les externalités
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NOVEMBRE 2024
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LISTE DES MEMBRES
1) LUSAMBA KASANJI JEMIMA
2) MATHILDE KITENGE MATHY
3) MBEY MUZAKAM MURIELLE
4) MBUMBA KASEKE MARIE-NOEL
5) MILULO KAPAMBA MELISSA
6) MISHIKA MAKOMBO GRACIA
7) MIYUMBA SUBAY CHRISTAL
8) MUJINGA MWADI HAGGIT
9) MUKAMBILENU LUHANDU EDDY
10) MUKENGE TANGANIKA MARDOCHEE
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Table des matières
1. INTRODUCTION ............................................................................................................................... 4
1.1 DEFINITION ................................................................................................................................ 4
Une externalité, qu’est-ce que c’est ? ................................................................................................... 4
1.2 ORIGINE ET HISTOIRE DES EXTERNALITES....................................................................... 4
1.3 IMPORTANCE DES EXTERNALITES ...................................................................................... 5
2. TYPES D'EXTERNALITES.................................................................................................................... 5
2.1 EXTERNALITES POSITIVES..................................................................................................... 6
2.2 Externalités négatives .................................................................................................................. 7
3. SOLUTIONS DES EXTERNALITES POSITIVES ET NEGATIVES ............................................................. 9
3.1 SOLUTIONS CONTRE LES EXTERNALITES NEGATIVES ............................................ 9
3.2 SOLUTIONS POUR LES EXTERNALITES POSITIVES .................................................. 10
4. LIMITES DES EXTERNALITES ........................................................................................................... 11
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 13
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1. INTRODUCTION
Contrairement à certaines idées reçues au sujet de la science économique, celle-ci n’est pas
nécessairement insensible aux préoccupations d’ordre environnemental et social, au bien-être
des individus, de la faune, de la flore et de la société prise dans son entièreté.
En effet, beaucoup d’économistes essaient d’intégrer autant que possible diverses formes de
valeur dans les modèles et les discours économiques. Dans ce billet, nous présentons le concept
« d’externalité » qui permet cette intégration importante d’objectifs non-monétaires en
économie, surtout lorsqu’il est question de politiques publiques et d’évaluation de projets
économiques.
1.1 DEFINITION
Une externalité, qu’est-ce que c’est ?
Les économistes désignent par « externalité » ou « effet externe » le fait que l'activité de
production ou de consommation d'un agent affecte le bien-être d'un autre sans qu'aucun des
deux reçoive ou paye une compensation. Pour cet effet c’est-à-dire en d'autres termes que
lorsqu'une personne ou une entreprise produit ou consomme quelque chose, cela peut
influencer la qualité de vie ou la situation d'une autre personne sans que celle-ci ne paie ou ne
reçoive d'argent en retour pour cet impact. Une externalité présente ainsi deux traits
caractéristiques. D'une part, elle concerne un effet secondaire, une retombée extérieure d'une
activité principale de production ou de consommation. D'autre part, l'interaction entre
l'émetteur et le récepteur de cet effet ne s'accompagne d'aucune contrepartie marchande.
L'étude des externalités remonte à la fin du XIXe siècle, avec des contributions importantes de
plusieurs économistes. Les externalités, également appelées effets externes, représentent les
conséquences involontaires des activités économiques sur des tiers qui ne sont ni parties
prenantes directes ni compensées pour ces impacts. Voici un aperçu de l'origine et de l'évolution
de ce concept.
Henry Sidgwick, un philosophe et économiste britannique, est souvent crédité pour avoir
introduit le concept d'externalité. Dans son œuvre "The Principles of Political Economy"
publiée en 1887, Sidgwick a souligné que les activités économiques peuvent avoir des effets
secondaires sur des tiers qui ne sont pas pris en compte dans les transactions du marché. Il a
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mis en évidence que certains coûts et bénéfices des activités économiques n'étaient pas reflétés
dans les prix du marché, créant ainsi des inefficacités et des injustices.
2. TYPES D'EXTERNALITES
Une externalité peut être positive ou négative selon que sa conséquence sur le bien-être est
favorable ou défavorable
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2.1 EXTERNALITES POSITIVES
Les externalités positives (ou économies externes) se produit lorsque l’action d’un individu ou
d’une organisation génère des avantages pour d’autres, sans qu’ils aient à payer pour ces
bénéfices. Ces effets sont souvent non intentionnels et échappent aux mécanismes du marché.
Un parc public offre un lieu de détente et améliore la qualité de l’air pour les résidents voisins,
même pour ceux qui ne contribuent pas à son entretien.
Votre voisin entretien un très beau jardin sur lequel vous avez une vue. Cela améliore votre
satisfaction sans pour autant que vous indemnisiez votre voisin.
L'éducation d'un individu génère des bénéfices pour la société, comme une main-d'œuvre plus
qualifiée, plus productive, moins susceptible de dépendre de l'aide sociale, et plus apte à
participer activement à la vie civique. Ces bénéfices sociaux ne sont pas pris en compte par la
personne qui reçoit l'éducation.
Certaines activités génèrent des externalités positives, comme les vaccinations qui réduisent la
propagation des maladies ou l'éducation qui améliore la productivité et la qualité de vie. Une
personne vaccinée contre une maladie protège indirectement les autres en réduisant les risques
de propagation (immunité collective).
• Préservation de la biodiversité
Si un propriétaire foncier choisit de préserver une zone naturelle ou une forêt, cela peut avoir
des avantages pour l'écosystème local et pour la société, par exemple en protégeant la faune et
la flore, en maintenant des services écosystémiques (comme la régulation du climat) et en
favorisant le tourisme.
• Technologie et recherche
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Une entreprise qui investit dans la recherche et le développement d'une nouvelle technologie
peut ne pas récolter tous les bénéfices de cette innovation. D'autres entreprises peuvent utiliser
cette technologie pour améliorer leurs produits, augmentant ainsi l'efficacité dans l'ensemble de
l'économie.
Lorsqu'une entreprise mène une campagne de publicité créative, elle peut augmenter la
notoriété d'une marque ou d'un produit. En même temps, elle peut inspirer d'autres entreprises
ou individus à développer des idées innovantes, stimulant ainsi la créativité et l'innovation
dans l'ensemble de l'industrie.
Les externalités négatives (ou des économies externes) désignent les situations où un acteur est
défavorisé par l’action de tiers sans qu’il en soit compensé
Les externalités négatives se produisent lorsqu'une activité produit des effets nuisibles pour la
société, sans que les responsables de cette activité n'en supportent les coûts. C’est un peu
comme un effet secondaire désagréable qu'une action peut avoir sur les autres ou sur
l'environnement
Une usine émet des gaz polluants dans l'atmosphère, affectant la qualité de l'air et la santé des
personnes vivant à proximité. Ces habitants doivent supporter les coûts de traitement des
maladies respiratoires sans que l'entreprise responsable de la pollution n'en paie les frais.
Contexte : Kinshasa est confrontée à des problèmes de pollution de l'air importants dus à
l'augmentation du nombre de véhicules, à l'industrie et aux activités domestiques.
Les pesticides ou les produits chimiques déversés dans une rivière par une entreprise ou des
fermes contaminent l'eau, ce qui peut nuire à la faune et à la flore aquatique, ainsi qu'aux
populations locales qui dépendent de cette eau pour leur consommation ou leurs activités
économiques.
• Déforestation :
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La déforestation massive pour l'agriculture ou l'exploitation du bois crée des effets négatifs sur
l'environnement, comme la perte de biodiversité, l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère et
les impacts climatiques globaux. Ces coûts sont supportés par l'ensemble de la planète, mais les
entreprises responsables ne paient pas directement pour ces dommages.
• Échecs de marché : Les externalités peuvent entraîner des échecs de marché où les biens
et services ne sont pas produits ou consommés en quantités optimales. Par exemple, la
sous-production de biens publics comme les parcs ou la surproduction de biens polluants.
En plus de nuire à leur propre santé en fumant, les individus peuvent également avoir des effets
négatifs sur des tiers, car la fumée nuit à leur entourage.
Le gouvernement peut réduire ces externalités en taxant certains biens pour en réduire la
consommation. Ils refléteraient ainsi les coûts externes subis par les tiers dans leur prix.
• Embouteillages :
Un automobiliste qui décide de prendre sa voiture, sans penser aux autres, contribue à
l'encombrement des routes et à l'augmentation de la pollution, ce qui affecte le confort et la
qualité de vie des autres conducteurs, ainsi que des piétons.
Le bruit constant généré par une usine ou un chantier de construction perturbe les riverains, ce
qui peut avoir des conséquences sur leur bien-être, leur santé mentale, et leur qualité de vie.
• Pollution de l'air
• Pollution de l'eau
Le déversement de déchets industriels dans les cours d'eau peut contaminer l'eau potable,
détruire les écosystèmes aquatiques et nuire à la vie marine.
• Déforestation
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La coupe excessive des forêts pour l'agriculture ou l'industrie peut entraîner une perte de
biodiversité, l'érosion des sols et des perturbations climatiques.
Les entreprises et les consommateurs tendent généralement à maximiser leur propre intérêt en
tenant très peu compte de celui des autres. Ce comportement ne s’explique pas nécessairement
par de la mauvaise foi puisque les externalités causées ne sont pas forcément apparentes. C’est
justement pour cela que le gouvernement a mis en place des lois : pour minimiser ces
externalités.
Si nous reconnaissons que les entreprises et les consommateurs ne prennent pas naturellement
en compte leurs externalités, alors nous avons besoin de l’intervention de l’État pour exercer le
contrôle des externalités nécessaire à la maximisation de l’intérêt social.
Les moyens à la disposition de l’État sont importants et diversifiés, mais l’objectif est simple :
forcer les entreprises à internaliser leurs externalités négatives et augmenter les activités qui
engendrent des externalités positives. Pour ce faire, l’État peut taxer ou réglementer, il peut
subventionner ou soutenir politiquement, etc. Ajoutons qu’au-delà de la réglementation, la
meilleure façon dont il dispose pour contrôler certains secteurs avec d’importantes externalités
(éducation, santé, énergie, etc.) est probablement de les maintenir au sein du secteur public, loin
des mains du privé.a
• Règlementations
Les gouvernements peuvent imposer des normes strictes concernant les niveaux de pollution
ou fixer des quotas pour certaines émissions ou pratiques nuisibles. Ces normes sont souvent
accompagnées de sanctions en cas de non-respect. Les régulations contraignent les entreprises
à limiter leurs activités polluantes ou nuisibles, ce qui permet de contrôler directement le niveau
d'externalités négatives.
Exemple : Règlementation sur les Externalités Environnementales et Sociales - Code Minier
et Loi sur l'Environnement.
Le Code Minier et la Loi n° 11/009 du 9 juillet 2011 sur la protection de l'environnement
imposent aux entreprises minières de réaliser une étude d'impact environnemental et social
(EIES) avant de commencer leurs activités. Cette étude permet d’évaluer les externalités
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potentielles (positives ou négatives) des projets miniers sur l'environnement et les
communautés locales.
• Taxes
L'idée ici est de faire payer les agents économiques (comme les entreprises) pour les coûts
sociaux qu'ils génèrent, afin de les inciter à réduire leurs comportements nuisibles.
Arthur Cecil Pigou, un économiste britannique, a approfondi l'étude des externalités dans son
livre "The Economics of Welfare". Il a proposé que les gouvernements interviennent pour
corriger les externalités négatives, par exemple par le biais de taxes (taxes pigouviennes) pour
aligner les coûts privés sur les coûts sociaux. Il a également suggéré des subventions pour
encourager les externalités positives.
Le principal effet des externalités est que le coût privé diffère du coût pour la société. Par
exemple, quand une usine pollue, son coût (dit privé) est plus faible que le coût social,
puisqu’elle n’intègre pas la pollution qu’elle génère dans ses coûts. Raisonnant uniquement
sur le coût privé (qui est faible), elle va produire plus que si elle prenait en compte le coût
social (qui intègre le coût de traitement des déchets). L’externalité négative va donc engendrer
une surproduction.
Pigou propose de mettre en place une taxe du montant de l’externalité, afin que le coût social
soit le coût effectif pour l’entreprise. La mise en place d’une telle taxe devrait ainsi réduire les
effets négatifs.
Par exemple, une entreprise minière qui rejette une certaine quantité de métaux lourds ou de
produits chimiques dans une rivière pourrait être tenue de payer une taxe basée sur la
quantité de polluants rejetés et sur leur potentiel de dommage pour l’environnement.
La population peut également contribuée à la réduction des externalités négatives en :
• Réduction des Émissions : Les mesures ont permis une réduction significative des
niveaux de pollution de l'air, améliorant ainsi la qualité de l'air et la santé des
habitants.
• Règlementations
Les politiques peuvent aussi mettre en place des mesures pour favoriser les externalités
positives. Il peut le faire via la réglementation.
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Exemple : la mise en place d’une vaccination obligatoire dans certains cas suite à la pandémie
de la Covid-19.
Cet exemple est une réglementation qui permet une externalité positive. En effet, elle
empêche l'individu de développer des formes graves de la maladie, mais elle profite aussi à la
collectivité en évitant la contagion et l'épidémie. Les pouvoirs publics ont donc décidé
d'imposer la vaccination dans certains cas pour protéger l'ensemble de la population.
• Subventions
Les gouvernements peuvent aussi subventionner les alternatives écologiques pour rendre les
technologies et pratiques moins polluantes plus attractives.
Exemple : Des subventions pour l'installation de panneaux solaires ou pour l'achat de voitures
électriques. Cela encourage les consommateurs et les entreprises à adopter des solutions moins
polluantes. Ces subventions rendent les comportements écologiques plus compétitifs et
favorisent une transition vers des technologies plus durables.
❖ ANALYSE DE L’ IMPACT DES SOLUTIONS
• Population : Les émissions de polluants atmosphériques ont des effets néfastes sur la
santé des habitants, provoquant des maladies respiratoires et cardiovasculaires. Les
coûts de santé augmentent, et la qualité de vie des résidents est réduite.
• Entreprises : Les entreprises de transport et les commerces peuvent être affectés par
les restrictions de circulation et les taxes environnementales. Cependant, les entreprises
innovantes dans les technologies propres peuvent bénéficier de ces mesures.
• Gouvernement : Le gouvernement doit investir dans des infrastructures de transport
durable et dans des campagnes de sensibilisation. Les recettes fiscales provenant des
taxes environnementales peuvent être utilisées pour financer ces initiatives.
Solutions Appliquées :
• Zones à Faible Émission (ZFE) : Kinshasa a mis en place des zones où seuls les véhicules
respectant des normes strictes de pollution peuvent circuler. Cela a contribué à réduire les
émissions de polluants dans les zones urbaines1.
• Subventions pour les Véhicules Électriques : Des incitations financières sont offertes
pour encourager l'achat de véhicules électriques et hybrides, réduisant ainsi les émissions
de gaz à effet de serre.
• Amélioration des Transports en Commun : L'investissement dans les transports en
commun a été augmenté pour offrir une alternative plus propre aux véhicules privés.
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le concept d'externalité présente plusieurs limites et défis en ce qui concerne sa mise en
œuvre dans la pratique. Bien que l'idée d'externalités soit fondamentalement importante pour
comprendre les défaillances du marché et justifier l'intervention de l'État, les solutions
proposées pour corriger ces externalités, qu'elles soient négatives ou positives, rencontrent
des obstacles. Voici les principales limites liées à la mise en œuvre des politiques
d'externalités :
Une des difficultés majeures dans la gestion des externalités réside dans le fait qu'elles ne
sont pas toujours faciles à mesurer ou à quantifier. Par exemple, comment évaluer le coût
social exact de la pollution de l'air ou de la dégradation de l'environnement ? Ou encore
comment estimer les bénéfices de l'éducation ou de l'innovation technologique pour la société
?
Exemple : La pollution génère des effets complexes sur la santé publique, les écosystèmes et
le climat, et il est difficile de mesurer précisément ces effets dans des termes monétaires ou
de les relier directement à une activité spécifique. De même, les externalités positives liées à
la recherche et à l'innovation peuvent avoir des effets difficiles à évaluer dans le temps.
Limite : La mesure approximative des coûts ou bénéfices externes peut rendre difficile la
mise en place de politiques efficaces.
Une fois qu'une externalité a été identifiée et mesurée, une autre difficulté consiste à
déterminer le prix social des effets externes (par exemple, le coût d'une tonne de CO2 pour la
société ou la valeur d'une innovation pour l'ensemble de l'économie).
Exemple : Dans le cadre des taxes pigouviennes (par exemple, la taxe sur le carbone), il est
complexe de déterminer le montant exact de la taxe qui reflète correctement les coûts sociaux
de la pollution. Une taxe trop faible peut ne pas inciter suffisamment les entreprises à réduire
leur pollution, tandis qu'une taxe trop élevée peut nuire à la compétitivité de l'industrie et à la
croissance économique.
Limite : Fixer un prix social "juste" pour les externalités est souvent subjectif et peut faire
l'objet de débats. Une estimation incorrecte peut conduire à une sous-régulation ou une sur-
régulation.
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Les politiques visant à corriger les externalités peuvent parfois être mal conçues ou exploitées
de manière opportuniste par les agents économiques. Par exemple, des taxes ou des
subventions mal ciblées peuvent entraîner des distorsions ou encourager des comportements
non souhaités.
Exemple : Si une subvention pour l'énergie renouvelable est mal conçue, elle peut encourager
les entreprises à demander des subventions pour des projets inefficaces sur le plan
environnemental, ou à exploiter la subvention pour des projets qui ne génèrent pas réellement
les bénéfices environnementaux attendus.
Limite : Les acteurs économiques peuvent essayer de contourner les règles ou de manipuler
les incitations, ce qui peut réduire l'efficacité des politiques publiques.
L'intervention de l'État pour résoudre les externalités (comme par le biais de taxes,
régulations, ou subventions) peut se heurter à des problèmes de politique publique,
notamment l'inefficacité administrative, la corruption, ou le manque de volonté politique.
Exemple : Même si une taxe sur le carbone pourrait être efficace pour réduire les émissions,
elle peut rencontrer une forte opposition de la part des entreprises polluantes, des électeurs ou
des partis politiques, ce qui rend son adoption difficile.
Limite : L'État peut être réticent à intervenir ou mal équipé pour mettre en œuvre des
politiques efficaces face aux externalités, ce qui compromet l'impact des solutions proposées.
CONCLUSION
Il nous semble donc que les gouvernements et le public gagneraient à analyser les différents
enjeux de la société en termes d’externalités. Ainsi, nous éviterions de nous cloisonner à
l’intérieur d’un calcul comptable qui refuse de tenir compte d’éléments non monétaires ayant
pourtant une valeur considérable pour le bien-être de la société, des individus ou de
l’environnement. Un refus de tenir compte et de contrôler les externalités est hautement
problématique pour l’intérêt collectif à une époque où les changements climatiques pèsent de
plus en plus lourd sur nos épaules, où le niveau d’inégalité augmente constamment et où les
crises financières sont de plus en plus fréquentes.
À l’origine, les externalités ne sont ni bonnes ni mauvaises ; elles sont un produit inévitable de
l’interdépendance dans un monde partagé. La gestion des externalités est donc un défi ancien,
enraciné dans l’histoire de la vie et des sociétés humaines, mais qui prend aujourd’hui une
importance critique face aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques globaux.
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BIBLIOGRAPHIE
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www.imf.org
www.kartable.fr
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https://www.universalis.fr/encyclopedie/externalite-economie/
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