Cotdelmg 01
Cotdelmg 01
Cotdelmg 01
✾ Exercice 1
Il s’agit ici d’un exercice d’application de cours. Autrement dit tout ce qui est modélisation physique
est absent de cet exercice. Il faut, en revanche, interpréter a posteriori ce qui est un résultat de calcul.
1. Ici il y a deux équations de Maxwell parlant du champ électrique. Il faut que les deux soient
vérifiée.
En ce qui concerne l’équation de Maxwell – Gauss, nous pouvons remarquer qu’elle s’écrit en
l’absence de charge div E ~ = 0 ce qui est bien vérifié ici car :
Pour voir si l’équation de Maxwell – Ampère est aussi vérifiée, nous devons nous débarasser
du champ magnétique. Pour cela, nous allons utiliser un méthode classique, celle du « rotationnel du
rotationnel ».
~ calculons :
Pour trouver l’équation vérifiée par E,
−→ − →~ −−→ ~ E
~ −△ ~
rot (rot E) = grad (div E)
Avec l’équation de Maxwell – Faraday et celle de Maxwell – Ampère, nous arrivons à :
2~
△ ~ = ε0 µ0 ∂ E
~ E
∂t2
√
Il s’agit bien d’une équation de propagation d’onde de vecteur d’onde k = ω ε0 µ0 .
Le laplacien vectoriel en coordonnées cartésiennes n’est autre que le vecteur des laplaciens des
coordonnées.
Ainsi nous devons avoir :
∂ 2 Ex ∂ 2 Ex ∂ 2 Ex 1 ∂ 2 Ex
+ + = avec Ex = E0 cos(ω t + k z)
∂x2 ∂y 2 ∂z 2 c2 ∂t2
Même chose avec Ey = E0 sin(ω t + k z).
Nous pouvons alors aisément vérifer que le champ électrique vérifie les équations de Maxwell.
2. Pour déterminer B, ~ nous pouvons utiliser deux équations de couplage : Maxwell – Faraday ou
Mawxell – Ampère. Étant donné que c’est B ~ l’inconnue, mieux vaut utiliser Maxwell – Faraday
car primitiver une dérivée temporelle est plus facile que primitiver un rotationnel.
Nous obtenons (à un champ constant – pas forcément uniforme – près indépendant de E) ~ :
☛ ✟
~ = −√µ0 ε0 E0 sin(ω t + k z) ~ux + √µ0 ε0 E0 cos(ω t + k z),~uy
✡ ✠
B
✾ Exercice 2
1. La description par coordonnées cartésienne est imposée. Ceci dit, si tel n’avait pas été le cas, il aurait
été plus que très judicieux de le faire étant donné la géométrie de type « plan » de la distribution de
courant.
La distribution est invariante par translation sur ~ux et sur ~uy , la norme du champ magnétique ne
dépend alors que de z.
Soit M un point quelconque de l’espace. Le plan (Mxz) est plan de symétrie des courants donc
est plan d’antisymétrie du champ donc B ~ (M) est orthogonal à ce plan en ce point, i.e. B~ (M) est porté
par ~uy .
Enfin le plan Oxy est plan de symétrie des sources ce qui signifie qu’il est un plan d’antisymétrie
des champs et, donc, tel que B (−z) = −B (z).
M(z) z
~ (M)
B
y
x
~ (M )
B ′
M ′ (−z)
2. Analyse technique. Étant donné la haute symétrie du problème, un bon théorème d’Ampère ne fera
pas de mal. En ce qui concerne le schéma, nous devons y faire apparaître tout ce qui est important. Or là
le champ est porté par ~uy et dépend de z : nous « devons » donc faire un schéma dans le plan (Myz).
De plus plus le contour d’Ampère doit respecter les plans de symétrie et les invariances par rotation.
Nous allons dont choisir un rectangle passant par M.
Choisisson un contour d’Ampère sous forme d’un rectangle dont les côtés supérieur et inférieur
sont de cotes z et −z.
Comme B ~ est porté par ~uy , la circulation élémentaire dC = B ~ sera non nulle uniquement
~ · dell
sur les portions AC et DE ce qui donne C = 2 B (z) ℓ en notant ℓ = AC = DE.
z
z A C
~
x
y
−z
E D
L’intensité du courant enlacé n’est autre que le flux de ~ à travers la surface délimitée par ACDE,
ce qui donne (attention au signe dû à l’orientation de la surface) :
a a
Ienlacé = −j a ℓ si z > et Ienlacé = −2 j z ℓ si 0 < z <
2 2
Avec le théorème d’Ampère C = µ0 Ienlacé , nous obtenons :
✬
✩
a ~ = − µ0 j a ~uy
pour z > B
2 2
a a ~
pour − < z < B = −µ0 j z ~uy
2 2
a ~ = µ0 j a ~uy
pour z < − B
2 2
✫ ✪
3. Ici l’énoncé ne nous donne pas le choix : nous devons utiliser l’équation locale de Maxwell
– Ampère. Cela ne va poser aucune difficulté étant donné que les coordonnées de description sont
cartésiennes et que nous connaissons bien les composantes de tous les opérateurs vectoriels en cartésiennes
(merci nabla !)
−→~
L’équation de Maxwell – Ampère s’écrit, en statique, rot B = µ0 ~.
~
Compte tenu de la première question, à savoir que B (M) s’écrit B ~ (M) = B (z) ~uy , celle équation
devient :
dB a
0 0
= −µ0 j pour |z| <
0
By (z) dz 2
∧ = µ0 ~
∂ dB a
0
=0 pour |z|
∂z dz 2
4. Analyse physique. La puissance dissipée dans un matériaux sera toujours la puissance dissipée par
effet Joule. C’est donc ce que nous devons chercher à déterminer.
Analyse technique. La puissance volumique dissipée par effet Joule s’écrit P = ~ · E. ~ Pour la
~ Ici,
déterminer explicitement, soit nous allons tout écrire en fonction de ~ soit tout en fonction de E.
comme nous avons un conducteur et que nous connaissons ~, autant écrire tout en fonction de ~.
© Matthieu Rigaut Éléments de corrigé 3 / 16
PC⋆ , Fabert (Metz) Électromagnétisme , TD n°1 2012 – 2013
dΠ
[Π(z) − Π(z + dz)] dy dx = Pp dx dy dz Pp = −
dz
C’est qui✞est bien le résultat☎attendu.
✝ ✆
A.N. : Pp = 16 kW.m−3 Ce n’est pas une si grande puissance que cela lorsqu’on songe aux
plaques électrique qui peuvent chauffer avec une puissance de 2 kW mais dans un volume bien plus
restreint (20 à 30 cm de diamètre pour un à deux centimètre d’épaisseur) ce qui correspond à une
puissance volumique PJ = 400 kW.m−3 .
Remarque
∂uem ~ =
Nous pouvions aussi repartir de l’équation de conservation de l’énergie qui s’écrit + div Π
∂t
−Pp soit, en régime stationnaire : div Π ~ = −Pp .
Dans le cas d’un régime permanent mais non stationnaire (typiquement les régime sinusoïdaux
~ = −hPp i.
forcés), nous aurions écrit le bilan sous la forme d’une moyenne temporelle : hdiv Πi
✾ Exercice 3
Le fait que cet exercice soit la suite du précédent mais sans les courants signifie seulement que la
géométrie du conducteur étudié reste identique : une plaque infinie d’épaisseur a.
1. D’après l’équation de Maxwell – Faraday, commme B ~ est constant, il n’y a pas de champ
électrique dans la plaque, donc, puisque qu’il s’agit d’un conducteur, pas de courant.
a
De plus comme le champ magnétique est continu en z = ± (pas de courant surfacique étant
2
donné l’approche mésoscopique) le champ magnétique à l’intérieur de la plaque est égal au champ
extérieur : la plaque ne modifie pas le champ magnétique.
−→~ ∂B~
2. (a) Avec l’équation de Maxwell – Faraday rot E =− , nous voyons bien que la variation
∂t
temporelle de B ~ est à l’origine de d’un champ électrique, donc de courants puisqu’il s’agit d’un
conducteur.
2. (b) Comme le dispositif est invariant par translation sur ~ux et sur ~uy , le champ électrique ne
dépendra que de z.
Toujours d’après l’équation de Maxwell – Faraday, nous voyons que la variation temporelle
~ ~
de B est la source de E.
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PC⋆ , Fabert (Metz) Électromagnétisme , TD n°1 2012 – 2013
Nous pouvons donc utiliser les arguments de symétries entre source et champ, comme en première
année, en faisant attention que le rotationnel « inverse » les comportements vis-à-vis des plans de symétrie.
Ainsi, pour tout M quelconque de l’espace, le plan (Mxz) est plan de symétrie du champ B, ~ c’est
donc un plan d’antisymétrie des courants, donc de E, ~ donc E ~ est orthogonal à ce plan en M, ce qui
donne E~ = E (z) ~uy .
De même le plan (Oxy) est plan de symétrie pour le champ B ~ donc est plan d’antisymétrie pour
~ ce qui donne (cf. schéma) : E
E ~ (−z) = −E~ (z).
M(z) z
~ (M)
E
y
x
~ (M ′ )
E
M ′ (−z)
2. (c) Analyse technique. Certe l’énoncé invite fortement à déterminer la circulation de E~ sur un contour
bien choisi, mais nous savons qu’il y a plus rapide étant donné que la distribution est à haute symétrie et
qu’elle est décrite par des coordonnées cartésienne : intégrer directement les équations des Maxwell.
Ici, compte tenu de la forme particulière de E, la projection de l’équation de Maxwell – Fa-
raday sur ~ux donne :
0 0
−→~ 0 dE dB
rot E = ∧ E y (z)
− =− = +ω B0 sin (ω t)
∂ dz dt
0
∂z
✞ ☎
Nous en déduisons alors, puisque E (0) = 0 : ✝E (z) = −ω B0 z sin (ω t) ✆
, expression valable quel que
soit z.
Comme le matériau est conducteur ~ = γ E ~ n’existe que dans le matériau et nous avons
★
✥ j γωB a
0
a
~ = −γ ω B0 z sin (ω t) ~uy pour |z| <
2
2
~ a
~ = 0
pour |z| >
2
✧ ✦
z
−a/2 a/2
K Remarque. ici si nous avions voulu faire « à la théorème d’Ampère », nous aurions calculer la
circulation de E~ sur un rectangle contenu dans le plan (Myz), passant par M et respectant les
symétries. Mais intégrer l’équation de Maxwell – Faraday reste plus rapide avec les coordonnées
cartésiennes.
3. La puissance volumique dissipée par effet Joule vaut PJ = ~ · E ~ = γ j 2 et ainsi, dans la tranche
située entre z et z + dz, la puissance vaut dPJ = γ ω 2 B0 2 z 2 sin2 (ω t) S dz.
1
En valeur moyenne temporelle nous avons hdPJ i = γ ω 2 B0 2 z 2 S dz et donc, pour tout le
2
cylindre, par extensivité de la puissance dissipée :
Z a Z a
2 2 1 1
p(τ ) = hdPJ i = γ ω 2 B0 2 z 2 S dz = γ B0 2 ω 2 S a3
2 24
✎ ☞
− a2 − a2
p(τ ) 1
Et avec p̃ = : p̃ = γ B0 2 ω 2 a2 = 637 MW.m−3 .
S a ✍ 24 ✌
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✾ Exercice 4
1. Dans le cadre de l’ARQS, le courant de déplacement est négligeable devant le courant de
−
→~
conduction, ce qui implique que l’équation Maxwell – Ampère s’écrit rot B = µ0 ~.
Analyse technique. Pour déterminer une équation aux dérivées partielles en électromagnétisme, rien de
tel qu’un bon « rotationnel du rotationnel » de la grandeur intéressante.
−
→ − →~
Calculons rot (rot B) de deux manières différentes :
−→ − →~ −−→ ~ ~ ~
rot (rot B) = grad (div
| {zB}) − △ B
=0
−→ −→ ~ −→~ ~
∂B
= rot (µ0 ~) = µ0 rot (γ E) = γ µ0 rot E = −γ µ0
∂t
Ce qui permet d’aboutir au résultat attendu.
2. Le dispositif étudié est invariant par translation sur ~uy et ~uz donc B~ (M,t) ne dépend que de x et
de t.
Soit M un point quelconque. Le plan Mxy est plan de symétrie de la plaque et plan d’antisymétrie
du champ magnétique. Le champ magnétique B ~ est donc orthogonal à ce plan en un point, i.e. B
~
est porté par ~uz✞. ☎
Finalement ✝B (M,t) = B (x,t) ~uz ✆
~ .
En notation complexe et en projection sur ~uz , l’équation aux dérivées partielle donne :
d2 B0 x x
= i ω γ B0 B0 = α exp (1 + i) ) + β exp −(1 + i) )
dx2 δ δ
r
2
Où δ = et α et β sont deux constantes à déterminer.
µ0 γ ω
e
Les conditions aux limites B0 ± = B0 donnent (après quelques calculs sans difficulté) :
✤ ✜
2
x
cosh (1 + i)
δ
B0 (x) = B0
e
cosh (1 + i)
✣ ✢
2δ
✾ Exercice 5
1. Analyse physique. Ici nous devons calculer des champs électrique et magnétique. Nous devons donc
pour cela connaître la répartition de charge et de courant. La répartition de charge est connue (charge
au centre et explusion de charges à la vitesse v0 ). La répartition de courant est, elle aussi, connue étant
donné que nous connaissons le mouvement de toutes les charges. Maintenant « yapuke ».
La symétrie sphérique du problème implique (cf. raisonnement dans l’exercice précédent) E ~ =
~ = ~0.
E (r,t) ~ur et B
Pour calculer E, ~ étant donné les symétries, nous allons utiliser le théorème de Gauss, mais pour
cela il faut connaître la charge Q(r,t) contenue dans la sphère de rayon r à l’instant t.
À l’instant t, les charges émises par le point O ont parcouru au plus la distance v0 t. Au delà de
cette distance, il n’y a donc pas encore de charge et dans la sphère de rayon r > v0 t la charge totale
n’est autre que celle du point initial, à savoir nulle.
Pour r < v0 t, au lieu d’essayer de calculer la densité volumique de charge et de sommer sur
toute la boule, nous pouvons simplement remarquer que toutes les charges contenue dans la sphère
de rayon r < v0 t ont été émises entre l’instant t0 = t − vr0 et t. Il y a donc, dans cette sphère, la
charge que contenait le point O à l’instant t0 . ✬ ✩
pour r > v0 t, E ~ (r,t) = ~0
!
r
Théorème de Gauss aidant, nous trouvons : q t−
v0
pour r < v0 t, ~ (r,t) =
E ~ur
4 π ε0 r 2
✫ ✪
K Remarque. il n’a donc pas été besoin de déterminer ~ en tout point de l’espace pour trouver le champ
magnétique.
2. La charge comprise entre les deux sphères de rayons r et r + dr à l’instant t est égale à :
∂Q
Q(r + dr,t) − Q(r) = dr = 4π R2 dr ρ(r,t)
∂r
Or nous avons déjà déterminé Q(r,t) et cela donne donc :
✗ ✔
! !
r q0 1 r
Q(r,t) = q t − ρ(r,t) = exp − t−
v0 4 π r τ v0
2 τ v0
✖ ✕
✞ ☎
Nous avons ensuite, avec l’expression de ~ : ✝~(r,t) = ρ(r,t) ~v = ρ(r,t) v0 ~ur ✆
.
∂ρ
3. Nous pouvons vérifier aisément l’équation de conservation de la charge + div ~ = 0 avec les
∂t
expressions de ~ et ρ trouvées précédemment.
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4. Étant donné que le champ magnétique est nul, l’énergie électromagnétique est uniquement sous
forme électrique.
La densité volumique d’énergie vaut alors pour r < v0 t (elle est nulle pour r > v0 t) :
✛ !✘
r
q2 t−
ε0 2 v0
uem = E (r,t) uem =
✚
2 32 π 2 ε0 r 4 ✙
La puissance volumique cédée par le champ au milieu (ici les particules α) :
✗ ✔
! !
~ q0 r 1 r
P = ~ · E P= q t− exp − t−
16 π 2 ε0 r 4 τ v0 τ v0
✖ ✕
∂uem
L’équation locale de conservation de l’énergie + div ~ = 0 se vérifie alors aisément.
∂t
Remarque
Pour une fois, la puissance cédée ne l’est pas par effet Joule puisque le milieu n’est pas conduc-
teur : c’est le vide.
Du point de vue de la modélisation, nous avons considéré que les particules éjectées gardaient une
vitesse constante ce qui n’est a priori pas le cas puisqu’elles sont plongées dans un champ électrique.
Toutefois la conservation de l’énergie nous dit que toute l’énergie électrique « créée » provient
des particules (cf. la conservation locale de l’énergie) et donc de la seule énergie qu’elles possèdent :
l’énergie cinétique.
Ainsi si l’énergie cinétique des particules est assez grande, il est possible de considérer que l’énergie
partie sous forme électrique est négligeable et donc que la vitesse des particules est globalement
constante.
✾ Exercice 6
Analyse physique. Ici, étant donné la géométrie du problème (et notamment les deux invariances par
translation) nous sommes face à un problème à une dimension. Il s’agit d’un problème d’électromagnétisme
où seuls deux potentiels sont imposés, tout le reste étant libre. Cela signifie notamment qu’il va y avoir
une rétroaction entre le champ et les charges : les charges vont bouger à cause du champ E, ~ leur présence
va engendrer un autre champ E ~ et leur mouvement un champ B. ~ Ces champs vont eux-même modifier
le mouvement.
Au point de vue de la description, nous avons le potentiel V (x) inconnu, la vitesse v (x) et la densité ρ(x)
des charges. E (x) et le courant J (x) ne sont pas vraiment des grandeurs descriptives étant donné qu’elles
se déduisent immédiatement des autres par E ~ = −− −→
grad V et J~ = ρ ~v . Ces trois grandeurs nécessitent
donc trois lois : la loi d’évolution du potentiel (une loi électromagnétique), la loi d’évolution de la vitesse
(loi mécanique) et une loi d’évolution de la charge (conservation de la charge). Après, il suffit de mélanger.
1. En régime permanent, l’équation de conservation de la charge s’écrit div J~ + 0 = 0, i.e. J~ est à
flux conservatif.
dJx
Comme J~ est porté uniquement par ~ux par hypothèse, nous en déduisons que
✞ ☎
= 0 et donc
dx
que ✝J (x) = Cte ✆ .
2. En utilisant l’équation de Maxwell – Gauss et la définition du potentiel électrostatique
~ −−→
E = −grad V , nous arrivons à l’équation de Poisson vérifiée par le potentiel V (x) :
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✎ ☞
ρ(x) d2 V (x) ρ(x)
△ V (x) + =0 + =0
✍ ✌
ε0 dx 2 ε
✎ ☞
0
1
La conservation de l’énergie mécanique s’écrit, pour un ion : m v 2 (x) + e V (x) = 0 car l’énergie
✍2 ✌
mécanique initiale est nulle (pas d’énergie cinétique et le potentiel électrostatique est nul).
Nous voyons alors que le potentiel V (x) est nécessaire négatif. ✞ ☎
Enfin l’expression du vecteur densité de courant ionique donne ✝ρ(x) v (x) = J0 ✆ .
3. En éliminant ρ(x) et v (x) entre ces trois équations, nous arrivons à :
r
d2 V (x) J0 m
= −
dx2 ε0 −2 e V (x)
dV (x)
Pour la résoudre, on multiplie d’abord par avant d’intégrer, ce qui donne :
dx
!2 r
1 dV (x) J0 mp
=2 −V (x) + K avec K = Cte
2 dx ε0 2 e
Pour déterminer K, il faut regarder les conditions limites.
dv e dV
Partons de la conservation de l’énergie et dérivons-la par rapport à l’espace : v =− .
dx m dx
dv
Or, en x = 0, v = 0 et reste fini (l’accélération n’est pas infinie)
dx
dV
Finalement (0) = 0 ce qui donne K = 0 et l’équation différentielle vérifiée par V (x) devient
dx
une équation à variables séparables (ne pas oublier que V (x) < 0) :
✛ ✘
s s 4/3
r r
dV J0 m 3 J0 m
=− 4 (−V (x))1/4 V (x) = − × x
dx ε0 2e 2 ε0 2 e
✚ ✙
r
4 ε0 2e
4. En x = d0 , V = V2 d’où J0 = 2 (−V2 )3/2 .
9 d0 m
L’application numérique donne : J0 = 0,86.10−6 × (−V2 )3/2 où V2 est en volts et J0 en ampère
par mètre carré.
J0
V2
5. Des relations précédentes, nous pouvons trouver par substitution l’expression de la vitesse v (x) :
✓ ✏
r !3/2 r
3/4 !2/3
2e 3 J0 m v (x) x
v (x) = x2/3 =
✒ ✑
m 2 ε0 2e v (d0) d0
Remarque
Ici la contrainte était les potentiels V1 et V2 .
Il faut bien voir que ces potentiels doivent a priori varier avec le temps car les particules qui
partent d’une plaque et qui arrivent sur l’autre vont les modifier.
Pour que les potentiels restent constants, il faut que les plaques soient reliées à des sources infinies
de charges (des « chargeostats ») c’est-à-dire à un circuit électrique fermé.
Finalement, nous avons affaire à un dipôle électrocinétique dont la caractéristique est, en conven-
tion récepteur, I = α U 3/2 .
Il est alors possible de déterminer la puissance nécessaire pour entretenir la situation : P = U I =
α U 5/2 , puissance fournie par le générateur au dipôle.
Et que devient cette énergie ? Eh bien elle n’est pas dissipée par effet Joule mais convertie en
énergie interne (en « chaleur ») lors du choc des particules avec la paroi au potentiel V2 suite à la
perte de l’énergie cinétique.
Nous n’avons pas déterminé le champ magnétique car cela n’était pas nécessaire étant donné que
le problème était unidimentionnel et que, donc, le champ magnétique ne pouvait pas influencer le
résultat.
Ceci étant, des arguments rapides de symétrie montrent facilement que le champ magnétique créé
par la distribution de courant est nul. Donc tout va bien !
✾ Exercice 7
Ici le problème est clairement scindé en deux parties : d’une part la recherche de la répartition de
charge et d’autre part les conséquences que cela a.
Analyse physique de la première partie. Ici nous avons une interaction entre la présence de charge
et le potentiel associé. Étant donné la géométrie supposée (géométrie sphérique), toutes les grandeurs
ne dépendront que de r. Ici comme les charges sont supposées immobiles, nous n’avons pas de courant
et les grandeurs descriptives sont donc ρ(r) et V (r). Il faut deux lois pour les déterminer entièrement.
La loi de Poisson d’abord. Et, elle est donnée, la loi de répartition de Boltzmann. Le problème est
théoriquement terminé, il n’y a plus qu’à mélanger . . . à quelques approximations près.
1. (a) Les cations possèdent l’énergie potentielle +e V , leur densité volumique est donc égale à
!
+e V (r)
n+ (r) = n0 exp − .
kB T
!
e V (r)
De même pour les anions d’énergie potentielle −e V : n− (r) = n0 exp .
kB T
La densité volumique de charge vaut donc :
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✗ ✔
! !
+e V (r) e V (r)
ρ(r) = e n+ (r) − e n− (r) ρ(r) = n0 e exp − − exp
kB T kB T
✖ ✕
✎
Si e V ☞
≪ kB T , des développements limités à l’ordre 1 des deux exponentielles permettent d’arriver
V (r)
à ρ(r) = −2 n0 e2
✍
kB T ✌
1. (b) L’équation vérifiée par le potentiel électrostatique (obtenue à partir de l’équation de Max-
well – Gauss et de l’expression de E ~ en fonction de V (r)) n’est autre que l’équation de Poisson :
ρ(r)
△ V (r) + = 0.
ε0
Nous avons alors :
1 d2 (r V (r)) 2 n0 e2 V (r)
=
r dr 2 ε0 kB T
ε0 kb T
En notant f (r) = r V (r) et λD 2 = nous pouvons la réécrire sous la forme :
2 n0 e2
d2 f (r) f (r)
=
dr 2
λD 2
La solution de cette équation est f (r) = r v (r) = α e r/λD + β e −r/λD .
Quand r tend vers l’infini, V (r) doit rester borné donc α = 0.
e
Quand r tend vers 0 on ne ressent que le potentiel de l’ion, donc il faut V (r) ≃ .
4 π ε0 r
e
Nous en déduisons β = .
☛ 4 π ε0 ✟
e
Finalement : V (r) = e −r/λD
.
✡ ✠ ✓ ✏
4 π ε 0 r
!
1. (c) Nous avons E ~ = −− −→
grad V (r), ce qui donne E ~ = e
1+
r
e −r/λD .
✒ ✑
4 π ε0 r 2 λD
D’après le théorème de Gauss, la charge contenue dans la sphère de rayon r n’est autre que le
✓ ✏
~ à travers cette sphère (à ε0 près).
flux de E
!
r
Ainsi Q(r) = e 1 + e −r/λD .
✒ ✑
λD
Quand r → ∞, Q(r) tend vers 0 ce qui traduit la neutralité de la solution et quand r → 0, Q(r)
tend vers e, ce qui traduit le fait que le cation est au centre de la sphère.
2. (a) Étant donné que l’approche est statistique (eh oui, la loi de Maxwell est un des piliers de la
physique statistique) nous ne pouvons guère faire que suivre le cheminement que propose l’énoncé.
En revanche, nous pouvons quand même dire que puisque la température est fixée par thermostat,
les fonctions thermodynamiques adaptées sont F ou G. Et comme nous cherchons P , ce sera F qui sera
utile d’après l’identité thermodynamique dF = −S dT − P dV . Reste à trouver F !
Au niveau du décompte énergétique, rien de difficile, mais pas mal de passage glissant étant donné
qu’il est très rapide de compter des énergie en trop.
L’énergie électrostatique de l’ion étudié est égale à U0 = e V ′ (0) où V ′ est le potentiel créé par le
reste de la solution.
e
Il est donc égal à V privé du potentiel créé par l’ion lui même, ce qui donne : V ′ (r) = V (r) − .
4 π ε0 r
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2. (b) En remplaçant U par son expression, nous trouvons que F (T,V ) vérifie l’équation :
!
∂ F −α
= 1/2 5/2 F (T,V ) =
2 α
+ T g (V )
∂T T V T 3 V T 1/2
1/2
V
La fonction g (V ) est indépendante des phénomènes électrostatiques étudiés, c’est donc l’énergie
libre « normale » donc inintéressante ici puisque nous cherchons la surpression liés, justement, aux
phénomènes électrostatiques.
Nous pouvons donc la considèrer nulle dans la suite.
K Remarque. c’est le principe de superposition que nous utilisons, donc considérer la fonction g (V ) nulle
n’est en aucun cas une approximation. !
∂F
2. (c) Comme la pression est liée à l’énergie libre par P = − (cf. identité thermodynamique
∂V
T
dF = S dT − P dV , la surpression liée aux phénomènes électrostatique vaut ici :
☛ ✟
α
P = ≃ 1 Pa
✡ 3 T 1/2 V 3/2 ✠
La surpression est clairement négligeable.
✾ Exercice 8
Cet exercice est dans la lignée de l’exercice 4 : il s’agit de déterminer les champs électriques et
magnétiques engendrées par les évolutions temporelles.
M-A ~
~ 0 −−−
Dans un premier temps, nous ne prendrons en compte qu’une seule création, à savoir : E −−−→ B1 ,
c’est l’ARQP.
Dans un deuxième temps, nous verrons que le champ créé va lui même en engendrer un autre :
~ 1 −−M-F
B −−−→ E ~ 2.
M-A ~
~ 2 −−−
Ce champ pourrait donner naissance à un troisième E −−−→ B3 et ainsi de suite.
Pour tout prendre en compte, à savoir tous les champs engendrés successivement, nous pouvons dé-
terminer l’équation que doivent vérifier les champs à partir des équations de Maxwell, c’est la deuxième
partie de l’exercice.
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PC⋆ , Fabert (Metz) Électromagnétisme , TD n°1 2012 – 2013
1. En remarquant que le condensateur est invariant par rotation autour de l’axe Oz et que tout
plan OMz est plan de symétrie pour la source (le champ E) ~ donc est plan d’antisymétrie pour B, ~
donc B ~ 1 (M) = B1 (r,z,t) ~ur .
Pour le calculer, nous allons utiliser l’équation de Maxwell – Ampère en calculant la circulation
de B~1 sur un cercle deI rayon r centré sur l’axe.
Nous avons alors ~ · d~ℓ = µ0 ε0 dΦE où ΦE est le flux de E
B ~ à travers la surface délimitée
dt
✎ ☞
P ∈C
par le cercle.
~ 1 (M) = i ω r
Nous trouvons B E0 e i ω t ~uθ .
✍ 2 c ✌
2
2. Le champ (E ~ 0 ,B
~ 1 ) ne satisfait pas à toutes les équations de Maxwell notamment Maxwell
– Faraday.
Il faut donc tenir compte du champ E ~ 2 induit par B~ 1.
−
→ ~ ~ 2 ) = − ∂ B~ 1 = −→~
L’équation de Maxwell – Faraday donne rot (E0 + E ∂t
rot E2.
~ ~
Le champ E2 a les mêmes propriétés de symétrie que le champ E0 : il est parallèle à (Oz) et
dépend a priori de r et z.
Pour le déterminer, calculons la circulation de E ~ 2 sur un contour bien choisi (c’est la forme globale
de l’équation de Maxwell – Faraday précédente).
Choisisson le contour représenté ci-dessous.
z
~1
B
h
~
dS
I Z !
r
Nous trouvons : ~ 2 · d~ℓ = E2 h = − d
E ~ 1 (r,z,t) dS
−B
✎ ☞
P ∈C dt 0
2 2
Avec l’expression de B1 trouvée précédemment, nous arrivons à E ~ 2 = − ω r E0 e i ω t ~uz , ce qui
✎ ☞ ✍ 4 c2 ✌
1
est bien la forme recherchée avec α =
✍ 4 ✌
aω
l’ARQS consiste, ici, à négliger les termes d’ordre supérieur ou égal à 2 en .
c
Dans ces conditions le champ E ~ 2 est négligeable devant E ~ 0.
Hors ARQS, le champ (E ~ = E ~0 + E ~ 2 ,B
~ 1 ) n’est pas compatible avec toutes les équations de
Maxwell.
Pour qu’il le devienne, il faudrait rajouter un champ B ~ 3 induit par E~ 2 puis un champ E ~ 4 induit
par B ~ 3, . . .
3. Le champ électrique dans une zone vide de charge et de courant (à l’intérieur du condensateur)
2~
est solution de l’équation △ ~ E ~ = 1 ∂ E (équation à retrouver en manipulant les équations de
c2 ∂t2
Maxwell).
En posant E ~ = E (r) e i ω t~uz , nous trouvons, en projetant l’équation précédente sur l’axe (Oz) :
ω2
△ E (r) = − 2 E (r).
c
Avec l’expression du laplacien en coordonnées cylindriques, nous arrivons à :
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! ∞ ∞
1 ∂ ∂E (r) ω2 X ωn ω2 X n ω
n
r =− E (r) n2 an r n−2 = − an r
r ∂r ∂r c2 cn c2 n=0 cn
✎ ☞
n=2
an
Comme les deux développements doivent être égaux, cela donne an+2 =− , relation
✍ ✌
(n + 2)2
valable entre a2 et a0 .
✞ ☎
4. La plus petite pulsation pour laquelle il existe une région de champ nul dans le condensateur
a ω1
vérifie = 2,40, ce qui donne ✝f = 2,86 MHz ✆
.
c
✾ Exercice 9
Il s’agit d’un exercice sans difficulté particulière. Il suffit juste de manipuler les équations de Maxwell
dans tous les sens. En fait la forme des champs est un peu imposée et nous devons juste chercher les
formes qui manquent. Notons qu’il s’agit là du câble coaxial étudié en électrocinétique et que les solutions
proposées correspondent à des ondes propagatives de tension.
1. Appliquons le théorème de Gauss à travers une pellicule cylindrique comprise entre r et r + dr,
de hauteur h située entre les deux armatures.
Le flux du champ électrique à travers cette surface est nulle puisqu’il n’y a pas de charges à
l’intérieur (les charges sont portées par les armatures).
Or ΦE = 2 π h (r + dr) E (r + dr) − 2 π h r E (r). ☛ ✟
a
Nous en déduisons que r E (r) = C = a Ea et ainsi E (r) = Ea .
te
✡ r ✠
−→~ ∂B~
2. L’équation de Maxwell – Faraday rot E = − permet de calculer B ~ :
∂t
!
−→~ − → a Ea
rot E = rot cos(ω t − k z) ~ur
r
! !
−→ a Ea −−→ a Ea
= cos(ω t − k z) rot ~ur +grad (cos(ω t − k z)) ∧ ~ur
r r
| {z }
=~0
!
a Ea a Ea
= k sin(ω t − k z)~uz ∧ ~ur = k sin(ω t − k z) ~uθ
r r
✎ ☞
~ = a k Ea cos(ω t − k z) ~uθ , i.e. B
Nous trouvons ainsi B ~ 0 = a k Ea ~uθ .
rω ✍ rω ✌
3. Le champ électrique et le champ magnétique sont aussi couplés par l’équation de Maxwell –
−→~ 1 ∂E~
Ampère : rot B = 2 dans l’espace entre les deux armatures.
−→ ~ c ∂t
Calculons rot B :
!
−→~ ak −→ ~uθ ak −−→ ~uθ
rot B = Ea cos(ω t − k z) rot + Ea grad (cos(ω t − k z)) ∧
ω r ω r
a k2
= ~0 − Ea sin(ω t − k z) ~ur
ωr
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a k2 ω a ✞ ☎
Nous avons ainsi Ea sin(ω t − k z) = 2 sin(ω t − k z) et donc ✝ω = k c ✆
.
ωr c r
4. Pour déterminer les densités surfaciques de charges et de courants, nous devons utiliser les
relations de passage des champs en a et b car la modélisation est clairement surfacique étant donné
la condition « les champs sont nuls pour r < a et r > b ».
✞ ☎
~ (a) − ~0 = σa ~ur
✝ ✆
E σ a = ε 0 Ea cos(ω t − k z)
ε0
✎ ☞
~ (a) − ~0 = µ0 ~s,a ∧ ~ur k Ea
B ~s,a = cos(ω t − k z) ~uz
✍ ✌
µ 0 ω
✎ ☞
~ (b) = σb ~ur a Ea
~0 − E σb = −ε0 cos(ω t − k z)
✍ ✌
ε0 b
✎ ☞
~ (b) = µ0 ~s,b ∧ ~ur
~0 − B a k Ea
~s,b = cos(ω t − k z) ~uz
✍ ✌
µ 0 ω b
Pour vérifier l’équation de conservation de la charge, il faut d’abord l’écrire en version surfacique.
Pour cela faisons un bilan de charges entre t et t+dt pour la portion de cylindre intérieur comprise
entre z et z + dz.
À l’instant t elle possède la charge δq (t) = σa (t) × 2 π a dz et à l’instant t + dt elle contient la
charge δq (t + dt) = σa (t + dt) × 2 π a dz.
L’intensité du courant entrant en z est Ia (z) = js,a 2 π a et l’intensité du courant sortant en z + dz
est Ia (z + dz) = js,a (z + dz) 2 π a.
La conservation de la charge s’écrit
∂σa ∂js,a
δq (t + dt) − δq (t) = Ia (z) − Ia (z + dz) + =0
∂t ∂z
Nous pouvons alors vérifier que cette équation est satisfaite si ω = k c et nous faisons de même
pour r = b.
5. Pour que A ~ convienne, calculons − →~
rot A
−→~
et vérifions que rot A ~
= B.
~
~ = −− −→ ∂A
☛ ✟
Pour déterminer V , utilisons la relation E grad V − .
∂t
r
Tous calculs faits, nous obtenons V (r,z,t) = −a Ea ln cos(ω t − k z) avec la condition V (b,z,t) =
✡ b ✠
0.
6. La différence entre les deux armatures est
a
cos(ω t − k z)
U (z,t) = V (a,z,t) − V (b,z,t) = a Ea ln
b
L’intensité du courant qui parcourt l’armature intérieure est
k Ea
I (z,t) = 2 π a js,a = 2 π a cos(ω t − k z)
µ0 ω
✎ ☞
ln ab
Le rapport entre les deux est bien indépendant de z et t et vaut Z = .
✍
2 π c ε0 ✌
7. Le vecteur de Poynting dans le câble vaut
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!2
~ ~
~ = E∧B = k
Π
a Ea
cos2 (ω t − k z) ~uz
µ0 µ0 ω r
~ à
La puissance moyenne qui traverse une section droite du câble n’est autre que le flux de Π
travers cette surface :
✞ ☎
Z b !2
1 k a Ea b
✝ ✆
2 2 2
hPi = 2 π r dr = π a c ε0 Ea ln hPi = Z hI i
a 2 µ0 ω r a
La grandeur Z n’est autre que l’impédance du câble.