Projet de F in D Etude
Projet de F in D Etude
Projet de F in D Etude
Option Energétique
Devant le jury :
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Projet de fin d’étude
En préambule à ce mémoire nous remercions ALLAH qui nous aide et nous donne la pa-
tience et le courage durant ces langues années d’études.
Nous souhaitons adresser nos remerciements les plus sincères aux Monsieur Abdelghafor
Chehdaoui et Monsieur Zakaria Kharef qui nous ont apporté leur aide et qui ont contri-
bué à l’élaboration de ce mémoire ainsi qu’à la réussite de cette formidable année universi-
taire.
Ces remerciements vont tout d’abord au corps professoral et administratif de l’université
poly disciplinaire de Khouribga pour la richesse et la qualité de leur enseignement et qui
déploient de grands efforts pour assurer à leurs étudiants une formation actualisée.
Nous tenant à remercier sincèrement Monsieur, le professeur Khalil Ilhami qui, en tant
que Directeur de mémoire, s’est toujours montré à l’écoute et très disponible tout au long
de la réalisation de ce mémoire, ainsi pour l’inspiration, l’aide et le temps qu’il a bien vou-
lu nous consacrer et sans qui ce mémoire n’aurait jamais vu le jour.
On n’oublie pas nos parents pour leur contribution, leur soutien et leur patience.
Enfin, nous adressons nos plus sincères remerciements à tous nos proches et amis, qui nous
ont toujours encouragées au cours de la réalisation de ce mémoire.
Merci à tous et à toutes.
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Projet de fin d’étude
L’objectif de ce travail est de proposer des solutions pour réduire l’empreinte écologique de l’université
Hassan II de Khouribga. En effectuant un audit énergétique sur la consommation d’électricité des bâ-
timents de la faculté pour réduire leur consommation énergétique et donc de :
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Projet de fin d’étude
Nous consacrons le premier chapitre de la première partie à décrire notre université, le lieu de notre
étude ; et au deuxième et troisièmes nous introduisons la thématique de l’empreinte écologique pour
arriver à décrire les postes clés d’un bilan carbone et la performance énergétique.
La deuxième partie est consacrée à l’audit énergétique ; elle est composée de deux chapitres.
Le premier pas de l’audit énergétique est la description d’état ; il sera détaillé dans le chapitre 1.
Nous réservons le deuxième chapitre aux solutions apportées par l’efficacité énergétique ainsi que
l’énergie solaire.
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Projet de fin d’étude
Partie I :
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Figure 5
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Partie 1
Chapitre 1 : description de la faculté
Chapitre 2 : la thématique de l’empreinte
Chapitre 3 :le bilan carbone et la perfor-
mance énergétique
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Projet de fin d’étude
Chapitre I
1.1 Introduction
Chaouia Ouardigha est l’une des plus importantes régions du Royaume grâce à sa situation
géographique entre le littoral et la montagne et sa proximité des grandes villes du Maroc (Casablan-
ca, Rabat et Marrakech) ainsi qu’à ses richesses économiques, ses potentialités humaines et maté-
rielles. La région Chaouia Ouardigha s’étend sur une superficie de 16760 km2 soit 2,36 % de la su-
perficie globale nationale. Sa population a atteint 1.655.660 habitants selon le recensement de 2004,
l’équivalent de 5,54 % de la population totale nationale, avec une densité moyenne de 99 habitants
par km2.
Le climat dans la Région Chaouia Ourdigha est conditionné par la superposition des facteurs
suivants :
L’effet de la latitude qui se traduit par une aridité croissante en allant du nord vers
le sud .
La proximité de l’océan atlantique qui exerce une influence tempérante, mais qui
se Manifeste aussi par des vents pluvieux en provenance de l’ouest.
L’éloignement par rapport à la mer se traduit par un climat de plus en plus conti-
nental. Cet effet s’observe particulièrement dans le secteur sud où les précipitations sont relati-
vement moins élevées qu’au nord au niveau de la province de Benslimane où elles sont supé-
rieures à 400mm.
L’effet de la continentalité fait chuter aussi l’humidité de l’air à des valeurs par-
fois inférieures à 80 % (Khouribga). Le nombre de jours pluvieux varie également de 50 à 70
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jours/an pour la province de Benslimane contre seulement de 30 à 50 jours pour les provinces de
Settat et Khouribga.
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Projet de fin d’étude
soit 58 % de la superficie locale de la Région, avec une densité de 90 habitants au km2. C’est
une région à prédominance rurale, le taux d’urbanisation est de 27 % contre 39 % au niveau ré-
gional, sa population a atteint 956 904 habitants selon le recensement de 2004.
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Projet de fin d’étude
Président:Pr.
Ahmed
NEJMEDDINE
M. Mouloudi
Pr. Leila LOUKILI Pr . Ahmed FAHLI Pr. Riyad FAKHRI
ZAIDI
Pr. Abdelali
IDER
Créée en 1994 et initialement dépendant de l’Université Chouaib Doukali elle propose une for-
mation solide dans les différents domaines des sciences et techniques.
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Projet de fin d’étude
Créée en 1994 et aussi initialement dépendant de l’Université Chouaib Doukali, elle a pour mis-
sion la formation de cadres supérieurs performants et opérationnels dans les domaines du marketing, du
commerce, des finances, de la comptabilité, de l’audit, ...
Créée en Septembre 2007, sa mission principale est la formation de cadres moyens dans les do-
maines industriels et les techniques de management en offrant, en2ans, aux étudiants titulaires du bac-
calauréat un diplôme professionnel qui permet l’insertion professionnel ou l’accès aux écoles
d’ingénieurs.
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Projet de fin d’étude
2. Orientations stratégiques
3. Conditions d’admission
Il dépend du type de la filière, fondamentale ou professionnelle
Filières à accès régulé : Licences professionnelles ;
Le recrutement des bacheliers scientifiques et/ou techniques se fait sur dossier et concours ou en-
tretien oral
Filières à accès ouvert : Licences fondamentales .Le recrutement des bacheliers se fait au régio-
nal, selon les baccalauréats accrédités
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5. Fiche technique
Doyen : Pr. Ali BAJA
Secrétaire général
CHAPITRE
Mr. Abdelkrim MANDAR, II: EMPREINTE ECOLO-
GIQUE
Adresse
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Projet de fin d’étude
Chapitre II
1. Introduction
L’humanité compte sur les services écologiques de la planète pour fournir les besoins essentiels :
nourriture, habillement et logement. Mais comment savoir combien nous en utilisons et combien nous
en avons ?
L’Empreinte Ecologique est un outil de comptabilité des ressources qui mesure combien de na-
ture nous avons, combien nous en utilisons, et qui utilise quoi. Ressemblant à un extrait bancaire,
l’Empreinte peut déterminer si nous sommes en train de vivre grâce à notre budget écologique ou si
nous sommes en train de consommer les ressources naturelles plus vite que la capacité de la planète à les
renouveler. Elle calcule combien de terre et d’eau (par exemple, forêts, terres cultivées, fleuves, etc.)
une population humaine a besoin pour produire ses ressources et pour absorber ses déchets à un état
technologique donné. La capacité de la nature à fournir ces services est appelée biocapacité. C’est la
source d’eau potable, le grain pour notre pain, la charpente de nos maisons, les fibres végétales ou ani-
males pour faire nos habits.
L’Empreinte écologique décrit à travers des principes scientifiques l’offre du capital naturel et la
demande correspondante de l’humanité, ceci est sans doute la force de cet outil. Il peut réduire les acti-
vités humaines que ce soit la nourriture, les voyages ou les jeux d’ordinateur, à un seul chiffre :
l’Empreinte. Cette image est extrêmement puissante. Qu’elle soit appliquée dans la vie quotidienne,
dans le conseil municipal d’une ville, dans le conseil d’administration d’une entreprise ou dans des né-
gociations internationales, l’Empreinte permet de discuter de la consommation des ressources et des
alternatives.
La comptabilité écologique de l’Empreinte nous donne une perspective claire. On peut ainsi
mettre à découvert son compte naturel en abattant des arbres plus vite qu’ils ne peuvent repousser, en
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pêchant trop de poissons par rapport à leur rythme de reproduction ou en pompant plus d’eau que ce que
la nature peut réapprovisionner.
De la même façon, les gens peuvent continuer à accumuler des crédits en dépensant plus
d’argent que ce qu’ils gagnent. Mais les dettes s’empilent, et il arrive un moment où il y a une fin à tout
ça, comme on l’a vu dans la récente crise économique mondiale.
L’argent a pris une nouvelle dimension dans cette crise : chute libre pour les banques, des me-
sures d’encouragement pour une économie bloquée, des budgets nationaux entraînés de plus en plus
vers l’endettement. Cette crise a dépassé depuis longtemps les millions de dollars ou d’euros, on parle
maintenant de milliards ou même de billions. Personne ne sait au juste quand – ou comment – on en
sortira.
Quand elles sont confrontées avec des montants inimaginables qui défilent à la télévision ou sur
les écrans des ordinateurs jours après jour, beaucoup de personnes oublient que l’argent est fondamenta-
lement juste un symbole qui garantit l’accès aux valeurs réelles, telles que le capital humain (compé-
tences, main d’œuvre, connaissances), le capital naturel (ressources, services de l’écosystème) et le capi-
tal physique (logement, usines, lignes de chemin de fer). Le capital humain – et la demande à la nature
qui l’accompagne – continue d’augmenter, alors que le capital naturel devient toujours plus rare et, par
conséquent, plus critique.
L’Empreinte nous donne un outil pour décrire, évaluer et administrer ces richesses naturelles et
pour sauvegarder la consommation que nous en faisons.
La comptabilité de l’Empreinte c’est proposer un chemin à prendre pour les gouvernements, les
entreprises, les villes et les individus. Il s’agit de priorités et, en dernier lieu, de questions sur comment
mieux vivre. Suivant la ligne directrice de « bien vivre avec les moyens d’une unique planète » ,
l’Empreinte ne divise pas le monde en bon et en mauvais et ne fait la morale à personne. Au lieu de ça,
elle nous informe sur qui consomme combien de services écologiques, et sur combien sont disponibles
et où. Cette vision du monde a prouvé être suffisante pour soulever des questions centrales et pour don-
ner du tonus aux conversations qui sont nécessaires pour inverser les tendances actuelles.
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Au début des années 90, le jeune suisse Mathis Wackernagel a développé la méthodologie pour
l’Empreinte Ecologique avec son conseiller de doctorat, le professeur William E. Rees à l’Université de
British Columbia au Canada. Le point de départ de leur travail fut le concept de la capacité de soutien
écologique, un concept bien connu de la biologie animale. Il décrit combien d’individus d’une espèce
spécifique peuvent être soutenus par un certain habitat. Ils ont été inspirés aussi par une autre étude sur
la capacité de soutien, ou plus exactement la dynamique de la croissance économique sur une planète à
bout de ressources. Cette étude, sortie en 1972 fut publiée par des chercheurs qui avaient entre 20 et 30
ans, parmi lesquels
«Donella Meadows, Jorgen Randers et Dennis Meadows». On l’appela « Halte à la croissance ?
» [titre original : The limits to growth]. Elle fut financée par le Club de Rome. Les conclusions de ces
jeunes scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT) furent choquantes : Avec les ten-
dances du développement (population en hausse, augmentation de l’industrialisation et de la production
alimentaire, et un niveau constant et élevé d’exploitation des ressources naturelles), les limites de la
croissance seraient atteintes au e21ème siècle. La surutilisation des ressources de la Terre mèneraient à
un déclin – un renversement forcé de la population et des tendances de consommation.
Ce serait comme la levure dans un verre de sucre – où la propre pollution de l’acide de la levure
du fait de manger le sucre et d’augmenter de taille renverseraient éventuellement les tendances initiales
de croissance.
La question centrale de la capacité de soutien fut ensuite simplement inversée par Wackernagel
et Rees. Au lieu de demander combien de personnes la Terre peut supporter (capacité de soutien),
Wackernagel et Rees demandèrent combien de surface de terre serait nécessaire pour soutenir la popula-
tion actuelle en utilisant les technologies actuelles.
Article I. Après son invention, la méthode de l’Empreinte fut vite adoptée par les villes, les
organisations non-gouvernementales et les universitaires partout dans le monde. Puis en 2003, afin de
permettre à la communauté des pratiquants de l’Empreinte de standardiser les méthodes de calcul et de
collaborer à la recherche, Wackernagel et ses plus proches collaborateurs fondèrent Global Footprint
Network.
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3. Définition
3.1 Structure
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Projet de fin d’étude
La Biocapacité est la mesure de la quantité disponible de terre , matières premières et eaux bio-
logiquement productives qui fournissent les éléments de l’écosystème que l’humanité con-
somme .Lorsque l’empreinte et la biocapacité d’une région concordent, cette région se trouve en accord
avec la capacité de régénération de la nature; son développement est donc durable .
Afin de bien comprendre et voir l’impact d’un geste aussi simple que boire un verre de jus
d’orange ; par exemple ; acheté dans un super marché ou une grande surface, nécessite la mise à contri-
bution de nombreuses ressources :
Une certaine surface de terre cultivable pour y faire pousser des orangers
De l’eau et des engrais (en général)
Du travail humain et des machines consommant de l’énergie pour réaliser les se-
mailles, la récolte, le pressage.
Des matières premières et encore du travail pour l’emballage : faire le carton, le
plastique, l’étiquette…
Du combustible pour le transporter jusqu’au magasin (avion, camion, train, etc.) et
pour le réfrigérer sur tout le trajet
De l’essence (ou une autre source d’énergie) pour que j’aille l’acheter
Des ressources pour que sa marque fasse de la publicité, etc.
Des études ont estimé qu’il fallait plus de deux litres de pétrole pour qu’un litre de jus d’orange
arrive jusqu’à ma table !
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Projet de fin d’étude
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Projet de fin d’étude
Il faut donc prendre en compte cet autre aspect auquel on ne pense pas spontanément :
l’élimination des matières en fin de vie et des déchets.
Pour cela, il faut des ressources naturelles, des formes de vie qui vont ‘digérer’ la pollution et la
réintégrer dans un cycle durable.
Ainsi, le gaz carbonique doit être absorbé par la croissance des végétaux, et pour chaque kilo-
mètre parcouru en train ou en camion, correspond donc une certaine surface de forêt.
De la même manière, on peut évaluer toutes les ressources utilisées pour produire un œuf ou
pour tout autre produit ou service, alimentaire ou non, pour toute activité humaine en fait.
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Pour s’alimenter, se déplacer, se loger, pour se servir de biens de consommation (téléphones por-
tables, vélos, télévisions, etc.) et pour tous les services dont on bénéficie, directement ou non, volontai-
rement ou non : hôpitaux, écoles, banques, armée, autoroutes,
Une ville est comme un organisme vivant en ceci que son métabolisme humain et industriel
exige des aliments et produit des déchets.
Une question se pose alors : Quelle serait la surface de campagne, de lac ou d’océan, nécessaire
pour fournir durablement les ressources nécessaires au train de vie actuel de cet organisme ?
La réponse est surprenante. Pour Londres, par exemple : il faut 125 fois sa surface en territoires
adéquats (forêts, terres cultivables, pâturages, etc.) pour subvenir à tous ses besoins durablement !
Cette surface que la ville nécessite pour survivre durablement est appelée empreinte écologique
de la ville.
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Projet de fin d’étude
Le même raisonnement peut être appliqué à l’échelle d’un pays, d’une personne, d’une famille,
et à l’échelle du Monde.
Si on considère le monde entier, limité aux dimensions de la planète Terre, et sa population hu-
maine totale, on calcule que la surface écologique productive disponible par personne est de environ 2,2
hectares.
D’autre part, si on cherche à savoir quelle est l’empreinte écologique globale de l’humanité, on
s’aperçoit qu’elle ne cesse de progresser, qu’elle a même doublé au cours des 35 dernières années à tel
point que, depuis 1976, elle est devenue supérieure à la surface disponible!
En effet, l’empreinte écologique moyenne par personne est de 2,9 hectares alors que la surface
écologique productive disponible sur notre planète n’est que de 2,2 hectares par personne environ !
Cela signifie que pour durer comme ça, il faudrait une planète et demie pour subvenir aux be-
soins de l’humanité !
Comment cela serait il possible, alors que la population elle-même est toujours croissante et tou-
jours plus avide de consommations matérielles ?…
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Projet de fin d’étude
Pourquoi ne sommes-nous pas tous morts alors que notre empreinte écologique est plus grande que la
surface existante ?
Parce que la terre a des réserves ! Le calcul de l’empreinte écologique s’inscrit dans une perspec-
tive durable de la vie sur la planète.
Or, en gros depuis l’ère industrielle, la civilisation occidentale épuise tant les ressources fossiles
(pétrole, charbon...) que les forces vivantes qui ont mis des milliers voire des millions d’années à se
former...
Les forces vivantes, c’est par exemple la couche d’humus : elle a mis des millions d’années pour
former l’incroyable richesse de l’équilibre actuel, qui supporte notre agriculture et toute forme de vie sur
terre, par exemple les grandes forêts qui nous offrent leur bois et qui recyclent nos surplus de gaz carbo-
nique. Les océans regorgent aussi de poissons mais à force de consommer ces réserves, il ne restera plus
rien pour les générations futures !…
Figure 5 :
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Projet de fin d’étude
Le Maroc accueille la plus grande concentration de biocapacité marine et la seconde plus grande
concentration de biodiversité terrestre de la région méditerranéenne, mais en termes de biocapacité, le
pays se trouve en dessous de la moyenne mondiale.
Par conséquent, même si l’empreinte écologique par habitant au Maroc n’est pas au-delà des li-
mites écologiques de la planète, elle a dépassé la biocapacité disponible dans le pays, ce qui conduit à
une situation de déficit écologique. Ce déficit pourrait, à terme, menacer la disponibilité des ressources
naturelles dont dépendent des secteurs essentiels de l’économie marocaine tels que l’agriculture et le
tourisme.
William Rees, s’est basé sur plus de 134 facteurs pour décrire les principaux postes de consom-
mation.
L'alimentation,
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le logement,
le transport,
les biens de consommation courante.
1. Transport
L’empreinte écologique annuelle d’une personne qui se rend chaque jour à son travail, avec un
trajet de 10km, est de :
120 m² en vélo
420 m² en bus
2.000 m² en voiture
En ce qui concerne le transport aérien, il faut savoir que chaque fois qu’on passe 10 h en avion, il
faut 0,5 hectares de forêts et un an pour “digérer” la pollution...
2. Energie
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Projet de fin d’étude
Ce qui signifie par exemple que l’électricité issue d’une éolienne a 175 fois moins d’impact éco-
logique que celle issue d’une centrale thermique ou nucléaire ! De quoi donner à réfléchir aux planifica-
teurs et à chaque citoyen.
3. Agroindustriels / bio
La culture en serre et l’élevage hors sol ont des impacts écologiques beaucoup plus grands que
leurs contreparties naturelles en champ, ainsi qu’on s’en rend compte sur le schéma présentant la pro-
duction d’un œuf industriel.
Si l’on tient compte de l’énergie, des transports, des engrais et des autres intrants qui sont néces-
saires à la culture en serre, une tomate cultivée en serre a une empreinte écologique
10 à 20 fois supérieure à une tomate cultivée dans les champs.
V. Conclusion
A l’intérieur d’un même pays, l’empreinte écologique d’une personne dépend énormément de
son mode de vie et de l’attention qu’elle porte aux conséquences de ses gestes.
Pour conclure, l’empreinte écologique est un outil de pilotage qui permet d’évaluer de façon glo-
bale l’impact de nos décisions. C’est, somme toute, un outil de prise de conscience : il nous offre la pos-
sibilité d’agir en toute connaissance de cause et de devenir, à notre échelle, des acteurs du développe-
ment durable
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Projet de fin d’étude
1. Introduction :
Le développement durable est un développement économique et social respectueux de l'environ-
nement :
Il est également social car il lutte contre la pauvreté, l'exclusion et les inégalités et répond aux
besoins humains fondamentaux que sont l'alimentation, l'emploi, la santé, le logement ou encore l'éduca-
tion.
Il est aussi respectueux de l’environnement car il vise à préserver les ressources naturelles et
veille à une gestion responsable de l'environnement et des territoires.
Pendant longtemps, les hommes ont gérés la planète sans prêter attention à son équilibre. On a
pollué l’air, l’eau, le sol…, surexploité nos ressources (forêts, matières premières, énergies fossiles…),
fait disparaître de nombreuses espèces de plantes et d’animaux.
Maintenant, nous savons que ce comportement est dangereux pour la survie de l’homme sur la
planète.
2. Concept et définition :
Le concept de développement durable émerge avec le rapport Brundtland en 1987. Il part du
constat que le développement tel qu’il se pratique à cette époque n’est pas durable, pas tenable – c’est
d’ailleurs toujours le cas maintenant. Il fallait donc trouver une voie qui intègre la dimension environ-
nementale pour ne pas compromettre le développement des générations futures.
La définition que l’on donne le plus souvent du développement durable est un développement
qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la satisfaction des besoins des gé-
nérations futures. Cette définition soulève au moins deux questions essentielles. Celle des besoins :
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Projet de fin d’étude
quels sont nos besoins et quels seront les besoins des générations futures ? Et celle de la finitude de la
planète : nos actes, notre consommation actuelle, influencent les capacités de satisfaction des besoins
des générations futures.
Le développement durable donc repose sur trois piliers : le pilier écologique, le pilier social et le
pilier économique. Ces trois piliers sont souvent représentés comme trois ensembles qui s’entrecroisent ;
le développement durable se réaliserait à leur intersection. Il y a donc un compromis qui doit se faire
entre les dimensions sociale, écologique et économique d’une pratique de développement
1.1.1.1.1.1.1.3 E
Q
ECONOMIQUE SOCIAL
DURABLE
1.1.1.1.1.1.1.1 V 1.1.1.1.1.1.1.2 V
ENVIRONNEMENTAL
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Projet de fin d’étude
Le phénomène d’effet de serre résulte de la présence de certains gaz dans l’atmosphère, comme
le méthane et le gaz carbonique, qui “piègent” le rayonnement infrarouge émis par la terre. Si le mé-
thane dispose d’une courte durée de vie dans l’atmosphère, le gaz carbonique peut y séjourner pendant
plus d’un siècle. Conséquence, nous assistons, depuis le siècle dernier, à une augmentation sans précé-
dent des températures, cette augmentation fragilisant les équilibres écologiques. (voir annexe )
1. Bilan carbone
Le Bilan Carbone est une méthode pour comptabiliser et évaluer l’ensemble des émissions de
gaz à effet de serre engendrées par les activités directes et indirectes d’une entreprise afin de mettre en
œuvre un plan de réduction interne.
Cet outil permet :
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De construire un plan des actions prioritaires à mener pour réduire les émissions.
Le bilan carbone ne vise pas la précision des résultats mais l’efficacité d’un plan d’actions.
Cette démarche peut s’appliquer à une entreprise (industrielle ou tertiaire), à une entité publique
(administration, hôpital …), une commune et même à un événement (Colloque, fête du personnel, évé-
nement sportif …).
Il aide les organismes à réduire leur impact carbone et générer des économies.
le bilan carbone mesure les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à une activité pendant 1
an et les convertit en équivalent carbone (éq C) ou équivalent CO2 ( éq CO2).
L’utilisation d’une unité unique (tCO2eq) est le principal avantage du Bilan Carbone.
L’intégralité des mesures sont rapportées en équivalent carbone, ce qui a pour effet de simplifier son
analyse, de la rendre efficace et compréhensible par tout le monde.
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Projet de fin d’étude
IV. Les différentes alternatives pour réaliser les objectifs en termes de per-
formance énergétique
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L’efficacité énergétique relative au bâti passe par l’utilisation de matériaux performants tels que
par exemple l’isolation thermique ou de double vitrage.
L’efficacité énergétique dite active est basée sur une offre de produits performants et de sys-
tèmes intelligents de régulation, d’automatismes et de mesure, l’efficacité énergétique active permet de :
Disponibles aujourd’hui, ces solutions peuvent être mises en place rapidement et présentent des
temps de retour sur investissement particulièrement courts, alors que les solutions relatives au bâtiment ,
dites passives s’inscrivent dans des stratégies à plus long terme, impliquant des investissements qui
concernent le gros œuvre.
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Au quotidien, la lumière joue un rôle essentiel : elle contribue à notre santé, notre sécurité et
notre dynamisme, améliore nos conditions de travail et augmente nos performances, mais elle participe
aussi à l’embellissement des espaces, à la valorisation des architectures intérieures.
Depuis les accords de Kyoto, on reconnaît l’impact de l’éclairage sur l’environnement : dans le
bâtiment non résidentiel, il peut représenter jusqu’à 40 % des consommations électriques. Pourtant,
jusqu’à 70 % de ces consommations pourraient être économisés en remplaçant les anciens luminaires
par des systèmes modernes plus performants. Dans la plupart des cas, de tels investissements sont rapi-
dement rentables, et ils permettent souvent d’améliorer la qualité de l’éclairage.
Moins encombrants, plus efficaces, plus économes en énergie, les produits se renouvellent sans
cesse, offrant toujours davantage de possibilités : des lampes de longue durée de vie avec des efficacités
lumineuses élevées, des luminaires plus efficaces et plus intelligents grâce à des automatismes simples,
des systèmes de contrôle électronique qui permettent aujourd’hui de bénéficier d’installations plus
flexibles, et de scénarios lumière programmables selon les effets et les ambiances recherchés.
C’est donc par un choix judicieux des matériels, associé au respect des normes d’éclairagisme,
que la qualité de l’éclairage peut être améliorée et que des économies peuvent être réalisées, à condition
de calculer le retour sur investissement en coût global et d’utiliser des produits à haute efficacité énergé-
tique :
• les lampes fluorescentes, sous forme tubulaire (T8 ou T5) ou compacte, recommandées pour
l’éclairage des bureaux et des locaux d’enseignement pour leur efficacité lumineuse élevée, au moins 65
lumens/watt (lm/W) et leur longue durée de vie ;
• les luminaires d’un rendement minimal de 55 %, dotés d’optiques performantes qui permet-
tent de limiter les risques d’éblouissement, les reflets gênants, et offrent une bonne distribution de la
lumière ;
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Projet de fin d’étude
• les ballasts électroniques : ils prolongent la durée de vie des lampes de 50 %, consomment
peu et permettent d’utiliser des systèmes automatiques de gestion tels que détection de présence, de lu-
mière du jour, variation de niveaux d’éclairement, gestion globale de l’éclairage, etc.
Ces produits représentent un investissement plus important que les luminaires banalisés avec des
tubes standard, mais ils permettent de réduire considérablement les consommations et les opérations de
maintenance, donc le coût global de l’installation. Ces équipements d’éclairage s’imposent au maître
d’ouvrage qui souhaite se conformer aux principes de développement durable, ou qui envisage de
s’engager dans une démarche HQE ou dans un label HPE.
Plus généralement, c’est une base de prescription minimale dans tout cahier des charges de mar-
ché public ou privé.
Plusieurs paramètres déterminent le choix de la lampe : l’efficacité lumineuse (en lumens par
watt), la durée de vie économique (en heures), l’indice de rendu des couleurs (IRC), la température de
couleur (en kelvins, K) et bien sûr la puissance (en watts, W).
Les lampes fluorescentes présentent des efficacités lumineuses différentes : 45 à 87 lm/W pour
les fluo-compactes, 50 à 104 lm/W pour les tubes. Leur durée de vie varie de 5 000 heures à 18 000
heures, et leur IRC de 50 à 98. Elles offrent un large choix de températures de couleur, de 2 700 K à 6
500 K.
b) Choix des luminaires :
Les luminaires doivent être conformes à la norme NF EN 60598. Ils sont caractérisés par leur
classe électrique, leurs caractéristiques photométriques, leur rendement (0,55 par exemple désigne un
luminaire ayant un rendement de 55 %) et par leur indice de protection contre la pénétration des pous-
sières et de l’eau, noté IP suivi de 2 chiffres. Les luminaires marqués ENEC offrent une garantie de sé-
curité certifiée.
Dans les écoles, l’éclairage général est assuré par des luminaires encastrés ou suspendus fluores-
cents équipés d’optiques spécifiques pour éviter l’éblouissement. Dans les bureaux, les luminaires fluo-
rescents peuvent avoir des formes plus audacieuses : arrondis, ailes d’avion, cylindres high tech. Dans
les bureaux de direction, la lumière met l’accent sur différentes zones pour mieux identifier l’activité et
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Projet de fin d’étude
s’adapter aux besoins : lampe à poser sur le bureau, appliques murales ou spots orientables dans l’espace
réunion, lampadaire sur pied en éclairage direct-indirect pour une ambiance plus conviviale.
Les lampes fluorescentes fonctionnent grâce à des ballasts, auxiliaires d’alimentation situés dans
le luminaire, qui ont une consommation propre. Aujourd’hui le ballast électronique s’impose.
Avec un ballast ferromagnétique, un tube de 36 W consomme en fait 41 W, mais seulement 36
ou 38 W avec un ballast électronique.
Les ballasts électroniques prolongent de 50 % la durée de vie des lampes. Les versions à allu-
mages multiples et à gradation permettent en outre de mieux gérer l’installation d’éclairage en mettant
en œuvre des automatismes qui ne fonctionnent qu’avec une alimentation électronique, comme les dé-
tecteurs de présence, la variation, la gestion centralisée.
d’enseignement qui disposent généralement de larges baies vitrées : elle évite ainsi à l’enseignant
de se déplacer et garantit un confort visuel constant.
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Projet de fin d’étude
Comme les consommations des tubes décroissent lorsque le niveau d’éclairement s’abaisse, la
variation génère automatiquement des économies d’énergie.
Aujourd’hui, détection de présence et variation sont fréquemment associées. Ce dispositif est peu
coûteux du point de vue de l’installation électrique (plus d’interrupteurs ni de câblage vertical).
e) Le protocole DALI
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Projet de fin d’étude
Partie 2
Chapitre I :audit énergétique
Chapitre II :efficacité énergétique
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Projet de fin d’étude
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Projet de fin d’étude
I. Démarche de l’étude
D’après le bilan carbone de la faculté ; la consommation d’énergie représente un important poste res-
ponsable d’émissions de CO2 ; dans cette partie, nous allons étudier comment nous pouvant agir pour
diminuer la consommation d’électricité au sein de l’université.
Dans la partie qui suit, nous allons procéder par la réalisation d’un audit énergétique afin de Détecter les
gisements potentiels d’économie d’énergie et de définir les actions nécessaires pour réduire la consom-
mation électrique ; et étudier par la suite les possibilités et les solutions permettant de réduire la con-
sommation électrique
Contexte et objectifs
Notre faculté peut utiliser la méthode Bilan Carbone pour atteindre les objectifs suivants :
Identifier et hiérarchiser les postes majeurs d’émissions de gaz à effet de serre liés à l’activité de
la faculté.
Identifier les leviers d’action de réduction des émissions
Définir un plan d’action de réductions correspondant aux caractéristiques propres du fonction-
nement de la faculté
Consolider sa démarche de gestion environnementale par la mise en place d’un système de col-
lecte et de suivi des données
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Projet de fin d’étude
Périmètre d’activité :
L’étude BC se fonde sur la prise en compte d’un système dont le périmètre doit être identifié de façon
géographique
Dans notre cas, le système étudié est le site unique de l’université situé à Khouribga.
Nous présentons dans le schéma ci-dessous les principaux postes d’émissions qui seront à prendre en
compte dans l’étude.
Le ‘cœur de métier’ de la faculté est l’enseignement et la recherche. Les fonctions de support de ce mé-
tier incluent une part d’administration et des services offerts par la buvette.
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Projet de fin d’étude
1. Introduction
L’énergie ne peut être économisée que si on connaît où et comment elle est utilisée et quand et, où son
efficience peut être améliorée, d’où la nécessité de recourir à un audit énergétique.
L’audit énergétique est une démarche qui permet de quantifier la consommation d’énergie et d’estimer
le potentiel d’économie qui résulterait de l’utilisation d’équipements plus performants ou de l’adaptation
des bonnes pratiques énergétiques.
Cette démarche permet ensuite à l’exploitant ; dans notre cas les décideurs de la faculté ; de prendre des
décisions éclairées et de prioriser les mesures d’efficacité énergétiques ou de production d’énergie re-
nouvelable permettant d’optimiser sa consommation et faire ainsi des économies.
2. Analyse de coût
a) Analyse de la consommation globale :
Dans cette partie nous exploitant les factures des trois dernières années (2011 ,2012 et 2013).
Le cout annuel :
Commentaire :
Les coûts présentés ci-dessus inclus le prix associée à la consommation, ainsi que les taxes, la
location et l’entretien
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Projet de fin d’étude
Le cout de l’année 2012 augmente d’une valeur de 3 577 ,60 Dh, donc une augmentation de 1,5
% par rapport à l’année 2011
L’année 2013 présente une importante augmentation de 2 5832, 39 Dh. donc une augmentation
de 10,7 % par rapport à l’année 2011
L’augmentation est liée directement au nombre des étudiants qui s’élève chaque année ; notant bien
que le nombre actuellement ne dépasse pas 30 % de la capacité de la faculté
La tarification :
La facturation est soumise à 3 prix différents selon les heures de consommation. Le détail de ces heures est pré-
senté dans ce tableau
Les heures de pointes qui sont facturé à un prix unitaire (HT) de 1,07588 ; les heures pleines à 0,70623 dh et les
heures creuses à 0,45957 dh.
Le tableau suivant présente la consommation durant les trois années en précisant combien représente chaque par-
tie et comment il affecte le cout final
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Projet de fin d’étude
Commentaire :
Durant les trois années la consommation pendant les heures de pointes NE représente que 21,4
% de la consommation globale par contre elle présente 32,58 % du cout annuel.
Consommation pendant les heures pleines représente 46,77 % de la consommation globale et
46,64 % du cout annuel.
Consommation pendant les heures creuses représente 31,82 % de la consommation globale et
24,26 % du cout annuel.
1600000
1400000
1200000
1000000 Consommation de
800000 2013
600000 Consommation de
400000 2012
200000 Consommation de
0 2011
Janvier
Juin
Avril
Février
Août
Mai
Décembre
Mars
Octobre
Juillet
Septembre
Novembre
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Projet de fin d’étude
Commentaire :
Pendant une seule année on remarque que la consommation augmente durant les mois a cause de :
l'augmentation des l'équipements par l’ajout des nouveau matériel, ( matériels de laboratoire ,
des ordinateurs ect ) .
les étudiants qui fréquentent l'université en abondance, contrairement au début de l'année sco-
laire à cause de augmentation des heures de cours pour l'étudiants et les professeurs ainsi que les
étudiants se recueillies dans les salles d'étude pour la révision a cause de l’approche des période
de préparation pour les examens
la consommation augmente aussi durant les mois Aout et septembre : utilisation de la climatisa-
tion
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Projet de fin d’étude
université
hassane 2
salles
salles detude administrasion salles amphi
d'informatique
buvet
toilette
buvet des
proffesseurs
b) Description
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Projet de fin d’étude
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Projet de fin d’étude
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Projet de fin d’étude
Chapitre II
1. Introduction
L’énergie solaire photovoltaïque particulièrement bien adaptée aux enjeux majeurs de notre société vu la
raréfaction des gisements fossiles et la nécessité de lutter contre le changement climatique. L’énergie
solaire est inépuisable, disponible partout dans le monde et ne produit ni déchet, ni gaz à effet de serre.
C’est la raison pour laquelle le parc photovoltaïque se développe considérablement est dans le monde
depuis une dizaine d'années.
Le parc solaire photovoltaïque croît en moyenne de 35 % par an depuis 1998. Fin 2010, la capacité to-
tale installée était évaluée entre 36.000 et 39.000 MW, contre 1.500 MW en 2000. Le rythme
d’installation de nouvelles capacités de production, en constante augmentation, a désormais dépassé les
12.000 MW par an. Les premières centrales solaires de grande capacité (plusieurs dizaines, voire cen-
taines de MW) ont vu le jour et leur nombre se multiplie. En termes économiques, le marché mondial de
l’industrie solaire photovoltaïque a représenté environ 50 milliards de dollars en 2010.
2. Définitions
L’énergie solaire photovoltaïque est une forme d’énergie renouvelable permettant de produire
de l’électricité par transformation d’une partie du rayonnement solaire grâce à des mo-
dules solaires photovoltaïques, comprenant plusieurs cellules photovoltaïques re-
liées entre elles. Les impacts locaux du solaire sont très réduits:
Pas de bruit, pas de rejets et, sur le plan visuel, une relative discrétion voire, pour certaines struc-
tures intégrées au bâtiment une réelle élégance.
L’électricité produite est disponible sous forme d’électricité directe ou stockée en batteries (énergie
électrique décentralisée) ou en électricité injectée dans le réseau.
Au niveau mondial, le marché des systèmes photovoltaïques connaît, depuis maintenant plus de 10 ans,
un taux de croissance très élevé, de l’ordre de 30 à 40% par an. Cette croissance exceptionnelle, due
principalement aux systèmes photovoltaïques raccordés au réseau de distribution d’électricité, se traduit
bien évidemment par des innovations technologiques et une baisse de coûts des modules photovol-
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Projet de fin d’étude
taïques mais aussi à des efforts importants de recherche et de développement dans le domaine de
l’électronique de puissance.
3. L’effet photovoltaïque
L’étymologie du mot « photovoltaïque » vient du mot de grec ancien « photos » (φωτoς : lumière, clar-
té) et du nom de famille du physicien italien (Allessandro Volta) qui inventa la pile électrique en 1800 et
donna son nom à l’unité de mesure de la tension électrique, le volt.
L’effet photovoltaïque encore appelé effet photoélectrique est un phénomène physique propre à certains
matériaux appelés "semi-conducteurs" qui, exposés à la lumière, émettent des électrons et donc produi-
sent de l’électricité.
Largement présent dans la croute terrestre, le Silicium est l’un des matériaux les plus utilisés. Le haut
niveau de pureté nécessaire pour obtenir un conducteur de bonne qualité conduit les industriels à amé-
liorer leurs procédés. En fonction de ceux-ci, 3 types de cellules et donc de panneaux solaires sont obte-
nus : Les panneaux solaires dits monocrystallin, polycrystallin ou amorphe.
4. La différente technologie
Cellule PV
silicium composite
monocristallin polycriqtallin
Les principales technologies industrialisées en quantité à ce jour sont : le silicium mono ou poly-
cristallin (plus de 80% de la production mondiale) et le silicium en couche mince à base de silicium
amorphe ou CIS (Cuivre Indium Sélénium).
Plusieurs technologies de cellules photovoltaïques autre que la technologie « silicium » existent mais ne
sont pas représentatives de la production actuelle mais plutôt du domaine de la recherche.
4.1 Les modules photovoltaïques au silicium
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Projet de fin d’étude
Les panneaux PV avec Les panneaux PV avec des Les modules photovoltaïques
des cellules cellules amorphes
Monocristallines Polycristallines
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Projet de fin d’étude
partiel
La puissance de sortie varie
dans le temps. En début de
vie, la puissance délivrée est
de 15 à 20% supérieure à
la valeur nominale et se
stabilise après quelques
mois.
Technolo- Composite Systèmes de concen-
gie mono 18 à Lourd, fissure facilement trateurs
De compo- cristallin 20% Aérospatiale (satel-
site (Ga As) lites)
Composite Nécessite peu de matériaux Appareils électro-
poly cris- mais niques
tallin certains contiennent des (montres, calcula-
(CdS,CdTe, substances trices…),
CulnGaSe2
8% polluantes intégration dans le
,etc.)
bâtiment
Les particules de lumière, les photons, sont autant de projectiles qui frappent la surface de la cellule
Photovoltaïque et sont parfois absorbés par cette surface.
L’énergie qu’ils libèrent permet de libérer des électrons qui sont alors libre de circuler.
Cette circulation, Le courant électrique continu, est canalisée par des filaments métalliques interconnec-
tés et reliés à la cellule suivante.
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Projet de fin d’étude
A chaque passage d’une cellule à une autre, le courant augmente jusqu’aux bornes du panneau, puis le
courant de ce panneau s’additionne avec le courant des panneaux auquel il est connecté.
Une cellule photovoltaïque reste l'élément de base de toute générateur photovoltaïque quelle que soit la
puissance considérable demandée
Pour satisfaire les besoins des charges couramment utilisées, il faut envisager un assemblage de plu-
sieurs cellules photovoltaïques soit en série soit en parallèle. Cet assemblage forme ce qu'on appelle «
module solaire » ou « module photovoltaïque ». Plusieurs modules qui sont regroupés dans une centrale
solaire photovoltaïque sont appelés «champ photovoltaïque»
6. La centrale photovoltaïque
Une centrale photovoltaïque permet de créer le courant électrique solaire, de le canaliser, de le sécuriser
et enfin de le distribuer, soit en le consommant directement, soit en le comptabilisant pour le revendre à
EDF. Elle est communément composée des éléments suivants :
Le capteur solaire et les modules : le capteur solaire est un ensemble de modules (ou panneaux
solaires) photovoltaïques qui capte l’énergie solaire et la transforme en électricité continue. Le
capteur solaire peut être disposé sur un châssis auvent ou au sol, ou bien installé sur votre toiture
(de manière intégrée, semi-intégrée ou en surimposition). Le mode d’installation en toiture influe
directement sur le tarif de rachat du KWh, sur le montant de l’investissement ainsi que sur la
qualité et la durabilité de la couverture solaire.
L’onduleur : L’électricité fabriquée par le capteur est continue, l’électricité que nous consom-
mons ou qui est véhiculée sur le réseau ERDF est un courant alternatif de 230V. L’onduleur est
un équipement électronique qui est chargé de faire la conversion de mode. Si les puissances ins-
tallées sont très importantes, plusieurs onduleurs peuvent être nécessaires.
Les câbles et les jeux de connecteurs : Ils sont chargés de relier entre eux les différents compo-
sants du système. Il est important qu’ils soient de très bonne qualité pour des raisons de rende-
ment et de sécurité.
Le coffret de protection électrique : Il regroupe l’ensemble des éléments de sécurité électrique
et le parafoudre.
Le tableau de bord (option) : Il permet d’afficher le bilan énergétique (électricité consommée,
production solaire) de façon instantanée, journalière et mensuelle (logiciel et liaison PC inclus).
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Projet de fin d’étude
Les batteries : Ce sont des accumulateurs d’énergie dont la présence est indispensable pour
stocker l’énergie en l’absence de production solaire. Elles sont requises pour l’équipement de
sites isolés. Leur durée de vie est limitée.
Autres composants : Disjoncteurs, compteurs ERDF
Le disjoncteur est un élément de sécurité obligatoire qui permet de couper l'installation en cas de
problème.
Le compteur ERDF est posé sous la responsabilité de ce dernier. Plombé lors de son installation,
il permet la comptabilisation des KWh produits et qui donc seront facturés à intervalle régulier à
EDF.
Vous pouvez vous équiper de panneaux solaires dits « photovoltaïques » afin de produire de
l’électricité. Vous pouvez ensuite décider de :
Utiliser le courant produit pour vos propres besoins électriques, l’excédent d’énergie
étant revendu au réseau.ce qu’on appelle : Installation photovoltaïque raccordé au réseau.
Utiliser l’intégralité de la production pour vos besoins (sites isolés ou non raccordés) :
Installation photovoltaïque autonome
Lorsque les panneaux solaires sont intégrés dans votre toiture, vous avez l’assurance de pouvoir
revendre l’énergie produite au meilleur tarif (selon loi de finance en vigueur). Le tarif est infé-
rieur si votre installation est dite semi-intégrée ou non intégrée
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Projet de fin d’étude
Les modules photovoltaïques sont la source d'énergie. Ils transforment la lumière du soleil en courant
électrique continu (DC). Dans certaines applications (pompage, recharge d'appareils portables, ...), ce
courant peut être utilisé directement. Cependant, dans la plupart des cas, les modules sont reliés à un
régulateur de charge, puis à des batteries qui vont stocker l'énergie. Le rôle principal du régulateur est
de protéger les batteries des surcharges car se sont les éléments les plus sensibles de l'installation.
Quand on possède des appareils consommant du 12Vdc (5), il est possible de les relier aux batteries
pour les alimenter. On peut également les relier via le régulateur, qui devient alors régulateur de
charge/décharge, et il se chargera de la protection contre les décharges profondes. Pour finir, si cer-
tains des appareils électriques consomment du courant alternatif (230Vac) (6), il faut ajouter un ondu-
leur pour convertir le courant continu des modules et des batteries.
Avantages
Inconvénients
Pour réduire les coûts de Site Isolé photovoltaïque, il est possible de coupler la centrale solaire avec un
groupe électrogène, qui apportera la puissance nécessaire en cas de besoins ponctuels trop impor-
tants.
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Projet de fin d’étude
Une installation photovoltaïque raccordée au réseau pour la vente partielle de l’électricité pro-
duite à EDF comprend :
Les installations photovoltaïques sont raccordées au réseau électrique grâce à un onduleur, qui conver-
tisse le courant continu d'origine photovoltaïque en courant alternatif.
L'électricité produite est directement utilisée par la charge ou injectée dans le réseau électrique.
Remarque : Dans notre cas la charge est le réseau d’électricité de la faculté Hassan 1 sans fil qui sera
montée dans une installation autonome,
Avantages
La technologie photovoltaïque se caractérise par une haute fiabilité, c'est la raison de son utilisa-
tion sur les engins spatiaux.
Le caractère modulaire des panneaux photovoltaïques permet un montage simple et adaptable
aux divers besoins énergétiques, on peut dimensionner les systèmes photovoltaïques pour des
applications de puissances allant du milliwatt au Kilowatt.
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Projet de fin d’étude
Inconvénients
Afin de bénéficier du tarif d'achat le plus élevé, les panneaux doivent remplacer tout ou partie de
l'étanchéité du bâtiment - une pose en intégration toiture est alors nécessaire.
Enfin, comme pour les installations photovoltaïques raccordées au réseau, il est possible d'obte-
nir une subvention ou une aide financière auprès de l'état (crédit d'impôts), des collectivités terri-
toriales, de l'ADEME ou encore d'EDF (programme FACE), mais les conditions sont beaucoup
plus strictes.
9. Conclusion
Hassan 1er
Exceptionnelle offre de panneau solaire 300W noir vendu moins cher pour
raison de déstockage dans la limite du stock disponible!
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Projet de fin d’étude
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Projet de fin d’étude
Avec :
A=1046mm
D=1559mm
A. Calcule de la distance B
B=0 ,905
S =B*1,559= 1.4108m²
ST=S+1m²=1.4108+1=2,4108m²
A 451
B 518
C 415
D 464
E 468
F 304
G 124
H 734
I 808
J 185 x 3 = 555
227 x 6 = 1362
K
L 261
M 200
TOTAL 6664
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Projet de fin d’étude
A 451 187
B 518 214
C 415 172
D 464 192
E 468 194
F 304 126
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Projet de fin d’étude
G 124 51
H 734 304
I 808 335
J 555 230
K 1362 564
l 261 108
M 200 82
La puissance délivrée par ce champ photovoltaïque est : la Puissance délivré par chaque
panneau*nombre de panneaux
300*2791=837300W
un compteur de 1
production
Un compteur de 1
consommation
Prix totale
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Projet de fin d’étude
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