introduction fiscalité
introduction fiscalité
introduction fiscalité
fiscalité
Introduction :
La fiscalité est l’ensemble des lois, règlements, procédures et pratiques
administratives relatifs à l’impôt Le parlement dispose seul du pouvoir de fixer les
règles concernant l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impôts
Dans le cadre de la loi, le gouvernement en définit l’application par voie
réglementaire
La fiscalité occupe une place primordiale dans l’existence d’un Etat à plusieurs
égards, dans la mesure où les impôts constituent d’une part la principale ressource
publique et d’autre part c’est par l’impôt que les citoyens sont en contact avec
l’Etat.
L’impôt est omniprésent dans la vie des particuliers et des entreprises, il est de nos
jours impossible de prendre une décision économique, autrement dit conclure un
contrat, créer ou restructurer une entreprise sans connaître toutes les implications
fiscales des différents choix possibles.
Avant d’aborder l’extrême diversité des principes, règles et procédures de la
fiscalité, nous allons étudier la notion d’impôt. Notre étude portera sur les impôts
émis par la Direction Générale des Impôts.
a) La matière imposable :
C’est l’élément économique qui est à la base de l’impôt ; son évaluation permet
d’établir la base imposable c’est-à-dire le montant auquel s’applique le tarif de
l’impôt.
Ex : le bénéfice net professionnel constitue la matière imposable pour
l’imposition du revenu des exploitants individuels.
b) L’évaluation de la matière imposable :
Il s’agit de définir la base imposable et de l’évaluer.
On rencontre trois types d’évaluations :
L’évaluation directe :
Elle appréhende directement la matière imposable. On opère de deux manières :
la déclaration par le contribuable lui-même et la déclaration par un tiers.
La déclaration par le contribuable est une sorte de « confession fiscale », le
contribuable lui-même déclare au fisc la quantité de la matière qu’il détient. Mais
cette confiance a pour contrepartie le droit de contrôle et de vérification que se
réservent les services fiscaux. C’est un mode d’évaluation très usité et qui
semble avoir de plus en plus les faveurs de l’administration ( TVA , IBIC ).
La déclaration par un tiers est celle que va faire une tierce personne au fisc de la
quantité de la matière imposable qui se trouve entre les mains du contribuable.
Ainsi, l’employeur peut déclarer les salaires de ses employés.
L’évaluation indirecte :
Elle se définit soit par présomption, soit au forfait.
- L’évaluation par présomption ou méthode indiciaire se fait par référence à un
signe ou à une valeur connue, l’évaluation est faite automatiquement sur une
base moyenne sans qu’il y soit besoin de saisir la matière imposable elle-
même. Il s’agit par exemple de l’évaluation de la valeur locative des
bâtiments en matières d’impôts locaux. Dans cette évaluation, il n’y a pas
d’intervention du contribuable.
- L’évaluation au forfait est une évaluation à prix fait, déterminé sans tenir
compte de la valeur réelle des éléments. Le forfait peut donc être un gain ou
une perte.
C’est pourquoi, contrairement à la méthode indiciaire, elle se fait par une
collaboration entre le contribuable et le fisc.
L’évaluation administrative :
Elle intervient s’il y a défaut de déclaration par le contribuable. Elle a donc un
caractère de sanction : il s’agit de la taxation d’office. Le fisc va lui-même procéder
à l’évaluation de la matière imposable, sans pour autant être autorisé à surévaluer
d’office. Une fois l’évaluation faite, si le contribuable la conteste, c’est à lui
d’apporter la preuve qu’il ne possède pas une matière imposable aussi élevée que
celle pour laquelle le fisc entend le taxer.
Paragraphe III : Fait générateur et exigibilité :
Le fait générateur peut être défini comme l’acte juridique, l’opération ou le fait
matériel qui déclenche l’assujettissement à l’impôt.
Il est donc variable selon le type d’impôt considéré.
Ex : Pour l’impôt sur les sociétés, c’est la date de clôture de l’exercice.
En matière de TVA, c’est la livraison des biens meubles corporels qui constituera le
fait générateur.
L’exigibilité est l’évènement, l’acte ou la situation qui rend une personne redevable
de l’impôt et qui donne naissance à la dette envers la collectivité bénéficiaire de
l’impôt.
Par exemple la TVA est exigible au titre du mois au cours duquel est intervenue la
livraison consécutive à la vente d’un bien soumise à la TVA .
Paragraphe IV : Liquidation de l’impôt ou calcul de l’impôt :
Liquider un impôt consiste simplement à en calculer le montant exigible une fois
que la base a été définie et évaluée.
En pratique, il s’agit d’appliquer un barème ( cas de l’ITS ) ou un tarif ( cas de la
vignette ) ou encore d’utiliser un taux ( cas de la TVA ).
La liquidation est effectuée par le contribuable lui-même ( cas de la TVA ) ou par
l’administration ( cas des impôts locaux ).
Paragraphe V : Le recouvrement de l’impôt
Recouvrer l’impôt consiste à faire passer le montant de l’impôt de la trésorerie du
contribuable à la caisse du trésor. Il s’agit de la dernière phase qui conduit à
l’encaissement réel de l’impôt. On distingue :
a) Le recouvrement ordonné :
Après rappel du montant de l’impôt par le fisc, le contribuable reçoit alors un extrait
du rôle d’imposition ou un avertissement à payer qui émane de la perception ou de
la recette chargée du recouvrement avec la date limite de paiement. Cette
procédure concerne surtout l’impôt sur le revenu ( IBIC, IS , IRF ) ou les impôts
locaux ( TDRL , taxe sur le bétail…).
b) Le recouvrement spontané :
Dans ce cas, le contribuable verse lui-même le montant de l’impôt dont il est
redevable sans recevoir de demande de l’administration fiscale. Ex : Cas de le TVA,
TAF…
b) Le recouvrement par stoppage :
Il s’agit de la retenue à la source. Le fisc pour des raisons de commodité exige le
paiement de l’impôt par une personne ( redevable légal ) autre que le contribuable
réel.
C’est le cas de la TVA retenue à la source par l’Etat et ses démembrements ainsi
que certaines grandes entreprises désignées par l’Etat. C’est aussi le cas de l’ITS.