Projet de Thèse Rajae Essatte

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Université Sidi Mohamed Ben Abdellah -Fès-

Centre des Études Doctorales : Sciences Juridiques, Économiques, Sociales et de

Gestion Formation Doctorale : Économie, Gestion et développement

durable (Appel à candidature - Année universitaire 2021/2022)

PROJET DE RECHERCHE EN VUE DU DOCTORAT

Données concernant le projet de recherche dans le cadre de la formation :

1. IDENTIFICATION

1.1. Nom, Prénom : ES-SATTE Rajae.

1.2. Adresse du candidat : ETG 1, IMM 129, LOT ZAHRAT AL MADAIN III, Fès

1.3. DESA d’origine ou diplôme équivalent :

Master en Management Financier et Stratégie des Organisations.

1.4. Projet du thème de la thèse :

Les contributions des valeurs du systèmes d’informations à la performance organisationnelle.

1.5. Mots clés et Concepts fondamentaux définissant le projet

Systèmes d'information; la performance organisationnelle ; Approche processus, valeur

d'usage IS, valeur d'échange IS …

2. LABORATOIRE ETUDES ET RECHERCHE EN MANAGEMENT DES


ORGANISATIONS ET DES TERRITOIRES
3. AXE DE RECHERCHE : FINANCE DES ENTREPRISES ET DES TERRITOIRES
I- Introduction : Définition du
projet 1- Contexte général de la
recherche :
Aujourd’hui l’environnement des entreprises est caractérisé par la mondialisation des
marchés, le développement technologique, la complexité des relations, l’augmentation
des opportunités et la multiplication des risques et des incertitudes. Ce contexte a
entraîné un accroissement important du volume des informations, ce qui pose pour
l’entreprise le problème d’obtenir rapidement des informations utiles et pertinentes
pour répondre à des situations actuelles ou pour en anticiper d’autres. Désormais, la
croissance d’une entreprise passe forcément par un grand volume d’activités et donc
une grande quantité d’informations à gérer et dont il faudra tirer le meilleur parti pour
prendre les bonnes décisions. Cette masse d’informations, parfois sensibles, portent
tant sur l’environnement de l’entreprise que sur ses ressources. La gérer au quotidien
bien que n’étant pas toujours chose évidente, s’avère capitale dans cette sphère de
globalisation des marchés. Ainsi on assiste aujourd’hui à l’émergence d’une nouvelle
économie dite de l’information, où le travail en rapport avec l’information est devenu
plus important que le travail en rapport avec les autres secteurs. Ceci sous-entend
donc la mise en place d’un système représentant l’ensemble des ressources (les
hommes, le matériel, les logiciels) utilisées pour collecter, stocker, traiter et
communiquer l’information au sein d’une entreprise. En effet elle apparaît comme
une matière première et un outil stratégique de plus en plus indispensable pour la
compétitivité des entreprises, elle est placée au cœur du processus de décision
stratégique de l'entreprise, et est un levier majeur de performance. Cette maîtrise est
un facteur clé de succès de l'entreprise. La croissance de cette masse d’information
crée des opportunités mais génère en même temps des incertitudes, une entreprise ne
peut survivre et prospérer que si elle dispose d'un ensemble d'informations traitées,
pertinentes et récentes pour pouvoir agir avec efficacité, c'est-à-dire prendre les
bonnes décisions au bon moment, pour cela elle doit s’adapter à ces circonstances
pour se maintenir et se développer. Il est évident pour elle de rechercher de nouveaux
moyens pour faire face aux défis posés par l’instabilité de son environnement et la
multiplicité de l’information dans le cadre de ce qu'on appelle système d'information.
Dans l’entreprise le système d’information (SI) est un réseau complexe de relations
structurées où interviennent hommes, machines et procédures qui a pour but
d’engendrer des flux ordonnés d’informations pertinentes provenant de différentes
sources et destinées à servir de base aux décisions. Pour cette raison l’évaluation de
l’impact des valeurs des systèmes d’information sur la performance des entreprises est
une question centrale dans le management des systèmes d’information. En partant
d’observations théoriques, les entreprises se posent de manières récurrentes des
questions relatives à l’alignement stratégique et les processus de création de valeur
par les valeurs des systèmes d’information, des effets de la mise en œuvre de
l’évaluation des systèmes d’information sur l’organisation.
Dans quelle(s) mesure(s) l’usage des valeurs des systèmes d’information contribue-t-
il à la performance de l’entreprise ? Cette question constitue le thème de ce présent
travail de recherche. Un thème qui s’inscrit dans le domaine de la recherche en
systèmes d’information et plus particulièrement dans les travaux portant sur la
question de la contribution des valeurs des systèmes d’information à la performance
de l’entreprise. Depuis plus de vingt ans, les travaux sur ce thème de la performance
des systèmes d’information se sont succédé. De nombreux chercheurs - économistes
et gestionnaires - mais aussi, consultants, journalistes et praticiens ont contribué à une
meilleure compréhension de ce que nous appelions, à l’époque, le « paradoxe de la
productivité » (Solow, 1987). Les tentatives de dresser une revue de la littérature
existante sont nombreuses et très riches (Raymond, 2002, Kéfi et Kalika, 2004).
Toutes soulignent la difficulté de procéder à un tel exercice, tant les niveaux d’analyse,
les méthodologies adoptées ou encore les conceptions de la performance ou des
technologies de l’information choisies sont différentes. Au-delà de ces divergences,
un consensus semble néanmoins émerger quant la démarche d’analyse à privilégier
: une démarche processionnelle (versus causale) permettant d’expliquer d’une part
le processus d’intégration et d’évolution des technologies de l’information dans
l’organisation, et d’autre part, la nature et l’envergure des impacts de ces technologies
sur celle-ci.
2- Délimitation de la problématique :
A présent, et a partir de ce qu’on a pu introduire ci-dessus, nous proposons
d’appréhender la question de la contribution de l’usage des systèmes d’information à
la performance à travers la problématique de recherche suivante : « Dans quelles
mesures les valeurs des systèmes d’information contribuent-elles à la
performance organisationnelle ? »
Pour mieux cerner notre problématique, nous répondons aux questions suivantes :
 Quel est l’impact des technologies de l’information et de la communication (TIC)
sur la performance de des entreprises ?
 Quelles sont les variables à prendre en compte pour mener cette évaluation ?
 Quels sont les liens entre les variables ?
3- L’intérêt de la recherche :
L’objectif de ce thème est de construire un cadre conceptuel de recherche
opérationnel et pertinent, nous permettant d’approcher la question de la contribution
de l’usage des valeurs des systèmes d’information à la performance de l’entreprise.
Pour cela, nous adoptons une démarche processionnelle permettant d’expliquer, d’une
part, le processus d’évolution des technologies de l’information dans l’organisation, et
d’autre part, la nature et l’envergure des impacts de ces technologies sur
l’organisation .
Notre projet de recherche à des retombées scientifiques et économiques :
En ce qui concerne les retombés scientifiques, c’est bien évidemment un sujet
d’actualité qui n’est pas consommé. Il aura un poids scientifique appréciable au
niveau de la communauté scientifique.
Pour les retombés socio-économiques, c’est une thématique qui met en valeur
l’éclaircissement des modes de pratique d’évaluation des valeurs systèmes
d’information Également, c’est un sujet qui participe à l’avancement des projets de
numérisation des organisations
II- Fondements théoriques :
Au niveau de la littérature deux principaux modèles ont tenté d’apporter des éléments
de réponses :
Le modèle causaliste : ce modèle étudie la relation de cause à effet entre des variables
indépendantes telles que les investissements en TIC ou encore les budgets
informatiques et des variables dépendantes telle que la performance.
Le modèle processuel : ce modèle se propose d’analyser le processus par lequel les
technologies contribuent à la performance de l’entreprise. Plutôt de se baser sur des
déterminants exogènes (variable indépendantes) pour expliquer la performance, les
partisans du modèle processuel examinent les événements qui, suite à l’introduction
d’une technologie, ont permis de contribuer à la performance de l’entreprise.
Ces modèles académiques semblent apporter des résultats contradictoires voire
mitigés quand à la relation entre le SI et la performance globale de l’entreprise.
III- Cadres conceptuels :
Les concepts fondamentaux de notre recherche sont :
 Système d’information : Selon Reix et Rowe (2002, p.11), « un système
d’information est un ensemble d’acteurs sociaux qui mémorisent et transforment
des représentations via des technologies de l’information et des modes
opératoires ». Cette définition souligne l’essence sociale des systèmes
d’information en l’identifiant à un ensemble d’acteurs sociaux (dimension sociale)
qui mémorisent et transforment des représentations (dimension organisationnelle)
par l’intermédiaire d’objets non nécessairement informatisés (dimension
technologique) Un système d’information est donc un système qui traite et gère
des informations à partir d’informations qui lui sont fournies et qui émet à son
tour des informations susceptibles d’être utilisées par d’autres systèmes avec
lesquels il est en relation transitoire ou permanente
 Les valeurs des systèmes d’information :
 La valeur patrimoniale des systèmes d’informations : recouvre la valeur des actifs
informatiques ( logiciels, matériels tels que les processus et les compétences)
responsables de l’excellence opérationnelle des processus propres à la fonction
informatique. Compte tenu de la très grande diversité des indicateurs explicatifs
de la valeur patrimoniale des SI nous traiterons, les indicateurs jugés plus
importants à savoir la qualité d’informations, la qualité du système et la qualité
des services fournis.
 La valeur d’usage des systèmes d’informations : repose sur l’utilisation des actifs
informatiques dans les directions clientes. Il s’agit de la contribution du système
d’information aux processus métiers et aux processus supports de l’entreprise.
Une autre facette de la valeur d’usage concerne l’utilisation d’outils qui
permettent d’améliorer l’efficacité personnelle.
 La valeur d’échange des systèmes d’informations : se pose dans le cadre du
commerce électronique et des systèmes d’information inter-organisationnels. Dit
autrement, la valeur d’échange comporte deux facettes différentes mais non
exclusives. Il y a d’une part, le cadre général des échanges électroniques et des
systèmes d’information inter-organisationnels et d’autre part, la facette arme
concurrentielle du système d’information.
 la performance : notion polysémique, est perçue traditionnellement dans une
optique financière où la satisfaction des actionnaires, en tant que partie prenante,
est privilégiée (L. Batsch, 1996). Or, elle peut être perçue à travers une évaluation
multicritère dans laquelle les intérêts de tous les acteurs sont intégrés (R.S.
Kaplan et D.P. Norton, 1996; G. Charreaux et P. Desbrières, 1998).
 La performance organisationnelle : On peut considérer la performance
d’entreprise comme la valeur ajouté, elle s’articule autour de tout ce qui contribue
à améliorer le couple valeur-coût, et qui tend ainsi vers la maximisation de la
création nette de valeur. « C’est le résultat obtenu dans l’exécution d’une tâche,
ou ensemble des indications chiffrées caractérisant les possibilités optimales d’un
matériel ou d’une activité ».
IV- Cadre méthodologique :
Notre sujet de recherche s’inscrit dans un positionnement épistémologique
positivisme. Pour les tenants de cette approche la réalité est indépendante du
chercheur, la réalité a une existence propre. La connaissance produite par les
positiviste est objective et contextuelle.En tant que chercheur, cette approche entraîne
un travail de recherche linéaire : Théorie-hypothèses-observations-généralisation-
théorie.
Notre démarche de recherche s’inscrit dans la logique d’un raisonnement
hypothético-déductif. Notre démonstration s’appuie sur des idées préconçues ou
existantes. Ce qui nous permet d’émettre des hypothèses que le travail empirique va
valider.
Afin de mener bien les travaux de notre recherche et de vérifier les hypothèses nous
procédons comme suit :
Premièrement, nous allons opter pour une approche purement qualitative,
commençons par la littérature en matière de préservation de l’environnement tout en
appuyant sur l’importance des techniques du SI dans l’objectif de cadrer
conceptuellement notre thème et en donner les aspects paradigmatiques.
Deuxièmement, nous allons opter pour une approche quantitative puisqu’elle va
permettre de décrire et d’expliquer notre sujet de recherche concrètement.
C’est dans ce sens que je vais réaliser un questionnaire tout en renforçant ma
recherche par des entretiens semi directifs. En effet, c’est une méthode de recueil des
informations en vue de comprendre et d’expliquer les faits. Elle s’applique à un
ensemble (échantillon) qui doit permettre des inférences statistiques.
V- Calendrier du travail :

Annexe État d’avancement


Première année achèvement de la revue de la littérature
Deuxième année Préparation de l’étude empirique
- Clarification des choix méthodologiques
- Définition des variables de recherches, modèle conceptuel
et élaboration des outils de collecte de données pour
l’analyse quantitative et qualitative.
- Traitement des réponses reçus par une analyse
multidimensionnelle par des logiciels appropriés à la
méthode .
- Discussions des résultats obtenus
Troisième année Premier semestre : tirés les conclusions et vérification des
hypothèses de recherches
Deuxième semestre : Finalisation du travail et préparation à
la soutenance

VI- Bibliographie :
 Valeur et performance des systèmes d’information : cigref.fr/rapportscontrainer
 https://journals.indexcopernicus.com/api/file/viewByFileId/374450.pdf
 https://pastel.archives-ouvertes.fr/pastel-00730391/document
 DCG 8 - Système d'information et gestion, Edition 2015-2016.
 Dominique MOSAIND, F. G. « COBIT: pour une meilleure gouvernance des
systèmes d'information », EYROLESS Edition 2009.
 Djamila Elidrissi, Ali Elidrissi : Direction et Gestion « La Revue des Sciences
de Gestion »
 Line Dubé, C. B. « La gestion des technologies de l'information ».
R: Renouveau Pédagogique Edition 2011.
 B.Marc« Intégration du système d'information de gestion »,e-theque,
édition 2006
 D.Gabrielle « performance organisationnelle et temps sociaux », pressess de
l’université de Québec, édition 2012
 Christian, D. « ITIL pour un service informatique » . EYROLSS 2éme édition.
 Lehtinen U. et Lehtinen J-R. (1991), " Two Approaches to Service Quality
Dimensions", The Service Industries Journal, vol.11, n°3, pp.287.
 Marciniak R. et Rowe F. (2008), Système d’information dynamique et
organisation, Economica.
 "Dynamique de création de valeur par les Systèmes d’Information",
Une responsabilité partagée au sein des Directions des grandes entreprises,
disponible sur :
http://www.cigref.fr/cigref_publications/RapportsContainer/Parus2008/Dynamiqu
e_de_creation_de_valeur_par_les_SI_-
Rapport_CIGREF_McKinseyCompany.pdf , consulté le 30 septembre 2008.
 Nielsen J. (1993), Usability engineering, Academic Press, Boston.

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