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PCSI 1 - Stanislas Devoir Surveillé N◦ 4 - 11/12/21 - durée 4H A.

MARTIN

ÉLECTROCINÉTIQUE ET ONDES
Soignez la présentation et la rédaction, qui doit être complète et concise. Tout résultat doit être justifié, et
mis en valeur. Les résultats doivent d’abord être écrits sous forme littérale et doivent être homogènes. Les ré-
sultats numériques doivent avoir un nombre de chiffres significatifs vraisemblable. Les schémas doivent être clairs,
suffisamment grands et lisibles. Si vous n’arrivez pas à montrer un résultat, admettez-le clairement et poursuivez.

CALCULATRICES AUTORISÉES

I. Chaîne de traitement du signal d’un magnétomètre


Ce problème aborde quelques aspects d’un dispositif de mesure du champ magnétique statique (compo-
sante stationnaire) : le magnétomètre à vanne de flux (fluxgate magnetometer en anglais). Ce dispositif a
été inventé par les physiciens allemands Aschenbrenner et Goubau en 1936, et repose sur la non-linéarité
des matériaux ferromagnétiques (saturation de l’aimantation). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il
a été amélioré pour permettre la détection aérienne des sous-marins. Il est toujours utilisé de nos jours
aussi bien dans l’exploration géologique que dans le domaine spatial.

Figure 1 – Principe de la captation du champ magnétique : un barreau ferromagnétique support d’un


double bobinage permet de mesurer le champ magnétique externe B~ 0 dirigé dans l’axe du barreau.

Le cœur du dispositif est représenté en Fig. (1). Un barreau ferromagnétique (fer doux) est aimanté selon
son axe par l’effet conjugué d’un champ magnétique externe stationnaire B ~ 0 que l’on cherche à mesurer,
et d’un courant d’aimantation i(t) sinusoïdal circulant dans la bobine excitatrice. On mesure la tension
e(t) qui apparaît aux bornes de la bobine de mesure.
Au sein du matériaux ferromagnétique, la relation entre
le champ magnétique total B ~ et ses deux sources (le B
~
champ externe B0 et le courant i) se fait par l’inter-
médiaire du vecteur excitation magnétique H,~ selon la
relation idéalisée suivante :

B = µH − aH 3 ,
H
0
où µ et a sont des constantes caractéristiques du maté-
riau, et B et H les composantes des champs vectoriels
dans l’axe du barreau (cf Fig. (2)). Quant à l’excitation
magnétique, elle est reliée aux deux sources par
B0
H = ni + ,
µ
Figure 2 – Relation d’aimantation modélisée
~ et H
où n est le nombre de spires par unité de longueur dans entre B ~ dans un matériau ferromagné-
la bobine excitatrice. tique doux.
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Le phénomène d’induction magnétique 1 qui a lieu dans la bobine de mesure génère une tension e à ses
bornes :
dB
e = −S
dt
où S est l’aire de la section transverse du barreau. On applique un courant d’excitation sinusoïdal
i(t) = Im sin(ωe t) dans la bobine excitatrice.
dH
1. Exprimer la tension mesurée e(t) en fonction de H et de sa dérivée dt .
2. En déduire que la tension mesurée e(t) peut s’écrire comme la somme de trois composantes sinu-
soïdales
e(t) = K1 cos(ωe t) + K2 sin(2ωe t) + K3 cos(3ωe t) ,
où K1 , K2 et K3 sont des constantes. Expliciter K2 (uniquement) en fonction des paramètres du
problème.
Pour la suite, on admet que K3 ne dépend pas de B0 , et que K1 en dépend d’une façon qui n’est
pas facilement exploitable. Ainsi, la mesure de B0 passe par la détermination de K2 .

Mesure directe du champ magnétique externe


Le schéma partiel de traitement du signal permettant d’accéder directement à la mesure de B0 via
K2 est représenté en fig. (3). En pratique le signal i(t) utilisé pour alimenter la bobine excitatrice possède
une fréquence fe typiquement comprise entre 1 kHz et 10 kHz.

Figure 3 – Schéma-bloc partiel du circuit de mesure du magnétomètre.

La détection du signal s(t) en sortie du filtre passe-bande n’est pas toujours aisée. Le signal peut être de
faible intensité et noyé dans du bruit. La détection synchrone, décrite plus bas, permet alors d’extraire
le signal recherché.

Conception d’un filtre passe-bande


On souhaite concevoir un filtre passe-bande d’ordre 2 qui puisse convenir dans le dispositif décrit
précédemment. On se place en régime sinusoïdal de pulsation ω, et on utilise les signaux complexes
associés.
3. Rappeler la (ou les) forme(s) canonique(s) de la fonction de transfert d’un filtre passe-bande d’ordre
2. On nommera les paramètres qui entrent en jeu.
4. Montrer que le gain est maximal pour une valeur particulière de la pulsation ω. Donner l’expression
du gain maximal.
1. cf programme de fin d’année de Sup.

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5. Qu’appelle-t-on bande passante à -3 dB du filtre ? Rappeler sans démonstration l’expression de la


largueur de la bande passante ∆ω en fonction des paramètres canoniques utiles.
6. Montrer que pour des conditions à préciser, ce filtre peut avoir un comportement dérivateur ou au
contraire intégrateur.
7. Compte tenu du contexte, c’est-à-dire de la forme que prend le signal d’entrée e(t), proposer une
valeur pour la pulsation propre.
Quelle valeur minimale donner au facteur de qualité de façon à ce que les signaux éliminés soient
d’amplitude inférieure à 10% du signal extrait ? (pour cette question on supposera K1 = K2 = K3 ).

On choisi un filtre actif de type Rauch, représenté en Fig. (4), utilisant un Amplificateur Linéaire In-
tégré (ALI) supposé idéal. Les admittances représentées par Y k , k ∈ [1, 5] sont constituées soit par des
résistances R soit par des capacités C.

8. Rappeler les caractéristiques d’un ALI idéal.


Représenter l’évolution de la tension de sortie
en fonction de la tension différentielle d’entrée
et identifier sur le graphique les différents ré-
gimes de fonctionnement de l’ALI.
9. En appliquant la loi des nœuds en termes de
potentiel au point A d’une part puis à l’entrée
inverseuse d’autre part, montrer que la fonc-
tion de transfert peut s’écrire sous la forme
−Y 1 .Y 5
H=
Y 4 .Y 5 + Y 3 .(Y 1 + Y 2 + Y 4 + Y 5 ) Figure 4 – Schéma de principe d’un filtre de type
Rauch.

10. On choisi de placer une résistance en Y 3 . En déduire la nature des quatre autres admittances
permettant d’obtenir un filtre passe-bande. Si plusieurs solutions sont possibles on optera pour le
choix maximisant le facteur de qualité.
11. Proposer une solution possible en choisissant maintenant plutôt de placer une capacité en Y 3 .
Dans la suite on revient à la situation précédente, où Y 3 est une résistance, ainsi que Y 2 .
12. À partir des schémas asymptotiques à très basse fréquence ou très haute fréquence, vérifier que le
comportement est bien celui d’un filtre passe-bande.
13. Établir les expressions de la pulsation propre, du facteur de qualité et du gain à la résonance, en
fonction des paramètres R et C. Le facteur de qualité est-il convenable compte-tenu du contexte
(cf question 7.) ?
14. Construire et représenter les diagrammes de Bode en gain puis en phase, en explicitant bien la
forme des asymptotes.
15. Établir l’expression des impédances d’entrée Z e et de sortie Z s de ce filtre lorsqu’il est associé à
une charge Z c et un générateur de Thévenin en amont d’impédance de sortie Z T h . Commenter.
16. En conséquence, proposer des valeurs convenables pour R et C afin de répondre aux contraintes
du problème. On prendra fe = 1 kHz.

Détection synchrone
On décrit ici le principe de fonctionnement de la détection synchrone pour mesurer l’amplitude du
signal s(t) en sortie du filtre passe-bande. Ce dernier est en fait composé d’une part du signal physique
recherché sp (t) et d’autre part de composantes présentes non associées au signal physique, que l’on
appelle de façon générique le bruit. En notant b(t) le bruit présent, on peut écrire :

s(t) = sp (t) + b(t) .

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La fréquence du signal physique utile sp (t) est connue et égale à 2fe . On suppose que sp (t) et b(t) ont
une moyenne nulle :
< sp (t) > = < b(t) > = 0 ,
la moyenne étant effectuée sur une durée Te = f1e = 2π
ωe . Un dispositif non détaillé ici permet de générer,
à partir du signal alimentant la bobine excitatrice, un signal sinusoïdal de référence sref (t) de même
fréquence que sp (t), et a priori déphasé de ϕ par rapport à celui-ci. Le bruit étant supposé aléatoire et
indépendant du signal physique recherché, on a la propriété suivante :

< sref (t) b(t) >= 0 .

On pose : sp (t) = A cos(2ωe t + ϕ) et sref (t) = B cos(2ωe t). Le montage ci-dessous permet de mettre en
œuvre le principe de la détection synchrone. On effectue dans un premier temps le produit du signal
sref (t) avec le signal s(t). On admet qu’en sortie du multiplieur le signal s’écrit : s2 (t) = K s(t) sref (t) où
K est une constante.

Figure 5 – Principe de la détection synchrone.

17. Déterminer l’expression du signal de sortie s2 (t) du multiplieur en fonction de b(t), K, A, B, ωe et


ϕ. Montrer qu’il possède une composante continue qu’on exprimera.
On souhaite réaliser le filtre passe-bas mentionné sur la Fig. (5) et permettant d’isoler la composante
continue du signal s2 (t). Pour cela, on utilise de nouveau la structure de Rauch présentée en 4, avec
uniquement des résistances ou des capacités (on ne prendra pas nécessairement les mêmes valeurs nu-
mériques).
18. Montrer qu’il n’y a qu’un choix possible d’affectation des admittances Y k pour obtenir un filtre
passe-bas du second ordre, et indiquer lequel.
19. On réalise ce filtre avec toutes les mêmes valeurs de résistance notées R, et des capacités potentiel-
lement différentes notées Ck pour l’admittance Y k . Établir la forme canonique du filtre et exprimer
les paramètres canoniques en fonction de R et des Ck .
20. Dans quel rapport doit-on choisir les capacités Ck pour obtenir un facteur de qualité de Q = √1 ?
2
Quel est l’intérêt d’une telle valeur ?
21. On se place dans la condition précédente telle que Q = √12 . Proposer alors un choix de valeurs
pour R et les capacités Ck qui conduise à une fréquence de coupure adéquate, en justifiant votre
choix. On prendra de nouveau fe = 1 kHz.
22. Donner l’expression du signal de sortie s3 (t) dans ces conditions.

Mesure indirecte du champ magnétique externe


L’étude effectuée en question 2. a montré que l’amplitude de la seconde harmonique du signal de la
bobine de lecture est proportionnelle à la composante B0 du champ magnétique externe dans la direction
du magnétomètre. La linéarité parfaite de cette relation n’est cependant observée que si le champ à
mesurer est suffisamment faible. Pour étendre la plage de fonctionnement linéaire du détecteur, on utilise
une bobine de compensation. Cette bobine a pour but de générer un champ magnétique compensant le
champ magnétique extérieur. En pratique, c’est la bobine de mesure elle-même qui est utilisée comme
bobine de compensation, comme indiqué sur le schéma complet de traitement du signal en Fig. (6). La
valeur du courant réalisant la compensation est déterminée via une boucle de rétroaction, qui permet en
outre la détermination de l’intensité du champ magnétique extérieur.

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Figure 6 – Schéma-bloc complet du circuit de mesure du magnétomètre.

23. Proposer un montage intégrateur utilisant un ALI, une résistance et une capacité. Établir en le
justifiant, son caractère intégrateur.
24. Expliquer en quoi l’utilisation d’un circuit intégrateur permet d’effectuer la compensation men-
tionnée ci-dessus.
25. Quelle grandeur sur la Fig. (6) permet, in fine, de déterminer la valeur du champ magnétique
extérieur (constant) B0 dans lequel est plongé le magnétomètre ?

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II. Modes propres dans une fibre à saut d’indice


On considère une fibre optique à saut d’indice cylindrique, composée de deux cylindres coaxiaux de
section circulaire constitués de milieux homogènes, linéaires et isotropes. L’indice de la partie centrale,
appelée cœur, est noté n1 et celui de la partie externe, appelée gaine, est noté n2 ; avec n2 < n1 . Le
cœur est de diamètre a. La loi de Descartes de la réfraction permet de montrer qu’un rayon est piégé
à l’intérieur du cœur, qui joue alors le rôle d’un guide d’ondes lumineuses, à la condition que son angle
d’incidence θ sur le dioptre cœur-gaine vérifie
n2
 
θ > θ` = arcsin .
n1
Cette condition n’est cependant pas suffisante pour la propagation des ondes lumineuses, et ce pour une
raison purement ondulatoire : lorsque l’onde progresse dans le cœur, ses réflexions successives engendrent
des phénomènes d’interférences entre l’onde incidente et l’onde réfléchie. Pour cette raison, on observe
que seuls certains angles d’inclinaison θp (p ∈ N) sont susceptibles d’être effectivement guidés jusqu’à
l’autre extrémité de la fibre. On parle alors de modes propres. Comme dans le cas d’une corde fixée à ses
deux extrémités, les modes propres sont déterminés par une condition d’interférence constructive entre
l’onde incidente et celle qui est engendrée dans la même direction après deux réflexions.

Figure 7 – Rayon d’incidence θ et plan d’onde (π) au sein du cœur de la fibre.

Considérons (voir Fig. (7)) une onde incidente de longueur d’onde dans le vide λ0 , de vecteur d’onde
dirigé selon le rayon (AB) d’incidence θ (θ ∈ [0, π2 [). Elle sera superposée à une onde de même vecteur
d’onde engendrée par deux réflexions, et représentée par le rayon (CD). Le plan d’onde (π), orthogonal
à ces deux rayons, correspond à une phase différente pour chacune de ces ondes, en raison des réflexions
et de la distance supplémentaire BC + CB 0 parcourue par l’onde réfléchie.
Valeurs numériques : n1 = 1, 456 et n2 = 1, 410.
1. Exprimer le déphasage ∆ϕ entre les champs électriques de ces deux ondes (relativement à l’onde
incidente) en fonction de λ0 , a, n1 et cos θ.
2. Quelle condition doit vérifier ce déphasage pour que l’onde résultante constitue un mode propre
guidé ? En déduire l’expression des valeurs θp correspondantes (p ∈ N).
3. Montrer qu’il existe nécessairement un nombre fini N de modes propres guidés possibles. Exprimer
N en fonction de λ0 , a, n1 et n2 .
Combien y a-t-il de modes possibles pour a = 0, 1 mm et λ0 = 1, 5 × 10−6 m ?
4. En considérant le mode θp de rang p, quelle relation doit vérifier la fréquence de l’onde lumineuse
pour que ce mode existe, c’est-à-dire pour que l’onde soit transmise par la fibre ? À quel type de
filtre cela correspond-il ? Comment pourrait-on définir sa fréquence de coupure ?
5. Le mode fondamental correspond par définition, à p = 0 (propagation en ligne droite). Calculer
la valeur maximale que peut prendre a pour que seul ce mode se propage, dans le cas où λ0 =
1, 5 × 10−6 m. La fibre est alors qualifiée de monomode.

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III. Cuve à ondes


On considère une cuve à ondes, constituée d’une nappe d’eau dont la surface au repos est dans le
plan horizontal Oxy.

Lame vibrante
Une lame d’axe Oy, vibrant verticalement à la fréquence f = 100 Hz, produit à la surface de cette nappe
d’eau une onde plane progressive harmonique transversale, d’amplitude a = 1, 0 mm. L’onde se propage
selon l’axe Ox à la célérité constante c = 36 cm.s−1 . Le milieu est supposé non dispersif et non absorbant.
Les variations en fonction du temps t de la hauteur d’eau au point S d’abscisse xS = 0 sont supposées
sinusoïdales :
z(0, t) = a cos(2πf t)
On étudie la propagation de l’onde plane selon Ox, où l’on repère la position en un point P quelconque
de la surface de l’eau par son abscisse x. On pose −
→ un vecteur unitaire de l’axe Ox.
ux

1. Exprimer la longueur d’onde λ et la calculer numériquement.




2. Exprimer littéralement le vecteur d’onde k à partir des données de l’énoncé.
Par la suite, on notera k la norme du vecteur d’ondes et ω la pulsation.
3. Écrire, en la justifiant, l’expression de z(x, t) du point P à l’abscisse x en fonction du temps t.
4. Comparer, par rapport au mouvement de la surface de l’eau à la source (point S d’abscisse x = 0),
les mouvements des points de la surface M d’abscisse xM = 3λ
4 et N d’abscisse xN = 5λ.
Représenter graphiquement, sur un même graphe, les mouvements de S, M et N en fonction du
temps.

Interférences
La lame vibrante est maintenant remplacée par deux pointes situées en S1 et S2 , distantes de a = S1 S2 .
Celles-ci frappent simultanément la nappe d’eau, à intervalles réguliers. Ces deux pointes génèrent des
ondes qui interfèrent, comme le montre la Fig. (8) (gauche) ci-dessous où la cuve à ondes est vue de
dessus, éclairée par un stroboscope. La figure est claire là où la surface de l’eau est convexe et foncée là
où elle est concave. L’amplitude d’oscillation est plus faible là où la figure est moins contrastée.

Figure 8 – Ondes circulaires de surface générées par deux sources ponctuelles synchrones (à gauche),
et les lignes de vibration minimale qui leur sont associées (à droite).

On modélise ces ondes par des ondes sinusoïdales sphériques (ou circulaires) émises par des sources
ponctuelles, situées aux points S1 et S2 où les pointes frappent la surface de l’eau.
5. En notant λ la longueur d’onde, donner la condition pour que l’interférence en un point M situé
aux distances d1 et d2 respectivement de S1 et de S2 , soit destructive.
6. Le lieu des points vérifiant cette condition est un ensemble de courbes que l’on appelle « ligne de
vibration minimale ». Ce sont des hyperboles. Elles sont représentées sur la Fig. (8) (droite).

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a) Les parties x < − a2 et x > a


2 de l’axe Ox sont des lignes de vibration minimale. En déduire
un renseignement sur a/λ.
b) Sur le segment [S1 S2 ], quel est l’intervalle de variation de d2 − d1 ? Déduire de la figure la
valeur de a/λ.

* * * Fin de l’épreuve * * *

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