cours RAFFINAGE

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Le pétrole brute : le pétrole brute est un mélange liquide de différents produits

hydrocarboné, noir plus léger que l’eau ;pour être utilisable doit subir une séries de
traitement divers.
Le raffinage du pétrole désigne l’ensemble de traitement et de transformation visant à tirer le
maximum de produits à haut valeur commercial.
La construction d’une raffinerie est dépend de :
1. l’objectif visé et l’endroit ou se trouve la raffinerie.
2. la nature des brutes traité(BTS,HTS, naphténique ou aromatique).
3. les besoins potentiels locaux.

La composition : il est composé de :


Carbone 84-87%
Hydrogène 11-14%

Les deux éléments forment un hydrocarbure .


Ces hydrocarbures sont regroupés en trois grandes familles : paraffine, naphténique et
aromatique.
En plus on trouve dans le PB le soufre, l’oxygène et l’azote.

compositions %
Carbone 84-87
Hydrogène 11-14
Soufre 0,4-6
Azote 0,1-1,5
Oxygène 0,1-0,5
métaux 0,05-0,015

Le soufre dans le pétrole est sous forme de :


 H2S
 RSH mercaptan.
 RSR sulfure.
 RSSR disulfure.
Les composés oxygénés C6H5OH
Les composés nitrés C5H5N

Classification du pétrole brute :


a. Classification industrielle : basé sur la densité :

Pétrole léger : d≤0828


Pétrole moyen : 0828≤ d ≤ 0884
Pétrole lourd : d >0884

Selon °API (institut américain du pétrole)


°API 38-45 léger

20
25-37 moyen
10-25 lourd
Cette classification est utilisé mondialement d’où la fixation du prix du baril.

b. Classification chimique :

PB à base paraffiniques : lorsque toutes les fractions légères, moyenne et lourdes


contiennent essentiellement de paraffine.
PB à base naphténique.
PB à base naphténo-aromatique : fraction lourde des naphtènes et des aromatiques.
PB à base asphaltique : dans les fractions les plus lourdes des hydrocarbures
aromatiqueset naphténique embranché de chaîne latérale courte.

Nature des Brut Brut Brut aromatique


hydrocarbures paraffiniques naphténique
Paraffine 40 12 5
Naphtène 48 75 15
Aromatique 10 10 20
Asphaltique 2 3 60
polycycl

c. Classification selon la méthode technologique :


 Teneur en soufre :
TBTS : très basse teneur en soufre.
BTS : basse teneur en soufre.
MTS : moyenne teneur en soufre.
HTS : haute teneur en soufre.
THTS très haute teneur en soufre.
 Teneur en paraffine :
Peu paraffinique < 1,5 %
Paraffinique 1,5-6 %
Trop paraffinique >6 %
 Produits claire : (gaz+essence léger-essence lourd-kérosène-gasoil )
Teneur élevé > 45 %
Teneur moyenne 30-45 %
Teneur faible < 30 %
Quelque pétrole bruts classés selon la composition chimique,la densité et le soufre :
Origine du PB Selon la composition Selon la densité Le soufre
PB américain
(pynselvany) Paraffino-paraffinique 32,5 0,30

20
Américain Paraffino-naphténique 28,5 0,37
PB Mexicain Paraffino-naphténique 14 4,3
PB arabe léger 34,5 1,7
PB koweitien Paraffino-naphténique 31,5 2,6
PB vynizwilla Naphténo-asphaltique 24
PB Algérien Paraffino-paraffinique 45 0,11
PB libyen Paraffino-paraffinique 37 4,3

Facteu

r de caractérisation :

Température d’ébullition 600 °C


 Pétrole paraffinique K=13
 Pétrole isoparaffinique K=12
 Pétrole naphténique K=11
 Pétrole aromatique K=10

Kuop= √ T(°R) ∕ Sp 60/60


3

20
Kuop=1,216 √ T(°K) ∕ Sp 60/60
3

K : facteur de caractérisation
K : représente de connaître la nature chimique des fractions pétrolières connaissant deux
paramètres : densité et point d’ébullition normale. On peut déterminer la nature
chimique ;paraffinique, naphténique et aromatique pour cela il existe un graphe qui
représente la densité et les point d’ébullition des paraffines purs et des isoparaffines purs et
des naphtènes purs et des aromatiques purs.

I-Propriétés physico-chimique des fractions


pétrolières :
 Poids spécifique : d’un liquide ou d’un gaz est le poids de l’unité de volume de ce
liquide ou de ce gaz.

γ =G/V

 densité : d’un liquide ou d’un gaz et la masse de l’unité de ce gaz ou de ce liquide.

ρ= m/v
 /
Densité relative : poids d’ volume de produit à 20°C poids de même volume d’eau
à 4°C .
 Spécifie gravity : utilisée dans les payé anglo-saxonne.

/
Spécifie gravity = poids d’un volume de produit à 60°C poids de même volume d’eau à
4°C

Les Américains utilisent le °API

20
141,5

°API = ——————— — 131,5


SP gr 60/ 60

Rapport entre la densité et la température :

d4 20 = d 4t+ K( t – 20)

 Tension de vapeur : la tension de vapeur mesure la tendance d’un corps à vaporiser


ou des molécules à s’échapper d’une phase liquide pour enjoindre en phase vapeur en
équilibre thermodynamique c’est une fonction croissant à la température et spécifique
pour chaque corps pur
Définition : on appelle tension de vapeur saturé d’un liquide, la pression développé
par ses vapeurs sur la surface à une température donné dont la condition d’équilibre.
Pour chaque hydrocarbure on peut tracer la courbe de tension de vapeur en fonction de la
température.

II-Propriétés critiques : tous les hydrocarbures sont limités par des


coordonnés critiques; qui sont la T et P au delà duquel le liquide et la vapeur ont des
caractéristiques physiques identiques ;densité, indice de réfraction … c à d le changement
de phase n’est plus observée et on particulier la chaleur latente de vaporisation. En
thermodynamique on utilise les propriétés suivantes :

Tr =T÷Tcr Pr = P ÷ Pcr

III- Propriétés thermiques :

1. un apport de chaleur :
 augmenter la température.
 Changement de phase.
 Vaporisation pour liquide.
 Fusion pour un solide.
2. retrait de chaleur :

20
 diminution de la température.
 Changement d’état physique.
 Condensation pour vapeur.
 Solidification pour liquide.

Définition de calorie : la quantité de chaleur fournit à 1g d’eau pour élever sa température


de 14,5 à15,5.

Chaleur spécifique : (C) la quantité de chaleur qu’il faut fournir à l’unité de poids pour
élever sa température 1°C Kcal/kg °c.
A l état liquide la chaleur spécifique est une fonction linéaire de la température et dépend de
la nature chimique des produits.
La chaleur latente de vaporisation : la quantité de chaleur qu’il faut fournir à l’unité de
poids ou à une molécule pour la transformer en vapeur.
Pour les hydrocarbures purs cette transformation s’effectue à température et à pression
constante ;pour les mélanges il y a deux cas :
1. soit P constante et T varie.
2. soit T constante et P varie.

L’enthalpie : l’enthalpie d’un hydrocarbure pur ou d’une fraction pétrolière et la quantité


totale de chaleur contenant dans cet hydrocarbure dont l’état thermodynamique est définie
par P et T
Pouvoir calorifique : est la quantité de chaleur libéré par 1 Kg de combustible au cour de sa
combustion complète ; il existe deux PC
PCS supérieur.
PCI inférieur.
 PCS : est obtenu lorsque au cour d’une combustion les produits obtenus contiennent
de la vapeur d’eau qui condensée.
 PCI : est obtenu après avoir soustraire la chaleur dispensée pour évaporer l’humidité
des combustibles et l’eau.
La différence entre PCS et PCI = 588 Kcal /kg d’eau chaleur de condensation de la vapeur
d’eau.
De point de vu économique le consommas et le coût du carburant sont exprimé en L /100 Km
Le PC conditionne le rayon d’action de transport.
Le point d’éclaire : c’est la température à laquelle un produit est chauffé dans un vase
fermé ou ouvert la vitesse terminé jusqu’à ce que une quantité suffisante de vapeur d’élément
léger soit vaporisé et peut être enflammé à la proche d’une flamme, si on continue à chauffer
le produit on obtient une flamme sur la surface (c’est le point d’inflammabilité).
Limite d’explosivité : on distingue deux limites :
1. limite inférieur d’explosivité : concentration minimale des vapeurs combustibles dans
l’air à laquelle l’inflammation devient possible.
2. limite supérieur d’explosivité : concentration des vapeurs à laquelle l’inflammation
ne se produit pas par manque d’air c à d le pourcentage volumique des vapeurs est
supérieur à celui d’air.
Limite d’explosivité des mélange :

Teneur en vapeur de HC dans l’air en % volumique

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produits ne s’enflamme Limite Ne s’enflamme pas
pas d’explosivité
Hydrogène 4,0 4,1 _ 74,2 74,3
Méthane 5,1 5,3 _ 13,9 14,0
Acétylène 2,3 2,5 _ 80,0 82,0
Ethylène 3,0 3,02 _ 34,0 34,2
Ethane 3,0 3,12 _ 15,0 15,2
Propylène 1,8 2,0 _ 11,1 11,3
Propane 2,2 2,3 _ 9,5 9,7
Butane / 1,6 _ 8,5 /
Pentane / 1,4 _ 8,0 /
Hexane / 1,25 _ 6,9 /
Benzène / 1,4 _ 8,0 /
Toluène / 1,27 _ 7,0 /
Gaz naturel / 1,8 _ 13,5 /
L’essence / 1,,3 _ 6,0 /
Kérosène / 1,6 _ 6,0 /

Propriétés spécifique :

1. nombre d’octane : pour les essences ;


Caractéristique essentielle pour classer les carburants utilisés dans les moteurs à essence à
allumage commandé en fonction de leur qualité de combustion et les conditions optimale de
leur utilisation dans le moteur .cette qualité de combustion est liée à la notion de rendement.
Cycle de moteur(cycle d’Otto) : le moteur d’automobile est une machine thermique, ou
encore une machine à combustion interne. Le mélange air-carburant est aspiré par les
pistons dans les cylindres, ou il est comprimé. Alors, une étincelle d’origine électrique
amorce la combustion. C’est un moteur " à explosion".
Les quartes temps sont :
1. premier temps : aspiration du mélange carbure (air + essence).
2. deuxième temps : compression du mélange et allumage par bougie.
3. troisième temps : combustion par bougie.
4. échappement .

le rendement thermodynamique du cycle de moteur croit lorsqu’on augmente le temps de


compression = volume du cylindre au point mort bas / volume du cylindre au point mort haut

Mais à une certain limite le rendement commence a diminué et on s’aperçoit un bruit


métallique semblable à des coups de marteau sur la culasse de cylindre appelé cliquetis
(détonation).

Pour un carburant donné la détonation est liée à l’architecture des moteurs, elle dépend de
cœfficient de remplissage du cylindre de la forme de culasse de l’alésage.

Pour un moteur donné la détonation est liée à la composition de carburant.

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Pour classer les carburants on a une méthode en fonction de qualité antidétonante. Le
principe de cette méthode consiste à comparer dans un moteur étalon de comportement d’un
échantillon à celui d’un mélange compose de deux hydrocarbures purs en référence :
a) 2,2,4 triméthyl pentane(isooctane) : c’est un hydrocarbure isoparaffinique par
définition NO = 100 antidétonante.
b) n heptanes : paraffiniques très détonants et par définition NO = 0.
Définition de nombre d’octane :
Un carburant a indice d’octane X si dans le moteur étalon il provoque une détonation
équivalente pour un mélange composé de X partie en volume de isooctane et (100–X) partie
en volume de n heptane.

2. Nombre de cétane : pour le gasoil


Les quatres temps d’un moteur diesel :
a) Aspiration de l’air et non de mélange carbure.
b) Compression de l’air (température et pression augmente, et injection progressive de
gasoil.
c) Combustion et détente.
d) Echappement.

Le cycle du moteur diesel est différencier du cycle du moteur à essence par le fait qu’il y a
aspiration de l’air et non de mélange carbure, et que la combustion se fait par au
inflammation sans cour de la bougie.
Au moment de l’injection du carburant gasoil avant le pont mort l’air comprimé est porté à
haute température les premières gouttelettes de carburant froid injecté dans la chambre de
combustion serai chauffé, et lorsque la température d’auto inflammabilité est atteinte elle se
flamme spontanément ;donc le temps écoulé entre le moment ou la gouttelette est injecté et
celui ou elle s’enflamme est appelé délai d’allumage.

Délai d’allumage : pour un moteur donné le délai d’allumage est caractéristique des
qualités de combustion des carburants puisqu’il tient compte à la foi de la température d’auto
inflammabilité et des propriétés thermiques des carburants, pour déterminer ce délai
d’allumage on a met au point une méthode permettant de le mesurer en degré vilebrequin,
pour cela on a pris deux hydrocarbures de références :
1. n cétane C16H34 paraffiniques : par définition NC = 100.
2. α–méthyle naphtalène : NC = 0.

Définition de nombre de cétane :


Un gasoil à un nombre de cétane égale à X si dans le moteur étalon il y a un délai d’allumage
provoque un délai d’allumage équivalent pour un mélange contenant X partie en volume de
n cétane et (100 – X) partie en volume de α–méthyle naphtalène.

3. indice de viscosité :

viscosité dynamique :
μ = 1g de masse / cm s = poise ou centipoise

viscosité cinématique :

ν=μ/d unité : stokes

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Dans laboratoire on utilise la formule suivante :

ν = c .t
c : constante de calibrage.
t : temps écoulé entre deux repère du viscosimètre.
Pour les huiles de graissage la viscosité est spécification qui conditionne les qualités
demandés pour la lubrification.
Toutes fois la variation de la viscosité est en fonction de la température en effet l’huile des
moteurs travaille dans des conditions de température très variable (–10°C ~ 200°C)
Il faut donc entre ces deux limites l’huile assure ses diverses fonctions :

 lubrification.
 Refroidissement.
 Nettoyage du moteur.
Pour assurer ses fonctions il est nécessaire que l’huile possède une viscosité adéquate, et
que cette viscosité variera le moins possible avec la température et assurera ses fonctions au
mieux à froid et à chaud, pour cela on a mis au point une corrélation empirique sous le nom
d’indice de viscosité.
On a fait choix de deux familles d’huile de base :
1. famille d’huile H type paraffinique de Pennsylvanie ayant une faible variation de
viscosité avec la température est affectée d’un IV = 100.
2. famille d’huile L type naphténique (golf coast) dont la variation varie beaucoup en
fonction de la température est affecté d’un IV =100.
Les échantillons d’huiles des deux familles ont été étudié de point de vue viscosité à 100°F et
210°F ils ont dressé des tables de référence pour toutes ses huiles.
Pour déterminer l’indice de viscosité de l’échantillon on commence a mesurer sa viscosité à
100 °F et 210°F ………….

Les produits commerciaux pétroliers :

 produits finis livré à la commercialisation.


 produits semi finis (nécessite des opérations ultérieur).
 Sous produit ou intermédiaire (matière première pour la pétrochimie).
 Gaz, combustible, carburant, les butimes, produits spéciaux …

Les gaz : on trouve : C1 , C2 , C3, C4


C1,C2 : gaz de raffinerie utilisé pour la consommation énergétique dans la raffinerie
C3 : propane liquéfié. C4 : butane liquéfié.
GPL ou BUPRO : utilisation domestique spécification sont très sévères

TVR50 = 20 atm pour le propane.


TVR50 = 8 atm pour le butane.

La TVR est prise à 50°C température correspondant qui peut atteindre une bouteille exposé
au soleil.

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La teneur en soufre et l’eau sont limités.
Tout foie on laisse une partie de mercaptan (RSH) pour détecter les fuites.
GPL /carburant : 10% en volume de propane, 40% de butane, 50% de propylène.
MSCL : mélange spécial carburant liquéfié.

Carburants combustible :

Les essences : normale


Super
Sans plomb
Essence : obtenu par la distillation atmosphérique du pétrole brute, et pour élever l’indice
d’octane de cet essence on fait traitement par les procédés suivantes :
 Reforming catalytique.
 Craquages catalytique.
 Alkylation.
 Isomérisation.
 Polymérisation.
 Cokéfactions.
 Hydrocraquage.
Tous ces procédés pour le but d’élever l’indice d’octane des essences.
Spécification :
1) Densité : la densité conditionne la puissance du moteur et la consommation en essence
Si la densité est faible : on aura une mauvaise vaporisation et grande consommation.
Si la densité est grande : on aura une mauvaise vaporisation et formation des dépôts
charbonium.

max min
Carburant auto 0,765 0,700
Super carburant 0,770 0,720
Sans plomb 0,780 0,775

2) Distillation fractionnelle : ASTM ( American society for testing and materiel )

PI: point initial = 38°C


10 % →→→ 40 - 70 °C représente les fractions légères pour le démarrage de moteur à
froid.
50°C distillé avant 140°C assure une bonne volatilité de la fraction de coeur au moment des
reprises il y ait une bonne vaporisation.
95% avant 175°C et le PF = 205°C résidu < 3%.
3) TVR : tension de vapeur Reid
Impose un maximum de l’hydrocarbure léger a ne pas dépassé
Hiver = 0,800Kg /cm2
Eté = 0,650Kg /cm2
Si les éléments volatiles favorisent le démarrage des moteurs à froid il y a risque de
provoquer le givrage de carburant.
Si on a une trop forte proportion de fraction légère provoque l’arrêt de moteur par suite de
formation des bouchons des vapeurs.
4) Teneur en soufre :
0,17% essence auto.

20
0,15% Supper.
Le soufre provoque la formation de l’acide sulfurique : SO2 → SO3 → H2SO4.
5) Indice d’octane : l’essence idéale doit être brûlé harmonieusement et sans détonation.

Tous cela liés à la composition de l’essence.


Le carburant idéal devra possède les isoparaffines et les oléfines dans la partie légère et les
aromatiques dans la partie de la queue.
Kérosène : c’est une fraction bouillant entre 130°C et 180°C, composition :C10 à C14
Les spécifications sont très sévères ; pouvoir calorifique > 10250 Kcal / kg
Densité =0,800
On a intéré d’avoir un carburéacteur de densité élevé pour avoir un maximum d’énergie pour
un volume donné et aussi pour réduire le poids et le volume des réacteurs et des réservoirs ;
les hydrocarbures les plus désirables dans un carburéacteur sont les naphtènes, très peu de
paraffine et aromatique.
Le point de trouble (50-60°C) pour éviter le bouchage des filtres.
On limite la TVR vers la haute altitude.
La teneur en eau doit être nulle, la teneur en soufre 0,1 - 0,5 %.

Gasoil : utilisé dans les moteurs diesel


La qualité de la combustion dépend beaucoup de la viscosité qui doit être inférieur à 9 Cts à
20°C, si la viscosité est grande les gouttelettes former lors de la pulvérisation sont grandes ;
on aura une mauvaise combustion ;la qualité de la combustion dépend de l’indice de
cétane ;qui dépend de la nature chimique de gasoil > 50.
Si le délai d’allumage est petit une aura une bonne combustion, ne doit pas être trop petit
(risque d’avoir des dépôts de charbon sur la tête de l’injecteur).
Si le délai d’allumage est grand on aura mauvaise combustion à cause de grossissement des
gouttelettes.
Teneur en soufre < 10 ppm
L’eau doit être plus faible que possible car elle contient des sels dissout ou en suspension.
Le gasoil idéal sera constitué par des coupes de première distillation de nature paraffinique
contenant le moins possibles de la fraction lourde.
Les fuel-oil :
Ce sont des carburants pour les moteurs diesel lents ou des combustibles pour les
installations de chauffage.
Un fuel-oil lourd doit être réchauffé avant leur utilisation pour favoriser la pulvérisation dans
les brûleurs ; parmi les caractéristique :la viscosité, la masse volumique, pouvoir calorifique
et le carbone corradson.
Formulation des fuels lourd :

Avant :ils proviennent de la distillation atmosphérique ;actuellement : bases des différents


unités de raffinage tel que : craquage catalytique, viscoréduction, cokéfaction

Fuel-oil domestique 9,5 – 25 ( st / 20°C )


Fuel léger 9 – 15 ( st /50°C )
Fuel lourd 1 15 -110 ( st /50°C )
Fuel lourd 2 110–380 ( st /50°C )

Les Huiles:
Les huiles de graissage de fraction pétrolière lourde visqueuse à haute point d’ébullition,
obtenus à partir de résidu atmosphérique dans la colonne sous vide ;le vide est fait pour
éviter le craquage des molécules ( 380°C ).

20
Le fait principal des huiles est la lubrification qui est destiné pour réduire les frottements
entre les surfaces en mouvement, on veut :
1) Assurer la circulation de fonction ; on évitant le contact métal-métal.
2) Réduire l’usure.
3) Réduire l’énergie dissipée par le frottement.

On distingue :
a) Les huiles distillat de base.
b) Les huiles résiduelles obtenues à partir de désasphaltage au propane du résidu sous
vide
D’après leurs utilisations :
1. les huiles industrielles.
2. les huiles de turbine.
3. les huiles isolantes.
4. les huiles de coupes.
5. les huiles spéciales. 6. les huiles de moteur.
I. Les huiles industrielles : il existe trois types :
 Huiles légère : ν50 = 4-10 cts
Utilisé dans les installations de textile, le graissage des machines de petite puissance et
avec grande vitesse de rotation.
 Huiles moyennes : ν50 = 12 - 50cst
Utilisé pour les pompes, les machines agricoles, les machines outils ;la vitesse et la
puissance sont moyennes.
 Huiles lourdes : ν50 = 9 - 46cst
Utilisé pour les machines avec petite vitesse de rotation et grande puissance.
II. Les huiles de turbine : ν50 = 22 – 48 cts
Utilisé pour la lubrification et le refroidissement des paliers de turbines à vapeur, les
alternateurs et les génératrices.
III. Les huiles isolantes : ν50 = 9,5 cts
Utilisé pour l’isolation et le refroidissement des enroulements et les noyaux des
transformateurs et l’interrupteur électrique.
IV. Les huiles de coupes :
Utilisé pour le travail des métaux, tour automatique, fraisage sous deux forces.
V. Les huiles spéciales : huiles blanche
VI. Les huiles des moteur :
utilisé pour le graissage des moteurs automobiles, aviation…

Les butimes : ce sont les fractions les plus lourdes, semi solide, obtenus à partir de
désasphaltage au propane de résidu sous vide.
Utilisation : essentiellement est le revêtement des routes, terrasse emballage, baterie des
marchandises.
Caractéristique principale : pénétrabilité, ductibilité,point de ramollissement

Gasoil léger
distill-
ation Gasoil lourd
sous-
vide

20
Résidu sous vide désasphaltage au propane

Huile lourde asphalt

Les graisses consistantes :


Une graisse par définition est produit semi solide obtenu par dispersion d’un agent gélifiant
dans un lubrifiant liquide, la sélection des agents gélifiants et lubrifiant liquide est fait en
fonction des propriétés requise pour une utilisation donné, les propriétés sont :
 Propriétés à haute et basse température.
 Résistance à l’eau.
 Stabilité mécanique.
 Protection contre la corrosion et l’usure.
Les lubrifiants liquides sont :
I. les huiles minérales (à tendance naphténique),les esters.
II. les graisses à gélifiant organique qui sont :

 les graisses à base de savon simple.


 Les graisses à savon complexe.
III. les graisses à gélifiant inorganique ; à base de sélice.

Classification des huiles des moteurs :

 selon la viscosité :
d’après la SAE elle est d’usage universel et basé sur les critères de viscosité.
On détermine 11niveaux de base ou grade ;6 grade d’hiver :
0W , 5W, 10W ,15W ,20W , 25W .
Ces grades sont caractérisés par deux viscosités :
A basse température qui représente l’aptitude de l’huile a favorisé le démarrage à froid,
l’autre pour la pompabilité.
5 grades d’huile par l’été :
Sont caractérisés par deux viscosités à chaud ; l’une cinétique est mesuré à
100°C ,l’autre dynamique est mesuré à 150°C.
SAE 20, SAE 30, SAE 40, SAE 50, SAE 60.

SAE 20, SAE 30: pour un climat doux.


SAE 40, SAE 50, SAE 60: pour un climat chaud.

D’autre huiles utilisé pendant toute l’année ; elles sont appelés multigrade :

10W30, 10W40, 10W50, 15W30, 15W40, 15W50, 20W20, 2OW30, 20W40, 20W50.

20
Ces huiles possèdent à la fois les limites de viscosités d’un grade à froid et d’un grade à
chaud.
Les huiles multigrades sont généralement des huiles minérales contenant des additifs
améliorant l’indice de viscosité ;et un point de congélation très bas.
Exemple :
20W50 pour tout types moteur (essence, diesel), et pour tout te pour toute l’année et pour le
démarrage à froid à –10°C.
15W50 utilisé dans les pays à climat froid surtout pour le démarrage à –15°C.

Caractéristiques physique principales des huiles :


La viscosité, pt de congélation, onctuosité, la détergence, indice de viscosité, carbone
corradson.

 La viscosité : exprime la résistance interne des molécules d’huile, elle décroît quand
la température augmente.
 Le point de congélation : c’est la température minimale à laquelle l’huile s’arrêt de
s’écouler après un refroidissement.
 Le point d’écoulement : la température à laquelle l’huile peut encore écouler après
refroidissement jusqu’au point de congélation.
Pt d’écoulement > Pt de congélation
 Le point d’éclaire : température à laquelle l’huile doit être porté pour que les vapeurs
émise s’enflamme spontanément à la proche d’une flamme.il permet de juger la
présence des légers dans l’huile.
 La couleur : la couleur est un critère de qualité de fractionnement des huiles ; c’est en
fonction de degré de raffinage.
 Le pouvoir cokéfiant :( carbone corradson)
Détermine la teneur en corps résineux et en hydrocarbures polycyclique, peut être
considéré comme un critère de degré de raffinage.
 La teneur en eau, en sandre et en impuretés : détermine le degré d’élimination des
impuretés en générale et l’influence sur le rendement en huile.
 L’onctuosité : caractérise la continuité et la solidité du film adhérant aux parois de
cylindre, ce film doit réduire les usures pendant le démarrage du moteur à froid.
 La détergence : caractérise la fonction de nettoyage et l’élimination des produits
d’oxydation ou dépôt charbonné qui se forme lors du fonctionnement des moteurs
Sur les parois piston cylindre.
Caractéristique chimique :
Tenue à l’oxydation : elle sert à éviter la formation des acides naphténiques, les gommes
des asphaltes qui provoquent la corrosion.

La chaîne classique de production des huiles :


I. Distillation sous vide : est réservé au fractionnement des produits lourds dont les
températures d’ébullitions normales serait supérieur au seuil de craquage elle permet de
séparer à partir du résidu atmosphérique des fractions huileuse au viscosité convenable
pour divers emploi ,elle sont appelées coupes de base ou des huiles de base.par cette

20
opération on sélectionne les coupes d’hydrocarbure à des intervalle de point d’ébullition
bien définit ;donc la composition chimique bien définit correspond à cet intervalle ,et par
conséquent une viscosité déterminé.
Le premier soutirage de la colonne est le gasoil lourd.
Les trois autre soutirages latéraux sont :
 Coupe d’huile la plus légère (spindle).
 Coupe d’huile moyenne (mi-visqueuse).
 Coupe d’huile visqueuse.
Au fond de la colonne on obtient une coupe d’huile résiduelle noir et paisse très
visqueuse appelé Bright stock. Toutes ces huiles de base ne sont pas prête à l’emploi il
faudra leur subir une série d’opération pour éliminer les hydrocarbures indésirable de
point de vu viscosité, congélation et carbone corradson …….. Avant de recevoir des
additifs qui vont parfaine de qualité.

II. Désasphaltage du résidu sous vide au propane :


La coupe résiduelle de la distillation sous vide comporte des asphaltènes et des
hydrocarbures lourds, c’est une passe excellente pour la fabrication des lubrifiants de
meilleur qualité, mais ce lubrifiant ne doit pas contenir de l’asphalte même des traces pour
que l’huile ne permet pas de solidifier et éviter l’oxydation pour que les gommes forment pas.
On procède à l’élimination de ces asphaltes par le procédés de désasphaltage au propane.à
la fin on obtient un braie asphaltique et une huile épaisse qui sera soumise au même
traitement que les autres distillats de l’unité sous vide.
III. Extraction des aromatiques au solvant sélectif :
Les coupes de base de la distillation sous vide contient une quantité variable des
aromatiques, dont la viscosité varie très rapidement avec la température pour cela ces doit
subir à un traitement appelé extraction des aromatiques ;en plus ces aromatiques sont
susceptibles à la carbonisation en présence de l’oxygène provoque la formation des dépôts
charbonneux ,pour cela on utilise comme solvant le FURFURAL ou le PHENOLE.
IV. Déparaffinage :
à basse température au solvant sélectif.
L’épuration par le furfural a donné un haut indice de viscosité, mais à basse température
les hydrocarbures restant dans l’huile se solidifié, ils forment un réseau cristallin qui font
perde la mobilité des huile ; pour cela on doit faire subir ces huile de base au procédés de
déparaffinage avec des solvants sélectifs qui à basse température désolve l’huile et précipite
la paraffine ; les solvants utilisés sont :
Méthyle éthyle – cétone.
MEA- toluène.
à la fin de l’opération le point d’écoulement est diminué se qui entraîne une diminution de
l’indice de viscosité ; pour l’améliorer on ajoute un additif.
V. Traitement de finition :
Ces huiles après avoir subi à ces opérations n’ont pas toutes les caractéristiques requise
pour leur utilisation ultérieur pour cela il est nécessaire de leur faire subir une opération
appelé traitement de finition, ce traitement consiste à clarifier et à stabiliser ces huile on
éliminant les élément hétérogène ;les composés azotés ,les composés sulfurés,les oxygéné et
les oléfines.
Il existe deux méthodes de traitement de finition :

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 utilisation des adsorbants (terre décolorant) argile, de type silicate alumine.
 procédés catalytique en présence de H2 et catalyseur Fe avec Co Mo appelé :
Ferrofininy.
IV. Compondage :
Mélangeage de l’huile obtenue précédemment pour obtenir les huiles finis selon la viscosité
Selon la caractéristique donnée on ajoute des additifs.

On résume cette chaîne de production des huiles par le schéma suivant :

Résidu atmosphérique

Distillation sous vide

Extraction des Désasphaltage au


aromatiques propane

Déparaffinage à
basse température

Traitement de
finition

Compondage

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Additif

Huile finie

Schéma classique de la production


des huiles

Evaporation, ébullition, distillation :

Evaporation : transformation d’une matière liquide à l’état vapeur se produisant sur toute la
surface libre du liquide et à toute température, l’élévation de la température active la
vaporisation.
Si le liquide est immobile l’évaporation est statique ;ce phénomène est observé dans les bacs
de stockage.
L’évaporation augmente lorsque les conditions deviennent dynamique c à d lorsque l’air ou le
gaz sur la surface du liquide est en mouvement.

Ebullition : dans l’évaporation normale la tension de vapeur est inférieure à la pression du


milieu ambiante, lorsqu’on augmente la température la tension de vapeur atteint cette
pression.
Dans ce cas l’évaporation commence dans le liquide qui se met à bouillir. Ce phénomène
appelé ébullition
La température d’ébullition varie dans le même sens que la tension de vapeur.
Le phénomène d’ébullition est le suivant :
Lorsqu’ un liquide s’échauffe l’énergie interne des molécules augmente jusqu’ ‘au moment ou
elle est suffisante pour vaincre l’effet de la pression qui s’exerce sur la surface du liquide ou
elle peut s’échappe de la phase liquide donc la tension de vapeur du corps pur du liquide est
égale à la pression qui supporte. On dit un corps pur bout lorsque la tension de vapeur est
égale à la pression qu’il supporte.
Distillation d’un corps pur :
C’est une opération plus complète qui consiste à vaporisé un corps pur dans un ballon puis à
refroidir vapeur pour les condenser et les récupérer en phase liquide.

La distillation d’un corps pur s’effectue alors à T constante égale à la température


d’ébullition des corps purs à la pression du système.
La courbe de distillation d’un corps pur représente la variation de la température en fonction
de pourcentage distillé.

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Pour les corps purs les courbes de distillation sont des droites horizontales.
Distillation d’un mélange complexe : pour un mélange complexe il est formé de plusieurs
corps, chaque corps a sa température d’ébullition, si lors de la distillation d’un mélange les
vapeurs sont évacués et condensé au fur et à mesure de l’augmentation de la température, on
obtient une quantité de liquide qui s’écroit de plus en plus ;le liquide obtenu appelé soit
fraction soit distillat, chaque fraction a un point initial PI et un point final Pf .
Distillation TBP (Truth Bouilling Point) vrai point d’ébullition :

La TBP s’effectue dans un ballon surmonté de la colonne de rectification garnie d’un


garnissage à certaine nombre d’étage c.-à-d après bonne sélectivité équivalent à une
succession d’un très grand nombre de distillation simple élémentaire.
On notons la température en fonction de pourcentage distillé ; elle a pour but de réaliser le
contact intime entre la phase (ascendant) vapeur et la phase liquide (descendant),ceci pour
enrichir la phase vapeur par l’élément le plus volatile, la température relevé au sommet de la
colonne correspond au passage d’un corps le plus pur possible.
Si le mélange est complexe la succession des paliers est plus visible car les composants sont
très nombreux avec les points d’ébullition voisins, et la courbe TBP est une courbe continue
PI : correspond à la température d’ébullition de corps le plus volatile.
PF : température d’ébullition de corps le moins volatile.

Comparaison de différentes courbes de distillation :

La courbe VPS correspond à la mauvaise distillation (moins sélectivité).


La courbe TBP correspond à la meilleure distillation (plus sélectivité).
ASTM comprise entre les deux.
La courbe de flash qui n’est résultat de distillation sélectivité très faible

A l’industrie il y a flash lors de l’introduction de l’alimentation chaude dans la zone de flash


la tour de la colonne de distillation atmosphérique.

Traitement du pétrole brut :


Avant de passer au raffinage le brut doit subir une certaine préparation ; dessalage et
déshydratation.
Le pétrole brut extrait du sous sol contient des gaz dissout, des impuretés d’origine non
pétrolière (argile, particules solides, l’eau de forage, la bout de forage et les sels).
La teneur en particule solide ne doit pas dépasser 1à 1,5% dans le brut décanté, ces
impuretés doivent être séparées par décantation.
La teneur en eau doit être inférieur à 0,3% ; toutes impuretés peut provoquer de phénomène
musible, corrosion des appareils par hydrolyse sel, bouchage des conduite, une élévation de
pression par vaporisation de l’eau (risque d’explosion), peuvent aussi provoquer des arrêts
imprévu, les sels présentent dans le pétrole s’hydrolysent pour donner des acides cause
principale de la corrosion.

Mgcl + 2H2o Mg(OH)2 + 2Hcl


H2S n’est pas actif à sec mais en présence d’eau il entre au réaction et donné sulfure ferreux.
H2S + Fe FeS + H2
FeS + 2Hcl Fecl2 + H2S

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L’eau et les sels qui sont dissoute doivent être éliminé avant de passer à la stabilisation ;
cette élimination par décantation n’est pas suffisante pour traiter un pétrole brute (l’eau, les
sels et le pétrole brute sous forme d’émulsion).
Pour briser cette émulsion on fait appel à des procèdes chimique, électrique, mécanique ou
bien combiné, les émulsion sont généralement très stable à cause des film protecteur sur
l’interface qui est formé des acide naphténique des gomme de résine,des paraffine ;ces
dernier sont appelés émulsifiants.
Le dessalage aura lieu dans un dessaleur consiste à l’action chimique des agents
désémulsifiants la température et le champ électrique.

Dessalage et déshydratation :
Le brut arrivé du séparateur de gaz préchauffé prébablement se dirige directement vers la
vanne du mélange avant d’aller au bacs de dessalage ,une eau fraiche est ajuté au brut pour
avoir une viscosité correcte permettant d’effectuer un bon dessalage, ainsi qu’une petite
quantité de produit des émulsifiant est injecté dans le brut par une pompe doseuse ;ce produit
est injecté avant la vanne de mélange.
Le mélange brut et les produits chimique passe par la vanne de mélange, entre dans le
dessaleur le mélange passe à travers des canneaux distributeurs pour entrer dans le champs
électrique à haute tension ou rencontre des électrodes.
Chaque gouttelette a sa entre dans les champs est soumise à la fréquence des courants
alternative provoque des coillisions avec d’autre gouttelettes pour former des grosse goutes,
ces dernières constituent une masse suffisante pour traverser ; la bout se décante au fond des
réservoirs sous l’action de son poid. L’eau, les sels solubles et les impuretés accumule dans la
partie inférieur de réservoir sont retirés de façon continue et automatique.
Le pétrole brut épuré et dessalé s’écoule par le tube supérieur de réservoir et se dirige vers
les unités de stabilisation. Généralement le degré de déshydratation est de 98- 99%
Le degré de dessalage est de 97%
A la sortie de dessaleur le brut doit contenir 0,05 0,1 % de l’eau.
La stabilisation du pétrole brut :
Le but de stabilisation :
a) Se débarrassera de gaz H2S (éviter la corrosion).
b) Se débarrasser les gaz légers dissout dans le brut pour utiliser dans l’industrie comme
combustible.
c) Conservation de grande partie des hydrocarbures légers précieux et volatile comme
C3 et C4.
La stabilisation de brut consiste à éliminer les fractions trop volatile à la sortie des puits en
plus elle contribue indirectement à l’élimination des produits corrosif.
La teneur en gaz doit être inférieur à 0,5%.
La stabilisation se fait par deux procèdes différents par détente ou par fractionnement.
La séparation par détente : consiste a séparé les hydrocarbures les plus légers par
réduction de la pression dans les ballons séparateurs, on utilise la séparation ichtoné dans
plusieurs ballon car une grande diminution dans un seul ballon provoque un haut taux de
vaporisation, et par conséquent un entrainement des hydrocarbures lourds.
Ce procèdes ne permet pas d’obtenir les teneurs inférieur à 0,5% de gaz ;pour cela on
utilise la séparation par fractionnement qui consiste a distillé le pétrole chauffé à environ
de 180 - 220 °C dans une colonne de fractionnement.

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Distillation atmosphérique :
Industriellement il existe deux distillations ; atmosphérique et sous-vide.
Il existe trois types de schéma de distillation atmosphériques en fonction de la nature du
pétrole lourd ou léger (sulfuré ou peu sulfuré).
1. Un schéma comprend une seul colonne de rectification pour les lourds peu sulfuré.
2. Un schéma avec une colonne de rectification précédé d’une colonne de pré
distillation pour les légers sulfureux.
3. Un schéma avec une colonne précédé d’un ballon de flash pour léger peu sulfuré
le ballon de flash et la colonne de pré distillation serve à débarrasser le pétrole de
ses fractions légères pour soulager le four et non pas encombrer la colonne
principale.

Tecnologie de la distillation atmosphérique :

L’alimentation du pétrole brut prévenant du bacs de stockage purge par série d’échangeur
pour arriver sa température 220°C, dans le four ou la température 600°C le brut est chauffé
jusqu'à 350°C ;il est introduit dans la zone de flash (liquide +vapeur).
au sommet de la colonne on obtient le gaz et l’essence léger, cette fraction est récupérer dans
le ballon de reflux ou il y a séparation de gaz vers l’atmosphère et l’essence, une partie de
cette fraction est reenvoyé au sommet de la colonne comme reflux froid pour ajuster la
température au sommet de la colonne.
 Le premier soutirage est de l’essence lourd qui envoyer vers la colonne de
strippage,du bas de la colonne sort l’essence lourd à travers l échangeur vers le bacs
de stockage .
 Le deuxième est le kérosène sort de bas de stripper.
 Le troisième soutirage est le gasoil.
Il est noté que la vapeur d’eau envoyé vers le tripper de l’essence lourd et de gasoil
uniquement.
Pour le kérosène il y a stripage sans vapeur d’eau.

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Au fond de la colonne on obtint le résidu atmosphérique qui est destiné à d’autre utilisation
ultérieur.

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