Victor Hugo Le Dernier Jour Dun Condamne Resume Personnages Et Analyse
Victor Hugo Le Dernier Jour Dun Condamne Resume Personnages Et Analyse
Victor Hugo Le Dernier Jour Dun Condamne Resume Personnages Et Analyse
Le narrateur se remémore son passé plein de liberté, de vie et de fête. Il tombe cependant bien vite
dans la hantise de sa condamnation à mort. Cette idée est illustrée sous les traits d’une femme qui le
tourmente qu’il soit endormi ou éveillé et qui le hante.
Chapitre 2
Le narrateur fait le récit de sa condamnation à mort. Il décrit son procès, les spectateurs, la salle
d’audience, les juges, les témoins, les avocats et l’ambiance générale de son jugement. Il expose ses
impressions et ses sensations. Il semble apprécier toutes les dimensions de la vie. Au fil de sa
narration, celle-ci disparaît peu à peu. Face à son avocat, le narrateur se surprend même à préférer
la mort aux travaux forcés. Lorsque la sentence tombe, tout s’écroule. La tristesse et le noir se
répandent, la vie s’éteint alors.
Chapitre 3
Au travers de son monologue interne, le narrateur questionne la légitimité de son jugement. Pour
lui, les hommes sont inéluctablement condamnés à mort. Il ne regrette plus grand-chose maintenant
que sa vie ne se limite qu’à un quotidien de prisonnier.
Chapitre 4
Le narrateur décrit, dans les moindres détails, la prison hideuse de Bicêtre lors de son transfert.
Chapitre 5
Le narrateur fait le récit de son incarcération et de la camisole qu’on le força à revêtir pour éviter
qu’il ne se suicide. Il a obtenu la permission de sortir le dimanche et côtoyer les autres prisonniers
avec qui il a appris l’argot. On lui donna également de l’ancre et du papier.
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Chapitre 6
Ayant obtenu le moyen d’écrire, il entreprit de créer son journal de châtiments. Il en fit son exutoire
à sa vie de tournante. Ce journal sera alors une leçon pour ses bourreaux, il veut abolir la peine de
mort.
Chapitre 7
Le narrateur est torturé par l’idée de son exécution. Il espère que quelqu’un s’intéresse à son cas.
Alors qu’il ne peut se sauver de sa situation, il se demande pourquoi essayer d’en sauver d’autres.
Chapitre 8
Il ne reste presque plus de temps au condamné alors que son cas est pourvu en cassation. Il compte
les jours, plus que 6 semaines à vivre.
Chapitre 9
Le narrateur rédige son testament alors qu’il laisse derrière lui sa mère, sa femme et sa fille. Pour
cette dernière il éprouve le plus de remords.
Chapitre 10
Le narrateur décrit son cachot. Sans fenêtres, avec une bote de paille en guise de matelas et une
porte en fer, telles sont les cellules des forçats et des condamnés à mort.
Chapitre 11
L’insomnie amène le narrateur à tenter de décrypter les inscriptions des murs qui l’enferment. À la
vue d’un échafaud dessiné, il est pris de panique, complètement perturbé par cette image.
Chapitre 12
Sur ces mêmes murs, il trouve le nom des condamnés qui sont passés par cette même cellule. Les
actes effroyables commis par les précédents hôtes de ce cachot lui reviennent. Il est à nouveau pris
de paniques par ces pensées.
Chapitre 13
Le narrateur raconte le départ des condamnés aux travaux forcés. De la visite médicale à celle des
geôliers jusqu’au ferrage les prisonniers comme des bêtes, il raconte ce spectacle atroce auquel il
assiste. Il tente en vain de s’échapper et finit par s’évanouir.
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Chapitre 14
Se réveillant à l’infirmerie dans des draps chauds, il pense à se rendormir mais est ramené à lui par
le bruit d’une charrette. Celle-ci prend les prisonniers au bagne de Toulon. Il se rassure en se disant
que la mort est préférable à cette condition d’esclave enchaîné jusqu’à l’épuisement.
Chapitre 15
De retour dans son cachot, le narrateur se prend à espérer, à penser à la liberté et à la vie. Il pense
à l’évasion, à la grâce ou à n’importe quel moyen d’éviter sa sentence terrible.
Chapitre 16
Le narrateur se remémore les quelques heures qu’il a passées à l’infirmerie, de cette jeune fille et de
son chant en argot. Il est pris encore une fois de dégoût face à Bicêtre où tout lui rappelle la mort.
Chapitre 17
Il rêve de nouveau à l’évasion, des chemins qu’il emprunterait, des difficultés auxquelles il serait
confronté. Son rêve s’interrompt brusquement lorsqu’il pense à sa condamnation et à son
inéluctable sort.
Chapitre 18
Le guichetier entre dans la cellule à 6h du matin et demande au condamné ce qu’il voudrait manger.
Chapitre 19
Le directeur de la prison rend visite au narrateur. Il est doux et humain. Le condamné comprend
alors que son heure est venue.
Chapitre 20
Le narrateur est à nouveau secoué par une crise de panique. Il imagine Bicêtre comme une sorte de
monstre qui le torture. De son ambiance à ces murs, en passant par ces occupants, tout lui rappelle
la mort.
Chapitre 21
Le prêtre rend visite au condamné, puis c’est au tour de l’huissier. Celui-ci lui apprend que son
pourvoi en cassation à été rejeté. Son exécution aura lieu à place Grève le jour-même. L’huissier dit
alors au condamné qu’il reviendra le chercher dans une demi-heure. De nouveau seul, le condamné
prie dieu sans réelle conviction pour un moyen de s’enfuir.
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Chapitre 22
Le convoi de transfert vers la conciergerie de Paris arrive vers 8h30 où une foule excitée et avide de
sang s’amasse déjà. Le narrateur raconte son trajet jusque-là, sa courte discussion avec le prêtre et
l’huissier qui l’accompagnent dans l’indifférence de sa mort imminente. Il est pensif, attentif à tous
les détails qui l’entourent, de la voiture aux gendarmes jusqu’à Notre Dame qu’il entrevoit à partir
du véhicule, le narrateur est comme avide de ses derniers instants de vie.
Chapitre 23
Arrivé au palais de la justice, le narrateur est remis aux mains du directeur. Enfermé, Il rencontre
un autre condamné à mort qui attend son transfert vers Bicêtre où il séjournera dans la même
cellule que le condamné vient de quitter. Ce fils d’un ancien condamné à mort lui raconte son
histoire avant de lui échanger sa veste contre la redingote du narrateur.
Chapitre 24
Le narrateur est furieux que l’autre condamné lui ait pris sa redingote.
Chapitre 25
Il est transféré dans une nouvelle cellule. À sa demande, on lui apporte une table, une chaise et de
quoi écrire.
Chapitre 26
À 10h, le condamné pense à Marie, sa fille qu’il laisse derrière lui. Il pense qu’elle sera peut-être
haie et repoussé par sa faute. Il est épris d’un lourd sentiment de culpabilité.
Chapitre 27
N’arrivant pas à transcrire le mot « Guillotine », il est pris de panique et est complètement paralysé.
Il se demande comment est la mort sur l’échafaud.
Chapitre 28
Pour avoir déjà assisté à une mise à mort sur la place Grève, le narrateur imagine la sienne. Il pense
aux différents préparatifs que son exécution engendre, au graissage de la rainure et à la guillotine
qui monte.
Chapitre 29
Le condamné pense à nouveau à cette grâce royale qui n’arrive pas. À présent, les travaux forcés
semblent être un meilleur recours, un moyen d’attendre une grâce qui arrivera peut-être un jour.
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Chapitre 30
Le prêtre revient voir le protagoniste qui n’apprécie pas sa présence. L’homme de foi ne semble pas
être touché pas le sort du condamné, il parle de façon machinale et sans émotion comme il a dû le
faire avec tant d’autres. Le narrateur finit par le renvoyer déclarant qu’il préfère la solitude. Malgré
une table bien garnie, le détenu ne peut arriver à manger.
Chapitre 31
Le narrateur est interrompu dans ses dernières pensées par un architecte venu prendre des mesures
de la cellule. De façon presque ironique, des travaux de rénovation viennent interrompre cet homme
dans ses derniers retranchements. Cette banalité surréaliste fait alors, mine de rien, interruption.
Chapitre 32
Le gendarme surveillant la cellule est remplacé. Celui qui prend la relève est brusque et
superstitieux. Il demande au narrateur qu’il lui rendre visite après sa mort pour que ce dernier lui
donne les numéros gagnant à la loterie. Le narrateur profite de cette demande pour proposer
d’échanger ses habits dans la potentialité d’une évasion. Le gendarme comprend les intentions du
condamné et refuse.
Chapitre 33
Sentant la fin proche, le narrateur se réfugie dans ses souvenirs. Il se remémore son enfance, sa
jeunesse, les moments partagés avec la jeune andalouse dont il était amoureux et avec qui il a
partagé tant de belles soirées. Il se raccroche tant bien que mal à la chaleur du passé pour oublier
son présent.
Chapitre 34
Pour la première fois, le condamné pense à son crime. Il tente de se repentir. Il pense à la rivière de
sang qui sépare son passé et son présent, à cette rivière du sang de sa victime et du sien,
aujourd’hui.
Chapitre 35
Il pense à la vie dont le cycle se poursuit et aux choses insignifiantes que les personnes vivent à cet
instant. Le narrateur envie ces gens qui vaquent à leurs quotidiens le plus normalement du monde.
Chapitre 36
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Chapitre 37
Le narrateur se remémore à présent l’hôtel de ville. Il décrit son aspect sinistre qui lui rappelle la
place de Grève les jours d’exécution.
Chapitre 38
Le narrateur est pris d’une douleur atroce dans tout son corps. Il ne lui reste que 2h45 à vivre.
Chapitre 39
À entendre les dires, la mort par la guillotine est rapide et sans douleur. Le narrateur se demande
comment une telle chose peut être affirmée alors qu’aucune personne exécutée de la sorte ne peut
en témoigner. Penser à sa mise à mort le fait encore plus souffrir.
Chapitre 40
De nouveau envahi par l’espoir d’une grâce du roi Charles X, il se dit que sa vie ne tient qu’à une
signature. Ses pensés sont particulièrement changeante au vu de la situation dans laquelle il se
trouve.
Chapitre 41
Sachant sa mort inévitable, il décide de l’affronter avec courage. Il se demande comment peut être
la vie dans l’au-delà. Le narrateur, inquiet pour son âme demande un prêtre pour se confesser.
Chapitre 42
En attendant le prêtre, le condamné s’endort et rêve de ses amis. Il est réveillé à l’annonce de la
présence de sa fille.
Chapitre 43
Sa petite fille de 3 ans ne le reconnait pas après cette année passée loin de lui. Elle pense son père
mort. Le condamné perd toute raison de vivre.
Chapitre 44
Durant la dernière heure qui reste au condamné à vivre, il imagine son exécution, le bruit de la foule
et la place de Grève. Il ne peut que s’habituer à la mort. La visite de sa fille l’a plongé dans le
désespoir.
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Chapitre 45
L’image de la foule le hante. Il imagine tous ces gens entassés, insensibles et avides de sang venus
assister à son exécution. Il pense à tous ces visages qui l’accompagneront vers sa destination finale
et à toutes ces têtes qui tomberont après la sienne dans l’indifférence totale.
Chapitre 46
Sa fille partie, le narrateur se demande s’il lui reste le temps de lui écrire. Il cherche une manière de
se justifier aux yeux de celle-ci.
Chapitre 47
Le narrateur n’a vraisemblablement pas eu le temps de finir son récit. Ce chapitre comprend une
annotation de l’éditeur expliquant que les feuillets sont soit perdus ou que le condamné n’a pas
achevé son écriture.
Chapitre 48
Dans une chambre de l’hôtel de ville à 3h, on vient avertir le condamné qu’il est temps. Il se fait
couper les cheveux et lier les mains par le bourreau et ses deux valets. Il se dirige alors vers la place
de Grève face à une foule de spectateurs qui attendent la mise à mort.
Chapitre 49
Pris d’un espoir fou ou d’un instinct de survie, Le narrateur supplie cette personne qu’il croyait juge
de lui concéder encore 5 minutes dans l’espoir qu’une grâce arrive mais le juge et le bourreau
sortent de la cellule et on vient le chercher à 16h pour son exécution.
Le crime qui lui ait reproché n’est pas connu. Torturé par l’attente de sa mise à mort, il espère être
sauvé, gracié par le roi. En sachant cela impossible, il trouve que le temps qui lui reste s’écoule plus
vite que pour les autres. Il semble sain d’esprit, jeune et de bonne éducation. Il déteste la foule qui
se délecte de son malheur. N’ayant lui-même jamais aimé assister à l’exécution des condamnés à
morts, il a la foule en horreur. Il est préoccupé par celles qu’il laisse derrière lui. L’avenir de sa fille,
Marie, qu’il aime, le tourmente.
Marie
Elle est la fille du condamné et a trois ans. Elle ne reconnaît pas son propre père en ce barbu. Elle
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est convaincue que son père qui l’aime est déjà mort.
La femme et la mère
Non décrites, elles sont une référence à la peine et à la souffrance que l’ont fait subir aux proches
du condamné à mort.
Sont regroupé ici tous ceux qui sont indifférents au sort du condamné. Les jurés et leur président,
l’avocat de la défense, le juge, le directeur de la prison, l’huissier, le bourreau et le geôlier sont tous
plus préoccupés par le fait que le procès, le jugement et la mise à mort se déroulent conformément à
l’usage que par la souffrance du narrateur.
Le prêtre
Le geôlier
Certains le traitent bien, d’autre le traitent comme un animal. Le narrateur pense que leurs
comportements sont directement influencés par sa condition.
La foule
Pour elle, la justice est peu de chose face au spectacle de la mise à mort. Tantôt cruelle, tantôt
compatissante. C’est la société qui veut cette exécution par la guillotine. Cette foule nombreuse
s’emmasse pour assister à l’exécution de la peine capitale.
Victor Hugo (1802-1885) est l’un des plus grands auteurs de la littérature française. À la fois poète,
écrivain, dramaturge, dessinateur et romancier, son engagement politique lui vaudra d’être exilé
sous le second empire. Au vu de son idéologie humaniste et romantique d’une part et de ses
positions politiques et sociales d’autre part, il a su marquer son époque et devenir le personnage
illustre qui nous ait parvenu.
Genre
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Date de publication : 1829
L’ouvrage est un plaidoyer de Victor Hugo contre la peine de mort. Il dénonce dans son œuvre la
froideur et l’inhumanité de la justice française de l’époque. Sans nous donner le nom et le crime
commis par le condamné à mort, l’auteur nous plonge dans le récit des derniers jours et des
dernières pensés de cet homme. Par le biais du monologue interne, l’auteur nous amène au plus près
de ce qu’éprouve le condamné. En commençant par le récit de son passé plein de vie, de son
jugement puis de son incarcération, de la description de la cellule jusqu’aux remords que le
condamné éprouve envers ceux qu’il laisse derrière lui et enfin sa mise à mort, Victor Hugo dénonce
l’atrocité de la justice française de l’époque. Souvent rendue de façon violente et expéditive, la
justice du 19ème siècle consistait en des spectacles d’exécution qui se voulaient éducatifs.
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