. Les consommateurs ne voient pas de différence significative entre les
produits, ce qui les rend des substituts parfaits
Les fèves de soja cultivées par différents fermiers sont des substituts parfaits;

Deux caractéristiques des structures de marché :


1. Le nombre de firmes
2. Le degré́ de différenciation des produits
Oligopole : est une structure de marché ou seulement un petit nombre d’entreprises se font
concurrence.
 Les produits peuvent être homogènes ou différencies.
 Importantes barrières à l’entrée et à la sortie.
 Interactions entre les firmes.
 Profit économiques positif à long terme.

Concurrence monopolistique : est une structure de marché ou se trouvent de nombreuse


entreprises dont les produits sont différenciés
 Plusieurs firmes
 Produits similaires mais légèrement différenciés.
 Pas de barrières à l’entrée ou à la sortie. Profit économiques nul à long terme.

II. L’oligopole

Les oligopoles peuvent vendre des produits homogènes ou des produits différencies.
Exemples :

Produits homogènes
• Acier
Essence
Pétrole

Produits différencies
• Céréales
• Voitures
• Savon
• Cigarettes

Oligopole avec produits homogènes


Un oligopole est un marché où il y a peu de producteurs qui contrôlent la majorité de l'offre.
Quand les produits sont homogènes, cela signifie qu'ils sont identiques, comme dans le cas
du pétrole ou du blé. Dans ce type de marché, chaque entreprise doit prendre en compte ce
que font ses concurrents pour fixer ses prix et ses quantités de production. Cela diffère
du monopole, où une seule entreprise contrôle tout, donc elle n'a pas à se soucier de la
concurrence.

Oligopole avec produits différenciés


Dans un oligopole avec produits différenciés, les produits proposés par les entreprises sont
un peu différents les uns des autres, comme les voitures de différentes marques. Ce type de
marché ressemble à la concurrence monopolistique, où de nombreuses entreprises vendent
des produits similaires mais pas identiques (comme des restaurants qui offrent tous de la
nourriture mais avec des plats différents). Cependant, la différence ici est que dans
un oligopole, il est difficile d'entrer sur le marché (par exemple, à cause des coûts élevés ou
des réglementations), alors que dans un marché en concurrence monopolistique, il est plus
facile d'entrer.

LE PROBLEME DE L’OLIGOPOLEUR

1. Barrières à l’entrée (comme un monopoleur) = profits économiques positifs à long


terme.
 Barrières à l'entrée sont des obstacles qui rendent difficile l'accès de nouvelles
entreprises à un marché. Dans un oligopole, comme dans un monopole, il peut y
avoir des profits économiques positifs à long terme parce que les entreprises établies
peuvent maintenir leur position sur le marché grâce à ces barrières. Ces barrières
peuvent inclure des coûts initiaux très élevés, des brevets, des économies d'échelle
que seules les grandes entreprises peuvent atteindre, ou encore des pratiques de
tarification agressives pour dissuader l'entrée de nouveaux concurrents.
Ces barrières permettent aux entreprises déjà présentes sur le marché de réaliser
des profits économiques positifs sur le long terme, car elles n'ont pas à craindre une
concurrence excessive de la part de nouvelles entreprises.

2. Étant donné le nombre relativement peu élevé́ de concurrents, il existe une


importante interaction entre les quelques producteurs qui interviennent sur le
marché́.
 Dans un oligopole, le nombre de producteurs est relativement faible, ce qui signifie
que chaque entreprise est consciente des actions et des réactions des autres. Par
exemple, si une entreprise décide de baisser ses prix pour attirer des clients, les
autres entreprises sur le marché peuvent répondre en baissant leurs prix également,
ce qui peut entraîner une guerre des prix. Inversement, si une entreprise augmente
ses prix, les autres peuvent choisir de les laisser inchangés pour gagner des parts de
marché. L’interaction entre les producteurs crée une dynamique de concurrence
complexe où chaque entreprise doit prendre en compte les actions des autres pour
optimiser sa stratégie.

LE modelé de l’oligopole avec des produits homogènes

Duopole
Marché où seulement deux entreprises se font concurrence.

Courbe de demande résiduelle


Représentation graphique d’une demande non satisfaite par les autres entreprises ; elle
dépend du prix qu’exigent toutes les entreprises du secteur.

 La demande résiduelle est la part de la demande totale du marché qui reste pour une
entreprise après que les autres entreprises ont satisfait une partie de cette demande.
 Autrement dit, c'est la demande qui est « résiduelle » pour une entreprise donnée,
une fois que les concurrents ont pris leur part du marché.
2. Pourquoi est-elle importante ?
 Pour une entreprise, la demande résiduelle est essentielle car elle montre combien
de clients elle peut attirer en fonction de ses propres prix et des prix fixés par ses
concurrents.
 L'entreprise utilise cette courbe pour décider de son prix et de sa production, car elle
doit tenir compte de l'influence des autres entreprises sur la demande globale
 L'entreprise utilise la demande résiduelle pour décider de son prix. Si elle veut attirer
plus de clients, elle peut baisser ses prix pour capter une plus grande part de la
demande résiduelle.
 Relation avec la concurrence : Plus les autres entreprises augmentent leurs prix, plus
la demande résiduelle pour une entreprise peut augmenter, car les consommateurs se
tournent vers elle pour des prix plus bas.

OPTIMISATION

Cette guerre des prix a-t-elle une fin? En d'autres mots, quel est l'équilibre de Nash? u
En examinant cet exemple jusqu'à̀ la fin, vous constaterez quela baisse de prix va se pour-
suivre jusqu'au moment où̀ le seul équilibre de Nash est atteint: les deux entreprises
demandent un prix égal au cout marginal, soit 30 $la visite, donc P,« = Ppp = Cm = 30$ est
l'unique équilibre de Nash. À cet équilibre, chacune des deux entreprises finit par vendre
ses services à la moitié des consommateurs sur le marché́ et, puisque chacune venda son | 14.3
cout marginal, le profit économique est nul.

Pour s'assurer qu'il s'agit d’un équilibre de Nash, il faut vérifier s’il existe d'autres stra-
tégies que ces deux entreprises peuvent adopter afin de réaliser un profit économique. C'est la
défini- tion même de l'équilibre de Nash. (Pour confirmer que c'est le seul équilibre de Nash
possible, il faut reprendre le raisonnement énoncé ci-dessus, qui montre qu'aucune autre
combinaison de prix ne peut donner un équilibre de Nash.)

OLIGOPOLE AVEC PRODUITS DIFFERENCIES

Si les produits sont différenciés, la demande ne sera pas « tout ou rien ». Les firmes peuvent
monter les prix et ne pas perdre toutes leurs ventes parce que la différenciation crée des
préférences chez les consommateurs.

Exemple : Coca-Cola et Pepsi. Si Coca-Cola monte son prix, l’entreprise va


perdre des ventes au profit de Pepsi, mais les ventes de Coca-Cola ne
tomberont pas à̀ zéro. Les produits sont différenciés ; certains
consommateurs sont prêts à̀ payer plus cher pour un Coca-Cola.

Pepsi et Coca-Cola, dans leur stratégie de fixation des prix, doivent anticiper les réactions de
l'autre entreprise. Chaque entreprise évalue la demande pour ses produits en tenant compte
des différentes stratégies de prix que pourrait adopter son concurrent. En d'autres termes,
Pepsi doit se mettre à la place de Coca-Cola pour prédire comment son propre choix de prix
influencera la stratégie de fixation des prix de Coca-Cola, et vice versa. L'objectif pour
chaque entreprise est de trouver le prix optimal en fonction des décisions possibles de l'autre.
L'équilibre entre Pepsi et Coca-Cola est atteint lorsque chacune des deux choisit la stratégie
qui maximise son profit, en réponse à celle de l'autre. Cet équilibre est un exemple de
l'équilibre de Nash, où aucune des entreprises n'a intérêt à changer sa stratégie tant que
l'autre ne change pas la sienne.
Oligopole : Un marché avec quelques entreprises influençant les prix.

Produits différenciés : Lorsque le marché a plus de concurrents, comme trois entreprises au


lieu de deux, la concurrence s'intensifie et les prix ont tendance à baisser, mais restent
généralement au-dessus du coût marginal.

Entrée d'une nouvelle entreprise : Si un nombre suffisant d'entreprises entre sur un


marché oligopolistique, cela peut transformer le marché en une concurrence
monopolistique, où les prix tendent vers le coût marginal et la concurrence devient plus
forte.

LA COLLUSION : un moyen de maintenir des prix élevés

Collusion : Il y a collusion lorsque des entreprises rivales concluent des ententes dans le
secret en vue de fixer les prix ou de déterminer les quantités à produire au lieu de permettre
au libre marché de le faire.

Pour les deux entreprises, la collusion est plus avantageuse que la concurrence. Dans un
duopole, même si les entreprises peuvent se mettre d'accord sur les prix, elles peuvent être
tentées de trahir cet accord pour maximiser leur profit, en baissant secrètement leurs prix.
Cela rend la collusion difficile à maintenir. De plus, les ententes secrètes pour fixer les prix
sont illégales et peuvent entraîner des sanctions sévères, ce qui dissuade les entreprises de
s'engager dans des pratiques collusoires.

Le bris de la collusion Bien qu'en principe la collusion semble facile — «fixons ensemble un
prix élevé́ et gagnons beaucoup d'argent» est difficile à̀ réaliser en pratique. La théorie des
jeux peut expliquer la difficulté́: chaque entreprise est tentée de tricher. Même si les deux
producteurs se sont entendus, ils préfèrent tricher plutôt que de respecter l'entente.

Quand la collusion peut-elle fonctionner ?

 Quand il est possible de démasquer et de punir les tricheurs.


 Quand les profits à long terme associés au fait de ne pas tricher sont plus grands que
les gains à court terme associés au fait de tricher.

III. La concurrence monopolistique

Le problème de l’entreprise en concurrence monopolistique

La concurrence monopolistique est très semblable à la concurrence parfaite, mais les


produits y sont légèrement différenciés. Exemples : Vêtements, Restaurants, Médicaments
en vente libre, Produits alimentaires

Par conséquent, les règles de décision optimale se lisent comme suit:

Monopole et entreprise en concurrence monopolistique: P> Rm = Cm Entreprise en


concurrence parfaite: P = Rm = Cm
Calculer profit : identique aux autres structures de marché

L’équilibre à long terme dans un secteur en concurrence

Courbe de demande plus élastique entraine une majoration plus faible du prix par rapport
au cout marginal cad marge du profit plus faible. Chaque nouvelle entrée déplace encore
plus vers la gauche la courbe de demande résiduelle et la rend plus élastique.

A long terme, les entrées poussent le profit économique a la baisse et ce jusqu’à ce qu’il soit
nul, les entp en concurrence monopolistique sont incitées à se distinguer continuellement de
leurs rivales. Marché constamment en mouvement.

4. La main invisible défaillante

Position dominante sur le marché peut entraver l’action de la main invisible. Monopoleur ou
une entreprise qui possède une grande part d’un marché peut établir un prix supérieur au
cout marginal => diminue les ventes et par conséquence le surplus social (surplus conso et
surplus producteur) c’est aussi le cas de l’oligopole.

La concurrence monopolistique : avec des entrées et des sorties libres, en situation


d’équilibre à long terme , le profit économique sera nul.

Quand il y a du profit : De nouvelles entreprises entrent sur le marché pour profiter de ces
gains. Cela augmente la concurrence, réduit les prix et finit par faire disparaître les profits.

Quand il y a des pertes : Certaines entreprises quittent le marché, ce qui réduit la


concurrence, augmente les prix et élimine les pertes.

Cependant, la main invisible n'est pas totalement efficace dans ce contexte. En concurrence
monopolistique, le surplus collectif (bien-être total de la société) n'est pas maximisé, car les
entreprises ne produisent pas à un coût minimal et les consommateurs ne bénéficient pas de
prix aussi bas qu'en concurrence parfaite. La principale différence entre un secteur
parfaitement concurrentiel et un secteur en concurrence monopolistique est que, dans ce
dernier les quantités sont restreintes de sorte que les prix sont plus élevés.

Secteur en concurrence monopolistique :


Les entreprises produisent moins que cette échelle efficace minimale. Pourquoi ?

 Chaque entreprise a un certain pouvoir de marché, car ses produits sont différenciés.
Elle fixe donc son prix au-dessus du coût marginal, pour dégager une marge de profit.
 Cela entraîne une perte sèche : moins de biens sont produits que ce qui serait
optimal pour la société, et les consommateurs paient un prix plus élevé.

Donc pour les entp en concurrence monopolistique : production se situe en dessous d’un

Rappel : Les entreprises en concurrence monopolistique ont un certain pouvoir de


marché grâce à la différenciation de leurs produits. Cela signifie qu'elles ne sont pas des
"price takers" (prises de prix) comme dans un marché parfaitement concurrentiel. Elles
peuvent fixer leurs prix pour maximiser leur profit, car leurs produits sont perçus comme
différents par les consommateurs. Par exemple, un café qui propose une recette unique peut
se permettre de vendre ses produits à un prix plus élevé que le coût marginal, car les
consommateurs peuvent préférer ses produits à ceux de ses concurrents.

Pouvoir de marché et réglementation

Le gouvernement peut intervenir si on soupçonne de la collusion ; les bénéfices excèdent les


couts ; l’industrie est trop concentrée.

Chapitre 15 : Les compromis liés au temps et au risque

Notions clés :

- L’intérêt est le paiement reçu pour renoncer à l’utilisation de son argent pendant un
certain temps
- Les économistes ont élaboré des outils pour calculer la valeur actualisée des
paiements reçus à divers moment dans le futur
- Les économistes ont élaboré des outils pour calculer la valeur des paiements à
risques.

I. La modélisation du temps et du risque

II. Le temps, c’est de l’argent

A. La valeur future et le calcul de l’intérêt composé

Principal est le montant de l’investissement d’origine


L’intérêt est la somme reçue pour renoncer à l’utilisation de son argent pendant un certain
temps

Exemple :
Principal = 100euros intérêt = i * 100

Imaginons le taux est de 5% alors i = 0,05


Donc calculer l’intérêt = 100 * 0,05 = 5 euros =>montant total dans le compte après un an =
100+ 5= 105

Formule simplifiée du montant total = (1+ i) * principal

La somme du principal et de l’intérêt après une année de capitalisation s’appelle la valeur


future

Équation de la valeur future (l’intérêt composé) => permet de calculer la valeur future d’un
investissement qui offre un taux d’intérêt i lorsque tous les paiements d’intérêts sont
capitalisés jusqu’à la fin de la période de l’année T.
Valeur capitalisée = principal * (1+i) puissance T

B. Emprunter ou prêter

Rappel :

Recoit des intérêts d’une banque quand on dépose de l’argent. Par contre , on paye des
intérêts à la banques lorsqu’on emprunte => dépenser aujourd’hui un revenu futur.

Intérêt sur un dépôt et intérêt sur un prêt fonctionnent pareil. Dans le cas d’un dépôt lorsque
vous retirez de l’argent avec les intérêts après T ans, vous recevez :

(1+i) puissance T * principal

Dans le cas d’un emprunt, lorsque vous le remboursez avec les intérêts après T ans vous
payez :
(1+i) puissance T * emprunt
A savoir : taux d’intérêt sur les emprunts est plus élevés que le taux d’intérêt sur les dépôts.
C. Valeur actuelle et actualisation

Pour comparer ces deux projets, il faut vous poser la question suivante: «Si j'opte pour
l'investissement qui m'assure un rendement de 5%, de combien d'argent dois-je disposer
aujourd'hui pour obtenir 20 000 $ dans 20 ans?» On peut mettre cette question en équation
comme nous l'avons fait jusqu’ici dans le chapitre:
(1 + 0,05)2 * x $ = 20 000 $

Dans cette équation, x $ est la somme que vous devriez avoir maintenant pour disposer de
20 000 $ dans 20 ans, si cet investissement vous assure un rendement annuel de 5%. Pour
Trouver, on divise les deux membres de l'équation par (1 + 0,05) puissance 20, ce qui donne:

X = 20 000 / (1, 05) puissance 20 = 7 538 euros


Par conséquent, 20 000 euros dans 20 ans valent 7 538 euros aujourd’hui.

La variable X est la variable actuelle : valeur actualisée d’une somme future donnée.

Somme à recevoir dans T an


valeur actuelle=
( 1+i ) ¿T

Valeur actuelle nette : valeur actuelle des gains d’un projet - la valeurs actuelle des couts.
la valeur actuelle nette est négative, donc faut rejeter le projet et quand c’est positif garder
le projet.

III. Les préférences liés au temps


Utils : unité de mesure de la satisfaction , unité d’utilité (bien être général)
Facteur d’actualisation : facteur qui permet de multiplier une valeur future pour la traduire
en valeur actuelles, il est toujours < 1
Le facteur d'actualisation permet de convertir une somme d'argent future (par exemple,
100 € dans 5 ans) en sa valeur actuelle, c’est-à-dire combien elle "vaut" aujourd’hui.

IV. La probabilité et le risque

Risque = il y a un risque lorsqu’on ne connait pas avec certitude l’issue d’une action future.
Probabilité : fréquence à laquelle un évènement se produit

Valeur espérée : moyenne de tous les gains possible pondérée par la probabilité qu’il se
matérialisent. Pondérée selon leur probabilité d’occurrence.

On peut calculer ce gain moyen en multipliant la probabilité́ de chaque résultat possible par
le montant en dollars de chaque résultat. Voici comment:
(Probabilité́ du 64 x 100 $) + (Probabilité́ du 15 x —200 $) + (Probabilité́ de tous les autres
numéros x 0 $)
=[1/100* 100 )+[1/100 * —200]
=1$-2$
=-1$

B. Les garanties prolongées

Calculer la valeur actuelle nette d’une garantie prolongée

Garantie prolongée
Vous achetez un téléviseur de 300 $ qui inclut une année de garantie. Vous pouvez acheter
une garantie prolongée de deux années supplémentaires pour 75 $.

Deux éléments : risque et valeur actuelle


Risque — supposons que la probabilité de bris est de 10 % par année.
Valeur actuelle — si le téléviseur brise pendant l’an 2, on peut le remplacer pour 250 $, et
Pendant l’an 3, pour 200 $ (sans garantie).

Voir calcul dans le PDF

V. Les préférences liées au risque

Aversion pour la perte : attitude des gens qui psychologiquement accordent un poids plus
important aux pertes qu’aux gains.

CHAPITRE 16 : L’ECONOMIE DE L’INFORMATION

Notion clés :

- Sur de nombreux marchés, les acheteurs et les vendeurs ne disposent pas de mêmes
informations, ce qui peut conduire à de l’inefficacité sur ces marchés
- L’asymétrie d’information peut concerner des caractéristiques cachées ou des actions
cachées
- Quand l’asymétrie concerne des caractéristique cachées, des agents économique
peuvent se servir de l’information privée qu’ils détiennent pour décider s’il est bien
ou non de participer à une transaction ou d’intervenir sur un marché : sélection
adverse
- Dans le cas des actions cachées, un agent économique peut agir d’une manière qui
cause un tort à un autre agent économique, ce qui peut créer un aléa moral.
- Les pouvoirs publics et le secteur privé ont trouvé des moyens de réduire l’effet de la
sélection adverse et de l’aléa moral.

I. L’asymétrie d’information

Asymétrie d’information : différence dans les informations détenues par les vendeurs et les
acheteurs

Caractéristique cachées : caractéristique du bien ou de service qui fait l’objet d’une


transaction que l’une des parties connait, mais pas l’autre.

Actions cachées : actions entreprises par une des parties, et que l’autre partie aurait intérêt a
connaitre, mais qu’elle ne peut pas constater.

A. Les caractéristiques cachées

L'asymétrie d'information se produit quand une partie (par exemple, un vendeur) sait
quelque chose que l'autre (l'acheteur) ne sait pas.

Dans un marché , il y a sélection adverse, lorsqu’avant de s’engager dans une transaction, un


agent économique connait les caractéristiques cachées du bien ou du service en question, et
qu’il décide de participer ou non à la transaction en se basant sur cette information privée.

- Cette définition veut dire que dans un marché, une situation de sélection adverse se
produit lorsque quelqu'un (un agent économique) a des informations que les autres
n'ont pas sur un produit ou un service avant de décider de l'acheter ou non. Par
exemple, si un vendeur sait que la voiture qu'il vend est en mauvais état, mais que
l'acheteur ne le sait pas, le vendeur pourrait être plus enclin à vendre la voiture.
L'acheteur, ne connaissant pas cette information cachée, pourrait faire un mauvais
choix en achetant un bien de mauvaise qualité. La sélection adverse entraîne donc
des déséquilibres sur le marché.

Donc, l'asymétrie d'information est le problème d'information inégale, et la sélection in


Adverse est une conséquence de ce problème qui peut dégrader la qualité du marché.

B . Les solutions du marché pour contrer la sélection adverse : le signal


Signal : action qu’une personne détenant des informations privées entreprend pour
convaincre quelqu’un qui ne peut pas vérifier ces informations que ses produits sont de
grande qualité.
Par exemple, la garantie permet de penser que seuls ceux qui vendent des produits de bonne
qualité seront prêts à les garantir. Si les garanties ne coutaient rien aux vendeurs, le signal ne
fournirait pas d’information additionnel, mais comme elle coute cher, les biens de mauvaise
qualité sont moins susceptible d’être garantie. => vendeur, acheteurs peuvent aussi envoyer
des signaux

II. Les actions cachées : l’aléa moral sur le marché

Deuxième types d’asymétrie d’information concerne les actions cachées entreprise par une
des parties, et que l’autre partie aurait intérêt à connaitre mais qu’elle ne peut pas constater.

Aléa moral : Qnd les actions cachées d’un agent économique ont une incidence sur les gains
d’un autre agent éco. En gros les gens tendent à prendre plus de risque s’ils n’ont pas à
assumer les conséquences de leurs comportements.

Relation principal-agent : lien qui se forme entre les deux parties.


=>La partie qui envisage l’action cachée (donc qui dispose d’information privées) est l’agent
=> Et la partie qui ne dispose pas de ces informations et qui établit un contrat avant que
l’agent n’entreprenne l’action cachée => le principal
Le principal essaie d’établir le contrat de façon à offrir de bons incitatifs à l’agent ( qui vont
l’incité à travailler sérieusement)

Les solutions de marchés à l’aléa moral sur le marché du travail

Le « salaire efficace » est un salaire supérieur au salaire le plus bas qu’un travailleur serait
prêt à accepter à accepter, les employeurs l’utilisent pour accroitre la motivation et la
productivité de leur personnel.

Contrer l’aléa moral pour les assureurs : MECANISME

1.Franchise : est la part du dommage que l’assuré paie de sa poche, l’assureur l’incite à
prendre des mesures pour réduire la probabilité des réclamations
2.Quote-part : c’est le montant que le souscripteur doit verser chaque fois qu’il présente une
demande d’indemnisation ( souvent en assurance santé)
3. Coassurance : la responsabilité du paiement des indemnisations est partagée entre le
souscripteur et l’assureur selon un barème préétabli.

 Le but est d’inciter le souscripteur à réduire le montant ou la probabilité de ses


réclamations. Ces pratiques cherchent à atténuer les conséquences de l’aléa moral
sur le marché de l’assurance.
III. Les politiques de l’État dans un monde caractérisé par l’asymétrie d’information

Dans le marché de l'assurance santé, il y a un problème de sélection adverse. Les personnes


qui savent qu'elles sont en mauvaise santé sont plus susceptibles de souscrire une assurance,
car elles savent qu'elles auront besoin de soins coûteux. Mais les assureurs ne savent pas qui
est en bonne ou mauvaise santé (asymétrie d'information).
Ce problème fait augmenter les prix des assurances pour tout le monde, car les compagnies
doivent couvrir des risques plus élevés. Les jeunes et les personnes en bonne santé, qui
pensent ne pas avoir besoin d'assurance, décident souvent de ne pas s'assurer. Cela aggrave
le problème, car seuls les gens malades restent dans le système, ce qui fait encore monter les
prix, et le cercle vicieux continue.
Ce cercle vicieux peut faire disparaître le marché, car les assurances deviennent trop chères
pour la majorité des gens. Pour éviter cela, l'État est intervenu avec l'Obamacare (ACA), qui
rend l'assurance obligatoire. Cela oblige les jeunes en bonne santé à s'assurer, ce qui répartit
les coûts et empêche les primes de devenir trop élevées.

Le fond du problème vient des caractéristiques cachées : les personnes qui prennent une
assurance maladie disposent de plus d’information sur leur etat de santé et sur les futures
dépenses médicale que les assureur devront assumer. Une conséquence importante de
cette caractéristiques caché est que même si tout le monde veut s’assurer et accepte de
payer plus cher pour une prime d’assurance, le marché ne pourra pas nécessairement offrir
une assurance universelle. État intervient pour essayer d’éliminer les effets de l’asymétrie
d’information.

L’intervention de l’État et l’aléa moral

L’aléa morale pouvant inciter les citoyens à moins se préoccuper de leur santé maintenant
qu’il avait l’assurance.

RÉSUMÉ
=> Un grand nombre de marchés réels sont caractérisés par l'asymétrie d'information à cause
de la différence entre les informations dont disposent les acheteurs et celles dont disposent
les vendeurs.

=>Un des types d'asymétrie d'information résulte de caractéristiques cachées à l'acheteur ou


au vendeur. Les caractéristiques cachées mènent à la sélection adverse lorsque les agents se
servent de leurs informations privées pour décider s'ils participent ou non à̀ une transaction.
=>Un autre type d'asymétrie d‘information résulte d'actions cachées par l'une des parties et
que l'autre partie aurait intérêt à connaître, mais qu'elle ne peut pas constater et qui ont une
incidence sur les gains des deux parties. Les actions cachées mènent à l'aléa moral.

=>Bien que le marché́ ait trouvé des moyens pour composer avec l'asymétrie d'information
— comme les garanties, les franchises, la certification et les salaires efficaces —,
l’intervention de l'État peut être utile pour limiter l'inefficacité due à̀ l'asymétrie
d'information.

CHAPITRE 18 : L’ Économie sociale

Notion clés :

- Bon nombre de nos préférences vont au-delà de notre propre richesse matérielle
- La bienfaisance, l’équité, la confiance, les représailles et le besoin de se comporter
selon les attentes d’autrui sont quelques exemples de telles préférences
- On peut utiliser les outils économiques pour comprendre à quel moment ces
préférences joueront un rôle important
- Les économistes ont constaté que certains comportements altruistes sont plus
fréquents lorsque leur cout d’opportunité est faible

I. L’économie de la bienfaisance et l’économie de l’équité

A. L’économie de la bienfaisance

Deux types de raisons motivent les gens à faire des dons de bienfaisance : le désir d’aider les
autres et le désir de s’aider soi-même.
La seule motivation de l’altruisme pur est d’aider les autres. Cependant, les gens font aussi
des dons de bienfaisance pour s’aider eux même de manière indirecte. Ce type de don est
motivé par l’égoïsme => altruisme impur, on donne prcq la générosité est récompensée par
un quelconque avantage personnel ( des facteurs peuvent inciter les gens à faire des dons
comme le prestige sociale, la culpabilité etc...

Ou plutôt Altruisme et engagement

1. Altruisme(altruisme) => impur


- L'altruisme se réfère à une forme de préférence orientée vers les autres.
- Cela signifie que l'individu prend en compte le bien-être d'autrui dans ses choix, mais reste
motivé par ses propres préférences. En d'autres termes, l'altruisme est intégré dans l'utilité
de l'individu.
- Exemple : aider quelqu'un parce que cela procure de la satisfaction ou diminue un
sentiment de culpabilité.

2. Engagement (commitment) => pur


- L'engagement représente une motivation qui va au-delà des préférences personnelles et de
l'optimisation de l'utilité.
- Il implique une volonté de s'engager pour une cause, un principe ou une norme morale,
même si cela va à l'encontre de son propre intérêt ou de ses préférences immédiates.
- Exemple : respecter une promesse ou agir par devoir moral, même si cela entraîne un coût
personnel et ne maximise pas son utilité.
Différence clé :
- l'altruisme reste dans le cadre des choix rationnels classiques, où les préférences incluent
une considération pour les autres.
- l'engagement transcende le cadre utilitariste. Il implique une dimension éthique ou
normative où les actions ne sont pas toujours explicables en termes de maximisation de
l'utilité.

B. L’économie de l’équité

Désir d’équité : est le consentement à sacrifier son propre bien être pour améliorer le bien-
être d’autrui ou pour punir ceux qui ont un comportement inéquitable.

Le jeu de l'ultimatum (offreur fait au répondant une offre « à prendre ou à laisser)


Le jeu de l'ultimatum commence par la proposition de l'offreur. Dans notre exemple, ce
dernier peut offrir n'importe quelle somme entre O $ et 10 $ — offre représentée par la
courbe noire dans ce schéma. Une fois que l'offreur a pris sa décision (x $ ci-dessous), celle-ci
est transmise au répondant qui décide s'il l’accepte (empochant ainsi x $ et laissant à
l'offreur 10 — x $) ou s‘il la rejette (auquel cas les deux joueurs repartent les mains vides).

 En réalité, le désir d’équite est le principal facteur explicatif de la façon dont les gens
jouent au jeu de l’ultimatum.
 Beaucoup de gens sont prêts à payer un prix peu élevé pour punir les personnes qui
se montrent injustes ou inéquitables, mais les considérations d'équité perdent de
leur importance à mesure que le coût du comportement équitable s'accroît.

II. L’économie de la confiance et l’économie des représailles

 Voir slides pour économie de confiance

L’économie de représailles : dissuade les mauvais comportements

III. Quelle est l’influence d’autrui sur nos décisions ?

Nos préférences :
- Elles peuvent être considérées comme innées
- Venir de la socialisation
- De l’endoctrinement : processus par lequel certains agents cherchent à inculquer à la
société leur idéologie ou leur opinion

L’économie de l’influence des pairs :


 Influence des pairs : influence des décisions d’autrui sur nos propres choix.
Comportement grégaire : tendance qu’on de nombreuses personnes à calquer leurs
décisions sur celle d’autrui.

Pourquoi faire comme les autres :


 Les gens craignent d’avoir tort
 Les gens supposent que si les autres dont qql chose, c’est qu’ils doivent avoir une
bonne raison, ou qu’ils ont de meilleures informations

Comportement grégaire entraine le phénomène de la Cascade d’information :


 Se produit lorsque les gens prennent une décision en se fiant à la décision des autres
plutôt qu’à leurs propres informations. Cela peut être un des facteurs qui causent les
importantes augmentations du prix de certaines valeurs boursières et les correction
de marché suivent.

En résumé :
Agents économiques n’accordent pas que de l’importance aux biens matériels. Ils peuvent
aussi privilégier la bienfaisance, l’équité mais aussi la vengeance et l’influence des pairs.

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