Cours Chimie Generale
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CHAPITRE I – ATOMISTIQUE :
Vers le IVème siècle avant J.C, Démocrite disait « on distingue le doux et l’amer, le chaud et le
froid, on admet qu’il existe un ordre. En vérité, il y a des atomes et le vide ». Pour lui la matière
ne pouvait pas être subdivisée au-delà de certaines limites et ces limites sont les atomes.
Pour Dalton (1766 -1844), on n’interprète les lois de Lavoisier, de Proust (loi de proportions
définies) que si l’on admet que toute la matière est constituée des petites particules appelées
atomes. Et ces atomes conservent leurs identités i.e. indivisibles et ne peuvent être crées, ni
détruits. Ainsi il a proposé comme un travail d’hypothèse une théorie atomique qui a formé la
base pour tous le développement moderne en chimie. Cette théorie de Dalton peut se résumer
comme suit :
- Toute matière est composée des atomes qui sont des particules indivisibles extrêmement
petites.
- Tous les atomes d’un élément donné sont identiques, à la fois en masse et en propriétés
chimiques. Cependant les atomes des éléments différents ont des masses et propriétés
chimiques différentes.
- Dans une réaction chimique les atomes ne sont ni créés, ni détruits.
- Les atomes se combinent en simple nombre entier.
I – 1- Structure de l’atome :
Au début de la période 1875-1910 des expériences, ont montré que l’atome, la plus petite
particule de la matière, est constitué d’autres éléments qui sont les constituants fondamentaux
de l’atome tels que le noyau, composé des protons et neutrons, et les électrons. Comme le noyau
referme deux types de particules massives, il contient la plus grande de masse de l’atome. Quant
à l’électron, qui existe autour du noyau, a une charge négative (-1,6.10-19 C) et une masse de
9,11.10-31 Kg.
Tableau 1 : Les particules d’atome et leurs masses
Particules Masse (Kg) Charge (C) Masse (Uma)
Electron 9,10999.10-31 -1,60218.10-19 0,00055
Proton 1,67262.10-27 1,60218.10-19 1,00728
Neutron 1,67493.10-27 0 1,00866
Uma : Unité de masse atomique qui est égale à 1/12 de la masse du nucléide de carbone 12.
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Ainsi un brouillard de gouttelettes d’huile est introduit entre les armatures d’un condensateur.
L’ensemble est placé dans une enceinte thermostatée où règne une pression constante. La chute
des gouttelettes est suivie au moyen d’un microscope.
q=ne (4)
b- Expérience de Thomson : Calcul du rapport e/m
En 1897, le physicien britannique J.J. Thomson, après une série des expériences, a mis en
évidence l’existence de l’électron à partir d’un appareil (voir fig.2) constitué de deux électrodes
scellées dans une ampoule de verre contenant un gaz inerte. La pression peut être réduite
progressivement.
Et lorsqu’on applique une forte différence de potentiel (environ 1000 V), les électrons des
rayons cathodiques sont accélérés et viennent frapper le verre de l’ampoule dans la zone
anodique et provoquent un phénomène de fluorescence.
Ainsi Thomson a montré que les caractéristiques des rayons cathodiques sont les même quel
que soit le métal de la cathode. De cette expérience, il a conclu que le rayon cathodique est
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constitué d’un faisceau des particules chargées négativement appelées aujourd’hui électrons et
que les électrons sont constituants universel de la matière.
D’autre part, en mesurant la déviation du faisceau d’électrons dans un champ magnétique, il a
calculé le rapport charge d’électrons – masse (e/m = - 1 ,759.1011 C/Kg).
Avec e : la charge d’un électron en coulomb (C) et m : la masse d’un électron en kilogramme
(Kg).
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En résumé : Ces trois particules élémentaires sont les constituants de différents atomes. Un
atome est une entité électriquement neutre, renfermant un nombre donné de protons et de
neutrons, appelés aussi nucléons, entourés d’électrons.
La neutralité électrique des atomes impose l’égalité du nombre des charges nucléaires (protons)
et des électrons. Ce nombre appelé numéro atomique est désigné par Z.
Ainsi on détermine simultanément la charge nucléaire et le nombre d’électrons. Mais pour les
neutrons, il n’existe aucune relation entre leur nombre et le Z. Par conséquent les atomes d’un
élément naturel peuvent différer par le nombre de neutrons. On dit alors que l’élément présente
des isotopes.
Les isotopes sont les atomes d’un même élément, dont les noyaux, présentent le même nombre
de protons et un nombre différent de neutrons. A titre d’exemple l’hydrogène naturel est
constitué de trois isotopes.
I-1-3- Symbole de l’atome :
L’atome est présenté par les valeurs du numéro atomique Z et du nombre de masse A.
Avec A= Z + N
𝐴
𝑍𝑋
Le numéro atomique Z qui est le nombre de protons et désigne également le nombre
d’électrons autour du noyau puisque l’atome est électriquement neutre.
Moseley a déterminé indirectement le numéro atomique Z en mesurant la fréquence v des
rayons x « caractéristiques », émis lorsque des atomes sont bombardés par des électrons
d’énergie convenable. La loi de Moseley, énoncée en 1913, dit que la racine carrée de la
fréquence v est proportionnelle au numéro atomique Z de l’élément.
√𝝂 = 𝒂(𝒁 − 𝒃) (5)
a et b sont des constantes.
Signalons que la loi de Moseley a permis, à partir des fréquences observées, de découvrir
des nouveaux éléments.
I-1-4- Isotopes.
On appelle isotopes d’un élément ce sont des atomes dont les noyaux possèdent le même
nombre de protons, mais un nombre diffèrent de neutrons donc un nombre de masse A
différent.
Par exemple les carbones 126𝐶 , 136𝐶 𝑒𝑡 146𝐶 sont des isotopes.
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I-1-4- a- Masse isotopique :
Pour un isotope i, la masse isotopique relative Ai est définie dans le système où l’atome de
carbone 12 a été pris comme référence : Par définition, l’unité de masse atomique (Uma) est le
1/12 de la masse d’un atome de carbone 12.
𝑴𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒊𝒔𝒕𝒐𝒑𝒆 𝒊
𝑨𝒊 = 𝟏 (6)
(𝑴𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒂𝒕𝒐𝒎𝒆𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒓𝒃𝒐𝒏𝒆 𝟏𝟐)
𝟏𝟐
𝟐𝟏
+ 𝟐 𝟎𝟏𝒏 → 𝟒𝟐𝑯𝒆
𝟏𝑷
La réaction nucléaire s’accompagne d’une perte de masse Δm, encore appelée défaut de masse,
de 0,030389 Uma, qui vaut la différence entre la somme des masses des protons et des neutrons
et la masse du noyau d’hélium.
Δm = 4,0311886 - 4,001503 = 0,030383 Uma, or 1 Uma = 1,6605x10-27 Kg
La formation d’un noyau d’hélium dégage 4,450 x10-12 joules.
4,540.10−12 ×6,02.1023
La formation d’une mole de noyaux dégage : = 6,54x108 Kcal.
4,18.103
I- 2- La Radioactivité :
La radioactivité naturelle est l’émission spontanée des particules élémentaires ou de quanta
d’énergie par certains noyaux d’éléments dits radioactifs. Cette émission s’accompagne d’une
transformation de l’élément radioactif en un autre élément.
I- 2- 1 – Nature du rayonnement radioactif :
L’action d’un champ électrique ou magnétique sur un faisceau de radiation permet de
distinguer trois types de rayonnements : α, β et γ (Fig.5).
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a) Rayonnement alpha α :
C’est un flux de particules α qui sont les noyaux d’hélium ou appelés hélions 42𝐻𝑒 2+
émis essentiellement par les noyaux lourds. La charge d’une particule α est (+2) , et sa
masse est de 4 u.m.a. Lors d’une émission α, le numéro atomique de l’atome diminue
de deux unités, le nombre de masse de quatre.
𝐴 𝐴−4 4
𝑍𝑁1 → 𝑍−2𝑁2 + 2𝐻𝑒
Exemple :
238 234
92𝑈 → 90𝑇ℎ + 42𝐻𝑒
(Uranium) (Thorium) (Particule α)
b) Rayonnement Beta β :
Les particules β peuvent être des éléments négatifs (négatons) ou positifs (positons). Au
point de vue de la structure protonique et neutronique du noyau atomique, l’émission de négaton
et de positon résulte de transformation intranucléaires neutron –proton selon les mécanismes :
Le négaton est formé lors de la transformation dans le noyau, d’un neutron en
un proton :
1 1 0 − 0
0𝑛 → 1𝑝 + −1𝑒 (𝛽 ) + 0𝜈
(neutron) (proton) (négaton) (neutrino)
Le positon, lors de la transformation d’un proton en un neutron :
1 1 0 + 0
1𝑝 → 0𝑛 + +1𝑒 (𝛽 ) + 0𝜈
−
Dans l’émission 𝛽 , le numéro atomique de l’atome augmente d’une unité, il diminue
d’autant dans l’émission 𝛽 + :
0
𝐴
𝑍𝑁1 → 𝐴
𝑍+1𝑁2 + −1𝑒 + 00𝜈
𝐴 𝐴 0 0
𝑍𝑁1 → 𝑍−1𝑁2 + +1𝑒 + 0𝜈
La masse d’un positon et d’un négaton étant faible devant celle d’un nucléon , cette émission
n’aura pratiquement aucun effet sur la masse d’un atome, alors que la charge variera d’une
unité.
Emission de négaton :
𝐴 𝐴 0
𝑍𝑋 → 𝑍+1𝑌 + −1𝑒
Exemple :
40 40 0 −
19𝐾 → 20𝐶𝑎 + −1𝑒 (𝛽 )
Emission de positon :
𝐴 𝐴 0
𝑍𝑋 → 𝑍−1𝑌 + 1𝑒
Exemple :
22 22 0 +
11𝑁𝑎 → 10𝑁𝑒 + 1𝑒 (𝛽 )
Exemples :
214 214 0
82𝑃𝑏 → 83𝐵𝑖 + 𝛽− + 0𝜈
22 22 0
11𝑁𝑎 → 10𝑁𝑒 + 𝛽+ + 0𝜈
c) Rayonnement gamma γ :
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Les rayons γ sont des radiations électromagnétiques ou de photons de très courte
longueur d’onde (1 Å à 10-4 Å), émises lors du passage d’un noyau d’un état excité à un
état moins excité.
L’émission γ ne modifie ni le numéro atomique, ni le nombre de masse, seule la masse
atomique diminue d’une quantité équivalente à l’énergie hν du rayonnement émis.
𝐴 ∗ 𝐴
𝑍𝑋 → 𝑍𝑋 + 𝛾
Exemple :
137 ∗ 137
56𝐵𝑎 → 56𝐵𝑎 + 𝛾
(Baryum instable) (Baryum stable)
Les rayons γ ont un pouvoir de pénétration bien plus important que celui des
particules α et β, mais ils sont beaucoup moins ionisants.
Les rayons γ, non chargés, ne sont déviés ni par un champ électrique un champ
magnétique. Leur pouvoir pénétrant est très grand, ce qui nécessite une importante
couche de plomb pour s’y protéger (= 10 cm d’épaisseur). Ils transportent une
grande quantité d’énergie supérieure à celle des rayons β, elle- même supérieure à
celle des particules α.
I-2 - 2 – Lois de l’émission radioactive :
La radioactivité est un phénomène purement nucléaire. Par conséquent, elle est
indépendante de l’environnement chimique de l’atome et des conditions extérieures.
Etant donné qu’une quantité de substance radioactive contenant N atomes à l’instant t, le
nombre moyen dN d’atomes désintégrés pendant le temps dt est :
𝒅𝑵 = −𝝀𝑵𝒅𝒕 (12)
Où λ est la constante radioactive de l’élément considéré.
Par intégration :
𝑵 = 𝑵𝟎 𝒆−𝝀𝒕 (13)
Où N0 est le nombre d’atomes radioactifs à l’instant t = 0 .
N décroit exponentiellement avec le temps.
La moitié du nombre initial N0 d’atomes se sera désintégrée au bout d’un intervalle de temps
T, appelé période du radioélément.
𝑵 𝟏
= 𝟐 = 𝒆−𝝀𝒕 (14)
𝑵𝟎
D’où la valeur de la période :
𝐥𝐨𝐠 𝟐
𝑻= (15)
𝝀
Exemples :
- Le 187 12
75𝑅𝑒 (rhénium) a une période T = 3.10 années
- Le 213 84𝑃𝑜 (polonium) a une période T = 4,2.10 s.
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Les positons sont émis essentiellement par les radioéléments artificiels.
2 + 3 + 4 2+ 1
1𝐻 + 1𝐻 → 2𝐻𝑒 + 0𝑛 + 𝐸
Deutéron triton hélion 4 neutron énergie
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On définit également la masse molaire d’une molécule (masse moléculaire ou masse
molaire moléculaire) M. la masse moléculaire (ou masse molaire) est la somme des
masses molaire atomique de tous les atomes entrant dans la formule d’un composé.
Exemple : CH4, M = 16 g/mol
Cas de gaz : le volume molaire
Une mole représente aussi des masses différentes selon le gaz dont il s’agit :
Dans les conditions données de température (00 C) et de pression, quel que soit
le gaz, une mole d’un gaz occupe toujours le même volume, ce volume vaut
22,414. Et réciproquement, des volumes égaux de gaz différents, pris dans les
même conditions de température et de pression contiennent le même nombre de
moles (et de molécules). C’est la loi d’Avogadro.
Densité des gaz :
La masse de 1 litre d’air étant 1,233 g,
𝒎𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒎𝒐𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝒈𝒂𝒛 𝑴 𝑴
on a : 𝒅= = = 𝟐𝟗 (9)
𝟐𝟐,𝟒𝟏𝟒 𝒙𝟏,𝟐𝟗𝟑 𝟐𝟖,𝟗𝟖
Inversement, la mesure expérimentale de la densité d’un gaz constitue un moyen de
déterminer sa masse molaire : 𝑴 = 𝟐𝟗𝒙𝒅
I-3-3- Concentration :
La concentration d’une solution, en corps dissous (soluté), peut-être définie de
plusieurs façons :
La concentration peut être exprimée en Kg/m3 ou (g/l) : Masse de soluté par
𝒎
unité de volume de solution. 𝝆 = 𝑽 (10)
La concentration est désignée sous le nom de la molarité si elle est exprimée en
moles de soluté par unité de volume de solution. Elle est notée : MA (soluté est
A), CA ou [A].
𝒏𝑨
[𝑨] = (11)
𝑽 𝒔𝒐𝒍𝒗𝒂𝒏𝒕
[A] : mol/m3 ou mol/l
Elle est appelée molalité quand elle s’exprime en moles de soluté par unité
de masse de solvant (mol/Kg). Son symbole est noté m. Une concentration
molaire dépend du volume de la solution qui est sensible à la température.
Une molalité dépend de la masse du solvant qui, elle, est insensible à la
température..
Exemple : La molalité d’une solution formée par le mélange de 0,30 mol
méthanol (CH3OH) dans 600,0 g d’eau vaut :
0,30 𝑚𝑜𝑙
𝑀= = 0,50 𝑚𝑜𝑙/𝐾𝑔
0,600𝐾𝑔
Les pourcentages volumique et massique :
La concentration d’une solution peut être exprimée en pourcentage .Dans ce
cas, on exprime la quantité d’un soluté par rapport à une masse ou à un
volume de solution. Dans un problème stéochiométrique, lorsque le
pourcentage est exprimé sans aucune précision, il s’agit toujours d’un
pourcentage en masse.
Exemples : Une solution aqueuse de H2SO4 à 35,7% signifie que, dans 100,0
g de solution, on trouve 35,7 de l’acide et 64,3 g de solvant (H20).
Une solution aqueuse d’éthanol (C2H5OH) à 95,0 % en volume signifie que
100,0 ml de solution contiennent 95,0 ml d’éthanol et 5, 0 ml d’eau.
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Les fractions molaire et massique :
La fraction molaire (x) est utilisée lorsqu’on est en face des mélanges de
composés gazeux ou autres.
𝒏𝒊
𝒙𝒊 =
𝒏𝑻
Ni : Le nombre de mol du constituant i ; nT : C’est le nombre de mol total
C‘est une grandeur sans dimension et la somme de fractions molaires de tous les constituants
du mélange est égale à 1.
Fraction massique :La fraction massique d’un composant du mélange est
définie par :
𝒎𝒊
𝒘𝒊 = × 𝟏𝟎𝟎
∑𝒊 𝒎𝒊
La somme de fractions massiques vaut 100%.
La dilution :
On peut, dans certaines situations, être amené à devoir préparer une solution
diluée à partir d’une autre solution plus concentrée, appelée solution « mère »,
contenant le même soluté.
La dilution repose sur un principe essentiel « L’addition de solvant à une
solution ne modifie pas la (les) quantité(s) de matière de soluté(s) que contenait
la solution au départ ».
Comme la quantité de soluté ne change pas, lorsqu’on dilue une solution, on
peut poser l’équation simple suivante :
Le rapport entre 100 et 20 est de 5. On dit que la solution a été diluée d’un facteur de 5.Une solution de
concentration 0,250 mol/L, qu’on dilue d’un facteur 5 en respectant les étapes ci-dessus, mène à une
solution de concentration 0,050 mol/L.
𝒏𝑨 𝒏𝑩 𝒏𝑪 𝒏𝑫
On écrit : = = =
𝒂 𝒃 𝒄 𝒅
Cette équation permet d’établir toutes les égalités nécessaires à la comparaison entre réactifs et
produits.
𝒂 𝒂
𝒏𝑨 = 𝒃 𝒏 𝑩 = 𝒅 𝒏𝑫
𝒄
𝒏𝑪 = 𝒏 =⋯
𝒃 𝑩
I-3-6- Le Réactif limitant :
Lorsqu' on fait réagir les réactifs en utilisant des quantités qui respectent le rapport des
coefficients stœchiométriques, on travaille dans des conditions dites stœchiométriques.
Cette approche n'est cependant pas la plus courante. Le plus souvent, un des réactifs est
présent en quantité limitée et on le fait réagir avec un autre réactif mis volontairement
en excès. Si le réactif en quantité limitée est entièrement consommé au cours de la réaction,
on dit qu’il est limitant. Donc un réactif limitant est un réactif qui est entièrement consommé
dans une réaction. Un réactif qui n’est pas complètement consommé est souvent appelé le
réactif en excès. Une fois qu’un réactif est fini, la réaction s’arrête : Le nombre des moles de
produits sont toujours déterminés par rapport au nombre de moles de réactif limitant.
Exemple : 2𝐻2 (𝑔) + 𝑂2 (𝑔) → 2𝐻2 𝑂(𝑔)
Supposons qu’on a 1 mol H2 pour 1 mol O2 combien de moles de l’eau peut – on produire ?
Solution :
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2 𝑚𝑜𝑙 𝐻2 𝑂
1 𝑚𝑜𝑙 𝐻2 × = 1 𝑚𝑜𝑙 𝑑𝑒 𝐻2 𝑂
2 𝑚𝑜𝑙 𝐻2
2 𝑚𝑜𝑙 𝐻2 𝑂
1 𝑚𝑜𝑙 𝑂2 × = 2 𝑚𝑜𝑙 𝑑𝑒 𝐻2 𝑂
1 𝑚𝑜𝑙 02
Le réactif limitant est l’hydrogène car pour 1mol de H2, 1 mol de H2O est produit. Comme
tout H2 est consommé, la réaction s’arrête. L’oxygène est le réactif en excès.
II : LES MODELES ATOMIQUES DE THOMSON, RUTHERFORD ET BOHR
On appelle modèle c’est le fait d’attribuer une description ou une représentation aux atomes (sous
forme des sphères, des boules ou des billes), bien qu’ils soient invisibles. Cependant des
scientifiques comme Thomson, Rutherford et Bohr, suite à des expériences, ont tenté, chacun de
donner un modèle atomique bien que des modèles fussent présentés, dans le grec antique, par
Démocrite et Aristote. Démocrite plaçait la matière dans le modèle de la discontinuité. Pour lui les
particules dans la matière étaient séparées par le vide. Et Aristote défendait le modèle de la
continuité de la matière. D’après Aristote la matière devait remplir l’espace qu’elle occupe. Il
affirmait qu’il était possible de diviser la matière une infinité de fois contrairement à Démocrite qui
pensait qu’on ne pouvait séparer une substance que jusqu’à ce qu’on arrive à la grosseur d’un atome.
Si à cette époque l’on croyait plus à la théorie d’Aristote, on sait maintenant que la matière ressemble
beaucoup plus à l’idée que présentait Démocrite.
II- 1 – Modèle atomique de Thomson :
En effectuant ses expériences avec des tubes à rayons cathodiques, Thomson, théoricien et
expérimentateur, cherchait surtout à comprendre la structure de l'atome. Selon lui, puisqu'on pouvait
produire des électrons à partir d'électrodes faites de différents types de métaux, tous les atomes
devaient contenir des électrons ; en outre, puisque les atomes étaient électriquement neutres, ils
devaient également être composés de charges positives.
Thomson avança, donc en 1898, la théorie « du pain aux raisins » pour expliquer la structure
atomique : un atome consiste en un nuage diffus de charges positives dans lequel sont dispersés au
hasard des électrons négatifs. Ce modèle (voir la figure III.1), est souvent appelé «modèle plum-
pudding» ou le modèle du pain aux raisins parce que les électrons sont dispersés dans le mélange
(nuage de charges positives) à la manière de raisins dans le plum-pudding ! Ou autrement dit l’atome
est comme une pate positive à l’intérieur duquel on trouve des petits grains négatifs : Les électrons.
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(1)
(2)
Avec : m la masse de l’électron et γ son accélération qui est le carré de la vitesse V sur le rayon r.
À l’équilibre les deux forces s’annulent :
𝐹 + 𝐹𝑐𝑒𝑛 = 0 (3)
(4)
(5)
(6)
(7)
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(7)
Calculons l’énergie potentielle Ep(r) de l’électron à la distance r du noyau. Pour cela, on calcule le
travail W qu’il faut effectuer pour amener l’électron depuis l’infini (où l’on supposera que l’énergie
potentielle Ep(∞) est nulle) jusqu’à la distance r du noyau.
Connaissant la force F, l’énergie potentielle est calculée à partir de l’intégrale ci-dessous :
( (8)
(9)
(10)
(11)
(13)
Si r diminue constamment, l’électron se rapproche de plus en plus du noyau sur lequel finalement il
tombe en spirale en un temps très court, de l’ordre de 10-11 s : L’atome ainsi constitué est instable.
Un tel résultat est en complet désaccord avec les propriétés réelles des atomes qui sont de formations
stables capable d’exister pendant très longtemps sans se désagréger.
II- 3 – Modèle atomique de Bohr :
II- 3-a- Interprétation du spectre d’émission de l’atome d’hydrogène :
La spectroscopie, qui est l’étude des spectres, a vu jour au XIXe siècle, grâce à l’invention des
spectroscopes (à prisme et à réseau), permettant l’analyse d’un rayonnement polychromatique en ses
composantes monochromatiques.
On appelle spectre d’un rayonnement la répartition des intensités monochromatiques en fonction de la
longueur d’onde λ, ou de son inverse, le nombre d’ondes 1/λ, ou encore de la fréquence ν.
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Les longueurs d’ondes des raies peuvent être calculées par une formule proposée par le suédois Johannes
Rydberg :
1 1 1
= 𝜈̅ = 𝑅𝐻 (4 − )
𝜆 𝑛2
Avec :
λ : la longueur d’onde (cm ou nm)
RH : Constante de Rydberg ; pour l’atome d’hydrogène RH = 1,09677.10-7 m-1.
𝜈̅ : nombre d’ondes ( cm-1).
Puis cette formule fut généralisée par Ritz en 1908 :
1 1 1
𝜈̅ = 𝜆1−2
= 𝑅𝐻 (𝑛 2 − 𝑛2 2
)
1
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Ainsi Théodore Lyman ; Johann Balmer et Friedrich Paschen ont, les premiers, mis en évidence les
séries de raies qui portent leurs noms.
n Série Domaine spectral
1 Lyman UV
2 Balmer Visible
3 Paschen IR
4 Brackett IR
5 Pfund IR
𝑍𝑒 2
𝑚𝑒 𝑉 2 𝑟 = 4𝜋𝜀0
(18)
La condition imposée fournit une deuxième relation entre v et r. On peut alors éliminer r entre les deux
relations. En effet, faisons le rapport membre à membre (16)/(18) :
𝑍𝑒 2
𝑉= ℎ (19)
4𝜋𝜀0 𝑛
2𝜋
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𝑍𝑒 2 ℎ
𝑚 ℎ 𝑟 = 𝑛 2𝜋
4𝜋𝜀0 𝑛
2𝜋
ℎ 2
4𝜋𝜀0 .( )
𝑟 = 𝑛2 2𝜋
2
(20)
𝑍𝑚𝑒
ℎ 2
4𝜋𝜀0 .( )
2𝜋
𝑎0 ≡ = 0,529 Å
𝑚𝑒 2
ε0 = 8,854.10-12
S.I.
𝑎0
𝑟𝑛 = 𝑛2 (21)
𝑍
−𝑍𝑒 2
𝐸𝑇 = (22)
8𝜋𝜀0 𝑟
L’énergie est donc quantifiée : Elle ne peut prendre que quelques valeurs particulières.
II- 3. e. Déduction de la formule de Rydberg de la théorie de Bohr :
La transition électronique est accompagnée de l’émission ou l’absorption d’un photon d’énergie.
∆𝐸 = 𝐸𝑛 − 𝐸𝑚 = ℎ𝜈
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ℎ𝐶 𝑚𝑒 𝑒 4 𝑚𝑒 𝑒 4
ℎ𝜈 = = − 2 2 2 − (− 2 2 2 )
𝜆𝑛−𝑚 8𝜀0 𝑛 ℎ 8𝜀0 𝑚 ℎ
ℎ𝐶 𝑚𝑒 𝑒 4 1 1
= 2 2 ( 2 − 2)
𝜆𝑛−𝑚 8𝜀0 ℎ 𝑚 𝑛
1 𝑚𝑒 𝑒 4 1 1
𝜈̅ = = ( − )
𝜆𝑛−𝑚 8𝜀02 ℎ3 𝐶 𝑚2 𝑛2
On voit qu’il y a une coïncidence entre la valeur expérimentale de la constante de Rydberg (R H) et la
𝒎 𝒆 𝒆𝟒
valeur calculée du terme = 𝑹∞
𝟖𝜺𝟐 𝟑
𝟎𝒉 𝑪
La valeur de la constante de Rydberg calculé d’ après la théorie de Bohr est : R∞ = 109737 cm-1 et la
valeur expérimentale de RH exactement connue est de 109677,58 cm-1.
Ainsi cet accord remarquable entre la théorie et l’expérience fut un grand succès pour la théorie de Bohr.
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La lumière visible, les rayons x et les ondes radios sont toutes formées d’une radiation
électromagnétique.
- Effet photon électrique :
L’effet photoélectrique est un phénomène découvert par Hertz (1887), étudié par Lenard (1899) et
Millikan (1902) et expliqué par Einstein (1905). Lorsque, sous certaines condition, de rayon lumineux
frappe la surface d’un métal, des électrons sortent du métal. Pour interpréter l’effet photoélectrique,
Einstein suppose que l’énergie, transportée par une onde lumineuse, ne s’écoule pas continument mais
se déplace par paquets ou quantum d’énergie, encore appelés photons. Ces quantums d’énergie sont
distincts les uns des autres.
Si w est l’énergie d’un photon, ν la fréquence de la radiation lumineuse, W et ν sont lié par la relation :
𝑾 = 𝒉𝝂 (3)
Avec h : constante de Planck.
D’autre part, W et la célérité de la lumière c sont liés par la relation :
𝑾 = 𝒎𝒄𝟐 (4)
Où m est la masse équivalente à l’énergie W.
Soit m0 la masse au repos du photon, d’après la théorie de la relativité, ce photon aurait une masse infinie
quand sa vitesse est égale à c :
𝒎𝟎
𝒎= 𝟐
(5)
√𝟏−𝝂𝟐
𝒄
On peut lever cette difficulté en attribuant au photon une masse au repos nulle. La relation (4) prend
alors une forme indéterminée. La masse du photon n’est pas « une masse physique » mais une « masse
relativiste » m, égale à W/c2, soit hν/c2. Il est commode d’introduire cette masse pour comparer le flux
de photons et le flux d’électrons.
𝑚𝑐 2
Egalons alors les relations (1) et (3), et on obtient : 𝜈 =
ℎ
Ou puisque λ= c/ν, λ étant la longueur d’onde de la radiation.
𝒉
𝝀 = 𝒎𝒄 (6)
Cette relation (6), où figurent à la fois masse et longueur d’onde, traduit le double aspect de la lumière
à savoir l’aspect ondulatoire et corpusculaire. Ces deux aspects ne sont pas observables simultanément,
ils ne s’opposent pas mais ils sont complémentaires.
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𝒉
𝝀 = 𝒎𝝂 (7)
Entre la fréquence ν de l’onde associée et l’énergie E de la particule, existe la relation :
𝐸 = ℎ𝜈
Remarque :
1- L’onde de De Broglie n’est pas en général, une onde électromagnétique. elle n’est
électromagnétique que si la particule est un photon.
2- La particule peut être petite ou grande chargée ou non : un électron, proton, un noyau, un atome,
une molécule, une balle de ping-pong, un satellite …
Ordre de grandeur de la longueur d’onde de l’onde associée à l’électron, soumis à l’accélération d’une
1
différence de potentiel V volts, un électron possède une énergie : 2
𝑚𝑉 2 = 𝑒𝑉 en supposant que la
vitesse n’est pas relativiste.
La longueur d’onde λ de l’onde associée s’écrit :
𝒉 𝒉
𝝀= = (8)
𝒎𝝂 √𝟐𝒎𝒆𝑽
Cette longueur d’onde est de l’ordre de celle des rayons X. Comme les rayons X ont des longueurs
d’onde du même ordre de grandeur que celui des distances interatomiques, il est possible de les faire
diffracter par des cristaux. De la même façon, si l’hypothèse de De Broglie est valable, des corps
cristallisés doivent pouvoir diffracter des faisceaux électroniques.
L’existence de l’onde associée fut vérifiée en 1927, de manière éclatante, par la première expérience des
diffractions électroniques de Davisson et Germer.
III-1- c- Le principe d’incertitude d’Heisenberg :
Mécanique classique et mécanique ondulatoire :
Considérons une particule de masse m= 1 g se déplaçant à la vitesse de 1 m par seconde. La longueur
ℎ
d’onde associée vaut : 𝜆 = 𝑚𝜈 = 6,62 × 10−21 Å
Cette longueur d'onde est si petite que nous ne pouvons pas en apporter de preuve expérimentale. C'est
la raison pour laquelle la mécanique classique ignore les ondes de De Broglie.
Considérons maintenant un électron dans un atome d’hydrogène. L’électron se déplace à une vitesse V
de l’ordre de 106m/s. Pour ν = 106 m/s, la longueur d’onde de l’onde associée à l’électron est égale à
7,2Å.
Or assimilé à sphère, l’atome d’hydrogène a un diamètre de 1Å environ. La longueur d'onde associée et
les distances qui interviennent sont ici du même ordre de grandeur. Il faudra tenir compte du caractère
ondulatoire de l'électron. L’onde associée De Broglie joue ici un rôle prépondérant. Elle est à la base
de la mécanique ondulatoire (ou mécanique quantique).
Le principe d'incertitude : son énoncé et sa portée
Établie sur un cas particulier, la relation, qui relie les incertitudes sur la position et sur l’impulsion d’une
particule, est en fait très générale et traduit un principe énoncé par Heisenberg et appelé principe
d’incertitude ou de l’indétermination :
Il n’est possible de connaître simultanément et avec précision la position et la quantité de mouvement
d’une Quantité de mouvement d’une particule.
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𝜕 𝜕 𝜕
La quantité de mouvement 𝑃⃗ = 𝑚𝑉
⃗ 𝑃̂ = −𝑖ℏ(𝜕𝑥 + 𝜕𝑦 + 𝜕𝑧) ou
𝑃̂ = −𝑖ℏ∇
ℏ2
Remarque : (− ∆ + V) Ψ = EΨ alors 𝐻 ̂ Ψ = 𝐸Ψ c’est l’equation simplifiée de Schrodinger et
2𝑚
̂ est l’Hamiltonien .
𝐻
III-I- d – L’équation de Schrödinger :
L’onde électrique photographiée à différent instant se présenterait sous différentes formes
comme indiquée sur la figure (6). La période T est le temps au bout duquel le vecteur vibrant
(champ électrique ou magnétique) retrouve même module, même direction et même sens.
Le tableau 2 suivant résume les grandeurs caractéristiques d'une onde monochromatique. Si ν
est la vitesse de propagation de l'onde dans un milieu quelconque et C la célérité de la lumière
𝐶
dans le vide, le rapport 𝑛 = est l'indice de réfraction du milieu.
𝜈
Tableau 2 :
Fréquence ν Longueur d’onde λ Nombre d’onde σ
1 𝜆 = 𝑣𝑇 1
𝜈= 𝜎=
𝑇 𝜆
Inverse de la période Distance parcourue par Inverse de la longueur
l’onde pendant une période d’onde
Unité : Seconde-1 (S-1) Angstrom (Å) Centimètre (cm-1)
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Figure 7 :
𝒕
𝚿 = 𝚿(𝒙). 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝝅 (12)
𝑻
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La fonction d’onde de Ψ s’appelle la fonction d'onde du corpuscule.
- Généralisation :
En général la fonction et son amplitude Ψ ont des expressions beaucoup plus compliquées. Il
n’y a pas d’inconvénient à ce que la Ψ soit une fonction imaginaire car aucune signification
physique n’est attachée à la fonction Ψ elle-même.
Par contre elle servira d’intermédiaire pour connaître le mouvement du corpuscule.
La fonction Ψ n'a pas signification physique mais nous admettrons que le carré de son module :
|𝚿|𝟐 = 𝚿 ∗ . 𝚿
Représente la probabilité de trouver le corpuscule en un point à un instant donné.
Si l’onde est stationnaire, cette probabilité ne dépend pas du temps. On dira que l'état du système
est un état stationnaire.
L’expression 𝒅𝑷 = 𝚿∗ . 𝚿𝒅𝝉 représente la probabilité de trouver le corpuscule dans l'élément
du volume dτ qui entoure le point x, y, z.
On représentera souvent la particule, en l'occurrence l'électron, à l'aide d'un nuage continu plus
ou moins dense, dont la densité en chaque point est proportionnelle à|𝚿|𝟐 .
Conditions à remplir par la fonction d’onde :
La fonction d’onde doit satisfaire à certaines conditions mathématiques.
- La particule se trouve nécessairement quelque part, autrement dit, la somme des probabilités
étendue à un volume infini est égal à l’unité :
∫∞ 𝒅𝑷 = ∫∞ 𝚿∗ . 𝚿𝒅𝝉 = 𝟏
Il faut donc que Ψ soit une fonction de carré sommable. Lorsque cette condition est réalisée, on
dit que la fonction est normalisée.
À cette condition de normalisation implique que la fonction tende vers 0 à l'infini.
- La fonction Ψ doit être régulière : Elle doit varier progressivement et ne pas présenter des
discontinuités.
- Ψ doit être uniforme : En un point donné de l'espace, il ne peut y avoir qu'une seule valeur de
Ψ. il serait absurde qu'il y ait plusieurs probabilités de présence de l'électron en un point.
- Ψ doit être finie en un point. S’il y avait une valeur infinie de la fonction d’onde en un point
de l’espace, il y aurait en ce point une probabilité, de trouver l’électron, infiniment plus grande
qu’en tout autre point, ce qui violerait le principe d’incertitude d’Heisenberg.
- Équation de Schrödinger :
En 1926, Schrödinger a postulé que la fonction Ψ(x, y, z, t) est solution de l'équation suivante :
ℎ2 𝜕2 Ψ 𝜕2 Ψ 𝜕2 Ψ ℎ ∂Ψ
− 8𝜋2 𝑚 [ 𝜕𝑥 2 + 𝜕𝑦2 + 𝜕𝑧 2
]+ 𝑉Ψ = − 2𝜋𝑖 𝜕𝑡
(14)
C’est une équation aux dérivées partielles où m est la masse de la particule et V son énergie
potentielle. Cette équation très générale admet des solutions particulières dans lesquelles les
variables de temps et d’espace se séparent. Ces solutions sont de la forme :
𝚿(𝒙, 𝒚, 𝒛) = 𝝍(𝒙, 𝒚, 𝒛). 𝒆−𝒊𝒘𝒕
Ces fonctions représentent des ondes stationnaires. Substituons une solution stationnaire dans
l’équation (14) :
ℎ2 𝜕 2 Ψ 𝜕 2 Ψ 𝜕 2 Ψ −𝒊𝒘𝒕 −𝒊𝒘𝒕
ℎ
− 2 [ 2+ + ] . 𝒆 + 𝑉. 𝒆 = − 𝑤𝒆−𝒊𝒘𝒕
8𝜋 𝑚 𝜕𝑥 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2 2𝜋
2𝜋𝐸 ℎ2 𝜕2 Ψ 𝜕2 Ψ 𝜕2 Ψ
Or 𝑤 = 2𝜋𝜈 = ℎ
donc − 8𝜋2 𝑚 [ 𝜕𝑥 2 + 𝜕𝑦2 + 𝜕𝑧 2
] + 𝑉Ψ = 𝐸𝜓
Cette équation peut s’écrire encore :
8𝜋2 𝑚
Δ𝜓 + ℎ2
(𝐸 − 𝑉)Ψ = 0 (15)
𝜕2 𝜕2 𝜕2
Où Δ est l’opérateur Laplacien : + +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
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Ψ est la partie de la fonction d’onde qui ne dépend que des coordonnées d’espace et l’équation
(2 15) est l’équation de Schrödinger, indépendante du temps pour une particule.
L’équation de Schrödinger se justifie par le fait que tout ce qu'on peut en déduire est vérifié
par l’expérience.
III-II- L’équation de Schrödinger d’un système monoélectronique :
Étant donné que structure interne du noyau n'intervient pas dans cette étude, nous assimilerons
le noyau à une masse ponctuelle. Un système atomique contient z+1 particule : Les Z électrons
et le noyau.
L’équation de Schrödinger pour un tel système s’écrit :
̂ 𝚿 = 𝑬𝚿 (27)
𝑯
̂ =𝑻
𝑯 ̂ 𝒏𝒐𝒚𝒂𝒖 + 𝑻
̂ é𝒍𝒆𝒄𝒕𝒓𝒐𝒏 + 𝑽(𝒓)
ℏ𝟐
̂ 𝒏𝒐𝒚𝒂𝒖 = −
𝑻 𝚫
𝟐𝑴 𝑵
ℏ𝟐
̂ é𝒍𝒆𝒄𝒕𝒓𝒐𝒏 = −
𝑻 𝚫
𝟐𝒎 𝒆
𝒌𝒒𝒒′ 𝒌𝒁𝒆𝟐
𝑽(𝒓) = =−
𝒓 𝒓
ℏ𝟐 ℏ𝟐 𝒌𝒁𝒆𝟐
̂ =−
𝑯 𝚫𝑵 − 𝚫𝒆 −
𝟐𝑴 𝟐𝒎 𝒓
Ψ = Ψ(𝑥; 𝑦; 𝑧)
ℏ2 ℏ2 𝑘𝑍𝑒 2
(− 2𝑀 Δ𝑁 − 2𝑚 Δ𝑒 − 𝑟
) Ψ(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝐸Ψ(𝑥, 𝑦, 𝑧) (28)
𝜕2 𝜕2 𝜕2
Δ𝑁 = 𝜕𝑋 2 + 𝜕𝑌 2 + 𝜕𝑍2 Laplacien du noyau
𝜕2 𝜕2 𝜕2
Δ𝑒 = + + Laplacien de l’électron
𝜕𝑋 2 𝜕𝑌 2 𝜕𝑍 2
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𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2
ℏ2 ℏ2 𝑘𝑍𝑒 2
(− 2𝑀 Δ𝑁 − 2𝑚 Δ𝑒 − 𝑟
) Ψ(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝐸Ψ(𝑥, 𝑦, 𝑧) (30)
ℏ2 𝑘𝑍𝑒 2
(− Δ𝑒 − ) Ψ(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝐸Ψ(𝑥, 𝑦, 𝑧)
2𝑚 𝑟
+∞
+∞ +∞ +∞
∭ Ψ 2 (𝑥,
𝑦, 𝑧)𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 = 1 ⟹ ∫ Ψ12 (𝑥)𝑑𝑥 ∫ Ψ22 (𝑦)𝑑𝑦 ∫ Ψ32 (𝑧)𝑑𝑧 = 1
−∞ −∞ −∞
−∞
Fonction réelle
Cette intégration n’est possible que si les variables sont séparables, càd si la fonction d’onde
peut s’écrire :
Figure 11 :
𝚿(𝒓, 𝜽, 𝝋)
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𝒙 = 𝒓 𝐬𝐢𝐧 𝜽 𝐜𝐨𝐬 𝝋
𝒚 = 𝒓 𝐬𝐢𝐧 𝜽 𝐬𝐢𝐧 𝝋
𝒙 = 𝒓 𝐜𝐨𝐬 𝜽
𝟎≤𝜽≤𝝅
𝟎 ≤ 𝝋 ≤ 𝟐𝝅
𝟎≤𝒓≤∞
Figure 12 :
𝑂𝑁
cos 𝜑 = ⟹ 𝑥 = 𝑂𝐻. cos 𝜑
𝑂𝐻
𝐾𝑀
sin 𝜃 = ⟹ 𝑂𝐻 = 𝑟. sin 𝜃
𝑂𝑀
𝒙 = 𝒓. 𝐬𝐢𝐧 𝜽 . 𝐜𝐨𝐬 𝝋
Variables séparables en coordonnées sphériques et la fonction d’onde totale est un produit de trois
fonctions :
𝚿𝒏𝒍𝒎 (𝒓, 𝜽, 𝝋) = 𝑹𝒏𝒍 (𝒓). 𝚯𝒍𝒎 (𝜽). 𝚽𝒎 (𝝋) = 𝑹𝒏𝒍 (𝒓). 𝒀𝒍𝒎 (𝜽, 𝝋)
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Valeur de l 0 1 2 3 4
Type d’OA s p d f g
Ainsi ces trois Nombre quantique déterminent une orbitale atomique (OA) qui est une fonction
mathématique, solution de l'équation de Schrödinger. Elle définit à la fois un niveau d'énergie et la
géométrie de la région de l'espace dans lequel l'électron se trouve souvent. On ne peut pas interpréter
physiquement la fonction elle-même, par contre son carré désigne la probabilité de présence de
l’électron en un point ou la densité électronique.
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𝜋 2𝜋
𝑑𝑃𝑛𝑙 (𝑟) = ∫0 ∫0 |Ψ𝑛𝑙𝑚 (𝑟, 𝜃, 𝜑)|2 𝑟 2 sin 𝜃 . 𝑑𝑟. 𝑑𝜃. 𝑑𝜑 =
𝜋 2𝜋
[𝑅𝑛𝑙 (𝑟)]2 𝑟 2 𝑑𝑟 ∫0 ∫0 |Y𝑛𝑙 (𝜃, 𝜑)|2 sin 𝜃. 𝑑𝜃. 𝑑𝜑 (32)
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𝜋 2𝜋
∫0 ∫0 |Y𝑛𝑙 (𝜃, 𝜑)|2 sin 𝜃. 𝑑𝜃. 𝑑𝜑 = 1
𝑟
̂ Ψ1𝑆 = 𝐸Ψ1𝑆 ⟹ Ψ1𝑆 = 𝑁. 𝑒 −𝑎0
𝐻
+∞ +∞ 2𝑟
−
∫ Ψ 2 𝑑𝑉 = 1 ⟹ ∫ N2. 𝑒 𝑎0 𝑑𝑉 = 1
0 0
2𝑟
+∞ 2 −
Or 𝑑𝑉 = 4𝜋. 𝑟 2 𝑑𝑟 ⟹ 4𝜋. 𝑁 2 ∫0 r .𝑒 𝑎0 𝑑𝑟 = 1
+∞
𝑛!
∫ x 𝑛 . 𝑒 −𝑎𝑥 𝑑𝑥 =
0 𝑎𝑛+1
+∞
−
2𝑟 2! 𝑎0 3
⟹∫ r2. 𝑒 𝑎0 𝑑𝑟 = =
0 2 3 4
(𝑎 )
0
1
⟹𝑁=
√𝜋. 𝑎0 3
1 𝑟
−
⟹ Ψ1𝑆 = .𝑒 𝑎0
√𝜋. 𝑎0 3
4𝑟 2 −2𝑟
𝐷(𝑟) = 4𝜋. 𝑟 2 . |Ψ1𝑆 |2 = . 𝑒 𝑎0
𝑎0 3
Cette densité est maximale si :
𝑑𝐷(𝑟)
=0
𝑑𝑟
𝑑𝐷(𝑟) 4 2𝑟 −2 2𝑟
− −
= 3 [2𝑟. 𝑒 𝑎0 + 𝑟 2 ( ) . 𝑒 𝑎0 ] = 0
𝑑𝑟 𝑎0 𝑎0
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⟹ 𝑟 = 𝑎0
On constate que la probabilité est maximale à la distance qui correspond justement au premier
rayon de Bohr de l’atome d’hydrogène.
Figure 13 : Variation de D(r) en fonction de la distance au noyau pour l’orbitale 1s de l’atome d’hydrogène.
III-III -3- La répartition des électrons dans les différentes sous-couches et orbitales
atomiques :
Pour repartir les électrons dans les différentes sous-couches et orbitales atomiques tout en précisant
le spin de chaque électron, il faut donner la configuration(ou structure) électronique d’un atome ou
d’un ion.
La configuration la plus stable est celle qui a l’énergie la plus basse possible (c’est-à-dire d’énergie la
plus négative). Un tel état est dit état fondamental. Les états d’énergie supérieure à l’énergie de l’état
fondamental sont dits états excités.
Exemple :
- Règle de Klechkowski :
« Les électrons occupent les couches et les sous-couches dans l’ordre croissant des niveaux d’énergie».
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Le remplissage des niveaux énergétiques caractérisés par des nombres quantiques n et l se fait dans
l’ordre croissant de la somme n + l. Pour deux niveaux énergétiques de même valeur de n + l, le niveau
qui sera occupé le premier est celui correspondant au plus petit nombre quantique principal n.
Tableau de Klechkowski
ou
Représentation d’un électron : L’électron est représenté sous forme d’une flèche dirigée vers le
haut, appelé spin haut parallèle, et vers le bas spin bas antiparallèle.
Une OA peut contenir au maximum deux électrons de spins opposés et un électron est identifié par un
quadruplet de quatre nombre quantiques (n, l, m, s).
↑↓ Ou ↑↓
↑ Ou ↑
Electron célibataire
Exemple :
K (Z=19) : 1S2 2S2 2P6 3S2 3P6 4S1
- Règle de Hund :
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« Dans une sous-couche multiple, les électrons occupent le maximum de cases à l’état d’électrons
célibataires à spins parallèles, avant de former des doublets ».
↑↓ ↑ ↑ ↑↓ ↑↓
La bonne représentation La fausse
John Slater propose, alors, de remplacer le numéro atomique réel Z par une autre grandeur, la charge
nucléaire effective Z* telle que Z > Z*.
𝒁∗ = 𝒁 − 𝝈 (33)
σ : constante d’écran
1s / 2s 2p / 3s 3p / 3d / 4s 4p / 4d / 4f / 5s 5p / 5d / 5f / …
𝝈 = ∑𝒊 𝝈𝒊
Exemple d’un tableau de Slater :
′ 𝒓
𝒓 𝒏 −𝟏 −𝝃
𝚿𝒏𝒍𝒎 (𝒓, 𝜽, 𝝋) = 𝑵𝒏𝒍 . (𝒂 ) .𝒆 𝒂𝟎
. 𝐘𝒍𝒎 (𝜽, 𝝋) (34)
𝟎
𝟏
(𝟐𝝃) 𝒏+𝟐
𝑵𝒏𝒍 =
√(𝟐𝒏)!
𝒁−𝝈 𝒁∗
𝝃= 𝒏′
= 𝒏′
𝜉 =exposant orbitalaire
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Le nombre quantique principal apparent :
n (Bohr) 1 2 3 4 5 6
n’(Slater) 1 2 3 3,7 4,0 4,2
𝟐
(𝒏′ )
𝝆𝒏𝒍 = 𝒁∗𝒏𝒍
𝒂𝟎 Rayon atomique (Rayon de l’OA de valence)
𝒁∗𝒏𝒍 𝟐
𝑬𝒏𝒍 = 𝑬𝟎 ( ) Energie orbitalaire (Formule de l’attraction monoélectronique de Slater)
𝒏′
Cette énergie est celle d’un électron d’un groupe donné de Slater défini par les valeurs de n et l.
Pour un Système polyélectronique l’énergie totale E d’un système multiélectronique sera la somme de
toutes les énergies Ei de tous les ni électrons dans chaque groupe i du système :
𝑬 = ∑𝒊 𝒏𝒊 𝑬𝒊 (35)
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- Les éléments d’une même colonne aient des propriétés chimiques en partie
semblables.
𝟐𝟑
: 1S2 2S2 2P63S1. Sur la couche externe ou de valence, on a un électron.
𝟏𝟏𝑵𝒂 de configuration
Donc le sodium appartient au sous-groupe IA.
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IV-II-2- Périodes ou lignes :
Les périodes ce sont des lignes horizontales dans lesquelles les éléments sont disposés de
gauche à droite selon l’ordre croissant du numéro atomique. Chaque période commence par
un alcalin et se termine par un gaz à l’exception de la première période qui commence par
hydrogène et se termine par un gaz qui est l’hélium. Ce pendant la caractérisation d’une
période se fait par la détermination du nombre quantique principal le plus élevé dans la
structure électronique des éléments qui la composent.
Exemple :
𝟐𝟑 2 2 6 1
𝟏𝟏𝑵𝒂 de configuration : 1S 2S 2P 3S . Le nombre quantique le plus élevé dans cette
structure est égal à 3. Donc le sodium appartient à la troisième période.
- Bloc S :
Le bloc S comprend la famille des alcalins de configuration externe ns1 : (Li, Na, K …) et des
alcalino-terreux de configuration externe ns2 : (Be, Mg, Ca, Sr, ..). Ces éléments ont un
caractère métallique très marqué, ils sont très électropositifs car ils ont une forte tendance à
céder facilement leurs électrons pour acquérir la configuration du gaz rare qui les précède et
donner un cation. D’où le caractère réducteur de ces familles et des états d’oxydation
respectivement +1 et +2.Ces caractères augmentent dans un tableau périodique en
descendant dans la colonne de haut en bas et de gauche à droite dans la période.
Les alcalins : sont situés à l'extrême gauche du tableau périodique, ils sont tous des métaux,
n'ont qu'un électron de valence (famille IA) , auront donc tendance à donner facilement cet
électron pour saturer le niveau d'énergie et à former un cation de charge +1 : Li+, Na+, K+, ...
M -------- M+ + 1e-
L’hydrogène (H) se trouve dans la première colonne (groupe IA) mais il n’est pas considéré
comme un alcalin, en effet ses propriétés chimiques diffèrent nettement d’un alcalin. C'est
l'élément le plus léger : il n'est formé que d'un proton et d'un électron. C'est l'élément le plus
commun dans l'univers. L'hydrogène est un cas particulier, il est tout seul, il n'appartient à
aucune de ces trois catégories. Il a tendance à se comporter comme un métal dans certaines
conditions et comme un non-métal dans d'autres conditions. Il peut-être donneur ou receveur
d'électrons, il existe sous la forme neutre H2, négative H- ou positive H+.
Les alcalino‐terreux : possèdent deux électrons de valence (famille IIA). Ils auront donc
tendance à donner facilement deux électrons pour saturer le niveau d'énergie et à former un
cation de charge +2 : Be2+, Mg2+, Ca2+, ...
M --------- M2+ + 2 e-
Ces éléments ne se trouvent jamais sous forme métallique libre dans la nature, car, comme
les alcalins, ils sont très réactifs et réagissent aisément avec de nombreux non-métaux. Ils
sont plus durs que les alcalins, de bons conducteurs, mais ils réagissent moins violemment
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que les alcalins. L ’Hélium : Bien qu’appartenant au bloc s (1s2), celui-ci est placé dans le
bloc p car il possède les propriétés des gaz rares.
- Bloc P :
Les éléments de ce bloc se caractérisent par une structure externe ns2np x avec 1≤ x ≤ 6. Le
bloc p est constitué des sous-groupes IIIA à VIIA et du groupe O et il regroupe les familles
suivantes :
Sous-groupes IIIA et IVA : Les éléments de ces deux familles ( ns 2np : B, Al … et ns 2np :C,
1 2
Si …) forment des composés covalents. Ils sont pour la plupart des « non-métaux », mais le
caractère métallique croit de droite à gauche et de haut en bas de la classification
périodique. Les terreux : constituent la famille du bore et comportent 3 électrons de valence
(famille IIIA). Ils auront tendance à donner facilement trois électrons pour saturer le niveau
d'énergie et à former un cation de charge +3 : B3+, Al3+, ... L’Indium (In), élément de cette
famille, appartient aux métalloïdes; les 4 autres sont des métaux. Les carbonides : C’est la
"famille du carbone". Ses éléments possèdent tous 4 électrons de valence (famille IVA) donc
ils peuvent en céder ou en attirer pour se saturer et former respectivement un cation de charge
+4 ou un anion de charge -4. Le carbone (C), le silicium (Si) et le germanium (Ge) sont des
métalloïdes. L'étain (Sn) et le plomb (Pb) sont des métaux.
• Les métaux donnent des Cations. Leurs oxydes sont basiques.
• Les non-métaux donnent des Anions. Leurs oxydes sont acides.
• Un élément est métallique si le nombre d’électrons de sa couche de n le plus élevé est
inférieur ou égal au numéro de sa période (sauf H et Ge).
Sous-groupe VA ou azotides: renferme la famille des Pnictogènes ( ns2np3 : N, P, As …). Ces éléments
forment, en général, des composés covalents de type AB3 tels que NH3, PCl3, …etc.
Les azotites : possèdent 5 électrons de valence (famille VA). Ils auront tendance à attirer 3 électrons
pour obéir à la règle de l'octet et à former un anion de charge -3 : N3-, p3-, … Les éléments les plus
importants sont l'azote et le phosphore, éléments essentiels à la vie des animaux et des végétaux et
dont nombreux de leurs composés ont des applications importantes.
Sous-groupes VIA et VIIA: constituent respectivement les familles des chalcogènes (ou sulfurides)
ns2np4 (0, S,……) et des halogènes ns 2np5 (F, Cl, Br …). Les halogènes réagissent violemment. Ils sont
des substances colorées qui forment des sels avec des bases et qui forment des acides avec de
l'hydrogène. Les éléments de ces deux familles ont tendance à former des anions par gain
respectivement de deux électrons et d’un électron. D’où leurs caractères oxydant et électronégatif.
Chalcogènes : X + 2 e- ------- X2-
Halogène : X + 1 e- ------- X-.
Ces caractères augmentent de bas en haut dans une colonne et de gauche à droite dans une
période du tableau périodique.
Les sulfurides: possèdent 6 électrons de valence (famille VIA). Ils auront tendance à attirer
2 électrons pour obéir à la règle de l'octet et à former un anion de charge -2 : O2-,
S2-, ...
Les sulfurides prennent 2 électrons à ceux qui s'y risquent. Ils font des liens ioniques avec les
autres familles de la région des métaux, aussi bien que des liens covalents avec les non
métaux.
Les halogènes: ont tous 7 électrons de valence, (famille VIIA) . Ils ont tendance à
attirer un électron pour obéir à la règle de l'octet et à former un anion de charge -1 : F-1, Cl-1,
...
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Groupe VIIIA : Il rassemble la famille des gaz rares (éléments ns2np6 : He, Ne, Ar ….). Ils
possèdent 8 électrons de valence, sauf l’Helium. Ils sont donc très stable dans la nature et
ont un degré d’oxydation nul et ne sont pas intéressés à donner ou à recevoir des électrons.
Les gaz rares présentent une grande inertie chimique, ils ne donnent pratiquement aucune
réaction. On les appelle parfois gaz nobles car ils refusent de se mêler aux autres éléments
dans des composés chimiques. Ils semblent même répugner à s’unir entre atome du même
élément puisqu’il s’agit de gaz monoatomiques. Mais on sait maintenant qu'ils peuvent
néanmoins réagir avec d'autres gaz. Ils ne se retrouvent jamais sous forme de composés. Ils
sont incolores naturellement. Dans un tube sous vide et traversé d'un courant électrique, ils
ont une couleur particulière. Ce sont les seuls gaz monoatomiques, tous les autres gaz ont
des molécules diatomiques c'est-à-dire qu'il y a deux atomes d'un même élément qui
composent la molécule. La source des gaz rares est l'air.
- Bloc d
Le bloc d rassemble les éléments des sous-groupes IIIB à IIB, appelés éléments de
transition : Ce sont des métaux. Ils ont une configuration de la couche externe ns2 (n
-1) d 1≤x≤10. Ils ne diffèrent que par le nombre d’électrons sur le niveau profond d. Ils
manifestent des degrés d’oxydation positifs et variables entre 0 et 7. Ils ont aussi,
pour la plupart, tendance à s'unir entre eux, ou encore avec des composés d'autres
familles pour former ce que l'on appelle des alliages.
• Les triades (éléments des sous-groupes VIIIB) font partis aussi des éléments de
transition.
• Les éléments des colonnes 6 et 10 admettent des exceptions à la règle de
Klechkowski et ont respectivement une structure électronique externe ns1 (n -1) d 5 et
ns1 (n -1) d 10.
• Les métaux donnent des Cations, leurs oxydes sont basiques.
Un métal est un corps :
• brillant (éclat métallique),
• bon conducteur de chaleur et d'électricité,
• malléable et ductile, donneur d'électrons, qui réagit avec les acides, solide à
température et pression habituelles (sauf le mercure (Hg)).
Un élément est métallique si le nombre d’électron de sa couche de n le plus
élevé est inférieur ou égal au numéro de sa période (sauf H et Ge).
• Les non-métaux donnent des Anions, leurs oxydes sont acides.
Les éléments non-métalliques sont des éléments qui :
• ont un aspect terne (sans éclat),
• mauvais conducteurs de chaleur et d’électricité,
• sont fréquemment des gaz ou des liquides.
• Les métalloïdes sont des éléments intermédiaires entre les métaux et les gaz rares.
Difficiles de les classer comme métal ou non-métal, ils sont à la frontière (ligne en escalier)
qui sépare les métaux des non-métaux. Ils ressemblent aux non-métaux par certaines
propriétés mais sont de faibles conducteurs d'électricité (semi-conducteur).
- Bloc f
Le bloc f comporte deux familles ou les éléments différent simplement par le
remplissage des sous-couches (n-2) f : les lanthanides de configuration (6s2 4 f
1≤x≤14 5d 1) et les transuraniens ou actinides (7s25 f 1≤x≤14 4d 1).
Les éléments 57 et 89 correspondant respectivement au lanthane et à l’actinium présentent
des exceptions à la règle de Klechkowski. Leurs structures réelles sont respectivement :
[Xe] 6s25d1, [Rn] 7s2 6d1. A ce titre, ils sont les premiers éléments des blocs 5d et 6d.
• Les éléments suivants, Z = 58 et Z = 90, font aussi partie des exceptions de la règle
Klechkowski et ont une structure électronique [Xe] 6s2 4 f 15d 1 et [Rn] 7s 25 f 0 6d 2 au lieu
de : [ ] Xe 6s 2 4 f 2 et [Rn] 7s 2 5 f 2
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• Comme la sous-couche 4f peut contenir 14 électrons au maximum on aura en tout 14
éléments à placer. Pour bien faire il aurait fallu imaginer une classification périodique avec,
non pas 18 colonnes, mais 32 colonnes. Pour des raisons de commodité, on a préféré
désolidariser ce bloc de 14 éléments (pour la sous-couche 4f seulement). C'est pour cette
raison qu'on rencontre le bloc f placé en dessous des trois blocs accolés s, p et d.
• Les lanthanides font partie, en chimie inorganique, des "terres rares". Les terres rares sont
utilisées dans les écrans de télévision couleur, afin de donner l'effet de couleur. On les
rencontre aussi dans... les pierres de briquets....
Lewis a constaté que seuls les électrons de la couche périphérique des éléments intervenaient dans la
liaison chimique. Lewis présentait, ainsi, les configurations électroniques externes des atomes par des
points et de traits. Les points représentent les électrons célibataires et le trait une paire électronique
(paire libre).
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- Doublet de la valence :
Chacun des deux atomes fournit un des électrons célibataires de sa couche externe. Donc deux
électrons s’apparient pour constituer le doublet commun aux deux atomes.
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En fait on peut avoir ou écrire deux formules de Lewis : Mésomère (I) et mésomère (II)
Les flèches indiquent le transfert d’électrons de I à II.
La théorie de la mésomérie précise que la formule de l’ion nitrite n’est ni I, ni II mais un compromis
entre I et II traduit par le symbole .
Dans cet exemple (nitrite) : I et II ont le même poids, c’est-à-dire que la réalité se situe à mi-chemin
entre I et II (0,5 – 0,5).
NB : On emploie également le terme de résonnance au lieu de mésomérie.
Règles de la mésomérie :
Dans le cas de l’ion nitrite, les deux mésomères étaient identique, ceux-ci ont le même poids, mais il
n’en pas toujours ainsi.
- Règle de l’octet : Quand -il y a deux mésomères, celui qui a plus de poids, est celui qui vérifie
la règle de l’octet. Par exemple le monoxyde de carbone.
V- II-2-1 - La théorie de la répulsion des paires électroniques de la couche de valence (V.S. P.E.R.) :
Cette théorie permet, à partir des structures de Lewis, de prévoir la géométrie de molécules ou
d'ions dans de nombreux cas simples.
Ainsi la géométrie d’une molécule ou d’un atome n’est pas imposée par le nombre des liaisons
échangées. Mais plutôt par la structure électronique de sa couche de valence.
Soit A, l’atome central entouré par n atomes X (identiques ou non) et il reste sur A p paires libres E.
On a : 𝑨𝑿𝒏 𝑬𝒑
Gillespie postule que ces doublets n et p vont s’éloigner au maximum les uns des autres de façon à
minimiser leur énergie de répulsion.
- Formes géométrique possibles :
On obtient plusieurs géométries selon le nombre de paires liées à l’atome X ou les paires libres sur A.
Il existe des formes : Linéaires, triangulaires, tétraédrique, bipyramide à base triangulaire, octaédrique
etc…
Si n + p = 3, la géométrie serait de type : AX3, AX2E1, AXE2. Les doublets libres seront
représentés, soit par la lettre E, soit sous formes de lobes.
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Tableau récapitulatif : Structure des molécules et des ions selon la méthode VSEPR
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Lorsque l’électronégativité χ de l’atome X augmente, A restant le même, les paires liées sont plus
attirées vers X et l’angle valenciel diminue :
L'orientation des orbitales hybrides est telle que l'énergie de répulsion entre les électrons qui les
occupent soit minimale. L’espace étant 360°, il suffit d’y répartir uniformément les hybrides formées.
Dans le cas de l’hybridation SP, on obtient :
Angle = 360/2 = 180
…
….
…. Orientation des OA hybrides.
Les orbitales atomiques hybrides se recouvriront avec les OA S ou P des autre atomes. Le recouvrement
est toujours axial et les orbitales moléculaires formées sont donc de type σ.
Schéma :
Exemple : Molécule BeCl2
L’atome central est béryllium. Dans sa configuration fondamentale, Il ne peut pas former des liaisons
puisque son orbitale atomique 2S est saturée. Il doit passer nécessairement à l'état excité 2S1 2P1 et
subir Son hybridation SP.
Schéma :
Ainsi l’hybridation SP Permet d’expliquer la géométrie des molécule dont les angles des liaisons sont
de 180° : Molécules linéaires.
V- II-2- 3-2- Hybridation SP2 :
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C’est un mélange d'une orbital S et deux orbitales P pour former 3 orbitales hybrides équivalentes et
de même symétrie. Soient les orbitales PX et Py à hybrider ; l’orbitale PZ restera à l'état pur. Les orbitales
PY et Px sont situées dans le plan XOY, tandis que l'orbitale S est sphérique. Les 3 orbitales hybrides
seront automatiquement dans le plan XOY. Elles sont disposées à 120° l'une de l'autre.
Schéma : Disposition , dans le plan XOY, des OA hybrides SP2 .
Les fonction d'onde Ψ1 (SP2) sont exprimées par des combinaisons linéaires de fonctions atomiques
ϕS ϕPx ϕPy .
Exemple : BCl3
B : 2S2 2P1
Cl : 3S2 3P5
Comme précédemment l'atome de bore passe à l’état excité 2Pz 2Px 2Py pour que l’hybridation SP2
puisse avoir lieu. Par la suite les liaisons s’établissent par recouvrement axial entre chacune des
orbitales hybride SP2 et une OA 3P du chlore.
En somme l'hybridation SP2 permet d'interpréter la géométrie des molécules planes dont les angles de
liaison sont de l'ordre de 120°.
V- II- 2- 3-3-Hybridation SP3 :
C’est un mélange d'une orbitale S et de 3 orbitales P, conduisant à 4 orbitales atomiques hybrides.
Elles pointent vers les sommets d’un tétraèdre régulier. Les angles de liaison sont 1090, 28’.
Exemple : La molécule de méthane CH 4
Le carbone passe, également, à l’état excité ce qui permet d’être hybridé SP3. Les 4 orbitales hybrides
recouvrent axialement les orbitales S des atomes d'hydrogène.
Schéma :
Tableau :
V- II-2- 3-4- Autres types d’hybridation :
Les autres types d’hybridation compères rencontres sont : SP2d (dSP2), SP3d (dSP3), SP3d2 (d2SP3), d3SP3
et d5SP3. Ces hybridations permettent d’expliquer la géométrie des molécules ou des ions complexes
dont L’atome central est entouré de plus de 4 ligands.
Exemple : PtCl42-
L’atome central se trouve au degré de Valence +II. Les Ligands sont des ions chlorures qui comportent
8 électrons sur la couche externe.
Pt2+ : ------5d8 6S0 6P0
L’ion Pt2+ passe à l'état excité pour libérer une orbitale d. les 4 orbitales à hybrider devront être choisi
de telle manière que les hybrides évoluent dans le même plan. si nous choisissons le plan XOY comme
précédemment, les orbitales seront 6S un 6PY 6PX et 5 dx2-y2 qui pointe le long des axes OX et OY.
Les hybrides sont décrits par les fonctions : 𝝍𝒊 (𝒅𝑺𝑷𝟐 ) = 𝒂𝒊 𝝋𝑺 + 𝒃𝒊 𝝋𝑷𝒙 + 𝒄𝒊 𝝋𝑷𝒚 + 𝒅𝒊 𝝋𝒅 𝟐 𝟐
𝒙 −𝒚
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Avec i = 1, 2,3 et 4.
Schéma : L’ion Pt2+ hybridé dSP2.
Les orbitaux hybrides sont vides alors que celles des ions chlorures Cl- sont saturées. Les liaisons seront
datives avec les ions chlorures donneurs et les ions Pt2+ accepteurs. La molécule de 𝑃𝑡𝐶𝑙42− est carrée
plane ou plan carré.
V- II-2- 3-4-2- Hybridation SP3d : Molécule bipyramide à base triangulaire.
Exemple : PCl5 P : --- 3S2 3P3 3d0
Le phosphore appartient au même groupe que l’azote avec l’avantage de posséder une couche externe
présentant des orbitales d. Ainsi peut-il passer à l’état excité ci-dessous et former le maximum de
liaison. S1 d1 état excité de phosphore
L’Hybridation SP3d est la résultante d’une part d’une Hybridation entre les orbitales dz2 et Pz ,
engendrant des orbitales atomiques hybrides axiales faisant un angle de 1800 , et d’autre part une
hybridation SP2 (S, Px et Py ) donnant naissance aux trois orbitales atomiques hybrides équatoriales
faisant un angle de 120 0 entre elles. De ce fait les cinq liaisons P-Cl ne sont pas tout à fait équivalentes
pour des raisons de symétrie.
Schéma : Forme de la molécule PCl5.
V- II-2- 3- 4- 3- Hybridation SP3d2 : Molécule octaédrique
Exemple : SF6
Le soufre passe à l’état excité 3S1 3P3 3d2 avec le maximum d’électrons célibataires.
Il y a formation de 6 O.A. hybrides pointant le long des axes d’un octaèdre régulier au centre duquel
se trouve le noyau du soufre.
Schéma : Géométrie de la molécule de SF6
Les molécules et les ions complexes de coordinations supérieures à 6 sont moins fréquents. Leurs
synthèses nécessitent un atome central de taille importante et des coordinats peu encombrants.
Exemple : Molécule d’IF7 hybridation d3 SP3.
Bibliographie :
1- Chimie Générale, Raymond Chang, Williams College, Kenneth A. Goldsby, Florida
State University, 4éme édition 1994.
2- Chimie minérale, Benjelloun
3- Chimie Physique de Paul Arnaud
4- Structure de la matière Atomes, liaisons chimiques et cristallographie Michel
GUYMONT, Edition BELIN.
5- Chimie Générale, STEVEN S. ZUMDAHL, 4éme édition DeBoeckUniversité.
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