2-Diabète sucré de l'enfant
2-Diabète sucré de l'enfant
2-Diabète sucré de l'enfant
DIABETE DE
L’ENFANT
DR M.MENTSEUR
INTRODUCTION
DEFINITION
INTERET
⚫ Fréquence : première endocrinopathie chez l’enfant
⚫ Diagnostic facile
⚫ Prise en charge lourde et multidisciplinaire
⚫ Pronostic vital par les complications aigues
⚫ pronostic tardif lié aux complications dégénératives
CLASSIFICATION DU DIABETE
Au niveau du foie
Augmente la mise en réserve du glucose
Déminue la glycogénolyse
Inhibe la gluconéogenèse
Au niveau du muscle
Augmente la captation du glucose
mise en réserve sous forme de glycogène
RAPPEL PHYSIOLOGIQUE
Hormones hyperglycémiantes:
Glucagon
les catécholamines
Cortisol et GH
PHYSIOPATHOLOGIE
Carence en insuline
⚫ Hyperglycémie: augmentation de la
néoglucogenèse et la glycogénolyse
⚫ Polyurie osmotique avec perte d’éléctrolytes
⚫ Augmentation de la lipolyse: hydrolyse des
triglycérides avec libération des AGL
⚫ Corps cétoniques: produits à partir des AGL,
aboutissant a une cétonémie, cétonurie puis
acidose
ETIOPATHOGENIE
Diabète de type1 est une affection d’étiologie inconnu,
survient le plus souvent dans l’enfance, elle est
secondaire a une destruction auto-immune progressive
des cellules beta de langerhans.
Le processus auto-immun responsable de l’insulite
pancréatique se déroulant sur plusieurs années(lorsque
85 à 90% des ilots ont disparu)
Cette réaction auto-immune survient sur un terrain de
susceptibilité génétique a la suite de facteur
déclenchant environnementaux hypothétique
Facteurs immunitaires hormonaux: Ac anti cellule B
langerhans et Ac anti insuline circulant
MANIFESTATIONS CLINIQUES
Circonstances de découverte
⚫ Brutal : coma acidocétosique
⚫ Progressif : syndrome polyurie polydepsique
,asthénie, amaigrissement, anorexie parfois
polyphagie, énurésie secondaire, levers nocturnes
fréquents, …..
⚫ Fortuite : lors d’un examen systématique
vaccination, vomissements, douleurs abdominales
candidoses vaginales, infections cutanées à répétition
(Examen clinique peut être normal)
MANIFESTATIONS BIOLOGIQUES
COMPLICATIONS AIGUES
Hypoglycémie
DEFINITION
Urgence thérapeutique
⚫ Asthénie, léthargie
⚫ Tachycardie
⚫ Signes de déshydratation
⚫ Polypnée de Kussmaul+++
⚫ Troubles digestifs: nausées , vomissements, douleurs
abdominales
⚫ Odeur acétonémique
⚫ Vision floue
⚫ Troubles neurologiques: obnubilation voir coma
2h-24h:
3l/m² de SGI 5% sans dépasser 4l/m²/24h , Rajouter :
3g/l de KCl à 10%,
2g/l de NaCl à 10%,
1g/ l de Gluconate de calcium a10%
0,5 g/l de sulfate de Mg
Insulinothérapie
Pas de bolus d’insuline (œdème cérébrale).
-Insulinothérapie IV continue traitement idéal
-A débuter 1 à 2h après la réanimation
- Insuline humaine Rapide ++ (ou Analogue Rapide)
En l’absence de pousse seringue
22 UI d’insuline rapide /litre de liquide de perfusion
(SG5%)
(Rincer la tubulure par 150 ml de solution préparée afin de
saturer la tubulure)
À la pousse seringue Débit initial:
0.1 U/kg/h chez enfant de plus de 3 ans
0.05 U/kg/h chez enfant de moins de 3 ans
Surveillance
Biologique :
-Glycémie capillaire horaire
-Chimie des urines / miction
-Ionogramme: 2 heures après le début des perfusions
-surveillance des ondes T à l’ECG
EVOLUTION ET COMPLICATIONS
Coma hyperosmolaire
Complication rare
Glycémie sup a 6a 8g/l, sans cétonurie
osmolarite supérieure a 350mosmol/l
pronostic est sombre
EVOLUTION ET COMPLICATIONS
Complications dégénératives
Rétinopathie diabétique
Cause fréquente de cécité acquise, évolue en plusieurs
stades
⚫ non proliférante: micro-anévrismes, exsudats et hémorragies
⚫ Préproliférante: Hgie rétinienne
⚫ Proliférante: néo-vaisseaux en périphérie de la rétine
⚫ Proliférante sévère: néo-vaisseaux pré-papillaires
⚫ Proliférante compliquée: décollement de la rétine, hgie vitrée
Intérêt du fond d’œil et angiographie a la fluorescéine chez
tout patient agé de plus de 10 ans et après 3 à 5 ans d’
évolution du diabète
Néphropathie: tardives, graves
Intérêt surveillance (micro albuminurie, clearance a la
créatinine), passe par 5 stades
Neuropathies : rares chez l’enfant, la mesure de la vitesse de
conduction motrice dans le nerfs sciatique permet de détecter
les formes infra cliniques
la neuropathie se recherche par mesure de la sensibilité
thermique, algésique(pique, touche), de la sensibilité tactile
superficielle(mèche de coton) et de la sensibilité de pression
cutanée
Complications cardio vasculaires rares
Complications cutanées essentiellement les
lipodystrophies
Complications infectieuse: cutanée et urinaire
PRISE EN CHARGE
Objectifs de la prise en charge
Insulines
intermédiaires NPH 2- 4 h 4- 8h 12-16h
Insulines de longue
durée d’action
Glargine (Lantus) 2- 4h Pas de pic 20-24h
Détémir ( Lévémir) 1- 2h 6h 12-20h
Abasaglar 2- 4h Pas de pic 20-24h
Basalog One 2- 4h Pas de pic 20-24h
Moyens d’injection
Technique d’injection
• Abdomen
• Partie antérieure et latérale de la cuisse
• Fesses (quadrant supéro-externe ) utiles chez les petits
enfants (peu de tissu adipeux)
• Face latérale des bras
Conservation de l’insuline
⚫ Ne jamais congeler
⚫ Ne pas exposer à la lumière du soleil ni à la chaleur
⚫ Non entamée doit être conservée au réfrigérateur
(4-8°C)
⚫ Après ouverture :
- jeter après 3 mois si conservé à 2-8°C,
- jeter après 1 mois si conservé à température
ambiante (<25°C)
Différents schémas d’ insulinothérapie
⚫ Avantages de la pompe
-Meilleur équilibre chez le jeune enfant et l’adolescent
⚫ Inconvénients
-Cout élevé
-Non prise en charge par la sécurité sociale
Besoins en insuline