Chapitre 6 bilans
Chapitre 6 bilans
Chapitre 6 bilans
Bilan 1
Par définition, l’incitation est une procédure qui vise à faire adopter aux agents
économiques un comportement qu’ils n’auraient pas spontanément choisi. Par
exemple, un consommateur lambda, de part ses goûts, préférences ou contrainte
budgétaire aurait spontanément acquis une quantité X d’un bien donné. La mise en
place d’une taxe sur ce bien va constituer une incitation à moins en consommer, et
donc modifier son comportement de consommateur (exemple de la taxation de
produits dont on veut diminuer la consommation comme le tabac). Inversement, une
aide (sous forme de subvention publique ou de crédit d’impôt) va constituer une
incitation à acquérir davantage ce produit (c’est par exemple le cas pour inciter à
l’achat de produits écologiques).
Bilan 2
Sur un marché concurrentiel, on aboutit par auto- régulation à un prix d’équilibre
signifiant que les quantités demandées seront égales aux quantités offertes. En effet, si
l’offre est supérieure à la demande, dans ce cas, on assiste à une situation de
rationnement : des offreurs ne peuvent écouler leurs produits (surproduction). Dès lors,
le prix va diminuer faisant en sorte que l’offre diminue et la demande augmente.
Inversement, si les quantités demandées sont supérieures à celles offertes (pénurie), le
prix sur le marché va s’accroître afin que la demande diminue et l’offre augmente
aboutissant à un prix qui permet que l’offre égalise la demande.
Bilan 3
Une variation de la demande comme de l’offre engendre une modification de
l’équilibre sur le marché. En effet, si la demande augmente (à offre invariante) on
assiste à un déplacement de la courbe de demande vers la droite, engendrant à la fois
hausse du prix et des quantités d’équilibre. Les effets inverses ont lieu si la demande
diminue. De la même manière, si l’offre augmente (à demande constante), la courbe
d’offre se déplace vers la droite entraînant une modification du point d’équilibre avec
baisse du prix d’équilibre et hausse des quantités échangées. Les effets inverses ont
lieu si l’offre diminue.
Bilan 4
Si le prix sur un marché est autre que le prix d’équilibre, le surplus total est plus faible.
En effet, imaginons que le prix soit plus faible que le prix d’équilibre. Dans ce cas, les
quantités échangées diminuent. Cette baisse de prix transfère alors une partie du
surplus du producteur vers le consommateur (la zone grise diminue et la zone
pointillée augmente), mais le surplus total est plus faible du fait de la baisse des
quantités (cf. la zone hachurée correspondant à la perte sèche, schéma 1 ci-dessous).
Le surplus total baisse également si le prix fixé est supérieur au prix d’équilibre. Les
quantités échangées sont également plus faibles, mais cette fois c’est le surplus du
consommateur qui diminue, et les producteurs qui voient leur surplus augmenter. Là
aussi la hausse de l’un ne compense pas la baisse de l’autre (il existe aussi une perte
sèche représentée par la zone grise, schéma 2 ci-dessous).
Bilan 5
De la même manière qu’une entreprise en situation de concurrence pure et parfaite
(CPP), l’entreprise en monopole cherche à maximiser son profit. Cependant, les
équilibres sur ces marchés diffèrent :
– l’entreprise en situation de CPP ne peut agir sur le prix de vente, fixé sur le marché.
Elle doit s’adapter à ce prix et déterminer son volume de production de telle sorte que
son coût marginal égalise le prix de vente. L’entreprise est alors price taker.
Bilan 6