DS 3 B Corr
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DS-3 B
Corrigé du I
I Fonctions et sommes [/30]
Partie A Quelques propriétés des fonctions lipschitziennes [/7]
[0,5] 1. Non ! Si K ′ ≥ Kφ , on a :
|φ(y) − φ(x)| ≤ Kφ |y − x| ≤ K ′ |y − x|
Donc f + αg ∈ L .
[1,5] 3. La formule des accroissements finis nous permet de dire que pour tous x et y de R,
f (y) − f (x) = f ′ (c)(y − x) pour c compris entre x et y. Donc si f ′ est bornée alors pour
tout x et tout y, |f (y) − f (x)| ≤ M |y − x| où M est un majorant de |f ′ |. Donc f ∈ L
et Kf ≤ M .
Réciproquement si f ∈ L alors le taux d’accroissement de f entre x et x + h vérifie :
f (x + h) − f (x)
≤ Kf
h
∀y ∈ R, F (y) = λF (y + a) + f (y)
© Frank Stengel 2024–25
3/6 DS-3-B-Corr
On procède par récurrence pour démontrer (2). Le cas n = 1 est exactement la formule
(1). Si la formule (2) est vraie pour n ∈ N∗ , alors, en utilisant (1) pour y = x + na, on
obtient :
n−1
n
λk f (x + ka)
X
F (x) = λ F (x + na) +
k=0
n−1
= λn λF (x + na + a) + f (x + na) + λk f (x + ka)
X
k=0
n
= λn+1 F (x + (n + 1)a) + λk f (x + ka)
X
k=0
Comme |λ| < 1, en utilisant les croissances comparées, λn f (x+na) = o(1/n2 ). Donc,
par comparaison par o, la série de terme général λn f (x + na) converge absolument.
b)La question est double : existence et unicité. Procédons par analyse et synthèse.
[1] i) Analyse. Si F existe, alors, comme F ∈ L , en utilisant la question précédente,
λn F (x + na) −→ 0 quand n −→ +∞. Donc, en faisant tendre n −→ +∞ dans
+∞
λk f (x + na). Si F existe, elle est unique.
X
(3), on obtient F (x) =
k=0
[1] ii) Synthèse. Soit F définie par la formule précédente. On a, pour tous x, y de R :
+∞
|λ|k |f (y + na) − f (x + na)|
X
|F (y) − F (x)| ≤
k=0
+∞
|λ|k Kf |y − x|
X
≤
k=0
Kf
≤ |y − x|
1 − |λ|
La fonction F trouvée est bien un élément de L . De plus :
+∞ +∞
n
λn f (x + a + na)
X X
F (x) − λF (x + a) = λ f (x + na) − λ
n=0 n=0
+∞ +∞
λn f (x + na) − n+1
X X
= λ f (x + (n + 1)a)
n=0 n=0
+∞ +∞
n m
X X
λ f (x + na) − λ f (x + ma)
n=0 m=1
= f (x).
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c) sin(x) est la partie imaginaire de eix . La dérivée de f3 est bornée donc f3 ∈ L . En [1]
utilisant la question précédente on obtient :
[1] b) On vient de voir que le noyau de ∆ n’est pas réduit au vecteur nul : si l’équation
∆(F ) = f a une solution alors elle en a une infinité.
[1] 13.a) Quand λ −→ 1, on a :
F (0) − F (na) = n
F (π) − F (π + na) = −n
En calculant la différence :
F (π) − F (0) − F (π + na) − F (na) = −2n
Or si F ∈ L , le membre de gauche est majoré par 2KF |π| ce qui est absurde : le
membre de droite n’est pas borné.
ii) Soient x, y tels que 0 ≤ y−x ≤ 1. La formule des accroissements finis dit que pour [2]
tout n, il existe cn tel que x < cn < y et f (y + n) − f (x + n) = f ′ (cn + n)(y − x).
On a donc :
+∞
(−1)n (f (y + n) − f (x + n))
X
F (y) − F (x) =
n=0
+∞
(−1)n f ′ (cn + n)(y − x)
X
=
n=0
+∞
(−1)n f ′ (cn + n)
X
= (y − x)
n=0
La fonction f ′ est croissante négative (f est décroissante). Elle a donc une limite
ℓ ≤ 0. Si ℓ < 0 alors, pour tout x,
Z x Z x
f (x) = f (0) + f ′ (t) dt ≤ f (0) + ℓ dt = f (0) + xℓ
0 0
n=0