Dossier Information JSI VVVSI VF 2023
Dossier Information JSI VVVSI VF 2023
Dossier Information JSI VVVSI VF 2023
• PRÉSENTATION ................................................................................................... 3
• L’ASSOCIATION PORTEUSE................................................................................. 11
• LE PARRAIN ...................................................................................................... 12
• LE PARTENARIAT ............................................................................................... 15
ANNEXES ................................................................................................................... 37
CO-CONSTRUIT
Votre projet d’action et d’échange doit être pensé et co-construit dans
le cadre d’une collaboration avec les acteurs d’un pays partenaire.
COLLECTIF
Il doit être mené par des jeunes de 15 à 25 ans : un groupe en France
et un groupe à l’étranger, accompagné par une association loi 1901 en
France, et par une structure représentative de la société civile locale au
sein du pays partenaire.
PRÉPARÉ
Une préparation en amont doit être prévue pour tenir compte de
l’environnement du projet, impulser une dynamique locale, appréhender
la rencontre, s’impliquer et s’approprier le projet d’action.
DURABLE
Les actions ponctuelles et improvisées sont donc exclues.
ENGAGEANT
Les jeunes doivent être engagés dans l’action : participation financière,
participation au montage du projet, à la recherche de fonds, au bilan et
à la restitution de l’action au retour. (fiche technique 3)
ACCOMPAGNÉ
Une association loi 1901, ou loi 1908 pour les départements de Moselle,
du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, porte le projet et une association habilitée
à parrainer le projet et accompagne les jeunes dans toutes les étapes
du projet.
Projets culturels
(théâtre, musique,
danse, sculpture…) Projets d’éducation et
* Conditions à prendre
en compte dans la partie
de sensibilisation
« points de vigilance »
Projets de santé
* Conditions à prendre en compte
✓
dans la partie « points de vigilance »
Projets de collectes
Projets d’enseignement
(médicaments, matériel
du français ou de
scolaire, produits
soutien scolaire
alimentaires…)
Stages diplômants
Projets de convoi de
à caractère obligatoire
véhicules
dans un cursus scolaire
ou universitaire
Projets présentés
Voyages
directement par des
de découverte, ou
pays partenaires
tourisme solidaire
Projets dispersés
(plusieurs sites,
éclatement du groupe, ou
différents thèmes
✗
d’action)
• Les projets mettant en œuvre des activités culturelles, artistiques et sportives, ne devront
pas oublier de faire le lien avec la solidarité internationale en intégrant un travail sur les
thématiques abordées.
Exemple : Mettre en œuvre un tournoi de football avec un groupe de jeune brésilien ne pourra être
financé si celui-ci n’intègre pas des temps d’échanges et de découvertes permettant aux jeunes
d’aborder des enjeux mondiaux (ex : les enjeux sociaux, économiques et politiques du football ; le
rôle du football au sein des classes populaires brésiliennes et française…).
• L’ensemble des projets portant sur des thématiques de santé sont éligibles. Cependant, les
projets santé ne pourront être financés si et seulement si :
1) Les jeunes ont suivi une formation technique spécifique en amont du départ ET sont
accompagnés par un professionnel de santé (le profil devra être explicité au sein du dossier
de candidature). Les étudiants en santé sont également concernés.
2) Ils sont accueillis par des professionnels du secteur, ou un partenaire local ayant l’habitude
de travailler sur cette thématique.
3) Le projet demeure dans l’esprit des dispositifs JSI-VVVSI : l’objectif principal du projet
reste l’échange interculturel et les jeunes n’adoptent pas une posture de « sachant » venant
enseigner/transmettre un savoir sans réciprocité dans les échanges.
Le respect de ces points sera étudié lors du processus de sélection : il relève aux porteurs de fournir
assez d’éléments de compréhension au sein du dossier narratif déposés.
Les jeunes, en France et dans le pays partenaire, doivent être âgés de 15 à 25 ans
Avoir la nationalité française n’est pas obligatoire.
Il est préférable que les groupes soient mixtes (filles et garçons, jeunes de milieux et d’origines variés).
Au maximum 20% des jeunes du groupe peuvent avoir réalisé une action JSI ou VVVSI déjà financée
par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Un jeune peut-il bénéficier plusieurs fois du financement des dispositifs JSI ou VVVSI ?
Le groupe de jeunes français ne pourra être composé de plus de 20% de jeunes ayant déjà participé à un
projet financé dans le cadre des dispositifs JSI ou VVVVSI.
Exception 1 : Cette règle ne s’applique pas aux jeunes du pays étranger.
Exception 2 : Cette règle ne s’applique pas aux projets issus d’un 1er départ de jeunes à l’étranger et
permettant l’accueil des jeunes partenaires ensuite (projet en réciprocité), ou inversement aux projets issus
d’un 1er projet en réciprocité et menant à la réalisation d’un 2nd projet à l’étranger. Dans ces cadres-ci les
groupes pourront être similaires.
• La demande de subvention est réalisée par une association française de loi 1901.
• Le projet est accompagné par une structure marraine habilitée à parrainer des projets JSI-
VVVSI.
• Le projet se réalise en France ou au sein d’un pays éligible à l’Aide Publique au
Développement (APD).
• Le projet se réalise en partenariat avec un groupe de jeunes et un partenaire membre de la
société civile locale, situés au sein du pays partenaire.
• Les groupes français et partenaires sont composés d’entre 4 et 16 jeunes, âgés de 15 à 25
ans.
• La liste des jeunes locaux est obligatoire pour tout dépôt de dossier.
• Les deux groupes de jeunes ont déjà noué le dialogue, dans le cadre de la co-construction
de leur projet, avant la sélection du dossier par le Fonjep et ses partenaires.
• Maximum 20% des jeunes par groupe peuvent déjà avoir participé à un projet JSI-VVVSI
dans le passé.
• Le projet a une durée de minimum 15 jours dont 10 jours minimum consacrés à l’action de
solidarité.
• La demande de subvention ne peut excéder 10 000€ et 11 500€ pour les associations situées
dans les territoires d’outre-mer et la Corse, et représenter plus 60% du budget total du projet.
• Le projet concerne une action interculturelle de solidarité internationale éligible dans le cadre
du JSI-VVVSI (voir rubrique « Type de projets »).
• Le projet intègre obligatoirement des temps d’échanges et de découvertes interculturelles en
dehors de l’action de solidarité internationale choisie (soirée débats, visites, jeux permettant
d’échanger sur une thématique ou la culture des uns et des autres, etc.).
• La participation à une formation au départ et à l’interculturalité par le groupe de jeunes
concerné par un départ à l’étranger (pour les projets en réciprocité, les jeunes partenaires
sont donc concernés) est obligatoire.
• Le dossier de candidature et l’ensemble des pièces justificatives obligatoires et listées au
sein du dossier d’information ont été remis lors du dépôt de la demande de subvention.
• La participation de minimum trois jeunes du groupe au jury régional est obligatoire.
• Une action de restitution est prévue et devra obligatoirement avoir lieu avant le rendu du
bilan (au minimum en France)
• Les jeunes sont partie prenante de la construction du projet. Ils se mobilisent, selon leur
niveau d’autonomie et d’implication possible, pour bâtir les activités avec leur binôme
partenaire et garantir la faisabilité technique et financière du projet.
• Le projet est co-construit sur plusieurs mois en partenariat avec les jeunes partenaires et
l’association locale qui les accompagne. Une réelle dynamique partenariale est mise en
place et permet d’aboutir à un projet fondé sur des principes de réciprocité et d’échange. Un
regarde tout particulier sera accordé aux liens noués entre les groupes de jeunes avant la
réalisation de l’action (critère d’éligibilité), ainsi qu’à la participation humaine et/ou matérielle
et/ou financière du partenaire local.
• L’échange interculturel est l’objectif principal du projet : tout est mis en œuvre pour favoriser
la rencontre et l’échange de culture entre les jeunes.
• Tous les éléments permettant de garantir une bonne dynamique de groupe et une réelle
inclusivité sont pris en considération : écart d’âge, genre, écart du nombre de jeunes entre
les deux groupes, discriminations, etc.
• Le projet se fonde sur un besoin local réel identifié avec le partenaire et en accord avec les
autorités locales : le projet est pensé aux bénéfices des populations locales sur le long terme.
La pérennité de l’action est réfléchie bien en amont lors de la co-construction du projet.
• Les enjeux de la solidarité internationale, tels que ceux des enjeux globaux, du
volontourisme, des inégalités mondiales, des relations « Nord-Sud », du rapport aux dons,
du changement climatique, etc., sont abordés avec les jeunes afin qu’ils puissent adopter un
regard critique sur leur action et afin de garantir un projet responsable et de qualité. Un œil
attentif sera accordé à la posture et aux positionnements adoptés par le groupe projet dans
le cadre de leur projet de solidarité internationale.
• Le projet, en concertation avec les partenaires, garantit un cadre de vie sécurisant aux jeunes
(hébergement, repas, transport, sécurité politique, sécurité sanitaire, sécurité sur les
chantiers, fatigue…).
• Le budget est solide et s’appuie sur une évaluation des coûts réels et sur des devis fournis
au Fonjep lors du dépôt de la demande de subvention.
• Les actions de restitution permettent de valoriser l’expérience de mobilité vécue afin d’inciter
d’autres jeunes, idéalement peu sensibilisés à ces questions, à sauter le pas. Elles sont
pensées comme s’inscrivant dans des dynamiques territoriales d’ECSI (Education à la
Citoyenneté et à la Solidarité Internationale) et dans un parcours d’engagement. La
réalisation d’une action de restitution au sein du pays partenaire sera valorisée.
• Le projet est évalué de manière à la fois ambitieuse et réaliste : son inscription dans les
Objectifs de Développement Durable de l’Agenda 2030 fait l’objet d’une attention particulière.
• Le projet propose aux jeunes, français et partenaires, un réel temps de bilan valorisant avant
tout l’expérience personnelle et collective vécue, ainsi que le chemin parcouru. L’association
porteuse, en lien avec son parrain, est en mesure de pouvoir conseiller les jeunes sur la
poursuite de leur engagement citoyen.
De retour ? Partagez,
Faites le bilan ! transmettez !
Faites un bilan et Comment partager
une évaluation avec votre expérience, et
vos partenaires et sensibiliser d’autres
déposez personnes ?
obligatoirement
votre dossier de
bilan dans les 3 mois
après votre retour.
Les associations porteuses de projets devront fournir la copie de la déclaration au Journal officiel,
les statuts et la composition du Bureau de l’association.
L'association porteuse doit ensuite demander à une association membre d'un des 8 réseaux de
Solidarité Internationale reconnus de parrainer le projet. Veuillez consulter la liste non-exhaustive
des parrains.
Cas particuliers :
Dans le cadre de projets émanant d’établissements scolaires d’enseignement général,
universitaires, techniques ou agricoles, il sera préféré les projets provenant d’associations créées
au sein de l’établissement. L’établissement scolaire devra alors attester par écrit que le projet ne
s’inscrit pas dans un cursus scolaire obligatoire. Cette attestation à joindre au dossier de demande
de financement.
L’association choisie comme marraine devra être contactée 5 mois en amont du dépôt de dossier
(2 mois minimum obligatoire), afin de pouvoir accompagner au mieux la construction du projet. Elle
aura accepté d’accompagner le projet, avant d’être sélectionnée officiellement comme « parrain »
du dossier sur la plateforme en ligne lors du dépôt de la demande de co-financement.
Toutes les associations marraines habilitées par le Fonjep sont en capacité de parrainer un dossier
JSI ou VVVSI. Celles-ci sont sélectionnées dans le cadre d’un Appel à Manifestation d’Intérêt lancé
de manière régulière par le Fonjep.
Vous trouverez au sein de la rubrique Solidarité Internationale du site du Fonjep, la liste des
associations habilitées à parrainer.
➔ Aller à : La liste des parrains par région
L’action de parrainage fait l’objet d’une convention signée entre le parrain et l’association
parrainée ➔ Aller au dossier « Préparation » / « modèles annexes »
2.1.4 Au retour
Au-delà du compte rendu narratif et financier du projet, il doit aider à une restitution plus globale,
dans le but de promouvoir et de participer à l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité
internationale (ECSI).
Chacun de ces réseaux se retrouve autour de trois spécificités qui fondent une identité commune :
La structure partenaire peut être d’origine française mais son implantation locale doit être solide et
explicitée au sein du dossier déposé :
• La structure doit être composée de salariés et/ou bénévoles du pays
• La structure doit être implantée et reconnue comme membre de la société civile locale
• La reconnaissance juridique dans le pays partenaire (si celle-ci est possible), bien que non-
obligatoire, sera valorisée.
Cependant, seront valorisés les partenaires issus de la société civile locale.
Ces projets sont concernés par les mêmes critères de sélection que ceux permettant le départ des
jeunes français à l’international.
Les projets réalisés à l’étranger et aboutissant à la réalisation d’un 2nd projet permettant l’accueil des
jeunes partenaires en France, pourront exceptionnellement être constitués des mêmes jeunes. La
composition des groupes pourra également être identique lorsqu’un projet d’abord réalisé en France,
conduira au départ des jeunes français au sein du pays partenaire dans le cadre d’un 2nd projet.
Nous vous invitons à entreprendre l’ensemble des démarches administratives le plus tôt possible en
amont du départ des jeunes étrangers : demande de visa, procédures de santé, etc. En cas de
problématiques rencontrées dans l’obtention des visas, veuillez prendre contact avec le Fonjep.
Entre bonnes intentions et voies sans issue, interrogez cette volonté d’aider à la lumière des
quelques notions-clefs présentées ici.
Un projet JSI-VVVSI ne se limite pas à la mise en œuvre d’une action de solidarité, mais a pour
vocation de permettre avant tout la rencontre et l’échange entre deux groupes de jeunes aux cultures
différentes autours de thématiques de solidarité internationale.
L’enjeu est de ne pas créer de lien de dépendance entre les deux parties empêchant l’action de
l’une ou de l’autre (ex dépendance financière ou matérielle)
➔Réciprocité
Elle existe lorsqu’il y a apports mutuels au projet de chacune des parties impliquées dans le
partenariat. Ces apports peuvent concerner l’accueil, le projet des cultures, mais aussi souvent
l’hébergement, la prise en charge matérielle et/ ou financière de certains travaux, de certaines
matières d’œuvre….
Ce travail s’effectue grâce notamment à des projets réguliers sur le terrain, en amont du projet
envisagé.
La période de préparation en France est estimée à au moins 6 mois. Des formations à des
techniques spécifiques nécessaires au bon déroulement de l’action sont recommandées, et doivent
être prévues au budget prévisionnel (ligne 1, Préparation technique à l’action).
La Charte des Volontariats Internationaux d'Echange et de Solidarité (VIES), fruit d'une concertation
d'associations regroupées au sein de la plateforme France Volontaires, vise à affirmer l’engagement
des acteurs du volontariat et de la solidarité internationale autour de valeurs communes, à
promouvoir des actions de qualité, et à mobiliser l'ensemble des acteurs publics et privés au
bénéfice du volontariat.
Les dispositifs JSI et VVVSI affirment leur adhésion pleine et entière à la Charte VIES, consultable
ici.
Les porteurs de projets JSI-VVVSI sont ainsi invités à se saisir des principes et valeurs de la Charte.
Inscrire son projet de solidarité internationale et d'échange interculturel dans le sillage de la Charte
VIES c'est avant tout :
• Entreprendre une démarche d'interrogation et de recherche visant à concevoir des projets
de volontariat de qualité ;
• Appuyer le développement d'un volontariat responsable et de qualité ;
• Valoriser son projet de volontariat comme étant pleinement inscrits dans une Charte de
valeurs et d'engagements.
Les porteurs sont invités à co-construire leur projet en adéquation avec l’approche du volontariat
présentée au sein du tableau en annexe et à incarner ces engagements tout au long de sa
réalisation.
➔ Découvrez en Annexe les quelques pistes pratiques pour intégrer les valeurs du
volontariat au sein de votre projet.
FORMEZ-VOUS !
Vous devrez prévoir les formations techniques et interculturelles nécessaires pour bien préparer
votre projet de rencontre et d’action. Elles alterneront des séquences individualisées ou collectives
Le suivi d’une formation au départ et à l’interculturalité par le groupe de jeunes concerné par un
départ à l’étranger (pour les projets en réciprocité, les jeunes partenaires sont donc concernés) est
obligatoire.
La formation de base sera dispensée autant que possible, dans un souci d’efficacité, par des
professionnels confirmés dans les domaines du développement et de la solidarité internationale.
Les actions d’information/sensibilisation sur les enjeux de la solidarité internationale, les effets de la
mondialisation, l’accroissement des inégalités et de l’interculturalité sont souhaitables.
Le séjour se déroulera sur minimum 15 jours, dont 10 jours qui seront consacrés pleinement à
l’action sur place (activités, temps d’échanges informels, temps de repos, etc.).
Les activités auront lieu 5 jours par semaine à raison de six heures par jour (durée qui tient compte
de la gestion locale du temps, du transport et de la disponibilité du matériel).
Il est important que les jeunes étrangers bénéficient également de cette phase importante de
restitution et sensibilise également les populations locales dans les pays aux questions d’ECSI.
Attention, le bilan ne pourra être validé que si une action de restitution est réalisée en amont de son
rendu. Cela n’empêchera en rien les porteurs à réaliser d’autres actions de restitution par la suite.
Quel que soit le projet conduit, il s’inscrit dans le cadre du développement local et est un formidable
vecteur d’échanges et de connaissance de l’autre. Sa réussite est aussi fonction de la pérennité du
partenariat entre un porteur de projet en France et un porteur de projet dans le pays partenaire.
Un chantier de solidarité internationale n’est pas le fruit d’un projet fugace et éphémère. Il est
souhaitable, voire recommandé, de reconduire, les années suivantes, des actions entre deux
mêmes partenaires, sur de nouveaux thèmes issus de besoins locaux repérés par le porteur de
projet du pays partenaire.
Jeunes et encadrants des deux pays seront vigilants au respect du cahier des charges, utiliseront
les matériaux locaux et prendront en compte les techniques de construction locales.
Tout projet de solidarité internationale émane d’une demande locale et s’inscrit dans un
partenariat entre deux pays.
• le projet d’action est une occasion d’échanger et de partager, dans l’objectif de se rencontrer
pour mieux se connaître et appréhender « l’autre » dans le respect de ce qu’il est et de ses
différences.
• les équipes des deux pays partenaires, coauteurs, élaborent et définissent ensemble les
objectifs recherchés, déterminent les modalités de mise en œuvre et se soucient de l’évaluation
du projet.
Pour être vraiment efficace, le don doit respecter certaines règles essentielles qui permettent d’éviter
de faire « plus de mal que de bien ».
Un grand nombre de dégâts sont occasionnés par des dons inadaptés. Les médicaments récupérés,
collectés et acheminés vers les pays en développement :
• ne répondent pas le plus souvent aux besoins réels des populations destinataires,
• ne respectent pas la politique tarifaire pharmaceutique du pays,
• sont souvent inconnus des professionnels de santé locaux,
• favorisent le marché pharmaceutique parallèle et les ventes illicites, etc.
Les dégâts provoqués par des dons inappropriés ont conduit de plus en plus de pays à décourager
ou interdire les dons de médicaments. Il est bon de rappeler qu’un certain nombre de textes
internationaux régissent les dons de médicaments.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi des principes directeurs relatifs aux dons de
médicaments. Elle favorise les dons de médicaments provenant de sources fiables, conformes aux
normes du pays donateur et qui font l’objet d’une liste nationale des médicaments essentiels.
Liste des Médicaments Essentiels - site Internet de l’OMS :
http://www.who.int/medicines/publications/essentialmedicines/fr/index.html
• Mener une réflexion commune entre l’organisme donateur et l’organisme destinataire pour cibler
au mieux les besoins du destinataire (en fonction de ses propres ressources documentaires, du
public concerné, des locaux où les livres seront proposés aux lecteurs, etc.) de façon à rechercher
ensemble la meilleure adéquation possible entre cette demande et le don envisagé
• Veiller à ce que le don n’ait pas d’effets négatifs sur le marché du livre - édition et librairie - dans
le pays destinataire. Il peut être complété par un achat de livres édités localement afin d’acquérir
des ouvrages d’auteurs locaux et de favoriser le marché du livre du pays
• Préférer la qualité à la quantité
• Obtenir l’aval des établissements et organismes locaux compétents, car ils sont les mieux à
même de valider la pertinence du don (langue, adéquation des manuels scolaires aux
programmes scolaires…)
• Intégrer le don de livre dans un projet global qui permettra d’en assurer la pertinence et la
pérennité au travers notamment de la formation d’un personnel apte au suivi du programme
(réception, classe - ment, distribution de livres, animation des bibliothèques), etc.
• Établir à l’avance les conditions de réception des dons, de leur transport et de leur distribution.
Cette contribution ne peut pas s’ajouter à des contributions obtenues auprès des
Ambassades de France dans les pays concernés ou d’autres services du Ministère de
l’Europe et des Affaires étrangères.
Une même association peut déposer, dans l’année, plusieurs dossiers correspondant à des
actions différentes.
Cependant, un projet refusé au cours de l’année ne pourra être représenté avant l’année suivante.
Lorsqu’un projet reçoit une notification d’ajournement, l’association porteuse peut le présenter à une
autre session de la même année, après l’avoir retravaillé en prenant en compte les remarques des
instructeurs.
CONVENTIONS ET COFINANCEMENT
La gestion technique et financière du programme a été confiée par le ministère de l’Europe et des
Affaires étrangères au FONJEP (Fonds de Coopération de la Jeunesse et de l’Éducation populaire),
association loi 1901, reconnue d’utilité publique, cogérée par les pouvoirs publics et les associations
de jeunesse et d’éducation populaire.
À partir de la notification de la décision, le délai de versement des crédits est inférieur à un mois,
quand la convention est retournée au FONJEP rapidement.
Vous y trouverez aussi des documents à consulter avant de remplir votre dossier, et
notamment le « Dossier de demande JSI | VVVSI » pour préparer toutes les informations
et les annexes dont vous aurez besoin.
Chaque projet est examiné par un membre du Comité. Après instruction, le Comité se réunit
en séance plénière pour émettre un avis sur la qualité du projet. Les avis sont rendus de
façon collégiale.
Le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères saisit les Ambassades de France dans
les pays concernés afin qu’elles donnent leur avis sur le projet, la situation locale et le
partenaire. En ce sens, les SCAC (Service de coopération et d’action culturelle) co-
instruisent les dossiers. Les avis formulés par l’instructeur du dossier et par le jury en région
sont également pris en compte afin de formuler la décision finale.
Étape 4
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères entérine les décisions du Comité et
informe le Consulat de France dans le pays où se déroulera l’action. Le FONJEP en informe
le parrain et l’association porteuse du projet.
CALENDRIER INDICATIF
Le calendrier général de l’année en cours est consultable sur le site www.FONJEP.org, rubrique Solidarité
internationale. Vous y trouverez également le calendrier prévisionnel des jurys par région.
Du 1er octobre au
Début juillet Fin Octobre Début septembre
31 décembre
Pour rappel, ne pas déclarer un accueil de mineurs (ACM) ou ne pas déclarer un changement
dans les conditions d'accueil est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 3750€ d'amende. (art L227-
8 du code de l'action sociale et des familles). Pour toute information complémentaire, veuillez vous
référer à l’article R227-2 et L227-8 du code de l’action sociale et des familles (CASF)
Avant votre départ, vous devez obligatoirement vous inscrire dans la plateforme Ariane du
Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères : http://www.diplomatie.gouv.fr
Le Centre de crise du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a conçu un portail Internet
permettant aux Français de déclarer gratuitement et facilement leurs voyages à l’étranger.
Ariane permet de :
• recenser, en situation de crise, les Français déclarés présents dans la zone touchée,
• informer les ressortissants en les appelant directement ou en leur envoyant un SMS (pensez à
souscrire un contrat d’itinérance (roaming) auprès de votre opérateur),
• contacter la personne désignée par l’utilisateur comme référente en France à prévenir en cas
d’urgence, afin de donner, d’obtenir ou de recouper les informations relatives au voyageur.
Cet outil a fait l’objet d’un travail préparatoire avec la CNIL et offre aux utilisateurs toutes les
garanties en termes de sécurité et de confidentialité des données personnelles.
Il est rappelé que les ambassades ne peuvent en aucun cas fournir d’appui financier, technique ou
logistique.
• saisir le Consulat de France plusieurs mois avant leur départ pour s’assurer de l’obtention
des visas de séjour. Il est très important que l’association française porteuse du projet explique
au Consulat de France les motifs de la venue en France de ses partenaires et le cadre dans
lequel elle s’inscrit.
Dans le cadre des dispositifs jeunesse du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, l’appui de France
Volontaires peut être sollicité pour la préparation et la mise en œuvre des chantiers, ainsi que pour l’accueil
ou l’information pour les jeunes qui partent et leurs encadrants.
Cette plateforme, dans le cadre de ses missions, dispose d’un réseau d’Espaces Volontariats dans différents
pays. Ces espaces sont des centres de ressources, physiques et virtuels, dédiés à tous les acteurs du
volontariat : candidats, volontaires et bénévoles, structures d’accueil, structures d’envoi. France Volontaires
forme, informe, oriente, conseille et met en réseau ces acteurs dans le but de développer les différentes formes
de VIES.
La liste des pays où des Espaces volontariats sont présents, leur contact et le détail de leurs activités, peuvent
être consultés sur le site www.reseau-espaces-volontariats.org
AU RETOUR : LE BILAN
FAITES LE BILAN DU PROJET D’ACTION ET D’ÉCHANGE
Individuellement, entre vous, avec vos partenaires étrangers, avec votre parrain, faites le point sur
votre expérience :
• Qu’est-ce qui a pu être réalisé ou non par rapport aux objectifs prévus, et pourquoi ?
• Quels sont les ressentis, les découvertes, les difficultés rencontrées ?
• Quels sont vos réflexions et échanges sur les pratiques culturelles ?
• Dans quelle mesure ces échanges ont-ils constitué un apport, un enrichissement ?
L’objet de ce compte-rendu est de mettre en perspective le projet initial et la réalité du terrain. Il est
donc demandé aux groupes d’adopter un regard objectif et critique. En effet, le but du ministère n’est
pas la sanction, mais bien d’apprécier le déroulement réel des projets afin d’identifier les points
susceptibles d’être améliorés dans les projets et le programme.
Si l’association ne remet pas son compte-rendu dans les trois mois suivant le retour du
groupe, celle-ci devra restituer les sommes déjà perçues et ne pourra pas représenter de
demande de subvention dans l’un ou l’autre des dispositifs jeunesse.
Session de
Période de réalisation des actions Dates limites de dépôt du bilan
dépôt
Trimestre 1 Du 1er Janvier au 31 Mars 30 Juin
Trimestre 2 Du 1er Avril au 30 Juin 30 Septembre
Trimestre 3 Du 1er Juillet au 30 Septembre 31 Décembre
Trimestre 4 Du 1er octobre au 31 Décembre 10 Février
PARTAGEZ, TRANSMETTEZ !
En vous investissant dans une action de solidarité internationale, vous vous inscrivez dans un
processus de longue durée qui se prépare et se prolonge bien après l’action de solidarité. En effet,
l’action ne se limite pas strictement au séjour, mais commence bien avant et se finit bien après. Ces
phases de préparation et de restitution sont fondamentales pour vous approprier l’action, mais aussi
pour apprendre à travailler collectivement, pour connaître les partenaires avec qui l’action est mise
en œuvre, pour réfléchir au sens de votre action.
Le moment du bilan est donc l’occasion de porter un regard critique votre expérience vécue et choisir
de poursuivre – ou non - votre engagement dans la solidarité internationale.
La mise en œuvre d’action dites de « restitution », pendant lesquelles les jeunes témoignent,
partagent et donnent envie à d’autres jeunes de réaliser une expérience de solidarité internationale,
est obligatoire et conditionnera le versement du solde de 10% de la subvention. Au moins une action
de restitution devra être réalisée en amont du rendu du bilan. Cela n’empêchera pas les porteurs
d’en réaliser d’autres par la suite.
Vous avez vécu une expérience souvent inédite et votre témoignage peut bénéficier à tous. À
votre retour, racontez votre vécu et partagez votre expérience avec d’autres jeunes et adultes
impliqués dans des actions de solidarité internationale, mais aussi avec un public non engagé, afin
de :
C’est aussi le moment de faire le point sur cette expérience d’engagement, et de réfléchir aux suites
que vous voulez éventuellement y donner (futures actions de solidarité dans un cadre associatif ou
dans une démarche individuelle, etc.)
1.2 Partagez
Saisissez les occasions d’intervenir en public, de parler de votre expérience, d’exposer vos
photos.
TRANSMETTEZ
En partageant ainsi votre expérience, vous contribuez à transmettre les valeurs et principes de
l’Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI).
« Concevoir, dans une démarche partenariale, des projets de volontariat répondant aux attentes de
toutes les parties prenantes, respectueux de leurs droits, leurs cultures, leur croyances, leurs
aspirations et leur égale dignité humaine », Charte VIES
« Accompagner les volontaires à leur retour en les incitant à valoriser cette expérience dans leur
parcours professionnel et citoyen ; pour faciliter leur réinsertion professionnelle à travers la
valorisation des acquis de l’expérience ; et les inciter à inscrire leur expérience dans un parcours de
citoyenneté », Charte VIES
www.fonjep.org
@FONJEP