2019_11_11-Résumé-EIES-PRISET

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COMMUNIQUE DE LA CEET

PROJET DE REFORMES ET D’INVESTISSEMENTS DANS LE SECTEUR DE L’ENERGIE AU


TOGO (PRISET)

ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL(EIES)

A. MISE EN CONTEXTE DU PROJET

 Présentation du promoteur
Le promoteur du projet est la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Le siège social se
trouve à Lomé 426, Avenue MAMA Fousséni B.P. 42- Lomé, tél. : (00228) 22 21 07 74.
La CEET a été créée par ordonnance n° 6312 du 20 mars 1963 pour assurer la production, le
transport et la distribution de l’énergie électrique. Pour bien réussir sa mission, la CEET se
positionne comme un « Acteur économique majeur du développement, leader dans la distribution
d’énergie électrique au Togo, une entreprise innovante et performante, présente dans la sous-
région ». Le capital social est fixé à la somme de six cent trente millions (630 000 000) de francs
CFA et est entièrement détenu par l’Etat togolais.
Les organes statutaires de la CEET se présentent comme suit : (i) le Conseil de Surveillance (CS),
organe suprême de décision de la CEET; (ii) le Conseil d’Administration (CA), organe
d’administration de la CEET; (iii) la Direction Générale, organe de gestion courante de la CEET.
A partir de 2017, la Direction Générale (DG) comporte neuf (09) directions centrales, six (06) sous
directions et vingt-trois (23) départements. Les directions centrales sont chargées de l’inspection
générale et de l’audit interne, des finances et de la comptabilité, de l’administration et des
ressources humaines, du système d’information, du commercial, de la distribution et des
mouvements d’énergie, des études et du développement et enfin, de l’exécution des projets.
L’actuel Directeur Général de la CEET est M. Paul Mawusi KAKATSI.

 Contexte et justification du projet


Le secteur de l’électricité connaît des difficultés aux plans stratégique, institutionnel, financier et
technique. Ce secteur nécessite de sa tutelle et de l’État un soutien institutionnel important et de
développement de capacités. Les partenaires et institutions nationales unissent leurs efforts au côté
de la CEET depuis quelques années déjà pour augmenter et améliorer la capacité de production et
le rendement du secteur. Ceci justifie de nombreux projets en cours de réalisation ou planifiés pour
le compte de la CEET.
La vétusté des équipements électriques, notamment les postes de transformation et les réseaux de
distribution MT et BT, en particulier dans la capitale Lomé, engendre des pertes d’énergie
importantes sur le réseau électrique de la CEET. Ceci a un effet sur l’efficacité de la CEET à offrir
une énergie de qualité et occasionne un manque à gagner pour la société, ce qui affecte par
conséquent les résultats financiers dans le secteur.

Dans le but de pallier à ces problèmes récurrents et améliorer le rendement sur le réseau de
distribution électrique au Togo, la CEET, avec l’appui du Gouvernement togolais, a sollicité un
financement auprès de la Banque Mondiale pour la mise en œuvre du Projet de Réforme et

1
d’Investissements dans le Secteur de l’Énergie au Togo (PRISET). Ce projet devra permettre à
terme d’améliorer la qualité des services électriques fournis aux clients de la CEET (population,
entreprises) et brancher de nouveaux clients sur le réseau.

 Présentation sommaire du projet


Le projet soumis à la présente étude est le Projet de Réforme et d’Investissements dans le Secteur
de l’Énergie au Togo (PRISET). Il a pour objectif général de contribuer à relever les défis de la
réforme du secteur de l'énergie au Togo. Il est décliné en plusieurs objectifs spécifiques à savoir :
(i) examiner et mettre à jour le cadre juridique et règlementaire dans le secteur, ii) fixer une
nouvelle politique tarifaire pour assurer la viabilité financière du secteur, iii) réformer, renforcer
et améliorer la gestion des services publics et (iv) réhabiliter, renforcer et étendre le réseau de
distribution de la capitale Lomé et ses périphéries afin de réduire les pertes techniques, d'améliorer
la qualité et la fiabilité de l'offre et d'améliorer l'accès aux services d'électricité.

Le projet comprend 3 composantes à savoir : (i) Composante 1: Amélioration de l’accès aux


services électriques en milieu urbain ; (ii) Composante 2 : Réforme du secteur ; (iii) Composante
3 : Gestion de projet et formation. C’est la composante 1 du projet qui fait objet de la présente
étude. Cette composante comprend :

La réhabilitation de réseau Moyenne Tension :


-Réhabilitation de trois (03) postes sources : Lomé A (Poste d’Akossombo), Lomé B
(Poste de la zone portuaire) et Lomé C (Poste installée au siège de la CEET);
- Réhabilitation de 70,43 km de réseaux MT souterrains ;
- Réhabilitation de 41 postes de distribution MT/BT ;
- Reconstruction de 10 Postes en Cabine maçonné.
Le renforcement de réseaux Moyenne Tension :
- Construction de 38,2 km de réseaux MT souterrains ;
- Construction de 46 km de réseaux MT aériens ;
- Installation de 9 MVAr de batteries de condensateurs ;
- Adaptation des postes MT/BT à la téléconduite ;
- Construction de deux (02) postes de réflexion ;
- Acquisition de 5 postes mobiles ;
- Acquisition des pièces de rechange.
L’extension de réseaux électriques et le raccordement de nouveaux abonnés :
-Construction de 3 km de réseaux MT aériens ;
-Construction de 5 postes de type préfabriqué ;
-Construction de 225 km de réseaux BT ;
-Acquisition de 20 000 kits de branchements.
Les caractéristiques principales des ouvrages pour l’extension de réseaux à construire sont les
suivantes : (i) le réseau aérien Moyenne Tension (MT) sera construit en technique Rigide avec du
câble Almélec 117 mm² pour les artères principales sur les poteaux métalliques en acier galvanisés
à chaud ou en béton armé. La tension de service est de 20 kV ; (ii) le réseau souterrain Moyenne
Tension (MT) sera construit avec du câble MT souterrain tripolaire isolée en 24 kV. La tension de
service est de 20 kV ; (iii) Le réseau Basse Tension (BT) sera réalisé en faisceau de câbles

2
réassemblés suspendus sur support dont le choix sera en fonction des localités avec une portée à
définir en mètres. Les sections de câble à utiliser seront le Câble Préassemblé et Torsadé BT 3 x
70 mm² + 1 x 54,6 mm² + 2 x 16 mm² Alu; (iv) les postes de transformation seront de type Haut
de Poteau, sur portique, en cabine maçonné ou préfabriqué (enveloppe métallique en matériau
inoxydable) avec des puissances comprises entre 160 kVA et 630 kVA.

 Coût du projet et durée du projet


Le coût de mise en œuvre de la composante 1 du PRISET (Amélioration de l’accès aux services
électriques en milieu urbain) est estimé à 27 millions $, soit 13,5 milliards de FCFA1. La durée
d’exécution des travaux de terrain de la composante 1 est de 12 mois.

 Enjeux du projet et objectif de l’étude


La composante 1 du PRISET faisant l’objet de la présente étude d’impact environnemental et
social sera implémentée en milieux urbain et péri-urbain. Les principaux enjeux sont d’une part,
la contribution effective du projet à l’amélioration de l’accès aux services énergétiques de qualité
et l’augmentation du taux d’accès à l’électricité et d’autre part les enjeux environnementaux et
sociaux notamment : (i) la gestion des biens situés dans l’emprise des travaux; (ii) la gestion des
perturbations des activités économiques pouvant conduire à la détérioration des conditions de vie
des personnes affectées durant les travaux; (iii) la maîtrise des risques d’électrocution, d’incendies,
d’accident de circulation, d’accident du travail, etc. durant l’exécution des travaux de
réhabilitation, de renforcement et d’extension des réseaux électriques, de construction ou de
renforcement des postes de transformation; (iv) la gestion de la perturbation d’accès aux services
énergétiques des abonnés de la CEET durant les travaux de réhabilitation et de renforcement des
équipements existants et les raccordements, (v) la gestion des équipements vétustes démantelés.

Aussi les textes en vigueur au Togo et les procédures du partenaire financier du PRISET exigent-
ils qu’un tel projet fasse l’objet d’une étude d’impact environnemental et social. C’est pour se
conformer à ces textes et demeurer fidèle à ses engagements de respect et de protection de
l’Homme et son environnement dans le développement de ses activités que la CEET inscrit le
présent projet dans un contexte de durabilité en le soumettant à une étude d’impact
environnemental et social.

Les objectifs de l’étude sont de : (i) identifier les impacts positifs et négatifs du projet ainsi que les
risques inhérents ; (ii) analyser ces impacts et risques; (iii) proposer un Plan de gestion
environnementale été sociale et un Plan de gestion des risques en vue d’une meilleure prise en
compte des préoccupations environnementales et sociales dans la mise en œuvre du projet.

B. MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE
Conformément aux exigences de l’évaluation, l’étude a été réalisée à travers une approche
participative incluant toutes les parties prenantes au projet, notamment les principaux acteurs de
conception, de pilotage, de mise en œuvre ainsi que les bénéficiaires (directs et indirects). Ils ont
été ainsi associés à toutes les phases et étapes clés de l’étude que sont : la revue des termes de
1
Avec une conversion de 1 dollar = 500 FCFA

3
référence (TDR), les entretiens et réunions de travail avec les services techniques de la CEET et
les membres de l’unité de gestion du projet, la recherche documentaire, les visites de sites, les
entretiens avec les populations locales et les autorités administratives.
L’identification et l’évaluation des impacts sont faites sur la base des données de terrain et de
l’observation directe en se servant respectivement de la matrice de Léopold et des grilles de
caractérisation des impacts de Martin Fecteau. L’identification des risques quant à elle est faite en
tenant compte de la consistance des travaux à exécuter, les infrastructures existantes (routes,
caniveaux), etc.

C. CADRE POLITIQUE, JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL DE L’ÉTUDE


Cette étude a été réalisée conformément aux dispositions d’un certain nombre de documents de
politiques, de textes législatifs et règlementaires applicables au projet.

Cadre politique nationale

Concernant le cadre politique, il s’agit : (i) au niveau national, de la Politique Nationale de


l’Environnement, la Politique Nationale de l’Énergie, la Politique Nationale d’Aménagement du
Territoire, la politique nationale de l’eau et de l’assainissement, le Cadre Stratégique
d’Investissements pour la Gestion de l’Environnement et des Ressources Naturelles (CSIGERN),
le Plan national de développement (PND), le Plan National d’Action pour l’Environnement, le
Plan National d’Action pour l’Environnement (PNAE); la stratégie et le plan d’action pour la
conservation de la biodiversité ; le Plan National d’Adaptation aux Changements Climatiques
(PANA) ; le Plan d’action forestier national (PAFN), etc.;

Politiques de sauvegardes environnementales et sociales de la Banque Mondiale applicables au


projet

Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Mondiale qui peuvent


s’appliquer au projet notamment : la PO 4.01 « Évaluation Environnementale », la PO 4.11
Ressources Culturelles Physiques et la PO 4.12 « Réinstallation Involontaire de Populations ». Les
Directives Générales de la Banque mondiale en matière d’Hygiène, Environnement et Sécurité et
les dispositions et principes du HSE guideline de la Banque mondiale.

Cadre juridique

Concernant le cadre juridique, il s’agit des conventions internationales auxquelles le Togo est parti
et les textes nationaux, entre autres : la Loi n°2008-005 du 30 mai 2008 portant loi-cadre sur
l’environnement, la Loi n°2006-010 du 13 décembre 2006 portant code du travail au Togo, la Loi
n°2018-003 du 31 janvier 2018 portant modification de la loi n°2007-011 du 13 mars 2007 relative
à la décentralisation et aux libertés locales, la Loi n°2009-007 du 15 mai 2009 portant code de la
santé publique en République togolaise, la Loi n°2010-004 du 14 juin 2010 portant code de l’eau,
la Loi N°2011-006 du 21 février 2011 portant code de sécurité sociale au Togo, le Décret N°2017-
040/PR du 23 mars 2017 fixant la procédure des études d’impact environnemental et social, l’arrêté
n°0151/MERF/CAB/ANGE du 22 décembre 2017 fixant la liste des activités et projets soumis à
étude d’impact environnemental et social, l’arrêté n°0150/MERF/CAB/ANGE du 22 décembre

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2017 fixant les modalités de participation du public aux Études d’Impact Environnemental et
Social.

Cadre normatif

Les normes applicables dans le cadre du présent projet sont les normes relatives aux installations
électriques, les normes relatives à la qualité de l’air, de l’eau, les normes relatives au bruit, les
normes ISO 14000 relatives au Management environnemental et les normes ISO 2600 relatives au
Management du risque, des normes techniques d’acquisition et d’installations notamment la norme
NF C33-210 (série U 1000 RO 2V pour les câbles d’alimentation; la norme NF C33-210 pour les
Câbles souterrains pour les départs BT, fusible BT de type N les normes C18-501 (NFEN 50110-1)
et C18-502 (NFEN 50110-2) relatives à l’exploitations des installations électriques, etc.

Les normes, valeurs guides, standards, seuils et concentrations de rejets des institutions
suivantes s’appliqueront: (i) Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Organisation
Internationale du Travail (OIT), etc.

Cadre institutionnel national

Les différentes institutions nationales directement ou indirectement concernées par le PRISET sont
les suivants concernant le cadre institutionnel : le Ministère de l’Environnement, du
Développement Durable et de la Protection de la Nature; le Ministère des Mines et des Énergies
qui assure la tutelle de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET); le Ministère de
l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales; le Ministère des
Infrastructures et des Transports; le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique; le Ministère
de la Défense et des anciens Combattants; le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile;
etc.

D. Environnement biophysique et humain de la zone du projet


La zone du projet couvre principalement les préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé. La zone du
projet fait partie de la zone écofloristique V du Togo dégradée pour des raisons d’urbanisation.
Cette zone est soumise à un climat subéquatorial à deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches.
La population totale de la zone du projet est alors de 1 571 508 habitants. Il s’agit de la population
du Grand Lomé couvrant les préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé. Dans le cadre du 4è RGPH,
l’ancienne Lomé commune qui comprenait 5 arrondissements s’élève à 839 566 habitants répartis
en 402 172 hommes et 437 394 femmes 2. La population de la préfecture de l’ancienne préfecture
du Golfe qui prend en compte les quartiers périphériques de la ville de Lomé est de 731 942
habitants répartis en 354 024 hommes et 377 918 femmes3.

Le commerce (gros et détail), l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat sont les principales
activités socio-économiques des populations dans la zone du projet. A ces activités s’ajoutent
l’administration publique et privée, les industries, les entreprises qui emploient une part importante
de la population.

2
Rapport définitif du 4ème RGPH, 2010
3
Idem

5
E. IMPACTS IDENTIFIES
Les impacts identifiés dans le cadre de la présente étude sont de deux types : (i) les impacts positifs;
et (ii) les impacts négatifs.

Impacts positifs

En phase de préparation et de construction, le projet aura pour impacts positifs : (i) l’Amélioration
des conditions socio-économiques des prestataires, (ii) la création d’emplois pour les jeunes
garçons et filles avec un accent sur l’emploi local pour les travaux de fouilles; (iii) l’amélioration
du savoir-faire durant l’exécution des travaux d’installation électrique.

En Phase d’exploitation, le projet aura pour impacts positifs : (i) l’amélioration de l’accès aux
services électriques de qualité; (ii) l’amélioration du taux d’accès des services énergétiques au
niveau local et national; (ii) le développement activités génératrices de revenus; (iv) l’amélioration
des conditions de vie et du confort des populations locales; (v) le développement de l’éclairage
public et amélioration des conditions sécuritaires; (iv) meilleur fonctionnement des structures
sanitaires et pharmaceutiques ; (vii) l’émergence d’unités industrielles manufacturières et de
transformation; (viii) l’amélioration de l’aspect paysager avec l’élimination des lignes sauvages
communément appelés « araignées ».

Impacts négatifs
Pour mieux identifier, évaluer e proposer des mesures convenables aux impacts négatifs du projet,
le projet a été structuré en trois (03) composantes ou lots d’activités à savoir : (i) les travaux de
construction et de renforcement des postes de transformation ; (ii) les travaux de réhabilitation, de
renforcement et d’extension des réseaux MT/BT aériens ; et (iii) les travaux de réhabilitation, de
renforcement et d’extension des réseaux MT souterrain.

Les impacts négatifs identifiés sont récapitulés par phase du projet dans les tableaux suivants :

Récapitulatif des impacts négatifs significatifs en phase de préparation


Lots d’activités Impacts négatifs
Travaux de réhabilitation et de Encombrement et insalubrité du sol
construction des Postes de Altération de la qualité de l’air par l’envol de poussière et l’émission des
transformation gaz
Perte de la végétation
Nuisances olfactives
Perturbation des activités économiques autour des sites
Travaux de réhabilitation, de Perturbation des us et coutumes avec l’arrivé de travailleurs dans la zone
renforcement et d’extension des et l’entretien des relations avec la population locale
réseaux MT/BT aériens Perte de la végétation
Travaux de réhabilitation, de Perturbation des us et coutumes avec l’arrivé de travailleurs dans la zone
renforcement et d’extension des et l’entretien des relations avec la population locale
réseaux MT/BT du réseau souterrain

6
Récapitulatif des impacts négatifs significatifs en phase de construction
Lots d’activités Impacts négatifs
Travaux de réhabilitation et de Encombrement de la surface du sol par la terre des déblais et matériaux de
construction des Postes de construction
transformation Insalubrité des sites
Modification de la topographie des sites d’emprunt des matériaux de
construction
Perturbation des zones adjacentes aux sites
Altération de la qualité de l’air due au soulèvement de poussières sous l’effet
du vent et aux émissions de GES par des véhicules de chantier
Nuisances olfactives
Nuisances sonores
Perturbations de la circulation
Travaux de réhabilitation, de Encombrement et insalubrité du sol par les équipements démontés et les
renforcement et d’extension des déblais des fouilles pour l’implantation des poteaux et pylônes
réseaux MT/BT aériens et Altération de la qualité de l’air
raccordements Nuisances olfactives
Nuisances sonores
Perturbations de la circulation
Pertes économiques dues à la perturbation des activités économiques
Travaux de réhabilitation, de Perturbation de la structure des sols
renforcement et d’extension du Encombrement du sol
réseau MT souterrain et Insalubrité des sites
raccordements Altération de la qualité de l’air
Perte de la végétation
Disparition de la microfaune et de l’habitat faunique
Nuisances olfactives
Nuisances sonores
Perturbations de la circulation
Perturbation de l’accès aux maisons d’habitations et lieux de services, de
cultes, etc.
Destruction/endommagement des biens dans l’emprise des travaux
Pertes économiques dues à la perturbation des activités économiques

Récapitulatif des impacts négatifs significatifs en phase d’exploitation


Lots d’activités Impacts négatifs
Insalubrité des alentours des postes
Exploitation des Postes de Nuisances olfactives
transformation Perturbation de l’écoulement normal des eaux pluviales
Pertes d’emplois temporaires
Altération de la qualité de l’air due à la circulation des véhicules dans le
Exploitation des Réseaux MT/BT cadre des travaux de maintenance et d’entretien
aériens Émission des ondes électromagnétiques, des bruits dus aux vibrations
Pertes d’emplois temporaires
Encombrement et insalubrité du sol due aux interventions ponctuelles sur le
réseau souterrain
Altération de la qualité de l’air due à la circulation des véhicules dans le
Exploitation du Réseau MT
cadre des travaux de maintenance et d’entretien
souterrain
Perturbation de la circulation
Nuisances olfactives
Pertes d’emplois temporaires
Récapitulatif des impacts négatifs significatifs en phase de fin d’exploitation

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Lots d’activités Impacts négatifs
Scénario : Démantèlement des installations
Modification de la structure du sol et encombrement par des déchets, déblais,
gravats, etc.
Altération de la qualité de l’air par les gaz à effet de serre et les poussières
Travaux de démantèlement des
Disparition de la faune et d’habitats fauniques
Postes de transformation
Pertes d’emplois
Nuisances olfactives
Nuisances sonores
Encombrement par des équipements démantelés
Altération de la qualité de l’air par les gaz à effet de serre et les poussières
Travaux de démantèlement des Pertes d’emplois
Réseaux MT/BT aériens Nuisances olfactives
Nuisances sonores
Perturbation de la circulation
Perturbation de la structure des sols
Encombrement du sol
Insalubrité des sites
Perturbation des écoulements d’eau pluviale
Altération de la qualité de l’air
Perte de la végétation
Disparition de la microfaune et de son habitat
Travaux de démantèlement du
Nuisances olfactives
Réseau MT souterrain
Nuisances sonores
Perturbations de la circulation
Perturbation de l’accès aux maisons d’habitations et lieux de services, de
cultes, etc.
Destruction/endommagement des biens dans l’emprise des travaux
Pertes économiques dues à la perturbation des activités économiques
Pertes d’emplois
Scénario 2 : Cession
Cession de l’exploitation à une Impacts non déterminés
autre société

F. RISQUES INHÉRENTS AU PROJET


Les risques identifiés dans le cadre de la présente étude sont présentés par phase et par lots
d’activités dans les tableaux suivants.
Risques du projet en phase de préparation et de construction

Types d’activités Risques


Risques communs à Risques d’accident de circulation
l’ensemble des travaux du Risque d’accident du travail
projet Risques d’infections aux IST- VIH/SIDA et de grossesses
Risque d’atteinte aux us et coutumes
Risques d’atteinte à la Santé-Sécurité des employés
Risque d’électrisation et d’électrocution
Risque de conflit avec les personnes exerçant les activités économiques
autour des Postes à construire ou à réhabiliter
Risque d’atteinte aux réseaux des services concédés

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Risques spécifiques aux Risque de pollution du sol et des eaux par des huiles des transformateurs
travaux de construction des et des produits utilisés dans le cadre de la construction
postes de transformation Risques de modification de la topographie des sites d’emprunt des
matériaux de construction
Risque d’incendie
Risques spécifiques aux Risque de chute
travaux de réhabilitation, de
renforcement et d’extension du
réseau aérien
Risques spécifiques aux Risque d’inondation
travaux de réhabilitation, de Risques d’affaissement du sol et de stagnation d’eau
renforcement et d’extension du Risque d’atteintes aux sites culturels et archéologiques
réseau souterrain Risque de fragilisation/écroulement de bâtiments, de boutiques, ateliers,
etc.
Risque d’atteinte à la santé-sécurité des riverains
Risque d’endommagement des biens publics

Risques du projet en phase d’exploitation


Types d’activités Risques
Risques communs à toutes les Risque d’accident de circulation
composantes du projet Risque d’accident du travail
Risques d’électrisation et d’électrocution
Risque d’atteinte à la santé-sécurité des travailleurs
Exploitation des Postes de Risques de pollution due à l’épandage d’huiles de transformateurs
transformation Risques de surtensions et de surintensités
Risque de faible rendement des transformateurs
Risques d’incendie et d’explosion
Exploitation et entretien du Risque d’atteinte à la santé-sécurité des populations
réseau aérien Risques d’atteintes par les effets du Champ électromagnétique
Risque de chute
Exploitation et entretien du Risques d’atteintes aux réseaux des services concédés lors des
réseau souterrain interventions
Risques d’infections aux IST- VIH/SIDA dans des cas
d’intervention importante
Risques d’atteinte à la santé-sécurité des riverains dans des cas
d’intervention nécessitant des fouilles
Risque de conflit avec les Personnes affectées par les travaux de
fouilles lors de l’entretien/maintenance du réseau dans des cas
d’intervention importante

9
Risques du projet en phase de fin d’exploitation
Scénarii et types d’activités Risques
Cas de démantèlement
Risques communs à toutes les Risque d’accident de circulation
composantes du projet Risque d’accident du travail
Risques d’atteinte à la santé-sécurité des travailleurs
Risques d’infections aux IST- VIH/SIDA et de grossesses
Risque d’électrisation et d’électrocution
Risque de conflit avec les riverains et les personnes exerçant les
activités économiques dans les emprises des travaux
Démantèlement des Postes de Risque de pollution du sol et des eaux
transformation
Démantèlement du réseau Risques d’atteintes aux réseaux des services concédés
aérien Risque de chute
Démantèlement du réseau Risques d’atteintes aux sites culturels et archéologiques
souterrain Risques d’atteintes aux réseaux des services concédés
Risque d’inondation
Risques d’affaissement du sol et de stagnation d’eau
Risque de fragilisation/écroulement de bâtiments, de boutiques,
ateliers, etc.
Risque d’atteinte à la santé-sécurité des riverains en lien avec les
fouilles
Cas de cession
Cession Risques non déterminés

NB. Dans la phase de fin d’exploitation, deux scénarii ont été analysés : le cas de démantèlement
et le cas de cession. Le scénario abandon n’est pas envisageable en fin d’exploitation compte tenu
du contexte urbain de la zone du projet.

G. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE ET PLAN DE


GESTION DES RISQUES
Les impacts négatifs, les mesures d’atténuation et de compensation, les indicateurs vérifiables de
mise en œuvre des mesures, les responsabilités de mise en œuvre et de contrôle/suivi, les coûts de
mise en œuvre, etc. ont fait l’objet de préparation d’un Plan de Gestion Environnementale et
Sociale (PGES).
Les risques, les mesures de prévention et de gestion, les responsabilités de mise en œuvre et de
contrôle/suivi, les indicateurs vérifiables, les coûts de mise en œuvre, etc. ont aussi fait l’objet de
préparation d’un Plan de Gestion des Risques (PGR).
Le PGES et le PGR constituent le cahier de charge du Maître d’ouvrage qui est tenu de mettre en
œuvre ou de faire mettre en œuvre les mesures qu’ils contiennent.

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H. PROGRAMME DE SURVEILLANCE ET SUIVI

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet on distinguera : (i) la surveillance de la mise en œuvre
des mesures environnementales et sociales; et (ii) le Contrôle et suivi-externe environnemental et
social.

a) Surveillance de la mise en œuvre des mesures

 Activités de surveillance

La surveillance portera essentiellement sur les aspects suivants : (i) la mise en place des mesures
environnementales et sociales prévues (vérifier si les mesures environnementales et sociales
identifiées lors des différentes phases du projet sont appliquées) ; (ii) le respect des engagements
des entreprises, basé sur la vérification des clauses environnementales du marché des travaux ; (iii)
le respect des législations et réglementations en vigueur : vérifier que toutes les dispositions
juridiques relatives aux éléments de l’environnement (air, sol, eau, faune, flore, déchets…) sont
mises en œuvre comme prévu.

Les éléments nécessitant une surveillance dans le milieu biophysique sont, entre autres: (i) la
salubrité des sites et de leurs environs; (ii) les types de déchets produits et leur quantité journalière;
(ii) la qualité des eaux de surface; (iii) l’évolution de la qualité de l’eau souterraine en cas des
déversement accidentels; (iv) les modes de gestion des effluents lors des travaux de construction;
(v) le niveau d’émission de poussières, de gaz/fumés et de vapeurs dans l’atmosphère, (v) mode
de gestion de la végétation dans l’emprise des travaux; (v) le reboisement compensatoire.

Les éléments du milieu humain concernés par le programme de surveillance sont, entre autres : (i)
la sécurité et santé des travailleurs durant l’exécution des travaux; (ii) l’hygiène sur les sites; (iii)
mode de gestion des toilettes et salubrité; (iv) les EPI adaptés mis à la disposition des employés et
leur port effectif; (v) la réalisation des séances de sensibilisation et des renforcements de capacités;
(vi) les carnets d’inscription à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et à d’autres polices
d’assurance (vii) le traitement des travailleurs sur les sites; (viii) le niveau d’exposition des
travailleurs durant les travaux; (ix) mode de réalisation des fouilles ; (x); les sources de dangers;
(xi) les conditions d’entreposage des produits notamment dangereux; (xii) le mode de gestion des
biens touchées; (xiii) l’effectivité des indemnisations; (xiv) le respect des calendriers et délais
d’exécution; (xv) le comportement de la population locale; (xvi) niveau de perturbation de la
circulation; (xvii) mode de signalisation des travaux et lors de la traversé des routes; (xviii) mode
de gestion de la circulation (xix) types de plaintes et mode de gestion des plaintes; etc.

 Responsabilités de surveillance

Les responsabilités en matière de surveillance environnementale sont :

- le Maître d’Ouvrage

Le Maître d’Ouvrage est chargé de veiller à la mise en œuvre des mesures d’atténuation décrites
dans le présent rapport, en les intégrant dans le contrat de l’Entreprise. Il veillera à la mise en
œuvre du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) et du Plan de Gestion des Risque
(PGR) et s’attellera à la surveillance et au contrôle du Plan de gestion environnementale et sociale-

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chantier, du Plan Assurance Environnement, du Plan Particulier de Gestion et d’Élimination des
Déchets et du Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS) ou Plan HSE
(Hygiène Sécurité Environnement) qui seront mise en œuvre par l’Entreprise contractante. Ces
Plans se fonderont sur les dispositions énumérées dans le PGES et le PGR.

Le Maître d’Ouvrage disposera d’une cellule Environnement qui intégrera en son sein des
environnementalistes et des sociologues. Il faut noter qu’il existe déjà un Responsable
environnement du projet. Compte tenu de la dimension de la zone du projet, le Maitre d’ouvrage
compte recruter un Consultant Contrôle PGES pour réaliser le suivi-interne de la mise en œuvre
des mesures environnementales et sociales. Le Responsable environnement de la CEET et le
Consultant contrôle PGES travailleront en étroite collaboration pour s’assurer que les mesures
proposées dans le PGES et le PGR sont mises en œuvre par l’entreprise contractante.

Le Consultant contrôle PGES veillera sur les aspects environnementaux et sociaux, la gestion des
déchets et le suivi des relations avec les communautés riveraines. En cas de nécessité, le Consultant
Contrôle PGES, après échange avec le Responsable Environnement de la CEET, peut modifier les
méthodes de travail afin d’atteindre les objectifs de protection des milieux biophysique et humain,
sans pour autant perturber le calendrier global d’exécution des travaux.

Il produira mensuellement ou bimensuellement, selon le cas, un rapport sur la situation des aspects
socio-environnementaux. Ce rapport devra indiquer tout problème d’ordre environnemental et
social survenu sur le chantier. Il faut noter que le Consultant Contrôle PGES n’est pas responsable
du contrôle et suivi externe réalisés par l’ANGE conformément à la réglementation en vigueur.

- l’Entreprise contractante
L’Entreprise contractante a la responsabilité d’appliquer effectivement et efficacement les
prescriptions environnementales et sociales de la présente étude. Pour être plus opérationnelle, il
est recommandé à l’Entreprise de disposer dans la liste du personnel clé d’un responsable Hygiène,
Santé, Sécurité et Environnement (HSSE). Ce dernier aura la responsabilité de veiller au respect
des clauses techniques environnementales et sociales après avoir répertorié les contraintes
environnementales et sociales les plus délicates sur son chantier, d’intégrer la surveillance
environnementale dans le journal de chantier, et de servir d’interlocuteur avec le Consultant PGES
et le Responsable Environnement de la CEET sur les questions environnementales et sociales.
Le responsable HSSE disposera des pouvoirs nécessaires à l’application des dispositions prévues
dans le cahier des clauses environnementales et sociales et des documents contractuels. Les
documents de gestion environnementale et sociale du chantier sont les suivants :
- le Plan de Gestion Environnementale et Sociale - chantier (PGESC) ;
- le Plan Assurance Environnement (PAE) ;
- le Plan Particulier de Gestion et d’Elimination des Déchets (PPGED) ;
- le Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS) ou le Plan HSE
(Hygiène Sécurité Environnement).

Le responsable HSSE devra avoir une bonne expérience en Hygiène, Santé, Sécurité et
Environnement. Dans le cadre de ses tâches, il produira un rapport mensuel sur la situation de

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l’hygiène, la santé, la sécurité et l’environnement sur le chantier. Ce rapport sera présenté au cours
de la réunion de chantier.

 Production des rapports périodiques de mise en œuvre des mesures environnementales et


sociales

Conformément à l’article 53 du Décret N°2017-040/PR du 23 mars 2017 fixant la procédure des


études d’impact environnemental et social, la CEET adressera des rapports périodiques de
l’exécution du PGES, du PGR et du PAR à l’ANGE. La périodicité des rapports est fixée dans le
cadre des prescriptions relatives à la délivrance du certificat de conformité environnementale.

La CEET soumettra également des rapports périodiques à la Banque Mondiale conformément à la


Politique opérationnelle PO 4.01 en matière d’étude d’impact environnemental. Durant l’exécution
du projet, la CEET rendra compte : a) de l’application des mesures convenues avec la Banque
sur la base des conclusions et des résultats de l’EIES, y compris la mise en œuvre du Plan de
gestion environnementale et sociales; b) de l’état d’avancement des mesures d’atténuation ; et c)
des résultats obtenus dans le cadre des programmes de surveillance.

En outre, les services de la Banque superviseront les aspects environnementaux du projet, sur la
base des conclusions et des recommandations de l’EIES, y compris des mesures stipulées dans les
accords juridiques, de tout Plan de gestion environnementale et sociale, et des autres documents
du projet.

b) Contrôle et suivi environnemental et social

 Activités de suivi et de contrôle environnemental et social

Conformément à l’article 54 du Décret N°2017-040/PR du 23 mars 2017 fixant la procédure des


études d’impact environnemental et social, l’Agence nationale de gestion de l’environnement
(ANGE) contrôle et assure le suivi de la mise en œuvre du PGES, du PGR et du PAR. L’ANGE
veille à ce que le promoteur respecte, tout le long des phases d’aménagement, de construction,
d’exploitation et de cessation du projet, les engagements et les obligations définies dans le PGES,
le PGR et le PAR. Il faut noter que dans le cadre du présent projet, le PAR a fait l’objet d’une
étude séparée.

Dans ses tâches l’ANGE associera les Collectivités territoriales (Préfecture du Golfe, Préfecture
d’Agoè-Nyivé) et les Services techniques compétents. L’ANGE impliquera le Comité
interministériel d’indemnisation (CII) dans le cadre du suivi de l’indemnisation des personnes
affectées par le projet.

 Renforcement de capacités pour le suivi environnemental et social

Pour faciliter la prise en compte des exigences environnementales et sociales du projet, il sera
organisé des réunions de renforcement des capacités des différents acteurs notamment la CEET,
les Collectivités locales, l’ANGE et les organisations non-gouvernementales impliquées. Le
renforcement des capacités sera fait à travers des réunions.

I. Mécanisme de gestion des plaintes

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Le projet tel que planifié affectera des biens et des personnes lors de sa mise en œuvre. En vue de
prévenir la survenance des conflits et leurs conséquences, le présent mécanisme est élaboré pour
offrir un point d'accès aux individus, communautés et entreprises, pour recevoir et traiter les
plaintes. Ce mécanisme se veut efficace, participatif et accessible à toutes les parties prenantes,
pour prévenir ou résoudre les conflits par négociation, dialogue, enquête conjointe, etc. Il n’a pas
la prétention d’être un préalable obligatoire encore moins de remplacer les canaux légaux de
gestion des plaintes.
Le mécanisme prendra en charge les plaintes qui se rapportent à la conformité du processus de
mise en œuvre, des impacts du projet, aux engagements de nature juridique fiduciaire, technique,
environnemental et social vis-à-vis des parties prenantes et du public notamment affecté par le
projet. Le PRISET encouragera l’expression des plaintes honnêtes pour en tirer des leçons à
capitaliser pour les interventions en cours et à venir.
Les objectifs de ce mécanisme sont : (i) mettre à la disposition des personnes affectées ou qui
risquent de l’être, une démarche accessible fluide, facile, rapide et adaptée pour soumettre leurs
plaintes ou doléances par rapport au projet; (ii) identifier, proposer et mettre en œuvre les solutions
justes et appropriées en réponse aux plaintes exprimées.
A travers la réalisation de ces objectifs, le mécanisme de gestion des plaintes permettra à titre
d’avantage au PRISET de : (i) créer un environnement de confiance entre les parties prenantes; (ii)
gérer les risques avant qu’ils ne prennent une ampleur regrettable; (iii) rectifier les erreurs non
intentionnelles; (iv) apprendre par expérience en dégageant et en analysant les enseignements tirés
du processus du mécanisme de gestion des plaintes, afin de créer une valeur ajoutée pour les
interventions futures, en tirant les leçons de la gestion des connaissances des événements sources
probables de conflits.

J. Coût de gestion environnementale et sociale


Les coûts de gestion environnementale et sociale sont récapitulés dans le tableau ci-dessous.

Rubriques Coût estimatif (1 USD = 500 FCFA)


FCFA USD
Mise en œuvre du Plan de gestion environnementale
et sociale (PGES)
67 000 000 134 000
Mise en œuvre du Plan de gestion des risques (PGR) 59 800 000 119 600
Sous-Total 1 126 800 000 253 600
Surveillance de la mise en œuvre du PGES et du PGR 40 000 000 80 000
Suivi et contrôle externe de la mise en œuvre des
5 000 000* 10 000
mesures environnementales et sociales par l’ANGE
Sous-Total 2 45 000 000 90 000
Renforcement des capacités des acteurs impliqués
dans la gestion environnementale et sociale du projet
et l’opérationnalisation du mécanisme de gestion 25 000 000 50 000
des plaintes
Sous-Total 3 25 000 000 50 000

TOTAL 196 800 000 393 600

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* Ce montant est fixé à titre indicatif, la convention de suivi environnemental et social qui sera signé entre
l’ANGE et la CEET (conformément à l’article 55 du Décret N°2017-040/PR) fournira de précision sur ce
montant.

La mobilisation des fonds par la CEET pour un total de cent quatre-vingt-seize millions huit cent
mille (196 800 000) FCFA, soit trois cent quatre-treize mille trois cent (393 600) USD4, constitue
l’un des facteurs les plus importants afin que le projet s’inscrive dans la durabilité.

4
Il a été considéré le taux d’échange suivant : 1USD = 500 FCFA. Le taux de change peux fluctuer à la hausse ou à
la baisse.

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