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CHAPITRE II REPRESENTATION DES INFORMATIONS

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Chapitre 02 : Représentation de l’information

1. Introduction

1.1. Représentation de l’information traitée par ordinateur


Les informations traitées par un ordinateur peuvent être de différents
types (texte, nombres, images, son, vidéos, etc.) mais elles sont toujours
représentées et manipulées par l'ordinateur sous forme numérique (digitale).
En fait, toute information sera traitée comme une suite de 0 et de 1. L'unité
d'information est donc les chiffres binaires (0 et 1) que l'on appelle bit (pour
binary digit : chiffre binaire).
On utilise la représentation binaire car elle est simple, facile à réaliser
techniquement à l'aide de bistables (système à deux états réalisés à l'aide de
transistors).
Le codage d'une information consiste à établir une correspondance entre
la représentation externe (habituelle) de l'information (texte, image, …etc), et
sa représentation interne dans la machine, qui est toujours une suite de bits.

1.2. Quantité de l’information traitée


L’unité de base de mesure de la quantité d’information en informatique
est donc le bit tel qu’un bit peut prendre la valeur 0 ou 1.
Question : Combien d’états peut-on représenter avec 3 bits ? avec 4
bits ? et avec n bits en général ?
Chaque 8 bits constituent 1 Octet (Byte en anglais) symbolisé par Ø (et
symbolisé par B en anglais).
Aussi :
❖ 2 bits = 1024 bits = 1 Kb (1 Kilo bits) / 210 Ø = 1024 Ø = 1 KØ (1 Kilo Ø)
10

❖ 210 Kb = 1024 Kb = 1 Mb (1 Méga bits) / 210 KØ = 1024 KØ = 1 MØ (1 Méga


Ø)

❖ 210 Mb = 1024 Mb = 1 Gb (1 Giga bits) / 210 MØ = 1024 MØ = 1 GØ (1 Giga Ø)

❖ 210 Gb = 1024 Gb = 1 Tb (1 Téra bits) / 210 GØ = 1024 GØ = 1 TØ (1 Téra Ø)

Question : Convertir 2 GØ en bits puis en Kb ?

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Il est donc clair que l’information est traitée sous forme binaire dans un
ordinateur, que ça soit du texte (association de codes conventionnés à chaque
caractère), des images (association de codes à chaque couleur de pixel de
l’image), du son (association de codes à chaque fréquence de son), …etc. Il
est donc indispensable de voir de plus près la manipulation des données
binaires ainsi que leur relation avec d’autres systèmes de numération.

2. Systèmes de numération
Au fil du temps plusieurs systèmes de numération sont apparus. De la
mésopotamienne qui était positionnelle (la position du chiffre indique son
rang, comme dans la numération arabe qu’on utilise aujourd’hui) à
l’égyptienne et la romaine qui était additionnelle (le nombre représenté est
égal à la somme des symboles représentés), à celle des chinois qui excellaient
dans les calculs (création du boulier) et qui est également positionnelle, …etc.
Exemple : numération égyptienne

= 345

2.1. Représentation des nombres


Un nombre : (XXX)b indique la représentation d’un nombre XXX dans
la base b.
Les bases usuelles qu’on connait et utilise tous les jours sont la base 10
(système décimale) pour représenter les différentes grandeurs et les différents
chiffres et nombre (monnaies, n° de tel, tailles, date, …) et la base 60 (système
sexagésimal) pour représenter le temps.
Comment un nombre est représenté dans une base b ?
1. Si b ≤ 10, on utilise simplement les chiffres de 0 à b-1
Exemple : base 8 (système octal) : n’importe quel nombre sera la
combinaison de chiffres appartenant à l’ensemble {0,…, 7}

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2. Si b > 10, on utilise simplement les chiffres de 0 à 9 ensuite des lettres dans
l’ordre alphabétique.
Exemple : base 16 (système hexadécimal) : n’importe l’ensemble quel
nombre sera la combinaison de symboles appartenant à {0,…, 9,A, B, C, D,
E, F} tel que : (A=10, ….., F=15).
Donc chaque système de numération utilise un ensemble de symboles
(chiffres) pour représenter les différents nombres. Le nombre de ces chiffres
est toujours égal à l’ordre de la base elle-même. Autrement dit : la base du
système de numération est égale au cardinal de l’ensemble des symboles
utilisés dans cette base.
Exemple :
• En binaire, base du système binaire = 2 ; ensemble des symboles utilisés
: A = {0,1}, Card (A) = 2 = base du système binaire.

• En octal, base du système octal = 8 ; ensemble des symboles utilisés :


A ={0,1,2,3,4,5,6,7}, Card (A) =8 =base du système octal.
Alors :
• Un nombre de n chiffres (symboles) est une suite (ai), 0 ≤ i ≤ n-1 :

an-1 ….. a1 a0
tel que : a0 est le terme de poids faible et an-1 est le terme de poids fort.

Exemple : Soit le mot binaire de 8 bits : 10011101

1 0 0 1 1 1 0 1
7 6 5 4 3 2 1 0
Bit de poids fort bit de poids faible

Les systèmes de numération qui nous intéresse dans le domaine


informatique sont : le décimal, le binaire, l’octal et l’hexadécimal.

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2.2. Le système décimal
Le système décimal est celui dans lequel nous avons le plus l'habitude
d'écrire. Chaque chiffre peut avoir 10 valeurs différentes : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7,
8, 9, de ce fait, le système décimal a pour base 10. La valeur de chaque chiffre
dépend de sa position, c'est-à-dire que c’est une numération positionnelle : la
position la plus à droite exprime les unités, la position suivante : les dizaines,
ensuite les centaines…etc.
Par exemple, si on décompose le nombre 9745, nous aurons :
• 9745 = 9×1000 + 7×100 + 4×10 + 5×1
• 9745 = 9×103 × 7×102 + 4×101 + 5×100

Nous remarquons que chaque chiffre du nombre est à multiplier par une
puissance de 10.
Cette puissance représente le poids du chiffre.
9 7 4 5
3 2 1 0
Poids fort Poids faible

L'exposant de cette puissance est nul pour le chiffre situé le plus à droite
et s'accroît d'une unité pour chaque passage à un chiffre vers la gauche.

Remarque : Cette façon d'écrire les nombres est appelée système de


numération de position. Elle est valable pour tous les systèmes de numération
que nous verrons dans ce cours (décimal, binaire, octal et hexadécimal).

2.3. Le système octal


Suivant ce que nous avons cité dans la section 2.1, le système octal
utilise un système de numération ayant comme base 8 (octal : latin octo=huit)
et utilise donc 8 symboles :
de 0..jusqu’à..7. Ainsi, un nombre exprimé en base 8 pourra se présenter
de la manière suivante par exemple : (745)8

Rappel : Lorsque l'on écrit un nombre, il faudra bien préciser la base


dans laquelle on l'exprime pour lever toutes ambiguïtés (745 existe aussi en

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base 10 par exemple). Ainsi le nombre sera mis entre parenthèses (745 dans
notre exemple) et indicé d'un nombre représentant sa base (8 est mis en
indice). Par convention, quand on ne précise pas la base, elle est par défaut
égale à 10.

2.4. Le système binaire


Comme nous l’avons vu plus haut, dans le système binaire, chaque
chiffre ne peut avoir que l’une des 2 valeurs : 0 ou 1. De ce fait, le système a
pour base 2.
Exemple : Représentions des nombres de 0 à 16 en décimal et leurs
équivalents en binaire et octal

(Système décimal)10 (Système octal)8 (Système binaire)2


0 0 0
1 1 1
2 2 10
3 3 11
4 4 100
5 5 101
6 6 110
7 7 111
8 10 1000
9 11 1001
10 12 1010
11 13 1011
12 14 1100
13 15 1101
14 16 1110
15 17 1111
16 20 10000

2.5. Le système hexadécimal


Le système hexadécimal utilise les 16 symboles suivant : 0, 1, 2, 3, 4,
5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E et F. De ce fait, le système a pour base 16.

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Exemple : si nous reprenons le tableau précédent mais en valeurs
décimales et leurs équivalents binaires et hexadécimales, nous aurons :

(Système décimal)10 (Système Hexadécimal)16 (Système binaire)2


0 0 0
1 1 1
2 2 10
3 3 11
4 4 100
5 5 101
6 6 110
7 7 111
8 8 1000
9 9 1001
10 A 1010
11 B 1011
12 C 1100
13 D 1101
14 E 1110
15 F 1111
16 10 10000

3. Conversion et changement de base


3.1. Conversion d'un nombre de base b quelconque en nombre
décimal
Tout nombre entier naturel peut se coder comme la somme pondérée
des puissances de sa base b, quel que soit cette base :
Soit an an-1 …… a2 a1 a0 exprimé en base b noté (an an-1 …… a2 a1 a0)b .
La valeur de ce nombre en décimal est égale à :
(an × bn) + (an-1 × bn-1) + …… + (a2 × b2) + (a1 × b1) + (a0 × b0)
Exemple : Convertissons les nombres suivants en décimal : (1011)2,
(16257)8 et (F53)16

• (1011)2 = (1 × 23 + 0×22 + 1×21 + 1×20)10 = (1×8 + 0×4 + 1×2 + 1×1)10 = (11)10

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• (16257)8 = 1 × 84 + 6×83 + 2×82 + 5×81 + 7×80 = 1×4096 + 6×512 + 2×64 + 5×8 + 7

= 4096 + 3072 + 128+ 40 + 7 = 7343

(F53)16 = 15 × 162 + 5 × 161 + 3 × 160 = 15 × 256 + 5 × 16 + 3 = 3840 + 80 + 3 = 3923

Remarque : Dans le cas où il y a une partie fractionnaire a 1 a2 …… an


(les nombres fractionnaires sont ceux qui comportent des chiffres après la
virgule), sa valeur sera égale en décimal à la somme suivante :
a1 × b-1 + a × b-2 + ……+ an × b-n
Exemple : Convertissons les nombres fractionnaires suivants en
décimal : (1110,101)2 , (642,21)8 et (A3F,C)16

• (1110,101)2 = (1×23 + 1×22 + 1×21 + 0×20+ 1×2-1 + 0×2-2 + 1×2-3)10


= (8 + 4 + 2 + 0 + 1/2 +1/4 + 1/8 )10 = (14,625)10
• (642,21)8 = (6×82 + 4×81 + 2×80 + 2×8-1 + 1×8-2)10
= ( 6×64 + 4×8 + 2×1 + 2× 0,125 + 1× 0,015625)10
= (384 + 32 + 2 + 0.25 + 0.015625)10 = (418.265 625)10

• (A3F,C)16 =(10×162 + 3×161 + 15×160 + 12×16-1)10


= (10×256 + 3×16 + 15×1 + 12× 0,0625)10
= (2623.75)10

3.2. Conversion d'un nombre décimal en nombre binaire

Pour obtenir l'expression binaire d'un nombre exprimé en décimal, il


suffit de diviser successivement ce nombre par 2 jusqu'à ce que le quotient
obtenu soit égal à 0. Les restes de ces divisions lus de bas en haut représentent
le nombre binaire.

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Exemple : Convertissons le nombre décimal 44 en binaire : (44)10
= (101100)2 44 2
0 22 2
0 11 2
1 5 2
1 2 2
0 1 2
1 0

3.2.1. Conversion partie décimal « fractionnaire → binaire »


La partie entière est converti du décimal en binaire en utilisant la
méthode de la division successive comme on vient de le voir, quand à la partie
fractionnaire du nombre décimal, elle sera convertie en partie fractionnaire
binaire en utilisant une méthode de multiplication successives.
La partie entière du résultat de chaque multiplication est considérée
comme constituant de la partie fractionnaire binaire et la partie fractionnaire
du résultat de la multiplication est repris pour être lui-même multiplié par 2,
et ainsi de suite jusqu’à ce que le produit obtenu est 1.00, le processus de
conversion est alors achevé.

Exemple : Convertissons les nombres fractionnaires décimaux


0.375 et 0.84375 en binaire :

0,375 × 2 = 0,75 0,84375 × 2 = 1,6875

0,75 × 2 = 1,50 0,6875 × 2 = 1,375

0,50 × 2 = 1,00 0,375 × 2 = 0,75


0,75 × 2 = 1,50
(0,375)10=(0, 0 1 1)2
0,50 × 2 = 1,00

(0,84375)10 = (0,11011)2

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3.3. Relation entre les nombres binaires et les nombres octaux
D’abord, si nous souhaitons obtenir l'expression octale d'un nombre
exprimé en décimal, il suffit de suivre la méthode de la division successive par
8 (comme nous l’avons fait pour convertir vers la base 2) jusqu’à ce que le
quotient obtenu soit égal à 0. Les restes de ces divisions lus de bas en haut
représentent le nombre octal.
Exemple : Convertissons (47)10 dans le système octal et le système
binaire. Nous obtenons :

10 2

8 2

Nous pouvons remarquer qu'après 3 divisions en binaire nous avons le


même quotient qu'après une seule en octal. De plus le premier reste en octal
obtenu peut être mis en relation directe avec les trois premiers restes en binaire
• (111)2= 1×22 + 1×21 + 1×20 = 1×4 + 1×2 + 1×1 = (7)8 Et il en est
de même pour le caractère octal suivant :
• (101)2 = 1×22 + 0×21 + 1×20 = 1×4 + 0×2 + 1×1 = (5)8

Cette propriété d'équivalence entre chaque chiffre octal et chaque


groupe de 3 chiffres binaires vient du fait que 8 est une puissance de 2 : 8=2 3.

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Elle nous permet de passer facilement d'un système à base 8 à un système à
base 2 et vice versa.
Exemple de conversion binaire octal et octal binaire :
Binaire (101 111 100 001)2

Octal ( 5 7 4 1 )8

Octal ( 3 6 2 )8

Binaire (011 101 111


)2

3.4. Relation entre les nombres binaires et les nombres


hexadécimaux
Si nous avons besoin d’obtenir l'expression hexadécimal d'un nombre
exprimé en décimal, il faut toujours suivre la méthode de la division
successive, cette fois-ci par 16 (comme nous l’avons fait pour convertir vers
les bases 2 et 8) jusqu’à ce que le quotient obtenu soit égal à 0. Les restes de
ces divisions lus de bas en haut représentent le nombre hexadécimal (tout en
prenant compte que les restes de 10 à 15 sont codés : de A à F).
La propriété d'équivalence que nous venons de voir, dans 3.3, entre le
binaire et l'octal existe entre l'hexadécimal et le binaire du moment que 16 est
aussi une puissance de 2 : 16=24. Donc la règle est la même mais nous
travaillerons par groupe de 4 chiffres binaires maintenant au lieu de 3.

Binaire ( 1101 0000 1100 )2

Hexadécimal ( D 0 C )16

Hexadécimal ( 1 A F 3 )16

Binaire (0001 1010 1111 0011 )2

Remarques :
1 : Pour la conversion de tout nombre entier de la base 10 vers une base
quelconque, on procède toujours par divisions successives. On divise le

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nombre à convertir par la base dans laquelle nous voulons le convertir, puis
le quotient obtenu par la base, et ainsi de suite jusqu'à l’obtention d'un
quotient nul. La suite des restes obtenus correspond aux chiffres dans la base
visée.

2 : Pour la conversion de la partie fractionnaire décimal vers son équivalent


octal (ou hexadécimal), on procède toujours par multiplications successives
comme on a fait pour la conversion décimal-fractionnaire vers le binaire dans
la section 3.2.1. On multiplie la partie fractionnaire par 8 (ou 16), la partie
entière du résultat entre dans la constitution de la partie fractionnaire octale
(hexadécimal) ensuite, la partie fractionnaire du résultat de la multiplication
est lui-même multiplié à nouveau par 8 (par 16) et ainsi de suite jusqu’à
obtention d’un résultat égal à 0,00.

Exemple : Convertissons le nombre décimal 418,265 625 en octal :


• 418 ÷ 8 = 52 reste 2 0,265 625 × 8 = 2.125
• 52 ÷ 8 = 6 reste 4 0,125 × 8 = 1.00
• 6 ÷ 8 = 0 reste 6 0,00 × 8 = 0.00 Donc :
(418,265 625)10 = (642,21)8

(De la même façon, on procède pour la conversion fractionnaire décimale vers


son équivalent hexadécimal).
4. Les opérations de base en binaire
4.1. Addition et multiplication binaire
Le principe du calcul numérique est le même dans les systèmes de
numération de position. Donc nous raisonnerons de la même façon que pour
réaliser des opérations dans le système décimal où on a l’habitude d’effectuer
nos opérations arithmétiques quotidiennement.

a. Addition binaire
Révisons d’abord la familière addition décimale. L’addition de 2
nombres décimaux s’effectue selon un algorithme à 3 étapes :

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Etape 1 : ajouter les chiffres les plus à droite (première colonne)

Etape 2 : noter le chiffre d’unité de cette somme à la même colonne


toujours et si cette somme dépasse 9, on reporte à la colonne suivante la
retenue (chiffre de deuxième position de la somme obtenue)

Etape 3 : s’il y a d’autres colonnes, répéter les 2 étapes précédentes sans


oublier de rajouter la retenue jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de colonnes.

En binaire, l’algorithme est le mê me sauf que la retenue sera en cas où


la somme dépasse 2 (et non pas 9), tel que :
0+0=0 0+1=1 1+0=1 1 + 1 = 0 avec retenue de 1
1 + 1+ 1 = 1 avec retenue de 1
Exemple : évaluons la somme binaire : 111+101

1 1
111
+101
1100
b. Multiplication binaire

Se résume comme en décimal en multiplication de nombres par des


chiffres suivi d’additions décalée. En fait, en binaire c’est encore plus
simple du moment que la multiplication par 0 ou 1 donne 0 ou le nombre
lui-même (pas de tableaux de multiplication à apprendre comme en
décimal !).
Exemple : évaluons le produit binaire : 1101011 × 10110
Ça revient à faire ceci si on

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1101011
X 10110
procède à l’addition des termes un à un
sans oublier de prendre le décalage en
0 000000
considération :
+ 1101011.
+ 1101011. .
Donc : 1101011 × 10110 = 100100110010 + 0000000 . . .
+ 1101011 . . . .

1 001001
10010
Remarque : pour les multiplications des nombres fractionnaires, la règle
est la même qu’en décimal.
Exemple : évaluons le produit binaire : 11,01 × 101,1

11,01
X 101,1

1101
+ 1101.
+ 0000 . .
+ 1101 . . .

100011,111

c. Soustraction binaire
La soustraction s’effectue suivant le principe de retenue comme en
décimal :
0-0=0 1-1=0 1-0=1 0 - 1 = 1 avec une retenue de 1 sur
la colonne suivante.

Exemple : évaluons les soustractions suivantes :

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0 0 1 1 0 0 0 1 0 0

11101 1 100 1 101,0011


- 1011 0 - 10011 0 - 110,1101
1

10010 101 110,01011

Remarque :
1 : Dans le cas de fractions, il faut d’abord aligner verticalement les
virgules avant de commencer l’opération de soustraction.
2 : Quand dans une colonne, apparait la différence 0 - 1, nous opéron
une retenue sur la 1ère colonne non nulle et tous les 0 juste avant
deviennent des 1.

d. Division binaire

Il s’agit de multiplications et de soustractions successives comme


en décimal. En cas de nombres fractionnaires, on déplace d’abord la
virgule, ensuite on effectue l’opération de division

Exemple : effectuons les divisions : 1010001 ÷ 11 et 111,00001 ÷ 1,01 ,


nous avons :

101001 11 1 1 1 0 0,0 0 1 1 0 0 100 101


10 10 11011 00
1 0 1,1 0 1
100 110
11 10
0 101

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Remarque : Nous avons étudié ces opérations du côté purement
arithmétiques, mais du point de vue ‘structure machine’ il peut y avoir
quelques problèmes qui peuvent être détectés pour ne pas fournir un
résultat faux. Par exemple, si on travaille sur 6 bits, l’addition suivante :
111001 + 010010 fournit un résultat sur 7 bit :1001011, donc le 1 le plus à
gauche sera perdu ! on parle alors de dépassement de capacité
(over flow). Il faut donc qu’il y ait un indicateur de dépassement et l’erreur
doit être signalée.

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