dm5_c
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MARTIN
les 4 premières harmoniques sont en dehors de la bande passante, donc affectées (voire éliminées) par
ÉLECTROCINÉTIQUE - RSF et FILTRAGE le couplage AC. Plus concrètement, on voit que le mode AC essaie de supprimer la valeur moyenne de
chaque arche d’échelon, car celui-ci est de fréquence très faible donc perçu comme constant sur chaque
demi-période.
I. Impédance d’entrée d’un oscilloscope D’un point de vue temporel, on peut obtenir l’équation différentielle entre u2 et u = u1 à partir de la
fonction de transfert :
1. On a immédiatement u1 = u donc H DC = 1 .
u2 jx du2 du1
2. a) On peut appliquer la loi du pont diviseur de tension à condition d’associer les deux dipôles en = ⇔ (1 + R0 CD jω)u2 = R0 CD jωu1 ⇒ u2 + R0 CD = R0 CD , ∀t .
u1 1 + jx dt dt
parallèle :
u2 1 1 C0 On va donc observer la réponse d’un système du premier ordre à des échelons, mais du point de vue du
H AC = = = C0 1
or 1 courant (tension sur la résistance) qui est discontinu. Ceci explique la présence d’arches d’exponentielles
u 1
1 + R10 + jωC0 . jωC 1+ CD + jR0 CD ω
CD
D décroissant vers zéro dans le signal u2 .
1
jCω 1 1
1 jx 5. La loi du pont diviseur de tension donne immédiatement : H = 1 = 1+jRCω d’où H = avec
d’où H AC ≈ 1 = 1 + jx en posant x = R0 CD ω . R+ jCω 1 + jx
1 + jx
x = RCω .
Il s’agit de la fonction de transfert d’un filtre passe-haut du 1er ordre. 6. Il s’agit d’un filtre passe-bas du 1er ordre. Les équivalents de la fonction de transfert donnent :
Remarque : on pourrait aussi traiter un tel circuit avec la loi des nœuds en termes de potentiel, après Basses Fréquences (BF, ω RC 1
) : H ∼ 1 donc GdB ' 0 et ϕ ' 0 .
avoir placé une masse sur la ligne inférieure : π
1 1
Hautes Fréquences (HF, ω RC ) : H ∼ jx donc GdB ∼ −20 log x et ϕ ∼ − .
u2 1 2
jCD ω(u − u2 ) − − jC0 ωu2 = 0 ⇔ jCD ωu = u2 + j(C0 + CD )ω 1
R0 R0 À la fréquence propre x = 1 (qui est aussi la fréquence de coupure) : H = 1+j donc GdB (1) = −3, 0 dB
π
jR0 CD ω jR0 CD ω jx et ϕ(1) = − .
⇒ H AC = ≈ H AC ' = . 4
1 + jR0 (C0 + CD )ω 1 + jR0 CD ω 1 + jx
Le gain maximal est obtenu en BF : GdB,max = 0 . Ci-dessous l’allure du diagramme asymptotique est
x 1 en traits épais, et le diagramme réel en traits fins.
b) Le gain est donné par le module de H AC : GAC = √ =q =⇒ GAC,max = 1 . GdB ϕ
1 + x2 1
+1
x2
−1 0 1 −1 1
La fréquence de coupure est donnée par xc,AC telle que GAC =
GAC,max
√ , ce qui donne xc,AC = 1 = log x 0
2 log x
1 −3dB
R0 CD ωc . Ainsi, fc,AC = .
2πR0 CD − π4
−20 dB/dec
U2 1
3. a) On lit U1 = 2, 0 V et U2 = 1, 4 V, donc = 0, 70 ≈ √ .
U1 2 − π2
1 −20
La fréquence de l’oscillogramme correspond donc à la coupure : on lit T ≈ 84 ms donc fc,AC = =
T 1
1 √1 ,
12 Hz. 7. À la coupure G = |H| = √ = 2
soit RCωc = 1, d’où fc = .
1+(RCωc )2 2πRC
Remarque : cette valeur est très basse mais c’est normal pour la fréquence de coupure en couplage
AC dont le but est d’éliminer seulement la composante continue du signal. A.N. : (a) et (b) donnent fc = 5, 0 kHz .
b) La voie 2 est en avance par rapport à la voie 1. L’écart entre 2 zéros montants est de ∆t = t2 − t1 ≈ −10 ms. 1
∆t 8. De nouveau on utilise le pont diviseur de tension : H 0 =
1
Or, la période T des signaux est T ≈ 84 ms, donc ϕ = −2π = 0, 77 rad = 44 ◦ . On est donc très 1+R R0 + jω(C + C0 )
T
π
proche de 4 .
H0 R0 1 1 1
Or ce déphasage doit vérifier ϕ = arg(H AC ) = π
− arctan(x) = arctan 1
= π
4. On en déduit ⇒ H0 = avec H0 = et ωc0 = + .
1
2 x 1 + j ωω0 R + R0 R R0 C + C0
x ≈ 1, 0 donc f ≈ fc,AC = T ≈ 12 Hz. c
1 2
PCSI 1 - Stanislas DM de PHYSIQUE N◦ 5 - 06/01/21 - CORRIGÉ A. MARTIN PCSI 1 - Stanislas DM de PHYSIQUE N◦ 5 - 06/01/21 - CORRIGÉ A. MARTIN
A.N. : (a) GdB,max = −4, 1.10−2 dB ' 0 et fc = 5, 0 kHz 7. En réutilisant les résultats des questions 3. et 4., on a sn (t) = Sn cos (nωt + ψn + ϕn ) avec
(b) GdB,max = −4, 5 dB 6= 0 et fc = 3, 6 kHz
An π nω ω0
Conclusion : les valeurs sont bien affectées par la présence de l’oscilloscope dans le cas (b) où l’impédance Sn = s et ϕn = − − arctan Q − .
2 2 2 2 ω0 nω
de l’oscilloscope n’est pas négligeable, alors qu’elles ne le sont pas dans le cas (a).
nω nω
1− ω0 + ω0 Q
8. On utilise le théorème de superposition pour ce circuit linéaire. De plus, a0 étant la valeur moyenne du
II. Obtention d’une tension continue réglable signal d’entrée, il vaut αE. La réponse s0 aux bornes de R//C associée à cette composante « continue »
est aussi αE : en effet pour ω = 0, d’après 3. et 4., l’amplitude est inchangée et il n’y a pas de déphasage.
Analyse fréquentielle du circuit Ainsi :
∞
1. À Très Basse Fréquence (TBF) la bobine est assimilable à un fil et le condensateur à un interrupteur ouvert. s(t) = αE +
X
Sn cos (nωt + ψn + ϕn ) .
À Très Haute Fréquence (THF) c’est l’inverse. Les circuits asymptotiques sont donc respectivement : n=1
9. La pulsation de coupure est de l’ordre de grandeur de ω0 (dépend de Q pour un filtre d’ordre 2). Donc
en première approximation on peut considérer que les harmoniques de pulsation nω = 10nω0 seront
éliminées par le filtre. Il ne restera donc que la composante de pulsation nulle s0 , donc le signal de sortie
est approximativement constant : s(t) ≈ αE .
Remarque : on a donc réalisé une tension constante de niveau ajustable en faisant varier la constante α
appelée « rapport cyclique ».
10. On calcule l’amplitude du premier harmonique négligé (qui sera le premier, soit n = 1, car les amplitudes
sont décroissantes avec n et le gain du filtre est décroissant avec ω puisque c’est un passe-bas).
2. On utilise la relation du pont diviseur de tension, après avoir associé les dipôles R et C :
us U 1 1 A1 A1 A1 4E
= s = = , d’où S 1 = s =q ≈ avec A1 = .
ue E
1 − ω 2 LC + j ωL 2 2 2 100 π
1 + R1 + jωC jωL (1 − 100) + 2 × 100
2
R 1 − ωω0 + ωω0 Q
s
E 1 C
Us = avec ω0 = √ et Q=R . S1 4
1− ω2
+ j ωω0 Q LC L On en déduit le taux d’ondulation = ≈ 2, 5 %. La tension est donc constante modulo des
ω02 s0 100 α π
oscillations de l’ordre de 2,5% de sa valeur.
E
3. On en déduit Us = Us = s .
2 2 2
ω
1 − ω0 + ωω0 Q
5.
6. Par définition de la valeur moyenne :
ˆ ˆ
1 T 1 αT
< e(t) >= e(t)dt = Edt d’où < e(t) >= αE .
T 0 T 0
3 4