Dossier Information JSI VVVSI VF 2023

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JEUNESSE ET SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

PROGRAMMES JSI ET VVVSI


DOSSIER D’INFORMATION
SOMMAIRE

• PRÉSENTATION ................................................................................................... 3

• OBJECTIFS DES PROGRAMMES ............................................................................. 3

• QUELS PROJETS D’ACTION ? ................................................................................. 4

• TYPES DE PROJETS .............................................................................................. 4

• CRITERES DES DISPOSITIFS ................................................................................ 8

• VOTRE PROJET PAR ÉTAPE.................................................................................. 10

• L’ASSOCIATION PORTEUSE................................................................................. 11

• LE PARRAIN ...................................................................................................... 12

• LE PARTENARIAT ............................................................................................... 15

• POUR BIEN VOUS PRÉPARER............................................................................... 19

• À FAIRE ET À NE PAS FAIRE ................................................................................ 22

• FINANCEZ VOTRE PROJET .................................................................................. 25

• DÉPOSEZ VOTRE DEMANDE ................................................................................ 28

• AU RETOUR : LE BILAN ...................................................................................... 33

• PARTAGEZ, TRANSMETTEZ !................................................................................ 34

ANNEXES ................................................................................................................... 37

51 Rue de l'Amiral Mouchez


75013 Paris www.FONJEP.org
01 43 13 10 30 2
[email protected]
@FONJEP
PRÉSENTATION
Le ministère de l’Europe et des Affaires
étrangères pilote le dispositif « Jeunesse et
solidarité internationale » (JSI) depuis 1997 et le
dispositif « Ville, vie, vacances et solidarité
internationale » (VVVSI) depuis 1991. Fruits d’un
travail paritaire des pouvoirs publics et
d’associations, ces dispositifs visent à favoriser la
rencontre interculturelle entre des jeunes français
et jeunes d’un pays partenaire autour de la
réalisation de projets communs de solidarité
internationale, que ce soit à l’étranger ou en
France.

Depuis cette date, les deux dispositifs ont permis


à plus de 2 000 groupes réunissant près de
18 500 jeunes de réaliser une action de solidarité
internationale dans plus de 40 pays et en France.
Les subventions accordées aux projets
peuvent aller jusqu’à 10 000€, et jusqu’à
11 500€ pour les projets au départ de l’Outre-
Mer et de la Corse.
Le suivi et la mise en œuvre du programme
relèvent du FONJEP et du ministère de l’Europe
et des Affaires étrangères, encadrés par un
comité de suivi paritaire.

OBJECTIFS DES PROGRAMMES


Les programmes « Jeunesse et solidarité internationale » (JSI) et « Ville, vie, vacances et solidarité
internationale » (VVVSI) ont pour objectifs de :

Permettre aux jeunes du pays partenaire de se rencontrer, d’échanger et d’agir


ensemble

Promouvoir les activités collectives, solidaires et durables

Encourager l’action des organisations de jeunesse en faveur de la paix, de la cohésion


sociale, de l’implication des jeunes dans la vie locale et la démocratisation des
sociétés.

ÊTES-VOUS JSI OU VVVSI ?


Les programmes « Jeunesse et solidarité internationale » (JSI) et « Ville, vie, vacances et
solidarité internationale » (VVVSI) ont les mêmes objectifs.
• Si le groupe est composé de « Jeunes avec moins d’opportunités » (JAMO) ou présentant
un parcours de vie les éloignant des questions de mobilité et de solidarité internationale
(jeunes issus de quartiers politiques de la ville, jeunes issus de zones rurales
enclavées…), votre projet sera déposé au titre du dispositif VVVSI.
• Dans le cas contraire, il sera déposé au titre du dispositif JSI.

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 3


QUELS PROJETS D’ACTION ?
Pour être éligible à un cofinancement dans le cadre des dispositifs JSI ou VVVSI, votre projet
d’échange et d’action de solidarité internationale doit suivre les principes suivants.

CO-CONSTRUIT
Votre projet d’action et d’échange doit être pensé et co-construit dans
le cadre d’une collaboration avec les acteurs d’un pays partenaire.

COLLECTIF
Il doit être mené par des jeunes de 15 à 25 ans : un groupe en France
et un groupe à l’étranger, accompagné par une association loi 1901 en
France, et par une structure représentative de la société civile locale au
sein du pays partenaire.

PRÉPARÉ
Une préparation en amont doit être prévue pour tenir compte de
l’environnement du projet, impulser une dynamique locale, appréhender
la rencontre, s’impliquer et s’approprier le projet d’action.

DURABLE
Les actions ponctuelles et improvisées sont donc exclues.

ENGAGEANT
Les jeunes doivent être engagés dans l’action : participation financière,
participation au montage du projet, à la recherche de fonds, au bilan et
à la restitution de l’action au retour. (fiche technique 3)

ACCOMPAGNÉ
Une association loi 1901, ou loi 1908 pour les départements de Moselle,
du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, porte le projet et une association habilitée
à parrainer le projet et accompagne les jeunes dans toutes les étapes
du projet.

SUIVI, ÉVALUÉ et PARTAGÉ


L’action est suivie par les jeunes et avec les partenaires locaux à toutes
les étapes du projet : préparation, déroulement, bilan, évaluation. Une
restitution et un partage d’expérience doivent être prévus au retour.

CONTRIBUE AUX « ODD »


Les projets doivent contribuer à l'accomplissement d'un ou plusieurs
Objectifs internationaux de développement durable (17 au total).
Voir les 17 ODD sur le site des Nations Unies

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 4


TYPES DE PROJETS
1.1 Les projets co-financés

Projets à caractère Projets à caractère


social environnemental

Projets culturels
(théâtre, musique,
danse, sculpture…) Projets d’éducation et
* Conditions à prendre
en compte dans la partie
de sensibilisation
« points de vigilance »

Projets sportifs* Chantiers


* Conditions à prendre de construction, de
en compte dans la partie
« points de vigilance »
réhabilitation, d’aménagement
* Conditions à prendre en compte
dans la partie « points de vigilance »

Projets de santé
* Conditions à prendre en compte


dans la partie « points de vigilance »

Ceux qui ne peuvent pas prétendre à un cofinancement JSI / VVVSI

Projets de collectes
Projets d’enseignement
(médicaments, matériel
du français ou de
scolaire, produits
soutien scolaire
alimentaires…)

Stages diplômants
Projets de convoi de
à caractère obligatoire
véhicules
dans un cursus scolaire
ou universitaire
Projets présentés
Voyages
directement par des
de découverte, ou
pays partenaires
tourisme solidaire

Projets dispersés
(plusieurs sites,
éclatement du groupe, ou
différents thèmes


d’action)

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 5


1.2 Points de vigilance

• Un projet de solidarité internationale ne doit pas nécessairement impliquer de la construction


ou de la rénovation de bâtiment.

• Les projets mettant en œuvre des activités culturelles, artistiques et sportives, ne devront
pas oublier de faire le lien avec la solidarité internationale en intégrant un travail sur les
thématiques abordées.

Exemple : Mettre en œuvre un tournoi de football avec un groupe de jeune brésilien ne pourra être
financé si celui-ci n’intègre pas des temps d’échanges et de découvertes permettant aux jeunes
d’aborder des enjeux mondiaux (ex : les enjeux sociaux, économiques et politiques du football ; le
rôle du football au sein des classes populaires brésiliennes et française…).

• L’ensemble des projets portant sur des thématiques de santé sont éligibles. Cependant, les
projets santé ne pourront être financés si et seulement si :
1) Les jeunes ont suivi une formation technique spécifique en amont du départ ET sont
accompagnés par un professionnel de santé (le profil devra être explicité au sein du dossier
de candidature). Les étudiants en santé sont également concernés.
2) Ils sont accueillis par des professionnels du secteur, ou un partenaire local ayant l’habitude
de travailler sur cette thématique.
3) Le projet demeure dans l’esprit des dispositifs JSI-VVVSI : l’objectif principal du projet
reste l’échange interculturel et les jeunes n’adoptent pas une posture de « sachant » venant
enseigner/transmettre un savoir sans réciprocité dans les échanges.
Le respect de ces points sera étudié lors du processus de sélection : il relève aux porteurs de fournir
assez d’éléments de compréhension au sein du dossier narratif déposés.

LIEU ET DURÉE DE L’ACTION


Votre projet peut se dérouler en France ou dans les pays rendus éligibles
à l’Aide publique au développement (APD) par le Comité d’aide au
développement (CAD) de l’OCDE.
➔Aller à : La liste des pays

Mais votre demande peut être refusée si le contexte sécuritaire du pays et de


la région où doit se dérouler le projet semble insuffisant. Le groupe est invité à
se renseigner en consultant la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site du
ministère de l’Europe et des Affaires étrangères : les zones à risque,
formellement déconseillées ou déconseillées sauf raison impérative (oranges
et rouges selon la classification du ministère) ne sont pas ouvertes aux projets
subventionnés dans le cadre du JSI et du VVVSI.

La durée minimale du séjour est de 15 jours, dont au moins 10 jours pleins


consacrés à l’action. Dans tous les cas, les dossiers devront obligatoirement
comporter un planning journalier précis de l’action.

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 6


QUELS SONT LES JEUNES CONCERNÉS ?

Quand le projet se déroule à l’étranger Quand le projet se déroule en France


Groupe de 4 à 16 jeunes, accueilli par Groupe de 4 à 16 jeunes étrangers d’une part,
un groupe de 4 à 16 jeunes binômes accueillis par 4 à 16 jeunes binômes
du pays concerné de France d’autre part

Les jeunes, en France et dans le pays partenaire, doivent être âgés de 15 à 25 ans
Avoir la nationalité française n’est pas obligatoire.
Il est préférable que les groupes soient mixtes (filles et garçons, jeunes de milieux et d’origines variés).
Au maximum 20% des jeunes du groupe peuvent avoir réalisé une action JSI ou VVVSI déjà financée
par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Les jeunes en service civique :


Les jeunes réalisant une mission en service civique visant à organiser ou encadrer un projet soumis aux co-
financements JSI ou VVVSI, ne peuvent pas être pris en charge dans le cadre de cette subvention.
Néanmoins, pour les jeunes réalisant un service civique qui n’est pas en rapport avec le projet soumis, il est
tout à fait possible de participer à une action financée par les dispositifs JSI ou VVVSI. En ce sens, les
instructeurs pourront demander des compléments d’information, voire des attestations sur l’honneur, pour
s’assurer que les missions de service civique ne sont pas en rapport avec l’action JSI ou VVVSI.

Un jeune peut-il bénéficier plusieurs fois du financement des dispositifs JSI ou VVVSI ?
Le groupe de jeunes français ne pourra être composé de plus de 20% de jeunes ayant déjà participé à un
projet financé dans le cadre des dispositifs JSI ou VVVVSI.
Exception 1 : Cette règle ne s’applique pas aux jeunes du pays étranger.
Exception 2 : Cette règle ne s’applique pas aux projets issus d’un 1er départ de jeunes à l’étranger et
permettant l’accueil des jeunes partenaires ensuite (projet en réciprocité), ou inversement aux projets issus
d’un 1er projet en réciprocité et menant à la réalisation d’un 2nd projet à l’étranger. Dans ces cadres-ci les
groupes pourront être similaires.

Quelle place aux jeunes au sein du projet ?


Les jeunes, en France et du pays partenaire, sont partie prenante de la construction du projet. Ils se
mobilisent, selon leur niveau d’autonomie et d’implication possible, pour bâtir les activités avec leur binôme
partenaire et garantir la faisabilité technique et financière du projet. Leur implication est essentielle (voire les
critères d’éligibilité listés ci-dessous).

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 7


CRITERES DES DISPOSITIFS

1. LES CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ


Sans respect des critères minimales listés ci-dessous, votre demande sera considérée
irrecevable :

• La demande de subvention est réalisée par une association française de loi 1901.
• Le projet est accompagné par une structure marraine habilitée à parrainer des projets JSI-
VVVSI.
• Le projet se réalise en France ou au sein d’un pays éligible à l’Aide Publique au
Développement (APD).
• Le projet se réalise en partenariat avec un groupe de jeunes et un partenaire membre de la
société civile locale, situés au sein du pays partenaire.
• Les groupes français et partenaires sont composés d’entre 4 et 16 jeunes, âgés de 15 à 25
ans.
• La liste des jeunes locaux est obligatoire pour tout dépôt de dossier.
• Les deux groupes de jeunes ont déjà noué le dialogue, dans le cadre de la co-construction
de leur projet, avant la sélection du dossier par le Fonjep et ses partenaires.
• Maximum 20% des jeunes par groupe peuvent déjà avoir participé à un projet JSI-VVVSI
dans le passé.
• Le projet a une durée de minimum 15 jours dont 10 jours minimum consacrés à l’action de
solidarité.
• La demande de subvention ne peut excéder 10 000€ et 11 500€ pour les associations situées
dans les territoires d’outre-mer et la Corse, et représenter plus 60% du budget total du projet.
• Le projet concerne une action interculturelle de solidarité internationale éligible dans le cadre
du JSI-VVVSI (voir rubrique « Type de projets »).
• Le projet intègre obligatoirement des temps d’échanges et de découvertes interculturelles en
dehors de l’action de solidarité internationale choisie (soirée débats, visites, jeux permettant
d’échanger sur une thématique ou la culture des uns et des autres, etc.).
• La participation à une formation au départ et à l’interculturalité par le groupe de jeunes
concerné par un départ à l’étranger (pour les projets en réciprocité, les jeunes partenaires
sont donc concernés) est obligatoire.
• Le dossier de candidature et l’ensemble des pièces justificatives obligatoires et listées au
sein du dossier d’information ont été remis lors du dépôt de la demande de subvention.
• La participation de minimum trois jeunes du groupe au jury régional est obligatoire.
• Une action de restitution est prévue et devra obligatoirement avoir lieu avant le rendu du
bilan (au minimum en France)

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 8


2. LES CRITÈRES DE VALORISATION
Les critères ci-dessous seront pris en considération lors de l’analyse de votre dossier :

• Les jeunes sont partie prenante de la construction du projet. Ils se mobilisent, selon leur
niveau d’autonomie et d’implication possible, pour bâtir les activités avec leur binôme
partenaire et garantir la faisabilité technique et financière du projet.
• Le projet est co-construit sur plusieurs mois en partenariat avec les jeunes partenaires et
l’association locale qui les accompagne. Une réelle dynamique partenariale est mise en
place et permet d’aboutir à un projet fondé sur des principes de réciprocité et d’échange. Un
regarde tout particulier sera accordé aux liens noués entre les groupes de jeunes avant la
réalisation de l’action (critère d’éligibilité), ainsi qu’à la participation humaine et/ou matérielle
et/ou financière du partenaire local.
• L’échange interculturel est l’objectif principal du projet : tout est mis en œuvre pour favoriser
la rencontre et l’échange de culture entre les jeunes.
• Tous les éléments permettant de garantir une bonne dynamique de groupe et une réelle
inclusivité sont pris en considération : écart d’âge, genre, écart du nombre de jeunes entre
les deux groupes, discriminations, etc.
• Le projet se fonde sur un besoin local réel identifié avec le partenaire et en accord avec les
autorités locales : le projet est pensé aux bénéfices des populations locales sur le long terme.
La pérennité de l’action est réfléchie bien en amont lors de la co-construction du projet.
• Les enjeux de la solidarité internationale, tels que ceux des enjeux globaux, du
volontourisme, des inégalités mondiales, des relations « Nord-Sud », du rapport aux dons,
du changement climatique, etc., sont abordés avec les jeunes afin qu’ils puissent adopter un
regard critique sur leur action et afin de garantir un projet responsable et de qualité. Un œil
attentif sera accordé à la posture et aux positionnements adoptés par le groupe projet dans
le cadre de leur projet de solidarité internationale.
• Le projet, en concertation avec les partenaires, garantit un cadre de vie sécurisant aux jeunes
(hébergement, repas, transport, sécurité politique, sécurité sanitaire, sécurité sur les
chantiers, fatigue…).
• Le budget est solide et s’appuie sur une évaluation des coûts réels et sur des devis fournis
au Fonjep lors du dépôt de la demande de subvention.
• Les actions de restitution permettent de valoriser l’expérience de mobilité vécue afin d’inciter
d’autres jeunes, idéalement peu sensibilisés à ces questions, à sauter le pas. Elles sont
pensées comme s’inscrivant dans des dynamiques territoriales d’ECSI (Education à la
Citoyenneté et à la Solidarité Internationale) et dans un parcours d’engagement. La
réalisation d’une action de restitution au sein du pays partenaire sera valorisée.
• Le projet est évalué de manière à la fois ambitieuse et réaliste : son inscription dans les
Objectifs de Développement Durable de l’Agenda 2030 fait l’objet d’une attention particulière.
• Le projet propose aux jeunes, français et partenaires, un réel temps de bilan valorisant avant
tout l’expérience personnelle et collective vécue, ainsi que le chemin parcouru. L’association
porteuse, en lien avec son parrain, est en mesure de pouvoir conseiller les jeunes sur la
poursuite de leur engagement citoyen.

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 9


VOTRE PROJET PAR ÉTAPE
Association Parrain Partenariat
porteuse
La demande de Une association Votre projet doit être
cofinancement doit habilitée doit co-construit avec un
émaner d’une parrainer votre projet. groupe de jeunes et
association loi 1901 Quelles sont ces une association issus
ou loi 1908 associations ? d’un pays partenaire.
(départements de Quel est le rôle du Quel pays peut être
Moselle, du Bas-Rhin parrain ? partenaire ?
et du Haut-Rhin). Quel est le partenariat
attendu ?
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Pour bien vous À faire et Financez votre


préparer à ne pas faire projet
Une action de Bien prévoir Qu’est-ce qui peut
solidarité l’organisation de être financé dans le
internationale ne votre projet est cadre des dispositifs
s’improvise pas. primordial. JSI-VVVSI ? Dans
Comment vous Découvrez nos quelle proportion ?
préparer au mieux ? conseils. Quels autres
financements ?
Lire page 19 Lire page 22 Lire page 26

Déposez votre Avant


demande de de partir
cofinancement
Vous devez Vous êtes prêt à
constituer un dossier partir ? Bravo !
de demande. Avez-vous pensé à
Qu’est-ce qui vous toutes les
est demandé ? démarches ?
Quand transmettre Vérifiez !
ce dossier et à qui ?
Lire page 28 Lire page 31

De retour ? Partagez,
Faites le bilan ! transmettez !
Faites un bilan et Comment partager
une évaluation avec votre expérience, et
vos partenaires et sensibiliser d’autres
déposez personnes ?
obligatoirement
votre dossier de
bilan dans les 3 mois
après votre retour.

Lire page 33 Lire page 34

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 10


L’ASSOCIATION PORTEUSE
Les demandes de cofinancement éligibles à ce programme doivent émaner d’associations
loi 1901, ou de loi 1908 pour les départements de Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Les associations porteuses de projets devront fournir la copie de la déclaration au Journal officiel,
les statuts et la composition du Bureau de l’association.

L'association porteuse doit ensuite demander à une association membre d'un des 8 réseaux de
Solidarité Internationale reconnus de parrainer le projet. Veuillez consulter la liste non-exhaustive
des parrains.

Cas particuliers :
Dans le cadre de projets émanant d’établissements scolaires d’enseignement général,
universitaires, techniques ou agricoles, il sera préféré les projets provenant d’associations créées
au sein de l’établissement. L’établissement scolaire devra alors attester par écrit que le projet ne
s’inscrit pas dans un cursus scolaire obligatoire. Cette attestation à joindre au dossier de demande
de financement.

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 11


LE PARRAIN
LES ASSOCIATIONS MARRAINES HABILITEES
Toute association porteuse de projets doit être parrainée par une association habilitée à
parrainer les projets JSI et VVVSI.

L’association choisie comme marraine devra être contactée 5 mois en amont du dépôt de dossier
(2 mois minimum obligatoire), afin de pouvoir accompagner au mieux la construction du projet. Elle
aura accepté d’accompagner le projet, avant d’être sélectionnée officiellement comme « parrain »
du dossier sur la plateforme en ligne lors du dépôt de la demande de co-financement.
Toutes les associations marraines habilitées par le Fonjep sont en capacité de parrainer un dossier
JSI ou VVVSI. Celles-ci sont sélectionnées dans le cadre d’un Appel à Manifestation d’Intérêt lancé
de manière régulière par le Fonjep.
Vous trouverez au sein de la rubrique Solidarité Internationale du site du Fonjep, la liste des
associations habilitées à parrainer.
➔ Aller à : La liste des parrains par région

LE RÔLE DE L’ASSOCIATION MARRAINE


1.1 Le parrainage est un engagement.
L’association :
• veille à ce que l’action s’inscrive dans la durée ;
• favorise la citoyenneté et renforce le partenariat entre l’association porteuse du projet, les
organisations de solidarité internationale, les collectivités territoriales et les pays
partenaires ;
• les informe des difficultés qu’ils peuvent rencontrer ;
• vérifie scrupuleusement le respect des critères d’éligibilité du dossier ;
• est le garant moral du suivi technique et financier du projet vis-à-vis des pouvoirs publics
français et des autorités du pays d’accueil. Si le projet est retenu, elle est destinataire des
crédits accordés par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Le manquement à certaines des obligations du parrain, notamment au niveau de la phase


préparatoire de l’action et au montage du projet, peut être extrêmement préjudiciable et entraîner
un refus de cofinancement du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Le parrainage est donc un engagement auprès d’un groupe. Il demande de la disponibilité et un
intérêt pour les dispositifs JSI et VVVSI de la part du parrain et de l’association porteuse du projet.

L’action de parrainage fait l’objet d’une convention signée entre le parrain et l’association
parrainée ➔ Aller au dossier « Préparation » / « modèles annexes »

1.2 Le parrain a un rôle d’appui-conseil


Il établit un lien privilégié et étroit avec le groupe et l’association porteuse du projet. Il est le garant
de la pertinence et du bon déroulement du projet vis-à-vis du ministère de l’Europe et des Affaires
étrangères. Il doit vérifier scrupuleusement le respect des critères d’éligibilité du dossier.

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 12


En signant la Convention de parrainage, le parrain s’engage à accompagner l’association et
le groupe porteur du projet, en vue de la réalisation complète et totale de l’action de solidarité
internationale. Cela implique la mobilisation et la mise en œuvre des moyens humains,
techniques ou matériels, avant, pendant et après le chantier.

2.1.1 Pendant la préparation de l’action


• Par sa connaissance très précise de la procédure et des dispositifs, le parrain sensibilise le
groupe aux conditions d’éligibilité des dispositifs.
• Grâce à son réseau et à sa connaissance du terrain, le parrain peut mettre en relation le groupe
de jeunes en France avec des organismes et des pays partenaires.
• Il présente au groupe parrainé les modalités de dépôt du dossier de demande. Il peut, à cette
occasion, mettre le groupe en contact avec des associations et des jeunes ayant déjà réalisé
une action JSI ou VVVSI.
• Mais au-delà de ce rôle d’appui, le parrain a un rôle de conseil sur la pertinence même du
projet, sa faisabilité, son ancrage dans le pays partenaire. Il est également initiateur d’une
réflexion sur le développement et la solidarité internationale.
• Il répond à l’ensemble des questions posées par l’association porteuse du projet et s’assure de
la bonne compréhension et du suivi de chacune des étapes.
• Il appuie le groupe dans ses démarches administratives, notamment au niveau de la rédaction
du projet ou de sa relecture, et de la validation du budget prévisionnel en vue de la recherche
de financements.

2.1.2 Au moment de l’instruction


• Le parrain peut répondre aux questions et demandes des instructeurs du dossier (toutefois,
c’est en priorité au groupe que les instructeurs s’adressent).
• Il transmet au groupe porteur du projet la décision du Comité de Suivi JSI (avis favorable – avis
favorable sous réserve – ajournement - refus).
• En cas d’avis favorable, il complète et signe la convention de cofinancement avec le FONJEP
et perçoit les fonds.

2.1.3 Dans la réalisation de l’action


• Le parrain s’assure que toutes les démarches obligatoires et nécessaires au départ ont bien été
accomplies (visas, vaccins, assurances…). Pour ce faire, l’association porteuse du projet doit
transmettre au parrain, 15 jours avant le départ du groupe, une attestation sur l’honneur indiquant
que ces démarches ont été entreprises.
• Il veille à ce que les services du Consulat de France du pays d’accueil soient bien informés de la
tenue de l’action et demande au groupe d’en contacter les responsables sur place. Une copie de
la déclaration de présence avec une preuve de son envoi au Consulat de France devra être
transmise au parrain par l’association porteuse avant le départ du groupe et jointe au compte-
rendu narratif et financier de l’action.
• En cas de problème ou d’incident grave mettant en jeu le démarrage ou la poursuite de l’action,
le parrain informe le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

2.1.4 Au retour
Au-delà du compte rendu narratif et financier du projet, il doit aider à une restitution plus globale,
dans le but de promouvoir et de participer à l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité
internationale (ECSI).

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 13


D’AUTRES ACTEURS POUR VOUS ACCOMPAGNER
Depuis 2016, les Réseaux Régionaux Multi-Acteurs (RRMA) ont également la possibilité
de parrainer les dossiers d’associations implantées dans leurs régions.

Chacun de ces réseaux se retrouve autour de trois spécificités qui fondent une identité commune :

• Leur action est ancrée dans le territoire régional ;


• Leurs objectifs, dans un esprit de service public, sont
o d’améliorer la qualité des actions de coopération internationale et de solidarité,
o et de contribuer à l’ouverture internationale des habitants de leurs territoires ;
• Ils animent un réseau multi-acteurs (associations, collectivités territoriales, établissements
d’enseignement, structures d’éducation populaire, établissements publics, acteurs économiques, etc.)
dans une dynamique d’échanges, de travail collaboratif, de concertation et de subsidiarité.

Région Réseau multi-acteurs


Auvergne-Rhône-Alpes RÉSACOOP
Bourgogne-Franche-Comté BFC INTERNATIONAL
Bretagne RESEAU BRETAGNE SOLIDAIRE
Centre-Val de Loire CENTRAIDER
Grand Est GESCOD
Guadeloupe GRANDE CARAIBE
Hauts-de-France LIANES COOPÉRATION
Normandie HORIZONS SOLIDAIRES
Nouvelle-Aquitaine SO COOPÉRATION
Occitanie OCCITANIE COOPÉRATION
PAYS DE LA LOIRE COOPERATION
Pays de la Loire
INTERNATIONALE
Provence-Alpes-Côte d'Azur TERRITOIRES SOLIDAIRES

➔ Aller à : la liste complète actualisée sur le site du ministère

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 14


LE PARTENARIAT
1. LE PAYS PARTENAIRE
Le pays partenaire doit figurer dans la liste ci-dessous, qui est celle des bénéficiaires de
l’Aide publique au développement (APD) établie par le Comité d’aide au développement
(CAD). Cette liste est celle établie pour 2018, 2019 et 2020.
Mais votre demande peut être refusée si le contexte sécuritaire du pays et de la région où doit se
dérouler le projet semble insuffisant. Le groupe est invité à se renseigner en consultant la rubrique
« Conseils aux voyageurs » du site du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Afghanistan Guinée équatoriale Pakistan


Afrique du Sud Guinée-Bissau Palaos
Albanie Guyana Panama
Algérie Haïti Papouasie-Nouvelle-Guinée
Angola Honduras Paraguay
Antigua-et-Barbuda Iles Cook Pérou
Argentine Îles Marshall Philippines
Arménie Iles Salomon République arabe syrienne
Azerbaïdjan Inde République centrafricaine
Bangladesh Indonésie République démocratique du Congo
Bélarus Iran République démocratique populaire lao
Belize Iraq République dominicaine
Bénin Jamaïque République populaire démocratique de Corée
Bhoutan Jordanie Rwanda
Bolivie Kazakhstan Saint-Vincent-et-les-Grenadines
Bosnie-Herzégovine Kenya Sainte-Hélène
Botswana Kirghizistan Sainte-Lucie
Brésil Kiribati Samoa
Burkina Faso Kosovo Sao Tomé-et-Principe
Burundi Lesotho Sénégal
Cabo Verde Liban Serbie
Cambodge Libéria Sierra Leone
Cameroun Libye Somalie
Chine (République populaire de) Madagascar Soudan
Cisjordanie et bande de Gaza Malaisie Soudan du Sud
Colombie Malawi Sri Lanka
Comores Maldives Suriname
Congo Mali Tadjikistan
Costa Rica Maroc Tanzanie
Côte d’Ivoire Maurice Tchad
Cuba Mauritanie Thaïlande
Djibouti Mexique Timor-Leste
Dominique Micronésie Togo
Égypte Moldova Tokélaou
El Salvador Mongolie Tonga
Équateur Monténégro Tunisie
Érythrée Montserrat Turkménistan
Eswatini Mozambique Turquie
Éthiopie Myanmar Tuvalu
Ex-République yougoslave de Macédoine Namibie Ukraine
Fidji Nauru Vanuatu
Gabon Népal Venezuela
Gambie Nicaragua Viet Nam
Géorgie Niger Wallis-et-Futuna
Ghana Nigéria Yémen
Grenade Niue Zambie
Guatemala Ouganda Zimbabwe
Guinée Ouzbékistan

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 15


2. QUEL TYPE DE PARTENARIAT ?
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a retenu comme prioritaires les projets
visant à renforcer les capacités des acteurs de la société civile au sein du pays partenaire. Les
projets JSI et VVVSI doivent également contribuer à cet objectif majeur.
À ce titre, l’implication de(s) pays partenaire(s) dans l’élaboration du projet, sa réalisation et son
suivi sur le terrain est indispensable. Le ministère sera extrêmement attentif aux modalités de
pérennisation et d’appropriation du projet par les partenaires locaux et les populations concernées.

• Les objectifs des réalisations concrètes répondront nécessairement aux demandes


exprimées par les pays partenaires.
• Les partenaires doivent être représentatifs de la société civile locale (association,
communauté villageoise, groupement, école…). À ce titre, un partenariat initié avec une
collectivité locale (commune, département, province) devra nécessairement pouvoir associer
une structure représentative de la société civile locale.

Une note d’engagement matérialise et contractualise le partenariat et les modalités


techniques et financières de celui-ci.
➔ Aller au dossier « Préparation » / « modèles annexes »

La structure partenaire peut être d’origine française mais son implantation locale doit être solide et
explicitée au sein du dossier déposé :
• La structure doit être composée de salariés et/ou bénévoles du pays
• La structure doit être implantée et reconnue comme membre de la société civile locale
• La reconnaissance juridique dans le pays partenaire (si celle-ci est possible), bien que non-
obligatoire, sera valorisée.
Cependant, seront valorisés les partenaires issus de la société civile locale.

3. LES JEUNES PARTENAIRES


Les dispositifs JSI-VVVSI valorisent la création d’un lien privilégié entre les groupes de jeunes en
France et au sein des pays partenaires, avant, pendant et après le projet.
Ce dernier est co-construit sur plusieurs mois en partenariat avec les jeunes partenaires et
l’association locale qui les accompagne. Une réelle dynamique partenariale est mise en place et
permet d’aboutir à un projet fondé sur des principes de réciprocité et d’échange.
Un regarde tout particulier sera accordé aux liens noués entre les groupes de jeunes avant la
réalisation de l’action, ainsi qu’à la participation humaine et/ou matérielle et/ou financière du
partenaire local.
La liste des jeunes partenaires devra être obligatoirement fourni lors du dépôt du dossier. De la
même manière, les jeunes devront avoir pris contact au minimum une fois avant la sélection finale
du dossier et une démarche de co-construction devra avoir été initiée, faute de quoi le projet ne
pourra être financé.

4. LES PROJETS DE RECIPROCITE


Les projets de réciprocité consistent en l’accueil d’un groupe de jeunes étrangers par un groupe de
jeunes en France. Ceux-ci devront également être déposés par l’association française.

Ces projets sont concernés par les mêmes critères de sélection que ceux permettant le départ des
jeunes français à l’international.

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 16


Le suivi d’une formation au départ et à l’interculturalité par le groupe de jeunes concerné par
un départ en France est obligatoire.

Les projets réalisés à l’étranger et aboutissant à la réalisation d’un 2nd projet permettant l’accueil des
jeunes partenaires en France, pourront exceptionnellement être constitués des mêmes jeunes. La
composition des groupes pourra également être identique lorsqu’un projet d’abord réalisé en France,
conduira au départ des jeunes français au sein du pays partenaire dans le cadre d’un 2nd projet.

Nous vous invitons à entreprendre l’ensemble des démarches administratives le plus tôt possible en
amont du départ des jeunes étrangers : demande de visa, procédures de santé, etc. En cas de
problématiques rencontrées dans l’obtention des visas, veuillez prendre contact avec le Fonjep.

1.1 Pour un partenariat équilibré


1.1.1 Interrogez vos motivations
Vouloir aider, être utile, découvrir une nouvelle culture, de nouvelles manières de vivre : ce sont les
motivations les plus fréquemment formulées par les jeunes pour la réalisation d’un projet de
solidarité internationale. Si une bonne dose de motivation est nécessaire, elle ne suffit pas. Il faut
s’interroger sur ses motivations, pour ne pas glisser vers une vision condescendante d’autrui, vers
un rapport de dépendance entre « aidant » et « aidé » et surtout pour ne pas sous-estimer les
capacités d’autrui à agir pour son propre développement.

Entre bonnes intentions et voies sans issue, interrogez cette volonté d’aider à la lumière des
quelques notions-clefs présentées ici.

1.1.2 Qu’est-ce que la Solidarité internationale ?


La solidarité exprime la conscience d’un groupe ou d’une personne d’appartenir avec d’autres
groupes ou personnes dans le monde, à une même communauté humaine. L’action conjuguée
(coopération) peut aider chacun des groupes à résoudre ses problèmes, à améliorer ses conditions
de vie et d’expression.

Un projet JSI-VVVSI ne se limite pas à la mise en œuvre d’une action de solidarité, mais a pour
vocation de permettre avant tout la rencontre et l’échange entre deux groupes de jeunes aux cultures
différentes autours de thématiques de solidarité internationale.

Un projet de solidarité internationale, se déroulant en France ou à l’étranger, s’inscrit


nécessairement dans un partenariat entre deux ou plusieurs acteurs associatifs, représentatifs de
la société civile. Il est intéressant de considérer le réseau associatif ou collectif dans lequel le
partenaire se situe et les relations qu’il entretient avec les autorités locales.

1.1.3 Égalité, autonomie et réciprocité


Le partenariat se construit sur trois principes : égalité, autonomie et réciprocité.

➔Égalité en termes de droits, de capacités et d’expression réciproque


Il s’agit de reconnaître en l’autre partie un partenaire ayant les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Cela implique un accès égal à l’information relative au projet comme le coût financier du chantier, la
situation sociale et/ou professionnelle des jeunes participants, des actions de restitution pré- vues
en France et dans le pays du partenaire... Cette notion implique également de considérer autrui
capable d’être acteur de son propre développement.

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 17


➔Autonomie
Cela implique de respecter l’association partenaire dans ses choix, ses structures, sa culture,
ses valeurs et convictions. Par ailleurs, la relation partenariale s’attachera à renforcer
l’autonomie des partenaires tout en reconnaissant l’existence d’une interdépendance.

L’enjeu est de ne pas créer de lien de dépendance entre les deux parties empêchant l’action de
l’une ou de l’autre (ex dépendance financière ou matérielle)

➔Réciprocité
Elle existe lorsqu’il y a apports mutuels au projet de chacune des parties impliquées dans le
partenariat. Ces apports peuvent concerner l’accueil, le projet des cultures, mais aussi souvent
l’hébergement, la prise en charge matérielle et/ ou financière de certains travaux, de certaines
matières d’œuvre….

La réciprocité s’exprime également dans le dynamisme partagé, dans la cogestion et la


transparence : le projet est défini par l’ensemble des partenaires concernés, les décisions sont
prises en commun, les réorientations comme les évaluations et suivis sont faits en commun. Un
processus d’apprentissage des échanges peut être nécessaire.

L’accueil en France, c’est aussi jouer la réciprocité. Réfléchie en projet de solidarité


internationale, l’organisation de chantiers en France est intéressante pour des jeunes du pays
partenaire et pour de jeunes Français mis alors en situation de responsabilité d’accueil, en situation
de vérité sur leurs conditions de vie, de formation.

1.1.4 Durée et durabilité


Le partenariat est une réalité plus simple lorsqu’il s’inscrit dans la durée. Comme toute
relation humaine, elle exige du temps pour se construire sur des bases solides :

• mettre en place des liens, échanger sur la situation de départ,


• conduire un diagnostic des capacités respectives,
• définir et s’accorder sur l’objectif du projet,
• établir les conditions de faisabilité et de viabilité du projet,
• maintenir les appuis, consolider les impacts, évaluer…

Ce travail s’effectue grâce notamment à des projets réguliers sur le terrain, en amont du projet
envisagé.

1.1.5 Formalisez le partenariat


Le travail en partenariat nécessite une répartition opérationnelle des activités avec des règles claires
et contractuelles à travers la signature d’une convention avec les différents partenaires impliqués.
Une convention de partenariat est un engagement moral entre les partenaires au nom de convictions
et d’idéaux communs. Cette contractualisation permet de définir clairement l’engagement de toutes
les parties sur les objectifs, les moyens d’action, les modalités de mise en œuvre du projet et son
évaluation. La convention de partenariat peut également préciser les responsabilités et les limites
de l’action de chaque partenaire.
C’est pourquoi le projet déposé dans le cadre du JSI ou VVVSI fait l’objet d’une note d’engagement
entre les deux partenaires. Cette dernière s’attache aux modalités techniques et financières de
l’action et le projet plus global peut avoir fait l’objet d’une convention de partenariat plus général
entre les deux associations partenaires.
➔ Aller au dossier « Préparation » / « modèles annexes »

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 18


POUR BIEN VOUS PRÉPARER
Un projet comprend trois phases : la préparation, l’action sur place et le bilan-évaluation-restitution
pour envisager les modalités de continuité.

La période de préparation en France est estimée à au moins 6 mois. Des formations à des
techniques spécifiques nécessaires au bon déroulement de l’action sont recommandées, et doivent
être prévues au budget prévisionnel (ligne 1, Préparation technique à l’action).

INSCRIVEZ VOTRE PROJET DANS LES VALEURS ET


PRINCIPES DU VOLONTARIAT
En réalisant un projet JSI-VVVSI, les porteurs s’engagent dans une action de solidarité
internationale s’articulant autour de valeurs communes. Leur compréhension et leur application au
sein du projet mené est gage de qualité.
Les dispositifs JSI et VVVSI sont une porte d’entrée au sein des Volontariats Internationaux
d'Echange et de Solidarité (VIES), qui visent à la « découverte des réalités internationales à travers
des actions bénévoles, de courte durée, souvent collectives » (Charte VIES).

La Charte des Volontariats Internationaux d'Echange et de Solidarité (VIES), fruit d'une concertation
d'associations regroupées au sein de la plateforme France Volontaires, vise à affirmer l’engagement
des acteurs du volontariat et de la solidarité internationale autour de valeurs communes, à
promouvoir des actions de qualité, et à mobiliser l'ensemble des acteurs publics et privés au
bénéfice du volontariat.

Les dispositifs JSI et VVVSI affirment leur adhésion pleine et entière à la Charte VIES, consultable
ici.

Les porteurs de projets JSI-VVVSI sont ainsi invités à se saisir des principes et valeurs de la Charte.
Inscrire son projet de solidarité internationale et d'échange interculturel dans le sillage de la Charte
VIES c'est avant tout :
• Entreprendre une démarche d'interrogation et de recherche visant à concevoir des projets
de volontariat de qualité ;
• Appuyer le développement d'un volontariat responsable et de qualité ;
• Valoriser son projet de volontariat comme étant pleinement inscrits dans une Charte de
valeurs et d'engagements.

Les porteurs sont invités à co-construire leur projet en adéquation avec l’approche du volontariat
présentée au sein du tableau en annexe et à incarner ces engagements tout au long de sa
réalisation.

➔ Découvrez en Annexe les quelques pistes pratiques pour intégrer les valeurs du
volontariat au sein de votre projet.

FORMEZ-VOUS !
Vous devrez prévoir les formations techniques et interculturelles nécessaires pour bien préparer
votre projet de rencontre et d’action. Elles alterneront des séquences individualisées ou collectives

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 19


(remise à niveau scolaire, activités culturelles, démarrage d’une formation, stage en
entreprise, réalisation de chantiers-écoles…).

Le suivi d’une formation au départ et à l’interculturalité par le groupe de jeunes concerné par un
départ à l’étranger (pour les projets en réciprocité, les jeunes partenaires sont donc concernés) est
obligatoire.

La formation de base sera dispensée autant que possible, dans un souci d’efficacité, par des
professionnels confirmés dans les domaines du développement et de la solidarité internationale.

1.1 Formation technique


La nature du projet (culturel, travaux de construction, travaux agricoles...) requiert souvent
l’acquisition de compétences nouvelles. La phase préparatoire implique une formation des jeunes à
des techniques adaptées nécessaires au développement de l’action retenue.

1.2 Formation interculturelle et sensibilisation


La dynamique engagée pour l’acquisition de ces compétences intègrera les savoir-faire et la culture
du pays d’accueil.

Les actions d’information/sensibilisation sur les enjeux de la solidarité internationale, les effets de la
mondialisation, l’accroissement des inégalités et de l’interculturalité sont souhaitables.

PRÉPAREZ LA RÉALISATION DE L’ACTION


Chaque jeune pourra tenir un « carnet de route » élaboré sur la totalité du projet pour garder une
trace de sa progression dans le cheminement du projet ; il comportera :

• les différents contenus d’apprentissage,


• le contenu de la formation interculturelle,
• le planning de la mission à l’étranger et son contenu,
• les démarches en vue de la restitution de l’action,
• la réalisation d’un certain nombre d’étapes impératives pour le départ (démarches
administratives, obtention d’un stage pour la période suivant le projet, participation au projet
court, etc.).

Ces documents formaliseront l’engagement et la démarche des jeunes dans la préparation du


séjour au vu des objectifs réalisés ou à atteindre et des prérequis nécessaires.

1.3 Planifiez l’action sur place

Le séjour se déroulera sur minimum 15 jours, dont 10 jours qui seront consacrés pleinement à
l’action sur place (activités, temps d’échanges informels, temps de repos, etc.).
Les activités auront lieu 5 jours par semaine à raison de six heures par jour (durée qui tient compte
de la gestion locale du temps, du transport et de la disponibilité du matériel).

Une organisation équilibrée du planning permettra la fluidité relationnelle au sein du groupe et


évitera la lassitude et la démobilisation.

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 20


L’activité envisagée sera adaptée aux qualifications techniques acquises par les participants.

2.1.1 Planning d’exécution


• Une réunion d’organisation d’activité ou de chantier sera quotidiennement prévue en fonction de
l’action afin de favoriser pour chacun le repérage de ses « rôles et fonctions » dans l’organisation
collective.
• Chacun doit savoir chaque matin dans quelle équipe il va travailler, quel travail il aura à effectuer,
quels outils sont à sa disposition...
• Pour les échanges culturels et artistiques, l’apport des deux groupes de jeunes aux ateliers
d’apprentissage et de création sera recherché afin de favoriser l’implication à une production
commune de qualité.
• Concernant les réalisations techniques, une étroite collaboration du groupe avec les
professionnels qualifiés garantira le portage de l’action et favorisera l’adaptation à l’organisation
et aux méthodes de travail du pays d’accueil.
• Le programme d’activité fera en sorte de prendre en considération le niveau de fatigue des jeunes
et le contexte climatique dans lequel se réalise l’action (ex : effectuer les heures de chantiers
plutôt le matin si le projet a lieu en été ou dans un pays connaissant de fortes chaleurs).
• Le programme de l’action intègrera des temps d’échange et de rencontre en dehors de moment
consacrés à l’action interculturelle et de solidarité choisie. Il est important que les deux groupes
apprennent à se connaître à travers des temps « off » de partage (jeux, soirée musicale, sorties
diverses, etc.).

PRÉVOYEZ LE BILAN ET LA RESTITUTION DÈS LE DÉBUT


L’association porteuse prévoit un bilan avec le groupe, avec chaque jeune de France et avec les
autres personnes engagées dans le projet, notamment les partenaires locaux et les jeunes binômes.
Ce bilan sera présenté dans un dossier à remettre sur la plateforme en ligne.

➔ Aller à « Au retour : le bilan »

La phase de restitution, en France et à l’étranger, consistera à :


- valoriser l’expérience et les compétences acquises
- restituer cette expérience notamment lors du Festival des Solidarités qui se tient chaque
année au mois de novembre à travers le territoire français
- partager avec d’autres ces expériences et connaissance notamment par des actions
d’Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI)

Il est important que les jeunes étrangers bénéficient également de cette phase importante de
restitution et sensibilise également les populations locales dans les pays aux questions d’ECSI.

Attention, le bilan ne pourra être validé que si une action de restitution est réalisée en amont de son
rendu. Cela n’empêchera en rien les porteurs à réaliser d’autres actions de restitution par la suite.

➔ Aller à « Partagez, transmettez ! »

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 21


À FAIRE ET À NE PAS FAIRE
Un projet de solidarité internationale se pense et se murit en concertation avec le pays partenaire.
Sont soutenus dans le cadre des dispositifs JSI et VVVSI :
• les projets de construction et de réhabilitation de bâtiments
• les projets culturels, à caractère sportif, social, éducatif ou environnemental.

Quel que soit le projet conduit, il s’inscrit dans le cadre du développement local et est un formidable
vecteur d’échanges et de connaissance de l’autre. Sa réussite est aussi fonction de la pérennité du
partenariat entre un porteur de projet en France et un porteur de projet dans le pays partenaire.

Un chantier de solidarité internationale n’est pas le fruit d’un projet fugace et éphémère. Il est
souhaitable, voire recommandé, de reconduire, les années suivantes, des actions entre deux
mêmes partenaires, sur de nouveaux thèmes issus de besoins locaux repérés par le porteur de
projet du pays partenaire.

POUR LES PROJETS DE CONSTRUCTION


Tout chantier émane d’une demande locale et s’inscrit dans le cadre du développement local
durable. Les partenaires en France et à l’étranger élaborent et définissent ensemble les objectifs
recherchés et déterminent les modalités de mise en œuvre de l’action.

Jeunes et encadrants des deux pays seront vigilants au respect du cahier des charges, utiliseront
les matériaux locaux et prendront en compte les techniques de construction locales.

1.1 Quelques préalables :


• vérifier qui est le propriétaire du lieu sur lequel se déroulera le chantier
• garantir que l’environnement se prête à la réalisation de l’action (électricité s’il s’agit de la
construction d’une salle informatique par exemple…)
• prendre en compte le coût et s’assurer des modalités d’entretien et de fonctionnement de ce qui
aura été construit, aménagé ou réhabilité pendant le chantier
• s’assurer de l’autorisation des autorités compétentes, locales et nationales : pour ces projets
spécifiquement, une attestation obligatoire sera à remettre lors du dépôt du dossier. Celle-ci
devra être signée par le partenaire local et l’association porteuse.
• s’assurer en amont de la faisabilité temporelle et technique de la construction afin de respecter
au mieux les engagements pris auprès des partenaires et de la population.
• s’assurer que le planning de construction prend en compte les potentielles difficultés physiques
des jeunes, leur niveau de fatigue ainsi que le contexte climatique de l’action.

1.2 Points de vigilance


Il convient d’être attentif :
• au respect des règles de construction dans le pays d’accueil. Le partenaire local est à même de
pouvoir fournir documents ou attestations permettant de mesurer la faisabilité de la construction
ou de la réhabilitation
• à ce que le terrain soit constructible et ne représente aucun danger (attention aux zones
inondables et aux terrains instables notamment)
• à obtenir, lorsque cela est possible, une copie du permis de construire
• à ce que la réalisation soit en adéquation avec son environnement et traditions locales et qu’elle
réponde aux normes nationales
• à choisir des matériaux qui limitent les besoins en entretien

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 22


• à s’adjoindre l’aide d’artisans locaux, voire d’un architecte, qui seront garants du respect
des règles élémentaires de construction et de sécurité (fondations, élévation des murs,
couverture, électricité, plomberie…) ainsi que de la qualité des matériaux utilisés.

POUR LES AUTRES TYPES DE PROJETS


Parmi les autres projets relevant des dispositifs JSI et VVVSI, peuvent être cités :
• projets à caractère social
• projets à caractère environnemental
• projets culturels (théâtre, musique, photo, cinéma, etc.)
• projets sportifs
• projets éducatifs
• projets de santé (de manière encadrée, cf .ci-dessus)

Tout projet de solidarité internationale émane d’une demande locale et s’inscrit dans un
partenariat entre deux pays.
• le projet d’action est une occasion d’échanger et de partager, dans l’objectif de se rencontrer
pour mieux se connaître et appréhender « l’autre » dans le respect de ce qu’il est et de ses
différences.
• les équipes des deux pays partenaires, coauteurs, élaborent et définissent ensemble les
objectifs recherchés, déterminent les modalités de mise en œuvre et se soucient de l’évaluation
du projet.

Dans l’esprit, le projet ne se limite pas à un échange de vues ou d’expérience, mais :


• il aboutit à une réalisation concrète (spectacles, olympiades, reportages…),
• il permet la sensibilisation et a un impact sur des thèmes relevant du développement, de
l’éducation, de la formation, de l’insertion, des droits de l’Homme, des droits de l’Enfant, de
l’environnement, etc.

RESPECTER L’ÉGALITÉ FEMME-HOMME

Le projet doit intégrer l’approche « genre » et veiller à ne pas avoir


d’impact négatif en matière d’égalité femme/homme.
Les porteurs de projet doivent veiller notamment à permettre aux femmes et
aux hommes d’accéder de manière durable et équitable aux services et
infrastructures mis en place par le projet.

LIMITER SON EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE

L’inévitable empreinte environnementale engendrée par la mise en


œuvre du projet devra être prise en compte. Les acteurs du projet
s’engagent à mettre en œuvre toutes les mesures possibles pour en réduire
l’impact et diffuser autour d’eux les pratiques de durabilité développées à cet
effet.
Des actions de compensation carbone pourront notamment être mises en place :
➔ Calculer vos émissions sur le site de l’association Good Planet
Les projets devront ainsi appliquer les critères du développement durable, conformément aux
normes environnementales et sociales retenues par la communauté internationale et les
règlementations nationales.

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 23


FAUT-IL PRÉVOIR DES DONS SUR PLACE ?
Bien qu’il parte très souvent d’une bonne intention, le don n’est pas un acte à prendre à la
légère et il est important d’en interroger la pertinence. En effet, dans bien des cas le don :
• créé de la concurrence et freine l’économie locale
• coût plus cher que l’achat sur place, en raison des coûts du transport

Pour être vraiment efficace, le don doit respecter certaines règles essentielles qui permettent d’éviter
de faire « plus de mal que de bien ».

1.3 Le don de médicaments


Le médicament n’est pas un produit banal et peut présenter des risques pour la santé lorsqu’il n’est
pas utilisé dans de bonnes conditions. La bonne volonté ne peut remplacer la compétence dans un
domaine aussi sensible que celui de la santé, elle peut même induire des effets pervers.

Un grand nombre de dégâts sont occasionnés par des dons inadaptés. Les médicaments récupérés,
collectés et acheminés vers les pays en développement :
• ne répondent pas le plus souvent aux besoins réels des populations destinataires,
• ne respectent pas la politique tarifaire pharmaceutique du pays,
• sont souvent inconnus des professionnels de santé locaux,
• favorisent le marché pharmaceutique parallèle et les ventes illicites, etc.

Les dégâts provoqués par des dons inappropriés ont conduit de plus en plus de pays à décourager
ou interdire les dons de médicaments. Il est bon de rappeler qu’un certain nombre de textes
internationaux régissent les dons de médicaments.

3.1.1 Pas de « médicaments non utilisés » (MNU)

La loi n° 2007-248 (article 32) du code de la santé publique, conformément au droit


communautaire, interdit toute utilisation des médicaments non utilisés (MNU) à des fins
humanitaires.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi des principes directeurs relatifs aux dons de
médicaments. Elle favorise les dons de médicaments provenant de sources fiables, conformes aux
normes du pays donateur et qui font l’objet d’une liste nationale des médicaments essentiels.
Liste des Médicaments Essentiels - site Internet de l’OMS :
http://www.who.int/medicines/publications/essentialmedicines/fr/index.html

3.1.2 Des médicaments génériques « essentiels » dans le pays local


Au lieu de donner des médicaments non utilisés, il est vivement recommandé de financer
des médicaments génériques pour vos partenaires. Ceci doit se faire dans le cadre de la
politique de santé locale, sous la responsabilité d’un professionnel de santé et en conformité avec
la liste de médicaments essentiels établie par le pays destinataire.

• Ces médicaments doivent être facilement identifiables au moyen d’étiquettes et d’informations


écrites, et comporter dans une langue comprise dans le pays, la DCI (dénomination commune
internationale), le numéro du lot, la forme pharmaceutique, la teneur en principes actifs, le nom
du fabricant, la quantité, les conditions de conservation et la date de péremption.
• Les conditions de conservation des médicaments doivent être strictement respectées.
• Le donateur devra donner au bénéficiaire toutes les informations concernant son envoi et prendre
en charge l’ensemble des frais (coût de stockage, transport, distribution, et éventuellement taxes
et impôts).

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 24


3.1.3 Quatre principes clés
L’initiative de Bamako est un ensemble de réformes politiques élaborées face à la dégradation
rapide des systèmes de santé dans les pays en développement dans les années 70 et 80. Elle a
pour but d’assurer à l’ensemble de la population l’accès aux services de soins de santé primaires.
Elle vise aussi à réorganiser les services de santé publics afin que la communauté gère et contrôle
les fonds collectés par les établissements de santé locaux.

L’implication des communautés est un élément fondamental de ce processus qui comporte


4 éléments clés :

• la revitalisation et l’extension des services de santé au niveau périphérique (villages, populations


isolées),
• l’utilisation systématique des médicaments essentiels génériques produits si possible localement,
• le partage des coûts de fonctionnement par le financement communautaire, pour améliorer et
étendre les services en vue de couvrir quelques coûts opérationnels locaux,
• la participation financière des utilisateurs et l’implication dans la gestion de la population au
travers d’un contrôle communautaire.

1.4 Le don de livres


Le livre est un élément primordial pour la culture, mais il est également un objet économique.
Il est important que le don de livres soit un acte responsable et qu’il résulte d’une réflexion partagée
sur l’adéquation entre l’offre et la demande du destinataire ainsi que sur les effets négatifs qu’il
pourrait entraîner dans le pays auquel il est destiné.
Le livre véhicule une culture et une certaine vision du monde : cet élément doit être considéré afin
d’éviter tout prise de position ascendante et de respecter non seulement les us et coutumes de
chacun mais également les langues et les traditions locales.

4.1.1 La charte du don de livres


Un certain nombre de professionnels et d’institutions (association Culture et Développement) ont
élaboré la Charte du don de livres afin d’aider tous ceux qui pratiquent le don de livres en rappelant
certains principes fondamentaux. Selon ces principes, il est important de :

• Mener une réflexion commune entre l’organisme donateur et l’organisme destinataire pour cibler
au mieux les besoins du destinataire (en fonction de ses propres ressources documentaires, du
public concerné, des locaux où les livres seront proposés aux lecteurs, etc.) de façon à rechercher
ensemble la meilleure adéquation possible entre cette demande et le don envisagé
• Veiller à ce que le don n’ait pas d’effets négatifs sur le marché du livre - édition et librairie - dans
le pays destinataire. Il peut être complété par un achat de livres édités localement afin d’acquérir
des ouvrages d’auteurs locaux et de favoriser le marché du livre du pays
• Préférer la qualité à la quantité
• Obtenir l’aval des établissements et organismes locaux compétents, car ils sont les mieux à
même de valider la pertinence du don (langue, adéquation des manuels scolaires aux
programmes scolaires…)
• Intégrer le don de livre dans un projet global qui permettra d’en assurer la pertinence et la
pérennité au travers notamment de la formation d’un personnel apte au suivi du programme
(réception, classe - ment, distribution de livres, animation des bibliothèques), etc.
• Établir à l’avance les conditions de réception des dons, de leur transport et de leur distribution.

Charte du don du livre :


➔http://www.culture-developpement.asso.fr

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 25


FINANCEZ VOTRE PROJET
CONTRIBUTION DU MINISTÈRE
1.1 Ce qui peut être financé, ce qui ne l’est pas
La participation du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est destinée
exclusivement au financement :
• des transports internationaux (30% maximum de la subvention demandée).
• de la formation au départ (15% maximum du budget total du projet).
• des dépenses locales des projets de développement (achat de matériaux, fournitures,
équipements, déplacements locaux, frais de séjour…). Les dépenses effectuées localement
peuvent prendre en charge les jeunes du pays d’accueil (repas partagés, transports, etc.).
• des actions d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) mises
en œuvre en France et à l’étranger par l’association porteuse et les jeunes à leur retour
(maximum 15 % du budget total du projet).
• concernant l’encadrement, l’aide financière accordée prendra en charge 1 encadrant (2 si
le groupe comporte des mineurs ou dépasse 10 jeunes) pour les projets JSI ; 2 encadrants
(3 si le groupe comporte des mineurs ou dépasse 10 jeunes) pour les projets VVVSI.
Pour les deux dispositifs, un seul encadrant du pays partenaire pourra être pris en charge.
Ces règles de co-financement sont applicables que le projet se déroule à l’étranger ou en
France.
• le financement ne couvrira aucune forme de rémunération, mais servira à prendre en
charge les coûts d’hébergement, de repas, de transports sur place, etc.

1.2 Le cofinancement ne peut excéder 60 % du budget


Le co-financement demandé au FONJEP ne peut excéder 10 000€, et ne pourra représenter
plus de 50% du budget total du projet.
Pour les projets au départ des régions, départements et territoires d’outre-mer et de la Corse,
le montant maximum de la subvention demandé ne pourra excéder 11 500€.

Cette contribution ne peut pas s’ajouter à des contributions obtenues auprès des
Ambassades de France dans les pays concernés ou d’autres services du Ministère de
l’Europe et des Affaires étrangères.

Une même association peut déposer, dans l’année, plusieurs dossiers correspondant à des
actions différentes.
Cependant, un projet refusé au cours de l’année ne pourra être représenté avant l’année suivante.
Lorsqu’un projet reçoit une notification d’ajournement, l’association porteuse peut le présenter à une
autre session de la même année, après l’avoir retravaillé en prenant en compte les remarques des
instructeurs.

AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT


• Une participation financière des jeunes est indispensable afin de favoriser une plus grande
implication de leur part dans le projet.
• Le budget doit également comporter une participation locale du partenaire, éventuellement
valorisée (participation matérielle, humaine…).
• Les montants des participations des autres bailleurs de fonds devront être indiqués, en
signalant leur niveau d’engagement (sollicité, acquis).

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 26


Le financement de la préparation en France et des voyages internationaux peut être
sollicité au niveau local :
• Collectivités territoriales (communes, conseils généraux, conseils régionaux) ;
• Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) ;
ou direction départementale de la cohésion sociale (DDCS)
• Caisse d’allocations familiales (CAF) ;
• Entreprises privées et fondations.

CONVENTIONS ET COFINANCEMENT
La gestion technique et financière du programme a été confiée par le ministère de l’Europe et des
Affaires étrangères au FONJEP (Fonds de Coopération de la Jeunesse et de l’Éducation populaire),
association loi 1901, reconnue d’utilité publique, cogérée par les pouvoirs publics et les associations
de jeunesse et d’éducation populaire.

Après notification de la décision de subvention du Comité de Suivi au parrain et à l’association


porteuse du projet, le FONJEP adresse au parrain une convention de cofinancement (document
contractuel) rappelant l’objet de la subvention et les associations responsables, que le parrain lui
retourne signée.

À réception de cette convention signée, le FONJEP verse au parrain 90 % de la subvention


accordée. Les 10 % restants seront versés après remise par l’association, dans les délais de rigueur,
du compte-rendu narratif et financier de son action.

À partir de la notification de la décision, le délai de versement des crédits est inférieur à un mois,
quand la convention est retournée au FONJEP rapidement.

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 27


DÉPOSEZ VOTRE DEMANDE
LE DOSSIER À RENDRE
Pour faire votre demande de financement, et après avoir préparé votre projet d’action et
d’échange, vous devez remplir un dossier en ligne accessible dans la rubrique
« Solidarité internationale » du site du FONJEP : Cliquer ici

Vous y trouverez aussi des documents à consulter avant de remplir votre dossier, et
notamment le « Dossier de demande JSI | VVVSI » pour préparer toutes les informations
et les annexes dont vous aurez besoin.

PIECES JUSTIFICATIVES A PREVOIR


Le dossier de candidature s’accompagnera de pièces justificatives obligatoires à
déposer sur la plateforme en ligne :

A déposer au sein du compte de l’association :


- Déclaration de l’association au Journal Officiel
- Les derniers statuts à jour de l’association
- La composition du bureau à jour

A remplir, signer et à remettre au sein du dossier concerné :


Ces documents seront à télécharger depuis votre dossier en ligne, à remplir et à remettre signés.
- Attestation de formation au départ : atteste que les jeunes auront suivi une formation
avant leur départ. Son rendu est obligatoire pour tous les projets.
- Attestation de déclaration pour les projets construction/rénovation : indique que
l’initiative s’inscrit dans une politique de développement local et que les autorités locales
ont bien été informées. Cette attestation n’est obligatoire que pour les projets impliquant
un chantier de construction et/ou de rénovation.
- Attestation sur l’honneur : atteste que les démarches légales et nécessaires à la
réalisation du projet suivant on été entreprises. Son rendu est obligatoire pour tous les
projets.
- Note d’engagement du partenaire : matérialise et contractualise le partenariat et les
modalités techniques et financières de celui-ci.
- Attestation de déclaration d’Accueil Collectif de Mineurs (ACM) : Ce document n’est pas
obligatoire, mais son rendu sera pris en compte lors de la sélection pour les projets dont
les groupes sont composés de 7 mineurs ou plus. Il relève de l’association porteuse
d’effectuer les démarches nécessaires auprès de la SDJES de sa région (cf. procédures
citées plus haut).

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 28


LES ETAPES D’INSTRUCTION
Le groupe soumet l’avant-projet
Étape 1 5 mois minimum avant au parrain qu’il s’est choisi.
le dépôt du dossier Le parrain valide le projet et accompagne
le groupe dans son élaboration.

Étape 2 Transmission du dossier au


Environ 2 à 3 mois avant le départ
FONJEP
Les dates de dépôt des dossiers
sont impératives.
Se reporter à la date limite de dépôt Les dossiers sont à déposer en ligne
indiquée sur le site du FONJEP dans la rubrique « Solidarité
internationale » du site du FONJEP :
http://www.FONJEP.org

Dans le mois suivant


Étape 3 Instruction des dossiers
le dépôt du dossier

1. Vérification de la recevabilité du dossier par le FONJEP, qui valide les


dossiers avant son instruction.

2. Pré-instruction des dossiers


• Les projets sont affectés à un instructeur membre du collège des
associations, présent au sein du comité national. Celui-ci peut prendre
contact avec l’association porteuse afin d’obtenir d’éventuelles informations
complémentaires, principalement techniques (budget, procédures
administratives, analyse des besoins locaux, etc.).
• Le jury en région : Les jeunes sont conviés dans le mois suivant le dépôt du
projet à le présenter oralement devant un jury.
Celui-ci aura pour objectifs de renseigner les instructeurs sur le projet et d’apprécier
principalement les motivations et l’implication des jeunes français et étrangers dans
la co-construction du projet. Le jury est également l’occasion de transmettre aux
jeunes et aux associations des clefs d’améliorations possibles.
Ce jury est composé de représentants du FONJEP, du Ministère de l’Europe et des
Affaires Etrangères, des services déconcentrés de l’Etat et de représentants du
milieu associatif.
Selon le nombre de dossiers déposés au sein de la région concernée, le jury se
déroulera soit en présentiel, soit par visio-conférence.
➔ Obtenir des informations complémentaires sur les jurys en région

3. Instruction finale : Le Comité national


Ce Comité paritaire est composé de représentants associatifs et de représentants
des pouvoirs publics :

Collège des pouvoirs publics Collège des associations


▪ Ministère de l’Europe et des Affaires ▪ Apprentis d’Auteuil
étrangères ▪ Avenir en Héritage

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 29


▪ Délégation pour les relations avec la ▪ BFC International et Occitanie
société civile et les partenariats Coopération
▪ Ministère de l’Éducation nationale ▪ CEMEA
▪ Direction de la Jeunesse, de l’Éducation ▪ CITIM
▪ GIP RESACOOP
populaire et de la Vie associative
▪ Éclaireuses et Éclaireurs de France
▪ Ministère de l’Agriculture et de (EEDF)
l’Alimentation ▪ Engagé.e.s et Déterminé.e.s
▪ Bureau des relations européennes et de ▪ Fédération Léo Lagrange
la coopération internationale ▪ FORIM (forum des organisations de
▪ Agence nationale de la cohésion des solidarité internationale issues des
territoires migrations)
▪ Ligue de l’enseignement
▪ RITIMO
▪ Scouts et Guides de France
▪ Service technique pour les activités de
jeunesse
▪ Solidarité Laïque
▪ Terre africaine
▪ Union Rempart

Chaque projet est examiné par un membre du Comité. Après instruction, le Comité se réunit
en séance plénière pour émettre un avis sur la qualité du projet. Les avis sont rendus de
façon collégiale.
Le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères saisit les Ambassades de France dans
les pays concernés afin qu’elles donnent leur avis sur le projet, la situation locale et le
partenaire. En ce sens, les SCAC (Service de coopération et d’action culturelle) co-
instruisent les dossiers. Les avis formulés par l’instructeur du dossier et par le jury en région
sont également pris en compte afin de formuler la décision finale.

3 semaines après l’instruction Décision

Étape 4
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères entérine les décisions du Comité et
informe le Consulat de France dans le pays où se déroulera l’action. Le FONJEP en informe
le parrain et l’association porteuse du projet.

CALENDRIER INDICATIF
Le calendrier général de l’année en cours est consultable sur le site www.FONJEP.org, rubrique Solidarité
internationale. Vous y trouverez également le calendrier prévisionnel des jurys par région.

Date limite de dépôt Période de réalisation des


Dates des jurys Date des Comités
des dossiers actions
Début novembre (de
Début février Début décembre * Du 1er janvier au 31 mars
l’année précédente)

Fin janvier Mi-Avril Fin février Du 1er avril au 30 juin

Comité fin mai (JSI


Mi-mars Mi-Juillet Du 1er juillet au 30 septembre
et VVVSI)

Du 1er octobre au
Début juillet Fin Octobre Début septembre
31 décembre

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 30


AVANT DE PARTIR
DECLARER LA PRESENCE DE MINEURS
En présence de 7 mineurs ou plus au sein du groupe de jeunes français, la Délégation Régionale
Académique à la Jeunesse à l’Engagement et aux Sports (DRAJES), et plus particulièrement le
Service Départemental de la Jeunesse de l’Engagement et des Sports (SDJES), devra être
prévenue de leur départ deux mois au moins avant la date prévue du début du séjour. La déclaration
s’effectue via l’application TAM (). Allez à : Téléprocédure des accueils des mineurs.

Pour rappel, ne pas déclarer un accueil de mineurs (ACM) ou ne pas déclarer un changement
dans les conditions d'accueil est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 3750€ d'amende. (art L227-
8 du code de l'action sociale et des familles). Pour toute information complémentaire, veuillez vous
référer à l’article R227-2 et L227-8 du code de l’action sociale et des familles (CASF)

Avant votre départ, vous devez obligatoirement vous inscrire dans la plateforme Ariane du
Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères : http://www.diplomatie.gouv.fr

Le Centre de crise du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a conçu un portail Internet
permettant aux Français de déclarer gratuitement et facilement leurs voyages à l’étranger.
Ariane permet de :
• recenser, en situation de crise, les Français déclarés présents dans la zone touchée,
• informer les ressortissants en les appelant directement ou en leur envoyant un SMS (pensez à
souscrire un contrat d’itinérance (roaming) auprès de votre opérateur),
• contacter la personne désignée par l’utilisateur comme référente en France à prévenir en cas
d’urgence, afin de donner, d’obtenir ou de recouper les informations relatives au voyageur.

Cet outil a fait l’objet d’un travail préparatoire avec la CNIL et offre aux utilisateurs toutes les
garanties en termes de sécurité et de confidentialité des données personnelles.

DÉMARCHES SANITAIRES ET D’ASSURANCE


Vérifiez que vous êtes en règle avec les recommandations sanitaires émises par le ministère de
l’Europe et des affaires étrangères sur le site https://www.diplomatie.gouv.fr
Vous devez également avoir souscrit une assurance individuelle et collective adaptée au séjour.

INFORMEZ L’AMBASSADE ET LE CONSULAT DE FRANCE


Vous devez obligatoirement informer le Service de coopération et d’action culturelle (SCAC)
de l’Ambassade de France du pays où aura lieu l’action, de la conduite du projet ».
L’association devra donc leur faire connaître, obligatoirement 15 jours avant le départ, les dates
précises de l’action, la liste exacte des jeunes qui y participent, leurs programmes, leur(s) lieu(x) de
résidence et coordonnées, ainsi que leur numéro de passeport.
➔ Aller au sein de la rubrique solidarité internationale du site www.FONJEP.org

Il est rappelé que les ambassades ne peuvent en aucun cas fournir d’appui financier, technique ou
logistique.

ASSUREZ-VOUS DE L’OBTENTION DES VISAS

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 31


Les groupes de jeunes du pays partenaire qui réalisent une action en France doivent
impérativement :

• saisir le Consulat de France plusieurs mois avant leur départ pour s’assurer de l’obtention
des visas de séjour. Il est très important que l’association française porteuse du projet explique
au Consulat de France les motifs de la venue en France de ses partenaires et le cadre dans
lequel elle s’inscrit.

SIGNALEZ TOUT CHANGEMENT APPORTÉ AU PROJET


Avant le départ et s’il y a lieu, les groupes doivent informer le FONJEP de toutes les
modifications apportées au projet : changement de dates, modification du groupe de jeunes, de
l’action, du lieu…
La liste comportant les noms et prénoms des jeunes du pays partenaire devra être
obligatoirement présente au sein du dossier de candidature, sous peine de voir le co-
financement refusé.
Sans information préalable sur les modifications intervenues sur le projet accepté, le FONJEP et le
ministère de l’Europe et des Affaires étrangères se réservent le droit de dénoncer l’accord.

J-15 : ENVOYEZ UNE ATTESTATION AU PARRAIN


Conformément aux termes de la convention de parrainage, vous devez envoyer à l’association qui
parraine votre projet une attestation sur l’honneur dans laquelle l’association porteuse du projet en
France atteste que les démarches nécessaires seront effectuées avant à la réalisation du projet.
Cette attestation doit être envoyée au plus tard 15 jours avant le départ.

➔ Aller au sein de la rubrique solidarité internationale du site www.FONJEP.org

CONTACTEZ FRANCE VOLONTAIRES (FV)


France Volontaires a pour vocation de soutenir le développement quantitatif et qualitatif des différents types
d’engagements relevant de la charte commune aux volontariats internationaux d’échange et de solidarité
(VIES). La plateforme, qui regroupe en son sein, ONG, mouvements de jeunesse et d’éducation populaire,
collectivités territoriales et pouvoirs publics, s’est vu confier différentes missions relevant de l’intérêt général :
• soutenir le développement des VIES en accompagnant les organismes d’envoi dans le respect du
principe de subsidiarité ;
• contribuer à la qualité des dispositifs, par le contrôle et l’appui ;
• maintenir une mission d’envoi de VSI sur des types de partenariats spécifiques, en complément des
autres acteurs.

Dans le cadre des dispositifs jeunesse du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, l’appui de France
Volontaires peut être sollicité pour la préparation et la mise en œuvre des chantiers, ainsi que pour l’accueil
ou l’information pour les jeunes qui partent et leurs encadrants.

Cette plateforme, dans le cadre de ses missions, dispose d’un réseau d’Espaces Volontariats dans différents
pays. Ces espaces sont des centres de ressources, physiques et virtuels, dédiés à tous les acteurs du
volontariat : candidats, volontaires et bénévoles, structures d’accueil, structures d’envoi. France Volontaires
forme, informe, oriente, conseille et met en réseau ces acteurs dans le but de développer les différentes formes
de VIES.

Dans le cadre de chantiers de solidarité, l’appui peut porter notamment sur :

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 32


• Identification ou la validation de structures d’accueil
• Information des participants sur le contexte et la culture
En amont • Préparation des structures et des jeunes accueillant le projet

• Accueil des jeunes et/ou de leur encadrant pour des formations et


informations de tout ordre (administratives, de connaissance du pays,
de sécurité, etc.)
Pendant le chantier • Mise en contact et en réseau avec d’autres structures et d’autres
volontaires
• Appui logistique et éventuellement une visite de suivi du chantier

La liste des pays où des Espaces volontariats sont présents, leur contact et le détail de leurs activités, peuvent
être consultés sur le site www.reseau-espaces-volontariats.org

AU RETOUR : LE BILAN
FAITES LE BILAN DU PROJET D’ACTION ET D’ÉCHANGE
Individuellement, entre vous, avec vos partenaires étrangers, avec votre parrain, faites le point sur
votre expérience :
• Qu’est-ce qui a pu être réalisé ou non par rapport aux objectifs prévus, et pourquoi ?
• Quels sont les ressentis, les découvertes, les difficultés rencontrées ?
• Quels sont vos réflexions et échanges sur les pratiques culturelles ?
• Dans quelle mesure ces échanges ont-ils constitué un apport, un enrichissement ?

DÉPOSEZ VOTRE DOSSIER DANS LES 3 MOIS


L’association porteuse du projet doit obligatoirement fournir, dans un délai de trois mois maximum
après le retour du groupe (excepté pour le Trimestre 4, cf. ci-dessous).

Ce bilan devra être déposé en ligne au sein de la plateforme JSI-VVVSI du FONJEP.


Le « Dossier bilan JSI | VVVSI » est mis à votre disposition sur le site du FONJEP pour vous guider
dans votre rédaction et dépôt de bilan.

L’objet de ce compte-rendu est de mettre en perspective le projet initial et la réalité du terrain. Il est
donc demandé aux groupes d’adopter un regard objectif et critique. En effet, le but du ministère n’est
pas la sanction, mais bien d’apprécier le déroulement réel des projets afin d’identifier les points
susceptibles d’être améliorés dans les projets et le programme.

Le bilan devra obligatoirement intégrer les éléments complémentaires d’information suivants :


• Des précisions sur les restitutions ayant eu lieu et prévues : une action de restitution devra
obligatoirement avoir eu lieu avant le rendu du bilan, faute de quoi celui-ci ne pourra être
validé par le FONJEP. Cela n’empêchera pas les porteurs de réaliser d’autres actions de
restitution par la suite, qu’elle pourra préciser au sein de son bilan.
• Au minimum 50% des dépenses occasionnées sur les lignes budgétaires financées par
le FONJEP devront être faire l’objet de factures ou d’autres justificatifs de dépenses.

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 33


La transmission du compte-rendu et des factures (à hauteur de 50% des dépenses), ainsi
que la mise en œuvre d’au moins une action de restitution en amont du rendu du bilan,
conditionneront le versement par le FONJEP des 10 % de la subvention accordée
initialement et qui n’ont pas été versés à la signature de la convention de financement.

Si l’association ne remet pas son compte-rendu dans les trois mois suivant le retour du
groupe, celle-ci devra restituer les sommes déjà perçues et ne pourra pas représenter de
demande de subvention dans l’un ou l’autre des dispositifs jeunesse.

Session de
Période de réalisation des actions Dates limites de dépôt du bilan
dépôt
Trimestre 1 Du 1er Janvier au 31 Mars 30 Juin
Trimestre 2 Du 1er Avril au 30 Juin 30 Septembre
Trimestre 3 Du 1er Juillet au 30 Septembre 31 Décembre
Trimestre 4 Du 1er octobre au 31 Décembre 10 Février

Veuillez prendre en considération le passage d’une période de dépôt de bilan de trois


mois à un mois et demi pour les projets ayant lieu au Trimestre 4.

PARTAGEZ, TRANSMETTEZ !
En vous investissant dans une action de solidarité internationale, vous vous inscrivez dans un
processus de longue durée qui se prépare et se prolonge bien après l’action de solidarité. En effet,
l’action ne se limite pas strictement au séjour, mais commence bien avant et se finit bien après. Ces
phases de préparation et de restitution sont fondamentales pour vous approprier l’action, mais aussi
pour apprendre à travailler collectivement, pour connaître les partenaires avec qui l’action est mise
en œuvre, pour réfléchir au sens de votre action.

Le moment du bilan est donc l’occasion de porter un regard critique votre expérience vécue et choisir
de poursuivre – ou non - votre engagement dans la solidarité internationale.

La mise en œuvre d’action dites de « restitution », pendant lesquelles les jeunes témoignent,
partagent et donnent envie à d’autres jeunes de réaliser une expérience de solidarité internationale,
est obligatoire et conditionnera le versement du solde de 10% de la subvention. Au moins une action
de restitution devra être réalisée en amont du rendu du bilan. Cela n’empêchera pas les porteurs
d’en réaliser d’autres par la suite.

VALORISEZ VOTRE EXPÉRIENCE


1.1 Témoignez

Vous avez vécu une expérience souvent inédite et votre témoignage peut bénéficier à tous. À
votre retour, racontez votre vécu et partagez votre expérience avec d’autres jeunes et adultes
impliqués dans des actions de solidarité internationale, mais aussi avec un public non engagé, afin
de :

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 34


• donner envie à d’autres de s’engager dans une action de solidarité internationale,
• valoriser le partenariat et la réciprocité,
• créer une dynamique locale dans votre ville, votre village, votre quartier, dans les lycées
et les écoles, etc.

Vous pouvez par exemple témoigner auprès :


• de votre entourage proche, des partenaires techniques (parrain, structures d’accompagnement,
etc.), des partenaires financiers (collectivités locales) ayant suivi et appuyé l’action,
• du « grand » public au niveau de votre commune, village, quartier, dans les universités, les
lycées, dans les écoles, etc.

C’est aussi le moment de faire le point sur cette expérience d’engagement, et de réfléchir aux suites
que vous voulez éventuellement y donner (futures actions de solidarité dans un cadre associatif ou
dans une démarche individuelle, etc.)

1.2 Partagez
Saisissez les occasions d’intervenir en public, de parler de votre expérience, d’exposer vos
photos.

2.1.1 Participez au festival des solidarités


L’un des temps forts du partage d’expériences et de rencontres avec l’ensemble des porteurs de
projet provenant du monde entier est le Festival des solidarités.
Chaque année, durant le mois de novembre, s’organisent plusieurs évènements à travers la
France et l’Europe afin de sensibiliser à la solidarité internationale.
➔ www.festivaldessolidarites.org

2.1.2 Créez vos outils, communiquez !


• Prévoyez de créer des supports techniques qui permettront de communiquer sur votre
expérience, en utilisant au mieux les compétences des membres du groupe : vidéo, expositions
de photos, musique, conférences, spectacles, etc.
• Utilisez les réseaux sociaux pour communiquer sur votre expérience, et faites-vous connaître
sur la page Facebook « Jeunes SI » pour que le FONJEP puisse relayer vos messages dans
son journal !

TRANSMETTEZ
En partageant ainsi votre expérience, vous contribuez à transmettre les valeurs et principes de
l’Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI).

2.1.3 L’Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) ?


L’ECSI a pour but d’éduquer les citoyens à la solidarité pour une meilleure prise de conscience de
la problématique du développement et de la solidarité internationale, mais aussi de construire des
rapports sociaux et économiques équitables et un développement durable pour toute la population
mondiale.

Il existe différentes manières d’appréhender l’Éducation au développement et à la Solidarité


internationale. Néanmoins, les acteurs impliqués dans la solidarité internationale, notamment les
associations et réseaux regroupés au sein de la plate-forme EDUCASOL, s’accordent sur plusieurs
objectifs propres à l’ÉCSI :

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 35


• proposer une réflexion critique sur les relations entre les pays et sur les conséquences des
actions mises en œuvre
• tenter de mettre en évidence les interdépendances existantes à l’échelle internationale
dans le processus de mondialisation, les mécanismes, souvent complexes, sources d’inégalités
sociales, économiques et culturelles
• préconiser le changement positif des attitudes, des mentalités et des valeurs pour accéder à un
monde plus juste

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 36


ANNEXES
INSCRIVEZ VOTRE PROJET DANS LES VALEURS ET PRINCIPES DU VOLONTARIAT :
QUELQUES PISTES PRATIQUES.

Retrouvez l’introduction au tableau, dans la partie « Pour bien vous préparer ».

Quelques pistes pratiques


La charte VIES : quel écho au sein des dispositifs
pour intégrer les valeurs du volontariat au sein de
JSI-VVVSI ?
votre projet JSI-VVVSI

« Concevoir, dans une démarche partenariale, des projets de volontariat répondant aux attentes de
toutes les parties prenantes, respectueux de leurs droits, leurs cultures, leur croyances, leurs
aspirations et leur égale dignité humaine », Charte VIES

• Le projet est co-construit dans un rapport d’égalité


avec les partenaires locaux et valorise l’échange et
le partage de pratiques et de cultures. • Réaliser des réunions en visio-conférence avec le
• Le projet vise avant tout à permettre la rencontre groupe partenaire. Répartir les tâches et travailler
interculturelle, principale moteur de l’engagement sur des documents partagés en ligne.
des jeunes. L’action de solidarité est avant tout une • Intégrer des propositions d’activités des deux
manière de pousser les jeunes à la rencontre. groupes.
• Le projet identifie et prend en considération les • Ne pas limiter la participation du groupe partenaire
réalités et les besoins locaux. Il s’inscrit dans une à des aspects logistiques et matériels.
dynamique locale et dans le cadre d’un partenariat • En amont du projet et sur place, constituer des
stable afin de garantir la pérennité de l’action mise binômes (un jeune français, un jeune local) et
en œuvre. veiller à créer une dynamique de groupe.
• Les participants se sont interrogés sur les grands • Consulter les partenaires et les autorités locales
enjeux et les interdépendances mondiales, et ont afin de définir la plus-value du projet et veiller à la
inscrit le projet dans une réflexion plus globale en prise en compte des besoins.
lien avec les Objectifs de Développement Durable • Utiliser des outils permettant d’imaginer avec le
(ODD, Agenda 2030). La lutte contre le changement partenaire et les jeunes locaux, la continuité du
climatique est notamment prise en considération. projet après le départ des jeunes. Consulter
• Le projet intègre dès le moment de sa co- l’association marraine du projet afin de mobiliser
construction des questions relatives au suivi et à la les outils de suivi et d’évaluation existants dans le
pérennité de l’action afin de garantir un impact domaine de la solidarité internationale.
positif à long terme.

« Préparer les volontaires et les partenaires notamment à la rencontre interculturelle et les


accompagner tout au long de leur projet » , Charte VIES

• Contacter son parrain pour connaître les structures


• Le projet intègre obligatoirement une phase de proposant des « formations au départ » au plus
préparation au départ qui valorise avant tout la près de chez vous.
qualité de l’expérience interculturelle et de • Privilégier les partages d’expérience et les temps
découverte vécue par les jeunes. de témoignages et de mise en situation pour
• La préparation au départ aborde nécessairement de permettre aux jeunes de connaître et d’anticiper les
manière critique la solidarité internationale et ses différences socio-culturelles qu’ils s’apprêtent à
valeurs et permet aux jeunes de conscientiser leur vivre et leur transmettre les clefs pour s’adapter et
rôle et leur place au sein du collectif. rebondir au mieux.
• Le groupe de jeunes adopte une posture ouverte, • Sur le lieu de l’action, mettre en place des espaces
d’apprentissage et de compréhension mutuelle. Les de dialogue avec et/ou entre les jeunes pour
participants sont en mesure de remettre en question assurer la qualité de l’expérience interculturelle

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 37


leurs préjugés et de faire preuve d’ouverture vécue.
d’esprit : ils découvrent ainsi de nouvelles façons
d’être et d’agir.
• Sur place, la découverte des cultures et des
traditions du pays d’accueil est abordée comme un
temps de partage avec le groupe partenaire, y
compris dans les temps de visite et de loisirs. En
amont du départ, les enjeux critiques du
volontourisme sont abordés par le groupe.

« Ouvrir les volontariats à davantage de réciprocité » , Charte VIES

• Envisager l'accueil des partenaires en France, voire


En amont de la co-construction du projet, les porteurs accueillir les partenaires en premier lieu.
de projet ont considéré : • Consulter son parrain pour :
- Aborder les possibilités d’accueils en France
• La possibilité d’’accueillir des groupes partenaires - Être guidé sur les accompagnements
en France ; spécifiques existants et les spécificités
administratives et financières de l’accueil.
• La nécessité de mettre le partenariat au cœur de la • Permettre aux jeunes et à l’association partenaire
construction et de la réalisation du projet et de de participer à des actions de restitution. Intégrer
valoriser en France l’implication des partenaires leur point de vue lors des temps de bilan, de
dans le projet. témoignages et au sein de la communication mise
en place tout au long du projet.

« Accompagner les personnes en désir d’engagement volontaire et solidaire à l’international à en


appréhender le sens et à définir leur projet »

« Accompagner les volontaires à leur retour en les incitant à valoriser cette expérience dans leur
parcours professionnel et citoyen ; pour faciliter leur réinsertion professionnelle à travers la
valorisation des acquis de l’expérience ; et les inciter à inscrire leur expérience dans un parcours de
citoyenneté », Charte VIES

• Le projet définit les objectifs du projet et les


intentions personnelles des jeunes. L’association
porteuse et son parrain accompagne les jeunes
dans la définition de leur engagement personnel et
• Le groupe projet doit s’interroger en premier lieu
citoyen.
sur le sens du projet, ses principes d’actions, les
• Le projet intègre une phase post-action permettant valeurs qu’ils véhiculent et le sens de
de prendre de la distance et de conscientiser l’intervention choisie. Cette étape intervient
l’expérience vécue afin que les jeunes soient en avant la prise de contact avec le partenaire.
mesure de la valoriser ensuite. Bien que l’angle des
• Contacter au plus vite son futur parrain pour
compétences acquises puissent être mis en valeur,
amorcer une réflexion pertinente et construire
il n’est pas un objectif central de l’expérience JSI-
avec lui un parcours d’accompagnement et de
VVVSI.
réflexion est un atout.
• Le projet JSI-VVVSI est la 1ère étape d’un parcours
• Organiser des temps d’échanges entre pairs.
d’engagement permettant aux jeunes du groupe de
• Organiser des temps de témoignages avec les
continuer leur engagement citoyen en France et/ou
familles et membres de la communauté
à l’international.
d’origine.
• La phase post-action est conçue comme un
• Organiser, dans la suite du projet, des actions
moment de partage de l’expérience, afin que la
d’ECSI en lien avec d’autres acteurs du territoire
valorisation soit collective et permette de
afin de valoriser l’expérience vécue et assurer la
sensibiliser d’autres jeunes à l’ouverture
continuité de l’engagement des jeunes au plus
interculturelle et à la solidarité internationale.
près de chez eux.
L’approche territoriale est abordée afin d’intégrer le
projet et la stratégie associative au sein de la
dynamique d’Education à la Citoyenneté et à la
Solidarité Internationale (ECSI) du territoire.

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 38


« Favoriser l’accès de tous à un engagement volontaire et de qualité » , Charte VIES

• Le groupe est invité à travailler avec régularité et


• Le projet peut, selon le profil des jeunes
proximité avec leur parrain et à saisir toutes les
participants, s’intégrer au sein du dispositif JSI ou
opportunités souhaitées par le parrainage.
VVVSI, qui cherchent à prendre en compte la
multiplicité des parcours de vie. • Le dispositif est pensé comme un enchaînement
d’étapes logiques tant dans le dossier qua dans le
• Les porteurs s’appuient sur un parrain qui a pour
processus de dépôt, de jury et d’étude. A ce titre il
rôle d’accompagner durablement le groupe dans
se veut une démarche pédagogique bienveillante.
une logique globale qui les amène à interroger le
Le groupe est pleinement invité à se saisir de cette
sens de leur projet et ses valeurs. Il est le lien entre
démarche proposée et de se mettre vis-à-vis du
le Fonjep et le groupe et facilite la communication
dispositif et ses étapes dans une logique
et une bonne compréhension du dispositif.
d’ouverture active et d’apprentissage.
• Le projet s’accorde avec les valeurs promues par
• Le projet s’inscrit également sur le territoire du
les dispositifs JSI-VVVSI : il est ouvert à toutes et
groupe de participants avant, pendant l’accueil, et à
tous et lutte contre toute forme de discrimination
la suite de l’échange. Il est souhaitable que le
possible, en France et dans le pays partenaire
groupe inscrive son projet et l’ensemble de sa
• Le groupe aborde la question du genre comme un
démarche dans son territoire, en lien avec des
axe de réflexion systémique incontournable allant
réseaux d'accompagnement local et des acteurs
au-delà de la composition des groupes de jeunes.
locaux pertinents.

« Garantir un cadre et des conditions sécurisantes


pour les volontaires et les partenaires » , Charte VIES

• Consulter régulièrement la rubrique « Conseils aux


voyageurs » sur le site France Diplomatie.
• S’inscrire sur le fil d’Ariane afin de déclarer aux
autorités françaises la présence du groupe au sein
• L’association porteuse utilise toutes les ressources du pays partenaire.
offertes par le JSI-VVVSI pour garantir un cadre • Déclarer son groupe aux services consulaires
sécurisant aux jeunes : parrainage, formation au concernés.
départ, lien privilégié du Fonjep avec le Ministère de • L’association française et l’association partenaire
l’Europe et des Affaires étrangères, etc. prennent contact avec l’Espace Volontariats de
• En cas de présence de 7 mineurs ou plus au sein France Volontaires si un bureau existe dans le
du groupe, l’association déclare un Accueil Collectif pays.
de Mineurs aux autorités afférentes. • Informer le parrain de tous changements relatifs au
• L’association entretient tout au long du projet des projet susceptible d’impacter le déroulement prévu.
liens avec son parrain, lui-même en contact avec le • Prévoir régulièrement des temps d’expression et de
Fonjep. régulation, pour faire du collectif un lieu refuge et
• L’association se renseigne sur les conditions une force pour chaque participant, afin de prévenir
sécuritaires du pays partenaire et déclare la tout risque psychologique et échanger sur les
présence du groupe sur place aux autorités et bonnes pratiques pour éviter les blessures et les
acteurs nécessaires. maladies.
• L’association française et l’association partenaire • Prendre en compte les modes de vie des habitants
garantissent un cadre de vie sécurisé aux jeunes. et aborder de manière critique sa présence sur
place (hébergement, repas, horaires, vacances,
déstabilisations financières, déséquilibres sociaux,
impacts négatifs du don sur les relations ou le tissu
économique local…)

Jeunesse et solidarité internationale – JSI et VVVSI | Dossier d’information | FONJEP, 2019 39


Crédits
Conception et mise en page : Le Comptoircoop, décembre 2018
Iconographie des pages 4 à 7 : Noun project -> arrangement by Nithinan Tatah, Avatar male by Vectorstall, avatar by
Creative Stall, build by Danil Polshin, Calendar By Markus, care By Pavitra, clock By Evan MacDonald, Condom By Anthony
Bossard, Conversation By Milinda Courey, Curly Hair Woman By Graphic Enginer, discover By priyanka, Ecology By Made,
eight node By Jeremie Sommet, food supply By Max Hancock, gender By Three Six Five, graduate By tezar tantular, help
By HeadsOfBirds, Map Marker By Sumana Chamrunworakiat, Map By Trident, Puzzle By Sergey Demushkin, route By
Vectors Market, School By Adrien Coquet, South Arrow By Jamison Wieser, Sport By sachin modgekar, theatre By bmijnlieff,
transport By kinsley, We Can Do It By Dustin's Words, world By Nibras@design, young girl By arif fajar yulianto, young girl
By Graphic Enginer, young man By Creative Stall, young man By Dinosoft Labs, young woman By Graphic Enginer.

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51 rue de l’Amiral Mouchez
75013 Paris
01 43 13 10 30

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www.fonjep.org
@FONJEP

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