1 Cours Gynéco-obstétrique IP S4 (1)
1 Cours Gynéco-obstétrique IP S4 (1)
1 Cours Gynéco-obstétrique IP S4 (1)
ⵜⴰⵎⴰⵡⴰⵙⵜⵏⵓⵙⵙⵍⵎⴷⴰⵏⴰⴼⵍⵍⴰ
وزارة التعليم العالي والبحث العلمي
ⴷⵓⵔⵣⵣⵓⴰⵎⴰⵙⵙⴰⵏ وتكوين األطر
Royaume du Maroc
Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique
et de la Formation des Cadres
Intitulé du module
PATHOLOGIES DES SPECIALITES MEDICALES ET SOINS
INFIRMIERS
OBJECTIFS DU MODULE
Gynéco-obstétrique
Pathologies gynécologique/oncologie
I. Définition /Rappel :
Le PH Vaginal est acide 3 ou 4, il est maintenu par la flore et le bacille de doderlin et aussi
grâce aux œstrogènes ce qui permet de se protéger contre les infections.
Je risque d’infection est accentué si le PH vaginal est modifié et/ou survenaient des
perturbations hormonales (puberté, grossesse, ménopause).
perturbation hormonale
menstruations
ménopause, grossesse
contamination génitale
examen génital
traitement antibiotique
hygiène intime : trop ou pas assez d’hygiène
immunodépression
L’infection peut être causée par un champignon (levure), des bactéries ou des virus.
vulvo-vaginite à trichomonas :
causé par un parasite
asymptomatique
transmission vénérienne
vulvo-vaginite mycosique
Par un champignon : « candida albicans »
infection intestinale
15% ou 25% des infections
s ‘étendant sur le périnée
vulvo-vaginite ou cervicite à gonocoque (bactérie)
contamination sexuelle
vulvo-vaginite à chlamydia (bactéries) et mycoplasme
source de stérilité
asymptomatique
associé à des trichomonas
IV. Complication
V. Traitements
Crème vaginale
Ovule
Préparation antifongique
Antibiotique
Antiparasitaire : Soit en local, per os, IV
Primaire
prévenir la survenue :
toilette régulière ni trop ni trop peu
éviter les pantalons trop serrés,
utiliser sous-vêtements en coton
boire beaucoup d’eau
éviter les protèges slips, et serviette hygiéniques
éviter le stérilet chez la nullipare
bien sécher après la douche
essuyer d’avant en arrière
éviter douche vaginale trop fréquente
pas de savon
vider la vessie après un rapport sexuel
linge personnel et propre
préservatif
limiter les partenaires
secondaire
éviter les rechutes ne pas arrêter le traitement (TTT) en cours
dépistage
éviter qu’une infection basse se transforme en infection haute
tertiaire
surveillance et traitement
Autres mesures :
rapport sexuels protégés pendant 6 mois pour les condylomes (tumeur bénigne causé
par les papillomavirus PHV)
réaliser des soins locaux
éduquer et informer sur l’hygiène de vie
questionner, sur les signes d’apparition
lavage des mains
pour les ovules : la patiente doit rester allongée ½ h après la pose.
les rapports sexuels sont interdits tant que l’infection n’est pas guérie.
démarche éducative.
Les bartholinites
I. Définition /Rappel :
C'est une infection des glandes de Bartholin (qui sécrètent le lubrifiant au niveau de l'entrée du
vagin)
II. Signes :
tuméfaction des grandes lèvres
douleur unilatérale
III. traitement :
antibiotiques et anti-inflammatoires
drainage chirurgical par mèches
exérèse de la glande
Les salpingites
I. Définition /Rappel :
le geste endo-utérin
le port de stérilet
la multiplicité des partenaires sexuels
l’antécédent d’IST
l’urétrite
La salpingite est plus fréquente chez les jeunes femmes âgées de 20 à 25 ans.
III. DIAGNOSTIC
Insidieuse et lente, la salpingite passe le plus souvent inaperçue. Elle est généralement détectée
à l’occasion d’un bilan de stérilité. Par ailleurs, un examen clinique peut être réalisé sans être
spécifique. Lors du toucher vaginal, l’on rapporte des culs-de-sac douloureux, avec un col
souvent rouge accompagné d’une glaire purulente. L’utérus est volumineux et douloureux.
IV. MANIFESTATIONS
Si la salpingite est asymptomatique, certains signes sont souvent rapportés :
V. TRAITEMENT ET COMPLICATIONS
La prise en charge de la salpingite passe par la prescription d’antibiotiques pour une durée de
10 jours à 3 semaines selon les résultats de l’antibiogramme. D’autre part, les anti-
inflammatoires sont recommandés. Dans le cas d’une infection par Chlamydia trachomatis, la
prise en charge se prolonge au bout de 6 semaines. Par ailleurs, le partenaire doit bénéficier du
même traitement.
Pour une meilleure récupération de la patiente, une surveillance régulière est conseillée.
VI. PRÉVENTION
La prévention de la salpingite repose sur l’utilisation de préservatifs durant les rapports sexuels.
Pour une hygiène optimale, la toilette intime régulière au savon doux est recommandée, en
prenant soin de bien sécher la vulve. Après la miction, un essuyage d’avant en arrière est requis.
Le port de vêtements trop serrés est à bannir.
Les cervicites
I. Définition /Rappel :
La cervicite est une inflammation infectieuse ou non du col. Les signes peuvent comprendre
des pertes vaginales, des saignements vaginaux, et un érythème et une friabilité cervicaux. Les
femmes sont testées à la recherche de causes infectieuses de vaginite et d'une maladie
inflammatoire pelvienne et sont généralement traitées de façon empirique contre une infection
à chlamydia et une gonorrhée.
II. Etiologies :
La cervicite aiguë est habituellement causée par une infection ; la cervicite chronique n'est
habituellement pas causée par une infection. La cervicite peut remonter et provoquer une
endométrite et une maladie pelvienne inflammatoire.
La cause infectieuse la plus fréquente de cervicite est :
Chlamydia trachomatis,
suivi de Neisseria gonorrhoeae.
D'autres causes sont le virus de l'herpès simplex (HSV),
Trichomonas vaginalis
et Mycoplasma genitalium.
Souvent, aucun pathogène ne peut être identifié. Le col peut également être enflammé dans le
cadre d'une vaginite (ex. vaginose bactérienne, trichomonase).
Les causes non infectieuses de cervicite comprennent des procédures gynécologiques, des corps
étrangers (ex. dispositifs contraceptifs de barrière), des produits chimiques (ex. crèmes
contraceptives), et des allergènes (ex. latex).
III. Symptomatologie :
La cervicite peut ne pas causer de symptômes. Les symptômes les plus fréquents sont :
des pertes
et des saignements vaginaux entre les menstruations ou après le coït.
Certaines femmes présentent une dyspareunie,
une irritation vulvaire et/ou vaginale, et/ou une dysurie.
Les signes d'examen peuvent comprendre un écoulement purulent ou mucopurulent, une
friabilité du col utérin (p. ex., des saignements après avoir touché le col avec un écouvillon), un
érythème et un œdème cervical.
La cervicite est diagnostiquée en présence d'un exsudat cervical (purulent ou mucopurulent)
ou en cas de friabilité du col utérin.
Les signes qui suggèrent une cause spécifique ou d'autres troubles sont les suivants :
Fièvre : maladie pelvienne inflammatoire ou infection à HSV
Douleur lors des mouvements cervicaux : maladie pelvienne inflammatoire
Vésicules, douleurs et/ou ulcérations vulvaires ou vaginales : infection par le HSV
Hémorragies punctiformes (taches de fraise) : trichomonase
IV. Traitement
Habituellement, traitement empirique d'une infection à chlamydia et d'une gonorrhée
Le traitement de la cervicite est constitué des éléments suivants :
Pour les infections à chlamydias : azithromycine 1 g po 1 fois ou avec de
la doxycycline 100 mg po biquotidienne pendant 7 jours
Gonorrhée : ceftriaxone 250 mg IM 1 fois plus azithromycine 1 g po 1 fois (en raison
de l'émergence de résistances de N. gonorrhoeae aux céphalosporines)
Une fois la ou les causes identifiées par les résultats des examens microbiologiques, le
traitement ultérieur est ajusté en conséquence.
En cas de maladies sexuellement transmissibles de cause bactérienne, le partenaire sexuel
doit être testé et traité simultanément. La femme doit s'abstenir de rapports sexuels jusqu'à
disparition de l'infection chez elle et chez son partenaire.
Toutes les femmes qui ont une infection à chlamydia ou une gonorrhée confirmées doivent
être testées entre 3 et 6 mois après le traitement, car la réinfection est fréquente.
Tumeurs de l'ovaire
1. Kyste fonctionnel
C'est la transformation d'un follicule ou corps jaune en kyste suite à des troubles
hormonaux.
Traitement : *disparition spontanée
*arrêt de l'ovulation (pillule normo-dosé)
2. Kyste organique
C'est une formation spontanée d'un kyste de l'ovaire qui peut se manifester par :
douleur
troubles des règles
augmentation du volume abdominal
troubles rectaux et vésicaux
Complications :
torsion du kyste
hémorragie
dégénérescence (cancer)
Traitement
Ablation du kyste de l'ovaire
Le cancer du col
I. Introduction :
Le col de l’utérus est la partie qui fait la jonction entre le vagin et la partie inférieure de
l’utérus. Un dépistage régulier permet de détecter les cellules précancéreuses et de les
traiter afin qu’elles n’évoluent pas en cancer.
Les signes du cancer du col de l’utérus ne sont pas faciles à déceler, notamment au cours
des phases initiales. Par ailleurs, les symptômes peuvent se confondre avec les
manifestations d’autres maladies. Il est donc important de consulter dès l’apparition des
signes suivants :
Le cancer du col de l’utérus est détecté par le test IVA. Le médecin peut également
procéder à un test de dépistage du VPH pour détecter le cancer du col de l’utérus. D’autres
examens sont aussi effectués pour confirmer le diagnostic.
Dans le cas d’un cancer du col de l’utérus, diverses options thérapeutiques sont
indiquées : la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. La cryochirurgie consiste à
geler les cellules anormales avec de l’azote liquide afin de les détruire.
Elle est recommandée pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans. 2 ou 3 injections sont
nécessaires en fonction du vaccin utilisé et de l’âge.
Le cancer du corps utérin
I. Introduction :
Il touche l’endomètre, c’est-à-dire le revêtement intérieur de la paroi de l’utérus. La tumeur
débute généralement à partir d’une cellule de la première couche de l’endomètre,
l’épithélium. Dans la majorité des cas, le cancer de l’endomètre survient après la
ménopause.
Les personnes à risque sont : les femmes en post-ménopause, les femmes dont les
cycles ont débuté avant l’âge de 12 ans, les femmes avec une ménopause tardive, les
femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques, les femmes présentant une
hyperplasie de l’endomètre ou encore les femmes qui prennent un traitement hormonal
de la ménopause.
III. LE DIAGNOSTIC
2- FACTEURS DE RISQUE
a- Chez l’homme
Âge (> 60 ans)
Antécédents familiaux de cancer du sein
Prédisposition génétique
Exposition à des rayonnements
Cirrhose du foie
Gynécomastie
Obésité
Consommation d’alcool
Problème au niveau des testicules (cryptorchidie, orchidectomie, antécédent
d’oreillons à l’âge adulte)
Exposition professionnelle à des produits toxiques (vapeurs d’essence, gaz
d’échappement..)
b- Chez la femme
Âge (> 50 ans)
Antécédents personnels (cancer du sein, des ovaires, de l’endomètre)
Antécédents familiaux
Obésité
Consommation de tabac et d’alcool
Sédentarité
Hormonothérapie substitutive à la ménopause
Prise prolongée de contraceptifs oraux
Exposition à des produits cancérigènes
Multiparité ou grossesse tardive
Exposition accrue aux œstrogènes naturels (menstruations précoces, ménopause tardive)
3- SYMPTÔMES
- Présence d’une masse au niveau du sein
- Présence d’une masse au niveau des ganglions de l’aisselle
- Modification de la peau, du mamelon, de l’auréole
- Changement de taille ou de forme du sein
- Perte d’appétit
- Perte de poids
- Écoulement au niveau du mamelon
- Rétraction du mamelon
4- DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC
1*Mammographie 3* Biopsie avec examen anatomopathologique
2*Echographie 4*Bilan d’extension si tumeur cancéreuse avérée
5- TRAITEMENT
- Chirurgie : tumorectomie, mastectomie, curage ganglionnaire
- Radiothérapie
- Chimiothérapie
- Hormonothérapie : anti-œstrogènes, inhibiteurs de l’aromatase, …
- Autres mesures thérapeutiques : Thérapies ciblées, reconstruction mammaire
immédiate ou différée …
6- PRÉVENTION
- Eviter la sédentarité
- Alimentation saine et équilibrée
- Arrêt du tabac
- Limiter la consommation d’alcool
- Eviter le surpoids
- Auto palpation régulière
- Mammographie
- Adaptation des moyens contraceptifs
Les métrites et les endométrites
I. Introduction :
L'endométrite est la première cause de fièvre du post-partum dont le début est souvent
précoce soit 3 à 5 jours après l'accouchement.
II. Etiologies :
Facteurs favorisants
Hyperthermie pendant le travail,
Rupture prématurée des membranes,
Toucher vaginaux répétés après la rupture des membranes,
Travail prolongé,
Manœuvres endo-utérines : Césarienne, forceps, délivrance artificielle, révision
utérine…
III. Diagnostic :
Le diagnostic le plus souvent clinique, il sera confirmé par les examens para clinique. Les
principaux germes en cause sont les streptocoques (notamment le B responsable de 20 % à lui
seul), les staphylocoques et E. Coli mais il s'agit souvent d'infection poly microbienne.
Examen clinique
3. Surveillance
Température,
Vérifier la hauteur,
la tonicité et la sensibilité de l’utérus,
Surveiller l'aspect des lochies,
La surveillance de l'état général doit inclure la surveillance des membres inférieurs, la
TA, le pouls..
V. Evolution / Complications :
Généralement, sous traitement, l'endométrite évolue favorablement en 1 ou 2 jours.
Les prolapsus
1. Définition :
Défaillance à divers degrés des structures de soutien pelviennes et périnéales.
Les systèmes ligamentaire et musculaire se détendent.
2. Facteurs favorisants :
traumatismes obstétriques
accouchement trop long ou difficile
multiparité
hystérectomie totale
atrophie musculaire
amaigrissement
hypoactivité
3. Signes
dyspareunie
saignement ou leucorrhées
douleurs du bas ventre
pesanteur
‘’tumeur ‘’ vulvaire (le col sort de la vulve)
signes urinaires (pollakiuries, incontinence d'effort)
Examens
- frottis
- échographie
- Examen Cyto-Bactériologique des Urines (ECBU)
- Urographie Intra-Veineuse (UIV)
4. Traitement
Les traitements varient selon la gêne occasionnée, l’importance du prolapsus, l’âge, le souhait
d’une future grossesse et le désir ou non de conserver une activité sexuelle.
La physiothérapie de rééducation pelvienne En cas de symptômes modérés, une
physiothérapie du plancher pelvien est proposée. Ce traitement conservateur suffit souvent.
Les pessaires Ce sont des dispositifs mécaniques (cupules, anneaux ou cubes de soutien
vaginal) introduits dans le vagin ou l’anus. Ils ramènent les organes descendus dans leur
position normale afin de soulager les symptômes.
Les traitements chirurgicaux : La chirurgie des prolapsus devient de plus en plus
fréquente même à un âge avancé. De nombreuses techniques sont envisageables et les
résultats sur le plan anatomique et fonctionnel sont généralement équivalents.
Les fibromes et les polypes de l'utérus
I- Le fibrome
1. Définition :
Tumeur bénigne qui se développe aux dépens des fibres musculaires de l’utérus. Sa fréquence
augmente avec l’âge
3. Signes cliniques :
Ménorragies
parfois leucorrhées abondantes
troubles urinaires : pollakiurie (fait d’uriner souvent), rétention
Constipation
Examen :
- Palper
- Echographie pelvienne
- Hystérographie
- Hystéroscopie
- 50 % des fibromes sont asymptomatiques
4. Complications
- hémorragies
- compressions vésicales, rectales, veineuses
- torsion du fibrome (douleur, nécrose)
- sortie du fibrome par le col (accouchement de fibrome)
5. Traitement :
- Involution dans certains cas à la pré ménopause
- Médicaments :
Progestatif
Analogue de la LH-RH
Œstrogène : hémorragie grave
- Chirurgie :
Myomectomie (voie abdominale, coelioscopique, hystéroscopique)
Hystérectomie
2. Signes cliniques :
métro-ménorragie
Examen
Échographie
Hystérographie
Hystéroscopie
3. Traitement
Médical :
o Progestérone
Chirurgical :
o Curetage biopsique par hystéroscopie
Obstétrique
Les étapes de la grossesse normale et ses moyens de dépistage
I. DÉFINITION
La grossesse est l’état de la femme enceinte. Elle commence avec la fécondation et se termine
avec l’accouchement. C'est la gestation.
La durée normale de la grossesse est calculée à partir du premier jour des dernières règles.
Elle est de 283 jours soit 40 semaines 1/2 d’aménorrhée, 10 mois lunaires, 9 mois du
calendrier. Cependant, cette valeur n’est qu’une moyenne et les écarts vont de 266 à 293
jours. L’unité de mesure la plus utilisée actuellement est la semaine. Lorsqu’on parle d’âge
gestationnel, on s’exprime en semaine d’aménorrhée révolue.
II. DIAGNOSTIC CLINIQUE DE LA GROSSESSE
Il est habituellement réalisé lors des trois premiers mois.
L’interrogatoire met en évidence les deux premiers signes de grossesse et l’examen clinique
révèle le dernier.
1. SUPPRESSION DES RÈGLES
2. MODIFICATIONS GRAVIDIQUES GENERALES :
ÉLÉVATION DE LA TEMPÉRATURE BASALE
LES TROUBLES SYMPATHIQUES : apparaissent à la fin du premier mois.
Ils cessent en général, dans le courant du quatrième mois.
- Les troubles digestifs sont les plus fréquents : nausées, vomissements,
sialorrhée, modification de l’appétit, perversion du goût, constipation,
pyrosis.
- Les troubles nerveux apparaissent sous la forme d’émotivité,
irritabilité, somnolence, fatigue, dégoûts ou envies, prurit vulvaire, etc.
- La sensation de gonflement général est en rapport avec la modification
du métabolisme hydrique. Elle correspond souvent à une augmentation
pondérale réelle.
- La tension mammaire est fréquente.
- Les troubles urinaires consistent en une pollakiurie.
Ces troubles sympathiques sont inconstants et variables en intensité
d’une personne à l’autre.
3. MODIFICATIONS LOCALES :
Examen clinique :
La glande mammaire augmente de volume, la pigmentation de l’aréole
s’accentue. Les seins sont tendus et sensibles, traduisant l’imprégnation
hormonale.
Les phénomènes sécrétoires commencent dès le troisième mois, aboutissant à
l’élaboration de colostrum.
La pigmentation générale se modifie. Il apparaît sous la forme de tâches sur le
front et le visage, dans 70% des cas. Il disparaît après l’accouchement. Une
ligne verticale brune apparaît sur l’abdomen.
Le gonflement général atteint les doigts en fin de grossesse.
Des vergetures se manifestent parfois.
Des varices peuvent apparaître aux membres inférieurs surtout chez la
multipare.
Des hémorroïdes se développent lorsque le terrain circulatoire est propice.
La vulve se pigmente parfois, gonfle et laisse s’écouler des leucorrhées :
sécrétions blanchâtres.
Le toucher vaginal : combiné au palpé abdominal, permet de vérifier si le col
est fermé et de rechercher un utérus augmenté de volume, globuleux et mou.
A 6 SA (semaine d’aménorrhée) le volume utérin est celui d’une « mandarine
», à 10 SA il est équivalent à une « orange » et à 15 SA il s’apparente à un «
pamplemousse ».
Signes paracliniques : Le diagnostic clinique de grossesse est confirmé par :
Un dosage des βHCG plasmatique
Et/ou une échographie pelvienne.
Ces deux examens peuvent être réalisés dès la sixième semaine d’aménorrhée.
III. L’EMBRYOGENESE ET LE DEVELOPPEMENT DE L’ŒUF :
1. L’OVULATION : L’ovulation est la mise en liberté d’un ovule : au terme du processus de
maturation folliculaire, il se sépare de l’ovaire.
Dans un cycle normal de 28 jours, l’ovulation a lieu le 14ème jour.
L’ovule, pondu à la surface de l’ovaire, est aspiré par les franges du pavillon tubaire et pénètre
dans la trompe.
2. LA PÉRIODE DE FÉCONDITÉ : C'est la période durant laquelle la femme est apte à
concevoir un enfant.
La période de fécondité se situe entre le 9ème et le 17ème jour du cycle. En effet, si la durée de
vie d’un ovule n’est que de 24 heures, celle des spermatozoïdes dans l’utérus est de 3 à 4 jours.
3. LA FÉCONDATION : Les spermatozoïdes pénètrent dans les voies génitales lors de
l’éjaculation. Le sperme est projeté dans le cul-de-sac postérieur du vagin et sur le col de
l’utérus. La mobilité des spermatozoïdes est accrue par le milieu acide du vagin. Ils traversent
le milieu alcalin du col et remontent les voies génitales pour atteindre la portion externe des
trompes. En traversant la partie proximale de la trompe, les spermatozoïdes acquièrent leur
pouvoir fécondant (ou capacitation) qui leur permet de pénétrer dans l’ovule.
Dans l’ampoule d’une des deux trompes de Fallope, la fécondation est réalisée par la
pénétration d’un spermatozoïde dans l’ovule, puis la par la fusion des éléments nucléaires et
cytoplasmiques des deux gamètes qui donne un œuf diploïde, et déclenche le développement.
4. LA MIGRATION : C’est la progression de l’ovule fécondé dans la lumière de la trompe
jusque dans l’utérus. Elle est assurée par les mouvements péristaltiques de la trompe. La
migration tubaire dure environ 3 à 4 jours.
5. L’IMPLANTATION OU NIDATION : Elle se fait à la fin de la première semaine après la
fécondation. C’est la fixation de l’œuf dans la muqueuse de la cavité utérine. Elle a lieu
normalement sur la partie supérieure de l'utérus ou fond utérin.
Il y aura alors dissociation de l'embryon et des annexes fœtales.
6. LA PÉRIODE EMBRYONNAIRE : La période embryonnaire va de la quatrième à la
huitième semaine du développement.
A la fin de la troisième semaine du développement, les feuillets embryonnaires fondamentaux
sont en place et la différenciation ultérieure des tissus et organes va pouvoir commencer :
L’ectoblaste donne naissance au système nerveux, à l’épiderme.
L’entoblaste fournit le revêtement épithélial du tube digestif, de l’appareil respiratoire
et de la vessie. Il est à l’origine des glandes.
Le mésoblaste donne naissance aux muscles, aux os et cartilages, au système cardio-
vasculaire, aux appareils rénal et génital.
7. LE DÉVELOPPEMENT EMBRYONNAIRE : A un mois de grossesse, quatre semaines
du développement ou 6 SA (28 jours d’âge réel) l’embryon mesure 4 mm.
A deux mois de grossesse, huit semaines du développement ou 10 SA (56 jours d’âge réel)
l’embryon mesure 33 mm.
8. L’ANATOMIE EMBRYONNAIRE
LE SYSTEME NERVEUX CENTRAL : Le tube neural apparaît vers le 23ème jour, il est
en place à 6 SA. L’extrémité céphalique prend naissance. Le squelette rachidien se met en
place au cours de la 8ème SA.
L’APPAREIL CARDIO-RESPIRATOIRE : Les premiers battements cardiaques
apparaissent à 5 SA.
Les quatres cavités cardiaques sont différentiées à 9 SA.
L’arbre bronchique et les poumons sont différentiés à 8 SA.
L’APPAREIL DIGESTIF : L’estomac est formé à 7 SA. Le foie apparaît dans la 7ème SA.
L’intestin primitif moyen formera l’intestin grêle et le colon droit : il s’accroît très rapidement
en longueur et fait hernie dans le cordon entre la 8ème et la 11ème SA. L’anse primitive
réintègrera entièrement la cavité abdominale à 12 SA. La déglutition apparaît vers la 12ème
SA.
L’APPAREIL URINAIRE : Le rein commence à se différencier à 7 SA. La production
d’urine commence vers 13 SA.
LES ANNEXES DE L’EMBRYON
L’AMNIOS ET LE LIQUIDE AMNIOTIQUE : L’embryon se développe dans la cavité
amniotique limitée par la membrane amniotique : l’amnios. Avant 7 SA, la cavité amniotique
est peu développée. A partir de 7 SA, le liquide amniotique augmente rapidement, la membrane
amniotique s’écarte de l’embryon. Vers 10-12 SA, la membrane amniotique disparaîtra en
s’accolant complètement au sac trophoblastique.
LE TROPHOBLASTE : Le trophoblaste forme un sac épais de quelques millimètres, qui,
après 7 SA, tapisse toute la cavité utérine. Le futur placenta se développera au niveau de sa
zone basale.
LE CORDON : Les villosités trophoblastiques, contenant un réseau vasculaire relié à
l’embryon, sont en place à 6 SA.
Ultérieurement le cordon s’allonge et commence à se spiraler. Son insertion sur la paroi
correspond normalement à la zone d’implantation du futur placenta.
9. LE DÉVELOPPEMENT FŒTAL : La période fœtale commence au troisième mois de
grossesse (ou 10 SA) et se termine à la fin de la vie intra-utérine. Elle est caractérisée par la
maturation des tissus et organes et par une croissance rapide du corps.
La croissance en longueur est particulièrement importante du troisième au cinquième mois
(environ 5 cm par mois), tandis que la prise de poids se fait surtout au cours des deux derniers
mois de la grossesse (environ 700 g par mois).
Entre 16 SA et 21 SA, la mère peut percevoir les mouvements fœtaux.
Le vernix caseosa est un revêtement gras qui protège le fœtus à partir de 19 SA.
Les phanères (cheveux et ongles) ainsi que le lanugo, fin duvet qui recouvre le fœtus,
apparaissent à ce même stade.
La maturité pulmonaire n’est acquise qu’à partir de 32 SA.
Evolution du poids fœtal en fonction de l’âge gestationnel :
TERME en SA 28 30 32 34 36 38 40 41
POIDS FŒTAL (en g) 1200 1600 2000 2500 2850 3150 3400 3500
I. Introduction/ définition :
On parle de grossesse à risque ou pathologique lorsqu'elle présente des risques de
complications importantes pour la maman et/ou le bébé. Il peut s'agir d'un risque
d'accouchement prématuré, de fausse couche, de retard de croissance, de
malformation fœtale, d'un risque d'hémorragie ou d'embolie pulmonaire pour la
maman, etc.
La grossesse à risque peut avoir une ou plusieurs causes, comme une pathologie
maternelle par exemple (ex. : un diabète mal contrôlé augmente les risques de fausse
couche), des malformations utérines, l'apparition d'hypertension artérielle durant la
grossesse...
V. Prévention :
La prévention des grossesses à risque exige la détection active du personnel
de santé, une sensibilisation et implication de la parturiente et son entourage et
la prise en charge d’un certain nombre de risque.
Un facteur de risque significatif exige un avis spécialisé et peut faire discuter
des mesures préventives.
Identifier les facteurs médicaux mais aussi socio-économiques qui mettent
en danger la santé de la femme enceinte et celle de son bébé permet un
dépistage précoce, une surveillance accrue et une prise en charge efficace.
L’accouchement normal, les suites de couches normales, les
suites de couches compliquées
I. ACCOUCHEMENT NORMAL :
1. Définitions
L’accouchement est l’ensemble des phénomènes qui ont pour conséquence la sortie du
fœtus et de ses annexes hors des voies génitales maternelles, à partir du moment où la
femme a atteint le terme théorique de 6 mois de grossesse [soit 28 semaines
d’aménorrhée (SA). L’accouchement qui se produit entre le début de la 38e SA et la fin
de la 42e SA est dit à terme. On parle d’accouchement prématuré s’il a lieu avant 37
SA et d’accouchement post-terme s’il a lieu après 42 SA.
On parle de « faux travail » lorsque les contractions sont irrégulières, d’intensité stable avec
un intervalle long, le siège abdomino-pelvien de la douleur est souvent abolie par une
analgésie simple et sans modifications cervicales sur une période de 2 H.
2. L’expulsion
C’est l’ensemble des mécanismes aboutissant à la sortie du foetus. Ils comprennent
l’engagement (passage du plus grand diamètre de la tête ou du siège à travers le détroit
supérieur du bassin), la descente (passage du plus grand diamètre de la tête ou du siège à
travers le détroit moyen du bassin) et le dégagement ou l’expulsion (passage du plus grand
diamètre de la tête ou du siège à travers le détroit inférieur du bassin osseux et musculaire).
Cette phase dure en moyenne 30 min chez une primipare et 15 min chez une multipare.
L’expulsion ne peut se réaliser qu’à dilatation complète.
Expulsion de la tête
L’occiput bien fléchi se fixe sous la symphyse pubienne, puis se défléchit sur la symphyse en
créant une ampliation du périnée précédant le dégagement de la tête.
Expulsion du corps fœtal
La rotation de restitution de la tête permet le dégagement de l’épaule. L’épaule antérieure se
dégage la première, suivie de l’épaule postérieure.
Le dégagement du tronc et du siège ne pose ensuite aucun problème.
Extraction instrumentale
Les forceps permettent l’extraction mais aussi l’orientation et la flexion de la tête du fœtus.
Les indications peuvent être d’origine maternelle [contre-indications aux efforts expulsifs
(cardiopathie, lésion cérébrale, …), efforts expulsifs insuffisants] ou fœtale [anomalie du
RCF, prématurité, …].
Episiotomie
Elle est réalisée au début de l’ampliation du périnée (distension des fibres musculo-
aponévrotiques périnéales) pour prévenir sa déchirure complète et protéger le sphincter anal
lors de l’expulsion. Elle peut être pratiquée de façon médio-latérale ou médiane. Elle est
indiquée lorsque le périnée est de mauvaise qualité (tissu infecté, oedématié, cicatriciel …),
lorsqu’une macrosomie fœtale (fœtus dont le poids est supérieur au 90e percentile de la courbe
de référence, soit >4000 g à terme) est suspectée, lorsque la présentation est une variété
postérieure (diamètre du pôle céphalique plus important) et lorsque des manœuvres
instrumentales ou manuelles sont effectuées.
3. La délivrance
C’est l’expulsion des annexes (placenta et membranes) hors des voies génitales,
généralement dans les 30 min suivant l’expulsion. Elle est spontanée lorsqu’elle est réalisée
grâce aux efforts expulsifs de la mère. Elle est dirigée lorsqu’il y a eu injection
d’ocytociques lors du dégagement des épaules du fœtus. Elle est artificielle lorsque le
décollement et l’expulsion du placenta sont effectués manuellement.
SCORE d’APGAR 0 1 2
Dans la minute qui suit l’expulsion, le cordon ombilical est clampé entre 2 pinces puis
sectionné.
Les premiers soins dispensés au NNé visent la prévention de l’hypothermie : il faut l’essuyer
et le sécher avant de le mettre sur le ventre de la mère, recouvert d’un lange sec.
Ce rapprochement mère-enfant contribue à l’établissement d’une bonne relation.
L’identification du NNé s’effectue par la mise en place de 2 bracelets avant qu’il ne quitte la
salle de naissance : y sont inscrits le nom, le prénom (si choisi), le sexe, la date et l’heure de
naissance de l’enfant.
Le nombre des vaisseaux du cordon ombilical (2 artères et une veine) sont vérifiés après la
mise en place d’un clamp de Barr à environ 3 cm de la base du cordon.
La prophylaxie de la gonococcie ophtalmique impose l’instillation unique d’un collyre à
base de rifampicine.
4.5-Complications psychiques :
Syndrome dépressif mineur (baby blues)
Syndrome dépressif majeur (psychose puerpérale) : Des interventions psychologiques
et psychosociales pour les femmes à risque (visite à domicile, soutien téléphonique et
psychothérapie individuelle ou de groupe) ont montré leur efficacité préventive.
5. CONSULTATION POST-NATALE :
Réaliser dans les 06 à 08 semaines qui suivent l’accouchement
Elle clôture le suivi de grossesse
Elle a pour objectif d’identifier les séquelles et conséquences, de rechercher les facteurs
de risque pour une grossesse ultérieure et d’orienter les patientes vers des consultations
spécialisées (si > de 03 mois).
Vaccination : ayant comme objectif de prévenir la contamination de l’enfant, en
protégeant la mère de l’infection (ex : grippe saisonnière).
Rééducation périnéale : n’est pas systématique chez les femmes asymptomatiques, elle
est recommandée pour traiter l’incontinence anale et l’incontinence urinaire au-delà de
03 mois.
CONCLUSION :
La prévention des complications est possible par le dépistage des facteurs de risque
pendant l’accouchement et le post-partum.
Ce dernier constitue une occasion unique d’aborder la sante physique, psychique et
sociale des femmes et de leurs enfants.
Les urgences obstétricales
I - Grossesses extra-utérines :
relativement fréquente
urgence médicale absolue hémorragie +++ par rupture artère
prise en charge médicale
mise en condition rapide +++
1.1) Diagnostic :
o rapport ?
o contraception orale
oubli
type
stérilet
règles pouvant exister mais anormales
1.2) Clinique :
- marbrures
- choc
- hypoTA orthostatique ou généralisée
- douleur abdominale
- matité
- défense
- météorisme
- toucher pelvien difficile +++ :
o masse latérale
o douleur des culs de sac
o saignement
3.2.A) Diagnostique :
connu
patiente prévenue des risques.
3.2.B) Clinique :
hémorragie avec extériorisation de sang rouge, majorée par les contractions la nuit
pas de douleur.
3.2.C) Traitement :
3.3) Eclampsie :
3.3.a. Diagnostique :
3.3.b. Clinique :
barre épigastrique
convulsions généralisées
HTA
encéphalopathie hypertensive
augmentation poids
oedème membres inférieurs
albuminurie
acouphène
céphalées
3.3.c. Traitement :
des convulsions :
o BZD :
o sulfate de Mg = 2g IV
2 voies périphériques pour le remplissage modéré (TA stable > 12/9) -> débit sanguin
placentaire
anti-hypertenseur par voie parentérale
assurer une oxygénation fœtale, oxygène à fort débit
intubation + ventilation si besoin
DLG
IV - Menace d'accouchement prématuré :
< 37 s.a.
Examen clinique :
o mère :
pouls
TA
température
TV
toccolytique pour diminuer contractions (salbutamol)
o foetus :
BCF
mouvements actifs
corticoïdes pour accélérer la maturation pulmonaire diminuant ainsi le
risque de maladie des membranes hyalines
V - Accouchement inopiné :
Critère de déclenchement d’un transfert = basé sur le score de Malinas
- < 3 = transport non médicalisé
- 4 = transport médicalisé
- > 7 = accouchement à domicile
A l'examen :
o il permet d'évaluer :
la présentation 1 (tête, siège ...)
la présentation 2 (appliqué, fixé, engagé)
dilatation (en cm)
complications (dystocie, procidence du cordon, liquide amniotique
teinté)
o la décision = tient compte du score de Malinas, envie de pousser, l'examen
0 1 2
PARITE 1 2 >3
Durée du travail - 3h 3-5 > 5h
Contractions < 1 mn 1 mn > 1 mn
Intervalle entre les
>5
contractions 3-5 < 3 mn
Rupture de la poche des
eaux 0 < 1h > 1h
Score de Malinas
VI - Accouchement à domicile :
Matériel pour l'enfant :
o réchauffement
o thermomètre
o de quoi essuyer
o sthéto pédiatrique
o bandelette glycémie
o sonde aspiration adaptée
o proche d'une source de chaleur
Installation :
o VVP
o vulve et périnée désinfectée
o matériel stérile
o aseptie maximale (gant, casaque, chapeau, ...)
o oxygène en cas de souffrance fœtale
o table accueil du nouveau-né
o dans le calme et la sérénité
Points clés : (à connaitre !)
o ne jamais faire pousser avant la dilatation complète ou si poche des eaux non
rompue
o s'opposer à l'expulsion trop rapide
o surveillance du périnée : déchirure
o faire pousser pendant les contractions
o épisiotomie :
6 à 7 cm en latérale
en une fois pendant une contraction
indiquée :
quand la tête est à la vulve sans progression malgré des efforts
de poussée correcte
siège
pré-rupture du périnée
périnée cicatriciel, prématuré
SFA
o nouveau-né :
clamper le cordon, désobstruction
sécher
réchauffer
température
dextro
Temps de Recoloration Cutané
score de l'Apgar
examen sommaire :
fente palatine
fontanelle
Spina Bifida
imperforation anale
o délivrance :
surveillance intensive
45 mn max après accouchement
sans traction du cordon, vérifie intégralité du placenta (transmis au
service d'accueil de la mère)
vérification de la formation du globe de sécurité (qui assure
l'hémostase)
l'absence d'hémorragie
si hémorragie : sur utérus vide, Synto 10 UI IV
o siège :
éviter si possible l'accouchement à domicile sinon épisiotomie
impérative
touche à rien
on soutient
surveillance de la présentation dos en avant
en cas de rétention tête dernière (manœuvre de BRACH + BRACH-
MORICEAU)