Chapitre 01 Introduction à La Phys Statistique
Chapitre 01 Introduction à La Phys Statistique
Chapitre 01 Introduction à La Phys Statistique
Statistique
Département de Physique
* Fonction de partition
* Propriétés générales
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Introduction
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1 - Introduction
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Notions fondamentales
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Repères historiques
▶ 1597 : Invention du thermomètre par Galilée.
▶ 1600-1700 : Premiers travaux sur le vide (Pascal,
Torricelli).
▶ 1700-1800 : Chimie quantitative (Lavoisier), découverte
empirique des machines thermiques (Watt, Newcomen).
▶ 1800-1850 : Thermodynamique classique : Carnot, Joule,
Clapeyron, Clausius, Kelvin.
▶ 1850-1900 : Physique statistique : Clausius, Maxwell,
Boltzmann, Gibbs.
▶ 1900-1950 : Statistiques quantiques : Einstein, Planck,
Fermi, Dirac.
▶ Depuis 1950 : Physique statistique hors-équilibre,
simulations numériques : Prigogine, Von Neumann.
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Physique-statistique
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Physique-statistique
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Physique-statistique
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Physique-statistique
Macrophysique
▶ Mécanique classique ou relativiste (v ≈ c)
▶ Électromagnétisme à travers les équations de Maxwell.
▶ Thermodynamique classique
▶ 1er principe : conservation de l’énergie.
▶ 2ème principe : croissance de l’entropie (direction de
l’évolution).
▶ 3ème principe : entropie nulle au zéro absolu (0 K).
Microphysique
▶ Mécanique quantique : mouvement des particules.
▶ Physique statistique
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Description quantique/Description classique
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Description quantique/Description classique
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Passage de la Microphysique à la Macrophysique
Même si les deux physiques semblent différentes, elles doivent
avoir un lien profond, car les objets macroscopiques sont
formés de très grand nombre d’objets microscopiques.
▶ Un volume de gaz de 22.4 L d’hydrogène est formé de
6 × 1023 molécules.
▶ Propriétés globales ⇒ thermodynamique classique (loi de
Mariotte pV = RT )
▶ Mouvement des particules ⇒ mécanique quantique
Question : Comment expliquer les propriétés de l’objet
macroscopique à partir des propriétés microscopiques de ses
constituants ?
Exemple : Calcul de la pression p sur la surface dS.
Remarque : La pression est due aux chocs des molécules sur
la paroi.
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Physique Statistique
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Physique Statistique
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a. Système thermodynamique :
un système thermodynamique est une partie de l’univers
entourée par une surface fermé (un gaz enfermé dans un
ballon). C’est un système composé de très grand nombre de
particules (atome, molécules, ... etc), décrit par un ensemble
de variables (variables thermodynamiques ou macroscopiques)
qui décrivent les propriétés et le comportement de ce dernier.
Ces variables sont classifiées en variables extensives et
intensives. Ce système peut être :
▶ isolé : s’il ne peut échanger ni chaleur ni travail ni
matière avec l’extérieur,
▶ Fermé : s’il peut échanger de la chaleur et du travail
avec l’extérieur mais pas la matière.
▶ Ouvert : s’il peut échanger de la chaleur, du travail et de
la matière avec l’extérieur,
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Rappel de thermodynamique
Thermodynamique des gaz parfaits,
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Rappel de thermodynamique
Thermodynamique des gaz parfaits,
Cette loi a été découverte indépendamment par Boyle (1664) et par Mariotte (1676)
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Entropie :
L’entropie est une fonction d’état extensive, dont l’unité est le
joule par kelvin (J/K). D’après la physique statistique, elle
peut être interprétée comme la mesure de désordre d’un
système à l’échelle microscopique. Elle est donnée par la
formule de Boltzmann :
S = kb lnΩ.
où Ω est le nombre d’état microscopique accessible pour un
système. Pour les processus réversibles, la variation de
l’entropie est liée à la variation de la quantité de chaleur par la
température,
δQ
dS =
T
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Température :
Historiquement, la température a été introduite pour décrire
quantitativement la sensation de chaleur ou de froid qu’on
éprouve au toucher des corps. En physique statistique, la
température est introduite pour décrire le degré d’agitation
thermique des molécules de ce corps. Par conséquent, elle
devrait etre une fonction croissante de l’ énergie cinétique
moyenne. Dans la théorie cinétique des gaz, elle est liée
directement à l’énergie cinétique des particules. Pour le gaz
parfait, par exemple, on peut montrer que
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U = kb T.
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0. Principe zéro :
Si deux systèmes sont en équilibre thermodynamique avec un
troisième système, alors, les trois systèmes sont en équilibre
entre eux.
1. Premier principe :
Ce principe annonce la conservation de l’énergie totale d’un
système. Durant un processus thermodynamique, le
changement de l’énergie interne d’un système se traduit par
∆U = Q + W
dU = δQ + δW.
R
et C dU = Uf − Ui L’énergie totale ne dépend pas du chemin
suivit, elle dépend que de l’état initial est final. Donc, U est
une fonction d’état. Par contre W et Q dépendent du chemin
suivit, donc ils ne sont pas des fonctions d’état.
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2. Deuxième principe :
▶ Énoncé de Clausius : Il n’existe pas de processus dont
le seul résultat soit de transférer de la chaleur d’un corps
froid à un corps chaud. Il est possible de faire passer la
chaleur d’un corps froid à un corps chaud mais il faut
fournir du travail (réfrigérateur par exemple).
▶ Enoncé de Kelvin-Planck : Il n’existe pas de
transformation dont le seul résultat soit de produire du
travail à partir d’une seule source de chaleur à
température constante. Cela signifie qu’il faut au moins
deux sources à des températures différentes pour réaliser
une conversion d’énergie calorifique en énergie mécanique
(cycle de Carnot par exemple).
3. Troisième principe (énoncé de Nernst) :
L’entropie d’un solide ou d’un liquide pur en équilibre
thermodynamique est nulle au zéro absolu.
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Identité thermodynamique
Pour un système soumis uniquement au travail des forces de
pression, il existe une façon élégante de combiner ensemble les
deux premiers principes de la thermodynamique. En effet, on
peut toujours trouver un chemin élémentaire réversible entre
deux états d’équilibre voisins, pour lesquels on a alors d’après
le premier principe
dU = δWrev + δQrev
Or,
δQrev = T dS
et Pext = P pour une transformation réversible
δWrev = −Pext dV = −P dV
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Identité thermodynamique
On en déduit alors ce que l’on appelle l’identité
thermodynamique :
dU = T dS − P dV
Notons qu’il est alors possible d’exprimer cette identité en
fonction de dS :
1 P
dS = dU + dV
T T
ce qui donne les relations suivantes que nous reverrons par la
suite :
1 ∂S P ∂S
= ; =
T ∂U V T ∂V U
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Enthalpie
L’identité thermodynamique nous informe donc que U est une
fonction d’état commode à V constant, puisqu’alors elle ne
dépend plus que d’une seule variable S. Or, il existe des
transformations thermodynamiques où la pression est
maintenue constante alors que le volume est laissé libre. Il est
alors commode d’introduire une nouvelle fonction d’état H,
appelée enthalpie, définie au moyen de fonctions d’état déjà
connues : H = U + P V . En effet, on obtient alors comme
identité thermodynamique pour l’enthalpie :
dH = T dS + V dP
ce qui montre alors que les variables de H sont S et P .
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Énergie libre
De la même manière que l’on avait pu substituer la variable P
à V avec l’enthalpie, il est possible de substituer la variable T
à S en définissant la fonction d’état F = U − T S appelée
énergie libre. On obtient alors l’identité thermodynamique :
dF = −SdT − P dV
qui sera très utile lors de l’étude du formalisme canonique.
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Notions fondamentales de
probabilités
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Notions fondamentales de probabilités et statistique
La physique statistique est une approche probabiliste qui nous
permet d’étudier les propriétés macroscopiques ou
thermodynamiques (comme la température, la pression, ... etc)
d’un système physique, en équilibre ! Ce système est composé
d’un très grand nombre de particules, donc, il possède un très
grand nombre de degrés de libertés
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Notions fondamentales de probabilités et statistique
Ω = ΠN
i=1 Qi
Ω = QN
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La Factorielle en Algèbre Combinatoire
La factorielle joue un rôle important en algèbre combinatoire
parce qu’il y a n! façons différentes de permuter n objets. La
factorielle d’un entier n, notée n!, vaut :
n
Y
n! = i = n × (n − 1) × (n − 2) × . . . × 2 × 1 (1)
i=1
Où :
0! = 1 (2)
Exemple 1 : Le nombre de permutations d’une pièce de deux
faces est 2! = 2.
Il est à noter que si n est fractionnaire ou négatif, la factorielle
ordinaire n’existe pas ; elle est définie par la fonction Gamma,
notée Γ(n).
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La Factorielle en Algèbre Combinatoire
Z ∞
Γ(n) = xn−1 e−x dx = (n − 1)!, avec n ∈ N. (3)
0
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La Factorielle en Algèbre Combinatoire
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Exercice
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Démonstration de l’intégrale
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suite démonstration de l’intégrale
Remplaçons ces valeurs dans l’intégrale :
Z ∞ n Z ∞
u −u 1 1
I= e du = n+1 un e−u du.
0 α α α 0
Maintenant,
R ∞ n −xnous pouvons utiliser la formule
n! = 0 x e dx que vous avez fournie pour simplifier
davantage l’intégrale :
1 n!
I= · n! = .
αn+1 αn+1
Ainsi, nous avons montré que
Z ∞
n!
xn e−αx dx = n+1 , pour n ∈ N.
0 α
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Formules de Stirling
La présence de factorielles dans ces expressions peut s’avérer
gênante lors du passage à l’analyse réelle continue
(intégration, dérivation, etc.). Heureusement, dès que n est
suffisamment grand (n > 20 suffit en pratique, alors que
n ≫ 1 le plus souvent), on dispose d’équivalents simples. Le
premier porte sur ln(n!) :
ln(n!) ≈ n ln(n) − n
dont voici une pseudo-démonstration simplifiée :
n
X Z n
ln(n!) = ln(1·2·. . .·n) = ln(k) ≈ ln(x) dx = n ln(n)−n
k=1 1
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▶ Définition de n! :
n! = 1 · 2 · . . . · n
▶ Application du logarithme naturel ln :
ln(n!) = ln(1 · 2 · . . . · n)
▶ Utilisation des propriétés des logarithmes :
ln(n!) = ln(1) + ln(2) + . . . + ln(n)
▶ Approximation de la somme par une intégrale :
Z n
ln(n!) ≈ ln(x) dx
1
▶ Calcul de l’intégrale :
ln(n!) ≈ n ln(n) − n
Ainsi, en utilisant une intégrale, on approxime ln(n!) par
n ln(n) − n.
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Rn
Démonstration de 1 ln(x) dx = n ln(n) − n
Utilisation de la règle d’intégration de ln(x) :
Z n Z n
ln(x) dx = x ln(x) − x d(ln(x))
1 1
Z n Z n
= x ln(x) − x dx = x ln(x) − dx = x ln(x) − x + C
1 1
Appliquer la règle de l’intégration définie :
Z n
ln(x) dx = [x ln(x) − x]n1
1
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L’analyse combinatoire
P = n! (3)
Exemple :
les permutations de 3 objets numérotés dans les casiers
sont au nombre de 3! = 6. On les donne explicitement :
| 1 | 2 | 3 |, | 1 | 3 | 2 |, | 2 | 1 | 3 |, | 2 | 3 | 1 |,
| 3 | 1 | 2 |,| 3 | 2 | 1 |.
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Analyse combinatoire
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Analyse combinatoire
Exemple :
Soient quatre boules numérotées de 1 à 4. On prend deux
boules parmi ces quatre boules. Les cas possibles sont
(1, 2), (1, 3), (1, 4), (2, 1), (2, 3), (2, 4), (3, 1), (3, 2), (3, 4),
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Analyse combinatoire
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Combinaisons : Cnp
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Analyse combinatoire
CNp = CNp−1 p
−1 + CN −1
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Démonstration de la formule de Pascal
Démontrons la formule de Pascal :
(n − 1)! (n − 1)!
=
((n − 1) − (p − 1))!(p − 1)! (n − p)!(p − 1)!
(n − 1)! (n − 1)!
=
(n − 1 − p)!p! (n − p − 1)!p!
Regroupons les termes similaires :
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