0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
26 vues24 pages

rapport_bitenda

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1/ 24

UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DES SCIENCES SOCIALES, ADMINISTRATIVES ET POLITIQUES

DEPARTEMENT DE SOCIOLOGIE

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE DEUXIEME CYCLE


EFFECTUE A LA ZONE DE SANTE DE NGABA, du 20 octobre au 20 novembre 2014

Rose BAYEMIKA BITENDA

Année Académique 2014 – 2015


REMERCIEMENTS

La rédaction de ce rapport n’est pas seulement les fruits de nos propres réflexions ou
pensées, mais aussi de ceux qui de loin ou de près ont contribué à son élaboration. Nous
serons ingrat de ne pas penser à eux, c’est pourquoi nous leur adressons nos sincères
remerciements.
Nos remerciements vont droit à toute l’équipe de la Zone de Santé de Ngaba, plus
particulièrement à monsieur Miakala Danilo, Médecin Chef de Zone de Santé de Ngaba de
nous avoir accepté en stage de fin de deuxième cycle en Sociologie.

Nos remerciements s’adressent également aux infirmiers superviseurs Cécile Nkunga


et André, l’Administrateur Gestionnaire Madwe, le Nutritionniste Ilunga ainsi que
l’Animateur Communautaire Dyna Lufungula et les autres membres de l’équipe cadre de
Bureau Central de la Zone de Santé de Ngaba pour nous avoir reçue et accepté grâce à leur
compétence et expérience, notre encadrement pendant le moment de stage,
Notre gratitude va aussi à l’endroit de nos professeurs qui ont fait de nous des citoyens
utiles à la société et plus particulièrement à monsieur le Doyen de la Faculté de Sciences
Sociales Politiques et Administratives ainsi qu’à Monsieur le Chef de Département de
Sociologie, au corps Académique & Scientifique et Administrative de la Faculté des Sciences
Sociales, Politiques et Administratives de l’Université de Kinshasa.

Enfin à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à notre formation, nous leurs
adressons nos sincères remerciements.

2
LISTE DES ABREVATIONS
AC : Animateur communautaire
AG : Administrateur gestionnaire
APA : Autorité politique administrative
ARV : Antirétroviraux
AS : Aire de santé
BCG : Bacille de camette_Guérin
BCZS : Bureau central de zone
CA : Conseil d’administration
CDV : Conseil et dépistage Volontaire
CHR : Centre hospitalier de référence
CHRME : Centre hospitalier de référence mère et enfant
CM : Centre médical
COCODEV : Comité communal de développement
CODEV : Comité de développement
COGE : Comité de gestion
CPN : Consultation prénatale
CPON : Consultation post natale
CS : Centre de santé
CSDT : Centre de santé de diagnostics et de traitement
DTC : Dite coq
ECZ : Equipe cadre de la zone de santé
FOSA : Formation sanitaire
HépB : Hépatite B
IS : Infirmier superviseur
IT : Infirmier titulaire
MEG : Médicaments Essentiels Générique
MCZ : Médecin chef de zone
MDH : Médecin directeur de l’hôpital
NUT : Nutritionniste
ONG : Organisation non gouvernementale
PCA : Paquet complémentaire d’activité
PCIMEC : Prise en charge intégrée des maladies de l’enfance dans la
PCV : Vaccin contre le pneumocoque
PEV : Programme élargi de vaccination
PH : Pharmacien
PMA : Paquet minimum d’activité
PNLS : Programme national de lutte contre le Sida
PTME : Prise en charge et Traitement des Maladies de l’Enfance
RECO : Relais communautaire
SIDA : Syndrome immunodéficience acquit
SNIS : Système national d’information sanitaire
SRSS : Stratégie de Renforcement du Système de Santé.
SSP : Soins de santé primaire
SURVEPI : Surveillance épidémiologique
TA : Technicien d’assainissement
TBC : Tuberculoses
VAA : Vaccin anti amaril
VAR : Vaccin anti rougeoleux
VIH : Virus Immunodéficience humain
ZS : Zone de santé
3
1. INTRODUCTION

Partant du programme d’enseignement à l’Université de Kinshasa, tout étudiant qui finit son
cycle, doit ipso facto, effectuer le stage Académique dans une entreprise publique ou privée
soit dans une ONG de la place, dans le but de concilier la théorie à la pratique.

La Zone de Santé de Ngaba étant l’unité opérationnelle de la politique soins de santé primaire
nous a permis d’observer son organisation, sa mission et son fonctionnement, de faire l’état
de lieux des activités réalisées et leurs évaluations sous l’angle sociologique et relever les
difficultés rencontrées ainsi que les perspectives d’avenir
Notre stage a débuté le 20 octobre 2015 et a pris fin le 20 novembre 2015.
Au terme de ce stage nous avons élaboré le présent rapport de stage qui comprend trois
chapitres, en plus de l'introduction et de la conclusion, comporte succinctement trois chapitres
dont le premier présente la Zone de Santé de Ngaba, le second chapitre se consacre à décrire
le déroulement du stage proprement dit, le troisième porte sur le rapprochement entre la
formation théorique et la pratique professionnelle et à la fin quelques suggestions y sont
formulées.
2. OBJECTIF DU STAGE
L’objectif général du stage est de concilier les théories apprises à l’université à la pratique de
terrain (professionnalisation).
Quant aux objectifs spécifiques, il s’agit de:

- Connaitre la mission, les objectifs, l’organisation et le fonctionnement de la zone de


santé ;
- Faire l’état de lieux des activités réalisées et leurs évaluations sous l’angle
sociologique ;
- Relever les difficultés rencontrées ainsi que les perspectives d’avenir

La pratique professionnelle a été donc orientée vers l’organisation des activités de la zone de
Santé de Ngaba.

4
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE DE SANTE DE NGABA

Dans tout pays organisé, le système de santé est régi par des textes réglementaires qui fixent
les dispositions organisationnelles, structurelles et pratiques. Pendant longtemps, au cours de
ces dernières années, le système de santé de la République Démocratique du Congo a subi les
conséquences du relâchement de l’autorité de l’Etat, de l’anarchie et du non-respect des règles
établies.
Afin de reconstruire le système de santé de notre pays, le Ministère de la Santé a élaboré la
Stratégie de Renforcement du Système de Santé (SRSS).
L’axe principal de la stratégie est donc le développement des zones de santé comme un
système à deux échelons (Hôpital Général de Référence et Centres de Santé) et sous la
responsabilité de l’Equipe Cadre de la Zone de Santé1.

I.1. Historique

La Zone de Santé urbaine de Ngaba résulte du découpage de la ville province en 35


Zones de Santé .
En effet, sur la décision des états généraux de santé de fin février 2000, le Ministre de la
Santé a initié le processus conduisant à la révision de la carte sanitaire du pays afin de
rapprocher la population des services de santé à comprendre à une entité administrative
donné, c’est alors que le nombre des zones de santé de Kinshasa est passée de 21 à 35 en
2003 , et celle de Ngaba y comprise.
Plusieurs médecins se sont succédé dans la gestion de Zone de Santé de Ngaba.
Il s’agit notamment de : Dr KOMBO, Dr EDSOU, MAKAMBO, LOKOMBE, MALUNDA
DODO et actuellement Dr MIAKALA ZOLA DANILLO.

I.2. Mission de la Zone de Santé


La Zone de Sante est chargée d’assurer l’application des stratégies de soins de santé, en
exécution des recommandations fixée à la conférence d’Alma-Ata en 1978, ratifiées par la
population de la République Démocratique du Congo à travers le Ministère de la Santé
Publique, selon les réalités de la population congolaise.
La Zone de Santé de Ngaba en tant que plaque tournante du système de santé, a pour mission
de contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population tout en se référant aux
actions de la politique de Soins de Santé Primaires.

I.3. Objectifs
La Zone de Santé a comme objectifs principaux de rendre les structures de santé de la Zone de
Santé capables d’offrir des services de santé de qualité, déconcentrés, permanents, polyvalents
et accessibles et des soins de santé de base qui répondent aux problèmes de santé essentiels de
sa population avec la forte implication et l’autodétermination de celle-ci.

1
Ministre de la Santé, Recueil des normes de la Zone de Santé, Kinshasa,2006, p.vi
5
1.4. Mandat de la Zone de Santé
La Zone de Santé a pour mandat de :
a) Développer le leadership intégré au niveau de la Zone de Santé.
C’est essentiellement la mise en place d’une équipe cadre de la Zone de Santé qui assure un
certain nombre de fonctions garantissant le développement de la Zone de Santé. Il s’agit de
fonctions médicales, de nursing, de gestion et de logistique.
b) Rationaliser le fonctionnement des structures de la Zone de Santé.
Il s’agit de l’amélioration de la gestion administrative et technique des structures de santé.
c) Améliorer la couverture sanitaire de la Zone de Santé.
Ce sous axe vise l’augmentation de l’accessibilité de la population aux services et soins de
santé de qualité soit par implantation de nouvelles structures de santé soit par la
rationalisation du fonctionnement des structures existantes publiques ou privées en fonction
d’un plan de couverture élaboré.
d) Améliorer la qualité des soins.
C’est la résultante d’un certain nombre des inputs qui contribuent à l’assurance qualité des
soins offerts à la population par la formation du personnel technique, la supervision,
approvisionnement des structures en MEG et en matériel et équipements, l’amélioration des
conditions de travail.
e) Faire participer la communauté.
A travers ce sous axe, il est question de rechercher l’implication de la communauté dans la
gestion efficace des services de santé et de leurs problèmes de santé.

I.5. Situation géographique

Le Bureau Centrale de la Zone de Santé de Ngaba est situé dans l’enceinte de la concession
du Centre Mère et enfant de Ngaba (ex. maman Bobiladawa) sise sur l’avenu Kianza n o 58
dans la commune urbaine de Ngaba.
La Zone de Santé Ngaba est située :
- Au nord par l’avenue Kikwit qui la sépare de la zone de santé de Limete.
- Au sud par l’avenue Bay-passe qui la sépare de la zone de santé de Lemba.
- A l’est par la rivière Kalamu.
- A l’ouest par l’avenue université la sépare de la zone de santé de Makala.

a. Données sanitaires

La zone de santé de Ngaba est constituée de :


- Six aires de santé couvertes en centre de santé ;
- Six aires de santé en stratégie avancées ;
- Quatre aires de santé avec centre de santé de l’état ;
- une aire de santé avec centre de santé de confession religieuse ;
- Cinquante un centres de santé privée ;
- Dix maternités ;
- Un Centre Hospitalier de Référence ;
- Vingt-huit formation sanitaire avec SNIS ;

6
- Cinquante-trois formations sanitaires avec Superviseur ;
- Vingt formations sanitaires avec PEV de routine ;
- Quatre de CSDT.

b. Données démographiques

- Population totale : 203408 habitants


 Population par Aires de santé Selon les sexes
Ord. AIRE DE SANTE HOMMES FEMMES TOTAL
1. BAOBAB 16046 16702 32748
2. BULAMBEMBA 15267 15890 31158
3. LUYI 18188 18931 37119
4. MATEBA 13282 13825 27107
5. MPILA 15485 16115 31600
6. MUKULUA 21402 22275 43677
TOTALE 99670 103738 203408
Source : BCZS de NGABA 2015
 Population par tranche d’âge par Aires de santé
AIRE DE POPULATION 0- 6- 12- 6- Femmes 15-
SANTE 2015 11mois 11mois 59mois 14ans enceintes 49ans
Baobab 32748 1143 655 4912 15064 1310 6877
Bulambemba 31158 1087 623 4674 14332 1246 6543
Luyi 37119 1295 742 5568 17075 1485 7735
Mateba 27107 946 542 4066 12469 1084 5692
Mpila 31600 1103 632 4740 14536 1264 6636
Mukulua 43677 1524 876 6552 20091 1747 9172
Totale 203408 7098 4068 30511 93568 8136 42716
Source : BCZS de NGABA 2015
c. Données socio-économiques
La population de cette zone de santé est urbaine, cosmopolite, regroupe toutes les tributs de la
RDC. Les tribus dominantes sont du Bandundu et du Congo central. Les langues les plus
parlées sont le lingala et le kikongo. Le français est la langue des institutions.

Cette population est caractérisée par le faible niveau d’instruction des jeunes d’environ 40%
suite à la pauvreté des parents.

Le chômage touche essentiellement les jeunes, ce qui entraine une recrudescence de


l’insécurité et de la délinquance juvénile à la recherche du gain facile, d’où nous assistons à
l’apparition de plusieurs phénomènes sociaux aggravés : mères adolescentes, enfants
orphelins du SIDA, augmentation du nombre d’enfants de la rue, les enfants dits sorciers, le
phénomène kuluna(2 ) … dans la ville province de Kinshasa.

2
« Kuluna » est un nouveau type de banditisme urbain en RDC, il consiste en l'extorsion et agression avec des armes
blanches machettes, couteau etc... Ces voyous agissent souvent en bande.

7
La promiscuité caractérise le milieu de sorte que les normes d’hygiène et d’assainissement du
milieu ne sont pas respectées dans la plupart des parcelles. La vulnérabilité en cas d’épidémie,
l’insalubrité caractérise le milieu donnant lieu au phénomène sachetisation3 et des ordures
dans la plupart des rues sans oublier les eaux usées dans la rue rendant ainsi les voies
difficiles à accéder.

L’ensemble de ces phénomènes exposent la population à développer des maladies hydriques


et des mains sales, surtout pendant la saison pluvieuse.

La médecine traditionnelle occupe une place de choix au sein de la communauté, laquelle


adhère massivement aux églises des réveils et hostile à d’autres activités préventives à savoir
la vaccination de routine.

On trouve quelques employés de l’état, des sociétés privées mais de classes moyennes. La
bourgeoisie est très peu remarquable dans ladite zone de santé.

d. Infrastructure sanitaire de la zone de santé qui vaccinent selon les aires de santé

AIRE DE POPULATION LES STRUCTURES QUI VACCINENT


SANTE TOTALE /AS
BAOBAB 32748 -CS BAOBAB
-CS AGAPE
-CS AMASY
BULAMBEMBA 31158 -CL EMERAUDE
-CS MOBENGI
-CS GAGRIEL
-CS CMC
LUYI 37119 -CS WOCHOP
-CS GLORIA
-CS OMECO
-CS LES ELUS
MATABA 27107 -CS MATEBA
-CS DIEUBENIT
-CS MERVEILLE DE NGABA
-MPILA 31600 -CS MPILA
-CS LE ROCHER
-CS BETSAIDA
MUKULUA 43677 -CHRME/NGABA
TOTALE 203408

3
Sachettisation : est une technique qui consiste à recueillir les matières fécales dans un sachet par manque
des installations hygiéniques.
8
1.6 ORGANISATION

Un des objectifs essentiels d’une bonne organisation de travail est de différencier logiquement
ses fonctions. Il s’agit de répartir les tâches et les responsabilités entre les différents services
et d’en définir les liaisons indispensables du fonctionnement harmonieux dans l’ensemble de
l’organisation.
Ainsi, nous pouvons citer les différentes fonctions de l’Equipe cadre en commençant par son
organigramme.

Organigramme

Equipe Cadre du Bureau Central de la Zone de Santé

MCZ

équipe d’appui

 SECRETAIRE
 CHAUFFEUR
 HUISIER

AC IS AG TA NUTRI Ph

Organisation d'une zone de santé

Les centres et postes de Santé assurent un ensemble d'activités curatives, préventives et


promotionnelles appelé Paquet Minimum d'activités (PMA). (22)

9
1.7 FONCTIONNEMENT DE LA ZONE DE SANTE DE NGABA
Une Zone de Santé est fonctionnelle lorsqu’elle présente des conditions minimales pour une
offre des soins de santé de qualité (intégrés, globaux, continus, efficaces et efficients).
Les conditions de fonctionnalité sont réunies dans une Zone de Santé quand celle-ci dispose
d’une Equipe Cadre de la Zone de Santé (ECZS) fonctionnelle, d’un Hôpital Général de
Référence fonctionnel et d’au moins deux centres de Santé fonctionnels.
La fonctionnalité d’une Zone de Santé peut être quantifiée, c'est-à-dire qu’une Zone de Santé
peut être fonctionnelle à 40, à 60 ou à 80% par exemple (4).

Le réseau des structures de prestations de soins est organisé sous forme pyramidale avec, de la
base au sommet, des formations sanitaires des niveaux primaires (centres et postes de Santé),
secondaires (hôpitaux régionaux) et tertiaires (hôpitaux nationaux). Chacun des niveaux sert
de référence et de soutien pour le niveau immédiatement inférieur.

La zone de santé constitue en RDC, le niveau opérationnel de base pour l'organisation, la


planification et le développement des activités sanitaires. Une zone de santé est un espace
géographique bien défini, incluse dans les limites territoriales d'une commune ou d'un
territoire, comprenant une population d'environ 50.000 à 100.000 personnes en milieu rural et
de 100.000 à 250.000 personnes en milieu urbain. Elle comprend deux niveaux d'intervention:

· Un réseau de « centres de santé » correspondant chacun à une subdivision de la zone de


santé, « l'aire de santé » (5.000 à 10.000 habitants en milieu rural, 15.000 à 30.000 habitants
en milieu urbain). Le centre de santé a pour mission d'offrir à la population un paquet
minimum de soins de santé primaire - et doit se trouver à moins de 5 kilomètres (soit environ
une heure de marche) de la population desservie. Les communautés bénéficiaires sont
fortement impliquées dans leur gestion.

· Un hôpital général de référence est celui qui offre un paquet complémentaire des soins pour
la zone de santé.

Eu égards aux recommandations selon les normes du Ministère de la santé, la Zone de Santé
de Ngaba possède une équipe cadre qui coordonne et contrôle des structures de santé. Ci-haut
cités chacun en ce qui le concerne. Il s’agit de

 Médecin chef de zone (MCZ)


Il constitue l’organe de décision de la Zone de Santé. Il est chargé de des affaires
urgentes et moins délicates et fait rapport au COGE au moment favorable. Le MCZ assure la
gestion du BCZS et président le COGE de la ZS.
 L’Administrateur Gestionnaire (AG)

(4) Secrétariat général recueil des normes, op. cit. p.6

10
Il est chargé d’élaborer le budget, les états de besoins de la Zone de Santé. Il s’occupe de la
gestion du BCZS ainsi que des ressources humaines.
 L’Infirmier Superviseur(IS)
Il a pour rôle de superviser les activités curatives et préventives des structures de santé, le
contrôle épidémiologique et l’élaboration de rapport SNIS.
 L’Animateur Communautaire (AC)
Il a pour tâche de sensibiliser la communauté des COCODEV/RECO et des infirmiers
titulaires pour garantir la réussite des activités sanitaires de la Zone de Santé. Il constitue une
aide pour le MCZ en matière de mobilisation communautaire ou sociale. De ce fait, il
s’occupe de la formation et de la supervision.
 Le Technicien d’Assainissement(TA)
Il s’occupe de la salubrité de l’environnement général et de l’environnement des structures de
santé, il fait rapport au BCZS pour d’éventuelles interventions.
 Le nutritionniste(NUT)
Il s’intéresse à l’aspect nutritionnel des activités de la Zone de Santé où il appuie les
Animateurs Communautaires dans l’éducation de la population.
 Pharmacien(PH)
Il assure la gestion, l’inventaire l’élaboration des états de besoins et la distribution des
produits pharmaceutiques acquis par la Zone de Santé à travers le BCZS.
 Le Secrétaire
Il assure la réception et l’expédition des documents et correspondances du BCZS.
 Le chauffeur mécanicien, s’occupe de la gestion du parc automobile et assure des
courses pour le Compte de la ZS.

 Le huissier assure la distribution des correspondances pour la Zone de Santé.

11
CHAPITRE II : DEROULEMENT DE STAGE PROPREMENT DIT

La Zone de Sante de Ngaba nous a permis de palper quelques activités qu’elle organise parmi
tant d’autres, en rapport avec notre stage pour une durée d’un mois soit 20 octobre au 20
novembre 2015.

Prise de contact
Moyennant une lettre de demande de stage adressée au Médecin Chef de Zone de Santé, ce
dernier nous a réservé une suite favorable à notre demande. Et il nous a mis à la disposition
des encadreurs qui sont l’Infirmier Superviseur, l’Administrateur Gestionnaire et l’Animateur
Communautaire de la zone de santé qui ont eu l’amabilité de nous encadrer afin d’atteindre
les objectifs de stage.
Le calendrier d’activités mensuelles de chacun d’eux, tirer du plan de travail émanant du plan
d’action adopté au conseil d’administration de 2014, a permis de planifier les activités
pendant notre séjour selon leur calendrier hebdomadaire de lundi à vendredi, pour des actions
visibles sur terrain.

Les activités réalisées

Les activités suivantes ont été menées :


 Participation aux réunions de staff du bureau central de la zone de santé.
Tous les lundis (20,27 octobre et 3,10, 17,24, novembre2014)
Comme il est de coutume, l’équipe cadre de la zone de santé se réunit chaque lundi autour du
MCZ pour évaluer et planifier les activités en rapport avec la promotion de la politique de
SSP. Nous étions donc appelé à participer à ces réunions qui nous a permis de savoir
comment les évaluations sont organisé dans chaque domaine d’action curative, préventive,
réadaptationnelle et promotionnel au niveau de chaque Aire de Santé, ainsi que les activités
de supervision.
Pour la bonne marche, toutes ces réunions sont sanctionnées par l’élaboration d’un procès-
verbal et la lecture du compte rendu de la réunion précédente avec suivi des décisions parce
que le résultat attendu de la zone de santé dépend du travail en équipe (ECZS).
Apres chaque réunion, on procède par la distribution des vaccins pour les structures qui se
trouvent en rupture de stock de vaccin. Pour ce faire, l’infirmier titulaire (IT) chargé de
l’approvisionnement est sensé d’apporter le cahier dans lequel est marqué la quantité reçue
pour chaque vaccin.
 Participation à l’atelier de validation des activités de lutte contre le VIH/SIDA
par le Programme National de Lutte contre Sida (PNLS) pour le troisième
trimestre de l’année 2014.
21 octobre
A l’issue de cet atelier, il a consisté à vérifier les indicateurs du TB/VIH durant la période
couvrant le mois de juin à octobre 2014 pour le CDV, plus précisément évaluer :
- Dépistage du VIH en clinique CVD ;
- Dépistage de la syphilis en PTME ;
- Dénombrement des femmes enceintes VIH positive ayant accouchées par air de
Santé ;
12
- Nombre de femmes ayant optés pour l’allaitement exclusif ;
- nombre nouvelle inclusion HIV Positif ;
- Nombre de patients sous antirétroviraux (ARV) ;
- Nombre de cas TB/HIV ;
- Dépistage CDV (Nombre des femmes et hommes testés et nombre de cas HIV
Positif) ;
- Nombre de Bébés exposés aux HIV testé ;
- Nombre de PVV testés pour la TB ;
Chaque Zone de Santé de la ville de Kinshasa a été évalué en rapport avec ces indicateurs
pendant les deux jours. A l’issue de cette évaluation, la Zone de Santé de Ngaba a été
appelée à intégrer les remarques ci-dessous :
- rapport de CDV et PTME n’a pas été rapportés pour le CS Mobengi, le CHRM
Ngaba n’a pas de données ainsi que le CS Emeraude pour la période de juillet et Aout
2014.
- Intégrer les données CDV pour les CS Baobab et Mpila pour le trimestre ;
- Corriger les données de PTME le CS Sanga pour les mois de juillet et septembre ;
- un enfant de mère séropositive n’a pas été testé ;
- Actualiser la cartographie de Wocho/Sanga ;
- corriger les données PTME des enfants testés à la 6 eme semaine de naissances, 11
enfants sur 13 ;
- Pas des données pour le traitement aux ARV du CS d’Emeraude pour les mois de
juillet, aout, septembre 2014 ;
- Données TB/VIH du CS Baobab nécessite une correction.
A l’issue de cette évaluation, la Zone de Santé de Ngaba n’a pas été performante par rapport
aux dites activités.

 Participation aux séances d’encadrement pour les stagiaires afin de comprendre


c’est qu’un indicateur avec le MCZ.
23-24 octobre.
Des séances de travail sont organisées par le MCZ pour l’encadrement des stagiaires, ainsi
nous avons eu à assister à une séance pour comprendre c’est qu’un indicateur.
Le MCZ a défini l’indicateur comme une variable ou une donnée qui sert à mesurer un
changement, et ce changement se mesure dans un contexte précis et à un moment donné.

Un indicateur de gestion est un outil d’évaluation et d’aide à la décision grâce auquel on va


pouvoir mesurer, à un instant donné et face à un objectif, une situation ou une tendance, de
façon relativement objective.

Une fois qu’une organisation a défini sa mission, a identifié l’ensemble de ses parties
prenantes, et a établi ses objectifs, il faut un moyen pour mesurer les progrès vers ces
objectifs. Les Indicateurs clés de performance sont ces mesures, et choisir les bons Indicateurs
de gestion.

Aussi, le MCZ a eu à spécifié que plusieurs éléments peuvent être réunis au sein d’un
indicateur, à l’exemple de l’Indicateur du Développement Humain (IDH) qui est calculé par
combinaison de trois autres indicateurs : l'espérance de vie à la naissance, l'accès à l'éducation
et le PIB par habitant (en logarithme et calculé en parité de pouvoir d'achat).

13
Pour démarrer un programme de santé, on doit mesurer les indicateurs des activités
intermédiaires se rapportant à l’objet de recherche ; l’indicateur de processus en fin
l’indicateur d’impact final qui aura à montrer le changement à porter aux activités initialement
prévus.
En bref, nous a-t-il enseigné, l’indicateur est une variable qui sert à mesurer un changement
afin de porter un jugement de valeur.
Un indicateur a pour intérêt de permettre à prendre une décision.
Il a un critère c’est à dire une référence qui nous permet d’apprécier la performance ; ce
changement peut être mesuré dans le temps et dans l’espace.
Dans un programme ou projet de santé, un bon indicateur doit être :
- Simple : donc l’indicateur doit pertinent, donc en rapport avec le changement qu’on
veut apporter et définit de façon claire et précis
- Mesurable : c’est une donnée que l’on peut collecter d’une manière ou d’une autre
façon. Qualitatif ou quantitatif c’est-à-dire que l’on peut récolter à l’aide d’un
canevas ou un questionnaire.
- valide : c’est lorsqu’il reflète de manière exacte la situation qu’il est supposé mesurer
- fiable (reproductivité) : c’est lorsqu’on mesure dans le même contexte, ça doit donner
le même résultat.
- sensible : doit varié à tout changement
- spécifique : l’indicateur ne varie que quand le phénomène à mesurer varie.

Quelques conseils pour le choix des indicateurs

Il est préférable de restreindre le nombre d’indicateurs au minimum pour en faciliter le


suivi. Selon l’ampleur du projet on pourrait retenir, à titre indicatif, entre 5 et 10
indicateurs.
Tout comme les objectifs, les indicateurs doivent respecter les critères SMART, c’est-
à-dire qu’ils doivent être Spécifiques, Mesurables, Acceptables, Réalistes et
Temporellement définis.
Avant de statuer sur vos indicateurs, il peut être utile de se poser au moins les
questions suivantes :
 Est-ce que l’indicateur représente bien l’importance du problème qu’on
cherche à mesurer?
 Les données sont-elles disponibles? Sinon, quelles seraient les ressources
et efforts requis ?
 Participation à la séance de travail avec le MCZ.
27-29 octobre 2014

Le Mandat d’une Zone de Santé


Le Mandat est un document légal dont tire la zone de santé sa substance.
Principes généraux d’organisation et de fonctionnement de la ZS consiste au renforcement de
la stratégie du système de santé (SRSS), le système de santé au niveau de la zone de sante
(SSP), le Système de santé et la participation communautaire au niveau de la ZS.

14
Nous avons appris que :

Les Soins de Santé Primaires (SSP) sont des soins essentiels, fondés sur des méthodes et des
techniques pratiques, scientifiquement valables et socialement acceptables, rendus
universellement accessibles à tous les individus et à toutes les familles de la communauté
avec leur pleine participation et à un coût que la communauté et le pays puissent assumer à
tous les stades de leur développement dans un esprit d’auto responsabilité et d’auto
détermination.

Par « accessibilité aux soins», il faut entendre l’accessibilité géographique, économique et


culturelle à l’ensemble d’individus ou des communautés. Par « pleine participation de la
communauté dans un esprit d’auto responsabilité et d’autodétermination », il faut comprendre
l’implication d’individus ou des communautés dans la prise de décision et la gestion effective
des ressources et activités visant l’amélioration de leur état de santé.

- Le système de santé au niveau de la zone de santé.

Le système de santé au niveau de la Zone de santé, tire son essence de l’organisation du


système de santé national en trois niveaux à savoir
- le niveau central avec un rôle normatif et régulateur
- le niveau intermédiaire jouant le rôle d’appui technique aux zones de santé. Il s’agit des
Inspections Provinciales de la Santé et des Districts sanitaire.
- le niveau périphérique, c’est la Zone de santé. C’est le niveau de planification et d’
opérationnalisation des activités des soins de santé primaires. Le pays est subdivisé en 515
Zones de Santé. L’existence d’une ZS est sanctionnée par un arrêté interministériel signé
par le Ministre de l’Intérieur et celui de la santé. Pour les ZS militaires, l’arrêté
interministériel est signé conjointement par le Ministre de la santé et son collègue de la
défense.

Ainsi, la Zone de Santé est définie comme une entité géographique bien délimitée (diamètre
maximum 150 kms) contenue dans les limites d’un territoire ou d’une commune
administrative, comprenant une population d’au moins 100.000 habitants (composé des
communautés homogènes au point de vue socioculturelle) avec des services de santé à 2
échelons interdépendants (centres de santé au 1er échelon et un Hôpital Général de Référence
(HGR) au 2ème échelon), sous la supervision d’une Equipe cadre de la Zone de santé.
La ZS est subdivisée en « Aires de santé ». Une aire de santé est une entité géographique
délimitée, composée d’un ensemble de villages en milieu rural et/ou des rues en milieu
urbain, établis selon des critères d’affinités sociodémographiques dont la taille de la
population desservie est en moyenne de 10.000 habitants selon le milieu (rural ou urbain).
Chaque Aire de santé est couverte par un Centre de Santé.

Eléments du système de santé dans de la ZS


Le système de santé au niveau de la Zone de Santé comprend les éléments suivants : (i) les
individus, famille et communautés, (ii) la structure de santé de premier contact : le Centre de
santé, (iii) le niveau de référence, l’hôpital général de référence.

15
Parmi les structures de santé d’une ZS on distingue : les structures obligatoires et les
structures facultatives. Les structures sanitaires obligatoires sont : le Centre de Santé
(CS).et l’Hôpital Général de Référence (HGR). Les structures facultatives permettent de
répondre aux exigences d’accessibilité géographique. Il s’agit de Centre de Santé de
Référence (CSR) et du Poste de Santé (PS). Les circonstances d’implantation d’une structure
facultative dans une ZS sont définies dans les directives d’application des normes
d’organisation et de fonctionnement de la ZS.

Les organes de gestion de la ZS


Prise dans son ensemble, la zone de santé compte un certain nombre de structures de gestion
et de participation communautaire. On note celles qui sont directement liées à chacune de
deux structures de prestation de soins- CS et HGR- et celles dites de gestion intégrée de toute
la zone de santé

La participation communautaire

La participation communautaire est essentiellement un processus par lequel les personnes,


individuellement ou en groupe, exercent leur droit de jouer un rôle actif et direct dans le
développement des services de santé appropriés, en garantissant les conditions d’une
amélioration durable de la vie et en soutenant l’octroi aux communautés du pouvoir dans le
développement global 5.
Les avantages
La participation communautaire est un processus indispensable dont toutes les populations
devraient pouvoir jouir. Elle permet aux communautés:
- de concevoir leur état de santé objectivement plutôt qu’avec fatalisme et les incite à la
prise des mesures préventives ;
- d’investir la main d’œuvre, du temps, de l’argent et des matériaux dans des activités
de promotion de la santé ; d’utiliser et d’entretenir les ouvrages qu’elles ont
construites ;
- d’étendre les activités de prestation des soins à la périphérie ;
- de rendre efficace l’éducation sanitaire et d’intégrer les acquis dans leurs activités ;
- de promouvoir l’équité par le partage de responsabilité, la solidarité, la fourniture des
services à ceux qui en ont le plus besoin ;
- de promouvoir l’autosuffisance communautaire ;

 Des séances d’encadrement ont été aussi organisées par le MCZ pour le
personnel et les stagiaires. 29 octobre
Ces séances nous ont permis de comprendre que la planification sanitaire doit se faire sur une
base régionale. A l’intérieur de la région, l’unité sanitaire viable de la planification pour
rendre les soins de santé accessibles à tous est selon le cas ; la zone de santé rurale ou la zone
de santé urbaine. Sur ce nous avons retenu qu’une zone de santé ne doit pas nécessairement
être identique, en terme géographique, à la zone Administrative. Elle peut différencier par

5
Projet santé pour tous, Manuel du centre de santé Volume III, soins préventifs et
promotionnels, 2ème édition 1995 ;

16
les soins d’efficacité et de faisabilité en termes de couverture sanitaire lorsque l’alternative
offre plus de chance d’accessibilité des soins de santé à une population déterminée.
Autrement dit, il peut avoir une ou plusieurs zones de santé à l’intérieur d’une Zone
Administrative. Tout comme une zone santé peut chevaucher, selon les impératifs de
l’accessibilité sur deux zones administratives.
Nous avons aussi retenu que pour couvrir une zone de santé ; on commence par l’aire de
santé la plus peuplé vers l’aire de santé la moins peuplé. Et par rapport au taux d’utilisation
des services commence par l’aire de santé où les services sont moins utilisés.
De l’organisation ; la zone de santé est organisée de manière que chaque membre de l’équipe
cadre a des responsabilités qu’il doit assumer et rendre compte au MCZ comme un organe
décisionnel de la zone de santé.

 Participation aux séances d’encadrement avec le nutritionniste. 30 octobre


Pendant ladite séance le nutritionniste de la ZS nous a fait un briefing sur l’organisation de
son service.

 Participer aux séances d’encadrement sur le fonctionnement et l’organisation de


la zone de santé avec le MCZ du 31octobre.
Des séances d’encadrement ont été organisées par le MCZ pour le personnel et les stagiaires.
Ces séances nous ont permis de comprendre que la planification sanitaire doit se faire sur une
base régionale. A l’intérieur de la région, l’unité sanitaire viable de la planification pour
rendre les soins de santé accessibles à tous est selon le cas ; la zone de santé rurale ou la zone
de santé urbaine. Sur ce nous avons retenu qu’une zone de santé ne doit pas nécessairement
être identique, en terme géographique, à la zone Administrative. Elle peut différencier par
les soins d’efficacité et de faisabilité en termes de couverture sanitaire lorsque l’alternative
offre plus de chance d’accessibilité des soins de santé à une population déterminé.
Autrement dit, il peut avoir une ou plusieurs zones de santé à l’intérieur d’une Zone
Administrative. Tout comme une zone santé peut chevaucher, selon les impératifs de
l’accessibilité sur deux zones administratives.
 Participation séance de travail avec le Technicien d’Assainissement (TA)
le 03 novembre
Le technicien d’assainissement étudie les problèmes de salubrité de l’environnement humain,
fournir des services de salubrité, éduque la population sur les questions d’assainissement et
les autres mesures de promotion de la salubrité de l’environnement et combat les risques lié à
l’environnement humain dans la zone de santé.
Il a pour tâches :
- Contrôler et surveiller les ouvrages d’approvisionnement en eau potable ;
- superviser les travaux de lutte contre les vecteurs des maladies transmissibles ;
- Assurer l’éducation sanitaire de la population sur l’hygiène des denrées alimentaires,
l’hygiène de l’habitat, l’évacuation des déchets hospitaliers et industriels polluant,
l’hygiène des centres de santé et l’hôpital général de référence;
- Assurer l’analyse courante de l’eau ;
- assurer la rédaction du rapport des activités d’assainissement dans la zone de santé ;
- entretenir les relations intersectorielles dans le secteur d’assainissement ;

17
- assurer la formation des comités de santé en matière d’assainissement ;
- assurer la police sanitaire des agglomérations ;
- participer aux réunions du BCZS ;.
- veiller à l’aménagement des sources et puis d’eau ;
- exécuter toutes les tâches administratives qu’impliquent sa technicité et son autorité ;
- proposer au chef des divisions ses propres initiatives et celles de ses collaborateurs ;
- collecter et stocker les informations ;
- étudier et préparer les éléments de décisions ;
- constituer les dossiers ;
- évaluer les performances du personnel placé sous son autorité ;
Sur ce, il a été signalé que les activités d’une brigade d’hygiène et salubrité sous la
supervision du technicien de salubrité couvrent ainsi tout le domaine d’assainissement
notamment celui de l’assainissement de base ou des travaux ci-après :
- évacuation des immondices ;
- approvisionnement en eau potable ;
- lutte contre le vecteur des maladies transmissible.
Ce service connait beaucoup de difficultés, par manque de financement, et surtout le nombre
insuffisant et vieillissement du personnel de la brigade d’assainissement.
La ZS n’a pas des dépotoirs publics.
Avec ce service, nous avons mené quelques activités dont ci-dessous :
- sensibilisation de la population sur l’hygiène alimentaire
- sensibilisation de prestataire de formation sanitaire sur les lavages des mains pour la
prévention de la maladie à virus Ebola.

 Participation à l’encodage des données SNIS avec la secrétaire Angel Mpoyi. du


04- 05nov 2014
Sur base d’un outil en ligne (logiciel DHIS2) les données sont encodées à partir du
secrétariat du BCZS, analysées et traitées ; pendant le traitement si les données s’affichent
en couleur rouge c'est-à-dire que les données ne sont pas cohérentes il faut les corriger. Si les
données sont en couleur bleue, cela signifie que les données sont correctes et peuvent être
transmises au MCZ à partir d’un code pour analyse et interprétation ; à son tour s’il constate
une anomalie il les retourne chez la secrétaire pour correction ; dès que cela est fait, ça
retourne chez le MCZ pour être transmis à qui de droit. C’est toute une chaine de diffusion
à partir d’un réseau et chacun a un code.

 Participation à l’analyse et compilation des différents rapports SNIS

du 06- 07 novembre 2014


L’analyse des rapports de centre de santé et de centre hospitalier au bureau centrale tient
compte de la complétude et promptitude de ces rapports, mais il s’avère que certaines
structures regroupées dans la zone de santé sont encore silencieuses dans les échanges des
informations sanitaires. Un effort doit être mené dans le Bureau Centrale de la Zone de Santé
pour améliorer en premier lieu la complétude des rapports sur 28 structures qu’il notifie pour
atteindre 100% de rapport quant à la promptitude une recherche active dans les rapports

18
envisagés pour le respect du délais et avant le 5eme jour de chaque mois permettant le Bureau
Central de la ZS de faire une synthèse des rapports pour l’exploitation à temps à l’IPS.

 Participation au briefing des relais communautaires et agents de communication


à base communautaire sur demande de l’Association du Bien Etre Familiale
(ABEF) sous la direction de l’Animateur Communautaire de la Zone de Santé.
10-13 novembre 2014
La participation au briefing sur la planification familiale nous a permis d’améliorer nos
connaissances sur les méthodes de planification familiale et comprendre comment les
orienter en rapport avec la méthode choisie à savoir :
 Faire la sensibilisation sur les méthodes.
 Faire un consulting spécial en fonction de la méthode choisie.
 Faire l’analyse des réponses de la cliente pour voir si elle est éligible à la méthode
choisie.
 Faire un suivi avec rendez-vous.
 En cas de méthode clinique transféré dans un site proche de la cliente.

 Participation à la visite de supervision sur la surveillance épidémiologique sur le


VIH/SIDA, le Paludisme et les soins curatifs au Centre de Santé Emeraude avec
l’Infirmier Superviseur et l’AG. 18 novembre 2014
Lors de la visite, il a consisté à vérifier la façon dont sont remplir les rapports de SNIS c’est-
à-dire, comparer les enregistrements des données au niveau au niveau de la ZS et celles
enregistrées au niveau de la structure. Ainsi en cas des problèmes et essayer d’expliquer à
l’Infirmier Titulaire.
Pour se faire une fiche SNIS est retirée au hasard pour vérifier la façon dont elle a été remplie.
Ainsi, il a été constaté un écart entre les données de la ZS et celles de la Structures Santé.
Ceci est dû par le fait que la structure a enregistré le nombre des personnes traité par contre la
Zone de Santé ne prend en compte que le nombre de personnes malades.
Il a été constaté en outre que pendant la période, la structure n’a pas prescrive l’antipaludéen
ACT selon les recommandations du Ministère de la Santé et une recommandation ferme a été
faite à l’IT.
L’IT a insisté sur le dépistage du paludisme grave au niveau de la structure, lorsqu’on
constate des signes cliniques et cela doit être complété par les examens de laboratoire.
Pendant le mois d’octobre le TDR n’a pas été administré, suite à la rupture de stock.
346 cas enregistrés de paludisme enregistrés dont 22 cas grave et 2 simples, la différence n’est
pas retrouvée. Cela doit être corrigé au niveau de la ZS afin de rendre une cohérence aux
données. Par la suite des conseils et directives ont été données au niveau de la structure, afin
d’avoir une cohérence entre les données du rapport mensuel et le Rapport du SNIS.
Pour le Cas de VIH, le nombre de nouveau cas sont identique partout. Le canevas d’Elisabeth
et celui de PNLS ne sont pas conformé. Il faut chercher à travailler avec la Division
provinciale de la santé.

19
A l’issue de la visite nous avons appris comment s’effectue une supervision dans une
structure de Santé et la façon dont est rempli un rapport SNIS.
Distribution des antigènes pour les Structures sous la supervision de l’IS de la ZS. 19
novembre 2014
Sous la supervision de l’IS, le travail a consisté à distribuer les antigènes demandés par les
structures. Pour ce faire il fallait en premier lieu, prendre la clef et le cahier de la ZS dans le
bureau de l’IS où sont registrés les antigènes à distribuer afin d’enregistrer avant de procéder
à la distribution tout en veillant à fermer chaque fois le congélateur ou sont emmagasiné les
antigènes afin de bien garder la température recommandée de 2-5oC à l’intérieur du
réfrigérateur et la température marquée à l’extérieur est de 2-8oC. la température est chaque
fois prélevée avant et après-midi et marqué dans la fiche bleu pour l’avant midi et fiche rouge
pour l’après-midi afin de bien conserver les antigènes dont ci-après :
BCG : vaccin destiné à protéger contre la tuberculose.
DTC1 et DTC3 : vaccin contre la coqueluche
PCU13 : vaccin contre la pneumonie
VPO : vaccin contre la poliomyélite
VAR : vaccin contre la rougeole
VAA : vaccin contre la fièvre jaune
VAT2 : vaccin contre la tétanos

Le transport des vaccins est assuré à l’aide d’une glacière spécialement conçue pour cette fin
et équipé des accumulateurs pour la bonne conservation jusqu’à la structure de santé.

 Participation aux réunions de validation des données avec le MCZ


Après analyse et validation de données le MCZ expliqua les raisons de moindre
fréquentation de la population dans des centres de santé. Il y a eu des raisons multiples entre
autre :
- Non disponibilité des équipements
- Mauvais accueil
- Qualité de soins moins estimée par la population
- Coût élevé de soins par rapport au revenu de la population. Il y avait aussi des
indicateurs au-dessus de la normale, nous avons conclu que cela dépendait de la
moindre performance des prestataires de soins.

20
CHAPITRE III : RAPPROCHEMENT ENTRE LA FORMATION THEORIQUE ET
LA PRATIQUE PROFESSIONNELLE
Afin de rendre la ZS de Ngaba comme unité opérationnelle de la mise en œuvre au sein du système de
santé de la RDC, l’équipe cadre du BCZS de Ngaba est chargée de l’exécution journalières pour le bon
fonctionnement de ce dernier en ce qui concerne les services rendus à la communauté en vue
d’améliorer leur bien-être et la supervision des structures de Santé :
- La ZS de Ngaba est fonctionnelle car celle-ci dispose d’une Equipe Cadre (ECZS)
fonctionnelle, d’un Hôpital Général de Référence fonctionnel et des centres de Santé
fonctionnels. Le réseau des structures de prestations de soins est organisé à partir des
formations sanitaires des niveaux primaires (centres et postes de Santé), secondaires
(hôpitaux régionaux) et tertiaires (hôpitaux nationaux). Et sert de référence et de
soutien pour le niveau immédiatement inferieur. le réseau des structures est constitué
de Centres de Santé, Baobab, Agape, Amasy, Emeraude, Mobengi, Gabriel, Wochop,
Gloria, Omeco, Les Elus, Cm, Mateba, Dieu bénit, Merveille de Ngaba, Mpila, Le
Rocher et Betsaida qui offre à la population un paquet minimum de soins de santé
primaire et un hôpital de référence qui est CHRME/Ngaba qui offre un paquet
complémentaire des soins pour la ZS, selon les recommandations et les normes du
Ministère de la santé ;
- des visites de supervision sur la surveillance épidémiologique sur le VIH/SIDA, le
Paludisme et les soins curatifs dans des Centres de Santé sont effectuées ;
- Distribution des antigènes (vaccins) dans chaque structure de la ZS de Ngaba ;
- Analyse et validation des données, afin de comprendre les raisons de moindre
fréquentation de la population dans des centres de santé.
- des évaluations et la planification des activités en rapport avec la promotion de la
politique de SSP, sont organisées dans chaque domaine d’action curative, préventive,
réadaptationnel et promotionnel au niveau de chaque Aire de Santé, ainsi que les
activités de supervision.
- sensibilisation de la population dans le changement de comportement (lavage des
mains, bien entretenir les toilettes, évacuation des excrétas...)

POINTS NEGATIFS ET POINTS POSITIFS


Le personnel de la ZS est rémunéré par la fonction publique. Ladite rémunération ne couvre
pas tout le mois, connait des retards de paiement des salaires et aucune prime
d’encouragement ni de transport n’est octroyée à ce personnel. Ceci fait que le personnel
arrive souvent en retard au lieu de service.
De façon ponctuelle, le financement qui arrive au niveau de la zone de santé, souvent ne
couvre pas tous les services, tel que certaines formations sont plus adressées à certains cadres
qui profitent et bénéficient d’un peu avantage, au détriment des autres cadres du BCZS et crée
des frustrations dans le chef de certains cadres. En dépit de toutes ces difficultés, le
personnel de la ZS de Ngaba est attaché à leur autorité et participe tant soit peu, à l’évolution
de la ZS de Ngaba.

 Leadership de l’autorité organisationnelle


Malgré les difficultés que connait la ZS de Ngaba, la présence de l’autorité est non seulement
ressentie par ses administrés, mais surtout très associés aux activités de ce dernier en ce qui
concerne le suivi et évaluations des interventions de la ZS dans la communauté. Ainsi que
l’implication de la population dans l’intervention de la ZS dans la communauté.

21
 A l’organisation ayant trait aux relations humaines
Des Visites du personnel frappé par le deuil ainsi qu’une assistance financière y est associés
pour consoler les membres du personnel éprouvés. Ainsi que des visites de la famille de
l’employé qui a connu une naissance, soit un mariage ou un autre évènement est organisé par
les autres collègues de service.

DIFFICULTES RENCONTREES
Certes, la ZS de Ngaba est butée par un problème des financements, et obligé de se contenté
parfois de peu de moyens qui doit provenir des bailleurs externes et qui arrive de façon
horoscopique.
Le manque de financement de la part de l’Etat pour le bon fonctionnement, et organisation
des activités au niveau de la ZS de Ngaba afin d’une bonne intervention de cette dernière au
sein de la communauté.
Le retard de paiement des salaires démotive le personnel affecté dans la ZS de Ngaba, ainsi
que le vieillissement de certains agents affectés dans certains services, qui sont devenus
presque inactifs à cause du poids de l’âge.
Tous ces problèmes, peuvent amener à une désorganisation, à l’improductivité à certains
niveau comme nous l’avons constaté au niveau de validation des activités de lutte contre le
VIH/SIDA par le PNLS, ou autres effets négatifs dans l’organisation du travail. Il est
souhaitable que la cohésion, soit rationnelle pour réduire la tension.

RECOMMENDATIONS ET SUGGESTIONS

A la fin de notre stage il serait aussi important que quelques recommandations soient
formulées à la zone de santé pour l’amélioration de ses services dans le domaine de
collaboration avec la communauté. Il sera important que la zone de santé renforce les liens
avec la communauté dans l’accompagnement et appui des structures de la participation
communautaire existante et dans l’implication des toutes les autorités politico-
administratives locales pour l’atteinte de ses objectifs entre autres :
A la zone de santé de Ngaba, un effort doit être mené pour améliorer en premier lieu la
complétude des rapports SNIS. Quant à la promptitude une recherche active dans le rapport
envisagés pour le respect des délais, former un médiateur additionnel, rendre disponible le
support éducatif, rendre les outils de travail et matériels de sensibilisation disponible (les
préservatifs masculin et féminin) et motiver les superviseurs
Aux structures d’identifier des problèmes avec la communauté afin de les impliquer dans la
mise en œuvre de toute les activités planifiées ainsi dans l’évaluation pour une future
appropriation par la communauté.
A la communauté à travers le COCODEV et CODEV est appelé à renforcer le partenariat
dans la cogestion des structures sanitaires des prises en charge dans les aires de santé.

22
CONCLUSION

Notre rapport est subdivisé en trois parties hormis l’introduction et la conclusion, le chapitre
premier présente la zone de santé de Ngaba, et le deuxième chapitre aborde le déroulement
proprement dit du stage et le troisième chapitre fait le rapprochement entre la formation
théorique et la pratique professionnelle. Aussi, quelques suggestions et recommandations ont
été formulées.
L’organisation dont il est question dans le présent travail, est une organisation publique dans
lequel nous pouvons relever selon l’approche sociologique, les aspects positifs, mais aussi
relever quelques points faibles tels qu’énuméré ci-dessus.
Le stage pratique a été pour nous très encourageant dans la mesure où il nous a permis de
comprendre l’organisation ainsi que le fonctionnement d’une Zone de Santé et avoir les idées
claires dans les actions que mène cette dernière pour l’amélioration de l’état de santé de sa
population avec l’implication de la communauté.
Que ce partenariat puisse continuer à exister pour la réussite de la politique de soins de santé
primaire pour l’atteinte des objectifs du millénaire.

Bibliographie

- Projet santé pour tous, Manuel du centre de santé Volume III, soins préventifs et
promotionnels, 2ème édition 1995 ;
- Ministre de la Santé, Recueil des normes de la Zone de Santé, Kinshasa, 2006

23
Annexe :

24

Vous aimerez peut-être aussi