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Première épreuve Épreuves orales: École Polytechnique - MP 47

238. F Soient m1 , . . . , mn des éléments de N⇤ , x1 < · · · < xn des nombres réels, 2 R+⇤
X n
mi
et, pour x 2 R \ {xi ; 1 6 i 6 n}, f (x) = . Montrer que f 1 ([ , +1[) est une
i=1
x x i
réunion finie d’intervalles bornés. Calculer la somme des longueurs de ces intervalles.

239. On fixe un entier p > 3.


a) Soient P et Q deux polynômes unitaires de degré n.
⇣X 1⌘
On suppose que P (X) = pn Q , que Q est à coefficients dans Z et que les racines
p
de P sont toutes de module 1. Montrer que P = (X 1)n .
b) Montrer que l’ensemble GLn (Z) = {M 2 Mn (Z), det M = ±1} forme un groupe
pour la multiplication.
c) Soient G un sous-groupe fini de GLn (Z), et (A, B) 2 G2 tel que A = B + pM pour une
matrice M 2 Mn (Z). Montrer que A = B.

240. Soient P 2 C[X], K un compact non vide de C.


Montrer que max{|P (z)| ; z 2 K} = max{|P (z)| ; z 2 Fr(K)}.

241. Soient P 2 C[X] non constant, a 2 C, 2 R+⇤ .


a) Montrer qu’il existe b 2 C tel que |b a| 6 et |P (b)| > |P (a)|.
b) On suppose P (a) 6= 0. Montrer qu’il existe c 2 C tel que |c a| 6 et |P (c)| < |P (a)|.
c) Montrer que |P (z)| ! +1.
|z|!+1
d) Retrouver le théorème de d’Alembert.

242. Si P 2 C|X] \ {0} et r 2 R+⇤ , soit Nr (P ) le nombre de racines de P de module au


plus r comptées avec multiplicités. On admet dans les deux premières questions le résultat
suivant : si P et Q sont dans C[X] \ {0} et C[X] respectivement, si r 2 R+⇤ est tel que, pour
tout x 2 C de module r, |Q(z)| < |P (z)|, alors Nr (P + Q) = Nr (P ).
a) Déduire de l’énoncé admis le théorème de d’Alembert-Gauss.
b) Soit P = X 4 + 6X + 3. Déterminer N2 (P ), N1 (P ), N1/3 (P ).
c) Soient r 2 R+⇤ , P 2 C[X] \Z{0} ne s’annulant par sur le cercle de centre 0 et de

1 P0
rayon r. Montrer que Nr (P ) = (reit )reit dt, d’abord en utilisant le théorème de
2⇡ ⇡ P
d’Alembert-Gauss, ensuite en l’évitant.
d) Déduire de la question précédente le résultat admis en début d’énoncé.

243. Soient E un espace


[ vectoriel réel, et (Vj )j2J une famille finie de sous-espaces vectoriels
de E telle que E = Vj . Montrer qu’il existe j 2 J tel que Vj = E.
j2J

244. Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie, u 2 L(E). Pour k 2 N, soit dk =


dim(ker(uk )). Montrer que la suite (dk )k2N est concave.

245. Soient n 2 N avec n > 2, H un hyperplan affine de Mn (R). Montrer que H \ GLn (R)
est non vide.

RMS. Volume 130 - n 2 (2019-2020)

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