DS2_8 oct 2022 (1)

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PTSI – Physique - Lycée Louis Lachenal 8 octobre 2022

Devoir surveillé n°2


Calculatrice interdite
Durée = 2h

Exercice 1 : Lois de Kirchhoff


Pour le circuit schématisé ci-contre, déterminer
l’expression de l’intensité I en fonction de E et de R.
I

Exercice 2 : Stratégies de charge d’un condensateur


Le condensateur est une brique de base des circuits électroniques de commande ou de puissance. On peut
l’utiliser comme dispositif de stockage d’énergie, à l’instar des batteries. Se pose alors la question de sa recharge
au cours de laquelle l’énergie est prélevée sur le réseau électrique. On souhaiterait que 100% de cette énergie
soit transférée au condensateur.
On appelle “rendement de la charge du condensateur” le rapport entre l’énergie stockée par le condensateur
à l’issue de la charge et de l’énergie fournie par le générateur au cours de cette charge :
ℰ𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘é𝑒
𝜌=
ℰ𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒
On raisonne sur le circuit ci-dessous pour envisager deux méthodes de recharge, qui vont mener à deux valeurs
de rendement différentes :

I - Premier procédé de charge


L’interrupteur K est d’abord dans la position intermédiaire où il n’établit aucun contact (comme représenté sur
le schéma). Le condensateur étant initialement déchargé, on bascule l’interrupteur K dans la position (2) à t = 0.
1. Déterminer la valeur de 𝑢𝑐 (𝑂+ ) (juste après le basculement de l’interrupteur).
2. Établir l’équation différentielle vérifiée par 𝑢𝑐 (𝑡). Ecrire celle-ci en introduisant la constante de temps 𝜏
du circuit dont on précisera l’expression.
3. Résoudre l’équation différentielle précédemment obtenue.
4. Tracer l’allure graphique de la solution 𝑢𝑐 (𝑡).
5. Donner en fonction de C et de E l’expression de l’énergie stockée par le condensateur sur toute la durée
de sa charge.
6. Etablir l’expression du courant 𝑖𝐶 (𝑡) pour 𝑡 ≥ 0, en fonction de E, R et 𝜏.
7. Calculer alors l’énergie électrique fournie par le générateur sur l’ensemble de la charge.
8. Quelle est la valeur du rendement de la charge du condensateur ? Peut-il être optimisé en changeant la
résistance R ?
II - Second procédé de charge
Afin d’améliorer le rendement de la charge, on réalise à présent une charge en deux temps. Le condensateur est
initialement déchargé. L’interrupteur K est d’abord dans la position intermédiaire où il n’établit aucun contact.
On le ferme en position (1) à 𝑡 = 0. Lorsque le régime transitoire qui s’ensuit est achevé, l’interrupteur est basculé
en position (2).
9. Donner l’expression de 𝑢𝑐 (𝑡) pendant la première phase de la charge.
10. Etablir, en fonction de 𝜏, l’expression de l’instant 𝑡1 pour lequel la tension 𝑢𝑐 aux bornes du condensateur
atteint 99% de sa valeur finale au cours de cette première étape.
Dans la suite, on considère que la charge est totalement achevée à cet instant 𝑡1 , de sorte à prendre 𝑢𝑐 (𝑡1 )~𝐸/2,
et qu’on passe alors en phase 2 (basculement de l’interrupteur en position (2)).
11. Exprimer la tension 𝑢𝑐 (𝑡) aux bornes du condensateur au cours de la deuxième phase de charge, qui
commence à l’instant 𝑡1 .
12. Tracer l’allure graphique de 𝑢𝑐 (𝑡) en fonction du temps au cours de l’ensemble des deux phases de charge.
13. Exprimer l’intensité 𝑖𝐶 (𝑡) du courant qui traverse le condensateur pendant les deux phases de charge.
On distinguera les cas en fonction de 𝑡 .
14. Déterminer l’énergie électrique fournie par les deux générateurs pendant la charge. On utilisera 𝑒 −5 ~ 0.
15. En déduire le rendement de la charge du condensateur pour cette nouvelle façon de procéder.
Conclure quant aux avantages et désavantages par rapport à la première méthode.

III - Généralisation à une charge en N étapes


Ayant montré que la charge fractionnée en deux étapes permet un meilleur rendement, nous allons étudier à présent
un fractionnement en N étapes.
• Notons 𝑡0 = 0 l’instant initial où le condensateur est déchargé.
• La première étape de la charge a lieu de 𝑡0 à 𝑡1 = 5𝜏, avec un générateur de tension 𝐸/𝑁, à travers une
résistance R.
• De manière générale, l’étape numéro k de la charge (k variant de 1 à N) a lieu de 𝑡𝑘−1 à 𝑡𝑘 , avec un
générateur de tension 𝑘𝐸/𝑁, à travers une résistance R. On a 𝑡𝑘 = 𝑘 × 5𝜏.
Au début de l’étape k, 𝑢𝑐 (𝑡𝑘−1 ) = (𝑘 − 1)𝐸/𝑁, et à la fin de l’étape k, 𝑢𝑐 (𝑡𝑘 ) = 𝑘𝐸/𝑁.
16. Lors de l’étape k de la charge, déterminer (notamment en fonction de k et de N) l’équation différentielle
vérifiée par la tension 𝑢𝑐 (𝑡) puis la résoudre pour donner l’expression de 𝑢𝑐 (𝑡).
17. Lors de l’étape k de la charge, déterminer (notamment en fonction de k et de N) l’expression de l’intensité
𝑖𝐶 (𝑡) du courant traversant le condensateur.
18. Lors de l’étape k de la charge, déterminer (notamment en fonction de k et de N) l’expression de l’énergie
fournie par le générateur (on utilisera 𝑒 −5 ~ 0).
19. En déduire l’expression de l’énergie fournie par le générateur lors de l’ensemble de la charge.
20. Etablir l’expression du rendement 𝜌 de la charge du condensateur en N étapes, en fonction de N
uniquement.
Exercice 3 : Longue-vue
Pour l’observation des oiseaux, les ornithologues utilisent des longues-vues dont le principe est inspiré de la
lunette astronomique. On modélise une longue-vue par l’association de 3 lentilles convergentes :
◾ Lentille 𝐿1 (objectif) de distance focale 𝑓1 ′, de centre optique 𝑂1 , de foyer principal objet 𝐹1 et de foyer
principal image 𝐹1 ′;
◾ Lentille 𝐿2 (lentille de redressement) de distance focale 𝑓2′ , de centre optique 𝑂2 , de foyer principal objet
𝐹2 et de foyer principal image 𝐹2 ′.
◾ Lentille 𝐿3 (oculaire) de distance focale 𝑓3′ , de centre optique 𝑂3 , de foyer principal objet 𝐹3 et de foyer
principal image 𝐹3 ′.

Le système optique ainsi constitué réalise la série de conjugaison suivante :

𝑂𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝐿1 𝐿2 𝑂𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝐿3
𝐴 𝐴1 𝐴2 𝐴′

1. La longue vue est réglée de manière à être « afocale ».


o Que cela signifie-t-il ?
o Quel est l’intérêt d’un tel réglage ?
2. Compléter le schéma donné ci-dessous illustrant le principe de la longue-vue lors de l’observation d’un
objet AB à l’infini :
• Positionner les images intermédiaires 𝐴1 𝐵1 et 𝐴2 𝐵2 ainsi que l’image finale 𝐴′𝐵′.
• Positionner les foyers 𝐹3 et 𝐹3 ′ de l’oculaire.
• Indiquer l’angle 𝛼 sous lequel est observé l’objet AB à l’œil nu et l’angle 𝛼′ sous lequel est observé
l’image A’B’ formée par la longue-vue.

3. Lorsqu’une lentille convergente est placée devant un objet, à une distance égale au double de sa distance focale
𝑓′, que vaut le grandissement 𝛾 de l’objet par cette lentille ? Justifier par des calculs.
4. En déduire la relation entre les tailles 𝐴1 𝐵1 et 𝐴2 𝐵2 des images intermédiaires de la longue-vue.
Justifier l’appellation « lentille de redressement » pour la lentille 𝐿2 .
5. Etablir l’expression du grossissement de la longue-vue en fonction uniquement des distances focales 𝑓1 ′ et 𝑓3 ′.
Justifier soigneusement.

… Tourner la page…
Un ornithologue qui étudie les vautours, dans les gorges du Tarn, doit distinguer
des détails de taille ℎ = 5 mm sur le plumage des oiseaux qu’il observe.

6. Rappeler la valeur du pouvoir séparateur de l’œil humain, noté 𝛼œil , en


minute d’arc puis en radian. En observant un vautour à l’œil nu, à quelle
distance maximale de celui-ci, notée 𝑑𝑚𝑎𝑥 , doit-on se placer pour distinguer
un détail de taille ℎ = 5 mm sur son plumage ? On utilisera 5/3 ~1,7.
7. En utilisant maintenant une longue-vue telle que 𝑓1′ = 900 mm, 𝑓2′ = 50 mm et 𝑓3′ = 18 mm, à quelle distance
maximale d’un vautour, notée 𝐷𝑚𝑎𝑥 , doit-on se placer pour distinguer un détail de taille ℎ = 5 mm sur son
plumage ? On utilisera 15/18 ~0,83.

Exercice 4 : Bobines en parallèle


Le circuit schématisé ci-dessous est constitué d’une résistance R et des deux bobines d’inductances respectives
𝐿1 et 𝐿2 , supposées idéales dans un premier temps. L’interrupteur K est fermé à 𝑡 = 0. On suppose 𝑖(0− ) = 0

1. Quelle est la valeur de l’intensité du courant 𝑖(0+ ) ? Justifier.


2. Quelle sera la valeur finale 𝑖∞ de l’intensité du courant 𝑖(𝑡) lorsque le régime transitoire sera achevé et
que le circuit fonctionnera en régime continu ? La justification fera apparaitre un schéma de circuit.
3. Etablir l’équation différentielle vérifiée par 𝑖(𝑡).
Mettre cette équation sous forme canonique en fonction de 𝑖∞ et de la constante de temps 𝜏 du circuit
dont on précisera l’expression.
4. Résoudre l’équation différentielle obtenue pour déterminer l’intensité 𝑖(𝑡) du courant dans la résistance
et tracer l’allure du graphe correspondant.
Faire apparaître clairement la durée caractéristique 𝜏 d’évolution de 𝑖(𝑡) ainsi que sa valeur lorsque le
régime permanent est atteint.
5. Montrer que la durée du régime transitoire est de l’ordre de 5𝜏 en considérant la fin de celui-ci lorsque
𝑖(𝑡) aura atteint 99% du régime permanent. On utilisera 𝑙𝑛 (100) ~ 4,6.
6. Quelle est l’effet de la résistance sur l’établissement du courant d’intensité 𝑖(𝑡).
Tracer sur un même graphe l’intensité 𝑖(𝑡) du courant pour deux valeurs différentes prise par la
résistance R : 𝑅+ et 𝑅− telles que 𝑅+ > 𝑅− .
On considère à présent que les deux bobines sont réelles (association série avec résistance interne) : (𝐿1 , 𝑟1 ) et
(𝐿2 , 𝑟2 ), avec 𝑳𝟏 /𝒓𝟏 = 𝑳𝟐 /𝒓𝟐 = 𝝉.
7. Tracer le schéma du circuit et établir l’équation différentielle vérifiée par 𝑖(𝑡) en introduisant une
constante de temps 𝜏′ dont on précisera l’expression.
8. Résoudre l’équation différentielle vérifiée par 𝑖(𝑡).

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