DAVID_ET_FELIX_TFC[1] EN FORME fini - Copie
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EPIGRAPHE
DEDICACE
Nous dédions ce travail à nos très estimés parents, à notre grande famille et à
tout le corps professoral de l’INBTP, puissent tous trouver ici l’expression de
notre considération la plus distinguée.
.
iii
REMERCIEMENTS
Sincères remerciements au Tout Puissant, le grand architecte de
l’univers le Dieu des dieux et à Jésus christ l’allié Fidèle pour son accompagnement
permanent tout au long de la rédaction de ce modeste travail.
A l’Assistant LONGO LONGO Sylvain, pour toute l’attention particulière dont il a fait
preuve et pour son sens d’engagement ; à l’ingénieur CHARLES NGWELE pour ses
conseils.
1
0. INTRODUCTION
0.1. Problématique
La route est l’élément phare caractérisant le développement socio-économique d’une région.
Avec une importance aussi majeure, elle repose sur un certain nombre de critères tant
géométriques que constructifs.
Vu le nombre d’avantages que peut présenter la route entre et autres
l’amélioration d’accessibilité et la mobilité des personnes et des marchandises, ce qui
formellement stimulera l’économie locale en facilitant la circulation des biens et des services
ainsi qu’à renforcer les liens sociaux entre les communautés locales tout en facilitant les
échanges culturels et commerciaux.
0.2. Hypothèse
Se référant au cahier de charge et tenant compte de la réalité sur terrain
, il est judicieux et raisonnable de construire une voie qui a pour motivation le bien etre de la
population et ceci vise le secteur de l’économie et celui de la culture, avec pour visée le
développement et le désenclavement du territoire de SONGOLOLO dans la province du kongo-
central.
Nous aborderons dans ce travail les éléments relatifs au tracé en plan, au profil en
longs et entraves et la structure à mettre en place répondra aux procédure de dimensionnement
tenant compte de la méthode usuel en RDC en choisissant les matériaux locaux
économiquement disponibles.
a. Méthode analytique
Elle consiste à utiliser les formules mathématiques et autres formules relatives aux
Calculs des rayons, déclivité du projet, débit, altitudes et éléments de raccordement horizontal
et autres.
b. Méthode graphique
Il s’agit ici de la représentation graphique des résultats, des observations faites sur
Le plan topographique ou plan à courbes de niveau : le profil en long, le profil entraver, l’épure
de Lalanne, …
c. Technique documentaire
Elle nous aide à obtenir les informations nécessaires pour notre étude par le biais
D’un plan topographique, un cahier des charges, des notes de cours, des ouvrages ainsi que
l’internet.
0.6. Répartition du travail
Notre travail est reparti en six chapitres ci-dessous énumérés :
- CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LES ROUTES
- CHAPITRE 2 : CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA VOIE EN ETUDE
- CHAPITRE 3 : PROFIL EN LONG ET PROFIL EN TRAVERS
- CHAPITRE 4 : TERRASSEMENT
- CHAPITRE 5 : ASSAINISSEMENT ET DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE
- CHAPITRE 6 : EVALUATION DU PROJET
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b. But
Le but de la route est d’assurer dans les conditions de confort et de sécurité et de
manière économique, la circulation des personnes et leurs biens durant la période d’exploitation.
c. La classification fonctionnelle
Elle permet dans le cas de la voirie par exemple, de faire intervenir
Deux principales fonctions, à savoir, la circulation et la desserte, et on retient la classification
qui suit :
Voirie artérielle (voirie primaire) : ici la circulation est prioritaire par rapport à la desserte
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• Chaussée souple : Elle est dite souple lorsqu’il y a présence d’un liant hydrocarboné, dans la
couche de roulement qui donne la cohésion en établissant une liaison souple entre les grains
de matériaux pierreux alors que l’assise est un matériau granulaire (sol à gros grains).
• Chaussée rigide : dont la couche de roulement est faite du béton de ciment ; Chaussée pavée
: sa couche de roulement est constituée de pavées.1
I.1.5.2 Routes non revêtue
Dans l’ensemble d’informations à notre disposition pour assurer la circulation
des véhicules automobiles, la route non revêtue ou route en terre occupe une place importante,
d’ après les estimations faites il y a dans le monde 80% des routes en terre pour 20% de route
revêtues ; en RDC ce sont le 98% de routes qui sont en terre.
L’aspect rural de la route en terre l’a souvent fait assimiler à une route de
Fortune et elle passe parfois pour être la route de pauvre, c’est une conception tout à fait
erronée, aux conséquences fâcheuses. Il faut avoir dans la route en terre la solution exacte d’un
certain problème technique : c’est lui qui consiste à adapter aussi étroitement que possible la
voie de communication au type de trafic qu’elle supporte.
A quelque nuance près la plupart des ingénieurs s’accordent pour distinguer trois niveaux
Principaux dans l’évolution de la voie en terre :
➢ Piste saisonnière : C’est une voie dont la largeur permet le passage d’un véhicule et
Son tracé dépend de la topographie du terrain, le franchissement de thalweg et de cours d’eau
est assuré par les ouvrages d’art simple, généralement en bois de brousse, l’assainissement
inexistant avec une vitesse moyenne de 25 à 50 km/h peut recevoir un trafic de 25 véhicules par
jour
➢ Piste améliorée : Celle-ci s’adapte à toutes les saisons car sur le plan technique, une
Attention est accordée au tracé, à l’assainissement et à la construction des ouvrages d’art plus
solides et capables de résister aux crues. L’attention sera également accordée à la mise en œuvre
d’une couche d’amélioration en vue de corriger certains points faibles. Avec un trafic
généralement de 50 véhicules par jour et la vitesse moyenne va dans l’ordre de 50 à 60 km/h ;
➢ Route en terre : Il est d’usage d’appeler une route en terre, une route qui n’est pas
1
http.www.Google.com
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revêtue, c’est une route dont la structure est caractérisée par un sol support surmonté d’une
couche supérieure dite couche de roulement en matériaux sélectionnés, l’accession au niveau de
la route en terre a pour but de rendre la circulation plus rapide et plus sure, il faut donc que des
véhicules circulant à 60 ou 100 km/h puissent se voir à temps, se croiser ou se dépasser sans
risque.
I.1.5.3 Généralité sur le réseau routier congolais
En 2008, le réseau routier congolais totalisait 153.209 Km soit 7.38% du réseau
Africain dont 7400Km de voiries urbaines .58.308Km de routes d’intérêt générale dont 5%
revêtues et 86.615 Km de routes d’intérêt local.
La RDC a hérité de colonisateur 145 000 Km à l’indépendance et actuellement, le réseau
Routier totalise 153.209 Km donc, nous pouvons dire que dans les 50 ans, la RDC n’a construit
que 7400Km de routes.
Le réseau routier de la RDC comprend au total 153.209 Km soit 7.38% du réseau routier
Africain reparti comme suit :
-58.308 Km de routes d’intérêt général, à charge de ministère des infrastructure, travaux public
et reconstruction, placer sous la gestion de l’Office des routes (OR) en sigle. Dont environs
3000 Km sont revêtus.
Il comprend les ouvrages de franchissement suivants :
- 3.500 ponts de portée de 4 à 750m pour une longueur totale de 68.00m - 175 bacs (à
moteur, a traille et a pirogues)
- 7400Km de voiries urbaines sous la gestion de l’Office des voiries et de drainage (OVD) en
sigle
- 87.300Km de routes d’intérêt local ou de desserte agricole a la charge du ministère du
développement rural sous la gestion de l’Office des voies de desserte agricole « OVDA en sigle
» (ex DVDA)
Dans le but de faire une meilleure étude de notre projet nous prendrons en compte la
nomenclature routière et l’ utilisation de certains termes techniques
, cela dans le but de mieux expliquer le contenu du cas échéant, dont nous avions placé notre
attention sur les éléments constitutifs de la route comme l’indique la figure ci-haut.
Il s’agit notamment de :
Accotements : zone latérale qui borde la chaussée. Ils sont surélevés et à une altitude légèrement
supérieure à la chaussée. Ils sont dérasés s’il n’y a pas de différences de niveau entre chaussée
et accotement.
- Assiette : est la surface de terrain réellement occupée par la chaussée et ses parties accessoires
(accotement ou trottoir, fossés, talus…)
- Bande cyclable : Est une bande faisant partie de la chaussée (largeur environ 1.50m) réservée de
chaque côté de celle-ci pour la circulation des cycles (par exclusivement).
- Banquette : est un ouvrage en pierre taillée ou en béton bitumineux ou encore en béton coffré,
pavé qui sépare la chaussée de l’accotement ou du trottoir. Elle est arasée si elle ne dépasse pas
le niveau de la chaussée ou surélevée dans le cas contraire (pour trottoir par exemple)
- Caniveau : est le bord de la chaussée aménagé pour assurer les écoulements des eaux usées et
des ruissellements.
- Chaussée : est la partie de la route ou circule les véhicules, du point de vue structurelle c’est
l’ensemble des couches construites au-dessus de la couche de forme comprenant de bas en haut
la couche de fondation, la couche de base, la couche de surface.
- Emprise du projet : c’est la surface du terrain qu’on doit acquérir pour réaliser le projet ou
encore la surface du terrain appartenant à la collectivité c’est à dire dans la limite de domaine
public. - Fossé : est une partie de la creusée dans le terrain naturel pour assurer l’écoulement
des eaux lorsqu’ils sont placés haut de talus de déblais pour éviter leur ravinement (formation
de ravins par les eaux de pluie sur les pentes déboisées de reliefs).
- Piste cyclable : est une voie aménagée sur l’accotement séparée de la chaussée proprement dite
par une terre pleine ou une bordure.
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➢ Sur le plan à courbes de niveau où sont établis 3 tracés réels en fonction des tracés théoriques ;
11
➢ Rédaction des profils en long de 3 tracés parmi lesquels un sera retenu en fonction des certains
critères dont principalement l’économie
✓ Largeur de la chaussée : 7m
✓ Emprise de la route : 20m
✓ Pente du talus en déblai : 1/1
✓ Pente du talus en remblai : 3/2 ✓ 2 Caniveaux de section rectangulaire ✓ Pentes transversales :
✓ Chaussée 2.5% (en toit) ✓ Accotement 3%
✓ 2 Accotements : 1,50m de largeur de part et d’autre de l’axe.
✓ Devers 8%
✓ Pente du projet (i) : 8%
I (300,00) origine du projet où une Brasserie sera installée
D (288,00) Fin du projet où une usine de savonnerie sera construite, J (3191,00) ; G (303,00)
Points intermédiaires (points obligés) fixes où seront installés les jardins botanique et
zoologique.
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I.2.1.5 Relief
I.2.1.7. Végétation
Le territoire d’Idiofa est caractérisé par une végétation qui est constituée de la brousse
herbeuse qui demeure une végétation dominante du territoire. Les forêts longent les
cours d’eaux.
Pour réaliser l’étude du tracé en plan nous allons recourir aux documents de base appelés cartes
et plans (plan topographique, plan à courbe de niveau, plan cadastral, plan urbanistique, etc.).
S’agissant de notre projet nous allons utiliser que le plan à courbe de niveau.
II.2.2. Cartes
Ce sont de documents réalisés à des échelles réduites permettant la couverture de
surface totale qui intéresse le projet. Les échelles courantes utilisées pour les cartes sont :
II.2.3 Plans
C’est une représentation plane d’une surface bien déterminée, les plans sont
Dressés à des échelles plus grandes que les cartes. Les échelles les plus courantes pour leurs
Réalisations sont :
Equidistance
Dans un plan à courbe de niveau il existe des lignes caractéristiques topographiques qui sont : a.
Thalweg
C’est une ligne de réunion des eaux. Cette ligne est matérialisée par un cours d’eau ou une
vallée et sur le plan par des concavités tournées vers les altitudes inferieures.
b. Ligne de crête
C’est une ligne imaginaire ou ligne de séparation des eaux suivant deux bassins versants.
Cette ligne est caractérisée par les concavités tournées vers les altitudes supérieures.
Ligne de crête
La notion de pente est très importante pour la lecture d’un plan topographique,
Le terrain est considéré à forte pente si les courbes de niveau sont très rapprochées
Entre elles, il est à faible pente si les courbes de niveau sont assez espacées, mais lorsque le
terrain a de courbes de niveau qui sont horizontales, la pente est nulle.
1. Tracé théorique
Il est une succession des lignes brisées reliant les deux extrémités du tracé. Il a pour
But de déterminer sur de courbes des niveaux des points des passages probables de l’axe de la
route. Ces lignes brisées sont formées par des segments de droites que l’on obtient en reliant les
points de rencontre de l’arc de l’ouverture du compas (distance de cheminement) et les courbes
de niveaux de la planche prise en considération.
Pour parvenir à déterminer notre tracé théorique, nous, nous référons aux
Instructions du cahier des charges qui nous renseigne sur la déclivité maximale à prendre en
Compte et l’échelle du plan à courbe de niveau.
Figure du tracé théorique quand l’arc de cercle coupe la courbe en deux points.
Ces deux points peuvent être exploités séparément pour continuer l’étude du
Cheminement vers la courbe suivante. On tachera d’exploiter celui qui conduit vers le point
obligé pour ne pas passer à côté de l’axe recherché.
Il sied de noter que ce cas ne se produit que lorsque la pente du terrain est
Supérieure à la déclivité maximale considérée.
162,00
A
160,00
162,00
A160,00
Figure : Tracé théorique quand l’arc ne coupe pas la courbe suivante
Dans ce cas, on a opté le cheminement du choix tendant vers le point obligé
Autrement dit le vol d’oiseau. Ce cas indique que la pente du terrain est inférieure à la déclivité
imposée. En connaissance de tracé théorique qui, du point de vue terrassement et vu sa
sinuosité, présente un certain idéal mais il n’y a pas d’éléments géométriques. Il est donc
important de le substituer par le tracé réel.
2 Tracé réel
Le tracé réel n’est rien d’autre que la substitution du tracé théorique, constitué des
Alignements droits accordés par des arcs de cercle appelés courbes de raccordement horizontal.
Notons que, le tracé réel constitue le tracé dit définitif, c’est-à-dire l’axe de la
Route. C’est une opération très délicate et qui demande plus d’attention, car de celle-ci dépendra
La suite de l’étude de notre route.
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Tracé Tracé
théorique réel
Ne dépasse
pas 20 à 25 m Figure du tracé réel
- De ne pas trop s’écarter à plus de 25 m du tracé théorique afin d’éviter un grand terrassement et
on doit éviter que le tracer réel ne soit pas perpendiculaire aux courbes de niveaux au risque
d’avoir une forte déclivité.
- De ne pas dépasser 500m d’alignement droit entre deux courbes de raccordement consécutives.
- De parcourir à pied le tracé étudié afin de connaitre la disposition du terrain.
II.2.4.4 Raccordement en plan
Le raccordement en plan (horizontal) est l’opération qui consiste à intercaler entre
Deux alignements droits une courbe qui correspond aux conditions de stabilité des véhicules en
rapport avec les rayons de courbure et de la pente transversale de la chaussée dans le virage.
Au virage il y a la présence de la force centrifuge qui tend à propulser les
Véhicules à l’extérieur. Ainsi pour assurer la stabilité du véhicule, nous devons pendant le
Raccordement agir sur deux facteurs :
➢ Le rayon de courbure ;
➢ La pente transversale de la chaussée.
Voici les éléments qui interviennent dans le calcul de raccordement horizontal : le
Rayon de raccordement, l’angle au sommet, l’angle au centre, la tangente et le développement.
1. Rayon de raccordement
Pour calculer le rayon de raccordement, on prend en compte :
➢ La vitesse de base à considérer pour la route ;
➢ Le coefficient de frottement transversal de la route ;
➢ Le devers ou relèvement transversal de la courbe ;
➢ La pente (déclivité) longitudinale de la route
Nous avons adopté ici la formule de COQUAND pour le calcul de rayon de raccordement.
L’angle au sommet désigné par β est l’angle d’intersection de deux alignements droits.
2. Angle au centre (α)
Cet angle est donné par la relation : ∝= 200 − β
3. Point de Tangence T= R tg
Sachant que :
➢ T : tangente ;
➢ R : rayon en plan ;
➢ α : angle au centre.
4. Développement
63,54×1000/2500= 25 mm
Dév/n=116,81/4=29,202 m
29,202×1000/2500=12 mm
centre
(α)
S1 138.00 62.00 31.00 0.529472745 120.00 63.54 116.81
S2 161.00 39.00 19.50 0.316258472 120.00 37.95 73.48
S3 118.00 82.00 41.00 0.750821238 120.00 90.00 154.49
S4 136.00 64.00 32.00 0.549754652 120.00 65.97 120.58
S5 131.00 69.00 34.50 0.602048968 120.00 72.24 129.99
S6 145 ,00 55,00 27,50 0,461006314 120,00 55,32 103,62
S7 101,00 99,00 49,50 0,984414127 120,00 118,13 186,52
S8 116,00 84,00 42,00 0,775679511 120,00 93,10 158,26
S9 140,00 60,00 30,00 0,509525449 120,00 61,14 113,04
S10 135,00 65,00 32,50 0,560026908 120,00 67,20 122,46
S11 130,00 70,00 35,00 0,612800788 120,00 73,53 131,88
S12 109,00 91,00 45,50 0,867755796 120,00 104,13 171,44
Source : les Auteurs de ce travail.
II.2.5 Surlargeur dans le virage
La surlargeur est un aménagement qui se fait sur le profil en travers dans le virage
en ajoutant une distance supplémentaire à la largeur afin d’éviter l’accrochage des véhicules qui
roulent en sens opposé.
Pour qu’un véhicule de grande longueur (10m) puisse s’inscrire dans la largeur
d’une voie d’une chaussée, il convient dans un virage de rayon R <200m, d’augmenter cette
voie d’une certaine surlargeur égale à : Cette valeur s’ajoutera départ et d’autre de l’axe.
L’expression empirique suivante nous donne cette surlargeur : La valeur de surlargeur repartie
en deux et ajoutée de part et d’autre de l’axe ; elle est nulle au commencement et à la fin de la
courbe.
Aussi définie comme le lieu géométrique des points dont les produits de leurs
Distances à deux points fixes (foyers) sont constants.
Le clothoïde est une courbe de raccordement dont la courbure est proportionnelle
à l’abscisse curviligne (ou longueur de l’arc), mesurée à partir du point d’inflexion.
Il permet le raccordement de deux éléments géométriques du tracé faisant un
Angle quelconque.
Le clothoïde est la courbe de raccordement idéale car elle est théoriquement la
Courbe qui est souvent dans les projets de routes.
La clothoïde est une spirale dont le rayon de courbure décroit d’une façon
Continue.
Tableau : Classification des véhicules en fonction de longueur
Empattement
Type de Longueur de Largeur de Saillie avant Saillie arrière
véhicule véhicule(m) véhicule (m) (m) (m)
125
Figure du modèle de présentation du profil en long
La première appelée graphique qui est une représentation du terrain naturel ou l’allure du projet.
La deuxième partie travée qui désigne le plan de comparaison, la distance
Partielle, la distance cumulée, les déclivités du terrain naturel, déclivités du projet, les
Alignements et courbes.
La mise en page du profil en long doit avant tout tenir compte des échelles à adopter. D’une
manière générale, on prendra sur l’axe des abscisses, l’échelle utilisée dans la planche à courbe
de niveau et pour ce qui est des hauteurs, la même échelle augmentée cinq ou dix fois (agrandie
de 5 ou 10 fois). Dans notre cas l’échelle de longueur est de 1/2500 et celle de la hauteur est de
1/500.
Ce document représente également deux lignes ; celle du terrain naturel en noir et celle du projet
dessiné en rouge qui représente l’axe de la route.
162,00 W
160,00
On parle du prélèvement lorsque le point se trouve sur une courbe de niveau, et sa
Côte du terrain naturel est la même que celle de la courbe.
✓ Interpolation
26
✓ On interpole lorsque le point se situe entre deux courbes de niveau, l’une ayant une cote
supérieure à l’autre.
160.00
d1a
.
d2 162,00
W
Altw=Altitude supérieure
Altw=Altitude
inferieure
Extrapolation
On extrapole lorsque le point se trouve en dehors d’une serie des courbe ou à l’intérieur d’une courbe :
w 162
160
eqxd 1
AltW=Altw=+
d2
Déclivité
Point de
Distance partielle Distance cumulée Altitude T.N Altitude Projet
profil
50.00 00.00 300.00 300,00
PI
303,00
PG 50,00 3369,236 303,00
III.1.3. Choix du tracé : Le choix du tracé n’est pas fait au hasard, il résulte de la
comparaison des différents tracés proposés doit tenir compte de critères tant techniques
qu’économiques, les caractéristiques techniques sont :
➢ L’indice de sinuosité : est le quotient de la somme des angles au centre de toutes les courbes en
plans du projet par la longueur totale. Il est un précieux indicateur, sa valeur devra donc être
faible. Il est calculé par la formule suivante :
➢ Importance des ouvrages d’arts, il faut regrouper les ouvrages d’importance principale
(notamment les ponts, les viaducs, les tunnels), et secondaires (buses, dalots, etc.), et en tenant
compte de la nature de matériaux les composant (en bois, en maçonnerie, métallique, en béton
armé ou précontraint), comparant leur importance à partir de la surface en plan.
On donnera une côte à chaque variante suivant une caractéristique par ordre
Décroissant de la qualité. Pour ce faire le système de cotation est le suivant :
➢ 1 pour le critère neutre ;
➢ 0 pour le critère très favorable ;
➢ 1 pour le critère favorable ;
➢ 2 pour le critère défavorable.
Nombre de virage 12 1 12 1 12 1
Ouvrage d’art 2 1 2 1 2 1
Total 8 10 12
Après l’évaluation, notre choix est porté sur le tracé n°1, car il répond aux
conditions techniques et économiques.
Lesquelles ont également pour effets d’assurer dans le haut des cotes une visibilité suffisante
entre les véhicules en courbure se dirigeant dans le sens opposé.
A. Cas observé
Voici quelques cas rencontrés qui nécessitent le raccordement vertical afin de
Négliger l’angle pointu dû à la variation des déclivités.
a) Succession des déclivités de même sens
Le point de rencontre en cas de deux déclivités de sens opposés, appelé ‘’le point
Haut’’, empêchera les conducteurs des véhicules de s’apercevoir une distance
égale à la somme de leur Distance de freinage, qui correspond à la vitesse
admissible pour la route.
La distance à admettre pour qu’un véhicule puisse freiner en toute sécurité
dépendra des paramètres ci-après :
➢ La vitesse de base ;
➢ Le temps de perception du conducteur ;
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visibilité en courbure
Avec :
➢ D : distance de freinage
➢ V : vitesse de base de véhicule en km/h
➢ : terme correspondant à l’attention concentrée
D= =12+36= 48 m
Dans ce cas, l’obstacle est visible. En attention diffuse, on a l’expression suivante
:
D
Dans ce cas, l’obstacle est imprévisible, c’est-à-dire que le conducteur doit
freiner à une distance de 60 m avant l’obstacle.
Pour ce qui est du confort, lorsque le profil en long comporte une forte déclivité
Convexe, le véhicule qui s’y engage est soumis à une accélération verticale
importante qui modifie sa stabilité et gêne les usagers au risque de les projeter brusquement au
plafond ou les précipiter sur leurs sièges. Donc il est important de veiller au confort la deuxième
condition recherchée dans le raccordement convexe.
C. Rayon de raccordement vertical
Sur une courbure la sécurité exige une visibilité telle que l’œil du conducteur
Supposé être à 1 m au-dessus de la chaussée puisse apercevoir le dessus de la carrosserie du
véhicule haut de 1,30m venant en sens inverse à une distance exprimée par la
relation :
Cette distance est calculée en attention concentrée qui est le double de vitesse de
41
Distance de freinage, étant donnée la circulation dans le sens inverse et à laquelle le conducteur
devra s’attendre.
Ainsi pour satisfaire à cette condition notre choix doit se porter sur l’un de ces
Deux rayons :
SM
Etant donné que les angles α et β sont très petits
Généralement on a
La valeur de ST est considérée comme étant suffisamment exacte en pratique.
D. Raccordement progressif
Le raccordement à courbes progressives facilite les manœuvres des automobilistes
Qui abordent virage et peuvent braquer de manière progressive tout en restant à leur place sur la
chaussée.
Il y’a 3 types de raccordement des courbes, ces trois courbes dont le piquetage sur
Terrain est commode sont : la parabole cubique, la lemniscate, la clothoïde
Dans ce problème, il est question de passer du profil en travers en toit en un profil
En travers à un seul versant. Pour cela, il faudrait prendre le profil en travers et le pivoter :
- Soit au tour du bord extérieur de la chaussée c'est-à-dire en le relevant (exhaussement)
du « grand rayon » (1er cas)
- Soit autour du bord intérieur de la chaussée c'est-à-dire qu’il faudrait abaisser le « petit
rayon » (2ème cas)
- Soit autour de l’axe du profil en long (3ème cas).
SECTION 2. PROFILS EN TRAVERS ET PROFILS EN TRAVERS-TYPES
- Evacuer les eaux des précipitations hors de la plateforme par de chemins cours.
- Eviter que cette eau s’accumule sur plateforme.
- Mètre la chaussée à l’abri des imbibitions provoquées par les eaux stagnantes proximité
de la plateforme.
- Favoriser la bonne répartition du trafic sur toute la largeur de la chaussée utilisable, pour
éviter que des voies privilégiées ne supporte la quasi-totalité de la circulation.
- Le profil en travers a une importance capitale du fait qu’il permet l’étude de volume de
terre, cubature de terrassement, ils permettent d’apprécier les travaux de superstructure et
fournit des indications précises en rapport avec les différentes parties de la route, notamment la
largeur de la route, la pente du talus, l’emprise de la route, les fossés etc. - Les éléments qui
constituent ce document sont :
La chaussée : compte tenu du cahier de charge nous avons adopté une voie à double sens, elle
est caractérisée par sa largeur de 7,00m et ses pentes transversal 2.5% pour la chaussée en toit et
3% pour l’accotement qui mesure 1.50m chacun pour assurer l’écoulement des eaux.
Comme le profil en long, les profils en travers comprennent également deux parties, à
savoir : la partie graphique et celle dite travée.
III.2.2.1Définition :
Les profils en travers type représentent l’ensemble des dispositions à adopter tout
Au long de la route, lesquelles partent de la voie de circulation des véhicules jusqu’à la limite
Du Domaine public. C’est l’aménagement du profil en travers.
III.3.2.2 Sortes de profils en travers types
Un projet routier comporte un grand nombre des profils en travers dits profils en
Travers types.
45
P17 314,60 314,60 314 ,75 314,62 314,82 314,87 314,62 314,75
47
P35 301,73 301,93 301,86 302,00 301,55 302,06 302 ,00 302,20
P45 294,42 294,65 294,58 294,50 296,64 295,00 294 ,80 295,00
P65 297,50 297,62 297,58 297,60 297,60 297,75 297 ,70 297,83
P69 298,50 298 ,36 298,55 298,14 301,01 298,25 298,27 298,41
P76 305,20 305,85 305,65 306,00 306 ,00 307,40 307,20 307,80
P86 295,18 295,45 295,36 295,22 297,33 295 ,63 295,54 295,81
La surface de chaque profil en travers correspond à la base d’un prisme ayant pour
Hauteur la distance d’application du profil ; il existe plusieurs méthodes pour les calculs relatifs
Au volume des terres :
➢ La méthode exacte ;
➢ La méthode de l’aire moyenne ou la méthode de profil ;
➢ ➢ La méthode de la moyenne des aires.
Nous nous sommes servis de la méthode la plus employée dans le domaine routier,
La méthode de l’aire moyenne ou de profil. Elle consiste dans l’évaluation approximative des
cubes de terres comprise entre deux profils, en faisant le produit de la moyenne de section de
chacun d’eux par la distance d’application correspondante.
53
➢ Trapèze S= ➢ Triangle S=
On ne commettra pas en général une erreur considérable si on prend comme
Position du point fictif (P.F) celle du point déterminer par le profil en long.
Ci- dessous un exemple de décomposition d’un profil en travers en petites figures
géométriques simples:
1 6
2 3 4 5
Pour éviter les erreurs dans le calcul ou d’omission, il faut utiliser un papier
54
50,00
50,00 2,61 0,00 2,61 130,50 0,31 3,76 4,07
P1 203,50
55
50,00
50,00 5,21 1,19 6,40 320,00 0,00 0,00 0,00
P2 0,00
50,00
50,00 6,13 0,88 7,01 350,50 0,00 0,59 0,59 29,50
P3
50,00
P6 50,00
50,00 0,75 0,00 0,75 37,50 7,07 4,25 11,32 566,00
50,00
29,202
P9 29,202 0,75 0,00 0,75 21,202 21,53 17,55 39,08 1141,214
29,202
P10 29,202 0,75 0,00 0,75 21,202 11,04 21,26 32,30 943,225
29,202
P11 27,101 0,75 0,00 0,75 20,326 16,50 21,82 38,32 1038,51
25,00
P12 31,25 0,75 0,00 0,75 23,438 16,19 13,76 29,95 935,938
37,50
P13 43,75 0,75 0,00 0,75 32,813 6,89 7,31 14,20 621,25
50,00
P14 37,50 3,32 1,00 4,32 162,00 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
P15
50,00 14,25 8,81 23,06 1153,00 0,00 0,00 0,00 0,00
P16
50,00 50,00 3,50 4,88 8,38 419,00 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
P17 50,00 20,26 19,38 39,64 1982,00 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
57
PJ 50,00 50,00 0,00 1,44 1,44 72,00 0,00 0,00 0,00 0,00
P18 50,00 1,25 0,00 1,25 62,50 3,82 3,76 7,58 379,00
50,00
P19
50,00 12,50 5,38 17,88 894,00 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
P20
50,00 17,88 9,76 27,64 1382,00 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
P21 50,00 18,63 21,51 40,14 2007,00 0,00 0,00 0,00 0,00
36,738
P22 36,73 22,76 10,00 32,76 1203,54 0,00 0,00 0,00 0,00
8
36,738
P23 32,12 16,13 15,38 31,51 1012,10 0,00 0,00 0,00 0,00
27,50
P24 30,00 6,01 0,38 6,39 191,70 0,00 0,00 0,00 0,00
32,50
P25 31,25 0,75 0,19 0,94 29,375 6,94 2,63 9,53 299,063
30,00
P26 33,75 0,75 0,00 0,75 25,313 11,26 11,26 22,52 760,05
37,50
P27
58
50,00
44,311
P29 0,75 0,00 0,75 33,233 38,06 21,26 59,32 2628,529
38,622
P30
38,62 0,75 0,75 1,50 57,933 32,50 12,00 44,50 1718,679
2
38,622
P31
38,92 0,75 0,75 1,50 57,933 40,64 37,38 78,02 3013,288
2
P32 38,622
38,622 0,00 0,75 0,75 28,967 18,76 14,57 33,33 1287,271
38,622
P33
41,81 0,00 0,00 0,00 0,00 12,50 8,01 20,51 857,544
1
45,00
P34
47,50 0,82 3,57 4,33 205,675 0,00 0,00 0,00 0,000
50,00
P35
50,00 8,38 0,75 9,13 456,5 0,00 0,00 0,00 0,000
,
50,00
P36 40,07 7,88 3,32 11,2 448,806 0,00 0,00 0,00 0,000
2
30,144
P37 30,14 9,13 8,50 17,63 531,44 0,00 0,00 0,00 0,000
4
59
30,144
P38 30,14 10,00 9,75 19,75 595,344 0,00 0,00 0,00 0,000
4
30,144
P39 30,14 10,75 9,75 20,50 617,952 0,00 0,00 0,00 0,000
4
30,144
P40 28,82 15,38 12,25 27,63 796,352 0,00 0,00 0,00 0,000
2
27,50
P41 38,75 7,88 9,51 17,39 673,863 0,00 0,00 0,00 0,000
50,00
P42 38,75 4,13 7,38 11,51 446,013 0,00 0,00 0,00 0,000
27,50
P43
28,75 1,57 7,01 8,58 246,013 0,00 0,00 0,00 0,000
30,00
P44
34,499
P45
34,49 0,00 0,75 0,75 25,874 9,76 13,23 22,99 793,132
9
60
34,499
P46 34,499 0,00 0,75 0,75 25,874 16,88 21,76 38,64 1333,04
1
34,499
37,50
P51 50,00 7,88 13,00 20,88 1044,00 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
P52 50,00 12,88 23,88 36,76 1838,00 0,00 0 ,00 0,00 0,00
61
50,00
P53 50,00 8,25 11,38 19,63 981,50 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
50,00
P55 50,00 6,63 12,50 19,13 956,50 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
P56 50,00 1,25 5,82 7,07 353,50 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
P57 50,00 0,00 3,69 3,69 184,50 1,07 0,00 1,07 53,50
50,00
P58
37,953 0,75 9,51 10,26 389,398 1,06 0,00 1,06 40,23
25,905
P59 25,905 5,75 16,38 22,13 573,278 0,00 0,00 0,00 0,00
25,905
P60 25,90 2,13 9,51 11,64 301,534 0,00 0,00 0,00 0,00
5
25,905
62
P61 25,905 0,00 4,56 4,56 118,127 1,26 0,00 1,26 32,64
25,905
50,00
P66 50,00 0,00 0,75 0,75 37,50 6,75 7,00 13,75 687,50
50,00
P67 48,315 0,00 0,75 0,75 36,236 8,01 14,00 22,01 1063,41
3
46,629
P68 46,629 0,75 0,75 1,50 69,944 15,85 20,25 36,10 1683,30
7
46,629
P69 46,629 0,75 0,75 1,50 69,944 14,45 19,64 34,09 1589,58
3
46,629
12,06
63
P71 34,565 0,00 0,75 0,75 25,924 8,01 12,26 20,27 700,633
22,50
P72 31,08 0,00 0,75 0,75 23 ,312 3,38 5,19 8,57 266,373
2
39,564
P73
39,564 6,75 8,00 14,55 583,569 0,00 0,00 0,00 0,00
39,564
P74 39,564 16,63 19,13 35,76 414,809 0,00 0,00 0,00 0,00
39,564
39,564
P76 44,782 0,19 5,00 5,19 234,419 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
P78 50,00 0,00 0,75 0,75 37,50 3,38 4,26 7,64 382,00
50,00
37,50
PG
43,75 0,38 5,26 5,64 246,75 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
P81 50,00 0,38 4,50 4,88 244,00 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
P82 43,75 1,00 3,94 4,94 216,125 0,00 0,00 0,00 0,00
37,50
P84 27,88 0,00 0,75 0,75 20,91 11,26 7,76 19,02 530,27
8
28,26
0,00
65
P86 28,26 0,00 0,75 0,75 21,195 10,88 8,69 19,57 553,04
8
28,26
P87
28,26 0,00 0,75 0,75 21,195 10,88 8,69 19,57 553,04
8
28,26
P88 39,13 0,00 0,75 0,75 29,348 10,88 8,69 19,57 765,77
4
50,00
P89 50,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,63 1,26 2,89 144,50
50,00
P90 50,00 0,00 0,75 0,75 37,50 5,00 4,84 9,84 492,00
50,00
2,01 5,52
P92 37,50 3,51
207,00 0,00 0,00 0,00
0,00
25,00
30,615
P94
30,61 16,63 1037,542 0,00 0,00 0,00
17,26 33,89 0,00
5
30,615
P95
30,615
P96 30,61 22,13 24,38 46,51 1423,90 0,00 0,00 0,00 0,00
5 4
30,615
P97 40,308 22,13 24,38 46,51 1423,904 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
P98 50,00 11,88 12,75 24,63 1231,50 0,00 0,00 0,00 0,00
50,00
P99 41,25 2,50 6,63 9,13 377,613 0,00 0,00 0,00 0,00
32,50
P100 33,75 0,00 0,00 0,00 0,00 1,07 1,07 2,14 72,225
35,00
P101 36,25 0,00 0,00 0,00 0,00 4,63 4,63 9,26 335,67
37,50 5
P102
67
42,50 40,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,94 1,94 3,88 155,20
P103 43,75 2,44 0,82 3,26 142,625 0,00 0,00 0,00 0,00
45,00
P104
38,99 5,00 3,13 8,13 316,989 0,00 0,00 0,00 0,00
32,97
P105 32,97 1,63 0,75 2,38 78,469 0,19 2,56 2,75 90,688
32,97
P107 32,97 32,97 0,19 0,00 0,19 6,264 0,88 5,00 5,88 193,86
4
P109 31,25 0,00 0,75 0,75 23,44 6,00 6,13 12,13 379,06
3
30,00
P110
P111 43,75 0,00 0,75 0,75 32,813 3,38 3,41 6,79 297,06
37,50 3
P112 43,75 2,06 2,50 4,56 1999,50 0,19 0,00 0,19 8,313
50,00
P113 50,00 0,19 0,88 1,07 53,5 2,38 2,10 4,48 224,00
50,00
P114 50,00 0,75 0,75 1,5 75,00 0,85 0,85 1,70 85,00
50,00
P115 50,00 0,00 1,19 1,19 59,50 3,01 1,31 4,32 216,00
50,00
69
P116 43,75 1,51 1,51 3,02 132,125 0,63 0,63 1,26 55,125
37,50
P117
31,25 1,19 2,44 3,63 113,44 0,00 0,00 0,00 0,00
25,00
P118 39,093 32,047 2,01 2,01 4,02 128,83 0,00 0,00 0,00 0,00
39,093
P119
39,09 0,75 1,63 2,38 93,041 3,79 0,38 4,17 163,01
3 8
39,093
P120 39,093 0,00 1,19 1,19 46,521 3,76 1,31 5,07 198,20
2
39,093
P122 39,09 0,00 0,75 0,75 29,32 8,76 5,64 14,40 562,93
39,093 3 9
70
37,50
P125
P126 36,25 0,00 0,00 0,00 0,00 2,82 3,38 6,20 224,75
35,00
P3127 42,50 0,00 0,00 0,00 0,00 3,01 3,01 6,02 255,85
50,00
déplace à l’aide d’un engin de terrassement. Pour évaluer l’augmentation naturelle de volume,
on calcule le coefficient de foisonnement qui est la proportion de volume supplémentaire sur le
volume initial ramené à 100.
1 2 3 4 5 6
0,00
P14 162,00 0,00 0,00 162,00
0,00
P17 1982,00 0,00 1982,00 0,00
0,00
PJ 72,00 0,00 72,00 0,00
379,00
P18 62,50 62,50 0,00 316,50
73
0,00
P21 2007,00 0,00 2007,00 0,00
269,688
P25 29,377 299,063 29,375 0,00
0,00 0,00
0,00 0,00
,
P75 386,145 430,456 386,145 0,00 44,311
0,00
P93 500,822 0,00 500,822 0,00
0,00
P94 1037,542 0,00 1037,542 0,00
0,00 0,00
0,00
P118 128,83 0,00 128,83 0,00
TOTAL
GENERAL 37649,314 44776,818
DIFFERENCE
REMBLAI ET 7127,504
DEBLAI
Pour établir l’épure, il faut en tout premier lieu tracer la ‘’ligne de terre’’(LT) qui est la ligne
horizontale sur laquelle sont portés les différents profils avec leurs distances partielles suivant
1
l’échelle du projet ( ⁄2500).
Partant de chaque point de profil, on mène une perpendiculaire à la ligne sur Laquelle on
portera les cubes des déblais et des remblais pris dans les colonnes 5 et 6 du tableau des
mouvements des terres suivant l’échelle (ici pour notre projet 1 cm = 700m3).
Ainsi les mouvements de terres sont représentés de la manière suivante :
✓ Les cubes de déblais sont portés de bas en haut et sont positifs ;
✓ Les cubes de remblais sont portés de haut vers le bas et sont négatifs ;
✓ Le passage d’un profil à un autre s’effectue par un échelon horizontal ;
✓ Les flèches indiquent le sens de transport.
Pour la suite on doit vérifier que le point final 0 se trouve à une distance de la
Ligne HH' égal à l’excès de remblai général ou l’excès de déblai, le point 0 situer au-dessus de
HH' indiquant un cube positif dont un excès de déblais pour un excès de remblais le point 0 est
situé en dessous de la ligne HH' dont les résultats indiquent un nombre négatif.
Le lieu d’emprunt ou de dépôt choisi judicieusement sera indiqué sur l’épure par deux traits
perpendiculaires.
M P
Figure d’évaluation de moment de transport
Transporte un déblai MN pour combler le remblai OP situé à la distance MP. La figure ainsi
hachurée est le rectangle (MNOP) qui a comme surface le produit du cube MN par la distance
MP.
C’est donc cette surface que nous appelons moment de transport qui représente les
Quantités proportionnelles à la dépense des travaux de transport, dépense variant à la fois avec
Les cubes transportés et avec la distance des transports.
Il est à noter qu’on doit toujours indiquer que l’on transporte un déblai vers un
Remblai et non l’inverse qui n’aurait pas de signification.
IV.3.3Choix de l’emprunt
Le tableau de métré des terrassements nous a amené à conclure que notre tracé
Accuse un excès de remblai qu’il faut choisir un endroit sur la planche qui fera l’objet du lieu
d’emprunt de notre projet.
Le choix d’emprunt exige une étude judicieuse de la planche topographique mise à
Notre disposition car une mauvaise étude de celle-ci peut occasionner des conséquences graves
à notre projet, et peut également influencer en hausse le coût du projet.
Pour mieux faire le choix d’emprunt on vérifie apriori les éléments suivants :
- La distance la plus coute sera la meilleure (notons que la distance recommandée va de 0-5km)
- On cherche sur le fond topographie l’endroit où il y’a des montagnes où les véhicules peuvent
accéder facilement.
Après un examen minutieux de la planche topographique de notre site, le choix
Du dépôt est porté au niveau du point de profil n°19 à 250,00 m par rapport à l’axe et à gauche
En quittant l’origine de notre projet.
Nous nous retrouvons au troisième cas, selon lequel il y a disponibilité d’un emprunt
Unique intermédiaire. Dans ce cas, le chantier se voit divisé en deux parties. La première
partie commence de l’origine au profil P19, le dépôt est à gauche. Alors que la seconde va de
P19 jusqu’à l’extrémité du projet, le dépôt se trouvant à droite.
Illustration : model d’un cas d’emprunt intermédiaire
84
On appelle débit la quantité d’eau qui tombe sur un bassin versant en une unité de
Temps. Pour arriver à le déterminer il faut suivre les opérations ci-dessous :
➢ Coefficient de ruissellement
Lors d’une précipitation, l’eau de la pluie tombant sur la surface terrestre ruisselle,
Une partie s’infiltre et une autre s’évapore ou est absorbée par la végétation.
C=
Dans ce travail nous nous
sommes servis des coefficients
de ruissellement suivants :
128000
I= l /ha/¿
6(TC +31)
s
L’intensité de précipitation est corrigée par un coefficient de correction ‘’K’’,
Compte tenu de la répartition des pluies dans l’espace. Deux formules permettent de calculer ce
Coefficient : celle de FRUHLING et celle de CAQUOT qu’on a utilisée dans notre travail.
K = A¯⁰´⁰⁵
Surface d’apport 1
• Surface boisée = 3,83ha
• Surface revêtue= 0.13ha
• T1 = 5 minutes
D 360
• T₂= = =6 minutes
60 60
• TC = T1+ T2 = 6’+5’ = 11 minutes
88
128000 128000
Intensité: I= = =507 ,94 l/ha/s
6(TC +31) 6(11+31)
Intensité corrigée : Ico=K×Ibrute=3,83ˉ⁰´⁰⁵×507,94=477,46 l/ha/s
= 0,91 m3/s
TOTAL GENERAL :
Après tous ces calculs nous adoptons le plus grand débit est Q=2,40 m³/s
Qo=2,40m3/sec
• H = 1,40 m
•
• I=1%=0.01
• ʆ=0,46
1.40
1.00
87 √ Rh . i
Vitesse hydraulique (Vℎ= 8 )
1+
√ Rh
87 √ 0,0031
=2 ,87
Vℎ= 0 , 46 m/s
1+
√0 , 31
c) Vérification de la condition
Nous disons que l’ouvrage pré-dimensionné sera retenu lorsque le débit dont il est
capable de prendre en charge (débit en pleine section) sera supérieur au début flottant et au débit
évacué, c’est-à-dire :
Le site en étude se trouve dans le territoire de SONGOLOLO dont la portance ou CBR est égale
à 18 ; donc on se retrouve dans la classe : S3 justifiée par l’expression (15˂ CRR˂ 30).
2. Calcul du trafic (en NV/Jrs)
Il est le nombre de passage répété des véhicules dans un itinéraire donné. Le
trafic constitue un élément essentiel du dimensionnement des chaussées. Le poids des véhicules
est transmis à la chaussée sous forme de pressions, par l’intermédiaire des pneumatiques. Pour
92
une automobile, cette pression est de l’ordre de 0,2 MPA. Mais, elle est de l’ordre de 0,66 MPA
sous une roue de camion.
Il est important de déterminer le trafic cumulé correspondant au trafic appelé à
Emprunter réellement la chaussée à dimensionner pendant sa durée de vie
estimée de 10 à 15 Ans pour une chaussée souple. Trafic exprimé en nombre de véhicules par
jour
Il s’agit de l’intensité journalière de la circulation sur une durée de vie estimée à
15ans. Dans cette expression, on doit considérer que le pourcentage moyen des véhicules poids
lourds est environ 30% de la totalité du trafic. Notre route étant une route secondaire dans la
classe T2 : 300 à 1000 véhicules par jour.
❖ Trafic exprimé en nombre cumulé de poids lourds
Exprimé par cette expression, le trafic estimé parait meilleur par rapport à celui
Apprécié en tenant compte de l’intensité journalière de la circulation. Pour
Y parvenir voici les formules à exploités :
T2= 300 à 1000 véhicules par jour
La portance (CBR) dans la province de kongo-central, plus précisément dans le territoire de
SONGOLOLO, le CBR=18 ; donc nous sommes dans la 4eme classe S4, Notre chaussée étant
de voie secondaire qui permettra d’implanter les
Infrastructures, la formule de la croissance linéaire sera :
n−1
Tₙ=365×n×t₁[2+( ¿i ]
2
2+ ( 15−1 ) 0 , 07
Tₙ=365×15×195[ ¿
2
=1067625(1,49)
=1590761,25 P-L=1,5.10⁶ véhicules P-L
Nous sommes dans la classe du trafic T2 qui varie entre5.105 à 1,5.106poids lourds.
La portance considérée est 18 correspondant à la classe S4 selon les classes des différentes
portances.
En fonction du couple (T2 ; S4), nous lisons notre structure dans le tableau N06 des
dimensions pré établies. Partant de nombre de cumulées de poids lourds, nous avons 5 classes
de trafic poids lourds à savoir :
94
1 𝑐𝑎𝑠: Le modèle simplifié appelé système tricouche est constitué par une couche supérieure,
Deux cas sont donc à retenir dans la nouvelle représentation de la structure. Il s’agit :
𝑒𝑟
, hauteur de l’infrastructure
h’=0+0,9ha
√
3 E₁
E₂
h´=0+0.9×39
√ 3 5000
900
=0+35,1√3 5.56 =0+35,1×1.77=62,13 cm
σ𝑎𝑑 =
0.3 ×CBR
avec N= trafic ,CBR=18
1+ 0.7 logN
σ𝑎𝑑 =
0.3× 18
=
1+ 0.7 log 1590761.25
5.4
=1.01 kg /cm²
5.34
𝜎𝑎𝑑˃𝜎𝑐
96
largeur=7m
, S= 5240,30×7 = 36682,10m₂
C. Accotements
Dalle en béton des accotements (dosé à 350 kg/ m3)
1)Longueur de la route : 5240,30m
Largeur : 1.5m
Epaisseur : 0.15 m
Volume : 5240,30× 1.5 × 0.15 = 1179,07 m3
8) Enduit :
✓ L= 5240,30 m
✓ l = 1.40 m
✓ S = (5240,30×1.40) ×4= 29345,68 m2
100
A. TRAVAUX PREPARATOIRE
S.T 67576,82
B. CHAUSSEE
Fourniture et bordure
5 m3 10480,60 39.09 409686,65
de pose
Couche
6 m² 36682,10 2,47 90604,54
d’imprégnation
S.T 1165243,75
C. ACCOTEMENT
614346,99
D. ASSAINISSEEMENT
Béton de propreté
2 m3 733,642 242.53 203349,28
(150 Kg)
101
Raidisseur en BA
6 m3 67,17 413.26 346977,31
(350 Kg/)
Chainage en BA (350
7 m3 838,45 413.26 346497,85
Kg)
S.T 4119155,91
3 Imprévus % 10 596632,35
Installation et repli
4 % 5 298316,17
Du chantier
ST 1551241,1
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
IV. INTERNET
1. http/ www.google.com
2. http/ www.wikipedia.com
3. http/ www.geniecivilpdf.com
4. kapyGPT3
104
ANNEXES
105