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LOGIQUE
1. Rappels
1.1 Proposition
1.1.1 Rappel de définition

Une proposition est une phrase qui n’a qu’une seule valeur : vraie ou bien fausse

Exemples :
• 6 est un nombre pair.
• 2 est plus grand que 3
1.1.2 Négation d’une proposition

La négation de la proposition p, notée ¬ p, est la proposition qui a une valeur de vérité contraire à celle
de p.

1.2 Les connecteurs logiques


1.2.1 Le connecteur « et »

Pour deux propositions p et q, la proposition p et q noté p ˄ q est la proposition qui est vraie si p et q le
sont et fausse dans les autres cas. Sa table de vérité est :

p q p˄q

V V V
V F F
F V F
F F F

1.2.2 Le connecteur « ou »

Pour deux propositions p et q, la proposition p ou q noté p v q est la proposition qui est fausse si p et q
le sont et vraie dans les autres cas. sa table de vérité est:

p q pvq

V V V
V F V
F V V
F F F

Date de version : Mai 2021 Auteur : 1/5


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1.2.3 Le connecteur « implique »

Pour deux propositions p et q, la proposition « si p alors q » (p implique q) notée p => q, est la


proposition qui est fausse si p est vraie et q fausse, et vraie dans les autres cas. Sa table de vérité
est :

p q p => q

V V V
V F F
F V V
F F V

Lorsque la proposition « p => q » est vraie, on dit que p est une condition suffisante pour la réalisation
de q, et que q est une condition nécessaire pour la réalisation de p.
En effet, pour que q soit vraie, il suffit que p le soit, et que si p est vraie, alors « nécessairement » q est
vraie.

1.2.4 Le connecteur « équivalent »

La proposition p <=> q est la proposition ( p => q ) ˄ ( q => p ). On lit « p est équivalent à q » ou bien
« q équivaut à q » ou bien « p si et seulement q ».

Exercice : Dresser sa table de vérité et énoncer dans quel cas elle est vraie.

2. Réciproque d’une implication logique

La réciproque de la proposition « p => q » est la proposition « q => p »

Table de vérité

p q p => q q => p

V V V V
V F F V
F V V F
F F V V

On voit qu’il n’y a aucune relation entre une implication et sa réciproque.


Exemple :
« Si x > 3 alors x2 > 9 », qui peut s’écrire aussi « x > 3 => x2 > 9 ».
La réciproque est « x2 > 9 => x > 3 ».

Date de version : Mai 2021 Auteur : 2/5


http://www.accesmad.org

3. Contraposée d’une implication logique

La contraposée de la proposition « p => q » est la proposition « ¬q => ¬p » : ( si q n’est pas vraie,


alors p n’est pas vraie)

Table de vérité de ¬q => ¬p

p q ¬q ¬p ¬q => ¬p

V V F F V
V F V F F
F V F V V
F F V V V

Table de vérité de p => q

p q p => q

V V V
V F F
F V V
F F V

D’après ces tableaux, on voit que « ¬q => ¬p » est équivalente (« synonyme ») à « p => q »
Exemple
La contraposée de « x > 5 => x > 4 » est « x≤4 ⇒ x≤5

3. Les quantificateurs
Une proposition peut dépendre d’un paramètre x, par exemple « x est positif ». Cette proposition peut
être vraie ou fausse selon la valeur de x.

3.1 Quantificateur universel

Le quantificateur pour tout ou quel que soit est noté ∀x. La proposition ∀x∈ E, P(x) est vraie lorsque,
pour tout x∈ E, la proposition P(x) est vraie.

Exemples :
• La proposition ∀x∈ IN, n ( n + 1 ) est pair est une proposition vraie.
• La proposition ∀x∈ IR, x² ≥ 1 est fausse . Pour la démontrer , on donne un contre-exemple ( 0,1² =
0,01 et 0,01 < 1 )

3.2 Quantificateurs existentiels

Le quantificateur il existe (au moins un) est noté ∃. La proposition ∃x∈ E, P(x) est vraie lorsqu'il existe
au moins un x∈ E telle que la proposition P(x) soit vraie.

Date de version : Mai 2021 Auteur : 3/5


http://www.accesmad.org

Exemples :
• La proposition « ∃x∈ IR, x +3 = 0 » est vraie.
• La proposition « ∃x∈ IR, x² < 0 » est fausse.

Le quantificateur il existe un unique est noté ∃!. La proposition ∃!x∈E, P(x) est vraie lorsqu'il existe un
unique x∈E telle que la proposition P(x) soit vraie.

3.3 Négation des quantificateurs

La négation de « ∀x∈ E, P(x) » est « ∃x∈E, non P(x) ».


La négation de « ∃x∈ E, P(x) » est « ∀x∈E, non P(x) ».

Exemples :
• La négation de ∃x∈IR, x²+ x + 1 = 0 est ∀x∈ IR x² + x + 1 ≠ 0.
• La négation de ∀x∈ IR , x + 1 ≤ 0 est ∃x∈ IR, x + 1 > 0

2. Méthodes de raisonnement
2.1 Conditions nécessaires, conditions suffisantes

Lorsque « p => q » est vraie, on dit que p est une condition suffisante à q, et que q est une condition
nécessaire à p.

Pour démontrer que « p => q » est vraie , on suppose que p est vraie et on utilise différentes
propriétés déjà connues pour établir que q est vraie.

Exemple : Soit f la fonction définie par : f(x) = 2x+3 . Montrer que f est injective.
f est injective si elle vérifie la propriété :∀x∈ IR, ∀x’∈ IR, f(x) = f(x’) => x = x’.
Si f(x) = f(x’), alors 2x +3 = 2x’ +3 , ce qui implique 2x = 2x’ d’où x = x’ .
Ainsi f est injective.

2.2 Condition nécessaire et suffisante

Pour démontrer que p <=> q, on raisonne par double implication :


- On suppose d'abord que p est vraie, et on démontre que q est vraie.
- Ensuite, on suppose que q est vraie, et on démontre que q est vraie

Date de version : Mai 2021 Auteur : 4/5


http://www.accesmad.org

2.3 Raisonnement par contraposée

Pour démontrer que « p => q » est vraie , on utilise la contraposée , c’est-à-dire, démontrer que
« ¬ q => ¬ p » est vraie,

Exemple :
Soit n un entier naturel.
Montrons que « si n2 est pair, alors n est pair ».
Pour la démonstration, on va montrer que la contraposée est vraie .
La proposition contraposée est « si n est impair, alors n2 est impair ».
On suppose que n est impair : ce qui signifie qu’il existe un entier k tel que n = 2k +1.
Alors n 2= 4k2+4k+1 = 2(2k2+2k)+1.
(2k2+2k) est un entier, donc 2(2k2+2k)+1 est impair.
Ainsi la proposition est vraie.

2.4 Raisonnement par l’absurde

Pour démontrer que p => q est vraie , on peut supposer que p et ¬ q sont toutes les deux vraies, et on
cherche à obtenir une contradiction.
Pour démontrer que p est vraie, on peut supposer que ¬ p est vraie et on cherche à obtenir une
contradiction.

Exemple : Démontrer que √ 2 est irrationnel.


Supposons que √ 2 est rationnel , alors √ 2 s’écrit sous la forme de quotient de deux entiers relatifs a
a
et b premiers entre eux, donc √ 2= avec p g c d ( a ; b) = 1
b
a
√ 2= alors a² =2b² ; ainsi a2 est pair, donc a est pair (d’après l’exemple précédent) .
b
Mais, 2b² = a² = 4k² ; b² = 2k² donc b est aussi pair, ainsi a et b sont tous les deux multiples de 2, ce qui
est contradictoire à p g c d ( a ; b) = 1.
L’hypothèse √ 2 est rationnel est fausse , donc √ 2∉ℚ

Date de version : Mai 2021 Auteur : 5/5

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