corrigé_DL 2
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EXERCICE 1 :
1. Montrer l’équivalence des trois propriétés
Montrons que : (c) ⇒ (b) ⇒ (a) ⇒ (c)
→ (c) ⇒ (b)
Supposons qu’il existe ε > 0 tel que A(ε) = {n ∈ N | |un − a| < ε} est fini. En posant N = max A(ε), on voit que pour
tout n > N , n ∈
/ A(ε). On en déduit alors que
∃ε > 0, ∃N ∈ N, ∀n ≥ N, |un − a| ≥ ε
ce qui est absurde.
→ (b) ⇒ (a)
Construisons par récurrence une extractrice φ telle que ∀n ∈ N,
1
|uφ(n) − a| ≤ .
n+1
— L’ensemble A(1) est non vide, il existe donc n0 ∈ N tel que |un0 − a| ≤ 1. On pose alors φ(0) = n0 .
— Soit n ∈ N. Supposons que pour tout k ∈ {0, . . . , n}, φ(k) est défini tel que
1
|uφ(k) − a| ≤ .
k+1
1 1
L’ensemble A est une partie infinie de N donc non bornée, il existe donc N ∈ A tel que
n+1 n+1
N > φ(n). On pose alors φ(n + 1) = N .
On a donc bien que pour tout n ∈ N,
1
|uφ(n) − a| ≤
n+1
et donc
uφ(n) −−−−−→ a.
n→+∞
→ (a) ⇒ (c)
(a) est équivalent à
|uφ(n) − a| < ε.
En posant n = φ(max(m, N )), on voit que n ≥ φ(N ) ≥ N et |un − a| < ε, ce qui est bien le résultat voulu.
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A(ε) est une partie majorée de N, on peut donc considérer M son maximum. Soit η > 0 tel que η < min(z − a, b − z, ε),
et soit N ∈ N tel que pour tout n ≥ N , on ait |un+1 − un | < η.
a et b sont des valeurs. d’adhérence de (un ), il existe donc n1 , n2 ∈ N tels que n1 ≥ max(N, M + 1) et n2 ≥
max(N, M + 1) tels que :
|un2 − a| < η et |un1 − b| < η.
Supposons, sans perte de généralité, que n1 ≤ n2 et posons
B = {k ∈ {n1 , . . . , n2 } | uk ≥ z}.
um ≥ z ≥ um+1 > um − ε,
et donc |um − z| < ε, i.e. m ∈ A(ε), ce qui est absurde car m > M et M est le maximum de A(ε).
EXERCICE 2 :
√
1+x−1 x+1 1
1) lim = lim √ = .
x→0 x x→0 x( 1 + x + 1) 2p p
2) Puisque n2 ≤ n2 + n < (n + 1)2 , onr a n ≤ n2 + n < n + 1, et donc ⌊ n2 + n⌋ = n.
p 1
Et donc un2 +n = n2 + n − n = n( 1 + − 1).
n
q
1 + n1 − 1 1
Utilisons alors le résultat préliminaire : un2 +n = 1 → quand n → ∞.
n
2
1
Autrement dit, nous venons de prouver qu’il existe une suite extraite de (un )n qui tend vers .
2
1
Donc si (un ) possède une limite, celle-ci vaut nécessairement .
√ √ 2
Or, on a un2 = n2 − ⌊ n2 ⌋ = n − n = 0. Autrement dit, il existe également une suite extraite de (un ) qui converge
1
vers 0, contredisant le fait que la limite de (un ) ne peut que valoir (si elle existe !).
2
Et donc (un ) ne possède pas de limite.
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Et donc r !
p 2a
un2 b2 +2an = n2 b2 + 2an − bn = bn 1+ 2 −1 .
nb
Utilisons encore une fois la première question :
q
2a
1+ nb2 − 1 2a a
un2 b2 +2an = 2a −→
nb2
b b
4) Si x est rationnel, c’est facile : il suffit d’utiliser la question précédente : il existe deux entiers a et b avec a ≤ b tels
a
que x = , et alors la suite (un2 b2 +2an )n fait l’affaire.
b
Le cas où x est irrationnel.
Nous allons utiliser à la fois la densité des rationnels dans R et la question précédente qui permet d’approcher un
rationnel par des éléments de (un ).
Commençons par fixer une suite (αn )n>1 de rationnels de [0; 1] telle que ∀n ∈ N∗ ,
1
|αn − x| ≤ .
n
Une telle suite existe par densité de Q dans R, ou plus précisément, de Q ∩ [0; 1] dans [0; 1].
Puisqu’il existe une suite extraite de (un ) convergeant vers α1 , il existe donc un entier n1 tel que |un1 − α1 | ≤ 1.
Posons alors φ(1) = n1 .
Par l’inégalité triangulaire, on a alors |uφ(1) − x| ≤ |un1 − α1 | + |α1 − x| ≤ 2.
On définit alors les φ(k) de proche en proche de la manière suivante : supposons φ(1), . . . , φ(k − 1) déjà définis.
ak
Notons αk = , avec 0 ≤ ak ≤ bk . Par la question précédente, la suite (un2 b2k +2ak n )n converge vers αk .
bk
Et en particulier, il existe nk tel que pour n ≥ nk ,
1
|un2 b2k +2ak n − αk | ≤ .
k
On pose alors Nk = max(φ(k − 1), nk ) et φ(k) = Nk2 b2k + 2ak Nk .
Nous avons donc bien construit une suite extraite de (un ) dont la limite vaut x.
EXERCICE 3 :
(2a) Limite de (un ) si elle converge
Supposons que la suite (un ) converge vers une limite l ∈ C. En passant à la limite dans l’égalité
lim (3un + u2n ) = 1 on obtient : 3l + l = 1.
n→+∞
1
Donc, 4l = 1 d’où l = .
4
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ℓk+1 = 1 − 3ℓk .
f (x + k) = f (x).
c) De x = ⌊x⌋ + f (x) on déduit px = p⌊x⌋ + pf (x). Comme p⌊x⌋ est un entier, on utilise le résultat ci-dessus pour
obtenir :
f (px) = f (p⌊x⌋ + pf (x)) = f (pf (x)) .
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b) La division de n par q se lit n = bq + r, avec b entier et r ∈ J0, q − 1K. Avec nx = bqx + rx et qx = p entier, donc
bqx entier, il vient f (nx) = f (rx). Il y a q valeurs possibles pour r, donc l’ensemble des rx est fini et il s’ensuit que
l’ensemble Fx est fini.
3) a) Fx contient f (x) et il est minoré par 0. Il admet donc une borne inférieure.
b) Avec α > 0, l’ensemble Hα des entiers k tels que kα ≥ 1 est non vide (propriété d’Archimède) et ces entiers sont
strictement positifs. Il reste à rappeler que toute partie non vide de N admet un plus petit élément.
α+1
p − 1 n’est pas dans Hα , donc (p − 1)α < 1, d’où pα < α + 1. Avec p > 0, il vient α < .
p
α+1
c) n’est pas un minorant de Fx donc il existe un élément de Fx qui lui est strictement inférieur.
p
α+1
Il existe ainsi n ∈ N∗ tel que f (nx) < . Et on a bien sûr α ≤ f (nx).
p
d) Multiplions par p > 0 cette double inégalité : pα ≤ pf (nx) < α + 1. Avec 1 ≤ pα, il vient 1 ≤ pf (nx) donc
⌊pf (nx)⌋ ≥ 1. Alors il vient f (pf (nx)) = pf (nx) − ⌊pf (nx)⌋ ≤ pf (nx) − 1. Et avec pf (nx) − 1 < α, on obtient
f (pf (nx)) < α.
Le résultat 1)c) donne f (pf (nx)) = f (pnx) et finalement on a obtenu f (pnx) < α. Comme pn est un entier naturel
non nul, f (pnx) est un élément de Fx et il est strictement inférieur au minorant α de cet ensemble. On a ainsi mis en
évidence une contradiction. Comme les valeurs prises par f sont positives, la borne inférieure α de Fx vérifie α ≥ 0.
L’hypothèse α > 0 conduit à une contradiction, elle est donc à rejeter. En conclusion, on a α = 0.
4) a) λ > 0 n’est pas un minorant de Fx ; il existe donc n ∈ N∗ tel que f (nx) < λ. On a f (nx) ≥ 0 et, avec x irrationnel,
on a f (nx) ̸= 0 (question 2/a). Il s’ensuit finalement : 0 < f (nx) < λ.
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