Leadership Et Management Master Pigier 2024
Leadership Et Management Master Pigier 2024
Leadership Et Management Master Pigier 2024
PIGIER – MASTER 1_ Nov 2024, Introduction au Management et au Leadership, par Alain Joel TOUA 5
• Impliquer tout le personnel de l’organisation Raccourcir le temps de cycle
• Améliorer en permanence • Développer une vision
• Mesurer • Rendre la qualité stratégique
• « Benchmarquer » • Penser système
• Intégrer • Lier l’approche aux résultats
• Construire des équipes (« team building ») • Accroître les pouvoirs de décision
• Définir la qualité du point de vue du client des collaborateurs (« empouvoirement »)
• Former • Déployer les systèmes
• Planifier • S’impliquer personnellement
• Impliquer les fournisseurs • Simplifier
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Avant d’être stratège, le leader se doit d’être visionnaire. Comment maintenir la
confiance et la mobilisation des équipes quand les aléas de l’environnement peuvent
rendre caduques du jour au lendemain, les stratégies savamment échafaudées ?
Bien que faite de rêve, d’intuition et de désir, la vision suppose la connaissance des
enjeux et de la complexité de l’environnement de l’entreprise. Elle est ce futur idéal
auquel chacun aspire.Elle est faite de cette conviction que « c’est possible ! »
Pour occuper cette place, elle doit être issue d’un processus d’élaboration collective
et elle doitd’être partagée. La quintessence de la vision est peut-être la formule de Martin
Luther King : « I have a dream ». C’est grâce à elle que Thomas Edison pouvait dire : «
Il y a une meilleure façon de faire, trouvez-la ! »
1.2.5 L’autorité
L’une des premières tâches d’un manager est d’asseoir son autorité. À une période
où tout se discute, s’argumente et se négocie, où pratiquement toute forme de pouvoir
est contestée, nombre de managers rêvent de cette autorité dite « naturelle », synonyme
de charisme, qui n’a pas besoin de s’exercer pour obtenir l’obéissance et l’adhésion des
collaborateurs. Il y aurait comme la nostalgie d’un temps où, davantage que l’obéissance
obtenue sans justification, c’est le consensus, l’absence de conflit qui fascine. L’autorité
est alors d’autant plus acceptée qu’ellerenvoie à l’image d’un père protecteur et rassurant
: le manager idéal et sans faille. Aspiration sans doute légitime car elle vient en
contrepoint d’un environnement qui n’a jamais été aussi incertain, l’emploi aussi
précaire et les injonctions pour l’autonomie et la responsabilisation des salariés aussi
fortes.
1.2.6 La délégation
Confier une partie de ses responsabilités à un subordonné est peut-être l’une des plus grandes
difficultés pour le manager. La délégation renvoie à l’autonomie qu’on accorde plus ou moins à
ses collaborateurs, l’autonomie étant la capacité de penser par soi-même et d’agir de façon libre,
compte tenu des contraintes environnantes.
Il n’y a pas de délégation sans prise de risque et sans confiance, devenir dépendant de son
subordonné réveille une certaine insécurité. Car déléguer une tâche, c’est aussi déléguer du
pouvoir et cela nécessite d’accepter de lâcher prise. La délégation est un acte exigeant qui
demande du discernement : on ne délègue pas à n’importe qui, n’importe quoi, n’importe
quand. Il faut aussi prendre le temps d’expliquer, de soutenir, de contrôler l’action et les
résultats du délégataire quand, précisément, c’est souvent le manque de temps qui a poussé à la
délégation.
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1.2.7 La motivation
Plus que jamais les entreprises attendent que les salariés donnent le meilleur et le
maximum d’eux-mêmes dans leur travail, alors qu’elles ont tendance à maintenir, voire
à diminuer, ce qu’elles proposent en retour. C’est ainsi que les managers se trouvent en
première ligne quand il s’agit de faciliter l’émergence des ressources de la personne. Le
nombre de théories sur la motivation est à la hauteur de leur désarroi face à la non-
motivation ou la démotivation des collaborateurs.
Cependant, s’il n’est pas motivé lui-même, s’il ne trouve ni plaisir, ni intérêt dans ce
qu’il fait, il a fort peu de chance de parvenir à mobiliser ses équipes et à atteindre ses
objectifs.
S’il n’y a malheureusement pas une bonne façon de motiver ses collaborateurs qui
marcherait pour tous, en toutes circonstances, il est important de se rappeler que les
personnes ont besoin :
a) de savoir pourquoi elles font quelque chose, à quoi elles contribuent ;
b) de donner leur avis et, dans la mesure du possible, que celui-ci soit pris en compte ;
c) d’être soutenues en cas de difficulté ;
d) d’être reconnues.
Maintenir la motivation de ses collaborateurs demande une attention soutenue à
chacun d’entreeux.
L’efficacité d’un manager est souvent évaluée à l’aune de la pertinence de ses décisions.
Décider est certainement le moment où il vit toute l’étendue de sa solitude et de sa
responsabilité. Chaque décision inclut une multitude de décisions connexes.
Il faut se prononcer avec qui, sur le quoi, le comment et le quand. S’il existe de nombreux
outils d’aide à la décision, la prise de décision n’en reste pas moins un acte humain fait de
rationalité, lucidité, intuition, courage, imagination et éthique.
Il faut de la rationalité quand il s’agit de confronter et analyser les faits, de la lucidité pour
mesurer les risques, mais aussi prendre en compte ses émotions et celles des autres. L’intuition
vient à la rescousse quand l’information manque ou qu’on est enfermé dans le paradoxe.
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Leadership et management sont souvent utilisés de manière interchangeable. Cependant, ces
deux notions recouvrent des significations différentes. On peut ainsi tout à fait être un bon
manager sans pour autant être un bon leader.
1.3.1 Différence dans le rôle
Un leader cherche à concrétiser sa vision pour faire avancer une entreprise et essaie d’être
une source d’inspiration pour son équipe. Il a également un vrai rôle social, influence ses
collaborateurs de manière positive et doit s’appuyer sur sa position pour servir les intérêts de
l’organisation. Les managers ont quant à eux un rôle opérationnel au sein de l’entreprise et sont
chargés de maintenir les projets en bonne voie en adoptant un style de management
particulier.
Le rôle de manager relève de l’opérationnel : définir et réévaluer les priorités, décider des
embauches, des licenciements et des compensations, etc. ; alors que le rôle de leader
s’apparente davantage à celui d’un coach ou d’un guide spirituel. Le leader est là pour maintenir
l’énergie au sein d’une équipe, aider ou encourager ses membres à progresser et s’assurer qu’ils
avancent tous dans la même direction. Il représente un pilier robuste et stable dans un
environnement changeant ». — DUSTIN MOSKOVITZ, COFONDATEUR ET PDG D’ASANA
1.3.2 Différence dans la source de l’autorité
La différence fondamentale entre un leader et un manager tient à l’origine de l’autorité que
chacunexerce au sein d’une entreprise :
Quand le manager possède un statut qui lui permet de mener une équipe vers un objectif,
le leader possède lui, la capacité d’inspirer pour qu’on le suive, dans une vision à long terme.
Pour certains spécialistes, le leadership pourrait être l’une des qualités du manager – d’un bon
manager, en tous cas. Pour d’autres, le leadership serait un style de management. Leadership et
management renvoient à des compétences différentes. Ce ne serait pas une question de personnalité
mais de compétences.
Selon Warren Bennis et Burt Nanus, universitaires américains spécialistes du leadership,
on peut résumer les différences entre leader et manager ainsi : « le manager sait ce qu’il doit faire,
le leader sait ce qu’il faut faire ».
Ainsi, le premier aurait la capacité d’appréhender la manière de faire les choses, de mettre en œuvre
une action tandis que le leader aurait la capacité de choisir les actions à mener, de décider de ce qu’il faut
faire.
1.3.3 Différence dans le statut
Selon Warren Bennis, les principales différences que l’on peut faire entre un leader et un
manager : « Il ne s’agit pas de grands écarts, simplement de petites nuances – néanmoins
importantes. »
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Ainsi, le manager aurait une fonction d’exécution quand le leader a une fonction de penseur
et d’innovation. C’est lui qui est « l’original » tandis que le manager reste une copie. Le manager
est centré sur la structure tandis que le leader est centré sur les gens et inspire la confiance.
Il a aussi une vision à long terme, contrairement au manager, qui a des objectifs à remplir à
court terme. Les questions que pose le manager sont « comment ? » et « quand ? », alors que le
leader s’interrogerait sur le « quoi ? » et surtout le « pourquoi ? ».
Enfin, Warren Bennis termine ainsi : « Le manager est le bon petit soldat ; le leader a sa
proprepersonnalité. Le manager fait les choses bien ; le leader fait la bonne chose. »
La principale différence entre le manager et le leader dépend surtout de l’origine de son
statut. Le manager le doit à la décision de sa hiérarchie, qui l’a désigné pour coacher et encadrer
son équipe.
Quant au leader, il prend naturellement cette place et est reconnu comme tel par les membres
de son équipe. Le leader donne un sens (orientation) mais aussi du sens (signification),
accompagne, coache, afin que ses collaborateurs puissent progresser. Il est leader grâce aux
relations qu’il noue.
1.3.4 Différence sur la cible
Comme l’explique Antonin Gaunand, conférencier expert en leadership et agilité, sur son site
: le manager est un organisateur, centré sur la tâche. Il a des objectifs clairs et cherche à les
atteindre.
Le leader, quant à lui est un visionnaire, centré sur les personnes. Il propose, influence, il est un
élément moteur du groupe. Ce qu’il cherche à atteindre et concrétiser est plus vaste que des objectifs
concrets, il s’agit de sa vision.
Cependant, s’il faut différencier manager et leader, il faut aussi considérer qu’ils sont tous
deux indispensables au bon fonctionnement d’une entreprise.
Et si un manager peut être reconnu comme un leader dans son équipe, ce n’est pas nécessairement le
cas et on peut aussi rencontrer des leaders qui ne possèdent pas le statut officiel de manager, mais qui
n’en sont pas moins source d’inspiration pour les collaborateurs d’une entreprise.
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compétences et devenir des leaders à leur tour. De même si vous possédez les aptitudes
nécessaires et que vous vous y attachez, vous pourrez atteindre le sommet du leadership.
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Les collaborateurs vous voient comme un partenaire professionnel, partagent les mêmes
objectifs et les mêmes défis que vous. Pour être efficace à ce niveau : intéressez-vous à votre
équipe, il est important que vous puissiez vous mettre à leur place.
1.4.3 Niveau 3- La production / Le résultat
Le manager et son équipe atteignent des résultats. A ce niveau, il n’y a plus de faux
semblants. Les collaborateurs vous admirent pour vos réalisations et respectent votre
ténacité.
À ce niveau, le leadership devient un plaisir : aller au travail est un plaisir, les défis sont
considérés comme des possibilités, des opportunités pour un environnement de travail plus
stable, et toutes les tâches trouvent leur utilité dans l’esprit des collaborateurs. Ce niveau est axé
sur les résultats, l’influence du leader est grandissante et sa crédibilité aussi. Il existe quelques
inconvénients cependant : le poids du leadership s’est alourdi ; les sacrifices et les efforts sont
constants.
1.4.4 Niveau 4- Le développement des personnes
Le leader a complété son orientation résultats d’une orientation vers le développement des
collaborateurs (y compris à des positions de management). Les collaborateurs vous suivent en
raison de ce que vous avez fait pour eux = loyauté.
Il s’agit d’un leadership gagnant – gagnant avec un fort engagement de la réussite. Les difficultés : la
maturité et la compétence sont des pré – requis ; le leader peut se sentir menacé par le développement des
autres personnes à cause de son insécurité quand il n’a pas adopté une mentalité à long terme dans le
management de l’équipe (gestion dans l’urgence).
Pour être efficace à ce niveau : concentrez votre attention sur le fait que votre équipe est votre « bien
» le plus précieux et que votre succès dépend de votre capacité à vous entourer d’un noyau de personnes
qui vous complètent en termes de compétences.
1.4.5 Niveau 5- Le sommet / Le respect
Le leader obtient l’adhésion par son aura, sa personnalité, sa réputation, son impact. Les
collaborateurs vous suivent parce qu’ils vous respectent.
Les gens le cherchent, même après avoir quitté l’entreprise, parce qu’il a laissé une marque indélébile
sur l’organisation et les employés. Ils le suivent pour ce qu’il est et pour ce qu’il représente.
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Chapitre 2 : LES DIFFERENTS TYPES DE MANAGEMENT
Tout manager possède un style de management qui lui est propre. Qu'il soit adepte de
méthodes participatives ou plus autoritaires, son style se construit sur sa personnalité ainsi que
sur l'identité de l'entreprise.
Selon Rensis Likert, psychologue américain, on peut distinguer quatre grands types de
management : le management directif, le management persuasif, le management
participatif, et le management délégatif. Théorisés par R. Likert, puis repris par Blake et
Mouton – certains styles sont mieux que d’autres.
Par ailleurs, ce système requiert de nombreuses procédures afin de cadrer le travail des
salariéset le fonctionnement de l'entreprise.
Paternaliste, ce style de direction allie une forte implication du manager dans la prise de
décision tout en gardant un côté humain. Le cadre doit mobiliser ses troupes. Les
collaborateurs sont davantage impliqués dans la vie de l'entreprise. Leurs avis sont pris en considération,
même si leur supérieur hiérarchique conserve le pouvoir de décision finale. Moins autoritaire que le
précédent, ce mode de management reste néanmoins relativement fermé.
2.2.2 La répartition des rôles au sein du management explicatif
2.2.3 Intérêt
Autorité et bienveillance induisent un sentiment d'appartenance à une équipe, une certaine
loyauté et renforcent la cohésion. Les conflits sont moins nombreux et/ou plus aisément
appréhendés.
2.2.4 Inconvénients
Peu ouvert, ce mode de management offre un espace de liberté relativement cadré et
s'avèrecomplexe à mettre en place.
Qualités requises pour le manager persuasif : charisme , capacité à
convaincre et guider,intelligence émotionnelle, empathie , écoute active
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Ce style de direction parfois nommé "management consultatif" offre une large marge de
manœuvre aux salariés qui sont régulièrement consultés pour avis et prises de décision et
fortement impliqués dans la vie de l'équipe et l'organisation, tout en gardant des objectifs très
axés sur les résultats . Le manager doit savoir déléguer opportunément afin de maximiser la
motivation et l'efficacité.
2.3.2 La répartition des rôles au sein du management délégatif
2.3.3 Avantages
Les points forts d'un tel type de direction sont nombreux : motivation accrue, cohésion
d'équipe, ambiance de travail bénéfique, responsabilisation des collaborateurs. Par ailleurs, la
communication est fluidifiée.
2.3.4 Limites
Les risques psychosociaux liés à une pression trop élevée sont à craindre.
Atouts importants pour le manager délégatif : aptitude à déléguer efficacement,
intuition, recul et confiance envers ses collaborateurs, inspirant.
Cette fois-ci avec la casquette du manager participatif, vous êtes plus centré sur le
relationnel que sur la tâche en elle-même. Le but est d’échanger (vous et votre collaborateur)
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autour de cette tâche tout en favorisant une coopération positive pour que votre collaborateur en
ressortegrandi.
Blake et Mouton découpent leur grille en 9 valeurs pour chaque axe . Le résultat de cette
analyse est la mise en valeur de 5 styles prédominants de management selon le degré de
préoccupation du manager pour les résultats couplés à son degré d'attention pour le facteur
Humain. Le premier chiffre donne la valeur pour le degré d'orientation "production" - abscisse, le
second pour l'Humain - ordonnée.
Ici on optimise les ressources humaines pour l'atteinte d'objectifs partagés. La notion
d'équipe est importante. Le manager adopte une posture démocratique. Il est une personne
ouverte d'esprit, charismatique et souvent inspirante. L'implication et la participation de chacun
sont maximales. L'intelligence collective est mise au service de l'organisation.
Les avantages : une orientation impliquant les collaborateurs, ce qui induit des
performances élevées, une meilleure gestion des conflits et des périodes de tension ainsi que de
meilleures décisions. Un modèle vers lequel tout manager devrait idéalement tendre, même si ce
style de management demeure relativement difficile à appliquer à grande échelle.
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Chapitre 3 : LES STYLES DE LEADERSHIP
Notre façon d’influencer c’est-à-dire notre style de leadership personnel, est largement
influencée par notre personnalité. C’est pourquoi bien se connaître en tant que personne est un
prérequis lorsque l’on veut développer son leadership.
Les scientifiques ont montré que lorsque notre style de leadership est cohérent avec notre
personnalité et nos valeurs personnelles, alors nous sommes des leaders plus efficaces, plus
durables, plus éthiques et plus transformationnels (Gardner et Al, 2011).
De même qu’il existe une grande variété de buts de leadership (aussi appelées finalités du
leadership) C’est pourquoi il existe une grande diversité de styles de leaders et de leadership.
PIGIER – MASTER 1_ Nov 2024, Introduction au Management et au Leadership, par Alain Joel TOUA 19
a) Inspirateur : inspire les autres, les invite à être créatifs
Le leadership autoritaire implique une réelle supériorité hiérarchique avec des dirigeants qui
exercent un certain contrôle sur leurs subordonnés. La prise de décision est centralisée, ce qui
signifie qu’une seule personne prend toutes les décisions importantes.
Les leaders autoritaires se distinguent clairement du reste du groupe, quand bien même ils
sont capables de saluer les petites victoires de leurs subordonnés ou d’émettre des critiques
constructives de manière personnelle quand quelque chose ne va pas. On pourrait penser que les
leaders autoritaires sont des personnes désagréables, mais c’est une fausse idée.
3.3.1.1 Un leader autoritaire adoptera plutôt ce type de raisonnements :
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a) Les leaders autoritaires sont en mesure de mener à bien des projets dans des délais
serrés.
b) Cette autorité s’avère efficace quand il est nécessaire de prendre des mesures décisives.
c) Le leadership autocratique est efficace lorsque le dirigeant est le membre le plus
compétent de l’équipe.
a) Les équipes encadrées par un leader participatif ne se montrent pas aussi productives
que celles dirigées par des individus autoritaires.
b) Tous les membres de son équipe doivent se sentir impliqués pour que la collaboration
fonctionne.
Troisième style théorisé par Lewin, le leadership du laissez-faire ou délégatif accorde aux
membres d’équipe une liberté totale dans le processus de prise de décision. En effet, les leaders
délégatifs donnent très peu de directives au groupe.
Les leaders délégatifs restent à distance du groupe et choisissent de ne pas participer aux
projets ou ne pas les interrompre. Ils émettent assez peu de commentaires. Parfois, les membres
d’équipe peuvent même avoir complètement oublié la présence de leur supérieur une fois le
projet terminé.
3.3.3.1 Un leader délégatif adoptera plutôt ce type de raisonnements :
a) Je laisse le groupe décider de ce qui lui convient le mieux, mais je m’attends à un produit
final exceptionnel.
b) En cas de désaccord au sein de l’entreprise, mes subordonnés peuvent prendre des
décisions sans que j’intervienne.
c) Je fournirai toutes les ressources nécessaires à mon équipe. En contrepartie, je veux que
chacun travaille en autonomie et que le groupe soit capable de déterminer la marche à
suivre pour mener à bien les projets.
d) Je suis disposé à laisser les individus qui ont des opinions divergentes tester leurs
propres méthodes.
3.3.3.2 Les avantages d’un leadership délégatif :
a) La méthode du laissez-faire est bénéfique si tous les membres d’équipe sont des experts.
b) Les individus qui apprécient de pouvoir agir en toute autonomie seront pleinement
satisfaits de la liberté accordée.
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c) Si le leader et son équipe cherchent à atteindre un objectif commun, alors ils ont toutes
les chances d’y parvenir. Il est possible de recourir à un logiciel de suivi des
objectifs afin de garder un œil sur la progression de ces derniers.
a) Selon les recherches de Lewin, les équipes dirigées par un leader ayant opté pour le
laissez-faire sont les moins productives.
b) Avec un leader délégatif, les rôles et responsabilités manquent de clarté.
c) Ce style peut conduire les membres d’équipe à se blâmer les uns les autres et à ne
prendre aucune responsabilité.
Maintenant que les trois styles théorisés par Lewin vous sont plus familiers, changeons
d’approche et intéressons-nous à la définition du leadership émotionnel. Ce dernier fait appel à
l’intelligence émotionnelle sur laquelle chaque leader doit s’appuyer pour prendre le pouls de
son équipe et communiquer des directives adaptées.
PIGIER – MASTER 1_ Nov 2024, Introduction au Management et au Leadership, par Alain Joel TOUA 23
a) À court terme, les équipes manquent de temps pour se concentrer.
b) La vision poursuivie peut ne jamais se concrétiser si elle est trop liée à la personnalité
du leader.
c) Les leaders visionnaires peuvent parfois laisser de côté les idées de leurs collaborateurs.
Un leader « coach » est capable d’identifier les forces et faiblesses des autres membres
d’équipe et de leur donner des conseils pour qu’ils s’améliorent. Il sait également faire le lien
entre leurs compétences et les objectifs de l’entreprise. En offrant à chacun la possibilité de
contribuer, leleader agit enfin en faveur de l’intelligence collective.
Le leadership fondé sur le coaching porte ses fruits lorsque le leader est créatif, prêt à
collaborer et qu’il est capable de donner son avis sans détour. Il est également essentiel pour le
coach de savoir prendre du recul et d’accorder une certaine autonomie à ses collaborateurs.
3.3.5.1 Les avantages d’un leadership basé sur le coaching
Le leadership affiliatif est centré sur les relations. L’intention d’un leader affiliatif est de
créer une harmonie au sein de son équipe. Charismatique, il s’efforce d’établir et d’encourager
des relations saines pour favoriser un environnement de travail plus positif et collaboratif.
Un leader affiliatif est utile lors de la création d’une nouvelle équipe ou en cas de crise ; en
effet, ces deux situations exigent de la confiance. En revanche, il peut devenir nuisible lorsque le
PIGIER – MASTER 1_ Nov 2024, Introduction au Management et au Leadership, par Alain Joel TOUA 24
leader cherche un peu trop à devenir l’ami de ses collègues : le cas échéant, la productivité est
laissée de côté, tout comme les objectifs de l’entreprise.
3.3.6.1 Les avantages d’un leadership affiliatif
a) Le moral de l’équipe est stimulé par l’obtention d’un feedback constructif et positif.
b) Les éventuels conflits au sein de l’équipe sont rapidement résolus.
c) Les membres de l’équipe se sentent utiles et sont moins stressés.
d) Un leadership affiliatif crée des équipes soudées et autonomes qui n’hésitent pas à
s’entraider.
3.3.6.2 Les inconvénients d’un leadership affiliatif
a) Certains membres de l’équipe sont parfois moins performants que d’autres. Un manque
de clarté dans l’attribution des rôles peut conduire à une certaine paresse sociale.
b) Les leaders affiliatifs s’interdisent les remarques et commentaires négatifs, ce qui n’aide
pas les autres à s’améliorer.
a) Les chefs de file sont capables d’atteindre des objectifs commerciaux dans les temps.
b) Tous les membres d’équipe ont un vrai rôle à jouer.
c) Les rapports d’avancement de projet permettent d’identifier rapidement tout obstacle
éventuel.
3.3.8.2 Les inconvénients d’un leadership « chef de file » :
a) Ce style peut générer du stress au sein de l’équipe, et provoquer une baisse de moral et
de motivation.
b) Les membres d’équipe peuvent perdre confiance si le leader passe son temps à surveiller
et corriger leurs moindres faits et gestes.
c) L’accent est mis avant tout sur les résultats et le respect des délais, ce qui peut entraîner
une baisse de créativité.
d) Le feedback se fait rare
PIGIER – MASTER 1_ Nov 2024, Introduction au Management et au Leadership, par Alain Joel TOUA 26
directif est également à privilégier dans les situations d’urgence, lorsque la discussion est
impossible par manque de temps.
3.3.9.1 Les avantages d’un leadership directif :
a) Les attentes sont claires, ce qui permet à l’équipe d’obtenir de meilleurs résultats.
b) Il s’avère utile en temps de crise, car les décisions peuvent être prises rapidement.
c) Le leadership directif est efficace dans les équipes dont les membres sont
peu ou pasqualifiés et expérimentés.
d) Les leaders directifs détectent rapidement si un membre de l’équipe prend du retard.
3.3.9.2 Les inconvénients d’un leadership directif :
Outre la théorie de Lewin et celle du leadership émotionnel, il existe deux autres types qui
méritent d’être soulignés : les leaderships transformationnel et transactionnel.
Ces deux styles ont été théorisés par Bernard M. Bass, un psychologue américain qui a
étudié le comportement organisationnel et le leadership.
PIGIER – MASTER 1_ Nov 2024, Introduction au Management et au Leadership, par Alain Joel TOUA 27
c) Les équipes sont unies autour d’une cause commune, ce qui favorise la croissance de
l’entreprise.
d) Les individus disposent d’une grande liberté.
3.3.10.2 Les inconvénients d’un leadership transformationnel :
a) Les petites tâches sont facilement oubliées : difficile donc de concrétiser une vision.
b) L’implication constante d’un leader peut entraîner une certaine pression chez ses
collaborateurs et mener à l’épuisement professionnel.
c) Les objectifs du leader et ceux de l’entreprise doivent coïncider. Dans le cas contraire,
vous vous exposez à davantage de risques.
d) Tous les membres de l’équipe doivent témoigner du respect à l’égard du leader et être
en accord avec son approche.
a) Le leadership transactionnel est utile quand une problématique est clairement définie.
b) Ce style de leadership peut être utile en cas de crise, car chacun dispose d’un rôle clair.
c) Les membres du groupe savent ce que l’on attend d’eux.
3.3.11.2 Les inconvénients d’un leadership transactionnel :
PIGIER – MASTER 1_ Nov 2024, Introduction au Management et au Leadership, par Alain Joel TOUA 28
Comme vous pouvez le constater, il existe de nombreuses définitions du leadership et tout
autant de théories pour les aborder.
Les dirigeants ont pour mission de veiller à ce que les équipes atteignent les objectifs de
l’organisation. Un logiciel de gestion du travail vous aidera à vous assurer que les membres de
votre équipe sont sur la même longueur d’onde, quel que soit l’endroit d’où vous les dirigez
PIGIER – MASTER 1_ Nov 2024, Introduction au Management et au Leadership, par Alain Joel TOUA 29
Chapitre 4 : ROLE ET RESPONSABILITE MANAGER ET DU
LEADER
PIGIER – MASTER 1_ Nov 2024, Introduction au Management et au Leadership, par Alain Joel TOUA 30
toujours être maintenu au plus haut. C’est là qu’entrent en scène les formations en
management.
Alors que le métier de manager gagne en complexité, s’adapter à l’évolution des entreprises
ou aux nouvelles attentes des salariés sont autant de défis à relever. Une formation managériale
efficace et adaptée peut alors apporter sa pierre à l’édifice : intégration des innovations
technologiques, adaptation à l’innovation managériale, identification des besoins du marché,
réorientation stratégique, nouvel axe de communication, nouvelle stratégie corporate, etc.
Être un manager implique de fortes responsabilités qui engagent chaque collaborateur de
l’entreprise. Il est donc important pour un bon manager de savoir jongler avec ses devoirs et
droits de chef d’équipe.
4.4 Rôle du Manager
Le rôle du manager ou du gestionnaire a bien évolué ces dernières années. Il ne donne plus
seulement des ordres que ses subordonnés se contentent d’appliquer sans la moindre
contestation. Il se doit de convaincre ses collaborateurs du bien fondé de ses décisions et de les
rallier à son point de vue.
Le manager ou le gestionnaire veille à ce qu’il y ait une cohérence d’ensemble dans toutes
les actions qu’il entreprend. Il a pour mission de faire accepter toutes les choses nécessaires au
bon fonctionnement de son service ou de l’entreprise dans son ensemble (adaptabilité, flexibilité,
etc.).
C’est pourquoi il doit, avant toute chose, obtenir la confiance de son équipe pour pouvoir
gagner l’adhésion de la majorité. Afin d’asseoir sa légitimité, la maturité, une attitude sereine et
ferme (pas autoritaire) lui sont nécessaires. Mais, pas seulement. Bien connaître ses collègues en
étantsur le terrain afin de mieux cerner leurs attentes et leurs difficultés, leur consacrer du temps,
vérifier que chacun reste au maximum de ses capacités est très important. Le manager ou le
gestionnaire est responsable du travail effectué et garant de la cohésion dans son groupe.
4.5 Aperçu sur les différents rôles du Manager
LEADER Motiver et encourager le personnel, recruter, former… Se livrer à toutes lesactivités impliquant
des employés
ROLES INFORMATIONNELS
PIGIER – MASTER 1_ Nov 2024, Introduction au Management et au Leadership, par Alain Joel TOUA 31
Rechercher une foule d’informations afin de mieux Lire les journaux,entretenir
OBSERVATEUR ACTIF personnels
cerner l’organisation
Transmettre les informations reçues d’autres employés Organiser des réunions,faire des annonces
DIFFUSEUR
à des membres del’organisation
ROLES DECISIONNELS
Rechercher des occasions d’avancer et lancer des Organiser des séances Stratégiques et
ENTREPRENEUR de discussion
projets d’amélioration
Charger des actions de correction pour faire face aux Organiser des réunions surles problèmes et
REGULATEUR les crises de l’organisation
problèmes majeurs
Attribuer les ressources de tout genre, prendre et
REPARTITEUR DE Planifier, demander des autorisations, gérer
approuver les décisionsimportantes
RESSOURCES les budgets
Pour évaluer la performance des collaborateurs vous devez vous appuyer sur des faits
concrets. L’évaluation de la performance englobe deux choses : l’évaluation des éléments
quantifiables, à savoir le résultat, et l’évaluation des éléments qualitatifs, à savoir la manière
dont le résultat est produit ainsi que la qualité du résultat. L’ensemble des deux constitue la
performance.
En tant que manager, vous devez rendre des comptes à vos supérieurs car ils vous font
confiance pour mener à bien les missions données. En outre, vous devez défendre les intérêts de
votre entreprise et vous en êtes le représentant auprès des collaborateurs mais aussi des
parties prenantes.
Responsabilité de fiabilité : Votre rôle est de se doter des moyens nécessaires afin de
réaliser vos objectifs.
Responsabilité du résultat : Un manager doit atteindre les objectifs fixés. Vous pouvez
commettre des erreurs, mais pas à répétition. Être confiant et positif est primordial pour
assumer ce rôle.
Responsabilité de conseil et d’alerte : En tant que leader, vous avez des opinions. Vous
devez les partager. Vous devez avoir une posture de contribution en tout temps.
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Chapitre 5 : Qualité et Profil d’un bon manager et leader
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qu’il rencontre seul. Dans une certaine mesure seulement, il peut demander de l’aide autour de
lui. Ildoit faire preuve d’autonomie dans ses décisions.
5.1.4 Savoir gérer le stress
Souvent, un bon manager a « la tête froide » et ne flanche que très difficilement. Il sait
travaillersous pression, affronter les plaintes de clients.
5.1.5 Savoir gérer les conflits
Cela va de pair avec la gestion du stress. Il est nécessaire de gérer les conflits, aussi
importants soient-ils, au sein de son équipe.
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les subordonnés ! Il convient de noter qu’un manager qui n’est pas capable d’honnêteté envers
son équipe en fera de même (un jour ou l’autre) auprès du chef d’entreprise. Vigilance donc !
Êtreun bon manager, c’est précisément faire preuve d’honnêteté.
5.1.12 Savoir communiquer
Un bon manager est capable de transmettre des informations de la bonne manière. Il doit
être capable de gérer sa propre susceptibilité, faire preuve d’assertivité et s’affirmer. Son
potentiel relationnel est immense et cela est en général une caractéristique innée. Pour cela, le
bon manager fait preuve d’écoute active.
5.1.13 Faire preuve de réalisme et de pragmatisme
Le manager a pour rôle de fixer des objectifs. Ces derniers peuvent être irréalistes et il
serait irresponsable de les communiquer à l’équipe sans les revoir à la baisse auprès de
l’équipe dirigeante au préalable. Il doit avoir conscience des capacités réelles de son équipe et
des objectifs qu’il est possible d’atteindre.
Ainsi, un bon manager a de nombreuses qualités qui sont rarement réunies dans une
seulepersonne.
5.2 Les qualités et profil d’un bon leader
Que vous soyez entrepreneur, manager ou simplement collaborateur en équipe,
développer votre sens du leadership vous permettra de propulser votre efficacité à un tout autre
niveau.
Le leadership se définit par la capacité à inspirer, motiver et conduire un groupe à agir
pour laréalisation d’un objectif commun.
5.2.1 L’intégrité, une affaire de cohérence
L’intégrité professionnelle ne relève pas d’un idéalisme naïf. L’auteur américain Zig
Ziglar disait « la meilleure arme de persuasion que tu possèdes est l’intégrité ».
Au sein de l’entreprise, l’intégrité a une valeur d’exemplarité. Êtes-vous intègre ?
Pour le savoir soumettez-vous régulièrement à la règle « faire ce qu’on dit et dire ce qu’on
fait » ?
5.2.2 La conviction, à sa juste place
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La conviction est la certitude profonde qui sommeille en vous lorsque vous élaborez
votrestratégie.
C’est une qualité essentielle si vous souhaitez développer votre sens du leadership.
Certains pourraient dénoncer la conviction comme un état aveuglant. Et c’est vrai…Elle
peut le devenir si le leader s’y réfugie par crainte, incapable de jugement.
5.2.3 La clairvoyance, pour saisir les enjeux
La clairvoyance décrit la disposition à percevoir avec lucidité les faits, les personnes ou
les situations présentes et à venir.
La matrice Heisenhower est un outil de référence de l’entrepreneur et du leader clairvoyant :
Source : coopération-concept
5.2.4 L’humilité, une capacité d’écoute
L’humilité est une forme de conscience de vos limites qui vous pousse à vous conduire
modestement.
Un conseil, rangez votre égo au placard. Tombez le masque de la fausse assurance, ce
lourd fardeau qui vous prive d’échanges enrichissants. Vous découvrirez tout le potentiel
de vos collaborateurs.
5.2.5 La créativité, magie du cerveau
La créativité est le fruit de la construction imaginaire de votre cerveau pour produire un
conceptou un objet.
5.2.6 La concentration, une denrée rare
Appliquée au monde de l’entreprise elle se définit comme une capacité à effectuer un focus
surun élément important pour solutionner une problématique interne ou externe.
5.2.7 Le pragmatisme, gage d’efficacité
Voilà un mot qui fait rêver, l’art de privilégier ce qui fonctionne réellement et s’avère
efficace. En tant que leader, vous devez positionner cette tendance en bonne place dans vos
processus de décision. Le pragmatisme a aussi des limites. Être utile n’est pas le seul
critère.
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Certaines « inutilités » ont leur importance dans la vie de bureau : serrer des mains, échanger
quelques mots avec vos personnels…
5.2.8 La résilience, un rebond salvateur
La résilience définit votre capacité à réagir positivement à une déstabilisation
psychologique, physique ou économique.
La résilience, à l’instar de l’agilité, est une grande tendance face aux grèves et
autres crises. Nelson Mandela s’exprimait ainsi « Je ne perds jamais, soit je gagne soit
j’apprends ».
5.2.9 La confiance, à partager
On ne la présente plus, tournée vers soi-même ou vers les autres, elle est la première pierre
d’untravail collaboratif.
5.2.10 La diplomatie, un art social
La diplomatie décrit votre aptitude à percevoir clairement votre environnement pour
engager un échange adapté au contexte et aux personnes.
5.2.11 L’empathie, compatissante
« L’empathie c’est voir avec les yeux d’un autre, écouter avec les oreilles d’un autre, et
ressentiravec le cœur d’un autre » – Alfred Adler, psychothérapeute autrichien et fondateur de
la psychologie individuelle.
Il vous arrive de partager la peine ou la difficulté d’un collaborateur. Cette proximité relève de la
communication, vous essayez de capter son mécanisme pour le comprendre.
5.2.12 L’autorité, pas si méchante
« La clé d’un leadership à succès n’est pas l’influence, mais l’autorité » selon Kenneth
Blanchard, auteur américain sur des questions de management et de leadership.
Un peu oubliée des concepts managériaux, remplacée par le management ludique, l’incentive
management, le management par appartenance (tribu)…, l’autorité peine à reprendre sa place.
5.2.13 Le charisme, qualité or
Le charisme décrit la faculté d’une personne à exercer son influence sur les autres et à
susciter une certaine attraction en retour. Il est assez difficile à caractériser, mais elle peut se
manifester par une voix, une posture, unestature, un talent oratoire ou même une présence.
Le charisme est un aspect puissant du leadership et un levier de promotion important.
« Le charisme est cet intangible qui fait que les gens vous suivent, veulent être avec vous et
sont influencés par vous » de Roger Dawson, chef d’orchestre.
5.2.14 L’enthousiasme, synergique
La fameuse expression « partager son enthousiasme » traduit les vertus relationnelles de
cette qualité. Les collaborateurs apprécient une personnalité enthousiaste parce qu’elle renvoie une
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image positive de l’environnement professionnel. C’est d’autant plus vrai qu’il s’agit de leur supérieur
hiérarchique.
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