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TD ϕ 7 : Régime sinusoïdal forcé

Exercice 1 : Calculs d’impédances


Déterminer l’impédance complexe Z des montages ci-dessous. En déduire l’impédance réelle Z = |Z| et
l’avance de la phase φ de la tension sur le courant.

Exercice 2 : Calculs de valeurs efficaces et de déphasage


Soit le circuit ci-contre pour lequel la tension
u(t) est de valeur efficace Uef f = 230V et la
phase à l’origine de u(t) est nulle : ϕu = 0. La
fréquence de u est f = 500Hz.
Données :
• L = 0.3H
• R = 600Ω
• C = 0.2 µF
1. Calculer la valeur efficace et le déphasage, par rapport à u(t), de l’intensité iC (t).
2. Calculer, en utilisant les impédances, la valeur efficace et le déphasage, par rapport à u(t), de l’in-
tensité iL (t).
3. Calculer, en utilisant les impédances, la valeur efficace et le déphasage, par rapport à u(t), de l’in-
tensité i(t).

Exercice 3 : Circuit déphaseur


Les deux résistances ont même valeur R et les
deux capacités sont identiques.
1. Calculer u(t) = VA − VB . On pourra astu-
cieusement utiliser deux diviseurs de ten-
sion en régime sinusoïdal forcé.
2. Quelle propriété possède alors la valeur ef-
ficace Uef f de u(t) ?
3. Calculer l’avance de phase ϕ de u(t) par
rapport à e(t). Tracer ϕ(ω).

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Exercice 4 : Etude fréquentielle d’une tension

La tension appliquée au circuit est sinusoïdale, de pulsation ω et d’amplitude U . On étudie le cas particulier
où :

L
= RC = τ
R
On note v(t) = Re[V ejωt ] avec V = V ejφ . Déterminer V en fonction de ω en régime permanent. Etudier
les fonctions V (ω) et φ(ω).

Exercice 5 : Circuit RLC en RSF



On note e(t) = Eef f 2 cos(ωt) la force électro-
motrice du générateur.
1. Pour quelle valeur de la pulsation ω, l’in-
tensité i(t) traversant la résistance R est-
elle indépendante de R ?
2. Exprimer l’intensité réelle i(t) lorsque la
condition précédente est réalisée, en fonc-
tion de L, C et Eef f .

Exercice 6 : Résonance d’intensité


On effectue l’étude de la résonance en intensité d’un circuit RLC série. Le générateur de tension sinusoï-
dale branché à ses bornes délivre une tension d’amplitude constante E0 = 5V . On s’intéresse au régime
sinusoïdal forcé. Les graphiques ci-dessous représentent l’amplitude Im du courant parcourant le circuit et
l’avance de phase ϕ du courant sur la tension délivrée par le générateur, en fonction de la fréquence f du
générateur.

Calculer la pulsation propre ω0 du circuit, le facteur de qualité Q ainsi que les valeurs de R, L et C

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Exercice 7 : Résonance d’intensité dans un circuit RLC parallèle

Considérons le circuit de la figure ci-dessous ali-


menté par une source idéale de courant d’inten-
sité η(t) = η0 cos(ωt). La résistance est parcou-
rue par le courant noté i(t). Le régime est sinu-
soïdal forcé.

1. Expliquer sans calcul la valeur de l’intensité du courant i(t) à faible et haute fréquences.
2. Calculer explicitement i en fonction de η.
3. Exprimer l’amplitude I de i(t). Pour quelle pulsation ω0 y a-t-il résonance ?
4. Déterminer les pulsations de coupure puis la bande passante ∆ω.
5. Que vaut le facteur de qualité Q0 = ω0
∆ω
.
6. Tracer l’évolution du déphasage de l’intensité i par rapport à η en fonction de la pulsation.

Exercice 8 : Vibrations d’un moteur


Lorsqu’un moteur de type compresseur fonc-
tionne, il est nécessaire de prévoir un système
de suspension pour amoindrir les vibrations du
châssis. Le moteur est assimilé à un point ma-
tériel de masse m. La suspension peut être mo-
délisé par un ressort de longueur à vide l0 et de
constante de raideur k, placé en parallèle avec
un amortisseur qui exerce sur le moteur une
force de freinage f~ = −α~v où ~v est la vitesse
du moteur et α une constante positive. On s’in-
téresse au mouvement vertical du moteur dans
un référentiel galiléen, repéré par un axe (Oz)
ascendant.
1. Le moteur ne fonctionne pas et il est immobile. Déterminer la longueur leq du ressort. La position
du moteur dans ce cas est prise comme origine de l’axe (Oz). Lorsque le moteur fonctionne, tout se
passe comme s’il apparaissait une force supplémentaire de la forme F~ = F0 cos(ωt)→

uz .
2. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par z, lorsque le moteur fonctionne.
3. En régime forcé, on recherche des solutions de la forme v(t) = V0 cos(ωt+φ). On note v(t) = Re[V ejωt ]
avec V = V0 ejϕ . Exprimer V sous la forme :

Vm
V = 
ω ω0

1 + jQ ω0
− ω

Donner l’expression de Vm , Q et ω0 en fonction de F0 , m, α et k.


4. Exprimer V0 (ω) puis tracer son allure.
5. La pulsation ω vaut 682 rad.s−1 . Le moteur à une masse m = 10kig et on dispose de deux ressorts
de raideurs k1 = 4 × 106 N.m−1 et k2 = 106 N.m−1 . Lequel faut-il choisir pour réaliser la suspension ?

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Exercice 9 : Etude expérimentale des caractéristiques d’un os-
cillateur
On considère une masse m à l’extrémité M d’un
ressort horizontal soumis à un régime d’oscil-
lations forcées. Le mouvement obéit à l’équa-
tion différentielle mẍ + αẋ + kx = F0 cos(ωt)
avec F0 = 0.10N . On observe les oscillations de
M , on mesure l’amplitude de son mouvement en
fonction de la fréquence, ce qui donne le graphe
ci-contre. On observe également un retard de
phase de π2 pour une pulsation d’excitation de
ω1 = 10rad.s−1 .

1. Etablir les expressions de l’amplitude et de la phase de l’oscillateur en fonction de la pulsation de


forçage et des paramètres du système.
2. En exploitant les données, déterminer les valeurs de la masse m, du coefficient de frottement visqueux
α et de la constante de raideur k du ressort. Puis calculer le facteur de qualité.

Exercice 10 : Détermination des caractéristiques d’une bobine


Pour étudier une bobine réelle B, on effectue le montage indiqué sur le schéma. C’est ainsi que l’on obtient
l’oscillogramme reproduit ci-dessous.

Le générateur délivre une √tension


ue (t) = Um cos(ωt) = Uef f 2 cos(ωt).
Données : R = 20Ω, C = 10µ F.
Les calibres sont identiques pour les deux voies :
2V /div et 1ms/div
1. L’oscillogramme permet de calculer les valeurs de la période T , de la pulsation ω, des amplitudes
Um et Im , et de l’impédance réelle ZAB . Déterminer ces valeurs numériques en justifiant.
2. Des deux tension uI et uII , laquelle est en avance de phase sur l’autre ?
3. Calculer le déphasage ϕ entre la tension ue (t) = Um cos(ωt) et l’intensité du courant i(t) = Im cos(ωt−
ϕ).
4. Montrer que, dans l’hypothèse d’une bobine idéale B de résistance r nulle, les valeurs numériques de
ZAB , ϕ et R (donnée de l’énoncé) sont incohérentes.
5. Il est donc nécessaire de prendre en compte la résistance r de la bobine. Calculer r.
6. En déduire la valeur numérique de l’inductance L.

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