Partie I - FI Cours Tech Sc Final 2024 ET.doc
Partie I - FI Cours Tech Sc Final 2024 ET.doc
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Filière Ingénierie
Option Matériaux
Module Technologie des semiconducteurs
Partie I
Mr Ahmed Liba
1
Introduction
Ce cours de base est adressé aux étudiants des filières de Licence et Ingénierie,
option Electronique, Optoélectronique, Matériaux et Télécommunication. Il est
ordonné en deux parties :
Ce cours constituera une base solide pour l’Ingénierie, les Master(s), et les
Doctorat(s) spécialisés dans les domaines de la microélectronique:
2
Sommaire
conducteurs et semiconducteurs.
3
Chapitre I : Electronique des semi-conducteurs :
En effet, Einstein (M. Planck) a émis l’hypothèse du photon et stipule que la lumière est
formée de grains d’énergie appelés photons, l’énergie d’un photon E et son impulsion p
sont données par :
E=hν et P=hK
Il a montré que le courant photoélectrique n’est que le résultat d’un ensemble de chocs entre
photons du faisceau lumineux et électrons du métal collé à la surface de la cathode.
L’équation de conservation de l’énergie dans ce choc photon-électron s’écrit :
1
hν= ω0 + mv 2
2 .
où
ω 0 = travail de sortie du métal et (hν−ω0 )= excès d’énergie communiquée à l’électron
sous forme d’énergie cinétique.
un seul photon suffit pour extraire un électron du métal et n photons h pour collecter n
électrons, d’où l’apparition du courant photoélectrique Iph.
4
N. Bohr explique ces émissions par l’existence de niveaux d’énergie quantifiés pour l’atome
d’hydrogène, figure 2.
I
H
H
H
visible uv
Le seul électron de l’atome H occupe des états d’énergie bien définis (ou quantifiés) E n :
A
En =
n2 , (Pour le calcul des niveaux En voir cours de mécanique quantique).
L’électron de l’atome d’hydrogène initialement occupait l’état d’énergie le plus bas (ou état
fondamental, n=1) et sous l’effet d’un apport d’énergie extérieure (une excitation lumineuse
par exemple), l’électron saute d’une orbite à une autre d’énergie supérieure en absorbant de
l’énergie αhν , figure 3.
Si h=E2-E1, l’électron passe de l’état fondamental n=1 à l’état excité n=2,
Si h=E3-E1, l’électron passe de l’état fondamental n=1 à l’état excité n=3,
Si E2<h<E3, l’électron occupe l’état excité n=2.
E
E4 n=4
n=3
E3
E2 n=2
E1 n=1
é de l’atome
d’H
5
E E4 n=4
n=3
E3
Excitation
n=2
E2 lumineuse
E1 n=1
E320 d
E310 p
] n=3
E300 s
p
E210
E200 s ] n=2
E100 s ] n=1
6
4é de valence et 10é de cœur. Ce sont les électrons de valence qui définissent les propriétés
électriques du cristal. La structure électronique de l’atome de silicium Si est donnée par les 2
représentations suivantes :
1s2 2s2 2p6 3s2 3p2 configuration électronique moins stable
1s2 2s2 2p6 3s1 3p3 configuration électronique plus stable
Energie
Bande
permise
E3p
Bande
interdite E3s
Bande
permise
Bande
interdite
Bande
permise
Energie dans l'atome isolé
Bande
interdite
Bande
permise distance
interatomique
7
K étant un vecteur d’onde de l’électron du cristal (ou une direction cristallographique du
réseau réciproque du cristal). La figure 6 montre deux modèles représentatifs de la fonction
E(k) pour 2 cristaux semi-conducteurs : le GaAs et le Si.
E(k) E(k)
Bc
Bc
Eg
Eg
Bv
Bv
Si on examine la distribution des électrons du cristal dans les bandes permises d’énergie
E(k), nous retrouvons des bandes totalement remplies ou partiellement remplies ou totalement
vides :
La 1ère bande d’énergie presque ou totalement vide s’appelle la Bande de Conduction (Bc).
On prendra Ec comme énergie minimale de cette bande.
E g =Ec −E v (eV)
le bandgap Eg caractéristique du matériau semi-conducteur dépend fortement de la
température T, et des conditions de dépôt (ou d’élaboration) de ce matériau. Le tableau ci-
8
dessous donne l’énergie de gap de quelques matériaux semi-conducteurs à la température
ambiante :
Matériau Ge Si GaAs
Eg (300°K) en eV 0.65 1.12 1.40
- E(K) = Emin + AK2 pour la bande inférieur ou Bv, avec Emin = Ec.
- E(K) = Emax – BK2 pour la bande supérieure ou Bc, avec Emax = Ev.
E(K)
Bc
Emin Eg
Emax
Bv
2. Notion de trou :
9
L’occupation des bandes d’énergie par les électrons du cristal dépend de la température, en
effet A 0°K tous les électrons sont dans la bande de valence Bv; à T>0°K certains électrons
ayant une énergie supérieure à E c se libèrent et passent dans la bande de conduction Bc. Un
électron qui se libère et passe dans Bc laisse sa place vide (ou un trou) au niveau de la liaison
de covalence où il a était engagé, figure 8. Ce qui est important, c’est que ce manque d’é ou
trou pourra participer à la conduction électrique dans le cristal semi-conducteur : un électron
d'une liaison voisine d'un trou pourra facilement se déplacer pour venir compléter cette liaison
sous l'effet d'une faible énergie* laissant par la même, un trou là où il était. Tout se passe
comme si le trou s'était déplacé dans la direction opposée à celle de l'électron, figure 8a. Ce
déplacement apparent du trou de charge +q en opposition à celui de l’électron se précise bien
si on applique un champ électrique extérieur au cristal semi-conducteur, figure 8b.
* l’é de valence a un mouvement oscillatoire dans son état de valence.
Bc Bc Bc
Bv Bv Bv
10
Bc Bc Bc
Bv Bv Bv
N ( E)= h √ π ( 2 π . me ) ( E−Ec )
3 /2 1/2
2
c 3
dans la bande Bc
N ( E )= h 2√ π ( 2 π .mt ) ( E v −E )
3/2 1 /2
v 3
dans la bande Bv
Nv(E)
Nc(E
)
Ev Ec
E
Fig 1 : Densité d’état dans les bandes Bc et Bv.
11
Il y a plusieurs modèles de calcul des densités d’état N c,v (E), nous citons comme exemple le
modèle de Norton et le modèle de Mott.
b- La fonction de Fermi-Dirac :
La probabilité d’occupation d’un état d’énergie E dans B c par un é à la température T est
donnée par la fonction de Fermi-Dirac :
F ( E )=
n
1
( E−E F )
1+ exp
kT
Tous les états d'énergie en dessous du niveau de Fermi sont occupés et tous les états situés
12
De même la probabilité pour qu’un état d’énergie E soit occupé par un trou (un état d’énergie
E vide) est donnée par :
1
1−F n =F p ( E )=
( E F−E )
1+exp
kT
c- Expressions des densités de porteurs libres n et p à l’équilibre thermodynamique :
Pour examiner les propriétés physiques et électriques d’un cristal semi-conducteur, il est
indispensable de déterminer les densités de porteurs de charges n et p (ou population des
porteurs de charges dans les bandes Bc et Bv).
c-1 Calcul de la concentration en é libre n :
Le nombre d’électrons d’énergie E/unité de volume dans la bande Bc se déduit de la
connaissance de la densité d'états et de la probabilité d'occupation, n est donnée par :
…………………………………
Par application de l’approximation de Boltzmann pour les états d’énergie E situés dans la
bande Bc, nous aurons :
E−E F
( E−E F ) >> kT ⇒ F n ≈exp−
kT
( ) ( )
3 /2
Ec − E F 2 π . m e . kT
n= N c . exp − N c =2
kT en cm -3
avec h2
Nc = densité d’états équivalente dans Bc ou densité d’états effective dans Bc.
19 −3
Pour le silicium N c =2 ,7 . 10 .cm à 300°K.
c-2 Calcul de la concentration en trou libre p :
Le nombre de trous libres d’énergie E/ unité de volume présent dans la Bv est donnée par :
…………………………………………
Par application de l’approximation de Boltzmann pour les états d’énergie E situés dans la
bande Bv, nous aurons :
E−E F
( E F −E ) >> kT ⇒ F p ≈exp
kT
Le calcul de la concentration p donne l’expression suivante :
( ) ( )
3/ 2
E F− E v 2 π . m t . kT
p= N v . exp − N v=2
kT -3
en (cm ) avec h2
Nv = densité d’états équivalente dans Bv ou densité d’états effective dans Bv.
19 −3
Pour le silicium N v=1 , 1. 10 . cm à 300°K.
13
d- Densité de porteurs intrinsèque ni :
Faisons le produit des concentrations n et p, nous aurons :
np=.. . .. .. . .. .. . .. .. . .. .. . .. ..=.. .. . .. .. . .. .. . .. .. . .. .. . .. .. ..=n2i
np=n2i . .. . .( I )
Le paramètre
ni représente la densité de porteurs intrinsèque dans le cristal semi-conducteur.
La concentration
ni est indépendante de la position du niveau de Fermi E , elle est
F
Matériau Ge Si GaAs
ni (cm-3) 1014 1010 107
Matériau AB
Maille Lacune de A
parfaite
Atome A
en intersite
Impureté C
Impureté D en intersite
en substitution
Atome A
Atome B
Impureté C
en substitution Atome C
Défauts
d’antisite Atome D
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- Lacune(s) : un défaut ponctuel dû à l'absence d'un atome dans le réseau,
- Intersite(s) : atome(s) du réseau entre d’autres atomes du même réseau,
- Impureté interstitielle : présence d'un atome étranger entre d’autres atomes du réseau,
- Impureté de substitution : présence d'un atome étranger à la place effective d'un atome
du réseau,
- L’équation (II) montrant l’égalité des concentrations de porteurs de charge, n’est plus
valable dans un matériau semi-conducteur composé non stœchiométrique.
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Chapitre II Dopage d’un matériau semi-conducteur
Fig.1 : Dopage du silicium (Si) par le phosphore (P : Atome donneur) et le bore (B : Atome
accepteur)
a- Impuretés donneurs : Le phosphore (P)
Prenons un atome de phosphore (P) comme impureté de substitution (site de conduction ou
site active) dans un réseau de silicium (Si), figure 4a, le phosphore P est un élément de la
colonne V, le silicium Si est un élément de la colonne IV.
L’atome de phosphore P à 5 é périphériques, il doit mettre 4é en commun avec les 4 atomes
de silicium qui l’entourent et l’é qui reste a besoin d’un minimum d’énergie pour qu’il soit
libéré dans le cristal, augmentant ainsi la concentration en é libres n :
P P+(ion fixe) + 1é libre
L’atome de phosphore a donné un ion fixe P+ plus 1é libre
L’atome P est considéré dans le cristal de silicium comme une impureté donneur.
Résultat, si on dope le matériau avec N atomes de phosphores, nous aurons N ions fixes P+ et
N é libres de plus, ceci est vrai, si nous prenons une efficacité de dopage égal à l’unité.
La concentration en é libres finale (après dopage) est alors donnée par :
n=.. . .. .. .. . .. .
L’indice D c’est pour montrer que les impuretés sont de type Donneurs.
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Conséquence de cette opération de dopage, le matériau (silicium) n’est plus intrinsèque : n
p on dit que le matériau semi-conducteur est de type N :
Les porteurs majoritaires sont les é et les porteurs minoritaires sont les trous.
De même nous pouvons élaborer des matériaux semi-conducteur directement dopé (dopage in
situ : dopage au cours de la phase de croissance du matériau) par des techniques telles
que : La CVD, la pulvérisation cathodique (sputtering), l’épitaxie …, voir copies
transparents montrant ces techniques.
Résultat, si on dope le matériau avec N atomes de bores, nous aurons N ions fixes B- et N
trous (0) libres de plus, ceci est vrai, si nous prenons une efficacité de dopage égal à l’unité
(tous les atomes dopants occupent les sites actives). La concentration en trous libres finale (après
dopage) est alors donnée par :
p=. . .. .. . .. .
L’indice A c’est pour montrer que les impuretés sont de type Accepteurs.
Les porteurs majoritaires sont les trous et les porteurs minoritaires sont les électrons.
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Sc type N Sc type P
n=ni + N D p=ni + N A
N D ¿¿.ni .:.n≈N D ¿ N A ¿¿.ni .:. p≈ N A ¿
p=. . .. .. . .. n=.. . .. ..
Plusieurs travaux ont montré qu’en dépassant la concentration de solubilité limite d’un
dopant dans un matériau semiconducteur, on peut dégrader sa qualité cristalline et donc
diminuer sa conductivité électrique, figure 2, ou plus particulièrement générer une
phase d’alliage entre ce matériau
Co et l’élément dopant.
nd
uct
ivi
té
éle
ctr
iq
ue
ns Dopage
Conclusion :
Le choix de la concentration de dopant dans un matériau semiconducteur doit se faire donc
dans le domaine [….. – …..].
Applications :
18
1- Calculer les densités de porteurs de charges n et p dans deux matériaux de silicium
(Si) pris à la température ambiante T=300°K. Ces deux matériaux sont dopés
respectivement au phosphore (P) et au bore (B) avec les densités N D= 1018cm-3 et NA=
1016cm-3. On donne : Eg=1,12 eV, KT=26 meV et Nc=Nv=1020cm-3.
2- Détermination du type d’un matériau semiconducteur et Mesure des densités de
porteurs de charges n et p par la technique Effet Hall : Objectifs des TPs 1 et 2.
3- Mesure de la concentration totale de dopant par spectroscopie SIMS.
4- Calcul de la concentration totale de dopants actifs à partir des Mesures C(V).
E
Bc
Ec
ED Etats localisés
dans Bi
EA
Ev
Bv
Fig 3 .Niveaux d’énergie localisés dans la bande interdite Bi.
19
A l’équilibre thermodynamique, un matériau semi-conducteur ou conducteur maintient
toujours une neutralité électrique interne : la densité totale de charge électrique est nulle.
→ Pour un matériau semi-conducteur contenant une concentration de donneurs ND et une
concentration d’Accepteurs NA, nous avons :
ρ =e ( p−n+ N D− N A )= 0⋅⇒⋅N D + p=n+ N A
Equation de neutralité électrique
Nous avons considéré que tous les atomes dopants ont été ionisés
concentration égale : Δn= Δp soit localement ou de façon homogène dans le cristal semi-
conducteur, figure 1, entraînant ainsi un déséquilibre, et l’on a :
(n+ Δn).( p+Δp ). ¿ n2i ¿ .
Bc n0
h p0
Bv
21
n.p<ni2 : il y a moins de porteurs qu’à l’équilibre thermodynamique, ou extraction
d’une partie des porteurs de charges du semi-conducteur. Cette situation se produit en
général localement dans une jonction entre semi-conducteurs.
Bc Bc
Bc
h
Bv Bv Bv
22
Le phénomène de recombinaison est caractérisé par trois grandeurs importants tels que : la
vitesse de recombinaison (R), la durée de vie des porteurs minoritaires crées ou générés () et
la longueur de diffusion des porteurs minoritaires dans le volume du semi-conducteur (LD).
a- Vitesse de recombinaison : R
On définit le taux de recombinaison comme étant :
Nous travaillons en régime de faibles injections : les porteurs majoritaires avant excitation
le restent après, donc ce qui est important c’est de suivre l’évolution des porteurs
minoritaires dans le temps et dans l’espace du semi-conducteur. Si nous considérons donc un
semi-conducteur type N, la vitesse de recombinaison R sera définie comme suit :
23
dpn (t )
=.. ... .. .. . .. .. . .. .. ...... ..... .. ..
dt (I)
dpn ( t )
=0→ pn ( t )=cte=p n 0 +Gτ p =p n max
- En régime permanent, nous avons dt
- Quand on coupe l’excitation, il s’établit un régime transitoire régit par l’équation :
dpn (t )
=.. .. . .. .. . .. .. .
dt La résolution de cette équation donne :
−t
pn (t )− pn 0 =( pn max − pn 0 )exp( )
τp
t
Pn
Pnmax
Pn0
p p t
Fig 4.a, b : Evolution des charges en excès
Le phénomène de recombinaison ou (de retour à l’équilibre) est limité par le paramètre p qui
représente la durée de vie des porteurs minoritaires. On parle alors de retour long ou rapide à
l’équilibre après excitation.
c- Longueur de diffusion, LD : Les porteurs minoritaires crées en surface du semi-conducteur
éclairé diffusent dans le volume de celui-ci, en subissant une série de recombinaison, figure 5.
On appelle longueur de diffusion LD, …….
………………………………………………………………………
h
Sc(P)
x
24
Fig 5. Longueur de diffusion dans un semi-conducteur (P).
N.B : Le phénomène de recombinaison nous ramène à l’équilibre à chaque fois qu’il y a excès de
porteurs minoritaires par rapport à la concentration d’équilibre. Ce retour à l’équilibre est limité par les
grandeurs R, et LD.
III- Le phénomène de diffusion : courant de diffusion :
On parle de diffusion de porteurs à chaque fois que les concentrations n ou p ne sont plus
homogènes dans le volume du matériau semi-conducteur : n (x,y,z) et p (x,y,z).
Le courant de diffusion : JD
Considérons un matériau semi-conducteur type N à l’équilibre thermodynamique, on masque
une partie de sa surface et on l’expose ensuite à un faisceau lumineux de longueur d’onde
convenable, figure 6. Il se crée alors des paires (è, trous) à la surface non masquée et les
nouvelles concentrations de porteurs y sont alors :
n n=nn0 + Δn et
pn = pn 0 + Δp avec Δn= Δp
h
masque
Sc
Sc (N)
Nous
n ≈nn 0 .
travaillons en régime de faibles injections : n
Nous allons nous intéresser alors à l’évolution de la concentration des porteurs minoritaires (trous)
p ( x , y , z )= pn 0 + Δp( x , y , z) .
dans le volume du matériau Sc (N) : p(x,y,z). Nous avons n
concentration pn ( x ) : Les trous sont plus nombreux dans la zone [0, X 1], ils vont alors se déplacer
vers la zone [X1, X2] où leur concentration est plus faible : c’est le phénomène de diffusion.
Pn(x)
Pnsurf
JDP(x)
Pn0
25
0 LDP X
X1 X2
D p = coefficient de diffusion des porteurs minoritaires (trous) en cm2.s-1.
Le signe – explique que le déplacement des porteurs se fait vers les zones de faibles
densités.
J Dp =−qD p⋅⃗
⃗ grad ( p )
De même dans un sc de type P où la concentration des porteurs minoritaires (n) est non
homogène, nous aurons un courant de diffusion des électrons donné par :
J Dn =−qD n⋅⃗
⃗ grad ( n )
⃗ ⃗ ⃗⃗
J J
T= Conduction + J
Diffusion + J
deplacement
⃗
J T =. . .. .. . .. .. . .. .. . .. .. . .. + …………………….…… + ………………………….
26
IV- Equations de continuité – Equation de Poisson :
Pour déterminer le courant fournit par un composant à semi-conducteur polarisé (ou sa
réponse), il est nécessaire de connaître pour toute valeur de r et de t les densités de porteurs
libres n(r,t), p(r,t) ainsi que le champ intérieur (r,t).
dx
x
∂n ( n (x )−n( x +dx ))
=. . .. .. . .. .. . .+
∂t dt
1 dt
n( x )= ⋅J n (x )⋅
La concentration est liée au courant J par l’équation : q dx
1 dt
n( x )−n( x +dx )= ⋅( J n ( x )−J n ( x +dx ))⋅ =.......................⋅ dt
q dx dx . Ce qui donne :
∂n 1 ∂ Jn ( x )
=g n−r n −
∂t q ∂x .
27
De même la variation totale des trous libres par unité de temps dans l’élément de volume
sera donnée par :
∂p 1 ∂ J p( x )
=g p −r p −
∂t q ∂x
Si nous reportons les expressions des courants totales Jn et Jp, nous aurons :
∂n n−n0 ∂n ∂ξ ∂2 n
=g n− + μn ξ + nμn + Dn
(1) ∂t τn ∂x ∂x ∂ x2 en cm-3.s-1
∂p p−p 0 ∂p ∂ξ ∂ p
2
=g − −μ p ξ − pμ p +D p 2
(2) ∂t p τp ∂x ∂x ∂x en cm-3.s-1.
Les équations (1) et (2) sont appelées : équations de continuité de la charge dans le matériau
semi-conducteur.
………………………….
soit dans une seule dimension x :
∂ξ(x)
=................................................................................
(3) ∂x
Conclusion : Les trois équations (1), (2), et (3) régissent le fonctionnement de tout composant
électronique(ou dispositifs) à semi-conducteur
28
29