Cours 4 Data Integration and Organization in GIS -Fr

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 18

Techniques d’intégration

et organisation des
données dans un SIG
PAR KERAGHEL M.
ENSSMAL
Acquisition des données

Mesures directes sur le terrain Exp: Levés topographiques

Télédétection
Données captées à distance
Photographie aérienne
DATA
Données Saisies à partir de La numérisation ou digitalisation
cartes ou plans existants Le Scan ou Balayage électronique

Mode d’acquisition
D. Récoltées par des organismes
Importer des fichiers prêts
de production de données
Exp: INCT (Institut National de Cartographie et de Télédétection)
Techniques d’intégration des
données
 La scannérisation: Balayage électronique d’un
plan à l’aide d’une barrette décomposée en
un nombre d’éléments réguliers appelés: Pixels.
Moyen rapide
 La digitalisation: numérisation ou vectorisation
La digitalisation permet de récupérer la
géométrie des objets disposés sur un plan ou
une carte préexistante
Elle consiste à faire évoluer un curseur sur une
carte géoréférencée.
Méthode qui prend du temps

Source: Cours de BOUKLI HACENE C. et RABAH FISSA


La scannérisation
Quels sont les paramètres qu’on doit tenir en
compte?

 Résolution de scannage

 Option de qualité visuelle: contraste et


luminosité

 Formats d’enregistrement

 Type du plan à scanner: couleurs ou noir


et blanc
Le calage (géoréférencement !)
 Le calage d’un plan scanné est une transformation
mathématique de son système qui est en lignes
/colonnes en pixels vers un système de projection
avec des coordonnées réelles de terrain: c’est une
rotation, translation et un facteur d’échelle.

 Cette transformation se fait à travers des logiciels tels


que ArcGIS et nécessite pour son exécution au
minimum 04 points connus en coordonnées
géographiques (Latitude, Longitude) ou projetées (x,
y).

 Le calage corrige juste la partie délimitée par les


points, en dehors des points, on aura des
coordonnées en mètres mais non précises.

Source: Cours Teffahi (2019)


Pourquoi le calage?
Le calage d’un plan a un double objectif:

1. D’attribuer au plan un système de projection


cartographique avec des unités de mesures en mètre,
ce qui répond à vos besoins pour tout ce qui est calcul
de distances, de périmètres et mesures de superficies.

2. De corriger les défauts du balayage électronique du


scanner, qui a une influence directe sur les distances
et superficies.
04 points sont-ils toujours suffisants ? (précision !)

➢ Le calage avec 4 points seulement peut être précis ou


pas

➢ La précision est jugée en fonction de l’écart entre


chaque point piqué et sa vraie position, en calculant le:

RMSE= Erreur moyenne quadratique


= Root Mean Square Error

➢ L’ensemble des RMSE de tous les points donne une erreur


globale qui ne doit pas dépasser 1,5 pixels.

➢ C’est pour cette raison qu’on doit prendre un nombre de


points supérieur à 04. Source: Teffahi, 2019
Types de transformations du raster lors du
géoréférencement

Plusieurs transformations existent:

➢ Transformation Polynomiale Chaque transformation a une


finalité particulière
➢ Transformation Spline
La transformation polynomiale est
➢ Transformation Par ajustement la plus utilisée

➢ Transformation Projective
Types de transformations de raster
Transformation polynomiale utilise une fonction
polynomiale axée sur des points de contrôle et un
algorithme LSF (Least Square Fitting).
Elle est optimisée pour une précision globale, mais ne
garantit pas une précision locale.
 D’ordre zéro (nécessite 01 point de contrôle): permet
de décaler les données. Elle est souvent utilisée
lorsque les données sont systématiquement
géoréférencées, mais qu'un petit décalage peut
améliorer l'alignement des données.
 De 1er ordre (nécessite 3 points de contrôle): Utilisez
une transformation de premier ordre ou affine pour le
déplacement, la mise à l'échelle et la rotation d'un
jeu de données raster.
 D’ordres supérieurs (nécessite 6 points pour un
deuxième ordre et de 10 pour un troisième ordre) : Source: ESRI website
Plus l'ordre de transformation est élevé, plus la
déformation pouvant être corrigée est complexe. si le
jeu de données raster doit être courbé ou incurvé,
utilisez une transformation de deuxième ou de
troisième ordre.
Choix des points de contrôle en fonction de
l’échelle de la carte !
Le choix des points de contrôle dépend de l’échelle sur laquelle vous
travaillez:
➢ Pour une échelle moyenne (exp: 1/25000): dans ce cas là, et pour
que le déroulement pratique soit rapide, on recommande
d’acquérir les points à partir d’une carte topographique 1/25000.

➢ Pour une très grande échelle (1/1000 ou 1/500): on doit sortir sur
terrain pour acquérir des points GPS ou par procédé topographique
classique, car la correction du plan nécessite une grande précision
de 10 à 5 cm et la carte ne donne pas plus de 2,5 m.

Source: Teffahi, 2019


La digitalisation
(numérisation ou vectorisation)
Pour la représentation de la géométrie d'une couche, il existe Source: Khoumeri, 2007
trois modèles très courants. La différence principale entre ces
modèles réside dans la richesse des relations spatiales entre les
objets de la couche que l'on désire représenter.
 Modèle spaghetti: aucune relation topologique n'est
représentée, que ce soit entre objets de même thème ou
entre objets de thèmes différents.

 Modèle réseau: les relations entre objets linéaires et entre


lignes et points sont représentés (nœuds).

 Modèle topologie: toutes les relations spatiales entre objets


sont représentées (relations entre lignes, lignes et points,
zones et lignes, zones et points).
Structure de l’information
géographique
Pour transformer un
objet réel en une
donnée à référence
spatiale, on
décompose le
territoire en couches
thématiques
structurées dans des
bases de données
numériques: La
Geodatabase
Source: internet
Définition des Geodatabases et leurs types
 Une Géodatabase est une base de données relationnelle qui stocke des
informations géographiques sous forme de couches
 Il existe 3 types de Geodatabase. Avant d’en créer une, il faut connaître les
spécificités de chacune d’elles :
Recommandées

Stocke les entités (datasets) dans un répertoire de fichiers sur le


File disque. Chaque jeu de données est stocké sous forme d'un fichier
Geodatabases dont la taille peut atteindre 1 To. Elle peut être configurée pour
porter plus, peut être compressée et cryptée pour lecture seule.

Geodatabases Personal Tous les jeux de données sont stockés dans un fichier de données
Geodatabases Microsoft Access dont la taille est limitée à 2 Go

Geodatabase à multi utilisateurs, où les datasets peuvent être


Entreprise stockées dans différents SGBD (système de gestion de bases de
Geodatabase données) parmi lesquels : IBM DB2, IBM Informix, Microsoft SQL
Server, Oracle, PostgreSQL
Architecture d’une Geodatabase
 Dans une geodatabase, on appelle les couches géographiques
(vecteurs): des classes d’entités (feature classes)
Couches géographiques (vecteur ou raster)=Classes d’entités (en français)=
Feature Classes (en anglais)

 Afin de mieux structurer les classes d’entité à intérieur de la


géodatabase, on peut les regrouper en jeux de classes d’entité
(Feature datasets).

Un jeu de classe d’entités (feature datasets) est un ensemble d’entités


(feature classes) qui partagent un même système de coordonnées. Un jeu
de classes d’entités peut intégrer aussi des classes d’entités reliées
spatialement ou thématiquement. Aussi lorsqu’on veut créer la topologie
(lorsque les entités sont mitoyennes ou ont des parties communes) ou un
réseau. D’autres raisons peuvent être liées à des privilèges d’accès en
commun.
Architechture d’une Geodatabase
Niveau 1: Geodatabase
comprend un ensemble de
jeux de données
géographiques de différents
Geodatabase
types

Niveau 2: Feature dataset Feature dataset Raster dataset


comprend plusieurs classes (Jeu de classes Jeux de Tables
d’entités d’entités) données raster

Niveau 3: Feature class


Feature class Feature
stockée sous la forme de Feature class
table. Chaque ligne (Classe d'entités) class
représente une entité
Exemple d’une Geodatabase complexe
Geodatabase

Jeu de classes d’entité


 Je vous présente ici une (Feature dataset)
geodatabase du projet
d’aménagement que nous Classes d’entité
avons réalisé ensemble (2ème (Feature classes)
semestre).
Bibliographie

 BOUKLI HACENE C. et RABAH FISSA A. Support de cours sur les


SYSTEMES D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE COURS ET TRAVAUX
PRATIQUES. Université Aboubakr Belkaïd– Tlemcen – Faculté de
technologie. Département d’Hydraulique

 Khoumeri E-H. 2007. Représentation des données spatiales à


différents niveaux d’abstraction : application à l’archéoastronomie.
Thèse de doctorat. Université Pascal Paoli- France

 Teffahi N. 2019. Cours de cartographie. ENSSMAL

Vous aimerez peut-être aussi