Introduction À L'étude de Droit PDF

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Introduction à l’étude de Droit

Docteur Salek EL BANBARI


DROIT

Quelles sont
les significations du mot
« Droit » ?
DROIT

la notion de « Droit » peut-être


défini comme un ensemble de règles
de conduite destinées à organiser
la vie en société.
Toute personnes qui viole ses règles,
est sanctionnée par les autorités
publiques.
DROIT

Ces règles qui sont formulées de


manière générale et impersonnelle,
concernent chacun et ne
désignent personne en particulier .
DROIT

Le mot « Droit » correspond, dans


ce premier sens, à ce que les juristes
appellent le « Droit objectif ».
The law / ‫القانون‬
DROIT

Dans son second sens, le Droit


désigne « les facultés, les pouvoirs
et les prérogatives individuelles que
les personnes ont vocation à
puiser dans le corps de règles qui
constitue le Droit objectif».
On parle alors de « droits subjectifs ».
Rights / ‫الحقوق‬
Première Partie : Le Droit objectif

Chapitre I : Les caractères essentiels de la règle


de Droit

Chapitre II : Les différentes branches du Droit


Objectif

Chapitre III: les sources de la règle de droit


Chapitre I :Les caractères essentiels de la règle de Droit

Il faut au préalable dégager ses


caractères essentiels, à savoir :
- la généralité et l’abstraction,
- l’obligation et la sanction par
l’autorité publique.
Section I : La règle de droit
est une règle générale et abstraite (ou impersonnelle)

§ 1 – La généralité : caractère
commun à toute norme juridique;

§ 2 – Portée relative de la généralité


de la règle de droit;

§ 3 – le caractère abstrait de la règle


de droit;
Section I : La règle de droit
est une règle générale et abstraite (ou impersonnelle)

§ 1 – La généralité :
caractère commun à toute norme
juridique

Selon J.L. Aubert :


« la règle de droit concerne
chacun et ne désigne personne
en particulier »
§ 1 – La généralité : caractère commun à toute norme juridique

En effet, la règle juridique n’est pas


faite pour un individu ou pour
un acte.
C’est une disposition absolument
impersonnelle qui s’adresse, à toutes
les personnes qui remplissent
les conditions d’application de cette
règle.
§ 2 – Portée relative de la généralité de la règle de droit

La généralité de la règle de droit


se trouve parfois atténuée,
dans la mesure où elle concerne
une situation plus ou moins
étroitement définie.
§ 2 – Portée relative de la généralité de la règle de droit

les dispositions de l’art. 90 de


la constitution de 2011, ne concernent
qu’une seule personne, le Chef
du gouvernement, cependant,
elles demeurent des règles
générales, abstraites et impersonnelles.
§ 2 – Portée relative de la généralité de la règle de droit

On assiste également à la régression


de la généralité de la règle de droit,
lorsqu’elle ne s’applique qu’à une
catégorie limitée de personnes
déterminées par leurs activités.
§ 2 – Portée relative de la généralité de la règle de droit

Exemple :
-les règles du droit
commercial pour les commerçants ;
-celles du droit du travail pour les
salariés ;
-il en est de même pour les règles
relatives au statut des avocats,
des médecins, des architectes,
des militaires, etc.
§ 3 – le caractère abstrait de la règle de droit;

le caractère abstrait de la règle de


droit se manifeste par l’utilisation
d’adjectifs ou de pronoms indéfinis.

Exemples :
« Tout fait quelconque de l'homme,
qui cause à autrui un dommage,
oblige celui par la faute duquel
il est arrivé à le réparer ».
§ 3 – le caractère abstrait de la règle de droit;

Exemples :

« Chacun a droit au respect de sa vie


privée ».
« Nul ne peut apporter aux droits des
personnes (…) de restrictions qui ne
seraient pas justifiées par la nature
de la tâche à accomplir ….. ».
Section II : la règle de droit est obligatoire

La règle de droit a un caractère


obligatoire, elle s'impose à toute
personne, qui a le devoir de
la respecter.
Un individu qui enfreint une règle
de droit encourt une sanction
Section II : la règle de droit est obligatoire

Le caractère obligatoire est lié à


la règle de droit dès sa naissance.
Le degré de leur obligation donne lieu
à deux catégories de règles :
les règles impératives, prohibitives
ou d’ordre public;
et les règles supplétives,
facultatives ou interprétatives.
§ 1 – Les règles impératives ou d’ordre public

Les règles impératives ou d’ordre


Public s’imposent sans que les parties
ne puissent y déroger par des accords
particuliers.
Tel est le cas de la plupart des
dispositions relevant du droit
public et du droit pénal.
§2 – les règles supplétives ou interprétatives

Les règles supplétives,


« suscitent une conduite particulière,
mais les parties peuvent parfaitement
y déroger, choisir par contrat d’autres
règles qui leur conviennent davantage
que les règles légales ».
§2 – les règles supplétives ou interprétatives

Ces règles sont nombreuses dans


le cadre du droit des contrats.
Elles ne s’imposent qu’à défaut de
volonté, expresse ou tacite,
contraire des particuliers.
(Exp. article 504 du DOC ).
§2 – les règles supplétives ou interprétatives

Article 504 du DOC:

« La délivrance doit se faire


aussitôt après la conclusion
du contrat …….. »
Section III : la sanction étatique de la règle de droit

La contrainte institutionnelle
permet à l’autorité publique
de sanctionner le non respect
de la règle de droit
§ 1- la notion de sanction

En principe, la règle de droit est


assortie d’une sanction,
au cas où elle serait transgressée.
La sanction prévue permet
d’en garantir le respect.
§2- Les différents types de sanctions

Les sanctions rendues par


le juge, peuvent être soit
civiles soit pénales.
§2- Les différents types de sanctions

A) les sanctions civiles :

Les sanctions civiles sont destinées


à assurer la réparation du dommage
Causé à une personne, ou prononcer
La nullité d’un contrat.
§2- Les différents types de sanctions

B- les sanctions pénales:


Ces peines sanctionnent les
actes de délinquance et doivent
en principe être proportionnées
à la gravité de l’infraction.
A cet effet, le code pénal regroupe
les infractions en trois catégories :
les crimes, les délits et
les contraventions. (Art. 111 du CP).
§2- Les différents types de sanctions

1 – Les peines criminelles principales


sont selon l’article 16 du code pénal :
- la peine de mort;
- la réclusion perpétuelle ;
- la réclusion à temps pour une durée
de 5 à 30 ans ;
- la résidence forcée ;
- la dégradation civique.
§2- Les différents types de sanctions

2 – les peines délictuelles principales


sont :
- l’emprisonnement d’un mois au
moins et cinq années au plus, sauf
le cas de récidive ou autres où
la loi détermine d’autres limites;
- l’amende de plus de 1200 dirhams. »
§2- Les différents types de sanctions

3 – les peines contraventionnelles


principales sont :
- la détention de moins d’un mois ;
- l’amende de 30 à 1200 dirhams.
Chapitre II :Les différentes branches du Droit Objectif

1- Droit Public
2-Droit Privé
3- Droits Mixtes
Le Droit Public et ses subdivisions

le Droit public et ses subdivisions.


*Quelles sont les différentes
disciplines relevant du Droit public ?
Les principales branches de cette
discipline sont :
le Droit constitutionnel,
le Droit administratif, les libertés
publiques, le Droit fiscal, le Droit
international public ...) .
Le Droit Privé et ses subdivisions

*Quelles sont les disciplines


relevant du Droit privé ?

Le Droit civil et le Droit


commercial constituent les
principales matières du Droit
privé.
Les Droits mixtes

La notion de Droit mixte, s’étend à


toute branche du Droit qui réalise
une combinaison de règles relevant,
pour les unes du Droit public, et pour
les autres du Droit privé.
Il s’agit essentiellement :
du Droit pénal, du Droit processuel,
du Droit social, et du Droit
international privé.
Chapitre III: les sources de la règle de droit

Quelles sont, alors, les sources


actuelles de la règle de droit
marocain?

la règle de droit est issue de deux


catégories de sources : les sources
traditionnelles (droit musulman et
du droit coutumier), et les sources
modernes (la législation
, la jurisprudence et la doctrine ).
Section I : Les sources traditionnelles de la règle de droit.

§1: Le droit musulman


Les sources du droit musulman
sont nombreuses.
Les plus importantes qui ne font pas
l’objet de divergences doctrinales
sont de deux ordres :
- les sources originelles
(le Coran et la Sunna)
- les sources dérivées
(l’Idjmaa et le quiyas)
Section I : Les sources traditionnelles de la règle de droit.

§ 2 : La coutume:

La coutume est l'une des sources


les plus importantes de la règle
de droit.
Section I : Les sources traditionnelles de la règle de droit.

I- définition de la coutume:

La coutume est une règle de


conduite
« qui découle d'une pratique ancienne,
d'un usage qui s'est prolongé dans
le temps et qui devient à certaines
conditions une règle de droit».
Section I : Les sources traditionnelles de la règle de droit.

Pour qu’il y ait coutume, il faut


que deux éléments soient réunis :
(à savoir) un élément matériel
et un élément psychologique.
Section I : Les sources traditionnelles de la règle de droit.

1- l’élément matériel :
Cet élément, suppose l’existence
d’un comportement suivi d’une
manière habituelle.
L’usage doit être assez ancien
est relever d’une mise en
œuvre répétée.
Section I : Les sources traditionnelles de la règle de droit.

2- l’élément psychologique :
En fonction de cet élément,
l’usage doit être perçu (ressenti)
comme un comportement
obligatoire par l'opinion commune.
Section II : Les sources modernes de la règle de droit.

§ 1- La législation
(La constitution, La loi,
Le Règlement).
§2 : La jurisprudence
§4 : La doctrine
§ 1- La constitution

c’est l’ensemble de règles


Juridiques relatives à la forme de
l'État, à la constitution du
gouvernement et des pouvoirs publics
et à la participation des citoyens
à l'exercice de ces pouvoirs.
§2 : La loi Source fondamentale de la règle de droit

la loi dans son sens large, désigne


toutes les règles émanant de
l’autorité publique, et qui
présentent un caractère général,
impersonnel et obligatoire.
I - Quelles sont alors les composantes
de la notion générale de la loi ?

La loi dans son sens étroit est l’œuvre


du pouvoir législatif, avec ses deux
chambres.
Alors que le règlement relève
du pouvoir exécutif et des
autorités administratives.
II : la distinction de la loi et du règlement

*Elargissement du domaine de la loi


Dans les constitutions précédentes,
le domaine réservé à la loi était réduit
à quelques matières limitées :
4 sous les constitutions de 1962 et
1970, élargi à 11 sous la constitution de
1972 révisée en 1992 et 1996.
II : la distinction de la loi et du règlement

L’article 71 de la nouvelle
constitution de 2011 va élargi
le domaine réservé à la loi pour
atteindre le nombre de 31 matières
réservées à la compétence
du Parlement.
II : la distinction de la loi et du règlement

Les matières autres que celles


qui sont du domaine de la loi
appartiennent au domaine
réglementaire (art. 72).
A- l'entrée en vigueur de la loi

Quand la loi entre-t-elle


en vigueur ?

L’entrée en vigueur de la loi


suppose que soient remplies deux
formalités : la promulgation,
et la publication de la loi.
1- la promulgation :

La promulgation de la loi est prévue


par l’article 50 §1 de l’actuelle
constitution qui dispose que :
« Le Roi promulgue la loi dans les
trente jours qui suivent
la transmission au gouvernement
de la loi définitivement adoptée ».
2- la publication :

La publication consiste dans


l’insertion du texte de loi au
Bulletein Officiel.
Elle concerne aussi bien les lois
que les règlements.
L'objet de cette formalité est
d’informer les sujets de droit du
contenu de la règle juridique pour leur
permettre de l’observer et le cas
échéant, la leur imposer. ».
B- Domaine d'application des lois dans le temps :

L’entrée en vigueur d'une


législation nouvelle, soulève
le problème du conflit dans le temps,
entre cette loi nouvelle et la loi
ancienne.
Afin de résoudre ce genre de conflit
de lois, il faut déterminer le domaine
d'application dans le temps des lois
successives.
: B- Domaine d'application des lois dans le temps

Pour ce faire, il convient dans


chaque cas, de savoir quelle est
l'étendue exacte de l'application
de la loi nouvelle, et de rechercher
si la loi antérieure ne conserve pas
un certain empire, qu’il est
nécessaire de déterminer
précisément, le cas échéant .
: B- Domaine d'application des lois dans le temps

À cet égard, la doctrine a donné


naissance à deux principes,
reconnus par le droit marocain,
à savoir : le principe de la non
rétroactivité de la loi, le principe
de l’effet immédiat de loi nouvelle.
a/ Le principe de non rétroactivité

Le principe de non rétroactivité


des lois est énoncé par l'article 6
de l’actuelle constitution :
« La loi ne peut avoir d'effet rétroactif ».
Il assure la sécurité et la stabilité des
droits subjectifs, en les mettant à l'abri
des modifications que peut entraîner
une loi nouvelle.
a/ Le principe de non rétroactivité

En dépit de sa consécration
constitutionnelle, le principe de
non rétroactivité des lois subit
quelques exceptions.
a/ Le principe de non rétroactivité

La rétroactivité de la loi est


permise dans les cas suivants :

- lorsqu’il s’agit de lois pénales


plus douces.
a/ Le principe de non rétroactivité

La rétroactivité de la loi est


permise dans les cas suivants :

-lorsque la loi nouvelle


le permet expressément.
a/ Le principe de non rétroactivité

La rétroactivité de la loi est


permise dans les cas suivants :

-lorsque la loi nouvelle est


une loi interprétative de la loi
ancienne.
a/ Le principe de non rétroactivité

-Une autre exception permet


« de faire rétroagir les rectificatifs qui
corrigent une erreur matérielle ou
une omission évidente affectant un
texte publié au B.O. ».
a/ Le principe de non rétroactivité

- Il en va de même des lois qui


Sont adoptées pour abroger
« rétroactivement ou annuler des
textes antérieurs pris par une
autorité illégitime.
b- l’application immédiate de la loi nouvelle

Le principe de l'effet immédiat des


lois nouvelles, mis en valeur par
le doyen P. Roubier, implique
qu'une loi nouvelle s'applique
sans restriction dès le moment
où elle entre en vigueur.
b- l’application immédiate de la loi nouvelle

Cela n'exclut aucunement,


que cette entrée en vigueur
soit elle-même retardée, par
la volonté du législateur
lui-même.
III : L’abrogation de la loi

L’abrogation de la loi consiste


donc à lui retirer sa force
obligatoire, soit en la supprimant
purement et simplement, soit en
la remplaçant par une loi nouvelle.
Elle peut-être expresse ou tacite.
a) l’abrogation expresse :

L’abrogation est expresse lorsque


la loi nouvelle, décide, en termes
formels, de mettre fin à l’application
matérielle de la loi ancienne.
L’étendue de cette abrogation est
généralement déterminée par le texte
même qui l’édicte formellement.
Celle-ci peut-être totale ou partielle.
b) l’abrogation tacite ou implicite:

L’abrogation est tacite lorsque la loi


nouvelle, ne fait aucune référence
à l’abrogation du texte antérieur,
mais se révèle incompatible dans
son esprit est dans sa lettre avec
la loi ancienne.
§3 : la jurisprudence

la jurisprudence:
Produit de l’activité judiciaire,
la jurisprudence désigne
l’ensemble des décisions rendues
par les juridictions nationales
(Tribunaux et Cours d’appel),
en cas d’absence de la solution dans
Les lois nationales.
I- La jurisprudence comme source du droit

Est-ce que la jurisprudence


constitue une source directe du
droit?
I- La jurisprudence comme source du droit

Dans les pays du Common law


la jurisprudence constitue une
véritable source du droit, lorsque
toutes ou une majorité des
décisions qui se sont succédées
interprètent de la même manière
les règles du droit.
I- La jurisprudence comme source du droit

A l’opposé de cette conception,


le droit marocain ne reconnaît pas
la jurisprudence comme source
directe du droit:
I- La jurisprudence comme source du droit

-D’une part, le juge est lié par la loi,


il a vocation non pas de créer
la règle de droit, mais d’appliquer,
et éventuellement d’interpréter
une règle conçue et élaborée par
le législateur.
I- La jurisprudence comme source du droit

- D’autre part, contrairement


aux juges anglo-saxons, un juge
marocain n'est pas lié par
les décisions qu'ont pu rendre
ses collègues, il n'y a pas
de précédents judiciaires.
I- La jurisprudence comme source du droit

Cependant, face à une lacune


de la loi, le juge est conduit à créer
le droit.
L’article 240 du code pénal dispose
que : tout magistrat ou tout
fonctionnaire public investi
d'attributions juridictionnelles ne
peut refuser de rendre la justice
même en cas de silence ou
d'obscurité de la loi.
II- l’organisation judiciaire au Maroc

l’organisation judiciaire
marocaine comprend des
juridictions de droit commun,
des juridictions spécialisées.
A- Les juridictions de droit commun:

sont compétentes pour


tout litige qui n’est pas
spécialement attribué
par la loi à une autre
juridiction.
B- Les juridictions spécialisées:

sont constituées des


juridictions administratives
et des juridictions de commerce.
II- l’organisation judiciaire au Maroc

1) Les juridictions administratives


comprennent les tribunaux
administratifs et cours d’appel
administratives.
II- l’organisation judiciaire au Maroc

2) Les juridictions de
commerce comprennent
Les tribunaux de commerce
et les cours d'appel
de commerce.
§4 : La doctrine

La doctrine représente l’ensemble


des opinions émises (écrits,
commentaires, théories…) sur
le droit positif par les juristes
(professeurs de droit, avocats,
notaires, juges etc.).
§4 : La doctrine

La doctrine n'est pas une source


directe du droit, mais elle est
importante pour analyser et
comprendre la norme juridique.
Ses critiques peuvent également
inspirer le législateur et
la jurisprudence.
Deuxième Partie : Le Droit Subjectif

les droits subjectifs désignent


l’ensemble des prérogatives ou
pouvoirs reconnus aux personnes,
par la règle de droit objectif,
dont le respect ou la
reconnaissance peut-être réclamé
en justice.
Deuxième Partie : Le Droit Subjectif

En raison de leur diversité,


les droits subjectifs seront classifiés
selon l’ordre suivant :
les droits patrimoniaux et
les droits extra-patrimoniaux;
Section I : La distinction des droits
patrimoniaux et des droits extrapatrimoniaux

Les droits patrimoniaux

font partie du patrimoine


du sujet de droit.
Constitués de biens évaluables
en argent (droit de propriété et
droit de créance), ils ont
une valeur d'échange.
Section I : La distinction des droits
patrimoniaux et des droits extrapatrimoniaux

Les droits patrimoniaux


sont cessibles, transmissibles
aux héritiers, saisissables par
les créanciers, et prescriptibles.
Section I : La distinction des droits
patrimoniaux et des droits extrapatrimoniaux

Les droits extra –patrimoniaux,


sont hors du patrimoine du
sujet auquel ils sont rattachés.
Ils n’ont pas de valeur
pécuniaire..
Section I : La distinction des droits
patrimoniaux et des droits extrapatrimoniaux

Les droits extra –patrimoniaux,


sont incessibles,
intransmissibles aux héritiers,
insaisissables par les créanciers,
et imprescriptibles
.
§1 : Les différents droits extra-patrimoniaux

Trois catégories de droits


extra-patrimoniaux peuvent être
identifiées :
- Les droits civils et politiques
du citoyen;
- Les droits de la personnalité;
- Les droits dits " de famille ".
§2 : Les différents droits patrimoniaux

Les droits patrimoniaux peuvent


être regroupés en trois catégories:
les droit réels (A),
les droits personnels (B)
et les droits intellectuels (C).
A- Les droits réels

Les droits réels:

1- Droits réels principaux


2- Droits réels accessoires.
a-Les droits réels principaux

Les droits réels principaux


sont:
- Le droit de propriété,
- le droit d’usufruit,
-le droit des Habous,
- les droits d’usage,
- le droit de l’emphytéose,
- le droit de superficie,
- le droit de servitude.
b-Les droits réels accessoires

Les droits réels accessoires


sont liés à l’existence d’une
créance dont ils garantissent
le recouvrement.
c’est le cas essentiellement
de l’hypothèque et du gage.
B- Les droits Personnels ( Les obligations)

Le droit personnel se définit


comme le lien de droit par lequel
une personne appelée débiteur
est tenue, envers une autre
personne appelée créancier:
- à donner,
- à faire
- à ne pas faire quelque chose
C- Les droits intellectuels

- Les droits de propriété


industrielle ou commerciale qui
regroupent d'une part les droits
sur les signes distinctifs (en particulier
les marques), d'autre part les droits
sur les créations (brevets d'invention,
dessins et modèles…).
C- Les droits intellectuels

- Les droits de propriété littéraire


et artistique (droits d'auteur) qui
sont aujourd'hui appliqués également
aux logiciels, aux bases de données
et aux œuvres " numériques " ou
" multimédias ".
Chapitre I: Les sujets de droit subjectif

L’aptitude à avoir des droits et


des obligations est reconnue,
a priori, aux êtres humains
(personnes physiques), mais
également à certains groupements
- de personnes, ou de biens-
qui sont érigés en personnes
distinctes et autonomes
(personnes morales).
Section I : Les personnes physiques

En tant que principaux sujets de


Droits subjectifs, les personnes
physiques se voient reconnaitre
la personnalité juridique.
La personnalité en soit veut dire
l'aptitude à être titulaire de droits
et d’obligations et de pouvoir en
jouir librement.
§1- Le commencement de la personnalité juridique

A partir de quel moment l’individu


acquiert la personnalité juridique ?

La naissance d'un individu est


la condition sine qua non de
l'apparition de sa personnalité
juridique.
§1- Le commencement de la personnalité juridique

Pour exister, il suffit en vertu


de l’art. 331 du code de la famille
que l’enfant soit né vivant.
§1- Le commencement de la personnalité juridique

Le point de départ de
la personnalité juridique,
peut même remonter parfois
jusqu’à la date de conception
de l'enfant, lorsqu’elle présente
un intérêt pour l’enfant.
§2- L’extinction de la personnalité juridique

Tout individu conserve


sa personnalité juridique jusqu'à
sa mort.
§2- L’extinction de la personnalité juridique

Après le décès, subsistent toutefois


quelques traces de la personnalité.

Des écrits injurieux, diffamatoires


envers le décédé peuvent donner
lieu à une condamnation
en dommages et intérêts.
Section II : les personnes morales

§ 1 : définition des personnes


morales:

Groupements de biens
ou de personnes animé d’un intérêt
propre, et doté de la personnalité
juridique.
§ 2 : Les différents types de personnes morales

A- les personnes morales de droit


public :

l’Etat, les collectivités


territoriales (communes,
provinces, préfectures et Régions),
et établissements publics.
§ 2 : Les différents types de personnes morales

B- Les personnes morales de droit


Privé:

Les personnes morales


à but lucratif (les sociétés)
et celles à but non lucratif
(les associations,
les coopératives,
les mutuelles, les syndicats
professionnel etc).
Chapitre II : L’objet des droits subjectifs

Section I : les biens corporels et


les biens incorporels

Section II : les meubles


et les immeubles
Section I : les biens corporels et les biens incorporels

les biens corporels :


sont tous les biens objet de droits
qui ont une existence matérielle :
un immeuble ou un objet mobilier
quelconque.
Section I : les biens corporels et les biens incorporels

les biens incorporels :

ce sont des biens qui ont une valeur


économique, mais qui n’ont pas
d’existence matérielle:
propriété littéraire et artistique,
fonds de commerce.
Section II : les meubles et les immeubles

Les immeubles:
La notion d’immeuble désigne
la terre et tout ce qui y est fixé.
Le législateur marocain,
reconnaît l’existence de deux
catégories de biens immeubles :
- les immeubles par nature;
-les immeubles par destination ;
Section II : les meubles et les immeubles

Les meubles:
Ce sont les objets que l'on peut
les déplacer d'un endroit dans un
autre sans les modifier ni les détruire.
Le législateur marocain, reconnaît
l’existence de deux catégories de
biens meubles :
- les meubles par nature.
- les meubles par anticipation.
• Le Droit Commercial :
a- concerne Les relations entre commerçants.
b- concerne Les activités des sociétés
commerciales.
c- Est une branche du Droit Privé.
d- Est une branche du Droit Public.

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