ECONOMIE_STRUTURATION_ET_ORGANISATION ENTREPRISE (bon) (2)
ECONOMIE_STRUTURATION_ET_ORGANISATION ENTREPRISE (bon) (2)
ECONOMIE_STRUTURATION_ET_ORGANISATION ENTREPRISE (bon) (2)
ECONOMIE, ORGANISATION ET
STRUCTURATION DES ENTREPRISES
Venant-Pascal FEUSSI
Diplômé de l’Institut Catholique de Paris
Mangement et stratégie de changement
Année 2016
1
OBJECTIF DU COURS
Ce cours a pour objectif de répondre aux questions essentielles qui permettent de mieux
comprendre, le fonctionnement, la structuration et l’organisation des entreprises dans une
perspective économique.
Qu’est-ce qu’une entreprise ? Par quoi caractérise-t-on la diversité des entreprises ? Quelles
sont les classifications et les typologies possibles ? Qu’est ce qui caractérise l’environnement
d’une entreprise ? Quelles sont les fonctions fondamentales de l’entreprise ? Comment définir
une structure ? Quels sont les paramètres de structuration ?...
Les réponses apportées à ces questions, permettront de découvrir l’environnement dans lequel
évolue l’entreprise. Notamment, à travers l’identification de ses différents partenaires. Elles
permettront aussi de saisir aussi, le caractère divers et varié de cette « boîte noire » qu’est
l’entreprise, à travers l’identification de ses typologies. Elles permettront également de
comprendre l’importance d’une organisation et le choix d’une structure, qui sont des critères
stratégiques du développement économique de l’entreprise.
L’enseignement de l’économie et de l’organisation structurelle de l’entreprise doit permettre en
définitive à l’étudiant : d’avoir la maîtrise du vocabulaire spécifique au management ; la
recherche, la consultation et l’exploitation d’une documentation spécialisée sur l’entreprise ; la
mise en situation de l’étudiant pour analyser la situation d’une entreprise à des niveaux
différents : organisationnel, commercial, technique, financier et stratégique.
2
INTRODUCTION GENERALE
L’économie est au centre de l’activité des hommes : depuis la nuit des temps, la principale
activité des hommes est la recherche des ressources pour satisfaire leurs besoins.
Donc l’économie est l’ensemble des activités qui permettent aux hommes de satisfaire leurs
besoins. Ces besoins dépendent de la situation de chaque individu dans la société. L’activité
économique est présente à tous les instants de la vie en société. Ainsi, la décision d’un
gouvernement d’augmenter les allocations familiales permet aux familles de satisfaire les
besoins de leurs enfants.
Principe économique
Un des principes économiques le plus répandu en science économique s’énonce de la façon
suivante : « Les biens sont limités et les besoins illimités ». Il faut entendre par « besoins » : le
manque, le désir, l’insatisfaction, le déséquilibre. Ces besoins peuvent se regrouper en deux
catégories : les besoins économiques et les besoins non économiques
Les besoins économiques1
Ce sont ceux qu’on ne peut satisfaire pleinement qu’avec des biens économiques Il est
important de noter qu’un bien économique se caractérise par son utilité, sa rareté, son coût.
L’utilité se réfère à la capacité ou à l’aptitude du bien à satisfaire les besoins exprimés ou
exprimables. La rareté signifie les limites du bien en termes de quantité et de qualité dans le
temps et dans l’espace. Le coût signifie le fait que pour acquérir un bien, on est obligé de payer
le prix qui symbolise sa valeur
En termes de besoins économiques, on peut noter les besoins primaires et les besoins
secondaires. Les besoins primaires sont ceux de première nécessité dont la non-satisfaction
durable peut entrainer fatalement la mort chez tout individu quel qu’il soit. Ils sont objectifs par
nature et subjectifs de par la modalité de les satisfaire.
Les besoins secondaires ce sont ceux de luxe. La non-satisfaction n’entraine pas la mort chez
tout individu quel qu’il soit. Ils sont subjectifs par nature et dans la modalité de leur
satisfaction.
Les besoins non-économiques
Ce sont les besoins qu’on ne peut satisfaire avec des biens économiques. Par exemple : le
sommeil, le spirituel, l’affection
La formule du principe économique :
1
La définition économique du besoin : un besoin correspond à un sentiment de manque et au désir de le satisfaire.
Un besoin devient économique lorsque pour le satisfaire, on doit effectuer un achat.
3
CHAPITRE I : LA DECOUVERTE DE L’ENTREPRISE
Pour comprendre l’entreprise, il est nécessaire de l’examiner de différents points de vue, car il
s’agit d’une réalité complexe, multiforme et évolutive.
A - Approche définitionnel
Chaque discipline a sa propre définition de l’entreprise. Nous retiendrons ici les 2 définitions
de l’économie générale et de l’économie d’entreprise qui nous permettrons de centrer notre
analyse sur 2 aspects essentiels de l’entreprise :
L’entreprise comme structure productive.
L’entreprise comme groupement humain.
L’entreprise est un système ouvert sur son environnement, organisé, finalisé, qui est une unité
de production de biens et services et de répartition.
1) Définition du dictionnaire
Une entreprise est une structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs
personnes, travaillant de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients
Définir autrement
L’entreprise est une communauté humaine qui mobilise et rémunère du travail et du capital :
c'est un agent économique dont la fonction principale est de produire et/ ou de distribuer des
biens et des services sur des marchés en vue de réaliser des profits.
Ou bien
Une entreprise est un groupement humain hiérarchisé qui met en œuvre des moyens
intellectuels, physiques et financiers pour produire former, distribuer les richesses
conformément à des buts définis pour réaliser un profit.
Ou encore
L’entreprise est un groupe humain composé d’hommes et de femmes compétents ayant des
besoins à satisfaire et attendant une rémunération individualisée et des perspectives de carrière.
En définitive
L’entreprise est une unité de production de biens et de services. Mais c’est aussi une unité de
répartition des richesses.
L’entreprise est une unité économique autonome dont la fonction principale est la production
de biens et de services marchands, c’est-à-dire vendus à un prix égal ou supérieur à leur coût
de production. Pour produire, elle doit combiner des facteurs de production (matières premières,
capital technique, travail). Les biens et services qu’elle propose sont destinés à être revendus
aux autres agents économiques.
4
Selon quelques auteurs
Adam Smith et les classiques :
Le seul but de l'entrepreneur est la recherche du profit et il cherche à rationaliser au mieux sa
production par la spécialisation et la division du travail.
Les néoclassiques :
Ils ont développé une théorie économique de la firme à travers des modèles mathématiques
pour réduire au minimum, les contraintes de la production, les contraintes financières
commerciales humaines.
Dans ce courant de pensée l'entrepreneur a comme seul but la maximisation du profit, son
information est parfaite et ses décisions rationnelles.
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au sens du droit du travail, plusieurs sociétés pourtant distinctes juridiquement peuvent
dans certains cas être considérées comme une seule et même entreprise (voir notamment
le cas de l'unité économique et sociale (UES)).
B. Approche analytique
De façon générale, l’entreprise se situe dans le cadre de l’agent de la vie économique spécialisée
dans la production des biens et des services, échangés sur le marché, en vue de satisfaire les
besoins par la consommation.
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Production discontinue
Système de production caractérisé par le fait que la production est subdivisée à travers plusieurs
séquences de production correspondant à des parties distinctes du produit : l’automobile,
l’électroménager, la hi-fi, relèvent de cette catégorie.
Production pour le stock
Production réalisée par anticipation de la demande. Les produits sont d’abord fabriqués puis
écoulés dans un second temps en fonction du niveau des ventes. Cette production est adaptée
au produits de grande consommation : électroménager ou produits alimentaires.
Production à la commande
Production déclenchée par la commande. C’est à dire que l’aval tire l’amont ce qui contribue à
réduire, voire supprimer les stocks. Il peut s’agir d’une production de masse (automobiles) ou
d’une production unitaire (comme un pont par exemple). On parle dans ce cas de juste à temps
pour les productions de masse.
Bureau des études
Il est en charge de la conception technique du produit à fabriquer. C’est lui qui élabore le
prototype et en fonction des essais réalisés, va arrêter les plans définitifs avec les nomenclatures.
Celles-ci vont ensuite influencer le choix des techniques de production.
Bureau des méthodes
A partir des plans fournis par le bureau des études, il va définir les meilleures méthodes de
fabrication pour minimiser les coûts, les délais et la fiabilité du processus de fabrication.
Bureau d’ordonnancement
Il est en charge d’orchestrer la mise en route de la production en intégrant les contraintes
suivantes : le bon produit au moment voulu avec les quantités et la qualité requises. Une fois
que le bureau d’ordonnancement a fait valoir ces décisions, la mise en route de la production
peut commencer.
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L’entreprise combine des facteurs de production, utilise des matières premières et des
approvisionnements divers en vue de produire des biens et services destinés à être vendus sur
les marchés (biens et services marchands par opposition aux biens/services non marchands, qui
sont eux gratuits).
- Marché du travail personnel - Entreprise
- Marchés des biens (manuel et intellectuel fourni par le personnel) matériels (PSA)
- Marché des Capitaux – capital - Unité de production
- Marché des services
- Marché des matières premières et consommations
- Marché des services des fournitures intermédiaires/productives
- Marchés financiers
Par l’opération de production, l’entreprise transforme des flux d’entrée (Intrants ou Inputs ) en
flux de sortie ( Extrants ou ouputs). Les intrants peuvent être classés en trois catégories :
- Le travail fourni par le personnel de l’entreprise
- Le capital technique : bâtiments, matériels ……..etc.
-Les consommations intermédiaires c’est matières premières, produits semi-finis,
énergie…ou les services (publicité, transport, …etc. ) incorporés au processus de
production.
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- Les entreprises agricoles qui produisent des biens agro-alimentaires.
- Les entreprises industrielles qui produisent des biens d’équipements et de
consommation.
- Les entreprises commerciales qui ont une activité de distribution.
- Les entreprises prestataires de services produisent des services marchands.
- Les établissements bancaires et financiers produisent des services marchands.
- Les assurances produisent des services marchands.
La fonction de production
L’entreprise est un système économique de production avec pour finalité la création de richesse.
Cette richesse créée n’est pas le produit vendu, mais la transformation qui aboutit au produit
vendu. Elle doit nécessairement produire une valeur excédant ses coûts : c’est la valeur ajoutée.
Exemple : la richesse créée par un boulanger camerounais n’est donc pas le pain mais la
transformation de la farine en pain, et c’est la différence entre le prix du pain et celui de la
farine, c’est-à-dire la valeur ajoutée qui mesure la richesse créée. C’est elle qui rémunère
l’ensemble des ressources mises en œuvre pour la générer : capital, travail, savoir-faire…
Pour obtenir la variable valeur produite par l’entreprise, il faut nécessairement retrancher de sa
production (valeur de ses ventes et les produits finis stockés) les consommation externes (ou
consommations intermédiaires) qu’elle utilise
NB :
Une unité qui produit des biens et services n’est pas forcément une entreprise. Il faut que la
valeur marchande de sa production lui permette de couvrir ses coûts et, au-delà, de réaliser un
profit. Du point de vue économique, est productive toute activité qui satisfait des besoins.
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Produire c’est fabriquer un bien, mais aussi fournir des prestations et des services ou encore
distribuer des biens (Michel Darbelet et Jean Marcel Lauginie, 1990)
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Le EBE est ce qui reste de la valeur ajoutée après la rémunération, les charges sociales et les
impôts et qui permet de rémunérer l’ensemble des capitaux mis à la disposition de l’entreprise
La part des apporteurs de capitaux (l’Excédent Brut d’Exploitation est important pour
les investissements).
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d) La répartition des gains de productivité
La répartition des gains de productivité : c’est le rapport entre la quantité produite et un des
facteurs de production. (Exemple : énergie consommée sur nombre d’heures de travail).
Mais parfois l’entreprise n’est pas totalement maîtresse de la répartition de ces revenus
supplémentaires :
Une hausse des matières premières
Une hausse des taux d’intérêt
Une hausse des prélèvements obligatoires
Cette répartition est souvent au centre des négociations collectives dans les entreprises.
L’entreprise est une entité sociale constituée de groupes humaines (administrateur, managers
salariés) travaillant et communiquant ensemble selon des règles établies.
a) Les Administrateurs
b) Les managers
La réussite ou l’échec d’une entreprise est, pour une part sans doute décisive, imputable à la
capacité de ceux qui la dirigent à organiser le travail, à stimuler les hommes, à prendre les
bonnes décisions au bon moment, sur la base de bonnes informations.
Pour l’américain Alfred Chandler : la façon de diriger et d’organiser une entreprise
(management) est la clé de la réussite. C’est le triple investissement dans la production, la
distribution et le management, qui a permis la naissance de l’entreprise industrielle moderne.
Pour le Français Henri FAYOL (1841 – 1925), Diriger = Prévoir + organiser + commander +
coordonner + contrôler
c) Les salariés
L’ensemble des salariés d’une entreprise est lié à leur employeur par un contrat de travail (CDD,
CDI…). Le personnel intérimaire bénéficie d’un statut différent des salariés même s’il effectue
les mêmes tâches.
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Les salariés peuvent exercer des fonctions à différents niveaux (direction, encadrement,
service).
Aujourd’hui, les salariés disposent de plus de responsabilités par la délégation de pouvoir, le
travail en équipes autonomes, les groupes de travail, la mise en place de réunions de
concertation.
Les entreprises aujourd’hui cherchent à améliorer l’efficacité du personnel par la motivation, la
formation et l’implication dans la vie de l’entreprise.
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Son ouverture vers l’extérieur
Sa durabilité
Son organisation structurelle
Sa hiérarchisation. Etc
L’organisation du groupe social
L’entreprise a une organisation particulière qui facilite son fonctionnellement afin de
satisfaire des objectifs ou les aspirations de ses membres.
Information ascendante et descendante (besoin de coordination)
Les groupes travail (cohérence, motivations, efficacités,
Programme de formation du personnel selon la règlementation sur la formation
professionnelle
Les structures de participation
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Pouvoir centralisé
Avantages Inconvénients
Coordination et cohérence des décisions Déresponsabilisation du personnel
Unité de commandement Difficulté de diriger des E importantes
Pouvoir décentralisé
Flexibilité et efficacité des décisions Risque de dispersion
Motivation du personnel Risque d’incompétence
Créativité et innovations Coordination nécessaire
Le processus de décision
La décision est un processus qui aboutit à un choix
Percevoir la nécessité de la décision (problème)
Déterminer l’objectif à atteindre
Faire l’inventaires des choix possibles
Evaluer les conséquences des choix possibles
Comparer l’objectif aux conséquences des choix
Sélectionner le projet à retenir
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La pertinence d’un outil dépend de l’univers de décision dans lequel le décideur se place. On
distingue généralement 4 univers :
- univers certain = PERT, programmation linéaire
- univers aléatoire = probabilités et espérance mathématique
- univers incertain = tables de décisions
- univers hostile = théorie des jeux, simulations
Explications :
- PERT = Program Evaluation Review Technique, il permet d’optimiser la durée d’un projet
(Ex : choix entre plusieurs modèles de produits).
- Programmation linéaire = elle a pour but de déterminer une situation optimale, en prenant en
compte diverses contraintes de production.
- Mathématiques financières = utilisation des techniques d’actualisation et de capitalisation.
Elle s’applique à des processus opérationnels et à des procédures à CT.
- Statistiques = calculs de probabilités et d’espérance mathématique
Les outils informatiques sont de + en + utilisés pour faciliter la prise de décision :
- bases de données dans les domaines techniques, comptables et commerciaux,
- logiciels de calculs et d’application spécifiques dans les domaines commerciaux, logistique et
d’aide à la décision sans oublier les NTIC qui facilitent les communications entre collaborateurs
dans les entreprises.
L’école classique
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- Frederick Winslow TAYLOR (1856 – 1917)
C’est l’école de l’organisation scientifique du travail (OST) elle insiste sur l’organisme
rationalisation de l’entreprise afin d’obtenir une meilleure efficacité. L’homme est perçu
comme un facteur de production dont il faut optimiser les gestes. Elle débouche sur la
standardisation, la parcellarisation des tâches, le travail à la chaîne
Taylor préconise 2 solutions :
Division sociale du travail : spécialisation des individus et séparations des tâches de conception
réservées à des spécialistes et des tâches d’exécution confiées à des ouvriers qui doivent
respecter les ordres donnés.
Division du travail technique : fractionnement de la fabrication et décomposition du travail en
tâches élémentaires.
- Henry FORD (1863 – 1947)
Il a développé dans ses usines, le travail à la chaîne et la standardisation de la production afin
de pouvoir fabriquer en grande série des automobiles à des coûts les moins élevés possible.
- Henri FAYOL (1841 – 1925)
Cet ingénieur français s’est intéressé au management de l’entreprise. Ses idées sur la fonction
administrative, la stratégie et les théories organisationnelles se sont révélées très en avance sur
leur temps.
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- Besoins de liens sociaux et appartenance (amitié et affection)
- Besoins d’estime (respect de soi, des autres, considération)
- Besoins d’auto-accomplissement (effectuer ce que l’on peut faire de mieux)
(Réalisation de soi)
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Le système d’information
L’information est constituée de données permettant de modifier la perception que l’on a de
l’environnement.
Le système d’information est l’ensemble d’éléments qui réagissent les uns avec les autres par
le biais des flux de formation destinées à assurer le fonctionnement.
La communication est la circulation et la transmission de l’information
Les sources d’information :
- Les sources internes : les rapports de cadres et dirigeants, les documents, les notes de
services, les études commerciales, les éléments juridiques….
- Les sources externes : médias, institutions spécialisées, organismes internationaux,
collectivités territoriales, etc.
Les qualités d’information
- La fiabilité : c’est-à-dire qu’on peut avoir confiance à l’information du fait de son
exactitude.
- La disponibilité : c’est-à-dire la disposition de la personne indiquée au bon moment.
- La pertinence : c’est-à-dire appropriée à une situation donnée
Le rôle de l’information dans l’entreprise
- Le rôle technique : la coordination des activités, le contrôle et la bonne organisation.
- Le rôle motivationnel : une bonne information permet de motiver les salariés à travers
la communication interne.
- Le rôle social : l’information est un facteur important du dialogue social interne ou
externe.
Les différents types d’informations :
- L’information opérationnelle : c’est une information utilisée pour le management de
l’entreprise
- L’information stratégique : elle permet la mise en œuvre des moyens pour atteindre les
objectifs à long terme.
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CHAPITRE II : L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE
1. Définition :
L’entreprise est un système ouvert ; elle entretient des relations constantes avec son
environnement. Celui-ci est constitué de tous les éléments extérieurs à l’entreprise qui ont une
influence sur elle.
Traditionnellement, on distingue :
Clients
Concurrents Four/s
Droit Politique
L’entreprise agit également sur son environnement d’une façon positive (création d’emplois…)
ou négative (pollution).
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2) L’environnement général
C’est l’ensemble des éléments qui influencent l’entreprise sans en être influencer.
Il comprend :
3) L’environnement spécifique
Il est composé d’éléments qui influencent l’activité de l’entreprise et qu’elle peut être
influencée à son tour.
La structure économique
L’organisation professionnelle
Les structurelles commerciales
Les structures concurrentielles
La structurelle technologique
a) L’environnement international
Les différentes crises économiques ont fait disparaître des secteurs entiers et renaitre d’autres
notamment le secteur informel. Les mutations économiques et sociales ont eu une influence
énorme sur l’évolution sociale de l’entreprise.
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Génie Biologique (GB) sont venus modifier sans cesse le visage de l’entreprise et la soumet à
un défi permanent.
L’existence des relations d’influences réciproques entre l’entreprise et son environnement local
ou régional a entrainé :
Positivement
La création des nouveaux emplois
Des opportunités aux autres entreprises
Les revenus
L’apport financier pour les collectivités locales
Négativement
Les bruits
La dégradation de l’environnement
Hommes
répatition
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Une entreprise est faite de valeurs et de philosophie
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b) L’entreprise doit s’adapter à son environnement
Les entreprises se doivent d’adapter leur stratégie en fonction de l’évolution des composantes
de l’environnement. Elles identifient les menaces que les évolutions de l’environnement font
peser sur elles, mais aussi les opportunités qui peuvent en naître. Les entreprises ne peuvent pas
rester passives face à ces évolutions.
Exemple :
L’augmentation du prix du pétrole (modification de l’environnement économique et par
conséquent le comportement du consommateur) est une menace pour de nombreuses
entreprises, notamment dans le transport aérien (international) ou l’automobile (national).
Toutefois, cette évolution de l’environnement peut être perçue comme une opportunité pour
d’autres. Ainsi, partant de ce constat, Toyota a développé une voiture hybride (Prius). La
demande pour cette voiture dépasse largement l’offre et permet à Toyota de gagner des parts
de marché. Cette entreprise a donc transformé une contrainte en opportunité.
Toutefois les entreprises ne font pas que subir leur environnement, elles peuvent également
l’influencer.
Les caractéristiques du système économique dans lequel l’entreprise est située vont
profondément influencer cette dernière. L’entreprise ne peut être isolée du régime économique
dans lequel elle baigne. Pour simplifier on oppose les nations économiques selon le régime de
la propriété (libérale ou collectiviste) et selon le niveau de développement.
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- la liberté d’entreprise : chacun est libre de créer une entreprise
- la recherche du profit individuel.
- l’existence d’un marché où le prix est le mécanisme fondamental de l’activité économique.
- la concurrence.
2. L’entreprise et le social :
Pendant longtemps, le facteur travail a été considéré par les entreprises comme un facteur de
production comme les autres. Au début du 20ème siècle, Taylor un auteur classique du
management, considère que l’individu est sensé réagir comme une mécanique simple qui calque
ses efforts sur les stimulants qui lui sont proposés et les sanctions qui le frappent.
Sous l’impulsion des travaux de Mayo, il apparaît, que l’individu n’est pas qu’une simple
mécanique, des éléments psychosociologiques l’animent. La performance de l’ouvrier dépend,
il est vrai de diverses conditions matérielles, mais tout autant, sinon davantage, de facteurs
d’ambiance.
Pour exercer son activité, l’entreprise a besoin en plus du facteur « travail », du facteur
« capital » qui lui sera utile pour le financement de son activité.
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Les sources de financement peuvent être nombreuses :
- Ils peuvent provenir des associés sous forme d’apports en nature ou en numéraires (espèces)
pour la constitution de la société ou en cas d’augmentation du capital.
- Les emprunts obligataires : la dette obligataire ressort du long terme.
- Les crédits bancaires : ces crédits peuvent être à moyen et long terme pour le financement
des investissements réalisés par l’entreprise, comme ils peuvent être à court terme, de quelques
jours à quelques mois pour assurer à tout moment le maintien de la solvabilité de l’entreprise.
- Le crédit-bail ou « leasing » qui a pour objet le financement d’investissements mobiliers ou
immobiliers de l’entreprise puisque sa caractéristique fondamentale est la mise à la disposition
de l’entreprise d’équipements dans le cadre d’un contrat de longue durée qui prévoit le
versement régulier de loyers.
- La bourse ou marché financier dont la fonction essentielle est de constituer une source de
financement pour les émetteurs de titres. Deux grands types d’instruments, les actions et les
obligations, sont utilisés afin de mobiliser l’épargne des investisseurs.
CONCLUSION
Les données d’environnement actuel des entreprises
Un marché sans frontière
La mondialisation, la globalisation et l’internationalisation concernent aujourd’hui toutes les
entreprises et non seulement les firmes de taille nationale et internationale. Il n’existe plus de
marchés captifs locaux pour les petites unités qui elles aussi se trouvent confrontées à la
concurrence internationale.
Une innovation constamment sollicitée
Le rythme de l’innovation a changé, car si au cours des périodes précédentes une entreprise
pouvait se construire puis se développer autour d’une innovation aujourd’hui ce n’est plus le
cas. Le changement de rythme a contraint l’entreprise a :
- Apporter des améliorations continues
- Multiplier les innovations au sein de la même filière ou de filières différentes.
Un financement de plus en plus complexe
L’entreprise est passée du capital personnel dont il était relativement facile de l’identifier, à
l’entreprise à capitaux confondus dont les propriétaires sont difficiles à cerner pour 2 raisons :
- Existence de holdings qui font écran entre ceux qui possèdent et ceux qui gèrent
- Multiplication et extension des groupes avec des participations croisées avec en plus appel à
des sources de financement étrangères nouvelles.
Un environnement social peu structuré
Il n’existe pas en Europe et dans le monde capitaliste de système de relations sociales
structurées. La situation se caractérise par une grande diversité de cas : allemand, suédois,
anglais, américain, français (organisations syndicales peu puissantes).
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CHAPITRE III : SAVOIR ENTREPRENDRE
Beaucoup d’entreprise naissent mais peu survivent d’où la nécessité de savoir entreprendre.
Savoir entreprendre suppose : une certaine démarche, des décisions et la gestion
Les étapes de la vie de L’entreprise :
La création
Le démarrage de l’activité
La croissance
La maturité
Le déclin
La mort de l’entreprise
Le facteur financier
Le désir d’accomplissement
Le désir d’autonomie et de pouvoir
Le besoin créatif
Echapper au chômage ou à l’inactivité
Le goût du jeu ou de la stratégie
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Comment trouver la bonne idée qu’il faut :
Il faut commencer par observer
La vie économique du pays et à l’international (évolution en dent de scie)
Le milieu du travail
La concurrence
Pour apprécier la cohérence et la rentabilité des options financières, il faudra répondre aux
questions suivantes :
1) Le porte-feuille monétaire de la future entreprise couvrira-t-il les charges ? la réponse
est à chercher dans le compte de résultat prévisionnel
2) L’équilibre entre besoins/ressources est-il et/ou sera-t-il obtenu ? La réponse est à
chercher dans les bilans et les besoins en fond de roulement (BFR)
3) Les encaissements vont-ils de faire face aux différents décaissements
4) A partir de quel niveau l’entreprise réalise-t-elle de bénéfice ? la réponse sera donnée
par le calcul du seuil de rentabilité de l’entreprise.
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b) Le dossier juridique
Le choix juridique doit être bien fait. Car il conditionne l’évolution future de l’entreprise,
l’origine fiscale et sociale des entrepreneurs et des associés. Le choix de la forme juridique sera
fonction de :
La taille de l’entreprise
Les apports et la responsabilité des associés
Le régime fiscal de l’entreprise
L’image qu’on voudrait imprimer à l’entreprise
Les objectifs stratégiques
Les formalités de constitution
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CHAPITRE IV : Classification et typologie des
Entreprises
A/ Définition de l’entreprise :
Une entreprise est un groupement humain hiérarchisé qui met en œuvre des moyens
intellectuels, physiques et financiers pour produire former, distribuer les richesses
conformément à des objectifs définis pour réaliser un profit.
En plus de réaliser un profit, l’entreprise a pour objectif de répondre aux questions
fondamentales importantes de l’économie :
- Que produire ?
Quels sont les besoins du marché afin de les satisfaire ?
- Pour qui produire ?
Quelle est la catégorie des consommateurs ayant exprimé le besoin ?
- Comment produire ?
Quelles matières employer, quelles techniques, quels investissements, quelles personnes.
- Quand produire ?
- Où produire ?
On peut dire que l’entreprise est une unité de production de biens et de services.
…Mais c’est aussi une unité de répartition des richesses :
- Pour fabriquer des biens et des services, l’entreprise doit combiner différents facteurs de
production.
Le but de l’entreprise est d’atteindre l’efficacité maximale afin de minimiser les coûts et de
réaliser des profits. Pour cela elle recherche la meilleure combinaison possible des facteurs de
production.
- L’entreprise en tant qu’unité de répartition des richesses.
Les richesses créées – encore appelées "valeurs ajoutées" – servent par la suite à rémunérer
l’ensemble des agents économiques ayant participé à l’activité de production de l’entreprise.
Le personnel Salaires
Richesses
L’Etat et les organismes Impôts et cotisations sociales
créées par sociaux
La part de chaque agent dans la richesse créée dépend du degré de participation de celui-ci dans
l’activité économique.
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B/ La diversité des entreprises : distinction et classification
Par sa filière
Les activités complémentaires les unes aux autres constituent une filière : ex au Maroc = la
filière pêche comprend les entreprises qui pêchent, les conserveries qui transforment et les
commerces qui vendent le poisson.
Par sa taille
Une entreprise se mesure par différents critères
Par le chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise : la valeur des ventes réalisées par
l’entreprise.
Par l’effectif : le nombre de salariés. On dit qu’une entreprise est :
Très petite si elle a moins de 10 salariés.
Petite si elle a entre 10 et 49 salariés,
Moyenne entre 50 et 499 salariés (appelé PME) ;
Et enfin grande si elle a plus de 500 salariés.
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Pour effectuer un classement des entreprises, on utilise des critères permettant de faire des
regroupements. Il est par ailleurs intéressant d’étudier les évolutions dans le temps du résultat
de ces classifications.
a) Critères juridiques :
En fonction de la personne qui détient le capital et des objectifs stratégiques retenus par
l’entreprise. On distingue deux types d’entreprises :
b) Critères dimensionnels :
Les éléments ci-dessous pris séparément ou ensemble permettent de distinguer les petites,
moyennes et grandes entreprises.
L’application des critères de mesure de la taille conduit à distinguer les petites entreprises PE,
les PME et les grandes entreprises. Le plus souvent, c’est le critère de l’effectif qui est retenu
pour réaliser cette partition. On distingue ainsi :
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c) Critères basés sur secteur d’activité économique :
Selon la nature de leur activité, les entreprises sont aussi classées par branche ou par secteur 2.
Une même entreprise peut se trouver classée dans plusieurs branches ; elle est par contre
toujours classée dans un même secteur, celui qui correspond à son activité principale.
Ainsi l’entreprise ONCF qui a de nombreuses activités est classée dans plusieurs branches et
dans un secteur qui correspond à son activité principale, les transports.
• Le secteur secondaire : rassemble les E/ses qui réalisent la transformation des matières
premières en biens de production ou en biens de consommation (industrie, BTP…)
Clark introduit un nouveau concept: “La loi des trois secteurs”. Le développement
économique est lié à l’évolution de la part respective de chacun des 3 secteurs dans l’activité
économique ;
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Branche : Ensemble d’entreprises qui produisent une même catégorie de biens.
Secteur : Ensemble d’entreprises ayant la même activité principale.
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Elles revêtent l’une ou l’autre des formes suivantes :
- le faire-valoir direct : c’est-à-dire que le propriétaire exploite lui-même sa propriété avec
l’aide de sa famille ou de quelques salariés.
- le fermage : c’est-à-dire que le propriétaire loue ses terres à un fermier qui les exploite
moyennant une redevance financière.
- le métayage : c’est-à-dire que le propriétaire confie l’exploitation de ses terres à un métayer
contre remise d’une fraction de la récolte.
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f) Les entreprises d’assurance
Elles réalisent les opérations financières, des opérations de prestations de service et des
opérations de redistribution de revenus. Elles perçoivent aussi des cotisations (ou primes) en
échange desquelles elles garantissent le versement d’indemnités en cas de risques (accident,
incendie, vol, maladie, invalidité, décès…)
36
C.2. Les sociétés commerciales
Les sociétés commerciales se distinguent par leur forme :
Les sociétés de capitaux (SA, SAS, SCA)
Autres formes (SARL, SNC, SCS
37
La société à responsabilité limitée
La SARL est une société constituée par une ou plusieurs personnes qui ne supportent les pertes
qu’à la concurrence de leurs apports.
C’est un type intermédiaire entre les sociétés de capitaux et les sociétés de personnes
La responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports
Les titres remis aux associés sont des parts sociales qui ne peuvent être cédées qu’avec le
consentement majoritaire des autres associés
Classification des sociétés commerciales par leur forme
SNC SCS SARL SA SAS SCA
Librement
Capital Librement fixé Librement fixé Librement 25000000fcfa fixé par les 25000000 fcfa
minimum par les statuts par les statuts fixé par les avec ou sans statuts ou avec ou sans
statuts appel public avec sans appel public à
à l’épargne appel public l’épargne
à l’épargne
Droits sociaux Parts sociales Parts sociales Parts sociales Actions Actions Actions
Nombre 2 minimum 2 minimum 2 minimum 7 minimum 2 minimum 4 minimum
d’associés 1 commandité 100 1 commandité
1 maximum 3
commanditaire commanditaires
Commandité Commandité
Statuts des Commerçants commerçant Non Non Non commerçant
associés Commanditaire commerçant commerçant commerçant Commanditaire
non non
commerçant commerçant
Responsabilité Indéfinie et Commandité : Limitée au Limitée au Limitée au Commandité :
des associés solidaire indéfinie et montant de montant de montant de indéfinie et
solidaire. l’apport l’apport l’apport solidaire.
Commanditaire : Commanditaire
limitée au : limitée au
montant de montant de
l’apport l’apport
SA classique : Gérant(s)
Dirigeants Gérant(s) Gérant(s) Gérant(s) pdt du CA ou Pdt avec ou
DG sans DG
SA moderne :
Directoire ou
DG unique
Associé : Commandité : Majoritaire : Commandité :
Statut social Régime des Régime des Régime des assimilé assimilé Régime des
des dirigeants travailleurs travailleurs travailleurs salarié salarié travailleurs
indépendants indépendants indépendants indépendants
Non associé : Non associé : Non associé Non associé :
assimilé assimilé salarié ou assimilé salarié
salarié minoritaire :
assimilé
salarié
Imposition IR sauf option Commandité : IR IR sauf IR sauf IR sauf Commandité :
des résultats IS sauf option IS option IS option IS option IS IR sauf option IS
Commanditaire Commanditaire
IS IS
IR = impôt sur les Revenus, IS = Impôt sur les Sociétés
38
C.3. Les entreprises coopératives
Les coopératives reposent sur trois principes :
L’objectif : service rendu aux adhérents (ex. l’objectif des coopératives de consommation est
de fournir des produits de qualité au prix le plus faible)
Les excédents de la coopérative (résultats) sont affectés soit aux investissements, soit à des
services collectifs
Les coopérateurs ont des droits égaux (une seule voix à l’assemblée générale quel que soit le
capital apporté.
39
CHAPITRE V : L’Entreprise et le tissu économique
Sur le marché les entreprises entretiennent entre elles, de façon volontaire ou subie des relations
diverses :
a) La notion du marché
Sur le marché, l’entreprise va rencontrer beaucoup d’autres agents. Les principaux sont :
Entreprise
Marché des Marché de produit
approvisionnements
Fournisseur de Clients
consommations courantes Intermédiaires
Concurrents
Fournisseur
d’équipements
40
Sur chaque marché il existe deux fonctions principales selon la théorie économique
La fonction d’offre
Cette fonction indique, pour les divers prix possibles, quelles quantités les offreurs sont
disposés à fournir. L’offre est généralement croissante par rapport au prix car, plus le prix est
rémunérateur, plus les entreprises sont incitées à offrir de bien correspondants.
O = O(p)
O’(p) > O
La fonction de demande
Inversement la fonction de l’offre, celle de la demande indique, pour divers prix possibles, les
quantités achetées par les demandeurs. Généralement, c’est une fonction décroissante par
rapport au prix, car, plus le prix est élevé, plus les acheteurs sont incités à économiser le bien
correspondant :
D = D(p)
D’ < O
Equilibre du marché
Prix
Offre
Prix
D’équilibre
Demande
0 Quantités
Quantités échangées
41
b) Le marché des produits ou marché aval
Un ou plusieurs produits
Une ou plusieurs clientèles. Les clients peuvent être des ménages (marché des produits
alimentaires), des entreprises (marché de l’acier), des administrations (marché des
travaux publics)
Dans le cadre de marché aval, la concurrence parfaite est limitée et rare. Le marché de
concurrence parfaite est caractérisé par :
L’atomicité. Le nombre d’offreurs et de demandeurs est important et chacun d’eux est
de petite dimension par rapport au marché de telle sorte qu’il ne peut l’influencer
L’homogénéité. Tous les offreurs fabriquent le même bien
La transparence. Tout le monde est informé
La fluidité. Chaque participant peut s’adresser à n’importe quel échangiste
L’ouverture. Tout agent économique peut se présenter sur le marché ou se retirer
Le marché de monopole
c) Le marché financier
Toute entreprise a besoin des ressources financières pour son fonctionnement, ses exploitations
courantes et ses investissements. Elle fait recourt à la banque qui lui offre :
- Des services (tenue des comptes, encaissement des chèques, achat des bourses et autres
opérations financières…)
- Des capitaux à court, moyen et long terme, sous forme de crédits et de prêts rémunérés
par des intérêts.
e) Le marché du travail
42
A.2/ les relations de complémentarité
La complémentarité entre les entreprises peut être mise en évidence à travers :
L’impartition : type de relation qui permet à l’entreprise de réduire ses coût en faisant
réaliser par une ou plusieurs autres entreprises une partie des tâches de son activité
La collaboration ou la coopération
L’alliance : en terme de mise en commun de différents savoir-faire des entreprises
pour réaliser les économies d’échelles en synergie
La concentration : réunion de plusieurs entreprises de manière définitive
Sous-traitance : type relationnel où une entreprise donne des ordres (donneur d’ordre), fait
exécuter par une autre entreprise (sous-traitant) une partie des tâches de son activité
Concession : contrat par lequel une entreprise appelée concédant fait exécuter par une autre
entreprise une partie des tâches de son activité
Consortium c’est l’association de plusieurs entreprises dans le cadre d’un projet commun
GIE : groupe d’intérêt économique
Les relations de complémentarité consistent à mettre en commun tout ou une partie des biens
productifs soit :
- Dans le cadre d’une association
- Par un effet de domination exercé par l’une sur l’autre
43
Les associations verticales. Il faut la maitrise de la stratégie de la filière.
L’association inter-entreprises
Tout en demeurant juridiquement autonome, deux ou plusieurs entreprises peuvent s’associer
pour
Entreprendre une nouvelle activité
Se répartir leurs activités en fonction de la spécialisation de chacune des entreprises
Réaliser des actions communes, approvisionnement (centrale d’achat), financement
(emprunt groupé), recherche et développement, la distribution
L’association inter-entreprises, dans sa stratégie, procède souvent par :
Des accords entre firmes de dimensions voisines : mise au point de technique nouvelle,
exploitation commune d’un marché
Les groupements d’intérêt économique (GIE)3. Il résulte d’un accord par lequel deux ou
plusieurs entreprises décident de rassembler les moyens dans une personne morale
3
Le GIE est un cadre juridique intermédiaire entre la société et l’association. Il dispose de la personnalité morale
après son inscription au registre du commerce. Le GIE résulte d’un accord entre deux ou plusieurs entreprises
qui décident de mener des actions communes.
4
Les administrations sont des agents économiques dont la fonction principale est de fournir, sans but lucratif, et
en dehors des mécanismes du marché, des services à la collectivité ou à certaines communautés.
44
Quelques instruments de la politique économique
Moyen Conséquence sur l’activité économique
Pèse sur la conjoncture économique donc sur l’activité des
Budget entreprises qui sont des clients directs de l’Etat, ou qui reçoivent des
subventions
Fiscalité Accroit les charges de l’entreprise, par conséquent affecte ses choix
et ses décisions
Crédit Affecte le comportement d’investissement de l’entreprise, pèse sur sa
(taux d’intérêt) rentabilité et sa trésorerie
Taux de change Affecte les entreprises importatrices et exportatrices
Impose des obligations, des interdictions, ou offre de possibilité. Ex ;
Réglementation règlementation des prix, mesures de protection des consommateurs,
de l’environnement
45
L’externalité négative, c’est le coût et les nuisances résultant de l’activité de l’entreprise
mais supportés par des tiers :
o Dégradation des sites
o Rejets polluants
o Phénomènes d’encombrement
o Accident de travail, maladie professionnelles
o Risque et de sécurité, d’explosion, de contamination
46
CHAPITRE V : Les différentes activités de l’entreprise
I. L'activité commerciale
Introduction : Mercatique, sondage, étude de marché, motivation, cible, marchandisage, plan
média, de marchéage, promotions etc. des nouveaux concepts.
I/ La mercatique
A/ L ‘optique mercatique
Rien ne sert de produire si l’on ne peut pas vendre, pour vendre encore faut-il qu’existe une
demande solvable.
- La sélection d’un marché : aucune entreprise ne peut intervenir sur tous les marchés et
satisfaire tous les consommateurs à la fois.
- Une orientation centrée sur le client : le client est roi, il faut comprendre ses points de
vue, ses priorités, ses besoins.
- L’intégration de la mercatique : elle doit être faite : dans la stratégie globale de
l’entreprise aux autres services de l’entreprise, elle concerne tout le personnel
- La rentabilité : elle sert les objectifs de l’entreprise, il est donc nécessaire d’analyser
cette rentabilité aux différentes actions menées.
Définition : (de Philip Kotler) c’est une activité humaine orientée vers la satisfaction des
besoins et des désirs au moyen de l’échange.
= Etat d’esprit à l’intérieur de l’entreprise qui donne une importance centrale aux relations qui
se nouent entre l’organisation et les marchés sur lesquels elle exerce son activité.
= Ensemble des actions destinées à détecter les besoins et à adapter en conséquence et de
façon continue la production et la commercialisation.
47
Les mots clés de la démarche mercatique sont : connaître, agir et réagir.
CARACTERISTIQUES OBJECTIFS
Un état d’esprit, une attitude Privilégier le consommateur
Un cadre d’analyse Satisfaire les besoins individuels, collectifs
Une discipline d’action Comprendre le marché
S’adapter au marché
Conquérir le marché
Conserver le marché
Pour réaliser tous ces objectifs, l’entreprise doit être en permanence capable de :
L’entreprise doit donc connaître les besoins des consommateurs, qu’elle identifie grâce aux
études de marché. Pour satisfaire les besoins mis en évidence elle conçoit un produit et avant
de le mettre sur le marché, elle élabore sa politique de prix, de promotion et de distribution.
(Les « 4 P » = le plan de marchéage).
Ce marché rassemble :
- Le marché principal (ensemble des produits directement concurrents),
- Le marché environnant (ensemble des produits substituables),
- Le marché support (ensemble des produits complémentaires).
3/ La structure du marché
Définition de l’offre : c’est l’ensemble des entreprises qui intervient sur un même marché, leur
nombre déterminant la structure de l’offre.
La plupart des marchés sont concentrés ou atomisés et l’entreprise doit donc étudier ses
concurrents (nombre, part de marché, etc.)
Définition de la demande : c’est l’ensemble des acheteurs qui interviennent sur le même marché
leur nombre détermine la structure de la demande.
49
- Oligopsone - quelques acheteurs - produits de la chimie de
base
- Concurrence - nombreux acheteurs - produits textiles
L’entreprise si grande soit-elle ne peut atteindre tous les consommateurs potentiels des produits
qu’elle propose.
Les différents critères pris en compte pour le comportement d’achat peuvent être :
- sociodémographiques : sexe, âge, situation de famille
- économiques : CSP, catégories de revenus
- géographiques : habitat
- comportement : montant des achats, fréquence des achats
- personnalité ou style de vie : socio-styles
Elle permet d’adapter l’offre des E aux demandes spécifiques et particularisées des
consommateurs, et de lui faire réaliser le meilleur profit.
Elle est parfois aussi fonction des styles de vie difficile à rendre opérationnelle.
Le positionnement d’un produit, c’est la place qu’il occupe dans l’esprit du consommateur par
rapport à ses concurrents.
(Schéma : Ex dans la chaussure)
50
- la différenciation qui s’appuie sur l’action commerciale ou l’image. Elle est à retenir sur un
marché stable, concurrentiel et comportant plusieurs segments.
- Les clients
- Les ménages
- collectivités
- Les associations
Les conseillers : ils exercent une influence directe sur l’achat (les amis)
Les prescripteurs : ils exercent une influence par leur profession, leur situation (médecins,
architectes)
Les leaders d’opinion : ils exercent une influence sur le comportement de l’acheteur par leur
position sociale ou leur notoriété (critique de champions, etc.)
Les médias : ils transmettent des informations et véhiculent des idées qui peuvent s’avérer
favorables ou défavorables à l’entreprise (auto-journal...)
C/ Connaissance du marché
Du fait que l'entreprise dépend de l'extérieur, une grande place est accordée aux relations avec
l'extérieur et le marché. Une bonne connaissance du marché est indispensable pour définir la
stratégie commerciale (avec les actions correspondantes : prix, publicité, ...) et pour guider
l'entreprise dans certaines opérations ponctuelles. Il faut bien connaître ses besoins en
informations, ensuite on se renseigne. Il existe plusieurs sources : Ministère des Finances, de
l’industrie, syndicats, ... Il faut aussi utiliser les données sur l'entreprise, celles données par les
représentants, ... Ces renseignements peuvent ne pas suffire pour certaines actions. Dans ce cas,
on demande une étude de marché. Il faut préciser l'étendue du marché à étudier : plus il est
large, plus il donne d'informations et plus il coûte cher. L'étude va au-delà des consommateurs
pour voir les intervenants : les acheteurs, les prescripteurs (journalistes, enseignants, ...), leaders
d'opinion (artistes, sportifs) et les distributeurs. Pour réaliser l'étude, on prend un échantillon de
personnes. Le choix des personnes peut être aléatoire, ou avec une sélection préalable sur
critères en accord avec l'entreprise : l'échantillon est alors représentatif. Il s'en suit l'analyse
des informations obtenues et leur explication sous forme de facteurs : facteurs extérieurs
(climat, environnement, prix), facteurs propres aux consommateurs (facteurs affectifs, réflexes,
habitudes, cognitifs-rationnels : connaissance du consommateur). Un modèle explicatif a pour
51
objet de prendre en compte plusieurs facteurs et de les combiner de façon à expliquer un
comportement donné.
La prévision de la demande est indispensable à une bonne gestion. Toute prévision est
caractérisée par 3 éléments : l'horizon (période prise en compte), l'incertitude, l'historique (pour
extrapoler le futur. On a une tendance générale, l'aléa, des variations saisonnières et cycliques).
Pour la prévision à court terme, les ventes peuvent être corrélées à celles d'une autre entreprise.
Sinon, on peut demander aux vendeurs leur opinion ou faire une étude de marché. La prévision
à moyen terme (2 à 5 ans), on utilise les méthodes historiques (en vérifiant la stabilité du
marché), et la prévision économique (étude prévisionnelle de l'environnement, prévision
sectorielle, prévision de l'entreprise).
La mise en place d'une stratégie et d'une politique commerciales se fait en plusieurs étapes.
D'abord, il faut effectuer une auto-évaluation et une appréciation pertinente de l'environnement.
Ensuite, on choisit les créneaux de développement. Le développement des produits actuels sur
les marchés extérieurs comporte un risque d'erreur important. En effet, il faut adapter le produit
à de nouvelles normes et à de nouveaux goûts. Cela fait, les responsables commerciaux
définissent les grandes lignes d'action afin de réaliser les objectifs.
- La politique de produit apparaît prioritaire. Le produit a une durée de vie et les problèmes
de gestion varient en fonction de cette durée : au lancement, on propose une gamme limitée,
avec peu de distribution; dans la phase de développement, on étend la gamme en apportant des
améliorations tout en baissant les prix avec une diffusion plus large; à la maturité on fidélise la
clientèle par des promotions; enfin avec le déclin on compresse la gamme et le coût en faisant
moins de publicité. On segmente le marché en segments. Les personnes appartenant à un même
segment sont supposées avoir le même comportement. Les segments doivent être de taille
suffisante pour justifier des actions différentes sur le plan commercial. On peut jouer sur la
gamme de produits, sur la marque (choisie de façon à évoquer les qualités matérielles et
immatérielles du produit), sur le conditionnement, sur les services annexes.
- La politique des prix doit considérer les contraintes (Etat, concurrence, demande, coût de
revient (dépend du niveau d'activité, qui dépend des prix..), autres (qualité, prestige de la
marque, conditionnement, dépenses publicitaires, canaux de distribution).
- La politique de distribution définie les voies utilisées pour accéder au marché, la force
de vente et l'après-vente. Les 2 premiers engagent l'entreprise à moyen ou long terme. Un
moyen de distribution est la franchise. Elle est un type d'association entre un franchiseur qui
apporte son nom et une certaine assistance, et un franchisé qui verse une redevance et accepte
certaines obligations. Sinon, on trouve aussi le petit commerce, les superettes, les
supermarchés, les hypermarchés, les surfaces spécialisées, les magasins populaire, les grands
magasins, la vente par téléphone, à domicile, par correspondance, par machines. On peut aussi
utiliser les coopératives, les chaînes de magasins, les concessionnaires. Le choix des canaux de
distribution est fonction de nombreux critères : caractéristiques du marché et du produit,
couverture quantitative (si on la veut grande, on utilise plusieurs canaux), coût, stratégie de
développement.
52
- La politique de communication recherche les personnes cibles, puis les objectifs de la
campagne publicitaire (informer, imposer une image, modifier les comportements), le choix
des axes publicitaires est alors défini. Si l'idée du thème peut être trouvée au sein de l'entreprise,
sa mise en forme appartient aux spécialistes des agences. Les canaux publicitaires sont les mass
médias (radio, télé), et les autres : affichage, cinéma. Le plan média est établi en fonction de
l'audience, du coût, du contenu du message, ... Si la campagne a un gros budget, on fait des tests
préalables sur un échantillon représentatif de la cible. Enfin, on va contrôler l'action publicitaire.
Pour vendre un produit sans publicité, on utilise les représentants, des promotions, les service
après-vente, les relations publiques, la participation à des manifestations (congrès, ..), le
sponsoring et la publicité directe (téléphone ou publipostage).
On écrit alors le plan de marchéage ou de marketing. Le plan est établi sur une durée de 3 à
5 ans (objectifs chiffrés). Les budgets sont évalués sur 1 an.
E/ L'action commerciale
L'action commerciale recouvre toutes les décisions et opérations directement liées à la vente.
Plusieurs structures existent. En général, les services commerciaux sont dirigés et coordonnées
par une direction unique. La direction commerciale assure de multiples tâches : réflexion, choix
stratégiques, contrôle, mais aussi coordination entre les différents services commerciaux et la
direction générale. Les services commerciaux sont définis à partir des principales fonctions à
assurer : information-études, communication, développement de nouveaux produits, vente,
achat. Dans une petite entreprise, la direction commerciale aura à superviser un nombre assez
important de petits services, alors que dans une grande entreprise, chacune des principales
fonctions pourra faire l'objet d'une sous-direction. La structure adoptée peut être fonctionnelle
(sous-direction études, ...), par départements, par géographie, ou mixte.
Toute entreprise dispose d'une certaine force de vente, c'est à dire d'une équipe de vendeurs.
Le coût de sa gestion représente de 5 à 15% du chiffre d'affaires. Parmi les vendeurs on
distingue les preneurs d'ordre (notent les commandent et peuvent assurer les livraisons), les
vendeurs en magasins, les représentants et VRP (Voyageurs Représentants Placiers, négocient
les contrats), les technico-commerciaux (vendeurs avec formation technique), les négociateurs
(formation polyvalente : technique, commerciale, psychologique,..). Les vendeurs remettent des
rapports hebdomadaires précisant le nombre de visites, ...
4 phases
- La phase de conception
53
- La phase de recueil de l’information
Etude documentaire
Etude qualitative
Etude quantitative
- La phase de recommandation
I/ La politique du produit
A/ Définition
Un produit peut-être défini comme un bien ou comme un service permettant de satisfaire les
besoins et les désirs des consommateurs. Il peut s’agir de biens de consommation finale ou de
produits industriels.
Les produits sont souvent accompagnés de services connexes qui permettent à l’entreprise de
se différencier par rapport aux concurrents :
- la garantie
- l’installation
- la formation
- le conseil
- la réparation et l’entretien
- le financement
B/ Identification
1) La marque
2) Le conditionnement
54
3) Le design (la stylique)
C) La vie du produit
le cycle de vie, c’est un concept selon lequel un produit comme un être humain, naît, se
développe puis décline.
- un produit a une durée de vie limitée.
- ses ventes passent par différents stades d’évolution.
- son niveau de profit varie en fonction de chaque phase du cycle
- Phase de lancement : elle correspond à l’introduction du produit sur le marché, les ventes sont
faibles alors que les dépenses sont très élevées (mise en place de l’outil de production, dépenses
publicitaires et promotions)
- Phase de croissance : les ventes progressent, mais les frais de lancement diminuent, les
premiers bénéfices apparaissent.
- Phase de maturité : les ventes se stabilisent, la clientèle potentielle est touchée, les
bénéfices augmentent toujours et cette phase réclame peu d’investissements.
- La pleine rentabilité est atteinte.
- Phase de déclin : Les ventes diminuent, mais les investissements sont amortis et les
dépenses commerciales sont faibles. D’autres produits plus performants sont préférés.
Une entreprise ne peut vivre d’un seul produit, ceux-ci doivent se succéder, s’équilibrer et les
produits en phase de maturité doivent financer ceux en phase de lancement.
D) La gamme de produits
Les caractéristiques
55
A l’intérieur d’une gamme, on distingue plusieurs familles de produits : des lignes de produits,
elles-mêmes composées d’articles.
Une gamme longue permet à L’entreprise d’exploiter plusieurs segments de marché, de répartir
les risques entre un grand nombre de produits et d’assurer une complémentarité des produits,
mais présente le risque d’une dispersion des efforts.
Une gamme courte permet à l’entreprise de concentrer ses efforts sur un petit nombre de
produits, sur un segment rentable du marché, mais elle rend l’entreprise plus vulnérable à une
récession du marché, au changement des goûts de la clientèle, aux attaques de la concurrence,
etc.
L’entreprise détermine son prix en ajoutant une marge aux coûts de production et de
commercialisation.
PV = CR + Marge
2) En fonction de la concurrence
3) En fonction de la demande
56
1) Les options
Les différentes méthodes de fixation des prix ne s’excluent pas, elles sont complémentaires :
c’est-à-dire l’entreprise tient compte à la fois des prix pratiqués par la concurrence, de ses coûts
et de la demande pour fixer un prix de base.
Elle peut ensuite moduler son prix de base en fonction de divers critères :
La fixation d’un prix n’est pas définitive, car l’entreprise peut être amenée à prendre des
décisions de hausse ou de baisse temporaires ou définitives. Ces décisions entraînent bien sûr
des réactions des consommateurs et nt un poids déterminant sur les ventes et la rentabilité.
Le produit existe, son prix a été calculé, le marché défini, la concurrence identifiée, il reste
encore à le faire parvenir à son destinataire : le consommateur.
C’est la mission de la distribution.
Définition : C’est la mise à disposition des consommateurs et utilisateurs des produits dont ils
ont besoin à l’endroit, en quantité au moment et avec l’assortiment qu’ils désirent. Les rôles de
la distribution sont : le transport, stockage, assortiment et l’information (services).
Elle regroupe 2 grandes fonctions :
- la fonction de gros
- la fonction de détail
57
Le nombre d’intermédiaires définit la longueur du circuit :
- circuit direct : aucun intermédiaire
- circuit court : un seul intermédiaire (producteur - détaillant - consommateur)
- circuit long : plusieurs intermédiaires (producteur - grossiste(s) - détaillant(s) - consommateur)
3) Les intermédiaires
L’entreprise peut choisir de remplir les fonctions de distribution seule ou avec des partenaires
- les ressources financières : si elles sont limitées, l’entreprise devra avoir recours ou
déléguer les fonctions de distribution à des intermédiaires
- l’objectif : s’il est de couvrir quantitativement ou qualitativement le marché, elle devra
choisir les canaux dont l’image est compatible avec celle des produits qu’elle propose.
- le personnel : l’entreprise doit s’assurer de la compétence et la qualification de son
personnel.
- situation géo des clients : plus leur dispersion est forte, plus l’entreprise devra avoir
recours à des intermédiaires (circuit long).
- importance de la clientèle : c’est la même chose si les clients sont nombreux.
- volume et fréquence des achats : la vente directe est intéressante lorsque le volume
commandé est important ou les achats irréguliers.
- habitudes d’achats de la clientèle : elles imposent des méthodes de vente, donc des
canaux de distribution.
- canaux utilisés par la concurrence : ils conditionnent le comportement du
consommateur et s’imposent le plus souvent à l’entreprise.
58
intermédiaires.
- caractère technique : installation et maintenance qui imposent des intermédiaires
spécialisés ou le choix de circuit court.
- durée de vie du produit : aspect périssable ou saisonnier
- valeur unitaire : la vente directe va de pair avec une valeur unitaire élevée.
- positionnement : respect de l’image de marque du produit.
- réglementation : certains produits ont recours à des canaux spécifiques (médicaments).
C) La force de vente
Elle est composée du personnel impliquée dans la vente d’un produit ou service.
- interne ou intégrée (personnel dirigé et contrôlé par l’entreprise, contrat de travail)
- vendeurs non sédentaires (attachés commerciaux, …)
- vendeurs sédentaires (télévendeurs, vendeurs comptoir)
- externes ou délégués (indépendants liés par un contrat commercial)
- agents commerciaux, courtiers, commissionnaires…
Pour éviter tout risque d'erreur pour l'entreprise, la production doit être organisée, planifiée,
contrôlée. Le mode de production est la façon dont le produit ou le service est élaboré. On
trouve la fabrication unitaire (artisan), la production en série ou par lot (voitures), et la
production continue (raffinage, ...). Les productions en série demandent un investissement
important ce qui ne facilite pas l'adaptation au marché. Ces entreprises tentent de fidéliser leurs
clients par de la publicité, ... Les systèmes modernes essaient de concilier productivité et
flexibilité. Le choix d'un mode de production dépend du marché (nombre de clients), et du
produit.
59
a) Les processus de production
Le bureau d'études conçoit les nouveaux produits et améliore les produits actuels. Ce bureau
utilise les résultats des services de recherche, des services de marketing (indiquent les besoins
du marché), le service de documentation. Lorsqu'une idée est sortie, on passe à la phase de
conception après rédaction du cahier des charges.
Le bureau des méthodes définit les différentes opérations qui devront être réalisées pour
obtenir le produit, à partir des dessins et nomenclatures du bureau d'études. On obtient le
processus de fabrication : les gammes de fabrication. Le bureau des méthodes est un des
premiers responsables de la productique : ensemble des sciences et techniques ayant pour but
d'obtenir le maximum d'efficacité des systèmes industriels de production.
Par la suite le bureau d'ordonnancement définit l'enchaînement des tâches en optimisant les
moyens de production.
Le dossier est remis au bureau de lancement (exécution de la production) qui déclenche les
opérations et en suit le déroulement.
b) La politique de production
la production en continue
Production discontinue
Production pour le stock
Production à la commande
.
Production continue
Système de production caractérisé par le fait que la vitesse de déplacement du produit est
constante. Il n’y a pas de stock tampon dans ce type de production : Sidérurgie, cimenterie,
pétrochimie, relèvent de cette catégorie.
Production discontinue
Système de production caractérisé par le fait que la production est subdivisée à travers plusieurs
séquences de production correspondant à des parties distinctes du produit : l’automobile,
l’électroménager, la hi-fi, relèvent de cette catégorie.
Production pour le stock
Production réalisée par anticipation de la demande. Les produits sont d’abord fabriqués puis
écoulés dans un second temps en fonction du niveau des ventes. Cette production est adaptée
au produits de grande consommation : électroménager ou produits alimentaires.
60
Production à la commande
Production déclenchée par la commande. C’est à dire que l’aval tire l’amont ce qui contribue à
réduire, voire supprimer les stocks. Il peut s’agir d’une production de masse (automobiles) ou
d’une production unitaire (comme un pont par exemple). On parle dans ce cas de juste à temps
pour les productions de masse.
Les entreprises ne font que de la recherche appliquée (application d'une invention à un produit).
De plus les ordinateurs sont utilisés tout au long des étapes, et ils peuvent commander les
chaînes de production. Les hommes surveillent et effectuent la maintenance. Le contrôle de la
production est de deux types: contrôle qualité et contrôle de conformité (par rapport aux avis
du bureau d'études). La recherche pure est de la responsabilité de l'Etat.
c) L'organisation du travail
L'organisation du travail doit être étudiée afin d'être compétitif, flexible, de motiver le
personnel. L'organisation taylorienne du travail repose sur l'absence d'initiative et de
responsabilité. Or depuis, on a montré que la productivité des hommes était due davantage à
des facteurs psychophysiologiques que matériels (études de Elton Mayo, Maslow, Mac Gregor,
Herzberg, ...). De nos jours, la tendance est vers un personnel justifiant d’une spécialisation
pointue, avec une grande adaptabilité. Dans les productions en série, on essaie de donner
davantage de responsabilités aux ouvriers. On trouve aussi la robotisation des chaînes, la
création de groupes de travail autonomes.
d) Outils de gestion
L'entreprise doit déterminer les quantités à fabriquer en fonction des capacités d'absorption du
marché et des capacités de production. L'entreprise dispose d'outils de gestion de la production
tels que la programmation linéaire, le PERT. L'approche actuelle consiste en l'analyse de la
valeur, de la démarche qualité, et la gestion des flux tendus. (cf. ultérieurement le cours de
gestion de production)
III- La logistique
61
C'est l'organisation des flux matériels, informationnels, ... Corrélativement à l'organisation de
la production, c'est l'organisation de tous les flux entrants et sortants qui doivent être gérés de
manière optimale. De tout temps, les entreprises ont cherché à rentabiliser leur activité par une
production au moindre coût. Cela a conduit à une production de masse. Aujourd'hui, les
entreprises font face à deux nouveaux problèmes : les consommateurs exigent des produits de
qualité et des délais plus courts; la production de masse ne s'amortie plus aussi bien car les
produits sont vite périmés. L'automatisation n'est pas une solution miracle : les coûts relatifs à
l'automatisation et à l'énergie vont croissants, ... Devant ces contraintes, on recourt à la
logistique = art du raisonnement et du calcul logique : c'est l'intendance. Il s'agit de localiser
les activités, de s'approvisionner, de transporter, distribuer les produits, ... d'organiser les flux
matériels et immatériels de façon à obtenir la meilleure rentabilité. La logistique est une
fonction diffuse car elle concerne toute l'entreprise. Les enjeux sont la compétitivité,
l'adaptabilité, la flexibilité.
La logistique commence avec la localisation de l’entreprise ; elle est liée à des facteurs
économiques (terrain, branchement eau, routes, impôts, main d'oeuvre, climat, localisation des
clients, ...), sociaux (niveau socio-culturel, conflits entre main d'oeuvre locale et celle amenée
par l'entreprise, ...), politiques et institutionnels (exonérations fiscales, aménagement de la
région, réglementation, ...), et techniques (climat, géographie, ...).
L'approvisionnement est aussi une branche de la logistique et elle constitue l'activité la plus
évolutive en raison des efforts pour en réduire le coût. Son domaine est limité à la gestion des
flux physiques mais on y ajoute la gestion des flux d'informations liés aux flux physiques.
Optimiser le prix des produits utilisés, la qualité des produits, les coûts (stockage, transport,
commande, assurance, ...), et les délais. Pour cela, il faut se poser bien des questions. L'une
d'elles est le choix entre un fournisseur unique (prix, ...) ou plusieurs fournisseurs (concurrence,
mais qualité différente). Aussi, faut-il sous-traiter ? Lors de la prise en considération des besoins
d'approvisionnement, les responsables doivent veiller que les besoins exprimés soient pertinents
eu égard aux possibilités offertes par le marché. Pour procéder à la sélection des fournisseurs,
il est indispensable de bien connaître les caractéristiques des produits à acheter et l'ensemble
des possibilités offertes par le marché: 4 critères : qualité, prix, service, condition de paiement.
Les résultats de la négociation acheteur/fournisseur dépendent du rapport des forces en
présence, c'est-à-dire du pouvoir de négociation des participants. A la réception de commandes,
contrôles quantitatifs et qualitatifs.
IV- Le financement
L'entreprise doit, à tout moment, s'assurer de son équilibre financier; les ressources permanentes
dont elle dispose doivent financer l'actif immobilisé pour dégager un excédent de capitaux
permanents : le fonds de roulement. Ce dernier doit être suffisant pour couvrir le besoin en
fonds de roulement. A défaut, l'entreprise connaît des problèmes de trésorerie. L'étude du bilan
est une étude préalable.
a) Le bilan
Le bilan est l'inventaire de toutes les ressources dont dispose l'entreprise (passif) et de tous les
emplois qu'elle en a fait (actif).
62
L'actif représente donc l'ensemble des besoins de financement, et le passif l'ensemble des
moyens de financement. L'actif peut être immobilisé (actif incorporel : brevets, fonds
commercial, ... S’ils ne s'amortissent pas, ils peuvent donner lieu à des provisions. Actif
corporel : terrains, constructions, matériels : ils sont amortis sur 4 à 10 ans. Actif financier :
participations, prêts, ...) ou circulant (stocks, créances, ...). Dans le passif, on discerne les
capitaux propres (capital initial, réserves : bénéfices affectés durablement à l'entreprise, résultat
de l'exercice : positif si bénéfice, négatif sinon), les provisions pour risques et charges, les dettes
(elles peuvent être financières : moyen de financement obtenu auprès du public ou des banques,
remboursables sur plusieurs années; d'exploitation (liées aux opérations d'exploitation); hors
exploitation (immobilisations, impôts sur les bénéfices); de passif de trésorerie (découverts
bancaires).
Le passif peut être découpé différemment : dettes à court terme (dettes d'exploitation, hors
exploitation, passif de trésorerie) et les capitaux permanents (capitaux propres, amortissements
et provisions, reste des dettes financières).
b) L'équilibre financier
L'équilibre financier minimum est obtenu si l'actif immobilisé est financé par des capitaux
permanents, on a alors l'actif circulant = dettes à court terme. Si l'échéance des dettes à court
terme est inférieure à celle des créances à court terme, ou si les stocks peuvent être dépréciés,
... alors il faut que les capitaux permanents soient supérieur, et non plus égal, à l'actif
immobilisé. Cette différence s'appelle le fonds de roulement, il fait partie des capitaux
permanents et il concourt au financement de l'actif circulant. On appelle fonds de roulement
dont on a besoin (BFR), la partie des postes d'exploitation et hors exploitation (Actif Circulant
Exploitation + ACHE) non couverte par les dettes d'exploitation et hors exploitation (DE +
DHE). Le BFR doit être financé par des capitaux permanents ou des crédits de trésorerie.
c) La trésorerie
La trésorerie est la différence entre son actif (disponibilité, ...) et son passif (banques, ...), ou
entre le FR et le BFR. La partie du BFR concernant l'exploitation (BFRE) est la plus importante,
c'est pourquoi on assimile le BFR à cette unique partie dans les prévisions. On appelle aussi le
BFRE le besoin de financement du cycle d'exploitation car c'est la différence entre ACE
(stocks, créances clients) et DE (dettes aux fournisseurs), donc un besoin dans le cycle de
production.
c) Le financement
Il existe plusieurs financements durables auxquels peut recourir une entreprise pour financer
des investissements : Autofinancement, augmentation de capital, endettement à terme
(moyen, long). Crédit bail ou leasing …
63
et d'information constitue l'activité logistique; la gestion des moyens financiers et celle des
moyens humains requièrent des techniques spécifiques.
Une fois déterminé l'objectif général de l'entreprise, il faut évaluer les moyens disponibles en
hommes et les moyens nécessaires, éventuellement recruter, ... Cet ensemble de mesures et de
décision constitue la politique du personnel. Si au temps de Taylor, le salarié ne regardait que
son salaire, aujourd'hui les besoins ont évolué.
a) La politique du personnel
La politique du personnel concilie les intérêts des travailleurs et ceux de l'entreprise. Elle fait
partie de la politique générale. Elle rencontre des problèmes techniques (chaine de production
: inintéressant), structurels (la structure de l'entreprise peut réduire l'information), sociaux
(définis par l'Etat). Si la politique du personnel est mauvaise on observe l'augmentation de
l'absentéisme, des accidents du travail, ... C’est ainsi que la politique du personnel s'est dotée
du service du personnel ou le service des relations humaines. Le facteur humain est devenu une
ressource stratégique dans l'entreprise, au même titre que l'innovation, les investissements.
Certaines entreprises préfèrent renvoyer auprès de chaque service le soin de gérer le
recrutement, la carrière, le salaire, ... Le service des relations humaines gère les dossiers des
personnels, les documents administratifs, les salaires, il prévoit les besoins en personnel, établit
les profils des postes, s'occupe du recrutement, des bilans sociaux, mais aussi des plans de
licenciement, de reclassement, ... Il utilise la psychologie, la sociologie, la communication, la
graphologie, ... Sa structure est liée à celle de l'entreprise. Dans les grandes entreprises, on
trouve une direction du personnel centralisée, et des bureaux du personnel dans les usines. On
y trouve le directeur du personnel, le responsable du pointage, le responsable de la paye, celui
des relations sociales, de l'embauche, de la formation, puis des secrétaires.
b) Le recrutement
Pour le recrutement qui coûte cher, on essaie de définir le profil du poste. On s'aide de
questionnaires remplies par les occupants du poste et de leur supérieur : il existe des postes qui
nécessite en plus des qualifications professionnelles un type de comportement. Le recrutement
peut être interne (par changement de services) ou externe (tri des candidatures par le profil, puis
par la graphologie, les entretiens, les tests: orthographe, intelligence, personnalité, ...). Avec le
temps, le poste peut ne plus correspondre à celui qui le tient, d'où une perte de motivation. Le
service des relations humaines doit vérifier que le personnel n'est pas sur ou sous employé et
qu'il est bien intégré (tests, entretiens). En cas d’inaptitudes peu importantes, le salarié suivra
une formation, sinon il sera reclassé ou licencié. Ensuite il doit améliorer l'environnement
(l'ergonomie).
c) L'évaluation du personnel
64
à noter les salariés; il s'en suit un entretien; reste le problème de la diversité des postes et de
l'agressivité face à l'évaluateur. On utilise en général des critères globaux définis avec les
salariés, avec des objectifs à atteindre pour chaque salarié (avec sa collaboration) : on juge l'état
des progrès, ...
d) La formation
La formation est un ensemble d'actions qui permettent d'élever le niveau de culture générale
et/ou professionnelle et technique d'un individu. Certaines entreprises proposent des formations
sans prendre en compte les besoins réels, d'autres font le contraire. Il s'agit de s'adapter et de
suivre l'évolution des techniques. D'autres types de formation ont pour but de devancer
l'évolution : elles sont adressées aux cadres qui devront les mettre en oeuvre. L'entreprise
prépare de cette façon ses futurs responsables (plans de carrière). Il existe différentes méthodes
de formation suivant que l'on veut communiquer un savoir, un savoir-faire ou un savoir-être
(livres, cours, débats, exposés, jeux de rôle, ...). Le budget minimum est fixé par les lois à 1.1%
de la masse salariale (des salaires) annuelle. Le service formation peut être rattaché à la
direction générale (le problème de la formation est compris), à la direction du personnel
(conciliation des formations : savoir, savoir-être et savoir-faire, sans négliger la rentabilité de
l'investissement), à un certain niveau opérationnel (la formation est considérée comme un coût
à minimiser).
Les préoccupations d'ordre sociales sont souvent primordiales dans l'entreprise ou pour l'état.
C'est pourquoi les entreprises de plus de 300 employés doivent effectuer le bilan social : il
récapitule sur un seul document les principales données chiffrées permettant d'apprécier la
situation de l'entreprise dans le domaine social : emplois rémunérations, conditions de travail,
formation, relations professionnelles, ... Le comité d'entreprise est tenu de donner son avis sur
le projet de bilan social. Il est alors diffusé à l'inspection du travail et aux actionnaires le
réclamant. Il doit permettre d'informer par sa vue d'ensemble, de faire des choix stratégiques,
de juger de la politique sociale (sur plusieurs bilans), de la négocier et de la contrôler. Pour le
personnel la formation est perçue comme une contrainte, à moins qu'il y ait un changement de
poste avec une augmentation. Pour le pays, cela permet d'éviter le chômage structurel : chômage
lié à la structure : l'économie (techniques, technologie) à évoluer, mais pas les travailleurs.
65
CHAPITRE VI : L’organisation de l’entreprise : les
structures de l’entreprise
Toute organisation nécessite une structure. La répartition en fonctions et services au sein d’une
entreprise apparaît dans le cadre de cette structure. (Selon Mintzberg, la structure d’une
organisation peut être définie comme la "somme totale des moyens employés pour diviser le
travail entre des tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination entre ces tâches.")
Dans l’entreprise, les problèmes de structure n’apparaissent que lorsque la firme a atteint une
certaine dimension. En effet, dans les petites entreprises, les problèmes de structure
disparaissent derrière les questions de rapports entre les personnes, car il n’existe pas de
services distincts.
Les choix, en matière de structure ; interviennent lorsque l’on recourt à des intermédiaires entre
la direction et les exécutants.
La structure d’une entreprise forme le schéma de répartition des tâches, des pouvoirs et des
responsabilités. Etablir la structure, c’est à la fois :
- définir les services (ou directions), à constituer,
- délimiter les activités de chaque service,
- préciser les relations entre services qui peuvent être hiérarchiques, fonctionnelles, ou de
conseil.
Une structure est généralement représentée par un organigramme celui-ci est un graphique
représentant sous la forme d’un document d’ensemble la structure d’une entreprise et
permettant de se rendre compte des différentes liaisons pouvant exister entre les services.
L’organigramme fait apparaître le processus réel de l’exercice du pouvoir, la répartition des
tâches et les liens formels entre les services.
1. L’ajustement mutuel :
Les individus coordonnent leur travail en communiquant de façon informelle les uns avec les
autres.
2. La supervision directe :
Une personne (en général un cadre) donne des ordres spécifiques aux autres et de cette
manière coordonne leur travail, travail dont il a la responsabilité.
66
3. La standardisation des procédés :
La coordination du travail est alors assurée par l’acquisition pour les employés d’habiletés et
de connaissances spécifiques, habituellement avant qu’ils ne commencent le travail.
C’est le paramètre principal afin de déterminer la division du travail. Une tâche à une ampleur
définie (spécialisation horizontale du travail), un contrôle que l’opérateur exerce sur cette tâche
(spécialisation verticale du travail).
2. La formalisation du comportement
3. La formation et l’éducation
C’est le moyen de standardiser les connaissances et les qualifications par des programmes de
formation. Ceux-ci sont en général dispensés en dehors de l’organisation avant que la personne
ne commence à travailler. Cet élément constitue le point clé de la structure qualifiée de
professionnelle.
67
décisions faites par l’organisation. La planification des actions tend à déterminer le résultat des
actions ou des décisions avant même leur réalisation.
C’est le moyen selon lequel l’adaptation mutuelle est encouragée comme mode de liaison à
l’intérieur comme entre les unités. Il existe des niveaux de gradation quant à l’utilisation de
concepts qui vont des postes de liaison, aux gestionnaires intégrateurs ayant une autorité
formelle limitée, jusqu’aux structures matricielles.
6. Le regroupement en unités
C’est ce qui permet le mieux la supervision directe. Il renvoie aux critères à partir desquels on
regroupe les postes en unités, les unités en unités plus importantes et ainsi de suite jusqu’à ce
que tout soit regroupé sous un même sommet stratégique. Le risque de tel regroupement est de
ne voir retenu que 2 critères : la fonction, qui est le moyen mis en œuvre pour produire le bien
ou service et le marché qui est le but et les caractéristiques propres des marchés que
l’organisation dessert.
C’est le nombre de postes pouvant être regroupés pour former l’unité élémentaire, c’est à dire
le nombre maximum de personnes pouvant être supervisées directement par une seule et même
personne. La littérature affirme que plus les tâches sont standardisées plus la taille des unités
est grande. Elle affirme aussi que les personnes qui ont une grande confiance dans l’adaptation
mutuelle ont tendance à maintenir la taille des unités petites, en effet la communication
informelle exige de petits groupes de travail (Ouchi et Dowling 1974).
8. La décentralisation verticale
C’est l’élément qui permet d’indiquer jusqu’à quel point le pouvoir formel est "délégué" en bas
de la chaîne d’autorité hiérarchique.
9. La décentralisation horizontale
C’est l’élément qui permet d’indiquer jusqu’à quel point le pouvoir circule informellement hors
de cette chaîne d’autorité hiérarchique, c’est à dire au niveau de la technostructure ou des
fonctions de support logistique
Dans la littérature relative à la période des années 1950 à 1970, la recherche dans le domaine
de la structure organisationnelle a mis l’accent sur les divers effets de facteurs contextuels des
éléments structuraux mentionnés précédemment. Ces recherches sont fondées sur une
hypothèse de congruence selon laquelle une structuration efficace implique que le facteur
contextuel et l’élément structurel concordent. 4 ensembles de facteurs contextuels ont
particulièrement été considérés:
68
1. L’âge et la taille :
Dans la littérature il a été mis en évidence que ces 2 facteurs ont d’importants effets sur la
structure. En premier lieu, que plus une organisation est ancienne ou imposante et plus son
comportement est formalisé (Inkson et al. 1970, Samuel et Mannhein 1970, Pugh et al. 1968,
Udy 1965). Il a aussi été observé que plus l’organisation est grande et plus la taille de son unité
moyenne est importante (Dale 1952, Blau et Schoenherr 1971) et plus sa structure est élaborée.
Enfin, il a également été montré que la structure d’une organisation reflète souvent l’époque à
laquelle a été fondée cette industrie (Stinchcombe 1965).
2. Le système technique :
Certaines observations ont trouvé que le système technique modifiait certains éléments
structuraux de façon significative. Plus il joue un rôle régulateur plus le travail se formalise et
plus la structure du centre opérationnel se bureaucratise (Woodward 1965, Pugh et al. 1968,
Hickson et al. 1969 et 1970, Child et Mansfield 1972). Il a également été montré que plus un
système technique est sophistiqué et plus la structure administrative est élaborée, plus la
décentralisation sélective est grande et plus l’emploi de mécanismes de liaison devient
important (Woodward 1965, Khandwalla 1974, Udy 1959, Hunt 1970, Hickon et al. 1969).
Pour terminer, il a été montré comment l’automatisation du travail du centre opérationnel tend
à transformer une structure bureaucratique en structure organique (Woodward 1965).
3. L’environnement
C’est un autre facteur étudié dans la littérature. On été identifiés des environnements
dynamiques avec des structures organiques (Duncan 1973, Burns et Stalker 1966, Burns 1967,
Harvey 1968) et des environnements complexes avec des structures décentralisées (Hage et
Aiken 1967, Pennings 1975). Il est à noter que certaines données de la recherche suggèrent que
des environnements hostiles puissent conduire certaines organisations à centraliser
temporairement leurs structures (Hamblin 1958). Des différences marquées dans
l’environnement semblent également encourager la décentralisation sélective jusqu’à conduire
à des constellations de travail différenciées (Hlavacek et Thompson 1973, Khandwalla 1973,
Lawrence et Losch 1967). Il existe un grand nombre d’informations selon lesquelles la
diversification des marchés d’une organisation encourage l’utilisation d’une structure
segmentée par marché que l’on retrouve aux échelons supérieurs pour réaliser des économies
69
d’échelle (Chandler 1962, Wrigley 1970, Rumelt 1974, Channon 1973, Dyas et Thanheiser
1976).
4. Le pouvoir :
Ce dernier facteur n’est pas non plus sans effet sur la structure. Le contrôle extérieur semble
accroître la formalisation et la centralisation (Samuel et Mannheim 1970, Heydebrand 1973,
Holdaway et al. 1975, Reimann 1973). L’aspiration au pouvoir des membres de l’organisation,
en particulier si le chef d’entreprise a un profond besoin de pouvoir, il tend à accroître la
centralisation (Dill 1965). Mais la mode exerce également une influence sur la structure,
poussant même parfois une organisation au choix d’une structure totalement inappropriée
(Woodward 1965, Lawrence et Lorsch 1967, Rumelt 1974, Child et Keiser 1978).
1. La structure hiérarchique :
- l’unité de commandement : chaque subordonné ne reçoit d’ordre que d’un seul chef lequel
relève aussi d’un seul supérieur et ainsi de suite.
- la délégation de l’autorité : c’est la transmission de l’autorité par un supérieur hiérarchique à
un subordonné. On délègue uniquement l’autorité mais le supérieur reste responsable des
résultats des décisions prises par le subordonné.
- le principe de la responsabilité absolue : c’est l’obligation pour un subordonné d’accomplir
les tâches qui lui sont assignés et d’expliquer les résultats non satisfaisants obtenus. C’est ainsi
que le supérieur doit déterminer avec rigueur les objectifs attendus et ne doit pas intervenir dans
les tâches qui relèvent du subordonné :
70
Direction générale
Directeur Directeur
des études d’usine
Atelier Atelier
x y
Du point de vue de ses avantages la structure hiérarchique est une structure simple, facile à
mettre en place, facilement compréhensible, claire où chacun connaît exactement son rôle.
C’est une structure qui permet une définition précise de l’autorité et de la compétence :
2. La structure fonctionnelle
La fonction de l’entreprise est l’ensemble des tache ou activité visant un objectif précis. Les
fonctions sont matérialisées par des services
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5. Fonction comptable = rôle de prévision
6. Fonction administrative = rôle d’organisation, de contrôle, de coordination
72
Chef d’atelier
Contremaîtres C1 C2 C3 C4 C5
Ouvriers
Direction d’usine
chef chef
d’équipe1 d’équipe2
Les sources d’ordonnancement, de contrôle, de sécurité ont une autorité, dans leur spécialité,
sur les chefs d’équipe des ateliers.
Ce type d’organisation permet de faire travailler de la façon la plus efficiente des ouvriers peu
qualifiés, payés au rendement et qui souhaitent gagner le maximum de salaire. En leur
adjoignant des spécialistes (contremaîtres) les ouvriers se sentent mieux aidés et mieux assistés
et peuvent ainsi être plus rentable dans leur travail. Aussi, en organisant la production de
manière plus scientifique, l’organisation fonctionnelle permet d’éviter les pertes de temps, les
flâneries et les gaspillages ce qui a conduit au principe du travail à la chaîne avec décomposition
en tâches élémentaires tels qu’il ont été mis en œuvre dès le début du siècle dans les usines
Ford.
Toutefois le type d’organisation présente certains inconvénients importants :
73
- dilution de l’autorité et de la responsabilité entre plusieurs chefs.
- difficultés de coordination car chacun n’envisage l’entreprise que du seul point de vue de sa
fonction.
- risque de non exécution ce certaines tâches, chacun croyant qu’un autre s’en charge.
En guise de conclusion, la structure fonctionnelle situe au niveau de l’atelier. Au delà
prédomine l’organisation hiérarchique Fayolienne. C’est ainsi qu’on peut dire que les deux
structures fonctionnelles et hiérarchiques sont complémentaires pour une grande entreprise.
Cette structure est un système qui cherche à cumuler les avantages et à éliminer les
inconvénients du modèle hiérarchique et de la structure fonctionnelle. C’est pourquoi qu’elle
est souvent connue en France sous le nom de structure hiérarchico-fonctionnelle. Elle repose
sur deux principes :
- l’unité de commandement : le pouvoir appartient à des chefs hiérarchiques qui sont en "Line"
(lignes hiérarchiques) et qui disposent d’une autorité générale : Ce sont les opérationnels.
- la spécialisation : c’est le fait de responsables qui conseillent, mais qui ne décident pas. Ils
observent et sont au "staff" (état-major) ce sont les fonctionnels.
Ces organes de conseil spécialisés sont l’analogue économique de l’état major militaire. Ils
ressemblent aux fonctionnels par leur activité spécialisée ; ils en diffèrent car ils n’ont pas
d’autorité, mais une simple fonction de conseil de l’orgue hiérarchique auquel ils sont rattachés.
A n’importe quel degré de la hiérarchie, il est nécessaire quelquefois d’avoir l’aide de
spécialistes. Certaines entreprises ont besoin d’un service de statistique, d’autres d’un service
d’étude de marché. Tous ces services en définitive doivent recueillir des informations qui
permettront au chef hiérarchique de prendre une décision. Les responsables en "Line" doivent
tenir compte des suggestions et des recommandations des responsables en "STAFF" et les
transformer en ordres.
74
Sa représentation schématique est spécifique :
a) Avantages
b) Inconvénients
4. La structure divisionnalisée :
Cette structure repose sur une division donnant naissance à la création de sous-systèmes
correspondant soit :
75
Schéma 1
PD.G
Planification Finance
Marketing Marketing
Schéma 2
Direction générale
Usine A Usine B
At 1 At 2 At 3
NB: Un Etat Major peut être associé à chaque direction de produit ou se situer au niveau de la
direction générale.
76
Comme la structure fonctionnelle, la structure divisionnalisée est moins une organisation
intégrée qu’un ensemble d’entités quasi autonome comptées par une structure administrative
centrale ; il s’agit d’unités de l’organisation, appelées divisions, nous appellerons ici la structure
centrale, le siège.
La structure divisionalisée diffère des quatre autres configurations sur un point important : il ne
s’agit pas d’une structure complète – qui va du sommet stratégique au centre opérationnel –
mais plutôt d’une structure qui chapeaute d’autres structures. Chaque division y a sa structure
propre ; la structure divisionnalisée a focalisée sur les relations entre le siège et les divisions,
entre le sommet stratégique et le sommet de la ligne hiérarchique.
D’abord et surtout la structure divisionnalisée s’appuie sur le regroupement en unités sur la base
des marchés au sommet de la ligne hiérarchique. Chaque division comporte toutes les fonctions
nécessaires aux opérations sur ses marchés. Ainsi, dans le schéma qui représente un
organigramme typique pour une entreprise industrielle divisionnalisée : chaque division a ses
propres départements pour les achats, le développement, la fabrication et le marketing. Cette
dispersion des fonctions opérationnelles minimise l’interdépendance entre les divisions, si bien
que chacune peut fonctionner comme une entité quasi-autonome, libérant chacune du besoin de
coordonner son activité avec celle des autres.
Président
77
faut, naturellement, une certaine forme de contrôle ou de coordination exercée par le siège sur
les divisions, et la question qui se pose alors est de savoir comment le siège peut maintenir son
contrôle tout en laissant aux divisions suffisamment d’autonome dans la gestion de leurs
opérations.
La réponse à cette question est fournie par un autre paramètre de conception : le système de
contrôle des performances. En globale, le siège laisse aux divisions presque toute latitude de
décision, puis contrôle les résultats de ces décisions. Ce contrôle est effectué a posteriori, en
termes quantitatifs, dans le cas des entreprises par le recours aux mesures de profit, de volume
des ventes et de rentabilité des investissements.
Le siège peut ainsi maintenir le contrôle face à l’autonomie des divisions. Ainsi le mécanisme
de coordination principal de la structure divisionnaire est la standardisation des résultats et le
système de contrôle des performances y est un paramètre de conception essentiel.
a) Avantages
- La responsabilité est bien définie au niveau de chaque division
- L’utilisation des compétences et du matériel est généralement optimale.
- Le contrôle des objectifs tracé à chaque division se fait d’une manière facile et avec une plus
grande efficacité.
- La spécialisation des cadres peut être un facteur de rentabilité.
b) Inconvénients
- Risque de gaspillage à cause de la duplication des tâches
- Risque de perte de tout contrôle de la direction.
5. La structure matricielle :
Cette structure a été décrite par Jay Galbraith en 1970. Pour cet auteur, l’accroissement du
volume des informations qu’une organisation doit traiter pour prendre des décisions,
conditionne l’évolution de sa structure. Généralement, dit-il, les organisations se structurent à
partir des fonctions. Or une telle structure se trouve vite dépassée parce qu’elle ne tient pas
compte de la stratégie (produits ou projets). Aussi propose-t-il un schéma structurel qui
développe des relations latérales privilégiant la stratégie mise en place.
Les relations latérales (collaboration) sont celles qui se développent entre les différents chefs
du projet (ou produit) et les différentes directions.
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La structure matricielle peut être schématisée comme suit :
Direction générale
Unités fonctionnelles
Pilote
projet A Délai de réalisation Du projet : 11 mois
Pilote Projet mobile
projet B
Pilote
projet C Projet permanent
Ex : construction d’un immeuble, d’une route. Quant le projet ou l’activité est achevé, l’équipe
en place est distante et les personnes affectées à ce projet retournent à leur servies respectifs.
a) Avantages
- Elle favorise la décentralisation. Une partie du pouvoir de décision est transférée aux
chefs de projet.
- Elle facilite la participation des salariés par la décentralisation.
- Elle améliore la circulation des informations.
- Elle s’adapte parfaitement aux changements stratégiques. L’abandon définitif d’un
projet n’a en principe aucune répercussion sur le fonctionnement des organes demeurés
en place.
- Elle développe la concurrence entre les chefs de projet.
b) Inconvénients
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- selon Mintzberg, cette structure ne permet pas aux individus de connaître avec précision
la répartition du pouvoir.
80
CHAPITRE VII : les différentes stratégies de l’entreprise
81
ANNEXE
VOCABULAIRE
Besoin : sentiment de manque ou de privation, accompagné du désir de le combler.
Besoins primaires ou physiologiques : besoins vitaux, indispensables à l’existence
(nourriture, logement, chauffage…).
Besoins secondaires ou de civilisation : besoins acquis qui apparaissent après les besoins
primaires (loisirs, éducation…).
Bien : produit matériel, tangible, issu de l’activité économique.
Bien libre : ou naturel est un bien provenant de la nature obtenu gratuitement (exemple : l’air).
Bien durable : bien utilisable plusieurs fois (tables, machine…).
Bien non durable : bien détruit dès sa première utilisation (pain, gaz…).
Service : prestation économique immatérielle (ex. : assurance).
Service marchand : prestation immatérielle obtenue contre le paiement d’un prix, en vue de
satisfaire un besoin individuel (ex. : coiffure).
Service non marchand : prestation fournie par les administrations, gratuitement ou à un prix
très modique afin de satisfaire des besoins collectifs (hôpitaux…).
Agent économique : personne ou groupe de personnes qui participe à l’activité économique.
Ménage : individu ou groupe d’individus dont l’activité principale est la consommation de
biens et de services.
Entreprise : agent économique dont la fonction principale est la production de biens et de
services marchands destinés à être vendus sur un marché.
Institution financière : agent économique qui collecte l’épargne et accorde des prêts
moyennant le paiement d’intérêts.
Administration publique : organisme qui produit des services non marchands (justice,
éducation…) et verse des revenus de transfert (prestations sociales, subventions aux
entreprises…) financés par les prélèvements obligatoires (cotisations sociales, impôts).
Circuit économique : représentation schématique et simplifiée de l’activité économique d’un
pays, avec mise en évidence des relations entre les agents économiques (visualisation des
échanges de biens, de services, de travail et de capitaux).
Reste du monde : ensemble des pays étrangers avec lesquels un pays réalise des échanges.
Groupe d’entreprises : ensemble d’entreprises comprenant une société mère (centre de
décision) et des filiales.
82
Filiale : entreprise dont le capital est détenu majoritairement par une autre société, appelée
société mère. La filiale conserve sa personnalité juridique.
Multinationale : entreprise de grande taille qui exerce des activités de production dans
plusieurs pays et relève d’une direction unique.
Profit : différence entre le coût d’un produit et son prix de vente. Revenu de l’entreprise qui
permet de rémunérer ses propriétaires et de constituer de nouveaux moyens de financement de
l’activité.
Branche d’activité : regroupement d’entreprises ou de fractions d’entreprises produisant un
même type de biens et de services.
Secteur d’activité : ensemble d’entreprises qui exercent la même activité principale.
Secteur économique : classification des activités économiques en quatre grands sous-
ensembles : secteur primaire (activités liées à la production agricole, sylvicole, piscicole et
l’extraction minière), secteur secondaire (activités industrielles), secteur tertiaire (activités
de services), secteur quaternaire (services liés à l’information et à la communication).
Entreprise individuelle : entreprise dans laquelle une même personne assure la direction,
apporte les capitaux et exerce l’activité productive.
Entreprise privée : entreprise appartenant à des personnes privées (entrepreneur individuel ou
associés).
Entreprise publique : société dont l’Etat détient la majorité du capital.
Petites et moyennes entreprises (PME) : entreprises dont l’effectif est compris entre 10 et
500 salariés.
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Bibliographie
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