M05_CHAP1- Organisation du travail et Préparation de Chantier
M05_CHAP1- Organisation du travail et Préparation de Chantier
M05_CHAP1- Organisation du travail et Préparation de Chantier
Introduction
Le chantier, c’est le lieu de déroulement d’une activité intense qui mobilise en un endroit
précis :
- du personnel pour l’exécution de tâches prédéfinies ;
- du matériel pour la mise en oeuvre des travaux.
Le terme “ chantier ” peut désigner plusieurs types de travaux : bâtiments, routes, ponts,
barrages,… etc
L’organisation d’un chantier, c’est une étape très importante, pour assurer l’avancement des
travaux et la bonne gestion des entreprises. Une bonne organisation des processus dépend des
méthodes utilisées ; ces dernières jouent un rôle souvent important ; elles permettent de donner
une analyse approfondie sur la nature des travaux, les durées d’exécution et les équipes de
travail.
I. Généralités
L’organisation d’un chantier est l’ensemble des dispositions, des méthodes, des moyens pour
gérer le travail dans des conditions adéquates.
L’organisation de chantier a pour but de réaliser des projets dans des délais courts et à moindres
coûts ; elle consiste à utiliser la main d’œuvre d’une façon économique. Pour atteindre ces
objectifs, il est impératif de :
Définir avec précision les méthodes d’exécution, les modes opératoires, permettant la mise
en pratique des techniques modernes de construction.
Repartir et coordonner les travaux par la contraction d’une main d’œuvre spécialisée.
Structurer convenablement les postes de travail
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- Primo, cela suppose la maîtrise des contraintes réglementaires, administratives, financières,
architecturales et techniques.
- Enfin, c'est une opération qui se déroule dans un laps de temps bien précis et bien déterminé,
mais relativement long.
I.2.3 L’entrepreneur
Il est chargé d’exécuter les travaux en conformité avec les documents contractuels et
réglementaires. Il doit réaliser les travaux en mettant en œuvre les moyens en personnel,
matériaux et matériel nécessaires.
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II. Comment se décider à l’ouverture d’un chantier
- Un terrain d’implantation avec des limites précises. C’est le site du chantier ; c’est aussi le
lieu de déroulement ou d’exécution des travaux ;
- Des panneaux de signalisation ; ils servent à indiquer aux riverains et aux usagers de la route
que des travaux sont en cours dans les environs immédiats ;
- Des matériels (véhicules, grues, brouettes, pelles, etc.) et matériaux (ciments, sable, gravier,
fers à béton, etc.) divers qui entrent dans l’exécution des travaux ;
- Des documents de références pour la réalisation (plans, schémas, graphiques, pièces écrites,
etc.) ;
- Que des entreprises soient consultées pour l’exécution des travaux, par une procédure “
d’appel d’offres ” aux entreprises ;
- Qu’une entreprise soit retenue à l’issue de la procédure d’Appel d’offre et qu’un contrat soit
signé ;
-Qu’un ordre de service de démarrage des travaux soit signé et transmis à l’entreprise ;
-Qu’une réunion de démarrage des travaux soit tenue.
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- un dossier technique fourni par celui qui a conçu le projet, comprenant les documents
graphiques, ainsi que la description des travaux sous forme de documents écrits (Maitrise
d’œuvre);
Le dossier d’appel d’offres est le document cadre comprenant l’ensemble des pièces
essentielles à la consultation des entreprises. Le dossier d’Appel d’Offres indique les
prestations faisant l’objet du marché, fixe les règlements de l’Appel d’Offres et stipule les
conditions du marché.
La consultation des entreprises constitue une phase importante avant le démarrage des travaux.
Elle comprend les étapes suivantes :
Le composition du dossier d’appel d’offres comprend les éléments décrits ci-après dépendant
du type de marché (public, privé…) :
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Avis d’appel d’offre - ou avis d’appel à la concurrence – ou avis de consultation
restreinte (souvent lettre d’invitation) ;
La partie II contient les pièces qui, après avoir été complétées par l’entreprise, avec les pièces
générales (CCAG, CCTG) ainsi que les autres documents mentionnés au CCAP, constituent le
dossier marché :
Les pièces financières à compléter par l’entrepreneur seront choisies parmi les documents
suivants :
La partie III contient des pièces propres à faciliter l’intelligence du dossier et qui n’ont qu’un
caractère indicatif. Il peut s’agir :
Du rapport d’études géotechniques et géologiques ;
Les notes de calcul ;
Les plans parcellaires dans le cas des constructions de bâtiments ;
Les plans des réseaux existants ou des ouvrages enterrés.
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En résumé le dossier d’appels d’offres est composé de :
9) Devis Descriptif ;
Le dossier technique est constitué des documents graphiques et écrits du projet, élaborés en
relation avec le maître d’ouvrage ou les bénéficaires. Le concepteur du projet est notamment
chargé de préparer les pièces suivantes pour l'appel d'offres :
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- Projet de Contrat avec l'Entrepreneur ;
- Cahier des Dispositions de l'Appel d'Offres ;
- Cahier des Prescriptions Techniques Particulières.
La productivité est la faculté de produire avec économie et une meilleure efficacité et cela en
mettant en œuvre des moyens scientifiques.
Il ne faut pas le confondre avec le mot production qui désigne ce qui est productif. Ainsi, l’on
peut accroitre par exemple la production du béton sur un chantier en installant trois bétonnières
au lieu d’une seule ou en se procurant un malaxeur de plus forte capacité ou encore en
augmentant le nombre d’heures de travail sans modifier la productivité.
L’idée de productivité implique l’intention soit de produire plus avec les mêmes moyens et
sans effort, soit produire autant avec des moyens moindres mais plus efficace et tout en
améliorant la qualité du produit concerné. La productivité est donc la faculté de produire avec
économie et une meilleure efficacité et cela en mettant en œuvre les moyens scientifiques (la
productivité est le résultat d’un travail méthodique).
- Les Heures supplémentaires : L’obligation des heures supplémentaires peut avoir des effets
défavorables sur le déroulement des travaux ; cela est lié à la dépense d’efforts et d’énergie des
travailleurs.
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En somme, les réclamations dues à la productivité sont très importantes, car l’analyse de la
productivité assure le bon fonctionnement des processus. Pour augmenter la productivité, il
faut anticiper sur les problèmes liés soit à la nature des travaux, soit aux conditions de travail,
soit aux acteurs de chantier : Amélioration des conditions matérielles de travail, réduction de
la fatigue de l’homme, répartition équitable des tâches.
On peut mesurer en valeur absolue la production d’une fabrication mais par contre, on peut
pour une tâche précise, pour une opération bien définie, parvenir à chiffrer la variation de la
productivité dans le temps. En général, l’expression de la productivité se présente sous la forme
du rapport suivant : nombre d’unité de production c’est-à-dire quantité du produit obtenu sur
le nombre d’unité de travail nécessaire pour cette production.
( é )
Soit 𝑃 =
( )
Remarques :
- Les résultats et les moyens de production ne sont pas mesurables. (Confort, esthétique,…..).
- On se contente donc dans le bâtiment de considérer la productivité propre des éléments
mesurables (productivité de la main d’œuvre, des matériaux, du matériel).
- Pour pouvoir exprimer la productivité résultante totale, il faut pouvoir intégrer diverses
productivités exprimées en différentes unités. A cet effet, on détermine leur équivalence en
heure de main d’œuvre valorisée en argent et la productivité devient :
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𝑃=
𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑅𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡
La qualité totale dans une entreprise, est une politique qui tend à la mobilisation de tous ses
membres pour améliorer :
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Elle se base sur les principes suivants :
-Tout le monde participe. Tous les employés, y compris le PDG, les directeurs, les chefs de
division, les chefs de service et autres, responsables doivent appliquer le management de la
qualité ;
- Toutes les divisions l’appliquent. Il est important que toutes les divisions : administration,
finances, planification, marketing, technologie, fabrication, intègrent la maîtrise de la qualité
dans leurs activités ;
- La Qualité Totale est pratiquée à toutes les étapes du processus qui amène le produit jusqu’au
marché.
La rationalisation des entreprises mène à une politique qualité très stricte, dont les sept zéros
suivants, appelés de perfection, symbolisent les défis :
1. Zéro défaut : Indique la nécessité de bien faire dès le premier coup. L’entreprise par les
services offerts et les produits fabriqués doit être irréprochable vis-à-vis de ses clients ; la
qualité doit donc être une obsession, même si la recherche de la qualité s’avère très coûteuse,
on sait qu’elle permet aussi la réalisation d’économies.
2. Zéro délai : Il précise de fournir dans les délais (i.e. à la date et à l’heure prévue dans le
contrat) l’ouvrage ou le produit.
4. Zéro stock : Il souligne qu’il ne faut fabriquer que la quantité indispensable, c'est-à-dire celle
correspondant au besoin contractuel du client . D’ailleurs les stocks coûtent chers, spécialement
en terme de surveillance et bien d’autres éléments et il est recommandé donc de les éliminer.
5. Zéro panne : Il invite à la maintenance préventive afin d’éviter les arrêts intempestifs. Pour
que de tels systèmes complexes puissent être efficients, il est nécessaire que tout soit en bon
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état de marche. Tout matériel, toute machine, ordinateur, véhicule …etc., est susceptible de
tomber en panne. Alors pourquoi attendre que l’un de ces dispositifs soit hors d’état de marche
pour changer une pièce qui de toute façon devra être remplacée un jour ? Il est préférable de
procéder préventivement aux réparations et remplacements nécessaires, cela évitera les
surcoûts et les désagréments supplémentaires d’un retard à un moment critique.
6. Zéro mépris : le mot « mépris » signifie : « sentiment par lequel on juge une personne ou
une chose indigne d’estime, d’égards, d’attention ». La qualité, ça ne se définit pas, ça se
constate. Il y aura qualité si le client désire le produit ou le service, il ne faut pas penser ou
souhaiter à la place du client. Le client est roi et il est donc nécessaire de l’écouter plutôt que
de tenter de le convertir. Il faut véritablement être à l’écoute de ses besoins et tenter de les
satisfaire tout en restant dans le cadre contractuel.
7. Zéro accident : Sur chaque site, l’objectif de toute entreprise est d’atteindre chaque année
zéro accident. Certes, certaines entreprises ont déployé des initiatives originales pour réduire
le risque au travail, voire réaliser l’ambitieux objectif du zéro accident. La richesse de chaque
entreprise est tout d’abord ses Hommes qui la composent : quels que soient les évolutions
technologiques, les nécessités économiques, la charge, les contraintes, l’Homme est, et sera
toujours le cœur de toute préoccupation, parce qu’il reste la source et la destination. L’objectif
zéro accident n’est pas utopique mais normal ; les progrès constatés ces dernières années
témoignent que les entreprises commencent à positionner la sécurité au centre des
investissements ; ceci repose sur une communication efficace sur la sécurité dans tous les
services et pas seulement auprès du personnel exposé sur les chantiers. Bref, la sécurité source
de progrès favorise la qualité.
Afin d'assurer la pérennité de l'entreprise par une amélioration continue de ses processus et par
un mobilisation forte de la direction et de tout le personnel, la qualité totale vise à :
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V. Les moyens et les méthodes
Ces outils sont des méthodologies de résolution des problèmes afin de prétendre à la qualité.
Le vote pondéré (ou Méthode de Blake et Mouton ) est une technique de sélection finale du
problème que le groupe souhaite résoudre en premier, à partir des résultats d'un vote simple
(Technique de présélection des problèmes à traiter suite à une séance de brainstorming). Les
sujets sont classés par ordre de priorité avec une pondération en fonction de leur classement
(par exemple 3 pour très important, 1 pour peu important… ou inversement).
Il est utilisé pour provoquer et accélérer un choix lorsque les données sont qualitatives. On
distingue deux types de votes pondérés :
C'est un vote pondéré mais sans critère spécifique. Il est souvent suffisant si le problème étudié
n'est pas complexe. Chaque membre du groupe choisit les causes ou solutions les plus
importantes à ses yeux et les classe par ordre d'importance (en attribuant par exemple le point
3 pour celle qui lui paraît la plus importante, le point 2 pour la suivante…). On additionne les
points de tous les membres, et on retient l'option qui présente le total le plus haut ou bas selon
le choix.
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2. Le vote pondéré multicritère
Chacune des causes est pondérée en fonction des critères (urgence, fréquence, risque de non
détection, gravité des effets ou sur le coût de non-conformité…). Le groupe se met d'abord
d'accord sur les critères à retenir.
V.2 Le Brainstorming
Il s’agit d’une séance de travail permettant de produire, en groupe, un maximum d’idées, dans
un minimum de temps sur un thème donné. Cette technique est utilisée dans la plupart des
étapes de la résolution de problèmes pour :
-Identifier le problème ;
Le brainstorming doit être organisé par un animateur qui doit annoncer le but recherché,
disposer d’un support pour noter les suggestions qui resteront visibles au groupe de réflexion,
animer le groupe en favorisant la production d’idées.
C'est un outil d'aide à la prise de décision permettant de rechercher un problème, une solution
et une action à entreprendre suivant des critères de choix.
La matrice de compatibilité se présente sous la forme d'un tableau à double entrée, croisant des
critères de choix et des solutions, problèmes où actions d'amélioration.
2. Lister les problèmes, solutions ou actions à entreprendre parmi lesquels il faut faire un choix.
4. Tracer un tableau à doubles entrées avec une ligne par choix, et une colonne par problème,
solution ou action.
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5. Remplir les cases avec : ‘+’ pour compatibilité entre critère et sujet, ‘–‘ pour incompatibilité
entre critère et sujet et ‘?’pour relation inconnue ou ne pouvant être tranchée.
6. Comparer en fonction de leurs scores les sujets. Les problèmes ou solutions ne répondant
pas à un ou plusieurs critères sont éliminés. Ceux répondant à la plupart ou à tous les critères
sont retenus.
V.4 Le QQOQCP
C’est une technique de structuration de l’information sur un sujet donné, sur la base des
questions suivantes : Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi?
Où : lieu, service…
POURQUOI : la question pourquoi se pose à chaque fois que les 5 précédentes se présentent.
Elle permet de confirmer chacune des réponses.
Le diagramme de Pareto est un moyen simple pour classer les phénomènes par ordre
d’importance. Il se présente sous la forme d’un histogramme classant les causes d’un problème
en ordre décroissant, afin de mettre en évidence les causes principales. Les colonnes les plus
grandes sont conventionnellement à gauche et décroissent vers la droite.
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-Construction d’un diagramme de Pareto : A partir des données recueillies, il faut définir les
catégories, puis :
7. Placer les colonnes (les barres) sur le graphique, en commençant par la plus grande à gauche
V.6 Le logigramme
Principe :
- Ne tenir compte que du flux principal (mettre les détails sur un autre graphe) ,
Matière : tout ce qui est consommable ou l’élément qui est à transformer par le processus.
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