Corrige-national-DNB-juin-23
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Français
George Sand, Histoire de ma vie, 1855
Le pronom « nous » désigne les trois enfants qui jouent (0,5 point) : la narratrice
(Aurore), Ursule et Hippolyte (1,5 point).
On attend que les candidats mentionnent la narratrice (une périphrase est acceptable),
les deux prénoms d’Hippolyte et Ursule, et qu’ils précisent que ce sont des enfants.
La scène se passe à l’intérieur, dans une chambre. (1 point) Il n’est pas exigé de
citation à l’appui de cet élément de réponse qui porte sur la compréhension du cadre
de l’histoire.
Les éléments suivants peuvent être évoqués pour expliquer la présence de la rivière
dans une chambre :
- Elle est tracée par les enfants à la craie : « La rivière était dessinée sur le carreau
avec de la craie » (l.2) (2 points : 1 point pour l’explication + 1 point pour la citation)
- Il s’agit d’une rivière imaginaire, créée par le jeu des enfants qui « font semblant » et
en parlent comme d’une rivière réelle : « en de certains endroits elle était fort
profonde » (l.3) ; « Hippolyte s’était déjà noyé plusieurs fois » (l.4-5) (2 points : 1 point
pour l’explication + 1 point pour la citation)
D’autres citations peuvent être pertinentes.
On valorisera particulièrement les copies qui signalent une gradation dans l’illusion
et/ou l’idée d’une extension progressive du cadre spatio-temporel.
4.
a) À quoi le jeu des enfants est-il comparé tout au long du texte ? Pour
justifier votre réponse, relevez au moins quatre mots d’un champ lexical qui le
prouve. (3 points)
Le jeu des enfants est comparé à une pièce de théâtre/au jeu théâtral. (1 point)
Le champ lexical du théâtre est présent dans l’ensemble du texte.
On attend au moins quatre éléments relevés parmi : « jeu » (l.1), « rôle » (l.6),
« drame », « fiction scénique » (l.7-8), « miment » (l.8), « illusion » (l.9),
« mimodrames » (l.18), « jouer une scène » (l.18-19), « représentent » (l.19)
« personnages », « caractères » (l.20), « dialogues » (l.21), « acteurs de profession »
(l.21), « improviser sur la scène » (l.22), « illusion générale » (l.29-30), « imitant »
(l.30), « dénouement » (l.38) « dramatique », « représentation » (38) « toile tomba »
(l.39).
2. « Si nous rencontrons des écrevisses, elles nous mangeront les pieds » (l. 25-
26)
« Hippolyte s’était déjà noyé plusieurs fois, nous l’aidions à se retirer des grands
trous où il tombait toujours, car il faisait le rôle du maladroit ou de l’homme ivre, et
il nageait à sec sur le carreau en se débattant et en se lamentant. » (lignes 4 à 7)
(10 points)
« Ils s’étaient déjà noyés plusieurs fois, nous les aidions à se retirer des grands
trous où ils tombaient toujours, car ils faisaient le rôle du maladroit ou de l’homme
ivre, et ils nageaient à sec sur le carreau en se débattant et en se lamentant. »
1 point par forme correctement modifiée. La première forme est comprise dans ces
points.
Je me souviens d’un jour d’automne où, le dîner étant servi, la nuit s’était faite dans la
chambre. Ma cousine et moi nous poursuivions l’une l’autre à travers les arbres, c’est-
à-dire sous les plis du rideau. L’appartement avait disparu à nos yeux et nous étions
véritablement dans un sombre paysage à l’entrée de la nuit. On nous appelait pour
dîner et nous n’entendions rien. Ma mère vint me prendre dans ses bras pour me porter
à table et je me rappellerai toujours mon étonnement en voyant les objets réels qui
m’environnaient. Je sortais d’une hallucination complète et il me coûtait d’en sortir si
brusquement.
Barème :
Si plusieurs erreurs sont commises sur le même mot, on ne pénalisera que la plus
grave.
Une erreur répétée sur le même mot ne sera pénalisée qu’une seule fois.
Sujet d’imagination
Il vous est arrivé d’être pris dans un jeu qui vous a entrainé progressivement dans une
aventure imaginaire intense.
Vous veillerez à enrichir votre récit par des descriptions, l’expression des sentiments
et des sensations.