TP 1 2

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Jeanne Girault

Joudy Jafo
Wissal EL MAHFOUDI

TP MATÉRIAUX

Au cours de ce TP nous allons étudier le comportement du béton en le soumettant à


différentes charges et avec des formes pouvant également varier. Dans un premier temps
nous allons détailler le protocole suivi pour la conception des éprouvettes, cubes et du
mortier effectué lors de la première séance.
En second temps nous présenterons et analyserons les résultats des différents tests de
charges auxquels nos préparations ont été soumises lors de la deuxième séance.

SÉANCE 1

1.calcul du volume de béton à préparer

Nous avons besoin de couler 3 éprouvettes cylindriques de 16x32 cm ainsi que 2


éprouvettes cubiques de côté 15 cm
Vol éprouvette = pi*8^2*32=6433 cm3
Vol cube= 15*15*15= 3375cm3

nombre d´éprouvettes à couler = 3 et nombre de cubes à couler = 2


Vtot=3377*2+6433*3=26055cm3 = 26,05L +15%= 30 L

2.Détermination de la composition du béton :

Détermination du rapport Ciment/Eau (C/E) et des dosages à partir de la formule de


Bolomey

Le rapport Ciment/Eau (C/E) dans le béton peut être calculé à l'aide de la formule de
Bolomey, exprimée comme suit :

fc28=δσc28(C/E−0,5)

En isolant C/E, nous obtenons : C/E=fc28/δσc28+0,5

En appliquant les valeurs données :

●​ fc28​=32 MPa (résistance moyenne à 28 jours),


●​ δ=0,5 (coefficient spécifique),
●​ σc28​=52,5 MPa (résistance normalisée du ciment),
Nous calculons :

C/E=32/0,5*52,5+0,5= 1,72

Détermination des dosages de ciment (C) et d’eau (E)

À l'aide de l'abaque de Bolomey, un rapport C/E = 1,72 correspond à un dosage de ciment


de 350 kg/m³. Ainsi :

mc​=350 kg

Pour déterminer la quantité d’eau, nous utilisons la relation me= mc/(C/E)= 203 kg

Conclusion :​
Pour 1 m³ de béton, les masses nécessaires sont :

●​ Ciment : 350 kg
●​ Eau : 203 kg

Détermination du pourcentage optimal de granulats (sable et gravier):

1. Calcul du module de finesse​


Le module de finesse (MF) est déterminé à partir des refus cumulés sur les tamis
granulométriques (0,125 / 0,25 / 0,5 / 1 / 2 / 4 mm) :

MF=Σrefus cumulés/100= (97+82+50+18+12+5)/100= 2,64

Un module de finesse de 2,64 est dans la plage typique pour les sables utilisés en
construction entre 2,2 et 3,2. Cela indique une bonne répartition des tailles de grains,
rendant ce sable adapté à la fabrication de béton.

4. Quantités finales pour 30 L de béton​


Pour 30 L de béton, les quantités de matériaux sont ( :

●​ Masse du sable : ms=25,25 kg


●​ Masse du gravier : mg=34,75 kg
●​ Masse d’eau : me=6,104 kg.
●​ Masse de ciment : mc=10,5 kg.

Préparation du mortier :

Dans la deuxième partie du TP, nous avons fabriqué des éprouvettes de mortier normalisé
en suivant un protocole rigoureux inspiré des méthodes employées pour le béton. Trois
séries de dimensions 4 × 4 × 16 cm ont été réalisées, en utilisant 1,350 kg de sable, 450 g
de ciment et 250 g d’eau.

Le mélange a commencé par l’incorporation de l’eau et du ciment à vitesse lente pendant


une minute, avec ajout progressif du sable sur 30 secondes, suivi d’un malaxage rapide de
deux minutes. Après un raclage des parois pour homogénéité, un dernier mélange de deux
minutes a été effectué. Le mortier a été versé dans un moule en acier à trois alvéoles,
chaque alvéole étant remplie en deux étapes avec piquage pour éliminer les vides.

Par la suite nous avons laissé les éprouvettes une quinzaine de jours en chambre humide .
Cette adaptation, bien que non standard, a permis d’appréhender les contraintes pratiques
des essais.

3. Gâchée de béton : après avoir calculé toutes les valeurs nécessaires, nous allons peser
et mettre les matériaux dans le malaxeur dans l'ordre suivant : gravier, ciment, sable. Au
bout de 2 minutes nous avons rajouté de l'eau puis continué le malaxage pendant 5 minutes.

4. contrôle/ mesure l´affaissement

Nous procédons à la mesure de l'affaissement grâce au cône d'Abrams lorsque que le


béton est frais (juste après la phase de mélange):

Nous obtenons un affaissement:


Mesuré: 16 cm
Théorique: 6 cm
Notre affaissement mesuré est beaucoup plus grand que la valeur théorique. Ce que veut
dire que notre béton est plus fluide, mou que ce qu'il devrait être
Ceci est dû au fait que lors du mélange nous n'avons pas fait de prémélange à sec, nous
avons mis le sable, les graviers, l'eau et le ciment en même temps et en plus nous avons
rajouté de l'eau.
Un affaissement faible est important à prendre en compte car dans notre cas l'excès d´eau
peut réduire la resistance du beton et augmenter sa porosité ce qui a un impacte négatif sur
la résistance mécanique (traction, compression)

Après avoir contrôlé l'affaissement nous avons procéder au coulage du béton sur nos
éprouvettes cylindriques et cubiques pour les utiliser lors de la deuxième séance.

SEANCE 2

Nous avons premièrement procédé au démoulage de nos éprouvettes grâce à l'air


comprimé.

Le temps de repos du béton a été de 14 jours ce qui est bien inférieur au temps de repos qui
doit être de 28 jours (nous prendrons bien ce détail en compte lors des essais)

Réalisation des essais sur les éprouvettes en béton

1)​ essai de compression sur éprouvettes cylindrique

Les essais sont réalisés sur deux éprouvettes cylindriques dont les faces de l'éprouvette en
contact avec les plateaux de la presse ont été rectifiés pour éliminer les défauts ceci dont le
but de trouver la contrainte de compression

Après avoir nettoyer les plateaux nous avons placer l'éprouvette au centre en s'assurant que
la vitesse de chargement soit constante et égale à 0.5mPa/s avec une tolérance de plus de
au moins 0.2 mPa/s
Au moment de la rupture le cadrant nous indique 650 kn
σ=F/S
σ=650/ (π × 64)
σ=32.32MPa

2. essai de compression sur éprouvette cubique

L'expérience consiste à appliquer une force de compression pour pouvoir par la suite
déterminer la contrainte de compression.
L'essai de compression est une méthode standard pour évaluer la résistance des matériaux
de construction comme le béton. Les fissures illustrent la manière dont le matériau réagit
aux contraintes, avec une rupture typique due à une charge excessive.
La presse applique une force verticale pour mesurer la résistance mécanique du béton. Le
dispositif semble être équipé d'une plaque métallique supérieure pour répartir uniformément
la charge.
On remarque que L'échantillon montre des fissures visibles et un éclatement partiel,
indiquant qu'il a atteint sa limite de résistance à la compression.

Après avoir obtenue les résultats on peut calculer notre contrainte

σ=F/S
σ=750/(15×15)
σ=33.33MPa
La contrainte en compression du cylindre est légèrement inférieure à celle du cube, ce qui
s'explique par des effets de bord. En effet, l'élancement plus faible du cube, combiné à un
volume plus important, engendre une répartition différente des contraintes, provoquant ce
décalage.

Essai de traction par fendage diametral:

Cet essai consiste à écraser un cylindre en béton entre deux plaques opposées ceci
permettant de déterminer la résistance en traction

On a tout d'abord placé deux bandes de chargement en contreplaqué pour répartir


uniformément la charge sur le cylindre, on a centré le cylindre avant de commencer à
appliquer la charge de façon continue et sans choc à vitesse de chargement constatant de
0,05 MPa avec une tolérance de plus ou moins 0,01 MPa par seconde

Au moment de la rupture le cadran affiche F= 230 KN


Résultats :

σ(max)=230 KN

σ(t) =(2*250)/(16*32*π )= 28.59

On peut voir sur la coupe du béton que le centre du cylindre est plus foncé que l'extérieur ce
qui résulte du temps de séchage inférieur à 28 jours il est encore bien humide. Si notre
béton avait été complètement sec nous aurions pu avoir une meilleure résistance.
On peut également bien voir avec les valeurs que le béton est plus fort en compression
qu'en traction.

Réalisation d'essais sur les éprouvettes en mortier

L’expérience consiste à faire un essai de flexion sur une éprouvette prismatique 4x4x16 cm
permet de vérifier si un matériau, comme du béton ou du mortier, peut bien résister lorsqu’on
essaie de le plier.
Le principe consiste à placer l’éprouvette de mortier sur deux supports à ses extrémités, et
on exerce une pression au milieu avec une machine. Cette pression augmente
progressivement jusqu’à ce que l’éprouvette casse. Cela permet de mesurer la force
maximale qu’elle peut supporter avant de se briser.
Nous obtenons par la suite deux morceaux de mortier nous allons effectuer des essais de
compression sur ces deux morceaux en appliquant une force F jusqu’à avoir une rupture de
ces demi-éprouvettes.

essai de flexion essai de compression

Nous avons détaillé nos calcul dans le tableau suivant:


σtf = Mf /(Iz/V) = 3 F L/(2a^3)=111,5 MPa

σt= 0,6 × σtf

σt= 0,6 × 111,5=

σt=66,9 MPa

σ=F/S = 40,5/(4x4) =25,31 MPa

Conclusion:

Ce TP nous a permis de concevoir et d’analyser le comportement mécanique du béton


et du mortier à travers des essais de compression, de traction et de flexion. Nous avons
constaté une résistance plus élevée en compression qu’en traction, ainsi que l’impact
d’un temps de séchage réduit et d’un excès d’eau sur la résistance mécanique. Ces
expériences ont souligné l’importance de respecter les protocoles et les dosages pour
garantir des résultats fiables et conformes aux normes.

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