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École Supérieure Polytechnique

Institut Supérieur des Métiers de la Mine de Zouerate

Module: Installation des composants dans un Système automatisé

Prof: Dr. Cheikhne CHEIKH AHMED

Année universitaire: 2023-2024


Notions de base sur les SAP
Pourquoi l’automatisation ?

L’automatisation permet d’apporter des éléments


supplémentaires à la valeur ajoutée par le système.

Ces éléments sont exprimables en termes d’objectifs par :

 Accroître la productivité (rentabilité, compétitivité) du système


 Améliorer la flexibilité de production
 Améliorer la qualité du produit
 Adaptation à des contextes particuliers tel que les environnements hostiles
pour l’homme (milieu toxique, dangereux.. nucléaire…).
 Adaptation à des tâches physiques ou intellectuelles pénibles pour l’homme
(manipulation de lourdes charges, tâches répétitives parallélisées…),
 Augmenter la sécurité, etc…
Différents modes de commande :

Dans un système automatisé, la partie commande doit, piloter l’activité individuelle de chacune des
chaînes fonctionnelles de l’équipement, et coordonner l’activité collective de ces différentes chaînes
conformément au modèle de fonctionnement du système.

Les modes de commande d’une chaîne fonctionnelle se différencient selon l’organisation de la


chaîne fonctionnelle :

 Commande Avec Boucle Ouvert (sans Correction de l’écart) :

 Commande directe (sans contrôle de l’effet).

 Commande avec compte rendu de fin d’exécution

 Commande avec surveillance en permanence de l’exécution


 Commande avec Boucle fermé :

 Commande avec contrôle continu de l’exécution (commande asservie) :

Le choix entre ces modes se fait selon les critères de simplicité, coût, fiabilité, qualité (précision,
rapidité, influences des perturbations, ...).
Composants d’un système automatisé :
Partie Opérative :

Les actionneurs :

Les actionneurs électriques

 Moteur à courant alternative

 Moteur à courant continu

 Résistance de chauffage.

 Tête de soudure…etc.
Les actionneurs pneumatiques :

 Vérins, Freins, Ventouses pneumatique…etc.

Les actionneurs hydrauliques

 Vérins, moteurs, Freins……etc.


Les pré-actionneurs :

Les pré-actionneurs se sont des dispositifs intermédiaires


pour la commande des actionneurs :

Les pré-actionneurs électriques :

 Les contacteurs, les relais, variateurs de vitesse…etc.

Les pré-actionneurs hydrauliques

 Les distributeurs, EV…etc.


Les Capteurs :

Fournissent à la PC :

 Des comptes rendus sur l’état du système.


 Des informations nécessaires pour la conduite du processus.

 Convertissent les informations physiques de la PO en grandeurs électriques


exploitables par la PC.
 Permettre donc de détecter des positions, des températures, des débits,
des forces, des vitesses, des accélérations

Ils sont classés en fonction de :

 Leur mode d’utilisation : avec ou sans contact.

 La nature de leurs informations de sortie : Logique, analogique, Numérique


Capteurs TOR « Tout Ou Rien » :

 Les Interrupteurs de Position électromécaniques actionnés par contact direct avec les objets.

 Les Détecteurs de Proximité Inductifs, pour la détection sans contact physique et à faible
distance des pièces métalliques.

 Les Détecteurs Photoélectriques permettant, la détection sans contact, de tous objets situés
jusqu'à plusieurs dizaines de mètres.
Capteurs Analogiques

Traduisent des valeurs de positions, de pressions, de températures ... sous forme


d'un signal (tension ou courant) évoluant continûment entre deux valeurs limites.

Capteurs Numériques :

Transmettent des valeurs numériques précisant des positions, des pressions...,


pouvant être lus sur 8, 16,32 bits : soit en parallèle sur plusieurs conducteurs soit
en série sur un seul conducteur
Partie Commande

Les Automates Programmables Industriels (API)

Un Automate Programmable Industriel (API) est une machine électronique programmable par
un personnel non informaticien et destiné à piloter en ambiance industrielle et en temps réel des
procédés industriels.

Les Automates Programmables Industriels (API) sont apparus aux Etats-Unis vers 1969 où ils
répondaient aux désirs des industries de l’automobile de développer des chaînes de fabrication
automatisées qui pourraient suivre l’évolution des techniques et des modèles fabriqués
Structure générale des API :

Les caractéristiques principales d’un automate programmable industriel (API) sont :

 Compact ou modulaire
 Tension d’alimentation
 Taille mémoire
 Sauvegarde (EPROM, EEPROM, pile, …)

 Nombre d’entrées / sorties


 Modules complémentaires (analogique, communication,..)

 Langage de programmation
La structure interne d’un automate programmable industriel (API) :

Elle est assez voisine de celle d’un système informatique simple, L’unité centrale est le regroupement du

processeur et de la mémoire centrale. Elle commande l’interprétation et l’exécution des instructions

programme. Les instructions sont effectuées les unes après les autres, séquencées par une horloge
Fonctionnement :

L’automate programmable reçoit les informations relatives à l’état du système et


puis commande les pré-actionneurs suivant le programme inscrit dans sa mémoire

Généralement les automates programmables industriels ont un fonctionnement cyclique.


Le microprocesseur réalise toutes les fonctions logiques ET, OU, les fonctions de temporisation,
de comptage, de calcul… Il est connecté aux autres éléments (mémoire et interface E/S) par des
liaisons parallèles appelées ‘ BUS ‘ qui véhiculent les informations sous forme binaire..
le cycle de traitement commence par la prise en compte des entrées qui sont figées en mémoire pour
tout le cycle :

Fonctionnement cyclique d’un API


Les outils d’automatisation :
Principe de la logique programmée:
Les bascules :

les bascules (appelées aussi flip-flop) sont les éléments de base de la logique séquentielle :

Bascule SR Asynchrone : Les bascules RS sont à la base de tous les éléments de mémorisation. Il
s'agit d'un montage utilisant deux portes NAND et capable de mémoriser un niveau logique
choisi à l’aide de deux sorties complémentaires. Son schéma est donné à la figure 1 :
Les compteurs :

Un compteur est un ensemble de n bascules interconnectées par des portes logiques. Ils peuvent
décrire, au rythme d’un signal de commande appelé horloge, une suite d'états binaires.

Pour bien comprendre le principe, réalisons un compteur modulo 8 permettant de compter de 0 à 7


comme le montre la figure 10 :
H Q2 Q1 Q0
Les registres :

Un registre est constitué d’un assemblage de n bascules D permettant la mémorisation temporaire de n


bits :

L'information est emmagasinée sur un signal de commande et ensuite conservée et disponible en


lecture. La figure 16 donne un exemple de registre de mémorisation 4 bits avec le signal d'écriture W
(Write) qui commande la mémorisation des données D0, D1, D2 et D3:
Langage de programmation :

Chaque automate possède son propre jeux d’instructions. Mais par contre, les constructeurs proposent

tous une interface logicielle de programmation répondant à la norme CEI1131-3. Cette norme définit

cinq langages de programmation utilisables, qui sont :

La norme IEC 1131-3 définit entre autres choses, cinq langages qui peuvent être utilisés pour la
programmation d'applications d'automatisme. Les cinq langages sont :
Programmation en texte structuré (ST) :

Un programme écrit en ST est formé par un ensemble d’expressions, séparé par un “;” (le retour à la ligne est
interprété comme un simple espace).
Programmation en FBD (Logigramme)

Un programme (ou partie de programme) écrit en langage FBD (Function Block Diagram) comporte
trois parties : départ en fin du programme, partie déclaration et partie code. La partie déclaration peut
être textuelle ou graphique. La partie code est divisé en réseaux. Un réseau est constitué de :

Label du réseau
Commentaire
Graphique du réseau.

Dans ce langage on utilise des fonctions logiques comme ET, OU, NAND, NOR, XOR ou des
combinaisons de ces fonctions. L’utilisateur peut aussi définir ses propres fonctions FB, comme
pour le langage LD.
Soit le système de remplissage d’une cuve par Deux
pompes de relais (KM1 et KM2) :

Ecrire les équations de commande des relais :


KM1=
KM2=

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