ISO-19458-2006 EAU
ISO-19458-2006 EAU
ISO-19458-2006 EAU
INTERNATIONALE 19458
Première édition
2006-08-01
Numéro de référence
ISO 19458:2006(F)
© ISO 2006
ISO 19458:2006(F)
© ISO 2006
Droits de reproduction réservés. Sauf prescription différente, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite ni utilisée sous
quelque forme que ce soit et par aucun procédé, électronique ou mécanique, y compris la photocopie et les microfilms, sans l'accord écrit
de l'ISO à l'adresse ci-après ou du comité membre de l'ISO dans le pays du demandeur.
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Fax. + 41 22 749 09 47
E-mail [email protected]
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Publié en Suisse
Sommaire Page
Avant-propos..................................................................................................................................................... iv
Introduction ........................................................................................................................................................ v
1 Domaine d'application.......................................................................................................................... 1
2 Références normatives ........................................................................................................................ 1
3 Point de prélèvement............................................................................................................................ 1
4 Technique de prélèvement .................................................................................................................. 2
5 Transport et conservation ................................................................................................................. 11
Annexe A (informative) Détermination a priori du nombre d'échantillons à analyser pour
déterminer la concentration moyenne de microbes présents dans l'eau avec une
confiance donnée, en cas de dénombrement de micro-organismes par culture ........................ 13
Annexe B (informative) Valeurs recommandées (R) et acceptables (A) pour la durée maximale de
conservation d'échantillon incluant le temps de transport et les températures, sauf
spécification contraire dans des normes spécifiques.................................................................... 16
Bibliographie .................................................................................................................................................... 17
iTeh STANDARD PREVIEW
(standards.iteh.ai)
ISO 19458:2006
https://standards.iteh.ai/catalog/standards/sist/4ada84a7-687c-45c6-90e5-
ea5837c66fb3/iso-19458-2006
Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes nationaux de
normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en général confiée
aux comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de faire partie du
comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non
gouvernementales, en liaison avec l'ISO participent également aux travaux. L'ISO collabore étroitement avec
la Commission électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.
Les Normes internationales sont rédigées conformément aux règles données dans les Directives ISO/CEI,
Partie 2.
La tâche principale des comités techniques est d'élaborer les Normes internationales. Les projets de Normes
internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour vote. Leur
publication comme Normes internationales requiert l'approbation de 75 % au moins des comités membres
votants.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L'ISO ne saurait être tenue pour responsable de ne
pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
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L'ISO 19458 a été élaborée par le comité technique ISO/TC 147, Qualité de l'eau, sous-comité SC 4,
Méthodes microbiologiques.
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Introduction
Un échantillonnage approprié est essentiel pour fournir des échantillons représentatifs au laboratoire
d'analyse. Les modalités de l'échantillonnage dépendront de l'objectif de celui-ci, mais aussi de la nature des
échantillons. Les micro-organismes sont des organismes vivants. De plus, lors de leur introduction dans l'eau,
ils ne forment pas une solution parfaite mais une suspension ayant son propre degré d'hétérogénéité.
Les objectifs d'échantillonnage peuvent être multiples et ceux-ci sont décrits dans la série de normes
ISO 5667 (l'ISO 5667-1, l'ISO 5667-2 et l'ISO 5667-3):
IMPORTANT — Il est absolument essentiel que les essais réalisés conformément à la présente norme
soient effectués par un personnel convenablement formé.
1 Domaine d'application
La présente Norme internationale fournit des conseils sur les régimes de planification du prélèvement d'eau,
sur les modes opératoires de prélèvement en vue de l'analyse microbiologique et le transport, et sur la
manipulation et la conservation des échantillons avant le début de l'analyse. Elle porte sur les prélèvements
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pour recherches microbiologiques.
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Des informations générales sur l'échantillonnage à partir de différentes masses d'eau sont données dans les
parties respectives de l'ISO 5667.
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2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables à l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les amendements).
ISO 5667-1, Qualité de l'eau — Échantillonnage — Partie 1: Lignes directrices pour la conception des
programmes et techniques d'échantillonnage
ISO 5667-2, Qualité de l'eau — Échantillonnage — Partie 2: Guide général sur les techniques d'échantillonnage
ISO 5667-3, Qualité de l'eau — Échantillonnage — Partie 3: Lignes directrices pour la conservation et la
manipulation des échantillons d'eau
3 Point de prélèvement
Le site de prélèvement doit présenter des caractéristiques représentatives et rendre compte de toute variation
verticale, horizontale et temporelle. Il doit être identifié avec précision, selon les recommandations générales
fournies dans l'ISO 5667-1 et l'ISO 5667-2, en tenant compte des aspects supplémentaires spécifiques à la
microbiologie.
Il convient d'éviter les points de prélèvement pour lesquels les conditions ne sont pas stables. L'hétérogénéité
du système hydraulique doit être prise en considération. Dans le cadre d'études portant sur l'efficacité de la
désinfection, le point de prélèvement doit être choisi de sorte à garantir que la réaction soit complète.
EXEMPLE Des exemples de l'influence de l'hétérogénéité du système sur les résultats sont donnés ci-dessous.
⎯ Tous les points d'un réseau ne sont pas équivalents car il peut exister des culs-de-sac et des sections où le débit est
réduit, notamment si le réseau est alimenté par deux sources.
⎯ La qualité de l'eau à la sortie d'un réservoir bien mélangé est généralement la même qu'au sein de la masse d'eau
mais elle peut varier considérablement par rapport à l'entrée du réservoir.
4 Technique de prélèvement
4.1 Personnel
La formation formelle, les dossiers de formation et la détermination des compétences doivent être décrits pour
tout personnel en charge des prélèvements et cette information doit être correctement documentée.
4.2.1 Généralités
Il est également possible de désinfecter la paroi extérieure des flacons de prélèvement immédiatement avant
l'immersion au moyen d'un désinfectant approprié, tel que l'isopropanol (4.3.1.1) et de les laisser sécher avant
utilisation. Ceci n'est pas adapté à l'analyse de bactéries sporulées.
Dans la plupart des cas, des flacons de 500 ml sont suffisants dans la mesure où moins de cinq catégories de
micro-organismes sont mesurées, impliquant chacune l'ensemencement d'un volume maximal de 100 ml.
Dans certains cas, des volumes plus importants sont nécessaires, par exemple:
⎯ pour les virus, les kystes de Giardia, les oocystes de Cryptosporidium, les amibes dans les eaux propres,
de 10 à plusieurs centaines de litres ou plus sont examinés. En général, une étape de concentration est
réalisée sur le site au moyen d'un filtre à cartouche qui est ensuite transporté au laboratoire.
Les flacons peuvent être en verre ou en différentes matières plastiques (polypropylène, polystyrène,
polyéthylène, polycarbonate). Généralement, le verre est préféré en cas de réutilisation, et le polyéthylène est
utilisé pour un usage unique.
Le dispositif de fermeture peut être un bouchon en verre dépoli ou en plastique pour les flacons en verre, une
cape à pression en plastique pour les flacons ou bocaux en plastique, ou une capsule à vis métallique ou
plastique pour l'un ou l'autre. Il convient que les ouvertures des flacons fermés par des bouchons en plastique
ou en verre disposent aussi d'une autre protection contre la contamination, par exemple du papier
d'aluminium.
Quand de grands volumes sont nécessaires pour la recherche, par exemple de virus, de Salmonella spp.,
d'amibes, d'oocystes de Cryptosporidium, de kystes de Giardia, il est parfois nécessaire d'analyser des
dizaines de litres ou des centaines de litres. Pour pallier les difficultés de manipulation, de réfrigération et
d'agitation de tels volumes, il est recommandé de procéder à une étape de concentration in situ (par
floculation, centrifugation ou filtration). Des pompes péristaltiques peuvent être utilisées avec des tubulures
stériles.
NOTE 1 Les capsules en métal, notamment celles en aluminium, peuvent libérer de la toxicité lorsqu'elles sont
autoclavées. Ceci peut être évité si elles incorporent un revêtement étanche thermorésistant.
NOTE 2 Certains matériaux peuvent également entraîner la formation de sous-produits toxiques lorsqu'ils sont
stérilisés à chaud, même au four, ou induire des variations de pH.
NOTE 3 Certaines marques de coton utilisées pour boucher la verrerie peuvent devenir toxiques si elles sont
chauffées trop longtemps à des températures trop élevées.
NOTE 4 Les capes à pression en plastique fixées aux flacons ou bocaux présentent plusieurs avantages compte tenu
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du fait qu'elles sont aussi étanches que les capsules à vis, et que les capes peuvent rester ouvertes, ce qui facilite le
remplissage et le pipetage. Lorsque la cape est ouverte, elle reste attachée au flacon de sorte que les flacons et les
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dispositifs de fermeture sont maintenus ensemble et la cape est également protégée contre la contamination.
Passer les flacons à l'autoclave à (121 ± 3) °C pendant au moins 15 min. Laisser le dispositif de fermeture
des flacons desserré pour permettre à la vapeur de remplacer la totalité de l'air contenu pendant la montée en
température, et pour éviter que les flacons en plastique s'écrasent pendant le refroidissement. Serrer les
capsules à vis après la stérilisation. Passer à l'autoclave les bouchons en verre séparément du flacon ou
utiliser un séparateur en papier ou en aluminium pour éviter le coincement du bouchon lors du refroidissement.
Si besoin est, stériliser les flacons dans un four pendant au moins 1 h à (170 ± 10) °C. Placer une bande de
papier ou un bout de ficelle entre le bouchon en verre dépoli et le goulot du flacon pour éviter qu'ils se
coincent pendant le refroidissement. Pour les flacons, il convient qu'il y ait une traçabilité de la date de
stérilisation.
Lorsqu'aucune autre méthode de stérilisation n'est possible, désinfecter les flacons en les immergeant dans
de l'eau bouillante pendant au moins 30 min. Immédiatement après l'ébullition, vider les flacons et les fermer
avec des capsules bouillies emballées dans du papier propre.
NOTE 1 Les flacons en polyéthylène peuvent être stérilisés par exposition au gaz oxyde d'éthylène mais, en raison de
sa toxicité, ce mode opératoire est réalisé dans des installations spécialisées et du temps est donné pour la désorption de
l'oxyde d'éthylène. En conséquence, il n'est pas utilisé comme mode opératoire de routine dans les laboratoires.
NOTE 2 L'exposition aux rayons gamma produits par une source de 60Co ou 137Cs ou l'exposition aux électrons
accélérés d'énergie suffisante (de 1 × 104 Gy à 2 × 104 Gy) sont des techniques de stérilisation très efficaces, disponibles
dans des installations spécialisées. Toute activité antibactérienne résiduelle est éliminée, en revanche certains matériaux
peuvent être altérés par polymérisation après une exposition répétée aux rayonnements.
Pour évaluer la qualité microbiologique de l'eau désinfectée par un oxydant (par exemple chlore, chloramines,
brome ou ozone), l'action de l'oxydant doit être interrompue dès que l'échantillon est prélevé. Ajouter un agent
réducteur, tel que le thiosulfate de sodium, dans les flacons de prélèvement.
La masse théorique du thiosulfate de sodium (anhydre) nécessaire pour neutraliser 1 mg de chlore est de
7,1 mg. En conséquence, on ajoute 0,1 ml d'une solution de thiosulfate de sodium pentahydraté (4.3.1.2) pour
chaque 100 ml contenu dans le flacon. Ceci neutralisera au minimum 2 mg/l et jusqu'à 5 mg/l de chlore libre,
en fonction des dynamiques de neutralisation, ce qui est suffisant pour la majorité des échantillons.
Dans certaines circonstances, telles que pédiluves dans les piscines, mesures de désinfection (par exemple
éradication des Legionella dans les réseaux de distribution d'eau potable), les concentrations de chlore
peuvent être supérieures, auquel cas un dosage proportionnellement plus élevé de thiosulfate de sodium sera
nécessaire.
Le thiosulfate de sodium n'est pas détruit par le passage à l'autoclave ni par la chaleur sèche. Veiller à ce que
le pH de la solution de thiosulfate de sodium soit presque neutre (un pH bas peut entraîner une
décomposition).
Le thiosulfate de sodium n'a pas d'effet sur l'échantillon et peut également être utilisé pour les eaux non
chlorées.
NOTE Il a été déclaré que les Legionella étaient sensibles au sodium et qu'il était préférable d'utiliser du thiosulfate
de potassium. Toutefois, aucun effet néfaste du sodium n'a été détecté aux concentrations utilisées pour neutraliser des
concentrations habituelles de chlore.
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Pour d'autres désinfectants, des mesures de neutralisation correspondantes doivent être prises. Si la
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neutralisation n'est pas possible ou réalisable, ceci doit être consigné.
Le laboratoire doit s'assurer de la stérilité des flacons de prélèvement, qu'ils soient préparés en interne ou
dans le commerce, qu'ils soient en verre ou en plastique. Il convient que les flacons préparés dans le
commerce soient accompagnés d'un certificat de stérilisation, condition de leur acceptation. Il est également
recommandé de réaliser des essais de stérilité sur le lot en usage. Ceci correspond au lot de flacons après
étiquetage, ajout d'agents neutralisants le cas échéant et stockage.
La stérilité des flacons peut généralement être garantie par le contrôle du procédé de stérilisation. Dans le cas
contraire, il convient de soumettre les flacons à des essais de stérilité.
EXEMPLE Des exemples de modes opératoires d'essai de stérilité sont fournis ci-dessous (généralement réalisés
au taux de 1 pour 100 flacons):
Cette méthode consiste à introduire 20 ml ou 50 ml de gélose nutritive en fusion (gélose pour dénombrement en
boîte) dans le flacon d'essai et à recouvrir la paroi du flacon avec la gélose en le faisant tourner pendant la phase de
refroidissement (sous un mince filet d'eau, si nécessaire). Il convient que l'incubation à (22 ± 2) °C pendant 5 j ne
donne lieu à aucune croissance visible.
Cette méthode consiste à placer entre 20 ml et 50 ml de bouillon au thioglycolate ou autre bouillon nutritif dans le
flacon en le faisant tourner de façon à mouiller les parois et à incuber à (22 ± 2) °C pendant 5 j. Il convient qu'aucune
turbidité n'apparaisse si le flacon est stérile.
I2 + 2 S2O32− 2 I− + S4O62−
Ajouter 10 ml d'eau distillée dans le flacon et titrer avec une solution d'iode (4.3.1.4), en utilisant de l'amidon
ou du thiofène comme agent de titrage pour la détermination du point d'équivalence.
La toxicité résiduelle dans les flacons de prélèvement peut provenir du mode opératoire de nettoyage de la
verrerie, du dégagement de composants ou d'additifs des flacons en plastique et également du procédé de
stérilisation. Pour une utilisation courante de flacons en verre ou en polyéthylène, il n'est pas requis de vérifier
régulièrement la toxicité mais, en cas de doute, procéder à l'essai conformément à Geldreich, 1975 [8] (par
exemple).
Outre les flacons de prélèvement, les éléments suivants peuvent être nécessaires.