5.

PROCESSUS DE DIMENSIONNEMENT

5.1. Estimation et prévision du trafic

5.2. Notion d’heure de pointe

5.3. Données et paramètres utilisés

5.4. Modèles de trafic et mobilité et

paramètres utilisés
 Les lois d’Erlang sont essentielles dans le processus de dimensionnement d’un réseau
de télécommunication dédié en majorité a du trafic de type circuit tel que le trafic de
parole. Pour les utiliser l’ingénieur devra disposer d’informations et données
quantitatives sur le système a dimensionner.
 Pour dimensionner un réseau il est nécessaire de connaitre les valeurs de la charge
potentielle de trafic que le réseau doit écouler. Pour cela, deux opérations sont
réalisées:
 Mesure et suivi de la demande en trafic, par réalisation de mesures sur le réseau existant
 Prévision de la charge a venir en trafic

5.1. ESTIMATION ET PRÉVISION DU TRAFIC

 Les prévisions en trafic doivent être effectuées sur le court et le long termes de façon à
prendre les décisions d'investissement et de densification du réseau suffisamment tôt. Il est
toutefois important de noter que le cas de certains types de réseaux a montré que les
prévisions en trafic sous-estimaient souvent les besoins et que les opérateurs avaient eu,
dans la majorité des cas, à faire face à des charges en trafic immédiates qu'ils n'avaient
prévues que pour plus tard.
 Le court terme est ici de l'ordre de quelques mois à une année, alors que le long terme
considère des périodes allant jusqu'à cinq ans.
 Pour ce qui concerne les réseaux cellulaires, la date de planification d'un déploiement ou
d'un nouvel équipement sur un nouveau site est anticipée de six mois par rapport à la date
estimée du besoin. Lorsque le site est déjà existant, la date de planification peut être
anticipée trois mois avant la date estimée du besoin.

5.1. ESTIMATION ET PRÉVISION DU TRAFIC

 Enfin, lorsqu’il s'agit de l’extension d'un équipement existant, l'opération doit être
anticipée de trois mois avant la date estimée du besoin. Prévoir la demande en trafic
nécessite la réalisation de mesures sur des réseaux existants, à condition qu'il en
existe de similaires, en particulier au niveau des services à mettre en place (cas de
I'UMTS par exemple qui offre des services bien plus diversifiés que les réseaux de
deuxième génération).
 Ainsi, les mesures réalisées feront l’objet de modélisations permettant d'extrapoler
les tendances et de réaliser des prévisions d'accroissement du trafic

5.1. ESTIMATION ET PRÉVISION DU TRAFIC

 Le processus de prévision de trafic comprend cinq étapes:
 1. la première consiste à choisir une classe de modèles de prédiction de trafic: simples (croissance
linéaire, quadratique, exponentielle...) ou plus complexes (de type économétrique qui suppose que
la croissance du trafic dépend de variables socio-économiques telles que l’index des prix, la
population...);
 2. la seconde étape consiste à sélectionner dans une classe de modèles, celui qui se rapproche le
plus du comportement des mesures réalisées;
 3. la troisième étape consiste à déterminer les paramètres (ou coefficients) du modèle (A, B et C)

5.1. ESTIMATION ET PRÉVISION DU TRAFIC

5.1. ESTIMATION ET PRÉVISION DU TRAFIC
 Le processus de prévision de trafic comprend cinq étapes:
 4. la quatrième étape consiste à effectuer des ajustements du modèle obtenu en
comparant la courbe du modèle et celle des mesures réalisées;
 5. la cinquième étape est celle de la prévision qui est faite en fonction du modèle corrigé
obtenu à la fin de la quatrième étape.
 Les mesures futures permettent de valider le modèle et de l'ajuster progressivement,
voire de le modifier complètement.

5.1. ESTIMATION ET PRÉVISION DU TRAFIC

 Remarque: Cas des réseaux cellulaires.
 L'estimation et la localisation du trafic sont des tâches qui se compliquent dans le cas
des réseaux mobiles cellulaires. En effet, alors que dans le cas des réseaux fixes, la
localisation des usagers, et donc du trafic est connue, dans les réseaux mobiles, les
usagers étant par définition mobiles, leur localisation ne peut se faire que sur la base
d'hypothèses.
 Lorsque 1'opérateur dispose d'un réseau déjà existant, cette tâche lui est facilitée par
la possibilité de réaliser des mesures précises par commutateur, par contrôleur de
station de base, par station de base, voire par secteur. Ces mesures lui permettront,
après analyse des tendances, de prédire le comportement des abonnés et donc
d'évaluer les points de concentration de trafic.

5.1. ESTIMATION ET PRÉVISION DU TRAFIC

 Le dimensionnement d'un réseau de télécommunications se fait pour une charge
donnée ou estimée de trafic. Cette charge correspond à une heure particulière de la
journée pendant laquelle la valeur du trafic total pendant cette heure est maximum.
Cette heure particulière est appelée heure chargée ou heure de pointe (peak
hour).
 Dans le cas d'un réseau existant, la détermination de la valeur de ce trafic pendant
l'heure de pointe se fait après collecte et analyse du trafic de la zone à dimensionner
par tranches d'une heure.
 Pour une meilleure estimation de cette valeur, il peut être nécessaire de faire le suivi
des évolutions du trafic pendant des semaines, des mois ou des trimestres, voire des
années.

5.2. NOTION D’HEURE DE POINTE

 Le dimensionnement en ressources (par exemple, le nombre de canaux) est basé sur
1'heure la plus chargée d'une journée normale. Les événements spéciaux (désastres,
jour de l'an...) ne sont pas considérés car ils conduiraient à un surdimensionnement
du réseau qui se traduirait par un cout du réseau prohibitif non amorti par le trafic
écoulé. Par contre, le cas d'événements ayant fait l'objet d'une action marketing par
exemple peuvent faire l'objet d'un dimensionnement approprié (par exemple gratuité
des appels à 1'intérieur du même réseau de 20 h à 8 h).
 Ainsi plusieurs options s'offrent à 1'ingénieur en télétrafic pour la définition de
l’heure de trafic dans le système qu'il doit dimensionner:
 option 1: une heure fixe est choisie et utilisée tous les jours,
 option 2: une heure particulière est choisie pour chaque jour (« heure de pointe flottante»);
 option 3: heure de pointe déterminée individuellement pour le système en entier et pour chaque
cellule.

5.2. NOTION D’HEURE DE POINTE

 Toutefois, l'observation du trafic pendant une longue période peut faire
apparaitre des valeurs de trafic à l'heure de pointe différentes en
fonction des jours. L'Union internationale des télécommunications
propose comme choix de l’heure de pointe de référence, la deuxième
heure chargée dans le mois, c'est-à-dire la deuxième plus forte valeur
mensuelle.
 Les pointes de trafic importantes posent un problème aux opérateurs
réseaux pour deux raisons. Tout d’abord parce que pendant une pointe
de trafic, la probabilité de congestion (ou de blocage des appels)
augmente, même si la capacité est importante.

5.2. NOTION D’HEURE DE POINTE

 Méthode classique
 L’heure de pointe, c'est la période de 60 minutes consécutives commençant à l'heure pleine
ou à la demie, pendant laquelle le volume de trafic moyen de l'autocommutateur, sur 5 jours
consécutifs ouvrables, est le plus élevé. Les pointes de trafic importantes posent un
problème aux opérateurs réseaux pour deux raisons. Tout d’abord parce que pendant une
pointe de trafic, la probabilité de congestion (ou de blocage des appels) augmente, même si
la capacité est importante.
 Processus: pendant 5 jours consécutifs, de 09H à 21H, le trafic écoulé, en départ et en
arrivée, par chaque type d'équipements d'abonnés (ordinaires, fort trafic, distants, …) est
mesuré pendant chaque heure pleine ou heure et demie. On calcule ensuite, pour chacune
de ces d'heures, le trafic total écoulé par tous les types d'équipements.
 La détermination de l'heure chargée est faite tous les ans en fin d'année trafic, pour la
suivante. Elle doit être effectuée avec rigueur car elle est la base de l’ensemble des mesures
pour la gestion des autocommutateurs ainsi que des faisceaux.

5.2. NOTION D’HEURE DE POINTE

 Méthode classique
 Mesures: Tous les mois, pendant 5 jours ouvrables consécutifs (si possible, la première
semaine du mois car on connaît le nombre d’équipements utilisés au premier de chaque
mois), un relevé des trafics départ et arrivée des différents équipements d’abonnés est
effectué à l’heure chargée de l’autocommutateur. Ces résultats permettront, après
traitement, la gestion de ces équipements.
 NB: La notion de "5 jours" a été jugée, à la suite d'études statistiques, suffisamment
représentative mais que par ailleurs, elle ne doit pas comporter de journée exceptionnelle.
Elle peut dans l'avenir, si une nouvelle étude statistique la remet en cause, être modifiée.
 Ensuite les pointes de trafic vont nécessiter un dimensionnement du réseau qui minimise la
probabilité de blocage et par conséquent vont entraîner la mise en place de moyens qui ne
seront pas utilisés hors période de pointe, d'où des problèmes de rentabilité du réseau. Les
pointes de trafic pourront être atténuées en adoptant une tarification favorisant les appels en
dehors de ces périodes.

5.2. NOTION D’HEURE DE POINTE

5.2. NOTION D’HEURE DE POINTE
 L’étape de prévision du trafic et celle du dimensionnement nécessitent la
réalisation de mesures de données. Ces données peuvent être des
données de base ou des données structurées, qui vont dépendre de
l'architecture du réseau. Nous présentons ici les données de base, non
directement reliées à l'architecture particulière d’un réseau. Les matrices
de trafic vont dépendre en grande partie de 1'architecture du réseau.

5.3. DONNÉES ET PARAMÈTRES UTILISÉS

 Données de base
 Le processus de dimensionnement est basé sur des hypothèses sur la demande
estimée en charge de trafic. Au niveau global, ce sont typiquement des informations
de ce type qui devront faire 1'objet de prévisions:
 parc actif d'abonnés (cette information est fournie par les services techniques);
 le roaming international chez les operateurs mobiles. Il peut être déterminé à partir d'observations
sur le réseau et d'une estimation d'évolution;
 les évolutions de comportement des abonnés en termes de trafic (durée des communications,
nombre de SMS envoyés, activation de services du réseau intelligent, fax/données...) et de mobilité
(handover, mise à jour de localisation, Attac/Detach...) qui sont évaluées à partir de 1'analyse des
tickets de taxation et de mesures au niveau des OMC;
 l'introduction de nouveaux services dans le réseau.

5.3. DONNÉES ET PARAMÈTRES UTILISÉS

 Données de base
 Les estimations et prévisions concernant chacun de ces objets sont ensuite utilisées
pour réaliser l'estimation du trafic et de la mobilité des abonnés. Ceci se traduit par
une analyse plus approfondie qui permet la détermination des paramètres suivants:
 durée moyenne d'un appel,
 taux d'arrivée des appels,
 taux d'occupation des ressources,
 taux de pénétration du service,
 symétrie et facteur de codage du service (dans le cas des services de données
asymétriques),
 débit du transfert.

5.3. DONNÉES ET PARAMÈTRES UTILISÉS

 Données de base
 De plus, il faut tenir compte du fait que le taux d'appel par abonné varie en fonction
de paramètres tels que:
 heure du jour (et notamment, horaires de travail),
 coût de l'appel (qui est un paramètre permettant à un opérateur de tisser les courbes de trafic de
sorte à favoriser les appels pendant les heures où la charge est faible),
 disponibilité des équipements (ou taux de blocage),
 taux de pénétration du service plus le nombre d'usagers est important plus grand sera le taux
d'appel par abonné).
 Les paramètres les plus importants à déterminer sont:
 le taux d'appels (nombre et durée des appels),
 le trafic lié à la mobilité (mise à jour de localisation, handover...).

5.3. DONNÉES ET PARAMÈTRES UTILISÉS

 Données de base
 Lors du dimensionnement, certains éléments peuvent être négligés. II s'agit
notamment du trafic de signalisation de gestion et de maintenance, des handovers
intracellulaires, du chargement des données et des logiciels, et des procédures
d'initialisation de paramètres des services supplémentaires.
 Le processus de dimensionnement est utilisé pour évaluer la quantité ou la taille (en
capacité) des équipements à intégrer ou à modifier dans le réseau. Pour cela il est
également important d'inclure en entrée les capacités des objets utilisés (matériels
ou logiciels) ainsi que des prévisions d'évolution de ces équipements.
 Ces informations sont fournies par les constructeurs d'équipements et de logiciels.
Enfin, des contraintes de capacité en nombre d'équipements par site sont
considérées, en particulier pour les commutateurs.

5.3. DONNÉES ET PARAMÈTRES UTILISÉS

 Matrices de trafic
 Les matrices de trafic sont utilisées lors de la planification
du sous-système réseau afin de dimensionner les liaisons de
transmission entre les différentes zones du réseau.

5.3. DONNÉES ET PARAMÈTRES UTILISÉS

 Les faisceaux de transmission sur les différentes interfaces sont dimensionnés à l'aide
des lois d'Erlang pour la voix et des règles de dimensionnement basées sur des
modèles plus spécifiques pour le trafic de données.
 Il est nécessaire de connaître plus précisément le comportement moyen des usagers
de la zone d'étude afin de dimensionner correctement les canaux de trafic et les
canaux de signalisation. Pour cette raison, des caractéristiques plus détaillées sur le
comportement des usagers sont déterminées (par estimation ou par mesures réelles
sur un système existant) et rassemblées sous la forme de modèles de mobilité et de
trafic.
 Ces modèles permettent de déterminer la charge moyenne de trafic et de
signalisation générée par chaque usager, ce qui permet de dimensionner les interfaces
et les capacités des équipements de traitement des appels et de la signalisation.

5.4. MODÈLES DE TRAFIC ET DE MOBILITÉ

 Durée (en Taux Taux Durée d’occupation d’un canal
Appels
sec.) respectifs d’appels de trafic
Avec succès:
Etablissement 10
70%
Sonnerie 20
Conversation 90
Appels Sans réponse: 55%
sortants Etablissement 10 20%
Sonnerie 20
Occupé:
10%
Etablissement 10
Avec succès:
Sonnerie 5 60%
Conversation 120
Appels 45%
Sans réponse:
entrants Au paging 30 35%
Occupé 30 0
Sonnerie 30 5%

Total Occupation moyenne d’un TCH en secondes

5.4. MODÈLES DE TRAFIC ET DE MOBILITÉ

6. DIMENSIONNEMENT BSS

6.1. Processus global

6.2. Dimensionnement des canaux de l’interface radio

6.3. Dimensionnement des liaisons de transmission

6.4. Etude de cas

 Le dimensionnement d'un réseau cellulaire commence en premier lieu par la partie
radio: le processus débute par le niveau le plus bas dans le réseau, à savoir 1'interface
utilisateur-réseau. La détermination de la charge de trafic d'une cellule particulière
permet en effet de dimensionner les différents liens (trafic et signalisation) sur
1'interface radio.
 Ensuite, le dimensionnement de l’équipement radio (la station de base) peut se faire à
partir de la charge estimée de sa zone de couverture. Le processus se déroule ainsi de
proche en proche en remontant dans la hiérarchie du réseau jusqu'aux interfaces et
équipements du réseau fixe (commutateurs, bases de données...).
 Dans ce chapitre, nous prenons le système GSM comme exemple pour détailler le
processus de dimensionnement.

6.1. PROCESSUS GLOBAL

  Le sous-système radio est constitué des
Nombre d’abonnés dans
la cellule (estimé)
Trafic par abonné
(Mesuré ou estimé) stations de base et des contrôleurs des
stations de base. Le dimensionnement de
ce sous-système consiste donc à
QoS (Taux de blocage) Trafic par cellule
dimensionner ces équipements ainsi que
les interfaces entre ces équipements et les
Formules équipements auxquels ils sont reliés.
d’Erlang

 La partie la plus complexe à dimensionner

est l'interface radio. En effet, la mobilité
des utilisateurs complique la
Nombre de canaux
TCH
détermination à priori de la charge
potentielle d'une cellule donnée.

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

 Trafic par abonné
 Les premiers types de canaux à
Nombre d’abonnés dans
la cellule (estimé) (Mesuré ou estimé) dimensionner sont les canaux de trafic
(TCH). Pour cela, il est nécessaire de
QoS (Taux de blocage) Trafic par cellule
connaître la charge maximale de la cellule
considérée (en nombre d'abonnés) et le
comportement des abonnés (déterminé à
Formules
d’Erlang
partir du modèle de mobilité et de trafic).
Une fois la charge en trafic dans la cellule
connue et étant donné une qualité de
service fixée, le calcul du nombre de
Nombre de canaux canaux TCH nécessaires est effectué à
TCH
l'aide des formules d'Erlang.

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

 Exemple: Soit un trafic par abonné estimé à 30mE à 1'heure de pointe et une
zone ou la population potentielle est estimée à 500 abonnés. Le trafic dans la
zone sera donc égal à: 15E. Pour un taux de blocage de 5%, le nombre de
canaux de trafic nécessaires sera donc de 20.
 Le nombre de canaux à déterminer ensuite concerne les canaux de
signalisation dédiés (SDCCH). Le calcul de cette valeur est plus compliqué
que pour le cas des canaux de trafic. Il dépend en effet fortement des
protocoles de signalisation et donc du système.

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

 Pour le dimensionnement des canaux SDCCH du GSM, il faudra connaître:
 le taux d'appels de voix par seconde (un appel débute par une demande d'allocation de
canal et par une négociation qui utilisent un canal de signalisation dédié),
 le taux de mise à jour de localisation (cette procédure se déroule uniquement sur un canal
de signalisation),
 la durée correspondante d'occupation du canal SDCCH pour chacune de ces procédures
et
 la charge maximum estimée dans la cellule.
 Les messages courts (SMS) sont également véhiculés par les canaux SDCCH et sont
donc considérés dans le dimensionnement de ces canaux.

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

 Dimensionnement des canaux de signalisation
 Le dimensionnement des canaux de signalisation RACH, PCH/AGCH et
SDCCH nécessite l'estimation des paramètres suivants (les nombres d'appels,
de mise à jour de localisation et de SMS sont donnés pour l’heure de pointe) :
 N: nombre moyen d'utilisateurs par cellule,
 ni : nombre d'appels entrants par utilisateur,
 no : nombre d'appels sortants par utilisateur,
 nLup: nombre de mises à jour de localisation périodique par utilisateur,
 nLUa: nombre de mises à jour de localisation sur changement de zone par utilisateur,

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

 Dimensionnement des canaux de signalisation
 nSMSi: nombre moyen de SMS entrants par utilisateur,
 nSMSo: nombre moyen de SMS sortants par utilisateur,
 dLUp: durée d'occupation (en ms) du SDCCH pour une mise à jour de localisation périodique,
 dLUa: durée moyenne d'occupation (en ms) du SDCCH pour une mise à jour de localisation sur
changement de zone,
 dic: durée moyenne d'occupation (en ms) d’un SDCCH pour un établissement d'appel entrant,
 doc: durée moyenne d'occupation (en ms) d'un SDCCH pour un établissement d'appel sortant,
 dSMS: durée moyenne d'occupation (en ms) d'un SDCCH pour la réception /1'envoi d'un SMS-MT
(entrant) ou MO (sortant),

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

 Dimensionnement des canaux de signalisation
 np: nombre moyen de messages de paging/recherche émis par appel entrant,
 xR : taux d'utilisation maximum d'un IT RACH,
 xp: taux d'utilisation maximum des IT PCH/AGCH,
 xs: taux d'utilisation maximum du canal SDCCH,
 nbPCH: nombre de blocs PCH utilisés par paging,
 nbAGCH: nombre de blocs AGCH utilisés par allocation de canal,
 nLAC: taille (en nombre de cellules) d'une zone de localisation,
 tB: taille d'un bloc de signalisation en nombre d'IT utilisés (messages PCH ou AGCH).
 Nous supposons que le nombre de SMS transmis à 1'état dédié (donc sur les canaux
SACCH) est négligeable.

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

 Dimensionnement des canaux de signalisation
 Détermination du nombre de canaux RACH
 Le nombre d'accès par heure au canal RACH regroupe tous les accès pour les appels, les mises à
jour de localisation et les SMS, soit: 𝑁 × 𝑛𝑖 + 𝑛𝑜 + 𝑛𝐿𝑈𝑝 + 𝑛𝐿𝑈𝑎 + 𝑛𝑆𝑀𝑆𝑖 + 𝑛𝑆𝑀𝑆𝑜
 Le taux de remplissage des IT RACH par trame est donc égal à: 𝜏𝑅𝐴𝐶𝐻 = ൣ𝑁 × ൫𝑛𝑖 + 𝑛𝑜 + 𝑛𝐿𝑈𝑝 +

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

 Dimensionnement des canaux de signalisation
 Détermination du nombre de canaux PCH/AGCH
 Le nombre d'accès par heure au canal PCH regroupe tous les accès correspondant aux appels
entrants et SMS entrants concernant la zone de localisation à laquelle appartient la cellule, soit:
𝑁 × 𝑛𝑖 + 𝑛𝑆𝑀𝑆𝑖 . 𝑛𝐿𝐴𝐶
 Le nombre de slots PCH utilisés par heure est donc égal à:
 𝑁 × 𝑛𝑖 + 𝑛𝑆𝑀𝑆𝑖 × 𝑛𝐿𝐴𝐶 × 𝑛𝑏𝑃𝐶𝐻 × 𝑛𝑝 × 𝑡𝐵

 Le nombre d'accès par heure au canal AGCH regroupe tous les accès pour les réponses aux
appels entrants et SMS entrants, les appels sortants, les mises à jour de localisation et les SMS
sortants qui sont effectués dans la cellule, soit:
 𝑁 × 𝑛𝑖 + 𝑛𝑜 + 𝑛𝐿𝑈𝑝 + 𝑛𝐿𝑈𝑎 + 𝑛𝑆𝑀𝑆𝑖 + 𝑛𝑆𝑀𝑆𝑜

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

  Le nombre de slots AGCH utilisés par heure est donc égal à:
 𝑛𝐴𝐺𝐶𝐻 = 𝑁 × 𝑛𝑖 + 𝑛𝑜 + 𝑛𝐿𝑈𝑝 + 𝑛𝐿𝑈𝑎 + 𝑛𝑆𝑀𝑆𝑖 + 𝑛𝑆𝑀𝑆𝑜 × 𝑛𝑏𝐴𝐺𝐶𝐻 × 𝑡𝐵

 Le nombre total de slots nécessaires PCH et AGCH est donc égal à:

 𝑛𝑖−𝑃𝐶𝐻/𝐴𝐺𝐶𝐻 = 𝑛𝑃𝐶𝐻 + 𝑛𝐴𝐺𝐶𝐻

 Le nombre maximum d'IT PCH/AGCH par multitrame à 51 (de durée 235 ms) est égal à
(sachant qu'il y a 9 groupes de blocs PCH/AGCH par multitrame à 51) :
 𝑛max _𝑃𝐶𝐻/𝐴𝐺𝐶𝐻 = 9 × 𝑡𝐵 × 3600 ÷ (235 × 10−3 )

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

  Détermination du nombre de canaux SDCCH
 Les canaux SDCCH sont des canaux de type circuit de signalisation qu'il est
possible de traiter de la même manière que les circuits de parole. Ainsi, pour
déterminer le nombre de canaux SDCCH à allouer dans chaque cellule, il faut
déterminer tout d'abord la charge en Erlangs. La durée d'occupation des canaux
SDCCH pendant l’heure de pointe est égale à:
 𝑑𝑆𝐷𝐶𝐶𝐻 = 𝑁 × ൫𝑛𝑖 × 𝑑𝑖𝑐 + 𝑛𝑜 × 𝑑𝑜𝑐 + 𝑛𝐿𝑈𝑝 × 𝑑𝐿𝑈𝑝 + 𝑛𝐿𝑈𝑎 × 𝑑𝐿𝑈𝑎 + (𝑛𝑆𝑀𝑆𝑖 +

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

  Détermination du nombre de canaux SDCCH
 La charge de signalisation est traduite en nombre de canaux, sur la base des formules
d'Erlang et de la qualité de service souhaitée sur les canaux SDCCH. Ensuite, un
intervalle de temps sur une trame TDMA permettant le multiplexage de huit canaux
SDCCH, le nombre d'IT nécessaires pour véhiculer le trafic SDCCH s'obtient en
divisant le nombre de canaux SDCCH par 8 (dans le cas où le nombre obtenu n'est pas
entier, le nombre d'IT sera pris égal à la partie entière plus 1).
Nbre de TRX dans la cellule Nbre de canaux SDCCH
1 4
2 12
3 16
4 24
5 24
6 32

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

 Taux de mise a jour de Durée moyenne d’occupation
Taux d’arrivée des appels Trafic estimé par cellule
localisation d’un canal SDCCH

Charge des canaux de

QoS (Taux de blocage)
signalisation

Formules
d’Erlang

Nombre de canaux
SDCCH

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

 Détermination du nombre d’IT et de Nombre d’IT pour les
porteuses Nombre d’IT TCH canaux de diffusion et de
contrôle commun
Nombre d’IT SDCCH

 La détermination du nombre d'IT TCH et d'IT SDCCH

permet de calculer le nombre de porteuses nécessaires
sur l'interface radio. A la somme du nombre d'IT TCH et Nombre d'IT
SDCCH obtenus selon les procédures indiquées plus
haut, il suffit d'ajouter le nombre d'IT utilisés pour
véhiculer les canaux de diffusion et de contrôle commun
(BCCH, FCCH, SCH, PCH/AGCH)pour obtenir le
nombre total d’IT. Une trame radio GSM contenant 8 IT,
le nombre total de porteuses sera obtenu en divisant le
nombre total d'IT par 8. Comme dans le cas des canaux
SDCCH, si ce nombre n'est pas entier, c'est la partie
entière plus 1 qui sera prise comme résultat du calcul.

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO

 Exemple: Si le nombre d'IT pour les canaux de trafic est égal à 20, que le nombre d'IT
pour les canaux de signalisation est égal à 1 pour les canaux SDCCH plus 1 pour les
canaux de diffusion et de contrôle commun, le nombre total d’IT sera égal à 22. Après
division par 8 et arrondi à la valeur supérieure, le nombre de TRX correspondant doit
donc être de 3.

6.2. DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO