Exposé conduction-1-1-1
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT UNIVERSITE NATIONALE DES
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENCE, TECHNOLOGIES, INGENIERIE
SCIENTIFIQUE (MESRS) ET MATHEMATIQUE (UNSTIM)
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PLAN
Introduction
I- Définition
V.1- Démonstration
Conclusion
Bibliographie
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INTRODUCTION
L
es transferts thermiques ont longtemps fait l’objet de nombreuses
études. En effet, un transfert thermique est un échange de chaleur
entre deux corps ayant des températures différentes. Il existe trois
types de transferts thermiques que sont la convection, le rayonnement et la
conduction qui fait l’objet du présent document. Qu’est-ce que la
conduction ? Quelles sont ses différentes manifestations ? Quelles
grandeurs traduisent la capacité d’une matière à conduire de la chaleur par
conduction ? Quelles sont les équations relatives à ce mode de transfert
thermique ?
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I- Définitions
Conduction :
C’est un mode de transfert thermique dû à la différence de température entre deux
régions d’un même milieu ou entre deux milieux mis en contact. C’est un transfert
s’effectuant du milieu chaud vers le milieu froid sans déplacement de la matière. En effet,
la chaleur passe d’un milieu à un autre par le biais des électrons pour les conducteurs ou
des phonons pour les isolants. L’agitation moléculaire élevée de la zone chaude
communiquera de l’énergie cinétique aux zones plus froides. La conduction est donc un
phénomène de diffusion qui permet à la chaleur de se propager à l’intérieur d’un corps
solide.
Ce transfert thermique induit un flux.
Flux de chaleur :
C’est la quantité de chaleur qui traverse une surface S par unité de temps
dQ
Φ =
𝑑𝑡
[ϕ]=W(Watt)
• Densité de flux 𝞿
⃗⃗⃗ :
Elle représente la puissance qui traverse l’unité de surface. Pour une surface
perpendiculaire au flux de chaleur :
𝑑𝜙
𝜑
⃗ =
𝑑𝑆
Si le flux est homogène en tout point de la surface alors :
𝜙
𝜑
⃗ =
𝑆
𝜑
⃗ S’exprime en W.m−2. Pour une surface dont la normale 𝑛⃗ est orientée de manière
quelconque par rapport au flux (cf. figure 2.1) alors :
dΦ = 𝜑
⃗ .𝑛
⃗⃗⃗ dS =𝞿.Scosα
Le flux à travers une surface quelconque s’écrira donc : Φ =∫𝑆 𝜑
⃗ . 𝑛⃗ × 𝐅 ⋅ 𝑑𝐒
I- Loi de Fourier
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Dans cette barre métallique chauffée en son extrémité A, on observe une variation de
température. Or la température T est une fonction des trois variabes de l’espace x, y et z.
La variation de la température est donc la somme des trois variations. On a
𝝏𝑻 𝝏𝑻 𝝏𝑻
𝒅𝑻 = 𝒅𝒙 + 𝒅𝒚 + 𝒅𝒛
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
On a : 𝜑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ T
⃗ = −λgrad
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Figure 1 : Gradient de température
Ceci permet de définir la notion de tube de flux. Sur la figure suivante les courbes
fermées C1, C2, C3 appartiennent aux surfaces isothermes T1, T2 et T3 et sont liées
entre elles par une même ligne de flux. Les lignes de flux étant par définition des
surfaces adiabatiques (aucun flux ne les traverse), les surfaces C1, C2, C3 sont donc
traversées par le même flux. Le tube ainsi formé s’appelle un tube de flux. Il laisse passer
un flux Φ. On peut définir la résistance thermique Rth de ce tube entre les isothermes T1
et T2 par exemple, telle que : T1 − T2 = RthΦ
𝐓
λ= 𝐀√𝑴
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(fibre de verre, fibre de carbone). Dans ces matériaux, qu’on appelle anisotropes, le flux
de chaleur aura donc une direction privilégiée.
Le signe − dans le calcul du flux tient au fait que l’on fait un bilan dans le sens opposé à la
normale 𝒏⃗ . Par ailleurs, la dérivée partielle de la température est due au fait que T est
une fonction de plusieurs variables : T(x,y,z,t). L’utilisation du théorème d’Ostrogradski
permet d’écrire :
𝝏𝑻
∫𝑽 (𝒅𝒊𝒗 [𝞴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒈𝒓𝒂𝒅𝑻] + 𝒒)𝒅𝒗 = ∫𝑽 𝝆𝑪 𝝏𝒕 𝒅𝒗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑻) + 𝒒 = 𝟎
et l’équation de la chaleur devient : div (𝝀𝒈𝒓𝒂𝒅
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Tableaux des valeurs physiques de la conductivité thermique de quelques
matériaux
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Figure 3
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(on dit aussi adiabatique) ce qui se réalise en la calfeutrant avec un matériau isolant
(laine de verre, polystyrène). Toujours de par la loi de Fourier, on en déduit :
𝝏𝑻
[𝝏𝒏] p = 0
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Condition de passage entre 2 solides
Si le problème étudié comporte deux milieux (ou plus) on devra écrire une condition aux
limites à chaque frontière entre deux solides en contact. La conservation de la chaleur de
part et d’autre de la frontière impose :
𝝏𝑻𝟏 𝝏𝑻𝟐
𝞴1 ( )paroi=𝞴2( )paroi
𝝏𝒏 𝝏𝒏
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Figure 6 : Brique en régime stationnaire (à gauche) et instationnaire (à droite)
• cylindriques :
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• sphériques :
En cartésien:
En cylindrique:
En sphérique :
Conclusion
Il est donc à retenir que la conduction est un mode de transfert thermique au cours
duquel la chaleur migre du milieu le plus chaud vers celui le plus froid. La variation de
température donne naissance à un flux de chaleur qui peut être déterminé grâce au la
conductivité thermique propres aux composantes du milieu. La plupart des exemples
traités dans cet exposé supposent le corps étudié solide. Il faut garder à l’esprit le fait
que la conduction existe aussi dans les fluides (liquides ou gaz) mais que, en général,
ceux-ci restent rarement immobiles et, de ce fait, transportent en se déplaçant un flux de
chaleur infiniment plus grand que celui qui circule par conduction seule. Ce mode de
transport est la Convection.
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Bibliographie
Transferts thermiques, transparents de cours, MP, Lycée Montesquieu (Le Mans),
Olivier Granier
©Hatier Livre H-Prépa/Mécanique, 1ère année, MPSI-PCSI-PTSI
LICENCE DE MECANIQUE 2EME ANNEE MODULE 2A101 TRANSFERTS T
HERMIQUES
http://www.wikipédia.com
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