S2 Management Général Support de cours S2
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Pr Samihi Youssef
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1)-La nouvelle donne économique :
Le contexte économique a subi des changements profonds dû à la faillite des
icones industrielles, la destruction des emplois et l’émergence d’un nouveau
vocabulaire économique. On va analyser ces principaux changements et leurs
implications pour le management des organisations afin de comprendre cette
nouvelle donne économique.
Cette formule fut suivie par une augmentation du cours du pétrole, une hausse
des prêts aux taux variables et des remboursements mensuels ce qui a mené à
une fragilisation au niveau du plan financier. Cette crise économique a révélé le
niveau de risques auquel les gens étaient exposés. Les consommateurs ne sont
pas les seuls qui ont pris de mauvaises décisions, nombreux dirigeants
d’entreprises ont fait des choix risqués grâce à l’assouplissement des
réglementations gouvernementales.
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déclaré à ce propos que le capitalisme consistait à croire que les pires personnes
pouvaient prendre les pires actions pour le bien de tous.
Les experts ont constaté que les événements prendront un nouveau tournant une
fois que les économies des pays industrialisés seront parties de la crise. Ainsi,
une « nouvelle normalité » se mettra en place. Les méthodes employées par les
dirigeants et la manière dont les entreprises fonctionnent ne seront plus les
mêmes. La différence sera liée au rôle du gouvernement sur les marchés
financiers et la protection des consommateurs.
Certains pensent pourtant que faire intervenir le gouvernement est une mauvaise
décision. Amitai Etzioni, chercheur en sciences sociales, a par exemple déclaré
qu’il n’y aurait jamais assez de contrôleurs, de comptable, de douaniers, de
policiers pour gérer les milliards de transactions qui s’opèrent chaque jour.
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Une des évolutions de l’environnement que les managers ont appris à faire face
est la mondialisation des échanges. Le monde est devenu un village mondial, ou
plutôt un ensemble de villages interconnectés à l’échelle mondiale sans
frontières où les managers doivent s’adapter à des cultures, systèmes et
techniques étrangères aux leurs.
Les firmes globales représentent un autre type de FMN qui réunit les fonctions
de direction et de prise de décision dans leur pays d’origine. Ces entreprises
visent un marché mondial relativement homogène et à mettre en place des
processus efficaces. Les décisions concernant l’entreprise dans son ensemble
sont prises au siège.
Firmes globales – Entreprises qui centralisent la prise de décision dans leur pays
d’origine.
Passant à la troisième étape, cette dernière est souvent appliquée quand une
entreprise a acquis assez d’expérience au niveau international. Il s’agit de
l’investissement direct dans une stratégie d’internationalisation. Les alliances
stratégiques internationales constituent une possibilité : les partenariats
permettant le partage de ressources et d’expériences avec un ou plusieurs
partenaires internationaux, souvent dans le domaine de la recherche et du
développement. Les joint-ventures constituent également une forme
particulière d’alliance stratégique qui se manifeste en la création d’une nouvelle
entité indépendante dont les partenaires partagent la propriété.
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Chaque pays se caractérise par ses propres valeurs, principes, coutumes et lois.
Les approches traditionnelles dans l’étude des entreprises internationales ont
montré qu’afin de réussir il faut prendre en considération chacun de ces aspects.
Pourtant, ces tentatives de compréhension ne peuvent être envisagées que dans
un contexte socio-économique global. La réussite d’une entreprise peut être
grâce à une série de pratiques de management, chacune provenant d’un
environnement distinct.
L’étude de Hofstede
La célèbre étude menée par Geert Hofstede entre 1970 et 1980 est une forte
référence sur le sujet des différentes cultures nationales. Cette étude s’intéresse
aux valeurs liées au travail de plus de 116 000 employés d’IBM dans 40 pays ;
elle révèle que les managers et les employés se distinguent selon cinq
indicateurs de culture nationale :
L’étude GLOBE
Le travail de Hofstede a fourni un cadre fondamental permettant de différencier
les cultures nationales, mais les données utilisées datent aujourd’hui de près de
trente ans. Il est clair que les choses ont considérablement changé au cours de
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ces dernières décennies. L’étude GLOBE apporte une mise à jour importante au
niveau des dimensions culturelles.
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Les années 1960 ont marqué l’apparition de la notion de responsabilité sociale
des entreprises, alors qu’un mouvement activiste commençait à se remettre en
cause l’objectif exclusivement économique des affaires.
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normes sociales, celles-ci peuvent jouer un rôle important dans la prise de
décision des managers.
Faire des choix éthiques peut constituer un véritable défi pour les managers. Il
est bien sûr obligatoire d’obéir à la loi, mais ce n’est pas nécessairement un
comportement éthique. Ce dernier signifie agir de manière responsable dans des
situations où il est plus difficile de distinguer le bien du mal. Voici quelques
conseils afin d’agir de manière plus éthique :
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4. Faire des hypothèses. Il est aussi nécessaire de se demander ce qui est
susceptible de se produire.
5. Demander aux autres leur opinion. Il est bénéfique de demander à
d’autres managers leur opinion en cas de doutes.
6. Agir avec la volonté de bien faire. Être fidèle à ses propres valeurs.
Les travailleurs les plus anciens et plus expérimentés (nés avant 1946) qui
constituent 6% de la masse salariale.
Les baby-boomers (nés en 1946 et 1964) qui représentent 41,5% de la
main d’œuvre.
La génération X (née entre 1965 et 1977) qui représente environ 29% de
la main d’œuvre.
La génération Y (née entre 1978 et 1994) qui constitue environ 24% des
travailleurs.
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licencier des employés afin de réduire les coûts, ce qui a mené ceux qui ont
échappé au licenciement de travailler des heures de plus.
Les travailleurs admettent de plus en plus souvent que leur travail empiète sur
leur vie privée, et ils n’en sont pas satisfaits. Donc, les entreprises doivent
satisfaire les différents besoins qu’exprime cette main d’œuvre variée. De
nombreuses sociétés proposent des avantages liés à la vie de famille, comme par
exemple une plus grande souplesse en termes d’horaires.
Plusieurs programmes ont été mis en place, parmi lesquels les colonies de
vacances, les horaires flexibles, le travail partagé, et les congés spécifiés pour
les enfants scolarisés. On trouve que les jeunes sont les plus susceptibles à
prioriser leur vie de famille à leur travail et par suite recherchent des entreprises
leur accordant une certaine flexibilité.
Emplois atypiques
C’est une réalité indéniable que les entreprises veulent de la main d’œuvre celle
qui soit disponible en fonction des besoins. La main d’œuvre actuelle a déjà
achevé la transition des emplois à plein-temps traditionnels vers les emplois
atypiques (temps partiel, travail intérimaire et CDD) qui permettent d’employer
la main d’œuvre en fonction des besoins. Actuellement, plusieurs entreprises ont
éliminé des CDI à plein-temps pour des emplois atypiques. D’ici la fin de la
prochaine décennie, le nombre d’employés conjoncturels va augmenter jusqu’à
atteindre 40% de la main d’œuvre (contre 30% aujourd’hui).
Qu’est-ce que cela signifie pour les managers et les entreprises ? Étant donné
que les travailleurs atypiques ne sont pas des « employés » au sens traditionnel,
cela présente plusieurs défis pour les managers. Ces derniers doivent reconnaître
que comme ces employés ne disposent pas de la stabilité et la sécurité
professionnelle offertes aux travailleurs permanents, il est possible qu’ils ne
soient pas assez engagés ou motivés. Leur traitement doit être différent, en
mettant en place des stratégies spécifiques. Une bonne communication et un bon
sens de leadership s’avèrent importants pour faire des travailleurs atypiques des
atouts indispensables pour l’entreprise. Les managers doivent admettre que c’est
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de leur responsabilité de motiver l’ensemble des employés de l’entreprise et de
s’assurer de leur engagement, qu’il s’agisse des travailleurs permanents ou
atypiques.
Différences générationnelles
La gestion des écarts entre générations présente de nouveaux défis,
particulièrement pour les baby-boomers et la génération Y. Des conflits peuvent
apparaître sur des questions aussi diverses que la tenue, les technologies et le
style de management appropriés.
Les dirigeants doivent donc instaurer une culture réellement orientée aux
clients : personnel aimable, poli, disponible, informé, réactif aux besoins
exprimés et désireux de faire plaisir au client.
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La sélection. L’embauche des candidats dont la personnalité et le comportement
vont complètement dans le sens d’une prestation des services.
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La recherche de progrès permanent à travers l’amélioration continu de
la qualité.
L’amélioration de la qualité dans toutes les activités de l’organisation
telles que la livraison, services après vente…
Les évaluations précises à travers le contrôle et la comparaison des
résultats à des références afin d’identifier les problèmes et les causes.
L’empowerment.
D’autre part, cette méthode peut parfois procurer un sentiment erroné de sécurité
puisque les managers pensent agir dans le bon sens et oublient que l’entreprise
puisse avoir besoin d’un changement radical.
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La gestion de qualité peut sembler contradictoire et même si le perfectionnement
continu peut être très efficace en termes d’améliorations organisationnelles, il ne
représente pas toujours la première option. Tel est lorsqu’un produit obsolète
doit être remplacé, un remaniement total est plus préférable qu’une amélioration
de la version puisque cette dernière pourra rapidement devenir obsolète face au
produit d’un autre concurrent qui a préféré apporte es changements radicales.
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Chap 2 : La planification
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PLAN
2- Le management stratégique
2.3-Quelles sont les étapes du processus de management stratégique? 2.4-Quels sont les
principaux types du management stratégique?
3.1-Quels types d’objectifs les entreprises ont-ils établis? 3.2-Quels types de plans et
comment les développer?
La planification peut également être envisagée du point de vue de sa plus ou moins grande
formalisation. Toutefois, le terme planification –au sein de cet ouvrage- traduit toujours une
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opération à caractère formel, dans laquelle les objectifs sont rédigés et diffusés aux membres
de l’organisation et où le management trace clairement la route à prendre afin de les atteindre.
• Une fois les fins et les moyens identifiés, l’inutile devient flagrant grâce à la
planification.
• La planification fixe des objectifs ou des normes pour permettre d’exercer un contrôle.
Avec des objectifs détaillés, les performances peuvent être évaluées et en cas d’écart, une
correction devient possible. Aucun contrôle ne sera réellement efficace sans planification
préalable.
Les efforts de planification formelle peuvent enfermer une organisation dans un cadre strict
d’objectifs et de dates spécifiques.
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Le caractère aléatoire et imprévisible des affaires rend indispensable deux qualités : savoir
gérer le chaos et transformer les problèmes en opportunités, d’où le besoin de flexibilité que
des plans stricts n’offrent pas.
Les plans élaborés peuvent conduire à des impairs et à des dépenses pour compenser un retard
alors que les autres ont plusieurs longueurs d’avance. Parfois, la vraie réussite demeure dans
le fait de se jeter à l’eau et de mettre sur pied des activités au fil de leur progression, sans
cadre d’action précis.
Contrairement à la théorie qui stipule qu’un succès en amène un autre, la pratique démontre
qu’une réussite initiale peut conduire à un échec final, dès lors que l’on se situe dans un
environnement aléatoire. Autrement dit, les plans qui marchent procurent parfois un sentiment
erroné de sécurité et une confiance exagérée.
Oui, planification rime généralement avec augmentation des bénéfices, meilleure rentabilité et
autres avantages financiers. De plus, la qualité du processus de planification et de la mise en
œuvre des plans joue plus sur les performances que leur portée proprement dite. Toutefois,
dans un cas de perte, seul l’environnement est responsable (la plupart du temps).
2- Le management stratégique :
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o Les entreprises qui planifient leur stratégie ont des performances financières
supérieurs à celles qui n’ont pas mis en place de plans stratégiques ;
I-
Planification
• 2- Analyse externe
• 3- Analyse interne
• 4- Formulation de stratégies
III-
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I- Planification :
l’organisation :
Il est primordiale qu’une organisation aie une mission, c’est une déclaration de sa raison
d’être ; Il existe plusieurs aspects d’une mission stratégique : clients, marchés, produits,
services, technologies, philosophie …
Le manager doit identifier les objectifs et les stratégies afin d’avoir un point d’appui pour
évaluer si ceux-ci doivent être changés.
2- Analyse externe :
3- Analyse interne :
Elle fournit les renseignements importants sur les ressources spécifiques et les capacités d’une
organisation.
Capacités : les compétences et le savoir-faire dont dispose l’organisation pour accomplir son
travail. Quand il s’agit de compétences principales créant de la valeur ajoutée, on parle de
compétences clés.
Après avoir accompli l’analyse interne, le manager doit être capable de dégager les forces et
les faiblesses de l’organisation.
Forces : Toute activité que l’organisation fait bien et les ressources uniques qu’elle possède.
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Faiblesses : Toute activité que l’organisation ne fait pas bien et les ressources dont elle a
besoin mais ne possède pas.
Donc à partir de l’analyse SWOT, le manager est capable de formuler les stratégies qui
exploitent les forces et les opportunités externes de l’organisation, protège celles-ci des
menaces externes et corrige les faiblesses trop importantes.
Elle permet de voir si les stratégies ont permis à l’organisation d’atteindre ses objectifs et si
des ajustements sont nécessaires.
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La stratégie d’entreprise (corporate strategy)
Définit les domaines d’activité actuels et futurs d’une organisation ainsi que le développement
de ses activités. Elle se fonde sur sa mission et ses objectifs ainsi que le rôle que chacune de
ces activités joue pour l’organisation dans son ensemble.
La stratégie d’entreprise implique une décision concernant la trajectoire de ses activités autour
de trois orientations principales :
-La concentration : L’organisation poursuit ses activités dans son domaine principal tout en
augmentant la quantité de produits disponibles ou les marchés de service.
-L’intégration verticale :
-Diversification :
Stratégie de stabilité : Dans les périodes d’instabilité économique, elle consiste à préserver les
activités existantes.
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Stratégie de renouvellement : Stratégie avec laquelle l’entreprise cherche à faire face à une
perte de performance. Il existe deux types :
-Stratégie de retrait : Stratégie à court terme à laquelle on peut avoir recours pour régler les
problèmes mineurs. Elle permet de stabiliser les activités, de revitaliser les ressources et les
compétences organisationnelles, et de se préparer à affronter de nouveau la concurrence.
Ces deux types permettent aux responsables de réduire les couts et restructurer les activités de
l’entreprise.
Définie comment une organisation positionne ses activités au sein de leurs environnements
concurrentiels respectifs. Lorsqu’une entreprise poursuit de multiples activités, chacune
d’entre elles suivra sa propre stratégie concurrentielle qui définira les fondements de son
avantage concurrentiel, les produits et services proposés, les clients ciblés …
Selon Michael Porter : Au lieu d’essayer d’être présente sur tous les domaines fronts pour
excéder un niveau moyen de rentabilité, l’organisation doit adopter une stratégie
concurrentielle lui offrant un avantage différent en exploitant ses forces et celles du secteur.
Le choix de stratégie peut se faire entre :
La stratégie de domination par cout : Stratégie concurrentielle fondée sur un avantage de cout,
c’est-à-dire être meilleur marché tout en offrant un produit ou service comparable à la
concurrence en assurant un fonctionnement efficace d’économies d’échelle, innovation
technologique, accès privilégié en matière première et une main-d’œuvre bon marché.
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capacités technologiques et une image de marque inhabituelle, pour justifier le prix dépassant
le prix de différenciation.
Ces deux choix visent un avantage concurrentiel dans une large gamme de segment de
marchés.
Pour se différencier de ses concurrents, les entreprises emploient de multiples moyens comme
le service clients, la formation et la fidélisation des collaborateurs, l’innovation et la qualité.
L’amélioration constante de la qualité et la fiabilité des produits et services offerts finit par
rendre intouchable l’avantage concurrentiel forgé.
Donc pour améliorer les qualités qu’il offre, le management analyse puis copie les méthodes
des leaders d’un domaine, ce qui fait de cette démarche une forme bien précise d’analyse de
l’environnement.
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3. Comment définir des objectifs et développer des plans ?
3.1. Quels types d’objectifs les entreprises ont-elles et comment sont- ils établis ?
La planification comprend la fixation des objectifs étant la cible et les résultats attendus et
souhaités, et des plans qui sont la démarche à suivre pour atteindre ces objectifs.
Dans une entreprise, il existe deux types d’objectifs, les premiers sont de nature stratégique, et
les seconds de nature financière, certains parmi ses objectifs, sont déclarés dans les documents
officiels , et c’est ce qu’on nomme les objectifs déclarés, ces derniers sont souvent influencés
par l’opinion des différentes parties prenantes, et sont vagues et imprécis, et servent à
démonter les talents de la direction en matière de gestion des relations publiques et non pas à
guider l’entreprise vers ses ambitions, ce qui explique la contradiction entre les actions de
l’entreprise et les objectifs déclarés.
Les objectifs reflètent l’orientation de la direction, et peuvent êtres établis par deux méthodes,
soit par les méthodes traditionnelles, ou par les techniques de MBO (management by
objectives). En ce qui concerne la méthode de définition traditionnelle des objectifs, les
objectifs sont fixés par les dirigeants et transmis par la suite à l’ensemble de l’organisation
tout en devenant des sous-objectifs, ce qui fait que les employés sont guidés afin d’atteindre
les objectifs établis, en précisant les responsabilités de chacun à son niveau, et enfin, les
performances sont soumis à un système d’évaluation pour voir s’ils sont atteints. Aussi,
plusieurs problèmes peuvent parvenir dans cette méthode traditionnelle, qui est la perte de
clarté au fur et à mesure que les objectifs sont transmis du sommet de l’organisation aux
niveaux inférieurs, et pour éviter ce problème il faut établir un lien entre les objectifs du
niveau inférieur et les objectifs du niveau supérieur, et chacun doit voir jour après jour
l’impact de son travail dans la satisfaction de l’objectif, ceci renforce le lien entre l’entreprise
et les tâches à accomplir. D’une autre part on trouve des entreprises qui optent pour le
management par objectifs, qui consiste à établir les objectifs suite à un commun accord, et
suivant ces derniers ce fait l’évaluation des employés, le MBO se base sur quatre éléments :
spécificité des objectifs, prise de décision participative, durée limitée dans le temps et retour
sur les performances. Et, les objectifs sont eux-mêmes la motivation, et les études ont montré
que le MBO améliore les performances des entreprises.
De plus, et quel que soit l’approche utilisée, les objectifs doivent être mis par écrit, en prenant
en compte plusieurs éléments qui sont le fait que les objectifs soient rédigés en mentionnant
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les résultats escomptés plutôt que les actions à entreprendre, qu’ils soient mesurables et
quantifiables, ponctuels, réalisables, mis par écrit, communiqués à tous les membres de
l’organisation devant en être informés.
1- Revoir quelle est la mission de l’entreprise et les taches clés que l’employé doit
accomplir.
4- S’assurer que les objectifs sont bien rédigés et les communiquer à tous ceux devant en
être informés.
5- Mettre en place des mécanismes de feed-back pour évaluer les progrès. 6-Attribuer des
récompenses en cas d’objectifs atteints.
Les managers élaborent des plans qui montrent comment atteindre les objectifs, or, il existe
plusieurs types de plans distingués en fonction de leur portée, durée, spécificité, et leur
fréquence d’application.
• Portée : stratégique/opérationnelle
-Plan stratégique : plan s’adressant à l’organisation dans son ensemble, la positionnant par
rapport à son environnement et lui fixant des objectifs globaux.
-Plan opérationnel : plan tactique exposant en détail comment parvenir aux objectifs
généraux.
-Plan à long terme: plan couvrant une période supérieure à trois ans
• Spécificité : directionnels/spécifiques
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-Plan spécifique : plan énonçant des objectifs concis et sans ambigüité
-Plan ponctuel : plan répondant à une situation unique, peu susceptible de se reproduire
Parmi les premières étapes du lancement d’une entreprise, on trouve l’élaboration d’un
business plan (plan de développement/plan d’affaires), qui permet d’organiser les actions à
entreprendre et préciser la façon de procéder, et de maintenir une base solide pour obtenir un
financement et des ressources pour l’organisation, un business plan pourra donc être soumis à
une banque ou un organisme de financement pour solliciter un prêt.
Points de repère :
9- Identifier les risques et aléas majeurs auxquels l’organisation doit faire face.
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10- Elaborer le business plan : élaboration concrète du plan dans un document structuré.
Ceci est influencé par trois facteurs de contingence et dépend de l’approche adoptée.
-Le deuxième facteur : l’incertitude de l’environnement, quand cette dernière est élevée, des
plans précis sont recommandés, et les responsables doivent être prêts à modifier ou corriger
les plans au fur et à mesure de leur mise en œuvre.
-Le troisième facteur : il est lié à la durée des plans, et selon le concept d’engagement, les
plans doivent avoir une envergure suffisante pour répondre aux engagements pris lors de leur
mise en place. Une planification trop longue ou trop courte manquera d’efficacité et
d’efficience.
Pour comprendre comment une entreprise gère les plans, il faut observer qui est responsable
de la planification.
D’une part on trouve l’approche traditionnelle, la planification est sous l’entière responsabilité
des cadres supérieurs qui sont souvent aidés par un service de planification, et les plans
développés par les cadres supérieurs sont ensuite transmis aux autres niveaux
organisationnels, comme dans la méthode traditionnelle de fixation des objectifs, mais les
études ont montrés que cette méthode n’est pas efficace.
D’autre part, il y a l’approche qui consiste à impliquer le personnel dans le processus, et les
plans sont développés par tous les niveaux organisationnelles, ce qui fait comprendre à tout le
monde que les plans ne sont pas seulement des mots , mais des outils destinés à diriger et
coordonner les opérations.
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En ce qui concerne la façon dont les managers mettent en place une planification efficace
dans un environnement dynamique en permanente mutation, d’abord l’environnement
extérieur évolue en permanence, prenant l’exemple du Wifi ou des sites de réseaux sociaux
qui ont influencé plusieurs secteurs y compris l’économie. Ensuite, les environnements
dynamiques sont plus souvent la norme que l’exception en dépendant de l’organisation de la
planification d’une manière efficace.
En effet, un environnement incertain nécessite des plans précis et modulables développés par
les managers et qui doivent envisager une planification comme un processus continu, sans
oublier l’importance de la flexibilité lors de la constitution des plans. Mais généralement,
aplanir le système hiérarchique de l’entreprise permet d’organiser une planification efficace
dans les environnements dynamique. De plus, les managers devraient indiquer à leurs
employés de quelle manière ils peuvent atteindre les objectifs et développer un plan dans ce
sens.
En fait, les informations relatives à la concurrence qui aide les managers dans la prise des
décisions sont aussi accessibles au grand pu
industriel
Et obtenir les informations reste toujours un acte facile à cause de la présence des moyens
nécessaires et la variété des sources et des méthodes.
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Chap 3 : La Structure
organisationnelle
33
Sommaire :
Introduction……………………………………………………………………………………………3
1ère partie : les six éléments clés d'une structure d'organisation ………...…4
Conclusion……………………………………………………………………………………………19
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Introduction :
Certes, cela change d'une entreprise à une autre car ça dépend du style de commandement
adopté !
D'autre part la culture organisationnelle ait été étudié dans le cadre de traditions
épistémologiques et méthodologiques très diverses, il est largement admis que la culture est
constituée de composantes multiples et multidimensionnelle. Elle affecte l’expérience de
ceux qui interagissent avec l’organisation comme l’expérience d’achat du client ou de
collaboration d’un fournisseur. Elle se manifeste dans les politiques de l’entreprise, telles que
le code vestimentaire et les heures de travail. Elle régit également des aspects comme la
conception de l’espace de travail et les avantages sociaux.
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1ere partie : Les six éléments clés d’une
structure d’organisation :
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De Nos jours les entreprises font face aux plusieurs défis comme le progrès
technique et les évolutions économique, politique, social etc.
C’est pour cela les dirigeants explorent les nouvelles structures organisationnelles à la
fois flexibles et efficaces pour s’adapter à l’environnement de l’entreprise et organiser ses
objectifs. Donc pour structurer une organisation il faut tout d’abord respecter les six
éléments de base de toutes structure organisationnelle :
La spécialisation du travail
Départementalisation
Autorité et responsabilité
Éventail de contrôle
Décentralisation et formalisation
Centralisation
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D’après Adam Smith dans son ouvrage « Recherche des causes de la richesse des
nations » montre quelle différence immense il y aurait, entre les résultats du travail d’un
homme isolé, qui voudrait fabriquer lui-même des épingles de toute pièce, et ceux que
chaque homme obtient dans une manufacture, où le travail est convenablement divisé entre
des ouvriers d’aptitudes diverses.
Là, ce n’est pas le même homme qui tire le fil de laiton, qui le dresse, qui le coupe, qui
aiguise les pointes ; c’est un ouvrier spécial qui prépare le bout à recevoir la tête ; et cette
tête d’épingle est elle-même l’objet de deux ou trois opérations différentes. Il faut ensuite
blanchir les épingles ; enfin le piquage du papier et l’encartage sont encore des travaux
distincts. C’est ainsi que l’important travail, de faire une épingle est partagé en dix-huit
opérations, la division du travail découpe un métier à une série d’étape chacune étant
réalisée par seule personne qui permet d’augmenter la productivité par exemple l’usine
d’IPad à Shenzhen en ils ont presque 250000 ouvriers fabriquent environ 10000 tablettes
par jour grâce à le travail en chaîne.
1-2 La départementalisation :
Critères de la départementalisation
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Départementalisation par fonction : Il s’agit d’un Regroupement d’activité selon les
fonctions réalisées c’est-à-dire un manager peut ainsi diviser ses effectifs en
département sous les intitulés (ingénierie, comptabilité, Achat, vente, système
d’information.)
Départementalisation par produit : Regroupement d’activité par type de produit ou
de services.
Départementalisation par client : Regroupement d’activité selon les catégories de
clients.
Départementalisation par géographique : Regroupement d’activité par territoire.
Départementalisation par processus : Regroupement d’activité par flux de travail
ou de services.
On peut définie l’autorité lorsque on discute à la chaîne hiérarchique dans une entreprise
c’est une ligne d’autorité continue qui lié les échelons les plus élèves de l’organisation aux
échelons inférieure et qui définit les rapports de qualification donc on peut dire que l’autorité
est le droit inhérent de donner des ordres et les voir exécutés.
On peut distinguer deux autorités les plus répondu on a l’autorité hiérarchique qui permet à
un supérieur de diriger le travail d’un employé et autorités fonctionnelle revenant à certains
postes et devant permettre décharge, d’assister et de conseiller les détenteurs d’autorité
hiérarchique mais ne doit pas oublier que la responsabilité est très importante car c’est une
obligation qui permettra la réalisation des tâches assignées.
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Dans la fonction d’organisation la prise de décision devenue plus compliqué à ce point-là on
pose la question « À quel niveau les décisions sont-elles prises ? La centralisation ou la
décentralisation »
La centralisation : Mesure dans laquelle les décisions sont prises à des niveaux
élevés de l’organisation.
La décentralisation : Mesure dans laquelle les niveaux inférieurs de l’organisation
contribuent à la prise de décision ou eu sont chargés.
Aujourd’hui ce pendant les organisations sont très compliqué c’est pourquoi nombreux de
managers favorisent de plus en plus la décentralisation pour tous les membres de
l’entreprise à fin d’y participer à la prise de décision.
1-5 La formalisation :
Enfin, la formalisation est le sixième point évoqué par Robbins et Judge, il désigne le degré
de standardisation des emplois dans une structure. Il varie énormément suivant les
organisations, le mythe de l’OS « interchangeable » ayant vécu, l’homogénéité nécessaire à
un emploi ne va plus se retrouver que dans certains secteurs très spécifiques (armée,
services de secours, sécurité). Elle suppose de nombreuses règles et procédures. On est
parfois surpris de la formalisation qui peut exister dans certaines fonctions, en théorie
autonomes, encore aujourd’hui. Certaines entreprises ont imposé un « dress code » à leurs
salariés.
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2éme partie : Quelles structures choisir ?
L'approche par des facteurs de
contingence :
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La structure la plus adéquates est fonction de facteurs dits de contingence. La
présente section expose deux structures organisationnelles génériques, puis les facteurs de
contingence les plus souvent abordés dans la littérature organisationnelle : stratégies,
taille, technologie, et environnement.
Avantages :
Les structures de gestion mécanistes sont utilisées dans des environnements où il y a une
grande complexité dans les tâches appliquées par l’organisation. Chaque employé est
spécialisé dans une tâche particulière et ne fait qu’une petite contribution à la sortie finale
de l’entreprise. L’accent est mis sur l’amélioration des processus techniques et les cadres
supérieurs décider comment le travail sera accompli. Quelques exemples d’environnements
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de tâches complexes sont la construction du nouveau Stone Cutter Bridge ou les opérations
quotidiennes de la MTR.
Inconvénients :
La structure de gestion mécaniste est très rigide et lente à adapter à l’évolution des
conditions environnementales. La structure n’est également pas adaptée aux conditions de
marchés turbulents ou hautement concurrentiels tels que ceux trouvés dans l’industrie des
télécommunications. En outre, il ne doit pas être utilisé lorsque la majorité des membres du
personnel sont des professionnels hautement qualifiés, comme dans une société d’audit
internationale.
Les structures matricielles et gestion de la division sont considérées comme ayant un grand
nombre des caractéristiques d’une structure de gestion organique.
Avantages :
Les structures de gestion organiques sont utiles lorsque l’environnement dans lequel opère
une organisation est très incertain, instable ou sujet à varier les changements rapides des
conditions du marché. Il est également utilisé dans des situations où le personnel sont
habilités à prendre des décisions et de résoudre des problèmes, comme dans les cabinets
d’experts-conseils professionnels.
Inconvénients :
Ce type de structure de gestion ne fonctionne pas bien si les tâches sont très grandes et
complexes et nécessitent une intégration significative des ressources et du personnel pour
atteindre les objectifs stratégiques.
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La stratégie correspond à une carte à suivre pour y trouver le bon chemin, le plus court et
moins risquer (terme des couts et le rapport qualité prix), d’autre part la structure n’est que le
moyen a travers lequel la direction atteint ses objectifs. Ce qui rend structure et stratégie
indissociable. L’étude historique mené par ALFRED CHANDLER porte sur cent
compagnies américaines dont la problématique été la relation entre structure et stratégie,
ses conclusions ont montré que le changement de stratégie précèdent entraine le
changement de la structure ainsi la survie des organisations suivant une stratégie de
différenciation dépend de leur capacité à innover et à conserver leur avantage concurrentiel
ainsi que une organisation organique correspond d’avantage à cette stratégie en raison
de sa flexibilité et son adaptation , en revanche une stratégie par les couts implique stabilité
et efficacité pour produire à moindre cout , ce qu’une organisation mécaniste permet le
mieux .
La petite entreprise a toujours une structure assez simple. Quand le nombre de salariés
augmente, la coordination n'est plus spontanée et la nécessité de formalisation apparaît. La
taille induit aussi une plus grande division du travail ; cette spécialisation et la
standardisation qui l'accompagne engendrent une plus grande efficacité, mais en
contrepartie un risque de bureaucratisation. La grande entreprise décentralisée doit
rechercher un compromis entre le coût de la coordination et le coût de l'autonomie de ses
unités (risque de dérive). Exemple : une entreprise qui emploie déjà 2000 employées et
embauche 600 de plus ça structure restera la même, en revanche si l’entreprise possède de
300 employées et embauche 500 de plus là elle va connaitre une évolution importante en
termes de structure vers une plus mécaniste.
L’environnement constitue une contrainte pour les décisions des managements. L'influence
de l'environnement sur la structure des entreprises a été étudiée par Burns et Stalker. Ils
montrent que la structure d'une organisation dépend de facteurs externes, en particulier de
45
l'incertitude et de la complexité de l'environnement et que la structure n’est pas épargnée,
l’approche mécaniste correspond à un environnement stable alors que l’approche organique
correspond à un contexte dynamique et incertain.
46
3-1 La structure d’organisation classique :
47
Une forte flexibilité au sein de l’organisation
Faible coût
Un faible nombre d’employé
Certes, ce genre de structure à des inconvénients inappropriée si la taille de l’organisation
augmente et là l’entreprise risque de perdre ces premiers pats dans le marché et son
évolution.
Structure par fonction : Cette structure regroupe les activités similaires liées entre
elles, dans laquelle l’entreprise est organisée autour des fonctions comme : la
fonction Marketing, achat, RH…. Cette structure est bénéfique car cette dernière peut
engendrer un savoir-faire (la spécialisation de travail), une économie d’échelle vu le
rassemblement des activités proche ainsi la satisfaction des employées. En revanche
cette structure a des limites qui se manifeste dans la poursuite des objectifs liés à
une fonction qui peuvent entrainer une perte d’appréciation de l’organisation dans
son ensemble soit un isolent des spécialistes fonctionnels.
Structure multidivisionnelle : C’est une forme structurelle qui opte à une
organisation divisionnelle indépendantes, la priorité reste toujours le résultat de
l’entreprise, chaque chef ou manager de division est totalement responsable de la
performance de leur produit ou service.
C’est une organisation entièrement composé des groupes de travail, qui assure une liberté
d’organisation pour but l’implication, la créativité et l’augmentation du rendement des
équipes ainsi la responsabilisation des collaborateurs, certes le manager reste le premier
responsable qui doit assumer ses choix. Cette forme de structure est adoptée par des
entreprises multinationales exemple : Amazon, Xerox… qui sont bien réputés au niveau
mondial et qui possède des parts de marche important. En revanche ça se limite face une
chaine hiérarchique floue ou non définie et une pression immense sur les collaborateurs
pour y achever leurs objectifs.
48
La structure matricielle :
On peut la définir par la double chaine hiérarchique, elle combine souvent la spécialisation
fonctionnelle avec l’affection à un projet c’est pour ça les employés possèdent au moins
deux supérieurs :
- Le responsable des départements qui est chargé des salaire et l’évolution annuels
- Le chef de projet qui a une autorité sur les membres des groupes de travail
Elle désigne une organisation qui n’est pas délimité par une structure verticale et
horizontale, ses frontières internes lies à la spécialisation du travail et la
départementalisation et ses frontières externes liés aux les relations
client /entreprise /fournisseur. Elle se caractérise par son évolution et sa flexibilité ainsi elle
permet de valoriser l’ensemble des compétences présentes.
Les managers essaient toujours de trouver structure organisationnelle la plus compatible afin
de garantir l’efficacité et la rentabilité au travail. Certes les managers font face à plusieurs
défis tel que préserver les liens sociaux entre les collaborateurs, la gestion des organisations
mondialisées ainsi le développement d’une organisation apparente.
Les structures d’organisation ont vu le jour au XX siècle temps ou les équipes de travail
coopère de manière stable et prévisible, chaque employé à son poste précis sous le contrôle
49
d’un supérieure hiérarchique et les CDI son omniprésent dans la majorité des E/ses mais au
jour d’aujourd’hui les temps ont changé et l’environnement a changé à son tour d’où les liens
sociaux sont difficiles à créer et à préserver et c’est le rôle du manager afin de remédier à ce
problème.
Comment les différences entre les pays affectent-elles les structures d’organisation ?
Tout d’abord faut se poser la question d’est ce que la structure d’organisation change d’un
pays à un autre ? Est-ce qu’une société française a la même structure d’une E/se américaine
?
Une étude démontre que la structure et la stratégie d’une entreprise se ressemble à peu
près mais c’est au niveau des comportements au sein de l’entreprise qui démontre l’identité
culturelle et la différencie des autres organisations.
50
4éme partie : Qu'est-ce que la culture
d'organisation et pourquoi est-elle
importante ?
51
4-1 La culture d’organisation :
L’expression culturelle organisationnelle fait partie des sciences sociales et a acquis une
grande importance au milieu du XXe siècle après que des chercheurs du domaine de la
gestion et des études d’organisation ont commencé à défendre les avantages de l’étude de
la culture organisationnelle.
52
Selon Robbins, la culture organisationnelle d’une entreprise peut être forte comme
faible. Les cultures fortes se caractérisent par le fait que les valeurs de l'organisation sont
fermes et acceptées par tous les membres du même. Cependant, une culture faible se
produit au contraire, ce qui est observé par les aspects suivants: le personnel a peu de
liberté dans son travail , la direction montre peu d’intérêt pour son personnel, il n’existe
aucune méthode de stimulation pour le salarié, aucune motivation pour le niveau de
productivité du travailleur, entre autres, c’est-à-dire que le désintérêt observé par les salariés
est le facteur le plus important pour assurer le fonctionnement de l'organisation et atteindre
ses objectifs.
En référence à ce qui précède, les fondateurs d’une culture devraient la transmettre au fil du
temps à ses membres qui font partie de l’entreprise et exercent des activités préservant la
culture organisationnelle, tels que : attribution de prix, incitations financières, matériel,
séminaires ou différents cours. Cette préparation vise à renforcer les valeurs, les croyances,
les habitudes et la philosophie qui fondent l’organisation des fondateurs.
Une bonne organisation constituée de valeurs et de normes permet à chacun des individus
de s’identifier à eux et d’avoir des comportements positifs au sein de ceux-ci en obtenant
une plus grande productivité, ainsi qu’à l’extérieur de l’entreprise en montrant au public une
bonne image du lieu où ils travaillent et à quel point ils se sentent satisfaits.
La culture offre des formes définies de pensée, de ressenti et de réaction qui guident la
prise de décision et d’autres activités faisant partie de la structure organisationnelle d’une
entreprise.
Les entreprises qui réussissent ont généralement une culture forte qui attire, fidélise et
récompense les employés qui remplissent des rôles et atteignent leurs objectifs. L'un des
plus importants est de donner une forme qui, avec sa personnalité, aura un impact important
sur la philosophie et le style administratif de l'organisation.
Au sein d'une entreprise, il partage des concepts communs. Souligne l’importance des
valeurs et des croyances partagées et leur effet sur le comportement. C'est la colle sociale
ou normative qui unit une entreprise. Comprend des directives durables qui façonnent le
comportement.
53
Il remplit plusieurs fonctions importantes en transmettant un sentiment d’identité à ses
membres, faciliter l'engagement à quelque chose de plus grand que le soi ; renforcer la
stabilité du système social ; offrir des lieux reconnus et acceptés pour la prise de décision.
" La culture organisationnelle est un système de valeurs partagées (ce qui est
important) et de croyances (fonctionnement des choses) qui interagissent avec les
personnes, les structures organisationnelles et les systèmes de contrôle d’une
entreprise pour produire des normes comportementales (leur fonctionnement). Ils font
des choses ici). " Les définitions suggèrent ce que nous savons tous de nos expériences
personnelles ;
Il est important que les entreprises aient une culture organisationnelle définie et que les
employés sachent exactement quel rôle ils doivent jouer pour atteindre les objectifs fixés par
la direction.
54
Conclusion :
55
Face à un environnement instable et de plus en plus complexe, les firmes cherchent à dynamiser leur
potentiel humain, consciente de la richesse de celui-ci. Bien qu’elle rencontre des réticences de
certains acteurs, la culture d’entreprise semble être une des réponses au développement de ce
potentiel.
Or, on peut tout de même s’interroger sur le devenir de ces préoccupations dans un contexte où la
modernisation est largement fondée sur la précarité de l’emploi et la demande de flexibilité accrue
des entreprises envers leurs salariés.
56
Chap 4 : La prise de décision
57
SOMMAIRE
1. Le processus décisionnel.
1.1. Qu'est-ce qu'un problème de décision ?
1.2. Quels sont les points clés du processus décisionnel ?
1.3. Comment pondère-t-on les critères de décision ?
1.4. Comment choisir
1.5. La mise en œuvre de la décision
1.6. La dernière étape du processus décisionnel
1.7. Les erreurs décisionnelles les plus courantes
2. Les trois approches de prise de décision
2.1. Le modèle rationnel
2.2. La rationalité limitée
2.3. Quel est le rôle de l'intuition dans la prise de décision ?
3. Les différents types et contextes de décision
3.1. Les différents types de problèmes
3.2. Comment prendre des décisions programmées ?
3.3. Les décisions non programmées, quelles caractéristiques ?
3.4. Quel lien entre problèmes, décisions et niveaux de prise de décision ?
3.5. Quels sont les contextes de la prise de décision ?
4.Décider en groupe ?
4.1. Quels sont les avantages des décisions collectives ?
4.2. Quels sont les inconvénients des décisions collectives ?
4.3. Quand est-ce que la décision de groupe est efficace ?
4.4. Comment améliorer les décisions collectives ?
5-Quelles sont les questions actuelles concernant la prise de décision ?
5.1-Quelle est l’influence des cultures nationales sur la prise de décision ?
5.2-La créativité est-elle importante dans la prise de décision ?
58
[Titre du document]
1. Le processus décisionnel.
La prise de décision ou la démarche décisionnelle n’est que le fait de
choisir et opter pour des choix. Afin d’avoir un bon choix ou une
bonne décision, on passe par tout un enchainement d’actions connu
sous le nom : le Processus décisionnel, et qui contient 8 étapes
successives :
1.L'identification d'un problème
59
Un problème est une divergence entre un état des choses existant et
celui souhaité. Le manager doit identifier le problème pour qu'il
puisse prendre une bonne décision. Les difficultés ne sont pas
toujours présentées d'une façon flagrante, il faudrait dans ce cas bien
chercher à exposer le vrai problème. Cette étape est cruciale dans le
processus décisionnel.
61
décideurs oublient que les choix actuels ne pourront pas corriger les
erreurs du passé, de plus, on trouve l’autocomplaisance, et c’est les
décideurs qui attribuent le succès à leurs talent et l’échec à des
facteurs extérieurs. Enfin, il y a la rétrospective, qui concerne ceux
croyant à tort qu’ils auraient pu prédire les résultats une fois ceux-ci
sont connus.
63
conclusions. Ceci permet donc de gagner du temps et de l'énergie en
orientant les employés et les responsables vers des décisions de haute
qualité sans avoir recours aux experts et aux cadres supérieurs.
-processus subconscient.
64
-décisions fondées sur le cognitif (compétences, connaissances et
pratique).
Les procédures
Une procédure est une série d'étapes séquentielles liées entre elles
et utilisées pour répondre à un problème structuré. La procédure
s'impose d'elle-même si le manager parvient à bien identifier le
problème.
Les règles
66
jugement et une interprétation du décideur sont demandés au lieu
de citer exactement ce qu'il faut faire et appliquer.
68
4.Décider en groupe ?
69
influente. L’autre bémol rencontré dans la vie des groupes est la
pression ! Il n’est jamais évident de montrer son désaccord
lorsque la majorité du groupe semble d’accord. C’est ce qu’Irving
Janis appelle la pensée du groupe. Celle-ci provoque un certain
malaise et une incapacité de montrer son opinion ce qui entraîne
la simulation d’un accord inexistant. Finalement, le problème de
la responsabilité reste tout aussi important dans la mesure où
l’échec de la décision ne peut être lié à une personne, et est
automatiquement lié au groupe malgré la disproportion de la
distribution des rôles et tâches.
70
Qu’est-ce que le remue-méninge (brainstorming) ? Cette technique
permet tout simplement de dépasser le problème de pression cité
auparavant. Elle consiste à réunir cinq à dix personnes autour d’une
table, le problème est expliqué par le modérateur de la discussion et
les participants à la réunion se doivent de proposer un maximum
d’idée possible, la quantité est privilégiée alors à la qualité, aucune
critique n’est autorisée et tout le monde peut rebondir sur les idées
des autres. Cette session est obligatoirement suivie d’une autre plus
modéré pendant laquelle il y aura débat et élaboration de chaque
idée ainsi que sa faisabilité.
72
décisions et généralement sûres, tandis qu'en Suède les managers
n'hésites pas à prendre des risques et à faire participer leurs
subalternes, par ailleurs en Egypte il existe peu de contraintes
temporelles donc les dirigeants prennent leur temps pour mûrir leurs
décisions, alors qu'en France et en Italie vu que l'histoires et les
traditions sont très importantes, les managers penchent plus pour
des solutions déjà testées. Au pays du soleil levant, la prise de
décision est souvent collective vu que les japonais accordent la
priorité à la conformité et à la coopération. Avant de prendre la
décision les dirigeants rassemblent une quantité d'informations
servant à déboucher sur des décisions consensuelles de groupes
appelées "Ringisei". Vu que la sécurité de l'emploi est élevée dans les
grandes E/ses nippones, les décisions offrent une projection à long
terme au lieu de privilégier les bénéfices immédiats.
Dans l’hexagone, l’approche autocratique est souvent utilisée et les
risques sont méticuleusement mis à l’écart. Sur le territoire allemand
les styles de management suivent la culture nationale et vu qu’elle
est bâti sur l’ordre et la structure on trouve des règles et des
règlementations extensives au sein des organisations donc les
managers ont des responsabilités bien déterminées et acceptent le
fait que les décisions doivent suivre certains canaux.
73
5.2-La créativité est-elle importante dans la prise de
décision ?
La créativité est un prérequis pour toute personne qui suit le modèle
rationnel de prise de décision. D’une autre manière cette personne
doit avoir la capacité de trouver des solutions originales et qu’elles
soient bien évidemment efficaces. On peut déduire que la créativité
est primordiale pour la bonne évaluation et compréhension des
problèmes et même en identifier des nouveaux.
La majorité des personnes ont recours à la créativité en cas de
besoin, toutefois pour activer ce potentiel il faut apprendre à
regarder de différents points de vue.
Il est évident que toute personne a une créativité propre à elle mais
bien sûr cette dernière varie d’une personne à une autre, je
m’explique, selon une étude mené auprès de 461 individus moins de
1% étaient extraordinairement créatif ; tandis que 10% étaient très
créatifs et à peu près 60% assez créatifs. On peut en déduire que la
créativité n’est pas ce qui manque mais tout de même il faut savoir
l’utilisée.
76
Chap 4 : Le Contrôle
77
Introduction :
La
L'organisation La direction Le contrôle
plannification
Bien que le management, comme nous avons déjà cité, est l’art dont un
manager oriente son équipe vers une finalité commune, ce dernier a aussi pour
fonction de contrôler la réalisation des objectifs fixés et réguler si besoin ses
normes et sa stratégie pour obtenir de meilleurs résultats. De ce fait, le contrôle
par ces trois types représente une fonction managériale clé pour le bon
fonctionnement d’une entreprise car il permet de mesurer les performances, de
détecter les lacunes et essayer de les corriger dans le but de les rendre des points
de force.
78
voir les trois étapes du processus du contrôle. Par la suite, nous allons citer les
différents types du contrôle et s’arrêter sur le rôle de chacun d’entre eux et
finalement, dans la quatrième partie, intitulé « Les développements actuels du
contrôle », nous allons voir comment est-ce que les managers font face aux
différences culturelles dans la fonction du contrôle.
Le contrôle est une fonction managériale qui consiste à vérifier que les
résultats achevés sont conformes aux objectifs prédéterminés et à adoucir tout
grand écart entre les deux. Autrement dit, le contrôle est une étape du processus
managérial qui permet d’examiner et d’évaluer le rendement afin de le comparer
aux standards et aux normes fixés au départ. Le contrôle joue de ce fait un rôle
important dans le travail d’un manager, car c’est grâce à lui que ce dernier
s’assure que son service fonctionne comme il avait déjà prévu. Un bon système
de contrôle est par conséquent celui qui vérifie que les objectifs de l’entreprise se
réalisent effectivement.
79
•Buts •Structures
•objectifs •Management des
•Stratégies ressources
•Plans humaines
Plannification Organisation
Controle Direction
•Standards •Motivation
•Comparaison •Leadership
•Mesures •Communication
•Actions [...]
Il existe quatre sources principales qu’un manager peut utiliser dans le but de
réunir les informations nécessaires sur les résultats atteints :
a- L’observation personnelle
80
b- Les rapports statistiques
c- Les comptes-rendus oraux
d- Les comptes-rendus écrits
L’étude des rapports statistique est également un outil favori des managers
car il permet de donner des données exactes et des graphiques simples et faciles
à percevoir. Cependant, les statistiques peuvent parfois se focaliser sur certains
points précis tout en ignorant d’autres facteurs importants.
Des informations pertinentes pourront aussi faire objet des comptes rendus
oraux qui prennent généralement la forme des conférences, réunions ou même
des conversations privées ou des communications téléphoniques. Comme la
technique de l’observation personnelle, la méthode des comptes rendus oraux
permet aux managers d’obtenir une information filtrée. C’est aussi une technique
simple et facile et qui permet au manager de tirer des informations du ton de voix
et de l’expression du visage de son interlocuteur. Or, l’inconvénient de cette
source réside dans le fait que l’information recueillie est impossible à conserver.
Finalement, la dernière source, les comptes rendus écrits, bien qu’elle soit une
source d’information lente, elle constitue une méthode efficace et formelle dont
l’avantage principal est la sauvegarde de l’information.
Tant que chacune des sources a ses propres avantages et inconvénients, les
managers doivent les combiner pour avoir un système de contrôle efficace et
atteindre un résultat meilleur.
81
Choisir l’objet du processus du contrôle constitue une étape délicate et
importante, car le choix d’un mauvais critère pourrait être la cause de graves
dysfonctionnements ou de situations critiques. Par ailleurs, lorsqu’un manager
détermine le critère du contrôle, il détermine implicitement le domaine dans lequel
les employés consacreront beaucoup de temps et d’effort à exceller.
Les critères du contrôle différent, or, il existe certain d’entre eux qui sont
applicable à toutes les situations managériales. De ce fait, comme on le sait déjà,
la fonction d’un manager est bien d’orienter et de guider l’ensemble des
ressources humaines, ainsi, des critères comme la satisfaction et le contentement
des employés ou les taux de turn-over et d’absentéisme peuvent être mesurés
dans tous les cas.
On peut dire ainsi que choisir les critères du contrôle peut différer d’un
domaine à l’autre, car bien évidemment, l’objet du contrôle d’un directeur de
production qui s’intéressera à mesurer la production journalière, la production
horaire, le taux du rebut ou le taux de de retour des clients, n’est pas le même
qu’un directeur de marketing qui s’intéresse plutôt aux part du marché, au nombre
de client par vendeur ou aux taux d’audience des différents support publicitaires.
Quoique la majorité des activités puisse être mesurées et exprimées sous une
forme tangible, certaines d’entre eux ne peuvent pas être définies en terme
quantifiable, et c’est là que les managers doivent employer des mesures
subjectives. Bien que ces derniers ont plusieurs désavantages mais ils restent
toujours mieux que l’absence totale de contrôle.
La marge de variation est, par définition, l’écart acceptable entre les objectifs
fixés et les performances réalisées. Si l’écart mesuré dépasse donc cette marge,
le manager doit intervenir sans hésitations pour savoir la raison de ce décalage.
82
2.2- Les mesures managériales à entreprendre :
Devant un écart entre les performances et les objectifs, les managers ont trois
options à prendre en considération :
a- Ne rien faire
b- Corriger les performances
c- Réviser les normes
Comme la première possibilité n’exige pas d’explication, nous allons analyser
la deuxième et la troisième possibilité.
83
Dans le but de s’assurer que la performance d’une unité se déroule
parfaitement comme prévu, il est nécessaire de la contrôler.
Dans cette partie nous allons analyser quand-est-ce qu’un manager doit faire
appel à la fonction du contrôle puis, nous allons voir par la suite, les domaines
dans lesquels un contrôle peut intervenir.
Contrôle
Contrôle continu: Contrôle
préventif: Corrige les rétroactif:
Corrige les
Anticipe les problèmes à problèmes à
problèmes mesure qu'ils posteriori
apparaissent
A- Le contrôle préventif :
84
Ce type de contrôle permet aux managers de résoudre les problèmes avant
même qu’ils ne surgissent. Sa difficulté réside, cependant, dans le fait que
l’acquisition des informations relatives à l’activité avant son déroulement est une
opération délicate et difficile à mettre en œuvre. De ce fait, les managers sont
condamnés à utiliser l’un des deux autres types.
B- Le contrôle continu :
C- Le contrôle rétroactif
En revanche, ce type de contrôle révèle deux avantages par rapport aux deux
autres types cités précédemment. Premièrement, il expose au manager beaucoup
d’informations pertinentes par rapport au déroulement de l’activité.
Deuxièmement, le contrôle rétroactif permet de motiver les employés dans la
mesure où les employés adorent savoir le fruit de leur travail. Ainsi, après avoir
établi un processus de contrôle rétroactif, il est nécessaire de partager les
résultats du travail avec les employés, c’est ce qu’on appelle un feed-back.
85
Développer ses compétences de feed-back serait une démarche très
importante à entreprendre par un manager. Il existe ainsi dix étapes nécessaires
pour fortifier ses compétences de feed-back.
8- Laisser l’employé s’exprimer : Le manager ne doit pas être dur avec son
employé, il doit plutôt le comprendre et l’aider à se sentir supporté. Ainsi, il doit
l’écouter car ce dernier peut sans doute s’expliquer.
86
9- S’assurer que l’employé a bien saisi l’entière signification du feed-back :
Le feed-back doit être clair pour que l’employé puisse retenir clairement son
importance.
10- Elaborer un plan d’action : Le manager doit aider son employé à élaborer
un plan d’action pour rétablir la situation
Il est vrai que la taille gigantesque que peut prendre une organisation avec un
grands nombre de fonctions et de départements, on se trouve en effet perdu sans
la question « Qu’est-ce qu’un manager doit contrôler au juste ? ». Cette sous-
partie sera de ce fait consacrer pour répondre à cette question.
Bien que le but de chaque organisation à but lucratif est de réaliser des profits,
il est indispensable pour chaque manager d’établir des contrôles financier lui
permettant d’étudier et d’analyser la situation financière générale de l’entreprise à
l’aide des ratios financiers.
87
Une seule information peut nuire à l’ensemble de l’entreprise. Ainsi, les
managers fournissent beaucoup d’effort non seulement dans la collecte des
informations mais également dans la surveillance, le contrôle et la sauvegarde de
ces dernières. Bien que les informations soient considérées comme un outil qui
aide les managers à bien mener leur fonction de contrôle et de surveillance au
sein de l’organisation, elles sont également un domaine organisationnel qu’il leur
faut contrôler.
88
Nous traiterons dans cette partie deux axes relatifs à la fonction managériale
du contrôle qui sont : Les différences culturelles et le contrôle dans le contexte du
travail.
89
les inquiète énormément. Les managers, eux, considèrent la surveillance comme
un moyen d’amélioration de la productivité des employés.
Dans votre poste de travail, votre employeur est susceptible de lire vos e-
mails et entendre vos conversations téléphoniques, surveiller votre travail et
accéder à plusieurs informations personnelles à votre sujet. Aux Etats-Unis, 26%
des entreprises ont licencié des employés pour des abus d’internet, 25% pour
abus d’e-mails et 6% pour un abus de ligne téléphonique. Comment les managers
justifient-ils la surveillance abusée du personnel ?
Le second argument utilisé par les managers repose sur le fait que les
entreprises risquent d’être poursuivies en justice si une image choquante ou un
message insultant s’affichent sur l’écran de l’un des employés pour motif d’avoir
laissé s’installer une ambiance hostile.
90
Finalement, un argument très fort utilisé par les managers, c’est qu’ils ne
veulent pas que les secrets internes se divulguent. En addition des e-mails, les
dirigeants peuvent aussi surveillés les SMS, les réseaux sociaux ou même les
blogs personnels des employés. Pour que toutes informations sensibles restent
entre les murs de l’organisation, les entreprises interdisent également l’utilisation
des téléphones avec appareil photo.
Quelles sont les solutions proposées par les managers pour dissuader les
pratiques de vol ou de détournement par les employés ? Les managers peuvent
recourir aux concepts du contrôle préventif, continu et rétroactif afin de mettre fin
ou au moins de réduire les vols commis par les employés.
91
Communiquer ouvertement commis- ne pas exiger de
Etablir un règlement les couts engendrés per le noms, mais faire
spécifique donnant une vol. comprendre aux individus
définition précise du vol et qu’il s’agit d’un acte
des procédures Informer régulièrement les inacceptable
disciplinaires applicables. employés de leur efficacité
dans la prévention des Solliciter les services
Impliquer des employés vols. d’enquêteurs
dans l’élaboration du professionnels
règlement. Installer, si possible, un
système de Evaluer la culture de
Former des employés au vidéosurveillance. l’entreprise et les
respect du règlement. relations entre
Installer des dispositifs de managers et employés.
Demander à des verrouillage sur les
professionnels de contrôler ordinateurs, les téléphones
votre sécurité interne. et les messageries.
Quels sont donc les facteurs qui poussent les employés à utiliser la violence
sur le lieu de travail ? Beaucoup de facteurs expliquent le recours à la violence, or,
92
aucune d’entre eux ne la justifie. Le stress, la fatigue lié au nombre d’heures
travaillées, les délais irréalistes sont parmi les principaux facteurs.
L’environnement de travail a également une large influence sur le travailleur, de ce
fait des experts ont décrit des environnements de travail qui pourraient avoir un
effet négatif sur les employés et qui se caractérisent par les facteurs suivants :
Cette liste reste juste un exemple des facteurs listés par les experts. Afin que
le problème de violence sur le lieu de travail prend fin, il est nécessaire pour les
managers de recourir aux types de contrôle, tout comme nous avons déjà fait
avec le problème du vol des employés. Le tableau suivant représente les mesures
qu’un manager doit prendre dans le but de contrôler la violence sur le lieu de
travail.
Conclusion :
93
En tant que dernière étape du processus managériale, le contrôle permet
d’établir un suivi des activités afin de vérifier si les résultats achevés sont
conformes aux objectifs du départ. Son importance s’étale sur trois domaines : la
planification, la responsabilisation et la protection du lieu du travail.
94
Chap 4 : La gestion du changement
95
I. Le changement :.
96
aussi généralement reliés aux facteurs externes qui agissent
alors comme déclencheurs de changements.
• la concurrence ;
• la clientèle ;
• les finances ;
97
Attitudes, Attentes, Comportements, Perception.
Un changement qui porte sur le personnel vise les attitudes, attentes, perceptions ou
comportements. Il demande que les collaborateurs partagent un engagement pour la
qualité et pour l’amélioration continue.
Pour voir le jour, les changements ont besoin d’un catalyseur c’est-à-dire un agent
de changement qui est un individu ou groupe d’individu qui sert de déclencheur et
assumant les responsabilités de gestion du processus de changement.
Les chefs d’entreprises doivent rester attentifs aux menaces et opportunités pouvant
conduire à des changements. Toute évolution peut se révéler dérangeante et
angoissante, étant donné que, changer n’est facile pour aucune organisations encore
moins pour les entrepreneurs, pourtant généralement ouverts à la prise de risque.
Ainsi ils doivent accompagner le processus au fur et à mesure que des modifications
touchant la stratégie ; la technologie, les produits, la structure ou le personnel
prennent place afin d’instaurer les changements nécessaires à la poursuite du
développement et de la performance durable
98
Evaluer le
Climat avant
de lancer le
projet.
Choisir une
approche
adaptée pour
gérer la
résistance
au
changement Ne jamais cesser
de communiquer
avec les employés
afin de déterminer
quel type de
soutien pourrait
leur être fourni
La métaphore des eaux tranquilles est une description des techniques traditionnelles
concernant les organisations qui s’apparentent à un grand bateau traversant une mer
d’huile : la route est connue et la tempête se produit de façon occasionnelle.. La
meilleure synthèse du modèle clé pour gérer ce type de changement est la
description en trois étapes proposées par Kurt Lewin.
99
Selon Lewin, un changement aboutit si la situation est dé cristallisée, débloquée
(littéralement dégelée), passe à un nouvel état pour peu à peu se figer de façon
permanente. Le statu-quo est un état d’équilibre et la phase de décristallisation, en
fait de déblocage est indispensable pour le quitter. Le processus en trois étapes de
Lewin envisage le changement comme une rupture de l’état d’équilibre d’une
organisation : le statu-quo est ébranlé et le changement doit permettre de trouver un
nouvel équilibre.
Cette métaphore prend en compte deux points : les environnements sont désormais
à la fois plein d’incertitudes et résolument dynamiques. Ceci implique une flexibilité
infinie et une grande réactivité. Souvent, managers et dirigeants ne s’échappent
jamais des rapides et frisent en permanence le chaos : ils doivent désormais
participer à un jeu dont les règles s’établissent au fur et à mesure. En somme, le
changement demande du courage, de l’imagination ; il suppose une implication.
Tous ces ingrédients sont effectivement indispensables pour affronter le monde
chaotique des affaires.
100
• La
Consultation
• L'Enquete de
Dynamique
rétroaction
Méthode Recours à des
permettant consultants externes
d'évaluer les afin d'aider les agents
attitudes et les du changement à
perceptions évaluer des
employées par événements liés aux
rapport au processus sociaux au
changement. sein de l'organisation.
Activité permettant
aux groupes de travail Activité tenant
de définir des d'accroitre la
objectifs,d'établir des cohésion et
relations
interpersonnelles l'efficacité entre
positives et de clarifier plusieurs
les roles et les groupes de
responsabilités de
chaque membre. travail.
• Le Team • L'Harmonisa
builduing tion
intergroupe
101
sont appelés de passer du connu à l’inconnu pour aller de l’avant et
changent leurs habitudes au lieu de prendre une position négative et
dangereuse et ne rien changer.
La rupture de la routine : Dans ce cas le salarié quitte sa zone de confort
et s’aventure vers de nouveaux sorts, souvent empreintes d’incertitude.
Le salarié doit s’adapter au nouveau contexte, à de nouvelles tâches et
de nouvelles responsabilités. La résistance au changement représente
donc un comportement naturel devant une mise en danger.
La peur de perdre ses acquis : Les salariés ressentent un vrai manque
d’engagement et prouvent une résistance au changement lorsque ce
dernier amènera à une situation dégradée par rapport à leur situation
d’origie. En effet, ces salariés percoivent qu’ils perderont leurs
avantages, leurs postes, leurs autorités, leurs confort.
L’absence de récompense Dans le cas où les récompenses ne sont pas
perçues comme avantageux par rapport aux difficultés du changement à
surmonter. Ceci constitue une autre raison de résistance au
changement.
1- L’éducation et la communication
102
Avantages : la réduction des rumeurs inhérentes
Inconvénients : peu efficace
2- La négociation et entente :
Cette méthode est adoptée lorsque les employés sont influencés par un
groupe compétent.
3- La coercition :
Cette stratégie a pour but d’éliminer les opposants pour s’assurer d’acquis
de certains contre d’autres.
4- La manipulation et la cooptation
C’est une méthode qui ne se base pas sur la transparence et donne les
possibilités à tous les collaborateurs de voir l’ensemble de la situation et
comment le changement peut y contribuer positivement.
103
6-L’aide et le soutien :
Cette section est consacrée à la compréhension du mot stress, son origine (causes),
les moyens de le détecter ainsi que les principales stratégies dont disposent les
managers pour l’atténuer.
Le stress est une réponse normale de l’organisme pour l’aider à faire face à une
situation problématique ou vécue comme telle. Il s’agit donc d’une réaction
automatique dont le but premier est de permettre au sujet de survivre à un danger ou
de surmonter une difficulté, soit en éliminant la menace, soit en s’adaptant aux
circonstances, soit en fuyant !
Tout comme le stress défini de manière générale, il est positif quand il peut être
maîtrisé par la personne et aide cette personne à accomplir une tâche demandée,
mais devient négatif dès lors qu’il s’installe et submerge l’individu.
104
connaissances et à leurs capacités et qui remettent en cause leur aptitude à faire
face
Selon des idées répandues, le bon stress permettrait aux salariés de donner le
meilleur d’eux-mêmes, tandis que le mauvais stress rendrait malade.
L’état du mauvais stress est une réponse de notre corps à une situation de stress qui
s’installe dans la durée : tous les jours au travail, nous avons ainsi l’impression que
ce que l’on nous demande dans le cadre professionnel excède nos capacités. Il vous
fait dépenser beaucoup d’énergie sans aucune rentabilité. Le mauvais stress a
toujours des effets néfastes sur la santé.
Le stress a une grande influence sur votre vie. Du stress découlent certains
symptômes qui peuvent s’intensifier à mesure que vous éprouvez davantage de
stress.On distingue trois catégories de stress : symptômes physiques du
stress,symptômes psychiques du stress et symptômes cognitifs du stress.
Plusieurs études antérieures ont montré que les facteurs de stress ayant un impact
sur les employés et donc leur travail peuvent être déclinés en cinq catégories à
savoir :
les conflits de rôle : Ils créent des attentes difficiles à atteindre par
l’employé.
la surcharge de rôle : Quand on a plus de travail à faire dans un
temps qui ne le permet pas.
l’ambiguïté de rôle : Lorsque l’employé reçoit une tache sans
vraiment savoir ce qu’il doit faire.
106
D’autre part, il est à noter que les problèmes familiaux et économiques influencent
sur le caractère de la personne et augmentent son niveau de stress.
Pour remédier au stress il faut tout d’abord connaitre ses causes et ses aboutissants.
Dans une situation de stress, on peut essayer de le positiver afin d’obtenir un
meilleur rendement en commençant par repartir chaque fois que possible votre
charge de travail. Mais le mieux est encore de savoir dire non quand vous avez de
bonnes raisons. Faire des pauses régulièrement permet d’éviter la fatigue et le stress
de travail. Aussi, un environnement bien organisé sur le plan psychique et
ergonomique permet à l’employé d’être à l’aise et à produire mieux. Sans oublier
d’essayer de délaisser notre vie personnelle au moment du travail pour mieux se
concentrer et avoir une vie équilibrée entre vie professionnelle et vie personnelle.
Alors que l’innovation et la créativité sont considérées, de nos jours, comme des
éléments-clés garantissant la pérennité de l’entreprise, de nombreux dirigeants leur
accordent une place de choix dans le plan d’organisation et de fonctionnement du
travail.
En effet, la créativité est un déterminant qui permet de distinguer une entreprise de
ses concurrents. Elle est d’autant plus importante que le secteur d’activité de
l’entreprise est jugé surchargé, voire saturé.
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2 . Quels sont les ingrédients de l’innovation ?
La structure de l’organisation
Ses cultures
Ses ressources humaines
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La communication écouter les clients Analyser les échecs et les
succès
Les structures organiques exercent une influence positive sur l’innovation, leur faible
degré de formalisation de centralisation et de spécialisation permet la flexibilité et le
partage d’idées, étant des facteurs primordiaux pour l’innovation.
Une communication fréquente entre les unités de production fait sauter les éventuels
obstacles à l’innovation grâce à une grande interaction entre départements. Les
équipes transverses et d’autres arrangements organisationnels qui facilitent
l’interaction à travers les frontières entre départements sont fréquents dans les
organisations innovantes.
L’impact de la culture :
La culture de l’entreprise :la culture est un système qui fait communiquer une
expérience existentielle personnelle et un savoir collectif constitué.
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La culture d'une entreprise est essentiellement sa manière de fonctionner au quotidien.
C’est elle qui vous fait apprécier ou détester d’aller au travail
Elle est en général transmise individuellement par votre supérieur direct ou vos
collègues. C'est un processus tant conscient qu'inconscient.
Tolérance du risque: les erreurs commisses par les employés sont des
opportunités pour apprendre
Les entreprises structurées croient que la GRH jouerait le rôle de levier d’innovation
au sein de leurs structures. Pour faire face aux changements environnants, ces
entreprises encouragent la formation et le développement de leur personnel qui
acquiert les qualités et caractéristiques suivantes :
Confiance en soi ;
Sentiment de sécurité par rapport à l’emploi ;
Persévérance ;
Énergie et tendance à prendre des risques ;
Dynamisme ;
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Prise d’initiative et de décision ;
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