IPGEI – MPSI TD Nº 2 : RAPPELS SUR LES NOMBRES RÉELS A NNÉE : 2024-2025
Exercice 1 – 1−x
1. |1 − x| = 2|x| − 1 ; 2. (|x| − 3)(|x| − 5) > 0 ; 3. |x + 2| ≥ ;
Soit a, b et c trois réels deux-à-deux distincts. Simplifier les expressions suivantes : 1+x
p p p
a b c 4. 2x + 7 + 3 = 3(x + 1) ; 5. 2x − x − 1 < 0 ; 6. x − 3 ≥ x 2 − 2x.
+ + ;
(a − b)(a − c) (b − c)(b − a) (c − a)(c − b)
Exercice 6 –
(b − c)2 (c − a)2 (a − b)2 Soient x et y des réels. Démontrer les inégalités suivantes :
+ + .
(a − b)(a − c) (b − c)(b − a) (c − a)(c − b)
1. |x| + |y| ≤ |x + y| + |x − y| ;
Exercice 2 – 2. 1 + |x y − 1| ≤ (1 + |x − 1|)(1 + |y − 1|) ;
Soit a, b et c trois réels. Démontrer que : |x + y| |x| |y|
3. ≤ + .
a2 + b2 1 + |x + y| 1 + |x| 1 + |y|
1. ab ≤ ;
2 Exercice 7 –
2. ab + bc + c a ≤ a 2 + b 2 + c 2 ;
Soient A et B deux intervalles de R.
3. 3ab + 3bc + 3c a ≤ (a + b + c)2 .
1. Montrer que A ∩ B est un intervalle.
Exercice 3 – 2. Montrer que si A ∩ B est non vide, alors A ∪ B est un intervalle.
1. Démontrer que si r ∈ Q et x ∉ Q alors r + x ∉ Q et si r ̸= 0 alors r.x ∉ Q.
p 3. Montrer par un exemple que A∪B peut être un intervalle même si A∩B est vide.
2. Montrer que 2 ∉ Q.
4. On note A + B = {a + b, a ∈ A, b ∈ B }. Montrer que A + B est un intervalle.
3. En déduire qu’entre deux nombres rationnels il y a toujours un nombre irration-
5. On suppose que A, B ⊂ R∗+ et on note AB = {ab, a ∈ A, b ∈ B }. Montrer que AB
nel.
est un intervalle.
Exercice 4 – Exercice 8 –
p p
Soient x et y deux rationnels distincts tels que x et y soient irrationnels.
Soit (a, b) ∈ R2 tel que a ≤ b. Montrer que
p p p p
1. On considère les deux réels x + y et x − y. Montrer que leur produit est
[a, b] = {(1 − t )a + t b, t ∈ [0, 1]}.
rationnel, leur somme irrationnelle. En déduire qu’ils sont irrationnels.
p p Exercice 9 (Inégalité de Cauchy-Schwarz) –
2. Soient r et s deux rationnels. Montrer que r x + s y est irrationnel. n
(λa k +b k )2 avec λ réel, mon-
X
p p 1. Soit a 1 , . . . , a n et b 1 , . . . , b n des réels. En étudiant
3. Montrer par des exemples que x y peut être rationnel ou irrationnel. k=1
trer
4. Montrer que les réels suivants sont irrationnels : ¯ ¯ Ã !1 Ã !1
¯Xn ¯ n 2 n 2
2 2
X X
ak bk ¯ ≤ ak bk .
¯ ¯
p p p ³p p ´2 ¯
¯k=1
1 + 2, 2 + 3, 2+ 3 , k=1 k=1
¯
2. Applications :
p p p p p p ³p p p ´2
2 + 3 − 6, 2 − 3 + 6, 2+ 3+ 6 . (a) Justifier que pour tout m ∈ N∗ et tout (w 1 , . . . , w m ) ∈ Rm , on a
à !2
Exercice 5 – m m
w 2j .
X X
wj ≤ m
Résoudre dans R les équations et inéquations suivantes : j =1 j =1
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(b) Montrer que, pour tous réels x 1 , . . . , x n > 0, Exercice 15 –
π π ³π´ ³π´ ³π´
1. Calculer − , puis cos , sin et tan .
3 4 12 12 12
µ ¶
1 1
(x 1 + · · · + x n ) +···+ ≥ n2. ³π´ ³π´ ³π´
x1 xn 2. Calculer tan , puis cos et sin .
8 8 8
Préciser le cas d’égalité.
Exercice 16 –
Exercice 10 – Résoudre graphiquement les inéquations suivantes d’inconnue x :
Soit a 1 ≤ · · · ≤ a n et b 1 ≤ · · · ≤ b n des réels. Établir ³ πx ´´
1 1 ¯ ¯ ³
1. cos(x) ≥ p ; 2. sin(x) > − ; 3. ¯ tan(x)¯ ≤ 1 ; 4. ln tan > 0.
2 2
à !à !
1 Xn 1 Xn 1 Xn 2
ak bk ≤ ak bk .
n k=1 n k=1 n k=1 Exercice 17 –
Exercice 11 – Résoudre dans R :
Soient a et b deux réels. Prouver que 1. cos(3x) = sin(x).
1. ⌊a⌋ + ⌊b⌋ ≤ ⌊a + b⌋ ≤ ⌊a⌋ + ⌊b⌋ + 1 ; 2. cos(x) + sin(x) = 1 + tan(x).
2. ⌊a⌋ + ⌊a + b⌋ + ⌊b⌋ ≤ ⌊2a⌋ + ⌊2b⌋. 3. sin(x) + sin(2x) = 0.
p
Exercice 12 – 4. cos(x) = 3 sin(x).
Soit x ∈ R et n ∈ N∗ . Démontrer que Exercice 18 –
Montrer que : ¯ sin(nx)¯ ≤ n ¯ sin(x)¯ pour tous n ∈ N et x ∈ R.
¯ ¯ ¯ ¯
¹ º
⌊nx⌋
= ⌊x⌋.
n Exercice 19 –
Exercice 13 – On définit pour tout x > 0,
Soit x un nombre réel.
¹ º − ln(x) si x ≤ 1 0 si x ≤ 1
1 ln− (x) = et ln+ (x) =
1. Démontrer que ⌊x⌋ + x + = ⌊2x⌋.
2
0 si x > 1 ln(x) si x > 1.
2. Plus généralement, démontrer que pour tout n ≥ 2,
1. Tracer l’allure des courbes représentatives de ln− et ln+ sur R∗+ .
n−1 ¹
k
º
¡ ¢n
2. Justifier que pour tout n ∈ N∗ et tout (x 1 , . . . , x n ) ∈ R∗+ , on a
X
x+ = ⌊nx⌋.
k=0 n
à !
n n n µ
1
¶
+
ln+ (x k ) + ln(n) = ln−
X X X
Exercice 14 – ln xk ≤ + ln(n).
k=1 k=1 k=1 xk
Résoudre dans R les équations :
jp k Indication : on pourra commencer par examiner le cas où la somme des x k est
1. x2 + 1 = 2 ;
jp k inférieure ou égale à 1.
2. x 2 + x = ⌊x⌋.
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