Physique 1er

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1°C et D MOUVEMENT D’UN SOLIDE

Source : Lydie Germain, Lycée Clémenceau de Reims http://fizik.chimie.lycee.free.fr

Objectifs -Savoir que le vecteur vitesse V est le même pour tous les points d’un solide en translation
:
-Savoir que chaque point d’un solide en rotation autour d’un axe fixe a une trajectoire circulaire.

-Pour un solide en rotation autour d’un axe fixe, relier la vitesse d’un point à la vitesse angulaire

sur un enregistrement réalisé ou donné, déterminer et représenter le vecteur vitesse V d’un point
mobile.

Étude du mouvement d’un point

Référentiels et repères

La description d’un mouvement dépend du référentiel dans lequel on se place ; le référentiel est
le corps par rapport auquel le mouvement est étudié.

Un référentiel est constitué :


d’un solide de référence
d’un repère (système d’axes est lié au référentiel)
d’un repère de date.

Repérage d’un point


Déplacement d’un point dans un plan :

On choisit un repère (O, , ) orthonormé. La position du point est alors déterminée par son
abscisse x et son ordonnée y.
Déplacement d’un point dans l’espace :

On choisit un repère (O, , , ) orthonormé. La position du point est alors déterminée par ses
trois coordonnées x, y et z.
Repérage de temps

La date à laquelle un objet passe en une position est connue si l’on se donne un repère de temps.

Il faut donc fixer une origine des dates (instant pour lequel t = 0).

La date est un instant.


Une durée est un intervalle de temps séparant deux dates.

Dates et durées s’expriment en secondes dans le SI.


Trajectoire

La trajectoire d’un point est l’ensemble des positions successives occupées par ce point au cours
du mouvement.

La trajectoire dépend du référentiel.


Solides

Un système matériel est un objet ou un groupe d’objet que l’on sépare arbitrairement de son
environnement pour l’étudier.

Un système matériel est indéformable si la distance entre deux quelconques de ses points reste
constante au cours du temps.

Un système matériel indéformable est appelé solide.

Un objet peut être assimilé à un point matériel si ses dimensions peuvent être considérées comme
négligeables à l’échelle du problème que l’on veut résoudre.

Le centre d’inertie d’un solide

L’étude dans le référentiel terrestre de mouvements de solides montre qu’il existe, pour chaque
solide un point dont le mouvement est plus simple. Ce point est le centre d’inertie du solide, noté
G.

Le centre d’inertie est confondu au centre de gravité.

Pour un solide homogène, le centre d’inertie est le centre géométrique du solide.

Le centre d’inertie constitue le barycentre de tous les points du solide affecté de leurs masses.
(Voir cours de maths et page 46 du livre de physique)

Vitesse d’un point

Vitesse moyenne

La vitesse moyenne d’un point mobile est le quotient de la longueur L de son parcours par la
durée correspondante.
: vitesse moyenne en

L : distance en m

: durée du parcours en s.

La valeur de la vitesse moyenne dépend du référentiel d’étude.

Vitesse instantanée

La vitesse instantanée d’un point mobile à la date t est approximativement égale à la vitesse
moyenne de ce point calculée entre deux instants voisins encadrant la date t.

On peut confondre la longueur de l’arc avec celle du segment si l’intervalle de


temps est très petit.

Vecteur vitesse

A chaque instant, le mouvement d’un point a une direction, un sens et sa vitesse instantanée a une
certaine valeur.

On définit donc un vecteur vitesse, noté .

A l’instant t, le vecteur vitesse d’un point mobile M a pour caractéristique :

Direction : la tangente à la trajectoire à la date t

Sens : celui du déplacement sur la trajectoire

Valeur : valeur de la vitesse instantanée à la date t.

Représentation du vecteur vitesse :


Le vecteur vitesse à la date t est représenté par un segment fléché dont :

L’origine est la position du point mobile à la date t

Le sens celui du mouvement du point mobile

La longueur est proportionnelle à la valeur de la vitesse V.

Décomposition du vecteur
vitesse

Dans un repère :

Suivant l’axe Ox :

Suivant l’axe Oy :

Détermination de la valeur de la vitesse a partir de et :

Vitesse et mouvement d’un solide

Solide en translation

Un solide est en mouvement de translation si tout segment liant deux points du solide reste
parallèle à lui-même au cours du mouvement.

Si tous les points du solide ont pour trajectoire une droite, on dit que le solide est animé d’un
mouvement de translation rectiligne.
Si tous les points du solide ont pour trajectoire des courbes superposables, on dit que le solide est
animé d’un mouvement de translation curviligne.

Si tous les points du solide ont pour trajectoire des cercles superposables, on dit que le solide est
animé d’un mouvement de translation circulaire.

Tous les points d’un solide en translation ont, à chaque instant le même vecteur vitesse :
c’est le vecteur vitesse du solide.

Si la valeur du vecteur vitesse est constante, on dit que le solide est animé d’un mouvement
uniforme.

Solide en rotation autour d’un axe fixe

Un solide est en mouvement de rotation autour d’un axe fixe si :

tous les points du solide situés sur l’axe de rotation sont immobiles
tous les autres points du solide décrivent des arcs de cercle centrés sur l’axe de rotation.

Donc chaque point d’un solide en rotation autour d’un axe fixe a une trajectoire circulaire.

Vitesse d’un solide en rotation

Au cours d’une rotation, plus un point du solide est


éloigné de l’axe de rotation, plus la longueur de l’arc
qu’il décrit, est grande : les points du solide n’ont pas la
même vitesse.

Par contre, l’angle  décrit entre deux instants donnés


est le même pour tous les points du solide : c’est l’angle
de rotation du solide.
On utilise donc la vitesse angulaire  qui est la même pour tous les points du solide en rotation et
qui est donc la vitesse angulaire du solide en rotation.

Vitesse angulaire entre deux instants et est :


Avec :  la vitesse angulaire en
 l’angle de rotation du solide en rad

t la durée du parcours en s

Relation entre vitesse et vitesse angulaire :

Pour un point M d’un solide en rotation autour d’un axe fixe, situé à une distance R de l’axe de
rotation, la distance parcourue pendant une durée est .

Donc et comme alors

Si t est grand, on a les vitesses moyennes, si t est petit on a les vitesses instantanées

Période et fréquence d’un mouvement de rotation uniforme :

Si le mouvement de rotation est uniforme ( est constante), le mouvement est périodique car la
durée mise pour effectuer un tour est constante.

La période T d’un mouvement de rotation uniforme est égale à la durée d’un tour.

Si (1 tr), alors donc et alors avec T en s et  en .


La fréquence d’un mouvement de rotation uniforme est le nombre de période par seconde
donc le nombre de tour par seconde.

ce qui donne également avec en hertz (Hz).

On parle parfois de fréquence de rotation ou vitesse de rotation exprimée en ou en

ce qui en réalité est une vitesse angulaire. ( et ).

Mouvement d’un solide : translation et rotation

Loi horaire

A. Cas d’un mouvement de translation rectiligne uniforme:

1. Définitions :

Nous étudierons le mouvement du solide en suivant l’évolution de l’un de ses points M. ce


point M décrit une droite (D) :

A la date t = o, M est en Mo, d’abscisse xo ;

A la date t, le point M a pour abscisse x.

On appelle loi horaire du mouvement ou équation du mouvement la relation entre x et t.

Posons v= vx est la coordonnée du vecteur vitesse du solide. Selon que le sens du


mouvement est celui de l’axe du repère (O, ) ou selon le sens contraire, v x est positif ou
négatif :

vx = +v ou vx = -v,

2. La loi horaire :

Dans le cas d’un mouvement uniforme, la vitesse instantanée est indentique à la vitesse
moyenne.
Et

Soit, x(t)= vx t + xo où

x(t) abscisse du point M à la date t (m),

vx coordonnée de v (ms-1) qui est le coefficient directeur de la droite,

t date considérée (s),

xo abscisse du point M à la date to (m)

B. Cas d’un mouvement de rotation uniforme :

1. Définition :

Par rapport à un référentiel, un point M est en mouvement circulaire uniforme si sa


trajectoire est un cercle et si sa vitesse angulaire est constante.

2. Equation horaire du mouvement :

Par analogie avec le mouvement rectiligne uniforme nous admettrons que l’abscisse
angulaire α(t) de M à la date t est donnée par la relation :

où αo désigne l’abscisse angulaire de M à l’instant origine.

Si la position du point M à la date t= 0 est prise comme origine des abscisses angulaires,
l’équation horaire se réduit à :

La vitesse angulaire w est positive si le mobile se déplace dans le sens positif de rotation,
négative dans le sens contraire.

Période, fréquence

 La période est l’intervalle de temps T séparant deux passages consécutifs


du mobile au même point dans le même sens.
Considérons un mouvement dans le sens positif.

A l’instant t, le mobile est en M : , à l’instant t+T le mobile repasse en M, après


avoir effectuer un tour. L’angle à cet instant vaut

et .

Par soustraction on obtient :

, donc :

T en s ; w en rad.s-1.

 La fréquence est le nombre de tours effectués par le mobile en une


seconde.

On la désigne par la lettre N et telle s’exprime en hertz dans le système international.

ou .

N en Hz ou tr.s-1 ; T en s.

Mouvement d'un solide

I. Mouvement d'un point

1. Relativité du mouvement:

Définition

On appelle référentiel un objet par rapport auquel le physicien étudie le mouvement. Tout
mouvement est relatif au référentiel utilisé (voir cours de seconde).

2. Repère d'espace:

Pour repérer la position d'un mobile, il est nécessaire d'associer un repère au référentiel.
Définition

On appelle repère le système de repérage dans l'espace


associé au référentiel.

3.Date:

Un événement est repéré par sa date. Une durée est l'intervalle de temps séparant deux dates.

II. Vitesse d'un point

1. Vitesse moyenne:

Définition

On appelle vitesse moyenne d'un solide ponctuel le quotient de la distance parcourue par le solide
par le temps mis pour la parcourir.

Mouvement rectiligne Mouvement curviligne

2. Vitesse instantanée

Définition

On appelle vitesse instantanée d'un solide ponctuel à la date t la


vitesse moyenne du solide pendant une brève durée autour de la
date t.

Remarques
 La vitesse du mobile dépend du référentiel utilisé.
 La vitesse instantanée est la valeur indiquée par le tachymètre (indicateur de vitesse) d'un
véhicule.
 Le mouvement est dit uniforme si la valeur de la vitesse instantanée reste constante.
 Le mouvement est dit accéléré si la valeur de la vitesse instantanée augmente au cours du
temps.
 Le mouvement est dit décéléré si la valeur de la vitesse instantanée diminue au cours du temps.

3. Vecteur vitesse

Définition

A un instant de date t, le mouvement d'un mobile est déterminé par:

 La position du mobile.
 Le vecteur vitesse du mobile caractérisé par:
o sa direction: la tangente à la trajectoire.
o son sens :celui du mouvement.
o sa valeur: la vitesse instantanée du mobile.

III. Mouvement d'un solide indéformable

1. Définition:

On appelle solide indéformable un objet matériel dont la distance entre deux


points quelconques ne varie pas au cours du temps.

2. Trajectoires:

Définiton:

On appelle trajectoire d'un mobile l'ensembles des positions successives de ce mobile au cours du
temps.

 Le mouvement d'un objet est dit curviligne si sa trajectoire est une courbe.
 Le mouvement d'un objet est dit rectiligne si sa trajectoire est une droite.
 Le mouvement d'un objet est dit circulaire si sa trajectoire est un cercle.
3. Mouvement de translation:

Définition:

Un solide possède un mouvement de translation si tout segment du solide reste parallèle à lui
même au cours du mouvement.

4. Trajectoires dans un mouvement de translation

Translation rectiligne: Tout segment du solide se déplace en restant parallèle à lui même et le
mouvement de chaque point est rectiligne.

Translation curviligne: Tout segment du


solide se déplace en restant parallèle à lui
même et le mouvement de chaque point est
curviligne.

Translation circulaire: Tout segment du


solide se déplace en restant parallèle à lui
même et le mouvement de chaque point est
un cercle.
5. Solide en rotation autour d'un axe fixe:

a. Définition

Un solide possède un mouvement de rotation autour d'un axe fixe si le mouvement de chacun de
ses points est un cercle centré sur l'axe de rotation.

b. Vitesse angulaire

Définition: On appelle vitesse angulaire moyenne le


quotient de l'angle dont a tourné le solide par le temps mis
pour effectuer cette rotation.

2 - 1 m en en rad .s-1
m = avec 2 et 1 en radians (rad)
t2 - t 1 t2 et t1 en secondes (s)

Définition: On appelle vitesse angulaire instantanée d'un solide à la date t la vitesse angulaire
moyenne du solide pendant une brève durée autour de la date t.

2 - 1
= avec t2 t1
t2 - t 1

c. Relation entre V et 
M 1M 2 OM2 - OM1
Vm = => Vm =
t2 - t 1 t2 - t 1
R.2 - R.1
=> Vm =
t2 - t 1
=> Vm = R. m

La relation reste vraie si t2 t1.

V: vitesse linéaire en m.s-1.


V=R.  R: rayon de la trajectoire en m.
: vitesse angulaire en rad.s-1

IV. Centre d'inertie

1. Définition:

On appelle centre d'inertie d'un solide en mouvement le


point de ce solide dont le mouvement est le plus simple.
On le note G.

Exemple: Mobile muni d'un éclateur central A et d'un


éclateur périphérique B.

Lorsque le mobile est en mouvement, le point A décrit


une trajectoire plus simple (rectiligne) que celle des
autres points. Le point A est le centre d'inertie du
mobile.

2. Solides de formes géométriques simples:

Dans le cas où le solide est homogène et où il présente un centre de symétrie, le centre d'inertie
est confondu avec ce point.
1 C et D TRAVAIL D’UNE FORCE
Source : Lydie Germain, professeur au Lycée Clémenceau de Reims.
http://fizik.chimie.lycee.free.fr/
Objectifs Connaître quelques effets sur un solide de forces dont le ou les points d’application se déplacent.
:
Exprimer et calculer le travail d’une force constante.

Savoir que le travail d’une force constante effectué entre deux points A et B est indépendant du
chemin parcouru.

Utiliser la relation

Notion de travail
Force parallèle au déplacement

Un homme tire un wagonnet sur une distance donnée en exerçant sur lui une force constante.

On considère les trois cas suivants

1°/ L’effort fourni par l’homme est-il le même dans les


trois cas ?

L’effort est plus intense dans le cas 2 que dans le cas 1


car, à force exercée constante, le déplacement est plus
grand dans le cas 2.

L’effort est plus intense dans le cas 3 que dans le cas 2


car, à déplacement constant, la force exercée est plus
grande dans le cas 3.
Document 1
2°/ Parmi les grandeurs suivantes :

 Valeur de la force

 Longueur du déplacement

 Quotient de la valeur de la force par la


longueur du déplacement
Document 2  Produit de la valeur de la force par la longueur
du déplacement

Quelle est celle qui semble le mieux caractériser l’effort


fourni ? Justifier.

F ne convient pas car l’effort n’est pas le même dans les


cas 1 et 2.

D ne convient pas car l’effort n’est pas le même dans


les cas 2 et 3.

F/d ne convient pas car l’effort n’est pas le même dans


les cas 1 et 3.

F.d caractérise le mieux l’effort fourni car

Dans les trois cas, le point d’application de la force


Document 3 considérée se déplace.

La force contribue au mouvement du wagonnet.

Nous dirons que la force travaille.

3°/ Proposer une expression pour le travail de la force


exercée par l’homme qui tire le wagonnet.

L’expression du travail de la force exercée par


l’homme qui tire le chariot est
Force de direction quelconque par rapport au déplacement

On désire pousser un petit wagon avec l’air expulsé par un sèche-cheveux.

1°/ Faut-il toujours « pousser » le wagon sur la même distance pour lui faire prendre une vitesse
donnée ? Cela dépend-t-il de la façon dont on oriente le sèche-cheveux ?

Pour que le wagon prenne une vitesse donnée, il ne faut pas toujours agir sur la même distance,
cela dépend de l’orientation du sèche-cheveux donc de la direction de la force.

2°/ Comparer l’efficacité de la force qui agit sur le mouvement du wagon en fonction de sa
direction et de son sens.

2.1. Y a-t-il une ou des directions particulièrement inefficaces pour agir sur la vitesse du
wagon ?

Lorsque l’on agit perpendiculairement au déplacement, cela n’a aucun effet.

2.2. Quelles sont les directions les plus efficaces pour accélérer le wagon et pour le
freiner ?

Pour accélérer le wagon, il faut agir dans la même direction et le même sens que le déplacement.

Pour freiner le wagon, il faut agir dans la même direction et en sens contraire du déplacement.

3°/ Dans quel cas diriez vous qu’un travail est moteur ? résistant ? nul ?

Un travail est moteur s’il produit un déplacement

Un travail est résistant s’il s’oppose au déplacement

Un travail est nul s’il ne modifie pas le déplacement.


4°/ Parmi les relations proposées ci-dessous pour définir le travail qu’une force constante de
valeur F effectue sur un mobile au cours d’un déplacement rectiligne de longueur D, quelle est
celle qui vous parait la mieux convenir et pourquoi ? On note  l’angle entre et .)

Le travail est nul quand et comme et .


Travail d’une force constante pour un déplacement rectiligne
Définition

Le travail d’une force constante pour un déplacement rectiligne de son point d’application
est le produit scalaire du vecteur force et du vecteur déplacement .
travail en joules (J)

F valeur de la force en N

AB déplacement en m

angle entre les vecteurs et

Pour force non nulle, est nul si


(le point d’application de la force ne se déplace pas)

(la direction de la force est perpendiculaire au déplacement)


Travail moteur, travail résistant
Le travail d’une force est une grandeur algébrique.

Un travail positif est un travail moteur.

Un travail négatif est un travail résistant

Les différents cas


Force constante et déplacement quelconque
Travail du poids
Travail du poids et déplacement

Lorsque le centre de gravité d’un objet passe d’un


point A à un point B en décrivant une trajectoire
courbe, on peut considérer que cette courbe est
une succession de petits déplacements ,…,
, …, .
Le travail du poids de l’objet pour un petit déplacement est .

Le travail du poids de l’objet entre A et B est .

Mais , donc .

Conclusion :

Lorsque le centre de gravité G d’un solide se déplace d’un point A à un point B, le travail du
poids du solide est indépendant du chemin suivi par G entre A et B. Il est donné par
.

Travail du poids et variation d’altitude

Le poids étant une force verticale, le produit scalaire s’exprime simplement en utilisant
les coordonnées des vecteurs poids et déplacements dans un repère orthonormé dont l’axe (Oz)
est vertical et orienté vers le haut.

Par définition, si et alors

On a et .

Donc

OU et donc

et

Si l’altitude est supérieure à l’altitude , est positif et le travail du poids est moteur.

Si l’altitude est inférieure à l’altitude , est négatif et le travail du poids est


résistant.
Généralisation : Le travail d’une force constante lors d’un
déplacement quelconque de son point d’application de A vers B est égale au
produit scalaire de la force par le vecteur déplacement : .

Travail d’un ensemble de forces constantes

Soit un solide en translation soumis à plusieurs forces. Les points d’applications de chaque force
subissent le même déplacement. La somme des travaux de ces forces s’écrit
soit avec la résultante des
forces.

Pour un solide en translation, soumis à un ensemble de forces, la somme des travaux des forces
appliquées est égale au travail de leur résultante.
Puissance d’une force

Notion de puissance

Lorsqu’on souhaite monter une valise jusqu’au 4° étage d’un immeuble, il est, en général, plus
rapide d’utiliser un ascenseur que la montée des escaliers.

Le travail du poids de la valise est le même dans les deux cas.

Par contre, la durée de l’opération n’est pas la même.

Il nous faut donc introduire une nouvelle grandeur qui lie le travail et sa durée : c’est la
puissance.

Puissance moyenne d’une force

Si, pendant une durée , une force effectue un travail , la puissance moyenne du

travail de cette force est avec P en watts (W), en joules (J) et en secondes
(s).

Remarque : Unité de puissance encore utilisée le cheval-vapeur,


Puissance moyenne d’un ensemble de forces

Quand un solide S se déplace sous l’action de plusieurs forces, pendant la durée , chacune des
forces fournit un travail.

Le travail de l’ensemble des forces est la somme des travaux de chacune d’elles.

La puissance moyenne de l’ensemble de ces forces est donc la somme des puissances du travail

de chacune d’elles car

ENERGIE CINETIQUE.
(les paragraphes 1,2,3 seuls sont au programme de 1èreA)

1-Notion d’énergie cinétique :

Un corps en mouvement emmagasine de l’énergie due à sa vitesse et à sa masse.

Ainsi, un véhicule continue de se mouvoir le moteur étant coupé. Il faudra exercer une force de
freinage importante pour le stopper. Dans ce cas l’énergie cinétique se transforme
progressivement en chaleur cédée au milieu extérieur.

Un moteur emmagasine de l’énergie cinétique de rotation .Celle-ci tend à s’opposer à la


variation de vitesse de la pièce tournante.Les parties tournantes d’un moteur constituent un
régulateur de vitesse.

2-Energie cinétique d’un point matériel :

Un objet ponctuel M de masse m et de vitesse possède l’énergie cinétique :

{ avec les unités SI : Ec en joule(J) ; m(kg) ; V(m.s-1).}

3-Energie cinétique de translation :


L’énergie cinétique est la somme des énergies de chaque point du solide.

Tous les points du solide en translation ont le même vecteur vitesse , l’énergie cinétique
du solide de masse M est donc :

L’énergie cinétique d’un solide de masse M en translation de vecteur vitesse V à la date t : :

4-Energie cinétique de rotation :

L’énergie cinétique totale du solide est la somme des énergies élémentaires de chaque point :

J désigne le moment d’inertie du solide par rapport à l’axe  de rotation :

J est une constante du solide qui dépend de la répartition de la masse autour de l’axe de rotation.
J est d’autant plus élevé que la masse est élevée et éloignée de l’axe de rotation.

( A masses égales, le moment d’inertie d’un cerceau est plus élevé que celui d’un disque)
En rotation, le moment d’inertie joue le même rôle que la masse en translation. C’est la
grandeur qui tend à s’opposer à la variation de vitesse.

On retiendra :

{unités SI : Ec(J) ; J(kg.m2) ; (rad.s-1)}

On trouvera ci-dessous les expressions des moments d’inertie de quelques solides usuels :

Le calcul est en général assez difficile, il nécessite la connaissance du calcul intégral.

Remarque : il est indispensable de préciser l’axe par rapport auquel on considère le moment d’inertie du solide.

Cerceau ou cylindre creux Disque ou cylindre plein : Sphère pleine

J=M R2. J=(1/2) M.R2. J=(2/5)MR2.

XERCICES SUR L’ ÉNERGIE CINÉTIQUE


Source :http://fizik.chimie.lycee.free.fr/

Exercice 1

1°/ Une flèche de masse frappe une cible à la vitesse . Quelle perte
d’énergie cinétique subit la flèche en s’enfonçant dans la cible. Quelle est la force qui provoque
cette variation d’énergie cinétique ?
2°/ Mêmes questions pour une voiture de masse passant de à
suite à un freinage soudain avec blocage des roues.

Exercice 2

Un avion de chasse volant à la vitesse tire vers l’avant un missile de masse


. La vitesse relative du missile par rapport à l’avion est .

1°/ Calculer l’énergie cinétique du missile dans le référentiel avion.

2°/ Calculer l’énergie cinétique du missile dans le référentiel terrestre de la cible.

3°/ La variation d’énergie cinétique du missile est-elle la même dans les deux référentiels ?

Exercice 3

On lance une pierre de masse verticalement vers le haut avec une vitesse initiale
. On considère que les frottements sont négligeables durant le mouvement. (
)

1°/ Quelle est l’altitude maximale atteinte par la pierre ?

2°/ Quelle vitesse initiale devrait avoir la pierre pour doubler la valeur de cette altitude ?

Exercice 4

Lors d’un crash-test, une voiture de masse percute un mur de front avec une vitesse
v. L’énergie cinétique perdue sert à déformer l’habitacle de l’automobile. ( )

1°/ Calculer la variation d’énergie cinétique si .

2°/ Calculer la variation d’énergie cinétique si .


3°/ De quelle(s) hauteur(s) devrait-on laisser tomber cette automobile, sur son capot avant, pour
observer les mêmes dommages ? Convertir ces hauteurs en nombre d’étage (1 étage mesure
2,50 m)

Exercice 5

On lâche un mobile autoporteur de masse


depuis un point A d’une table inclinée
d’un angle par rapport à l’horizontale. (
)

1°/ Donner l’expression de la vitesse v du mobile après un trajet de longueur x, la vitesse initiale
étant nulle et la mouvement se faisant sans frottements.

2°/ Calculer la valeur de l’angle pour et .

3°/ Lors d’une expérience faite avec un mobile autoporteur défectueux, on mesure une vitesse
pour , l’angle n’ayant pas été modifié. Calculer la valeur de la force de
frottement, supposée constante, qui est à l’origine de cette différence.
Exercice 6

Un pendule simple est constitué d’une petite bille assimilable à un


point matériel, de masse . Attachée à un fil inextensible de
longueur . L’ensemble est fixé en un point O et on
considère que les forces de frottements sont négligeables. (
)

1°/ On écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un angle


(position A de la bille). On le lâche sans vitesse initiale.
On repère la position du pendule par la valeur de l’angle que fait le fil avec la verticale.

Exprimer le travail des forces s’exerçant sur la bille lorsque l’angle que fait le fil avec la verticale
passe de la valeur à la valeur .

2°/ Exprimer la valeur de la vitesse de la bille lorsque l’angle que fait le fil avec la verticale a
pour valeur .

3°/ Calculer sa vitesse en B.

4°/ Le pendule oscille autour de sa position d’équilibre. Pour quelles valeurs de la vitesse de la
bille est–elle nulle ?

Exercice 7

Une cabine d’ascenseur, de masse (avec ses passagers) a un mouvement qui peut
être décomposé en 3 phases. ( )

1°/ La cabine démarre sans vitesse initiale, vers le haut, d’un mouvement accéléré et atteint la
vitesse de valeur après une montée de 2,50 m.

Calculer, pendant cette phase, la valeur de la tension du câble de l’ascenseur (supposée


constante) ; cette tension est aussi la force de traction exercée par le câble sur la cabine.
2°/ La cabine continue sa montée à la vitesse pendant la durée .

Calculer, pendant cette deuxième phase, la valeur de la tension du câble (supposée constante).

Calculer la puissance développée par le moteur de l’ascenseur pendant cette phase.

3°/ La vitesse de la cabine décroît pendant la troisième phase, elle passe de la valeur à la
valeur après un parcours de 2,50 m.

Calculer la valeur de la tension du câble (supposée constante) au cours de cette troisième


phase.

4°/ Calculer la travail du poids de la cabine et le travail de la tension du câble au cours de


chacune de ces trois phases et au cours du trajet complet de la montée.

Comparer les quantités et pour la trajet complet et conclure.

Exercice d’application sur le mouvement : utilisation de la loi horaire

A 9h 00, une automobile A quitte Poitiers vers Limoges, distante de 120 km, à la vitesse de
70 km.h-1.

a) Partie de Limoges à 9h 00, une automobile B roule vers Poitiers sur cette route à la
vitesse constante de 80 km.h-1.

b) En prenant comme origine d’espace « Poitiers » et comme origine du temps l’instant


de départ, écrire les deux équations horaires.

Déterminer l’heure et le lieu de croisement.

c) Tracer les représentations graphiques des deux équations horaires et vérifier, à l’aide
de ce tracé, les résultats obtenus par le calcul.

Solution

a) Orientons la trajectoire vers Limoges. La vitesse algébrique de A est égale à +70


km.h-1, celle de B à -80 km.h -1. L’abscisse de Limoges est égale à 120 km. Les
équations horaires de A et B sont donc :

xA(t)= 70t et xb(t)= -80t + 120.


b) La date t1 et l’abscisse x1 du croisement vérifient :

X1= 70t1

X1= -80t1 + 120

La date t1 est solution de l’équation :

70t1 = -80t1 + 120 , soit 150t1 = 120.

Nous obtenons : t1 = 0,80 h = 48 min.

L’abscisse du point de croisement est :

X1 = 70*0,80, soit x1 = 56 km.

Les automobiles se croisent donc à 9h 48min 56 km de Poitiers.

c) La droite représentant l’équation horaire de A passe par : M (9h 00 ; Okm) et P (10h


00 ; 70 km).

La droite correspondante à B passe par : N (9h 00 ; 120 km) et Q (10h 00 ; 40 km).

Les deux droites se coupent au point prévu.

MOUVEMENT
Exercice 1 :

1° Sur la Lune les solides tombent tous en chute libre.


Pourquoi?

2° L'intensité de la pesanteur sur la Lune est environ six fois plus faible que
sur la Terre. Calculer le temps que met un solide abandonné sans vitesse
initiale à 10 m du sol lunaire pour atteindre celui-ci.

Calculer alors sa vitesse.

Comparer avec le temps et la vitesse pour une chute libre sur le sol terrestre
avec les mêmes conditions de départ.

Exercice 2 :

Un locataire habitant au premier étage voit tomber un pot de fleurs devant


sa fenêtre. La durée du passage est 0,117 s. La hauteur de la fenêtre est
1,20 m.

Sachant que les rebords des fenêtres d'un étage à l'autre sont distants de
3,00 rn, de quelle étage le pot de fleurs s'est-il décroché d'un rebord de
fenêtre?

On néglige la résistance de l'air et les dimensions du pot de fleurs.


(g=9,81 m.s-1).

Exercice 3 :

On lâche une pierre sans vitesse initiale à 5,00 m au-dessus du sol à un


instant pris comme instant initial (t=0).0,100 seconde plus tard, on lâche une
seconde pierre dans les mêmes conditions. On néglige la résistance de l'air
(g=9,81 m.s-2).

1° Déterminer la date à laquelle la première pierre touche le sol.

A quelle distance du sol se trouve alors la seconde pierre?

Quelles sont les vitesses des deux pierres à cette date?

2° Exprimer la distance d qui sépare les deux pierres en fonction de la date t


lorsque celles-ci sont toutes deux en chute libre et représenter d = f(t). Que
vaut d à l'instant où t= 0,5 s?

Exercice 4 :

Une bille A de masse 20 g est abandonnée sans vitesse initiale à une altitude
hA = 10 rn, à la date tA = O. Une bille B de masse 40 g est abandonnée sans
vitesse initiale sur la même verticale, à une altitude de hB = 5 m, à la date tB
= 0,5 s. Les mouvements sont étudiés sur un axe vertical x'x orienté vers le
bas d'origine 0, position de A à la date tA =0.

1° Déterminer l'abscisse xA de A en fonction de t.


Entre quelles dates la relation trouvée est-elle valable?

2° Même question pour l'abscisse xB de B.

3° Les billes A et B se rencontreront-elles avant de toucher le sol? Si oui, à


quelle date tR et à quelle distance du sol?

Moment d’une force ou d’un couple

4.6 Une barre homogène AB de poids P = 10N est mobile autour d’un axe horizontal Δ. Aux
extrémités A et B de la barre sont appliquées les forces et . Ces forces
sont dans un plan vertical perpendiculaire à l’axe Δ. On donne AB =1m et OG = 20cm.

Calculer la somme des moments des forces appliquées à la barre. Dans quel sens tourne la barre ?
4.7 Pour ouvrir une porte « rappelée » par un ressort, un enfant saisit la poignée et exerce une
force située dans un plan vertical perpendiculaire à la porte et faisant un angle α = 40° avec la
verticale. Le moment par rapport à l’axe Δ de la force exercée par le ressort est égal à 10,3N.m ;
la distance de la poignée à l’axe est 0,8m.

Calculer l’intensité de la force à la limite de l’équilibre de la porte.


4.8 Une force , d’intensité 10N, localisée au point A agit sur un solide mobile autour d’un axe Δ
comme l’indique la figure ci-après.

Soit (II) le plan perpendiculaire à l’axe Δ contenant le point A et coupant l’axe au point O. La
projection de la force dans le plan (II) est portée par la droite (D). La projection de la force
dans le plan (II) est portée par la droite (D). La force fait un angle α = 40° avec (D), Soit H la
projection du point O sur (D).

On donne et OA = 10cm.

Calculer le moment de la force par rapport à l’axe Δ.

TRAVAIL- PUISSANCE (système en translation)

Travail
I/ Trois balles identiques, de masse m, sont lancées avec des vecteurs
vitesses de même norme vo, mais d’orientations différentes, à partir de trois
points situés à la même altitude h.

Calculer le travail du poids pour les trois balles lorsqu’elles tombent sur le
sol.

II/ Sur un plan incliné de 30° par rapport à l’horizontale, un bloc de pierre
glisse sous l’action d’une force constante ; cette force d’intensité 5 000N
est parallèle à la ligne de plus grande pente Ox. Le poids de ce bloc est de
4.000N.
1/ Calculer le travail de la force lorsque le bloc s’est déplacé de 3m vers le
haut le long du plan incliné.

2/ Calculer le travail du poids au cours du même déplacement.

3/ Si nous admettons que le bloc se déplace à vitesse constante, le Principe


de l’inertie impose.

étant la résultante des actions réparties du sol sur le bloc. En déduire le


travail de la résultante au cours du déplacement défini précédemment.

III/ Des briques cubiques toutes identiques, de côté a = 20cm et de masse m


= 4kg, sont posées sur le sol. Pour former un pilier, on dispose 15 briques les
unes sur les autres.

1/ Calculer le travail du poids de la n ième brique lorsqu’elle est portée du sol à


sa place dans le pilier.

2/ Calculer le travail qu’il a fallu fournir pour construire le pilier.

3/ Une autre manière de procéder est d’assembler les briques au sol puis de
relever le pilier entier. Calculer le travail du poids dans ce cas. Retrouve-t-on
le même résultat ?

On donne: g = 9,8 m.s-2


IV/ On veut déplacer, à vitesse constante, un corps de masse 100kg dans le
champ de pesanteur terrestre (g = 9,8m.s-2). Quel travail doit-on fournir
pour :

a/ l’élever d’une hauteur de 10m ?

b/ le déplacer sur une route horizontale d’une même distance en admettant


que les forces de frottement sont équivalentes à une force unique,
constamment opposée à la vitesse du corps et d’intensité 300N ?

c/ le déplacer vers le haut sur un plan incliné (même force de frottement) sur
une même distance (ce plan est tel que la masse s’est élevée de 6m) ?

TRAVAIL PUISSANCE (système en translation)

Travail

Un pendule est constitué par une bille de très petite dimension, de masse
m = 100g, fixée à l’extrémité d’une ficelle de longueur l = 1m. Le pendule
oscille dans un plan vertical avec une amplitude maximale d’angle .
1/ Calculer le travail du poids lorsque le pendule passe de A en B, puis de
B en C (Voir figure ci-avant).

Quel est le travail du poids au cours d’une oscillation complète ?

2/ Peut-on écrire que le travail de la tension du fil sur le trajet AB est égal
à ?

Pourquoi ?

3/ En un point quelconque de la trajectoire de la bille, calculer la puissance


de la tension .

Que peut-on alors conclure sur le travail de la tension entre A et B ?

Donnée : g = 9,8 m.s-2


EXERCICES SUR L’ ÉNERGIE CINÉTIQUE
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Exercice 1

1°/ Une flèche de masse frappe une cible à la vitesse . Quelle perte
d’énergie cinétique subit la flèche en s’enfonçant dans la cible. Quelle est la force qui provoque
cette variation d’énergie cinétique ?

2°/ Mêmes questions pour une voiture de masse passant de à


suite à un freinage soudain avec blocage des roues.

Exercice 2
Un avion de chasse volant à la vitesse tire vers l’avant un missile de masse
. La vitesse relative du missile par rapport à l’avion est .

1°/ Calculer l’énergie cinétique du missile dans le référentiel avion.

2°/ Calculer l’énergie cinétique du missile dans le référentiel terrestre de la cible.

3°/ La variation d’énergie cinétique du missile est-elle la même dans les deux référentiels ?

Exercice 3

On lance une pierre de masse verticalement vers le haut avec une vitesse initiale
. On considère que les frottements sont négligeables durant le mouvement. (
)

1°/ Quelle est l’altitude maximale atteinte par la pierre ?

2°/ Quelle vitesse initiale devrait avoir la pierre pour doubler la valeur de cette altitude ?

Exercice 4

Lors d’un crash-test, une voiture de masse percute un mur de front avec une vitesse
v. L’énergie cinétique perdue sert à déformer l’habitacle de l’automobile. ( )

1°/ Calculer la variation d’énergie cinétique si .

2°/ Calculer la variation d’énergie cinétique si .

3°/ De quelle(s) hauteur(s) devrait-on laisser tomber cette automobile, sur son capot avant, pour
observer les mêmes dommages ? Convertir ces hauteurs en nombre d’étage (1 étage mesure
2,50 m)

Exercice 5
On lâche un mobile autoporteur de masse depuis un point A d’une table inclinée d’un
angle par rapport à l’horizontale. ( )

1°/ Donner l’expression de la vitesse v du mobile après un trajet de longueur x, la vitesse initiale
étant nulle et la mouvement se faisant sans frottements.

2°/ Calculer la valeur de l’angle pour et .

3°/ Lors d’une expérience faite avec un mobile autoporteur défectueux, on mesure une vitesse
pour , l’angle n’ayant pas été modifié. Calculer la valeur de la force de
frottement, supposée constante, qui est à l’origine de cette différence.
Exercice 6

Un pendule simple est constitué d’une petite bille assimilable à un


point matériel, de masse . Attachée à un fil inextensible de
longueur . L’ensemble est fixé en un point O et on
considère que les forces de frottements sont négligeables. (
)

1°/ On écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un angle


(position A de la bille). On le lâche sans vitesse initiale.
On repère la position du pendule par la valeur de l’angle que fait le fil avec la verticale.

Exprimer le travail des forces s’exerçant sur la bille lorsque l’angle que fait le fil avec la verticale
passe de la valeur à la valeur .

2°/ Exprimer la valeur de la vitesse de la bille lorsque l’angle que fait le fil avec la verticale a
pour valeur .

3°/ Calculer sa vitesse en B.

4°/ Le pendule oscille autour de sa position d’équilibre. Pour quelles valeurs de la vitesse de la
bille est–elle nulle ?

Exercice 7

Une cabine d’ascenseur, de masse (avec ses passagers) a un mouvement qui peut
être décomposé en 3 phases. ( )

1°/ La cabine démarre sans vitesse initiale, vers le haut, d’un mouvement accéléré et atteint la
vitesse de valeur après une montée de 2,50 m.

Calculer, pendant cette phase, la valeur de la tension du câble de l’ascenseur (supposée


constante) ; cette tension est aussi la force de traction exercée par le câble sur la cabine.
2°/ La cabine continue sa montée à la vitesse pendant la durée .

Calculer, pendant cette deuxième phase, la valeur de la tension du câble (supposée constante).

Calculer la puissance développée par le moteur de l’ascenseur pendant cette phase.

3°/ La vitesse de la cabine décroît pendant la troisième phase, elle passe de la valeur à la
valeur après un parcours de 2,50 m.

Calculer la valeur de la tension du câble (supposée constante) au cours de cette troisième


phase.

4°/ Calculer la travail du poids de la cabine et le travail de la tension du câble au cours de


chacune de ces trois phases et au cours du trajet complet de la montée.

Comparer les quantités et pour la trajet complet et conclure.

TRAVAIL ET PUISSANCE D’UN SOLIDE EN


TRANSLATION

EXERCICE 1 :

Un pendule est constitué d’une sphère de centre C de masse m = 100 g


reliée à un point fixe O par un fil de masse négligeable ; OC = 80 cm. Ce
pendule oscille dans un plan vertical. Soit l’angle que fait le fil avec la
verticale passant par O.

1) Calculer le travail du poids du pendule lorsque α passe :

a) de la valeur à la valeur .

b) de la valeur d’un côté de la verticale à la même valeur


de l’autre côté de la verticale.

2) Quel est le travail de la tension du fil dans les deux cas ?


EXERCICE 2 :

Une automobile de masse m = 1500 kg monte une côte de pente 5% à une


vitesse v = 90 km.h-1. L’ensemble des frottements équivaut à une force
unique opposée à , d’intensité f = 800 N. Soit la force motrice de
l’automobile.

Calculer F et la puissance de , appelée puissance du moteur.

EXERCICE 3 :

Un bûcheron descend d’un traîneau remplis de bois sur un plan incliné d’un
angle α = 20° par rapport à l’horizontale. La masse totale du traîneau est m
= 400 kg. L’ensemble des frottements sur le traîneau équivaut à une force
unique constante f = 500 N. La force exercée par le bûcheron est supposée
parallèle au plan incliné.

1) Représenter les forces qui s’exercent sur le traîneau maintenu en équilibre.


Calculer leurs intensités.

2) Le bûcheron descend le traîneau à vitesse constante. Calculer les travaux des


forces qui s’exercent sur le traîneau pour une descente d = 50 m.

3) La puissance moyenne de la force exercée par le bûcheron lors de ce


déplacement est Pm = 75 W. calculer la durée du déplacement.

ÉNERGIE potentielle

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1-Energie potentielle de pesanteur :

On prendra

Exercice 1

Paul, debout sur un pont, lance verticalement vers le haut une pierre de masse .
Celle-ci s’élève jusqu'à une hauteur de au-dessus du point de lancement puis redescend et
tombe dans l’eau.

La surface de l’eau est située plus bas que le point de lancement de la pierre.

1°/ Calculer :

l’énergie potentielle de pesanteur de la pierre dans sa position la plus haute


l’énergie potentielle de pesanteur de la pierre dans sa position la plus basse

la variation d’énergie potentielle de la pierre

si l’on choisit comme niveau de référence (origine de l’axe Oz dirigé vers le haut)

1.1. le niveau du point de lancement de la pierre

1.2. le niveau de la surface de l’eau.

2°/ Exprimer l’énergie potentielle de pesanteur de la pierre lorsqu’elle est située à une altitude z
quelconque par rapport au point de lancement dans les deux cas précédents.

Correction

Rappel du cours ( voir fig ci-dessous à gauche).

Soit le système {objet lancé/Terre} déformable et deux états particuliers de ce système

Etat 1 : objet en O. Etat 2 : objet en A.

Exprimons la variation d’énergie potentielle entre 1 et 2 : la variation d’énergie potentielle du


système est égale à moins le travail de la force pendant la variation.

Ep(A)-Ep(O) = - W(P)(O)A= - [mg (z0-zA)]. Le signe « moins » est nécessaire, en effet le


travail est résistant si zA >0 et moteur si zA<0.

On a donc : Ep(A)-Ep(O)=mgzA –mgz0. soit par identification: Ep(A)=mgzA et Ep(O)=mgz0.

Lorsque le niveau de référence est O ; zO=0 et Ep(O)=0 .

Plus généralement Ep(z)=mgz (z étant la hauteur algébrique mesurée par rapport à


l’origine choisie), c'est-à-dire que l’énergie potentielle est du signe de z.
Réponse aux questions ex1 (fig de droite):

1-

1.1 niveau de référence :le point de lancement : Ep(A)= mgzA=0,07.10.10=7,0J

Ep(B)=mgzB=0,07.10.(-2,0)=0.07.10.(-2)=-1,4J

1.2 niveau surface de l’eau : Ep(A)=0,07.10.12=+8,4J

Ep(B)=0.

2-

2.1 ; niveau de référence : le point de lancement

Variation d’énergie potentielle : Ep(A)-Ep(O)=7,0-0=7,0J et Ep(B)-Ep(O)=-1,4-0= -1,4J

2.2 ; niveau de référence : le point de surface de l’eau.

Ep(A)-Ep(O)=8,4-0.07.10.2=8,4-1,4=7,0J.

Ep(B)-Ep(O)=0-0.07.10.2=-1,4J.
Conclusion : l’énergie potentielle dépend du niveau de référence mais pas la variation
d’énergie potentielle .

Exercice 2

Dans un parc d’attractions, un


wagonnet de masse se
déplace sur des rails dont le profil
est donné sur le schéma ci-contre :

Les hauteurs des différents points A, B, C, D et E sont repérées par rapport au sol et ont pour
valeurs :

Calculer la variation d’énergie potentielle de pesanteur du wagonnet passant :

1°/ de A à B 2°/ de B à C 3°/ de A à D 4°/ de A à E

Correction ex2:

1-Ep(AB)=mg(hB-hA)=65.10.(10-20)=-6500J

2-Ep (BC)=mg(hC-hB)=65.10.(15-10)=+3250J

3-Ep(AD)=mg(hD-hA)=65.10.(5-20)=-9750J

4-Ep(AE)=mg(hE-hA)=65.10.(18-20)=-1300J

Exercice 3
Une petite sphère métallique de masse et de rayon , est suspendue à un fil
inextensible et de masse négligeable, de longueur . L’extrémité du fil est accrochée en
un point. On écarte le pendule ainsi constitué de la verticale, selon un angle .

1°/ Calculer l’énergie potentielle de pesanteur de la sphère dans cette position en prenant la
position d’équilibre comme position de référence.

2°/ On voudrait lâcher ce pendule depuis une position B d’énergie potentielle de pesanteur
. Calculer l’angle que ferait alors le fil tendu avec la verticale.

Correction ex3:

1°/Choisissons un repère Oz orienté vers le haut (voir figure).

EppA=mg.z= mg.(l-lcos)=mg.l(1-cos)=0.120.10.0,7.(1-cos20°)=0,0506J.

2°/Il faut EppB=2EppA=mgl-mglcos'.

2-Energie potentielle élastique :

Exercice 1

On considère le système {solide ressort} de la figure ci-dessous.


La masse de l’objet et m=500g et la raideur du ressort: k=15N.m-1 ; les frottements sont
négligés.

1-Donner l’expression de l’énergie potentielle élastique Ep du système en fonction de x.

2-Tracer la courbe Ep=f(x). pour -0.25m<x<+0.25m

3-Initialement à vide, la masse est écartée de l=0,2m et abandonnée sans vitesse initiale.

Donner la valeur de l’énergie mécanique Em1 et préciser graphiquement les limites d’évolution
du système.

Calculer la vitesse maximum vmax1de l’objet .

4-L’objet est écartée cette fois de l =0,2m avec une vitesse v0= 0.5m.s-1.

Calculer l’énergie mécanique Em2 du système.

Préciser l’amplitude des oscillations et la valeur vmax2 de la vitesse maximum.

On utilisera une méthode graphique complétée par le calcul.

Correction :

1-Ep=0,5.k.x2=0,5.15.x2.=7,5.x2.

2-graphique : c’est une parabole centrée sur l’axe Oy.(figure ci-dessous à gauche)
3-Em1=Ep+Ec

Or, pour x=0,2m v=0 ; Ec=0 et Em1=Ep=7,5.0.22=0,3J .

Traçons sur le graphe l’axe horizontal Em1=0,3J. En dehors de l’intervalle {-0,2 ;0,2}, il n’y a pas
de solution car Ep ne peut être plus grand que Em cela signifierait que Ec<0 ! (figure droite)

Vitesse maximum : elle est obtenue lorsque l’énergie cinétique est maximum, c’est-à- dire
lorsque Ep est nul (lors du passage de l’objet par le point O)

Alors Ec=Em1=0,3J et

4-L’énergie mécanique est cette fois : Em2=Em1+0,5mv02.

Em2=0.3+0,5.0.5.0.52.=0,36J

L’amplitude des oscillations est lue sur le graphe ci-dessous :


Le calcul donne : Em2=0,5.k.Xm2 soit :

La vitesse maximum est telle que : Ecmax=Em2 soit

INTERACTION ELECTRIQUE - CHAMP ELECTRIQUE

1- LOI DE COULOMB

Enoncé : Deux charges électriques ponctuelles immobiles, qA et qB, placées en A et B


exercent l'une sur l'autre une force dirigée suivant la droite qui les joint, répulsive si les
charges sont de même signe, attractive si les charges sont de signe contraire. Cette
force varie comme le produit de leurs charges et comme l'inverse du carré de la
distance qui les sépare.

(1)

 est le vecteur unitaire dirigé de A vers B. Tracer ce vecteur sur les figures ci-
dessous.
oest la constante diélectrique (ou permittivité) du vide. o = 1 / ( 36  109 ) dans le
système international d'unités.

La distance qui sépare A et B est r.

Forces attractives car qA et qB sont de signe contraire

Forces répulsives car qA et qB sont de même signe ...

Analogies et différences avec la loi de gravitation

- La force électrique a une expression en 1/r² tout comme la force de gravitation.

- La force de gravitation est toujours attractive, alors que la force électrique est attractive
ou répulsive suivant le signe des charges électriques.

- Les ordres de grandeur relatifs de ces deux interactions sont sans commune mesure :
la force électrique est beaucoup plus importante que la force gravitationnelle pour des
objets petits ou moyens. Par contre, pour des objets grands comme le soleil et les
planètes, c’est la force gravitationnelle qui l’emporte.

2- CHAMP ELECTRIQUE. VECTEUR CHAMP ELECTRIQUE

Il existe un champ électrique au point B si une charge électrique q amenée en ce


point y est soumise à une force électrique :

=q (2)

Une charge ponctuelle qA placée au point A est la source d'un champ électrique au
point B, situé à la distance r du point A avec :

(3)
La norme s'écrit :

Remarque : La relation (3) est une conséquence des relations :

(1) et =q (2).


Exercice proposé : Spectres associés au champ électrique.

Tracer les lignes de champ correspondant aux deux figures ci-dessous :

Remarque :

Le vecteur s'éloigne des charges positives et se rapproche des charges négatives.

3- CONDENSATEUR PLAN. CHAMP ELECTRIQUE UNIFORME

Un condensateur plan est constitué de deux armatures métalliques planes et


parallèles, situées en regard, et portant des charges opposées et de même valeur
absolue :
Entre les armatures A et B d'un condensateur plan soumis à la tension U AB, existe un
champ électrique uniforme ( même valeur, même direction et même sens pour en
tout point intérieur au condensateur ). Sa valeur est donnée par l'expression :

(4).

CHAMP ELECTROSTATIQUE
Force et champ

I- 1° Un proton portant une charge élémentaire est placé dans un champ

électrique de norme . Calculer la norme de la force subie par


cette particule.

2° Un ion est soumis à un champ électrostatique ; la norme de la


force subie par cette particule est égale à 3,84.10-17N. Calculer la norme du
champ.

II- Déterminer le champ électrostatique (direction, sens et intensité) capable


de produire sur un électron une force compensant son poids. Conclure.

Même question pour un proton.

Données : mo = 9,1.10-31kg ; mp = 1,67.10-27kg ; g = 9,8m.s-2

III- Deux charges électriques :

qA = 100pC et qB=-200pC

sont placées en des points A et B distants de 20cm.

1/ Comparer les forces d’origine électrostatique s’exerçant sur ces deux


charges sachant que ces forces obéissent au Principe d’interaction.

2/ Le champ électrostatique créé en A par qB est égal à 45V.m-1. Donner les


caractéristiques du champ crée en B par qA.
III- Un pendule électrostatique est placé dans un champ électrostatique ; sa
charge est négative. On a représenté sur la figure les forces dues au poids et
à la tension du fil.

Echelle : 1cm = 10-2N ; α =45°.

1/ Déterminer graphiquement la force créée par le champ électrostatique.

2/ La charge est négative, égale à -10-5 C. Déterminer la direction, le sens et


la norme du champ électrostatique.

IV- La boule, chargée positivement, d’un pendule électrostatique est placée


dans un champ électrostatique uniforme horizontal. Son poids est de 10 -2N ; à
l’équilibre, le fil fait un angle de 20° avec la verticale.

1/ Faire un schéma du pendule à l’équilibre.

2/ Déterminer graphiquement la tension du fil et la force électrostatique.


3/ Retrouver les normes de ces forces par le calcul en se servant de relations
trigonométriques dans un triangle rectangle.

V- Dans une région de l’espace, où tout point M est repéré dans un repère
orthonormal , on superpose deux champs uniformes représentés par
les vecteurs et . L’unité de champ électrique est le V.m-1.

1/ Montrer qu’en tout point de cette région de l’espace il existe un champ

électrostatique uniforme. Déterminer sa norme et l’angle .

2/ Calculer la force subie par un ion Cu2+ placé en un point de ce champ. On

déterminera la norme et l’angle .

VI- Deux pendules électrostatiques identiques de masse 0,1g portent chacun


une charge q = 1,14.10-8 C.

Disposés comme l’indique la figure, ils s’écartent de 10° de la verticale.

Déterminer le champ électrostatique créé en A par la charge q placée en B si


l’on admet que ce champ est horizontal.

Donnée : g = 9,8 m.s-2.


VII- Deux petites sphères métalliques et identiques sont fixées aux
extrémités A et B d’une barre. On a :

AO = OB = l

Les sphères sont chargées et portent respectivement les charges q et –q. On


introduit ce dispositif entre deux plaques parallèles. Lorsque celles-ci sont
branchées à la terre, la barre AOB est parallèle aux plaques, et le fil n’est pas
tordu. Lorsque les plaques sont branchées à la terre, la barre AOB est
parallèle aux plaques, et le fil n’est pas tordu. Lorsque les plaques sont
branchées à un générateur haute tension, il existe un champ électrostatique
uniforme perpendiculaire aux plaques. La barre AOB fait alors un angle α
avec la direction précédente et reste horizontale.

1/ Calculer en fonction de l, α, q et le moment des forces


électrostatiques par rapport à l’axe de rotation du dispositif.

2/ Calculer le moment du poids du système par rapport à l’axe ∆ de rotation.


3/ Le dispositif étant en équilibre, le fil de torsion exerce des actions
mécaniques dont le moment par rapport à l’axe de rotation est proportionnel
à l’angle de rotation α :

avec C = 13,5.10-7N.m.rad-1.

Calculer q sachant que : E = 272V.m-1 ; l = 15cm ; α = π/6.

Champ et potentiel

VIII- La différence de potentiel entre deux plaques conductrices parallèles et


distantes de 12cm est :

VP-VN = 600V.

1/ Préciser, à l’aide d’un schéma, les caractéristiques du champ


électrostatique régnant entre ces plaques.

2/ A quelle distance de N se situe le plan équipotentiel 100V ? (On prendra


pour référence VN = 0V)

IX- Soient 2 points A (2, 5, 7) et B(0, 1, 2) d’un repère (O, x, y, z), l’unité de
longueur étant le décimètre.

Ces points sont dans un champ électrostatique uniforme

est le vecteur unitaire de Oz.

On constate que VA-VB = -50V. En déduire Eo.

X- 1/ Soit un champ uniforme tel que :

E = 300V.cm-1

est un repère orthonormal. L’unité de longueur est le centimètre.


Calculer la différence de potentiel entre les points A(3, 2, 1) et B(5, 0, 8).
2/ On superpose au champ précédent le champ :

avec E1 = 400V.cm-1

Calculer la nouvelle différence de potentiel entre les points A et B.

XI- On considère l’expérience schématisée sur la figure ci-dessous.

1/ La charge q est négative. Quel est le signe de u ?

2/ Caractériser le champ électrostatique régnant entre ces plaques distantes


de 10cm pour .

3/ La charge q est égale à 20nC. Sachant que le poids du pendule est égal à
10-2N ; déterminer l’angle α.

4/ Que devient l’angle α si q = 80nC ?

XII- Des gouttes d’huile électrisées peuvent se déplacer entre deux plateaux
métalliques horizontaux, distants de 7mm. L’une des gouttes, de rayon
0,88.10-6m, reste immobile lorsque la d.d.p. appliquée entre les plaques vaut
245V, la plaque supérieure étant chargée positivement.
Calculer la charge de la goutte d’huile. Comparer ce résultat à la charge
électrique élémentaire.

Données : masse volumique de l’huile : 800kg.m-3 ; volume d’une sphère de

rayon R : ; intensité du champ de pesanteur : g = 9,8 m.s-2

LES RECEPTEURS BILAN ENERGETIQUE

Faire le point

- Définir la puissance et l’énergie reçue par un dipôle récepteur en courant continu.

- Enoncer la loi de Joule.

- Le kilowatt-heure est-il une unité de puissance ou d’énergie ? Relier cette unité à l’unité
correspondante du système international d’unités.

- Définir le rendement en puissance d’un récepteur linéaire de f.c.é.m.e’ et de résistance interne


r’.

- Indiquer quelques appareils utilisant l’effet Joule.

Applications directes du cours

I- Aux bornes d’un récepteur traversé par un courant d’intensité I = 0,3A est appliquée une
tension de 24V.

1/ Calculer la puissance électrique reçue par ce récepteur.

2/ Calculer l’énergie électrique reçue s’il fonctionne durant 3h.

II- Un récepteur reçoit une énergie électrique de 5kWh en 6h. La tension entre ses bornes est
220V.
Calculer l’intensité du courant qui le traverse.

III- Calculer la puissance électrique dissipée par effet Joule dans un rhéostat de 23Ω parcouru par
un courant d’intensité 5A.

Quelle est la quantité de chaleur (en J et en kWh) dégagée en une demi-heure de


fonctionnement ?

IV- 1/ Un conducteur ohmique dissipe une puissance de 0,5W lorsqu’il est traversé par un
courant d’intensité 33mA.Calculer la tension à ses bornes.

2/ On lui applique maintenant une tension de 12V. Calculer la puissance dissipée. Quelle
hypothèse suppose ce calcul ?

V- Un démarreur fournit une puissance mécanique de 1,5kW. Il fonctionne avec une batterie
d’accumulateurs de 12V.

Quelle est l’ordre de grandeur de l’intensité du courant qui le traverse. En réalité, l’intensité du
courant est-elle supérieure ou inférieure à la valeur calculée ? Pourquoi ?

VI- Le constructeur indique pour une résistance à couche de carbone : 47Ω ; 0,85W à 70°C.

Quelle est l’intensité maximale du courant qui peut traverser cette résistance ?

VII- Pour une résistance à couche de métal, le constructeur indique : 499Ω ; 0,25W à 125°C.

Quelle est la tension maximale que l’on peut appliquer entre ses bornes ?

VIII- Un électrolyseur de f.c.é.m. 2V, de résistance 10Ω, parcouru par un courant d’intensité
0,5A.

1/ Quelle est la puissance électrique reçue par ce récepteur ?

2/ En 2h de fonctionnement, quelles sont les quantités :


a) d’énergie électrique consommée ?

b) d’énergie électrique utilisée pour provoquer les réactions chimiques ?

c) de chaleur dégagée ?

IX- En 10min, un électrolyseur de f.c.é.m. 15V utilise une énergie électrique de 840J pour
réaliser des transformations chimiques.

Calculer sa puissance utile et l’intensité du courant qui le traverse.

Effet Joule

X- Une lampe à halogène de puissance 20W fonctionne normalement sous une tension de 12V.

1/ Calculer l’intensité I du courant qui traverse cette lampe.

2/ Pour ce régime de fonctionnement normal, on peut définir la résistance R de cette lampe par T
= R.I2. Calculer R.

3/ Quelle est l’énergie dissipée pendant 12h de fonctionnement ? En admettant que le prix du
kilowatt-heure est de 0,90F, taxes comprises, quel est le coût de fonctionnement pour cette
durée ?

XI- Sur un fer à repasser, on lit l’indication suivante : (800W ;220V). Il fonctionne sur la tension
alternative du secteur.

1/ En admettant que tout se passe, au point de vue consommation d’énergie, comme si ce fer était
branché sous une tension continue de 220V, calculer l’intensité I du courant continu qui
circulerait dans cet appareil.

2/Calculer la résistance électrique du fer à repasser et le prix de revient d’une heure de repassage
(prix du kWh : 0,90F).

XII- Sur une lampe, on peut lire : (6V ; 1W). Calculer la valeur de la résistance du conducteur
ohmique qu’il faut brancher en série avec cette lampe pour pouvoir l’utiliser normalement avec
un générateur maintenant une tension de 12V aux bornes de l’association.
XIII- On veut chauffer un litre d’eau de 15°C à 40°C au moyen d’une spirale d’alliage métallique
plongée dans cette eau et parcourue par un courant électrique constant de 4A. La différence de
potentiel aux deux extrémités de la spirale est 220V.

1/Quelle doit être la résistance de la spirale ?

2/ Quelle quantité de chaleur faut-il fournir ?

3/ Quelle sera la durée de l’expérience ?

4/ Quelle sera la quantité d’électricité qui aura traversé la spirale ?

Donnée : ceau = 4 180 J.kg-1.°C-1.

XIV- Pendant combien de temps faut-il faire passer un courant de 4A dans une résistance de 25Ω
pour amener un litre d’eau à sa température d’ébullition ? La température initiale de l’eau est de
20°C et on admet que toute la chaleur est utilisée pour chauffer l’eau.

Donnée : ceau = 4,18 kJ.kg-1.°C-1.

XV- Une enceinte calorifugée contient un liquide et sa vapeur en équilibre sous la pression
atmosphérique à la température θ ; la résistance chauffante R, plongée au sein du liquide, le
maintient à l’ébullition à la température θ ; la vapeur dégagée est condensée à l’extérieur ; le
liquide condensé est ensuite pesé.
1/ On réalise une première expérience dans les conditions électriques suivantes : I1 = 2,24A ; U1 =
16V. La masse de liquide recueillie au bout d’une minute est de 5,59g. Si on admet que la masse
de liquide recueillie représente toute la vapeur produite, calculer la chaleur latente L de
vaporisation de ce liquide à θ °C.

2/ Avec la même hypothèse, on réalise une seconde expérience avec I2 = 1,40A et U2 = 10V ; on
recueille 1,96g au bout d’une minute. Calculer, avec ces valeurs, la chaleur latente de
vaporisation.

3/ On interprète ces valeurs différentes en admettant qu’il y a une perte de chaleur entre
l’enceinte et l’extérieur. Cette perte par minute est constante, égale à Q. Calculer les valeurs de Q
et de la chaleur latente Lv.

XVI- Dans l’appareil schématisé sur la figure, un courant d’huile est chauffé à l’aide d’une
résistance chauffante ; le système est entièrement calorifugé pour éviter les pertes de chaleur. La
tension appliquée aux bornes de la résistance est U = 24V ; l’intensité du courant est égale à 2A.
En régime permanent, la température de l’huile entrant dans l’appareil est θ 1 = 20,4°C ; la
température de sortie est θ2 = 24,6°C. Le débit d’huile est de 1,53 l.min-1 ; la masse volumique de
l’huile est égale à 0,9g.cm3.

1/ Quelle est l’énergie produite par effet Joule et transmise par minute à l’huile ?

2/ Calculer la chaleur massique de l’huile.

Transformation énergie électrique- énergie chimique

XVII- On trace la caractéristique d’un électrolyseur (A, B) à électrodes de carbone et contenant


une solution aqueuse de chlorure de sodium. Pour une tension UAB inférieure à 2,6V, l’intensité I
du courant est nulle. Pour une tension supérieure, on observe un dégagement gazeux sur les
électrodes.

On a relevé les couples de valeurs suivants :

UAB (V) 2,75 2,85 2,95 3,10 3,20 3,27


I (mA) 2 5 10 19 30 40
UAB (V) 3,35 3,42 3,50 3,56 3,63 3,70
I (mA) 50 60 70 80 90 100
1/ Tracer ma caractéristique intensité- tension. Sur un certain domaine de fonctionnement à
préciser, la caractéristique est linéarisable. Déterminer la f.c.é.m. é et la résistance interne r’.

2/ Pour une tension appliquée de 3,5 V, quel est le rendement électrochimique de cet
électrolyseur, c’est-à-dire le rapport de la puissance utile à la puissance électrique reçue ?

Transformation énergie mécanique- énergie électrique

XVIII- Un moteur de résistance r’=0,2Ω est alimenté par une tension continue. Il fonctionne à
courant constant I = 140A. Il tourne à 720 tr.min-1 quand la tension est U = 208V.

1/ Calculer sa f.c.é.m. dans ces conditions de fonctionnement.

2/ Calculer le moment du couple disponible sur l’arbre moteur.

3/ La f.c.é.m. est proportionnelle à la vitesse de rotation du moteur. Calculer cette vitesse de


rotation pour des tensions à ses bornes U = 50V et U = 150V.

XIX- Le moteur d’une grue soulève une charge de 30 000N à la vitesse de 15m.min-1.

1/ Le rapport de la puissance mécanique fournie à la puissance utile du moteur (rendement


mécanique à est de 75%. Calculer la puissance utile de ce moteur.

2/ La tension d’alimentation continue est 230V, l’intensité 45A. Calculer la puissance électrique
reçue, puis la puissance Joule.

3/ Calculer la f.c.é.m. du moteur et sa résistance.

TRANSFERTS D'ENERGIE AU NIVEAU D'UN GENERATEUR ET D'UN RECEPTEUR


(courant continu)

Cette leçon comporte quatre paragraphes.

1- RAPPEL : RELATION PUISSANCE-ENERGIE

Si, pendant la durée  t, un système échange, avec le milieu extérieur, une énergie
W, alors la puissance P avec laquelle l'énergie est transférée s'écrit :
P = W /  t (1)

La puissance permet d'évaluer la rapidité avec laquelle cet échange d'énergie a lieu.

Unités : P est en watt (W) - W est en joule (J) -  t est en seconde (s)

2- ENERGIE ELECTRIQUE RECUE PAR UN RECEPTEUR

Un récepteur électrique reçoit de l'énergie électrique qu'il transforme en d'autres formes


d'énergie. Une lampe fournit de l'énergie lumineuse et calorifique, un moteur fournit de
l'énergie mécanique et calorifique, un électrolyseur fournit de l'énergie chimique et
calorifique, etc.

2.1 Energie électrique reçue par un récepteur en courant continu. Puissance du


transfert.

- Lorsqu'un récepteur de bornes A et B, soumis à une tension électrique continue U AB,


est parcouru par un courant électrique continu d'intensité IAB, l'énergie électrique WAB
qu'il reçoit pendant la durée  t est :

WAB = UAB . IAB .  t (2)

Unités : WAB est en joule (J) - UAB est en volt (V) - IAB est en ampère (A) -  t est en
seconde (s)

- La puissance électrique PAB de ce transfert est :

PAB = WAB /  t (3)

Remarques :

- Tension et intensité du courant électrique sont des grandeurs algébriques qui restent
constantes en courant continu. On peut les représenter par une flèche comme sur le
schéma ci-dessous.
- L'intensité IAB du courant électrique est positive si le courant, à l'intérieur du récepteur
AB, circule de A vers B. Si le courant circule de B vers A, alors IAB est négatif.
Rappelons que l'intensité du courant se mesure avec un ampèremètre placé en série
avec le dipôle AB.

- La tension UAB entre les bornes A et B d'un récepteur peut s'exprimer sous forme d'une
différence de potentiel VA - VB entre les bornes. Cette tension UAB = VA - VB (4) se
mesure avec un voltmètre branché en dérivation aux bornes A et B du récepteur.

2.2 Un conducteur ohmique est un récepteur particulier. Loi d'Ohm. Loi de Joule.

Un conducteur ohmique reçoit de l'énergie électrique. Il transforme cette énergie


électrique en énergie calorifique et en rayonnement.

a- Loi d'Ohm pour un conducteur ohmique.

Le graphe représentant la tension UAB en fonction de l'intensité IAB du courant électrique


est une droite passant par l'origine, tant que la valeur absolue de l'intensité n'est pas
trop grande. Ce graphe est parfois appelé caractéristique du conducteur ohmique.
- La loi d'Ohm s'écrit donc pour un conducteur ohmique :

UAB = R. IAB (5)

RAB est la résistance, toujours positive, du conducteur ohmique AB.

Unités : UAB est en volt (V) - IAB est en ampère (A) - R est en ohm ()

Remarque : La résistance d'un conducteur dépend de sa longueur L, de sa section S,


de la nature du matériau et de sa température. On pose souvent :

R =  L / S (6)

Dans le système international d'unité la résistivité  du matériau s'exprime en .m.

A très basse température, certains matériaux sont supraconducteurs, leur résistance


devient rigoureusement nulle.

- La relation (5) peut également s'écrire :

IAB = GAB . UAB (7)

GAB = 1 / R (8) est la conductance du conducteur ohmique AB. Elle s'exprime en


siemens (S).

Remarque : La conductance d'un conducteur dépend de sa longueur L, de sa section S,


de la nature du matériau. Les relations (6) et (8) permettent d'écrire :

G = S / L (9)

Dans le système international d'unité la conductivité  du matériau s'exprime


siemens par mètre (S/m).
Ces grandeurs sont également introduites en chimie

b- Energie électrique reçue par un conducteur ohmique. Puissance de ce transfert


d'énergie. Loi de joule.

- Lorsqu'un conducteur ohmique de bornes A et B, soumis à une tension électrique


continue UAB, est parcouru par un courant électrique continu d'intensité IAB, l'énergie
électrique WAB qu'il reçoit pendant la durée  t est :

WAB = UAB . IAB .  t

Mais, on sait que :

UAB = RAB . IAB (5)

Par conséquent :

WAB = UAB . IAB .  t

WAB = RAB . I ²AB .  t (10)

Cette énergie électrique reçue est intégralement transformée en chaleur et en


rayonnement.

En régime permanent, elle est transférée vers le milieu extérieur.

La relation (10) traduit la loi de Joule.

- La puissance électrique PAB de ce transfert est :


PAB = WAB /  t

PAB = UAB . IAB

PAB = RAB . I²AB (11) ou encore PAB = U²AB / RAB (11 bis)

Cette relation est une autre expression de la loi de Joule.

Remarque : L'effet Joule existe dans tous les appareils électriques (tous possèdent une
résistance plus ou moins grande). Ce dégagement d'énergie thermique effet est
recherché et utile dans le cas d'un radiateur électrique. Il est à inscrire au rang des
pertes dans de nombreux autres cas : fonctionnement d'un moteur ou d'un générateur,
lignes de transport de l'énergie électrique, etc.

2.3 Récepteur linéaire possédant une force électromotrice.

De nombreux récepteurs ne sont pas de simples conducteurs ohmiques. Ils


transforment une partie de l'énergie électrique reçue en énergie utile sous forme
chimique (électrolyseur) ou sous forme mécanique (moteur). L'autre partie est
transformée en énergie thermique (effet Joule) mais ce n'est pas l'effet recherché.

a- Loi d'Ohm pour un récepteur linéaire.

Certains récepteurs ont un graphe (appelé caractéristique du récepteur) représentant la


tension UAB en fonction de l'intensité IAB du courant électrique assimilable à une droite ne
passant pas par l'origine (dans un certain domaine d'intensité du courant).

La loi d'Ohm, pour ce type de récepteur dit linéaire, s'écrit :

UAB = r. IAB + E (12)

E et UAB sont de même signe que IAB.

E est la force électromotrice du récepteur (exprimée en volt), r est sa résistance interne.


b- Energie électrique reçue par un récepteur à caractéristique affine. Puissance de
ce transfert d'énergie.

- Lorsqu'un récepteur de bornes A et B, soumis à une tension électrique continue U AB,


est parcouru par un courant électrique continu d'intensité IAB, l'énergie électrique WAB
qu'il reçoit pendant la durée  t est :

WAB = UAB . IAB .  t

Mais, on sait que :

UAB = r . IAB + E (12)

Par conséquent :

WAB = UAB . IAB .  t = r . I²AB .  t + E. IAB .  t (13)

Cette énergie électrique reçue WAB = UAB . IAB .  t est transformée, partie en énergie
thermique inutile (r . I²AB.  t), partie en énergie mécanique ou chimique utile (E. IAB .  t).

- La puissance électrique PAB de ce transfert d'énergie est :

PAB = WAB /  t

PAB = UAB . IAB = r . I²AB + E. IAB (14)

Remarque : Le rendement du récepteur est défini comme étant le rapport entre l'énergie
utilisable (E. IAB .  t) et l'énergie électrique totale (UAB . IAB .  t) reçue par l'appareil :

Rendement = E / UAB (15)

Ce rendement peut parfois atteindre une valeur élevée (95% par exemple).
3- ENERGIE ELECTRIQUE FOURNIE PAR UN GENERATEUR

Un générateur électrique fournit de l'énergie électrique. Cette énergie électrique fournie


provient de la transformation d'un autre type d'énergie : énergie chimique pour une pile
ou une batterie, énergie mécanique pour une dynamo, énergie rayonnante pour une pile
photoélectrique.

3.1 Loi d'Ohm pour un générateur linéaire.

Un générateur PN peut avoir un graphe (appelé caractéristique du générateur)


représentant la tension UPN en fonction de l'intensité INP du courant électrique assimilable
à une droite ne passant pas par l'origine (dans un certain domaine de fonctionnement).

La loi d'Ohm, pour ce type de générateur dit linéaire, s'écrit :

UPN = - r . INP + E (16)

E et UPN sont de même signe que INP

E est la force électromotrice du générateur (exprimée en volt), r est sa résistance


interne.

Remarque : On pourrait écrire :

UPN = r . IPN + E (17)


E et UPN sont alors de signe opposé à IPN.

3.1 Energie électrique fournie par un générateur. Puissance de ce transfert


d'énergie.

- En classe de première on compte positivement (!) l'énergie électrique donnée par le


générateur au reste du circuit. On écrit donc :

Wdonnée par générateur au reste du circuit = UPN . INP . t

Mais, on sait que :

UPN = - r . INP + E (16)

Par conséquent :

Wdonnée par générateur au reste du circuit = UPN . INP . t = - r . I²NP . t + E . INP. t (18)

Cette relation peut s'écrire :

E . INP . t = r . I²NP . t + UPN . INP . t (19)

Le premier terme ( E . INP . t) représente l'énergie électrique engendrée dans le


générateur à partir d'un autre type d'énergie. Une partie de cette énergie ( r . I² NP . t)
est dissipée sous forme thermique dans la résistance interne du générateur. Seule reste
disponible pour alimenter le reste du circuit l'énergie UPN . INP . t.

- La puissance électrique P de ce transfert d'énergie du générateur vers le reste du


circuit est :

Pdonnée par générateur au reste du circuit = UPN . INP = - r . I²NP + E . INP (20)

Pdonnée par générateur au reste du circuit = Wdonnée par générateur au reste du circuit / t

Remarque : Le rendement du générateur est défini comme étant le rapport entre


l'énergie utilisable UPN . INP . t à l'extérieur du générateur et l'énergie électrique totale (E
. INP . t) engendrée, dans le générateur, à partir d'un autre type d'énergie :

Rendement = UPN . INP . t / E . INP . t


Rendement = UPN / E (21)

4- ALGEBRISATION DE LA PUISSANCE ELECTRIQUE DONNEE OU RECUE PAR


UN APPAREIL

Dans les classes ultérieures on comptera positivement une puissance électrique reçue
et négativement une puissance électrique donnée.

La puissance électrique échangée par un appareil AB (générateur ou récepteur)


s'écrira :

PAB = UAB . IAB (22)

- Si PAB est positif alors l'appareil reçoit de la puissance électrique, le dipôle AB est un
récepteur.

- Si PAB est négatif alors l'appareil donne de la puissance électrique, le dipôle AB est un
générateur.

Remarque :

On sait que UAB = - UBA et que IAB = - IBA.

Par contre, on voit que PAB = UAB . IAB est de même signe que PBA = UBA . IBA. Les deux
expressions sont équivalentes.

comportement global d’un circuit

Auteur : Lydie Germain, Lycée Clémenceau, Reims : http://fizik.chimie.lycee.free.fr/

Objectifs : Utiliser l’additivité des résistances en série et des conductances en parallèle.

Faire des prévisions quantitatives lors de la réalisation ou de la modification du


circuit à partir de la relation

1. Distribution de l’énergie électrique

1.1. Transfert d’énergie

(Tableau transfert d’énergie avec 2 ou 3 dipôles : lampe, résistance, moteur)


Dans un circuit série

On mesure la puissance électrique P fournie par le générateur


au circuit extérieur.

On mesure les puissances électriques : , et reçues par


les récepteurs.

On constate que : .

Si on multiplie par la durée de fonctionnement, on obtient :


soit

Dans un circuit série, l’énergie électrique est intégralement transférée du générateur vers les
récepteurs.

Dans un circuit parallèle

On mesure la puissance électrique P fournie par le


générateur au circuit extérieur.

On mesure les puissances électriques , et reçues


par les récepteurs.

On constate que .

Si on multiplie par la durée de fonctionnement, on obtient :


soit

Dans un circuit parallèle, l’énergie électrique est intégralement transférée du générateur vers les
récepteurs.
Conclusion :

Dans un circuit quelconque, l’énergie électrique fournie par le générateur au circuit extérieur est
égale à la somme des énergies électriques reçues par les récepteur.

1.2. Loi des nœuds

Dans un circuit en parallèle, la tension entre les bornes du générateur est égale à la tension
entre les bornes de chacun des récepteurs (générateur et récepteurs ont des bornes communes).

Comme

Alors .

En simplifiant par , on obtient : .

Loi des nœuds :

La somme des intensités des courants électriques arrivant à un nœud de dérivation est égale à la
somme des intensités des courants qui en partent.
1.3. Loi des mailles

Dans un circuit en série, l’intensité I est la même dans chaque


appareil.

Comme

Alors .

En simplifiant par on obtient.

 La tension entre les bornes d’un ensemble de dipôles


branchés en série est égale à la somme des tensions entre
les bornes de chacune des dipôles.

 Pour trois points quelconques A, B et C d’un circuit, les tensions vérifient la relation

 Pour une maille d’un circuit, on peut écrire, après orientation du circuit :
(relation de Chasles.)

2. Association de conducteurs ohmiques

On appelle résistance équivalente d’une association de conducteurs ohmiques, la résistance


d’un conducteur ohmique unique qui, soumis à la même tension électrique, consommerait la
même énergie électrique que l’association pendant le même durée.

(Trois résistances différentes en série, trois résistances en dérivation, un multimètre en


ohmmètre)

2.1. En série

Trois conducteurs ohmiques, des résistances


respectives , et sont branchés en
série entre les bornes d’un générateur.
L’énergie électrique reçue par ces trois conducteurs est :

D’après la loi de Joule, l’égalité précédente peut s’écrire :

L’énergie reçue par un conducteur ohmique unique de résistance serait : 

Les relations  et  conduisent à :

En simplifiant par (car circuit en série), on obtient : .

Conclusion :

La résistance équivalente à l’association en série de n conducteurs ohmiques de


résistances , , …, est égale à la somme des résistances de ces conducteurs.

Remarque : dans un montage en série, la résistance


équivalente est plus grande que la plus grande des résistances
placées en série.

2.2. En parallèle

Trois conducteurs ohmiques, des résistances respectives ,

et sont branchés en parallèle entre les bornes d’un


générateur.

L’énergie électrique reçue par ces trois conducteurs est :

L’énergie reçue par un conducteur ohmique unique de résistance serait :


Ce qui donne : .

En appliquant la loi d’ohm aux différents conducteurs, on obtient :

; ; et 

En reportant les expressions des intensités  dans la relation , on aboutit à :

En simplifiant par :

Et comme alors :

Conclusion :

La conductance équivalente à l’association en dérivation de n conducteurs ohmiques de


conductance , , …, est égale à la somme des conductances de ces conducteurs.

En utilisant les résistances des conducteurs ohmiques :

Remarque : Dans un montage en parallèle, la résistance équivalente est plus petite que la plus
petite des résistances placées en dérivation.

2.3. Quelconque

Déterminer la résistance équivalence à


l’association de conducteurs ohmiques ci-
contre.
Résistance équivalente entre B et C est :

donc .

La résistance équivalente à l’association complète (entre A et C) est :

3. Cas des circuits résistifs

3.1. Intensité du courant débité par le générateur

Un circuit électrique comporte un générateur de f.e.m.


E, de résistance interne r et une association de
conducteurs ohmiques de résistance équivalente .

La loi d’ohm aux bornes de la résistance équivalente s’écrit : .

L’intensité du courant dans la résistance équivalent donc dans le générateur est donnée par :

Si le générateur est idéal, sa résistance interne est nulle et .


3.2.Influence de la f.e.m. du générateur

L’énergie électrique transférée au circuit et donc

Pendant une durée donnée, l’énergie transférée à un circuit résistif par un générateur de
tension continu est proportionnelle au carré de la f.e.m. de générateur et inversement
proportionnelle à la résistance équivalente du circuit.

3.3. Puissance maximale

3.3.1. Disponible aux bornes d’un générateur

Un circuit électrique comporte un générateur de f.e.m. E, de résistance interne r et une


association de conducteurs ohmiques de résistance équivalente .

La puissance dissipée par effet joule dans l’association de conducteur ohmique est

et comme alors . Cette puissance est maximale


pour .

La puissance électrique transférée par le générateur au reste du circuit est maximale lorsque la
résistance équivalente à la partie du circuit extérieure au générateur est égale à sa résistance
interne.

On parle d’adaptation de puissance.

 est une fonction de qui admet un maximum lorsque sa dérivée s’annule.

La dérivée de est , elle s’annule pour .


3.3.2. Admissible par un récepteur

Tous les récepteurs font l’objet de limitations qui peuvent être exprimées en termes
d’intensité, de tension ou de puissance. Ce sont les valeurs nominales. Si on dépasse ces
valeurs, le récepteur est détérioré.

Avant de réaliser un montage, il faut vérifier que la puissance reçue par chaque composant du
circuit soit inférieure à sa puissance maximale admissible.

Exemple :

Un conducteur ohmique de résistance a une puissance nominale .

1°/ On veut l’utiliser sous une tension de 24 V. Quelle est l’intensité du courant à ne pas
dépasser ?

L’intensité à ne pas dépasser

2°/ On utilise maintenant un générateur de f.e.m. et de résistance interne .


Peut-on brancher le conducteur ohmique sans dangers sur ce générateur ?

L’intensité du courant dans le circuit est .

Comme donc aucun danger.

RECEPTEURS ELECTRIQUES

Tous les dispositifs alimentés en énergie électrique sont des récepteurs


électriques. Ils reçoivent un travail électrique et le convertissent en
d'autres formes d'énergie; ils peuvent également le stocker sous forme
d'énergie chimique. Ce sont des convertisseurs.

Puissance et énergie électriques reçues en courant continue :

Lorsqu'un courant électrique d'intensité I traverse un dipôle récepteur de


A vers B , la tension est positive. La puissance électrique reçue par
le récepteur est: ; s'exprime en watt (W), U en volt (V) et I en
ampère (A).

En courant continu, la puissance reçue par le récepteur ne varie pas au


cours du temps.

La puissance nominale d'un récepteur est la puissance pour laquelle il


fonctionne normalement sous la tension indiquée par le constructeur.

Pendant une durée ∆t, l'énergie reçue par un récepteur électrique est donc
égale à :

WE s'exprime en joule (J), ∆t en seconde (s) et PE en watt (W).


L'énergie électrique est couramment exprimée en kilowattheure (kW. h) :

Application :

Le voyant lumineux d'un appareil électrique comporte une diode


électroluminescente (D. E. L.). Lorsque la tension aux bornes de la D. E. L.
est égale à 1,8 V, l'intensité du courant qui la traverse vaut 15 mA.

1) Calculer la puissance électrique consommée par la D.E.L.

2) Le kilowattheure coûtant 0,75 F, quel est le coût de fonctionnement de


cette D. E. L. au cours d'une année, en supposant qu'elle brille en
permanence ?

Réponse :

1) La puissance électrique consommée par la D.E.L. est donnée par


, soit :

2) L'énergie électrique consommée annuellement est donnée par


, soit:

Le prix de revient annuel est donc: .


Ce coût est très faible; cela justifie l'utilisation d'une D. E. L. comme
voyant lumineux.
Bilan énergétique dans un conducteur ohmique :

Les conducteurs ohmiques sont caractérisés par:

une résistance R , exprimée en ohm (Ω) ;

une loi de fonctionnement, appelée loi d'Ohm: U = R .I.

La puissance électrique reçue est égale à:

L'énergie électrique WE, reçue pendant la durée ∆t, est donc:

Que devient cette énergie électrique reçue?

Tout conducteur parcouru par un courant s'échauffe; sa température


augmente en régime transitoire puis se fixe à une valeur constante
lorsque toute l'énergie électrique reçue est évacuée à l'extérieur sous
forme de chaleur. La conversion, par un conducteur ohmique, du travail
électrique
en chaleur et en énergie rayonnante s'appelle l'effet Joule.

NB : Dans un conducteur ohmique, en fonctionnement normal, l’énergie


rayonnante est négligeable devant la chaleur Q. Donc : ; or
d’où .

Bilan énergétique dans un électrolyseur :


L’électrolyseur, traversé par un courant, reçoit du travail électrique; il est
le siège de transformations chimiques: de l'énergie électrique est
convertie en énergie chimique.

La puissance électrique reçue par l’électrolyseur est: ,


En régime de fonctionnement linéaire : ,

donc:

Pendant la durée , le travail électrique reçu est:

Cette relation fait apparaître deux termes :

le terme : il correspond à la partie du travail électrique transformée


aux électrodes en énergie chimique fournie à l'électrolyte (énergie
microscopique) ; c'est l'énergie utile Wu;

le terme : il correspond à la partie du travail électrique transférée à


l'extérieur sous forme de chaleur (effet Joule).

En régime de fonctionnement linéaire, le rendement de l'électrolyseur


s'écrit:

SUJETS EXERCICES : BILAN ENERGETIQUE DANS UN CIRCUIT

source http://www.chimix.com/devoirs/p052.htm

EXERCICE 1 :
On souhaite effectuer un bilan énergétique au niveau d'un générateur.

Nous voulons tracer sa caractéristique.

1. Représenter le montage correspondant. Y placer les appareils de mesure nécessaires.


2. Nous obtenons le tableau de valeurs suivant :

U(V) 1,47 1,41 1,35 1,23 1 0,87 0,65


I(A) 0 0,05 0,1 0,21 0,4 0,48 0,62

3. -Tracer le graphe représentant la tension U aux bornes du générateur en fonction de


l'intensité I du courant qui le traverse.
- Pourquoi pouvons-nous affirmer que cette caractéristique est celle d'un générateur ?
- Déterminer la f.é.m. E et la résistance interne r de ce générateur.
- Ecrire l'équation de la caractéristique traduisant la loi d'Ohm aux bornes du
générateur.
4. On effectue ensuite une étude énergétique dans le cas où le générateur fonctionne
durant 10 minutes. La tension à ses bornes est 1 V.
- Calculer l'énergie dissipée par effet Joule.
- Calculer l'énergie électrique fournie par le générateur au reste du circuit.
-Calculer l'énergie électrique générée.
- Conclure.

EXERCICE 2 :

Le moteur électrique d'un treuil est alimenté par une batterie d'accumulateurs. Cette dernière
est considérée comme un générateur de f.é.m. 144 V et de résistance interne 0,1 ohm.

1. Calculer l'énergie électrique transférée par la batterie au moteur du treuil si ce dernier


est traversé par un courant de 35 A durant 3 s.
- En déduire le rendement.
2. Le treuil soulève, à vitesse constante, un bloc de béton de 630 kg, d'une hauteur de
1,7m en 3s. L'intensité du courant électrique qui traverse le moteur est alors de 35 A.
- Calculer la valeur de l'énergie convertie par le moteur en énergie mécanique.
- Quel est le rendement du moteur ?
- En déduire sa f.c.e. m. E'.
3. La résistance interne du moteur est 0,4 ohm.
- Calculer l'énergie dissipée par effet Joule.
- Le principe de conservation de l'énergie est-il vérifié au niveau du moteur ?
- Interpréter ce résultat.

Correction

Exercice1

1-montage :
Le circuit comprend : le générateur à étudier, un rhéostat monté en série dont la fonction est
de faire varier l’intensité, un ampèremètre en série pour mesurer l’intensité , un voltmètre
branché aux bornes du générateur pour mesurer la tension UPN.

2, 3-tracé de la caractéristique UPN=f(I) :


C’est une fonction affine décroissante caractérisée par :
La f.e.m E(ou tension à vide): valeur de la tension pour I=0 soit E=1,47 V
La résistance interne r: valeur absolue du coefficient directeur de la droite

L’équation de la droite est : UPN=E-rI soit U = 1,47 - 1,19 I

4-énergie :

Pour U=1V, I=0,4A et donc


L’énergie perdue par effet joule dans le générateur: W= rI² t =1,17 *0,4² * 600= 112,3 J.
L’énergie fournie au circuit par le générateur(énergie utile):W’= U.I.t =1.0,4.600=240J.
L’énergie électrique totale développée par le générateur : WT=E.I.t=112.3+240=352J.
Le rendement électrique de la pile est médiocre :

Exercice 2
1-La tension aux bornes du moteur du treuil est égale à la tension aux bornes de la batterie,
soit U=E-rI.

U=144 - 0,1*35 = 140,5 V.


énergie fournie au moteur W=U.I.t = 140,5*35*3 = 14752 J .

rendement de la batterie : .

2-énergie mécanique = opposé du travail du poids = mgh


Em=630 * 9,8 * 1,7= 10 496 J.
rendement du moteur = énergie mécanique / énergie reçue : 10496 /14752 = 0,71.
fcem moteur E’= puissance mécanique / intensité
puissance mécanique = énergie (J) / temps (s) = 10496 / 3 = 3500 W

Soit f.c.e.m E' = 3500 / 35 = 100 V.

3-énergie dissipée par effet joule : ri²t = 0,4*35²*3 = 1470 J.


L’énergie est conservée si l’on prend en compte les pertes mécaniques
Energie électrique reçue = énergie mécanique + perte joule + énergie perdue dans les
frottements mécaniques.
14752 = 10 946 + 1470 + Energie dues aux pertes mécaniques

Les générateurs - bilan energitique d’un circuit

Faire le point :

Voici 7 affirmations :

a) La puissance disponible aux bornes d’un générateur (e, r) est

b) La puissance Joule perdue dans un générateur (e, r) est

c) Le rendement en puissance d’un générateur idéal de tension est 100 %.

d) La puissance disponible aux bornes d’un générateur (e, r) est supérieure à la puissance
de ce générateur, car les charges gagnent de l’énergie à la traversée du générateur.
e) Les électrons sortant par la borne – du générateur ont une énergie potentielle
supérieure à ceux entrant par la borne +.

f) Le rendement énergétique d’un générateur ont une énergétique d’un générateur

linéaire est

g) Dans un montage électronique, la puissance à la sortie est généralement supérieure à


la puissance d’entrée. La conservation de l’énergie n’est donc plus vérifiée.

Cocher (le) ou les numéros correspondant à une bonne proposition.

1- Sont vraies les affirmations a, b, e, f, g.

2- Sont vraies les affirmations b, f, g.

3- Est vraie l’affirmation b.

4- Sont vraies les affirmations b, c, e, f.

5- Sont vraies les affirmations c, d, g.

Applications directes

1°) Un générateur fournit au circuit extérieur une puissance éléctrique de 25 W lorsqu’il


débite un courant d’intensité 2 A. Quelle est la tension entre ses bornes ?

2°) Un générateur a une f.e.m de 9 V et une résistance interne de . Il débite un


courant d’intensité 2 A.

a) Déterminer la puissance électrique engendrée, la puissance dissipée par effet Joule à


l’intérieur du générateur et la puissance électrique disponible à ses bornes.

b) En une heure de fonctionnement, quelle est la quantité de chaleur dégagée et quelle est
l’énergie fournie par le générateur au circuit extérieur ?

3°) Un générateur de f.é.m 6 V et de résistance interne est branché aux bornes


d’un conducteur ohmique de résistance .

a) Calculer l’intensité du courant dans le circuit.


b) Calculer la puissance électrique engendrée et la puissance électrique disponible aux
bornes du générateur.

c) Calculer la puissance dissipée dans ce circuit par effet Joule et la quantité de chaleur
dégagée en 20 mn de fonctionnement.

4°) Un électrolyseur de f. c. é. m. 1, 5 V et de résistance interne est branché aux


bornes d’un générateur de f. é. m. 4, 5 V et de résistance interne .

a/ Calculer l’intensité du courant dans le circuit.

b/ Calculer la puissance électrique engendrée par le générateur, la puissance électrique


transformée utilement par électrolyseur, la puissance transformée au total par effet Joule.

c/Calculer le rendement de l’électrolyseur, puis le rendement du circuit.

Puissance et énergie pour un générateur

I/ Une pile fournit au circuit extérieur une puissance . Cette pile a une
f .e.m. e = 5,5 V et une résistance .

1/ Quelles sont les valeurs possibles de l’intensité ?

2/ Calculer la puissance électrique engendrée, la puissance fournie au circuit et la puissance


Joule.

II/ Un générateur de courant débite un courant constant quelle que soit la charge sur laquelle il
est branché. La résistance du générateur de courant est infinie.
1/ Dans le montage de la figure, on considère K ouvert .

Calculer la puissance fournie par le générateur de courant.

2/ On considère maintenant K fermé et . Calculer la puissance fournie par le


générateur de courant.

III/ Une dynamo débite dans un circuit de résistance variable. Sa résistance interne est
. On a relevé la tension U aux bornes de ce générateur lorsqu’il débite un courant
d’intensité I :

I (A) 0 4 8 12
U (V) 110 107 102 97
I (A) 16 20 24 28
U (V) 91 84 76 68

1/ Représenter graphiquement la tension U en fonction de l’intensité I et, sur le même


graphique, la f. é. m. en fonction de I.

2/ La dynamo tourne à 1500 tr . min-1 et débite un courant d’intensité 20 A. Calculer le


moment du couple moteur qu’il faut appliquer sur le rotor de la dynamo.

Quel est alors le rendement électrique défini par ?


Rappel : puissance du moment d’un couple : .

IV/ Une pile type Leclanché comporte par élément une masse de 6,5 g de zinc transformable
en ions Z n2. La pile possède trois éléments en série.

1/ Quelle est la quantité maximale d’électricité susceptible d’être fournie par la pile en
supposant que tout le zinc soit transformé ? Quelle est la capacité maximale en Ah ?

2/ Quelle est l’énergie maximale pouvant être fournie par la pile en supposant qu’au cours du
fonctionnement, la f. é . m reste constante , égale 1,2 V, par élément ?

3/ En réalité, la pile étant devenue inutilisable, on constante qu »il reste 6,0 g de zinc par
élément.

Quelle a été la quantité d’électricité fournie par la pile ?

Quelle a été l’énergie « chimique » transformée en énergie électrique ?

Données :

Bilan énergétique dans un circuit

V/ Un générateur , de f. é . m. 2 V et de résistance interne de , est branché aux bornes


d’un conducteur ohmique de résistance inconnue x ; l’intensité du courant est de 4 A.

1/ Donner la valeur de x.

2/ Donner la valeur de la tension aux bornes du générateur.

3/ Quelle est la puissance électrique disponible aux bornes de ce générateur ?

VI/ Un circuit comporte une pile , en série avec un conducteur ohmique


de résistance .

1/ Déterminer le point de fonctionnement de ce circuit.

2/ Calculer la puissance dépensée par effet Joule dans le conducteur ohmique.


3/ Calculer la puissance dépensée par effet Joule dans le générateur.

4/ Calculer la puissance électrique fournie par le générateur et la puissance électrique


engendrée d’origine électrochimique.

VII/Un générateur de f. é . m. e = 12 V et de résistance interne débite dans un


conducteur ohmique de résistance R.

1/ Calculer l’intensité du courant débité en fonction de R.

2/ Quelle est la puissance consommée dans le conducteur ohmique ?

3/ Représenter graphiquement en fonction de R. Montrer que passe par un maximum


pour R = r .

4/ On définit le rendement de ce circuit par le rapport . Représenter graphiquement en


fonction de R.

Quel est le rendement pour la puissance maximale ?

VIII/ On associe en série une batterie d’accumulateurs (de f. é . m. e = 18 V et de résistance


interne ), un conducteur ohmique (de résistance ), un moteur ( de f.
c. é.m. e’ et de résistance r’) et un ampèremètre de résistance négligeable.

1/ On empêche le moteur de tourner. L’intensité, du courant dans le circuit vaut alors

I = 2,1 A. Calculer r’.

2/ Le moteur tourne à la vitesse de ; l’intensité du courant vaut alors

I = 1, 2 A . Calculer e’.

Calculer la puissance électrique « consommée » par chaque dipôle. Quel est le moment du
couple moteur ?

3/ Quel est le rendement de ce circuit, c'est-à-dire le rapport de la puissance électrique utile


transformable en puissance mécanique à la puissance engendrée par les transformations
chimiques dans le générateur ?
IX/ Un générateur de f. é . m. 6 V et de résistance est associé en série avec un
électrolyseur de f. c. é.m. 2 V et de résistance .

1/ Déterminer le point de fonctionnement du circuit.

2/ Calculer la puissance électrique engendrée, la puissance électrique disponible aux bornes


du générateur et reçue par l’électrolyseur, ainsi que la puissance électrique utile, transformée
pour les réactions chimiques.

3/ Définir et calculer le rendement du générateur, le rendement de l’électrolyseur et le


rendement du circuit.

X/Un circuit électrique comprend, associés en série, un générateur, de f. é . m. constante e =


54 V et de résistance interne , un moteur, de f. c. é.m. e’ et de résistance r’ et un
conducteur ohmique, de résistance , plongé dans un calorimètre.

1/ On empêche le moteur de tourner, sa f. c. é.m. est nulle. On mesure un dégagement de


chaleur de 24 kJ en 5 min dans le calorimètre.

Calculer la résistance r’.

2/ Le moteur fonctionne. La quantité de chaleur dégagée n’est plus que 1, 5 kJ en 5 min.


Calculer la f. c. é.m. e’ et la puissance mécanique du moteur lorsqu’il fonctionne.

Puissance dissipée dans un composant électronique

XI/ La caractéristique inverse d’une diode Zener (ZY 15) est donnée sur la figure ci-dessous.
La puissance électrique à ne pas dépasser est de 1,3 W. Calculer l’intensité maximale qu’elle
peut supporter lorsqu’elle conduit en sens inverse. La caractéristique est donnée à la
température ambiante de 25°C.
XII/Une diode Zener idéale est utilisée en sens inverse. Sa tension Zener est de 20 V.
1/ Tracer la caractéristique inverse .

2/ Le constructeur indique sur le graphique la puissance maximale à ne pas dépasser en


fonction de la température ambiante prise à 10 mm de l’enveloppe extérieur.

a- Pourquoi la puissance que peut supporter la diode Zener diminue-t-elle lorsque


la température ambiante croît ?

b- Calculer, à la température ambiante de 20°C, l’intensité du courant inverse à


ne pas dépasser.

c- Même question à la température de 100°C.

XIII/Le fabricant donne, pour la diode à jonction BAW 21, la caractéristique de la diode
lorsqu’elle est traversée en sens direct.

1/ Calculer la puissance reçue par la diode lorsqu’elle est traversée par un courant de 300 mA.
2/ A le température ambiante de 25 °C, relevée à une distance de 8 mm du composant,
l’intensité ne doit pas dépasser 400 mA. Calculer la puissance maximale admissible à cette
température.

XIV/ Un générateur de f. é.m. e et de résistance interne est associé à un régulateur


intégré tripolaire (R. I. T) pour débiter dans une résistance de charge R.

Des mesures ont donné :

1/ Calculer la f. é.m. e du générateur.

2/ Calculer la puissance dissipée dans la résistance R.

3/ Calculer la puissance dissipée dans le R.I.T et le rendement en puissance de ce composant


électronique.

4/ Quelle est la puissance totale dissipée dans le circuit ?

XV/La résistance d’une photorésistance dépend de son éclatement ; le lux est une unité
d’éclairement. Nous avons tracé le réseau de caractéristique d’une photorésistante.

Cette photorésistance est montée en série avec un générateur contenu de f. é.m. e = 20 V et la


bobine d’un relais de résistance .
1/ a- Pour les différents éclairements, calculer l’intensité I du courant dans le circuit.

b- Tracer : .

2/ Le courant d’enclenchement du relais est ; le courant de déclenchement,


. Calculer les éclairements d’enclenchement et de déclenchement du relais.

3/ Pour , calculer la puissance fournie au relais.

XVI/ Le TCA 365 est un amplificateur opérationnel. Il est monté comme l’indique la figure
ci-après. Nous admettrons qu’il est idéal.
1/ Rappeler les caractéristiques d’un A.O. idéal.

2/ Quelle relation simple existe-t-il entre la tension et la tension ? On


pourra prendre (potentiel de masse).

3/ lors d’une mesure, la puissance fournie au haut parleur est de 3 watts ; la tension appliquée

est :

L’A.O. est-il strictement idéal ? Pourquoi peut-on le qualifier d’amplificateur opérationnel de


puissance ?

D’où provient le surcroît de puissance fournie à la charge qu’ait le haut parleur ?

4/ le composant est alimenté par un générateur (+ 15 V ; - 15 V) ; quelle doit être l’intensité


moyenne minimale fournie par ce générateur ? L’intensité peut-elle, en fait, être égale à cette
intensité minimale ?

XVII/ Un système électronique construit à partir d’un ampli opérationnel est alimenté par une
alimentation . Au cours d’une expérience, on a mesuré :
La tension d’entrée e est égale à 0, 21 V , la tension à – 1, 98 V.

1/ Calculer la puissance utile fournie à la charge RC .

2/ Calculer la puissance d’entrée ou encore la puissance fournie par le générateur e au


composant électronique.

3/ Calculer la puissance fournie par l’alimentation.

4/ Faire un bilan d’énergie et calculer le rendement de ce système électronique.

XVIII/ La caractéristique d’une photopile dépend de son éclairement. On a tracé le réseau de


caractéristiques pour différents éclairements (mesurés en lux).
1/ Calculer la puissance délivrée par la photopile sous une tension de 0, 3 V.

2/ D’où provient l’énergie fournie par la photopile ? Le rendement d’une telle photopile est de
l’ordre de 20%. Calculer l’énergie reçue en 8 h pour un éclairement de 8 000 lux.

XIX/ A l’aide d’un amplificateur opérationnel alimenté par un générateur ,


nous avons réalisé le montage de la figure ci-dessous.
1/ En supposant l’A.O. idéal montrer que

Application numérique : .

2/ Avec un A.O. 741, on a relevé les mesures suivantes :

a- Calculer le rapport expérimental . Conclure.

b- Comparer la puissance fournie par le générateur de f. é . m. e à la puissance reçue par


la charge RC. Conclure.

c- Calculer la puissance fournie par l’alimentation et le rendement de ce système


électronique. Conclure.
XX/ On utilise un A.O. alimenté par un générateur de pour réaliser un
amplificateur de tension. Soit la tension aux bornes de la résistance de charge.

On prendra :

1/ Montrer que si l’on considère que l’A.O. est idéal

2/ Dans quel sens circule le courant dans RC ?

3/ a- Calculer la puissance fournie par le générateur de f. é . m. e = 0, 7 V.

b- Calculer la puissance fournie à la charge RC .

c- D’où provient ce gain de puissance ?

4/ Au cours d’une expérience faite avec un A.O. 741 et les valeurs des résistances ci-dessus,
on a trouvé :
a- Les mesures sont- elles en accord avec les résultats théoriques prévus ?

b- Calculer le rendement de ce système électronique. Commenter le résultat.

XXI/ On a réalisé un relais opto-éléctronique à l’aide d’une diode électroluminescente et


d’un phototransistor.
Lorsque le phototransistor est éclairé par la diode, il conduit le courant ; la diode éclaire plus
ou moins le phototransistor selon le courant ID qui la traverse.

On dispose du réseau de caractéristiques pour la diode (a) et de phototransistor (b).

1/ Pour e = 5 V, déterminer le point de fonctionnement de la diode électroluminescente (on


tracera sur la figure (a) la caractéristique du générateur e vu des points A et K).

2/ Déterminer le point de fonctionnement du transistor pour (on


tracera sur la figure (b) la caractéristique du générateur vu des points C et E).

3/ Calculer la puissance dissipée par la source de commande e. Calculer la puissance dissipée


dans la charge . Conclure.
Exercice d’analyse

XXII/ Dans un catalogue de composants, on a relevé la caractéristique suivante :

1/ Quelle puissance dissipe ce composant à 20 °C ?

2/ A 20 ° C, quelle est la tension maximale et l’intensité maximale à ne pas dépasser ?

3/ Que constatez-vous quand la température ambiante dépasse 70 ° C ?

4/ Pour une température ambiante de 120°C, calculer la tension maximale que l’on peut
appliquer aux bornes et l’intensité maximale à ne pas dépasser.

5/ La puissance est nulle à nulle à 155 °C : pouvez-vous en donner une conséquence


d’utilisation ?

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