Mémoire Présenté: Thème

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEURE


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Université Constantine 1
Faculté des Sciences de la Nature et de la vie
Département de Microbiologie

Mémoire présenté

En vue de l’obtention du diplôme de Master Biotechnologie des mycètes


Option: biotechnologie des Mycètes : Fermentation et production de
substance fongique
Thème
Evaluation de l’effet de Trichoderma sp vis-à-vis de quelques pathogènes
des Lentilles (Lens culinaris)

Présenté par :
KABOUCHE Mouatez billah & HAMROUCHE Abdeldjallil

Devant le jury :
Encadreur : Mr. DEHIMAT L. Pr. Université Constantine 1
Président : Mr. KACEM CHAUOCHE N. Pr. Université Constantine 1
Examinateur : Melle LAHLAH. MA.Université Constantine 1
elle
Tutrice :M ALMI HIBA MA. Université Constantine 1

Année universitaire

2013-2014
Remerciement
Au terme de ce modeste travail, nous tenons à Remercier en premier lieu le bon dieu
le tous puissant de nous avoir donnez le courage pour accomplir ce petit projet.
Nous remercions par la suite très vivement Mr DEHIMAT L. doyen de la faculté des
sciences de la nature et de la vie et notre promoteur pour sa confiance, son soutien,
sa gentillesse et sa patience pendant la correction de cette thèse.
Nous remercions également Mr KACEM CHAOUCHE N. et Mme MIHOUBI pour
leurs soutiens et orientations pendant toutes les années d’études.
elle
Un grand merci également a M ALMI HIBA notre Co-encadreur au niveau du
laboratoire nous tenons à exprimer une grande considération et nous espérons
pour elle un grand succès pour son stage ainsi que pour Melle MILLETASMA.

Nous remercions également M elle BENSERADJ Ouafa, Mme GHORRI SANA et Mme
elle
HAFIRASSO Anissa pour orientation sans oublier M BOUKERMA Amina et
Mme AHLAM et toutes l’équipe du laboratoire de Mycologie de biotechnologie et
activité microbienne pour leur aide.
Nous remercions s’adressent aussi aux personnages responsables du magasin de la
faculté des Sciences de la Nature et de la Vie pour leurs gentillesses et aides.
Nous remercions aussi tous les enseignants de la faculté en générale et ceux de
biotechnologies des mycètes en particuliers.
Nous remercions également la société d’AXIUM (Ain Smara) et son directeur
Mr BENLBEDJAOUI pour leur coopération via Melle ALMI pour la fourniture des
variétés de lentilles et la société d’ITGC (Elkhroub) pour la documentation.
Enfin un grand Remerciement aux membres du jury,
Le Professeur KACEM CHAOUCHE.N et M elle LAHLAH d’avoir accepté et
d’évaluer notre travail.

Merci a tous
Dédicace
Je dédie ce travail modeste à mes chers parents, qu’ils trouvent ici le
témoignage de ma profonde gratitude pour leur amour, leur encourage et
leur soutien tout au long de mes études, que DIEU me les gardes
tous les deux.

A mes chers frères (Borhan et Amir),

A tous la famille paternelle et maternelle,

A tous mes amies (Alla, Yasser , Ahmed, Adel……..),

A tous mes collègues de promotion (Abd aljallil, Saber ,…….).

Mouatez billah
Dédicace
A mon estimable et cher père l’idéal de l’engagement de la responsabilité
et de la fidélité
Merci pour votre patience, votre encouragement votre sacrifice pour moi
A mon estimable et cher Mamou l’exemplaire de l’affection, et de la
compassion, et de l’amour éternel merci pour votre veille a moi et je n’ai
Jamais oublie, votre invocation à la prière pour ma réussite
Mon père ma mère je m’excuse profondément mille fois de t’avoir
dérangé
Je souhait pour vous le bonheur dans la vie et le paradis dans l’extrémité a
A ma grand- mère Zouina, je souhaite la bonne santé, elle a 83
puisse telle vive plus cent ans
A mes chers frères et à mes sœurs, (Melek, Imen, Inès, …….).
Je dédicace ce travail a mes parents ma famille et mes amis.

Abd el djalil
Sommaire

Sommaire
 Liste des figures
 Liste des tableaux
 Liste des abréviations

1-Introduction………………………………………………………………………….….........1
2- Revue bibliographique……………………………………………………………….……....2

2-1- Présentation de la plante modèle: Lens culinaris……………………………………………....2


2-1-1- Description………………………………………………………………………………2
2 -1-2- Donné génétique……………………………………………………………………......2
2 -1-3- Position systématique…………………………………………………………………..3
2-1-4-Variétés………………………………………………………………………………......3
2-1-5- Cycle biologique………………………………………………………………………..4
2-1-6- Culture et Production……………………………………………...…………. ………..5

2-2- Phytopathologies des lentilles ………………………………………..…………………..6

2-3- Lutte biologique……………………………………………………………………....…...9

2- 4- Trichoderma ………………………………………………………………………..…..10

2-4-1-Généralités……………………………..…………………………………………….... 10

2- 4-2-Systématique…………………………………………………………………………………....10

2- 4-3- Ecologie……………………………………………………………….………...........11

2-4-4-Morphologie……………………………………………………………………............12

2-4-5- Cycle biologique ………………………………………………………………....…...12

2- 4-6- Les métabolites secondaires de Trichoderma ……………………………………..…..….14

a- Production d'enzymes……………………………………………………………….14
b - Production des substances bioactives………………………………………...… ....14
c - La biosynthèse des acides aminés……………………………………………..........14
2-4-8-Modes d’actions des Trichoderma………………………………………………………..…15
a- L'antibiose……………………………………………………………………....…..15
b- La compétition………………………………………………………………. .…....15
c- Le parasitisme………………………………………………………………….…..15
Sommaire

2-4-8- Trichoderma comme fongicide commercialisé………………….……………….…....16


3-Matériel et méthodes………………………………………………………………….…......17
3-1- Présentation des zones d’étude……………………………………………………….…..17
3-2- Prélèvement des échantillons……………………………………………………………..18
3 -3- Etude mycologiques de plantes infectées………………………………………………...19
3-3-1- Préparation des milieux des cultures…………………………………………..……….19
3-3-2- Méthode d’isolement…………………………………………………………...….…....19
3-3-3- Purification des souches ……………………………………………………..…….........20
3-3-4-Identification des isolats……………………………………………………..…………. 20
a- Identification macroscopique ………………………………………….……. ........20
b- Identification microscopique……………………………………………………...20
3-3-5-Conservation des Isolats…………………………………………………… ..……….....21
a-Préparation de milieu de conservation…………………………………………… 21
b- Méthode de conservation……………………………………………………….....21
3-4-Test d’antagonisme In vitro ……………………………………………………..………....21
3-4-1- Confrontation direct………………………………………………………............... …...21
a-Principe…………………………………………………………………………… .21
b-Calcul……………………………………………………………………………….22

3 -4-2-Confrontation à distance ……………………………………………………………........22


a-Principe……………………………………………………………………… …….22
b-Calcul……………………………………………………………………………… 23

3-5-Test d’antagonisme In vivo………………………………………………………………….….….23

3-5- 1- Préparation du sol………………………………………………………….....................23


3 -5-2- Culture des lentilles………………………………………………………………... …..23
3-5-3- Fermentation de Trichoderma……………………………………………………..……….......24
3-5-4- Préparation de la solution d’inoculation de Trichoderma sp………………….………... …24
3-5-5- Préparation de la suspension sporale des agents pathogènes…………………………....25
3-5- 6- Inoculation de l’antagoniste et du pathogène……………………………… …………...25

4-résultat et discutions ……………………………………………………………………..……27

4-1-Isolement et identification des souches fongiques à partir des Lentilles infectées……….…27


Sommaire

4 -2- Test d'antagonisme In Vitro……………………………………………………………………..…36

4- 2 -1- Tests de confrontation directe…………………………………..………………….........36


4 -2 -2- Tests de confrontation à distance………………………………………………………..41
4-3- Test in vivo ………………………………………………………………………………….…...….43
5 -Conclusion ……………………………………………………………………………….…..46

 Résumé
 summary
 ‫اﻟﻤﻠﺨﺺ‬
 Annexe
 Références bibliographiques
Sommaire
Liste des figures

Liste des figures

Figure 01 : Les différentes partie de lentille ( Schwartez et Langham ,2012)……………….. 2

Figure02 : Les différentes variétés des Lentilles cultivées en Algérie (ITGC ; 2011)…………..4

Figure03 : Cycle biologique des légumineuses (Anonyme01,2014)…………………………....5

Figure 04: Zones d’aptitude de la culture de la lentille en Algérie (ITGC ,2010)……………….6

Figure05: La rouille de lentille et le espèce responsable de maladie (Douici –Khalfi


A ;2011). ………………………………………………………………………………………....7

Figure06 :L’anthracnose de lentille (Anonyme02, 2014)………………………………….… 7

Figure07 :L’ascochytose de lentille ( Douici –Khalfi A ,2011)……………………………..... 7

Figure 08 :La pourriture grise de lentille et agent responsable de maladie (Hawthorne W


;2012 ; Sakhr , 2009)……………………………………………………………………….....… 8
Figure09 :la fusariose de lentille et agent pathogène responsable de maladie (Anonyme
02,2014 ; Chabasse ,2002)………………………………………………………………………. 8

Figure10 :Les cinq sections systématiques de Trichodermasp et quelques-unes des espèces y


appartenant Bissett (Bissett ;1991 ) …………………………………………………………... .11

Figure11 : Aspect macroscopique de Trichoderma sp (Anonyme03,2014)……………………12

Figure 12 : Aspect microscopique de Trichoderma sp. (Anonyme 03,2014)…………………..12

Figure13:Cycle de vie Trichoderma sp (Anonyme04,2014) ………………………………….…....13

Figure14 : Cartes d’Algérie représentant les zones d’échantillonnages de Constantine et


Oum-El-Bouaghi. (Anonyme 5,2014 ; Anonyme 6,2014 )………………………………..…...18

Figure 15 : Jardin de Chaab Rssas et Champ de Ouled Hamla ………….………………..19

Figure 16 : Echantillons de plantes infectés…………………………………………………….20

Figure 17: Confrontation direct de Trichodermasp et l'agent pathogène par contact directe sur
milieu PDA………………………………………………………………………………….…..22
Figure 18: Confrontation à distance entre Trichoderma sp et agent pathogène…………..…23

Figure 19 : échantillon des graines des lentilles cultivées pour réaliser le test In Planta. ….....24

Figure 20 :L’aspect macroscopique de Trichoderma sp Agée15 jours sur milieu PDA…..…24


Liste des figures

Figure 21 : la Biomasse de Trichoderma sp en milieu MEA(A) et filtration de milieu de


fermentation de Trichoderma sp (B)………………………………………………………… ..25

Figure 22 : comptage de spores de trichoderma sp par cellule de Thoma et pulvérisation de


plantes de lentilles par filtrat de Tirchoderma sp ………………………………………….…. 25

Figure 23 : Suivie de l’inhibition de la croissance d’Aspergillus sp en présence de


Trichodermasp…………………………………………………………………………………………….37

Figure 24 : Suivie de l’inhibition de la croissance d’ Penicillium sp en présence de


Trichodermasp……………………………………………………………………………………….….. .38

Figure 25 : Suivie de l’inhibition de la croissance d’ Fusariumsp en présence de


Trichodermasp…………………………………………………………………………………..…….... 38

figure 26 : Suivie de l’inhibition de la croissance d’ Alternaria sp en présence de


Trichodermasp………………………………………………………………………………………….. 38

Figure 27: Effet de Trichoderma sp avec les agents pathogènes sur la croissance des plantes,
après 30 jours d’inoculation…………………………………………………………………..43

Figure 28 : pourcentage de plantes mortes dans le cas de la pulvérisation par l’agent


pathogène et Trichoderma sp sur plante de lentille comparativement aux témoins ……….….44
Liste des tableaux

Liste des tableaux

Tableau 01: Classification de lentille(Cokkizgin A et al, 2013)………………………………...3

Tableau 02 : Classification de Trichodermasp(Gary et al. ,2011)……………………………...10

Tableau 03 : Les principales substances bioactives de Trichoderma sp (Benkhada , 2006)……14

Tableau 04 : La concentration sporale de chaque agent pathogène. . ……………………….…26


Tableau05 : Isolats fongiques obtenus des échantillons des Lentilles infectées prélevées a
Ouled Hamla et Chaab Rssas …………………………………………………………….…..28
Tableau06:Effet de Trichoderma sp sur la croissance mycélienne des souches pathogènes
(confrontation directe) après 7 jours d'incubation………………………………………..……. 39

Tableau 07 : Effets inhibiteurs de Trichoderma sp sur la croissance mycélienne des agents


pathogènes (confrontation à distance) après 7 jours incubation…………………………….…..42
Liste des abréviations

Liste des abréviations

% : pourcentage.
°C : degré Celsius.
AA : Acides Aminés
al : Collaborateurs.
cm : Centimètre.
E.P : Eau physiologique.
g : gramme.
Gr : Grossissement.
Km : Kilomètre.
km2 : Kilomètre carré.
m : Mètre.
MEA: Malt- Extract- Agar.

min : Minute.
mL : Millilitre.
N° : numéro
PDA : Potato Dextrose Agar.

pH : Potentiel d'hydrogène.
sp : Espèce.
1-Introduction
Introduction

1-Introduction
Les lentilles (Lens culinaris) font partie d’un immense groupe des plantes : les légumineuses.
historiquement ce groupe de plantes est probablement originaire d’Asie occidentale, d’où elle
s’est diffusée vers le Méditerranée, en Asie, en Afrique et en Europe. Les graines des lentilles
forment depuis l’antiquité des plats de subsistance des pauvres.
En Algérie, la culture des lentilles, s’étalent sur de grandes surfaces, mais malheureusement
les rendements annuels de cette plante sont faibles et instables ceci s’explique en particulier par
leur sensibilité à la contrainte abiotique comme le froid hivernal, les gelées printanières, la
chaleur, la Salinité...etc. et biotique liés aux plantes parasites, insectes ravageurs et en particulier
les maladies dû aux mycètes phytopathogènes.
La résolution des problèmes phytopathologiques rencontré dans la pratique agronomique,
repose sur la connaissance approfondie d'une part de la plante hôte, de son environnement et des
modalités de sa culture d'une part, la connaissance des agents pathogènes et de leurs conditions
de développement d'autre part. Pour lutter contre ces champignons phytopathogènes la lutte
biologique forme une alternative très importante.
À nos jours, plusieurs milliers de micro-organismes antagonistes ont été décrits dans ce domaine
(virus, bactéries, microchampignons et protozoaires) et plus d'une centaine d'espèces sont
utilisées en champs (Ignoffo, 1970 ; Ignoffo, 1973).
C’est dans ce sens, que nous avons orienté notre étude, à mettre au point un moyen biologique
de lutte par le champignon Trichoderma sp contre les maladies fongiques des lentilles ; en
évitant les effets indésirables tels que la pollution environnementale et la toxicité de l’homme,
engendrée par la lutte chimique classique.

Notre travail est donc scindé en plusieurs étapes:


1. Isolement des souches fongiques pathogènes à partir des différents organes infectés de
lentilles (racines, tiges et feuilles) ;
2. Purification et identification macro et microscopique des isolats obtenus ;
3. Mise en évidence des tests d'antagonismes in Vitro et in vivo en utilisant une souche de
Trichoderma sp.

1
2- Revue bibliographique
Revue bibliographique

2- Revue bibliographique
2-1- Présentation de la plante modèle: Lens culinaris
2-1-1- Description
Les Graines de lentilles sont rondes et séchées, elles proviennent d’une plante buissonnante
herbacée et annuelle. On les différencie et on les nomme selon leur couleur et leur taille
(Wenger ,2004).
Les lentilles sont des plantes naines, elles poussent jusqu’à une hauteur de 200 mm à 500 mm
et possèdent un système radiculaire restreint. Elles présentent, à maturité, une tendance à la
verse due à sa tige fragile. Les plantes comportent aussi de nombreuses branches souples et
poilues, avec des feuilles composées pennées et de nombreuses folioles ovales. Les fleurs sont de
couleur blanche, lilas ou bleu pâle. Les gousses sont larges et lisses, mesurent de 8 à 40 mm de
long et 6 à 15 mm de large. Chaque gousse porte 1 à 2 graines fines, en forme de lentille. (Street
et al ., 2008) (Figure 01).

Figure 01 : Plantes de lentilles(A), Gousses (B), Grains (C)


(Schwartez et Langham, 2012).
2-1-2- Données génétiques

Lens culinaris est une plante diploïde avec 14 chromosomes (2n=14) (Arumuganathan et
Earle, 1991), elle est autogame et le taux de pollinisation croisée est inférieur à 1 % selon Wilson
et Law (1972). L'androcée est constitué de dix étamines minuscules, dont neuf sont soudées
entre elles ; par contre, le pistil est constitué d'un stigmate, d'un style et d'un ovaire, et ce dernier
renferme habituellement deux ovules. La pollinisation a normalement lieu juste avant l'ouverture
de la fleur (Muehlbauer et al., 1980).

2
Revue bibliographique

2-1-3-Position systématique

Lens culinaris est une espèce de plantes dicotylédones appartenant à la famille des Fabaceae
ou légumineuses (Tableau 01), Sa classification systématique est la suivante :

Tableau 01: Classification des lentilles (Cokkizgina et al., 2013).

Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Fabales
Famille Fabaceae

Genre Lens
Espèce Lens culinaris

2-1-4-Variétés

Les cultivars de lentilles sont classés généralement selon la couleur et la taille des graines. La
division la plus admis regroupe les lentilles en 2 groupes (Begiga, 2006).
a- Groupe Microsperma

Ce groupe est caractérisé par des petites fleurs (de 5–7 mm de long) de couleur bleu-violet à
blanches ou roses, les gousses sont petites et les graines sont aussi petites (diamètre inférieur à 6
mm). Ce groupe domine en Asie, en Egypte et en Ethiopie (Begiga, 2006).
b- Groupe Macrosperma

Les fleurs sont grandes (de 7–8 mm de long) de couleur blanches (rarement bleues), les
gousses sont grandes, généralement plates et les graines sont aussi grosses (diamètre supérieur à
6 mm). Ce groupe prédominant en Afrique du Nord, en Europe et en Amérique (Begiga, 2006).
En Algérie, plusieurs variétés sont cultivées parmi lesquelles on cite :
 La large blonde Métropole : elle est isolée en 1942 en France, elle est de couleur verdâtres et
de bonne qualité culinaire.
 La large blonde de Chili : elle isolée en 1952 au Chili, les graine sont large, de couleur
verdâtre elle est aussi de bonne qualité culinaire.

3
Revue bibliographique

 large verte Algérie : elle est isolée en1950 en Tiaret, elle est aussi de bonne qualité culinaire.
 La Syrie 229 : c’est une sélection locale sur population introduite de Syrie, les graine de cette
variété sont arrondie de couler vert –jaune, elle est de très bonne qualité culinaire.
 La Balkan 755 : elle est aussi une sélection locale sur population introduite dans la région de
Sersou, c’est graine sont large de couleur marron elle est aussi de bonne qualité culinaire

(ITGC, 2013) (Figure02).

Figure02 : Les différentes variétés des Lentilles cultivées en Algérie (ITGC ; 2011).

2-1-5- Cycle biologique

Lorsque les températures sont optimales, les graines de lentilles germent en 5 à 6 jours et la
floraison débute entre la 6 et les 7 semaines après le semis. Le cycle de croissance est de 80 à
110 jours pour les cultivars à cycle court et de 125 à 130 jours pour les cultivars à cycle long
(Begiga, 2006) et il comprend deux phases (Schwartz et Langham ,2012).

a- phase végétative : cette phase comprend deux stades : la croissance et la production des
feuilles.
b- phase reproductive : elle est représentée par la floraison, la fructification et la production
des graines (Figure 03).

4
Revue bibliographique

Figure03 : Cycle biologique des légumineuses : 1- graine ; 2- Germination ; 3- Croissance ;


4- Floraison ; 5- Fructification. (Anonyme 1,2014)

2-1-6- Culture et Production


a- Culture

Les plantes de lentilles sont cultivées comme des annuelles d’été dans les zones tempérées et
comme des annuelles d’hiver dans les régions subtropicales. Ces plantes poussent à des
températures moyennes de 6 à 27°C, des précipitations annuelles comprises entre 300 et 2400
mm et des valeurs de pH entre 4.5 et 9.0 (Begiga, 2006).

b-Production

La production mondiale de lentilles est estimée à 2,8 millions de tonnes elle est dominée par
trois pays : Canada, l’Inde et la Turquie avec environ 70% de production mondiale (Cokkizgin
A, 2013). Par contre, en Algérie, la culture des lentilles n’occupe que 1.5% de la totalité des
terres réservé aux légumineuses alimentaires (Ait Abdellah et al., 2011).
La culture des lentilles s’étalent sur de grand surface dans les hautes plaines (Tiaret, Saida,
Sétif) et les plaines intérieures (Bouira, Médéa, Mila) (Figure 04) (Chouaki, 2006).

5
Revue bibliographique

Figure 04: Zones d’aptitude de la culture de la lentille en Algérie (ITGC ,2010).

La production Algérienne des légumineuse demeure très faible depuis des années ceci est dû
principalement au mode de culture traditionnel, l’indisponibilité des semences de qualité,
l’absence de la mécanisation et d’expérience….etc. (Ait Abdellah et al., 2011).

2 -2- Phytopathologies des lentilles

Durant la vie végétative, stockage ou commercialisation des lentilles plusieurs maladies


peuvent survenir au produit provoquant ainsi de grave dégât et des pertes de rendement (Bayaa
et al., 1986), parmi les principaux contaminants d’origine fongiques qui infectent les lentilles on
distingue :

2- 2-1- La rouille

La rouille est provoquée par Uromycesviciae-fabae qui cause de graves dégâts allant à la
perte totale du rendement (Chen et al, 2011). Cette maladie affecte surtout les parties aériennes
(feuilles et tiges), elle est caractérisée par l’apparition de taches marron à noirâtres (Douici-
Khalfi, 2011) (Figure05).

6
Revue bibliographique

Figure05: La rouille de lentille(A) et agent responsable de maladie (B)


(Douici -Khalfi ,2011).
2-2-2-L’anthracnose

Cette maladie est provoquée par Colletotrichum truncatum (Kaiser et al. ,1998), qui cause
des lésions nécrotiques sur les tiges, les feuilles et les gousses, et peut causer la mort de plante et
les pertes de rendement (Buchwaldt et al., 1996).

Figure06 :L’anthracnose de lentille (Anonyme 2, 2014).

2-2- 3- L’ascochytose

Cette maladie se manifeste sur les tiges, les feuilles et les gousses sous forme de taches
nécrotiques provoquées par Ascochyta fabae. Les pertes de rendement peuvent atteindre
50 % si la culture n’est pas traitée (Godwin ,2005) (Figure 07) .

Figure07 :L’ascochytose de lentille (Douici-Khalfi ,2011).

7
Revue bibliographique

2-2-4-La pourriture grise

Cette maladie est causée par Botrytis cinerea où les parties infectées prennent une couleur
grise ou brune. L’agent pathogène provoque des pertes importantes de feuilles des plants
infectées avec une importante perte de graines conduisant une diminution du rendement jusqu’à
70 %. (Goodwin, 2005)

Figure 08 : La pourriture grise de lentille(A) et agent responsable de maladie


(Botrytis cinerea) (B) (Hawthorne, 2012; Sakhr, 2009).

2- 2-5-La Fusariose

C’est la maladie la plus répondus des lentilles en Algérie (Sayoud et al., 1999), elle est
provoqué par Fusarium oxysporum qui cause une morte précausse des plantes. Les premiers
symptômes sont observés au niveau du système racinaire (Douici -Khalfi ,2011).

Figure09 : La fusariose de lentille (A) et agent pathogène responsable de maladie (B)


(Anonyme 2 ,2014 ; Chabasse ,2002).
2-2-6- Autres maladies
Plusieurs autres maladies d’origines fongiques peuvent êtres observées sur des champs de
lentilles tels que le Mildiou, la pourriture racinaire, l’Alternariose…etc

8
Revue bibliographique

2 -3- Lutte biologique

Le terme "lutte biologique" recouvre différents concepts selon les disciplines impliquées
dans la protection des cultures (Nordlund, 1996 ; cité par Sakhr, 2009). La définition officielle
par l'OILB (Organisation Internationale de la Lutte Biologique) stipule que la protection
biologique est « l'utilisation d’organismes vivants pour prévenir ou réduire les dégâts causés par
des ravageurs».
Le principe de la lutte biologique est basée sur l'exploitation par l'homme et à son profit d'une
relation naturelle entre deux êtres vivants :
- la cible (de la protection) est un organisme indésirable, pathogène ou ravageur d'une Plante
cultivée, mauvaise herbe, etc .
- l'agent de protection (ou auxiliaire dans le cas des ravageurs) est un organisme différent, le plus
souvent un parasite (ou parasitoïde), un prédateur ou un agent Pathogène du premier, qui le tue à
plus ou moins brève échéance, éventuellement en s'en nourrissant, ou tout au moins qui limite
son développement (Cook et Baker ; 1984 cité par Sakhr, 2009).
La lutte biologique par utilisation de micro-organismes offre un potentiel très prometteur et
viable par la diversité des agents microbiologiques. Beaucoup d’antagoniste existent
certainement dans la nature et exercent un contrôle biologique plus ou moins efficace sur les
pathogène des plante Lhomme a toujours essaye d’augmenter l’efficacité des antagonistes a
travers l’introduction de nouvelle et grande population de ces microorganismes au champ ou
elles n’existent pas ou a travers la stimulation de leurs croissance en apportant des amendements
au sol, dans les deus cas le résultats est un accroissement des activité inhibitrice des antagoniste
contre les pathogènes. (Nasroui B ,2006)
Ces microorganismes antagonistes peuvent être des bactéries comme (Pseudomonas ;
Bacillus ; Streptomyces) ou des levures comme (Pichia gulliermondii), des virus (Virus de la
granulose) ou des champignons (Trichoderma, Penicillium ,Sporidesmium). Parmi les
champignons le plus connues il existe des espèces de Trichoderma et Gliocladium ;
particulièrement T. harzianum et G. virens ; qui sont efficaces contre plusieurs pathogène s
comme des espèces de Pythium ; Phytophtora ;Sclerotinia ;Fusarium…etc. (Nasraoui,
2006 ;Lefort ,2010).

9
Revue bibliographique

2- 4- Le champignon Trichoderma
2-4-1- Généralités

Le terme « Trichoderma » a été introduit dans la mycologie en 1794 par Persoon (Rousso,
1985; Bisset, 1991).
Ce terme désigne des champignons microscopiques considérés durant 200
ans comme étant des «Gastéromycètes» (Fujita et al., 1994 ; Roquebert, 1996 ; Cité par
Benkada, 2006).
Les Trichoderma sont des agents potentiels surtout en agroalimentaire grave à leurs
production d'enzymes, de substances bioactives et leur développement rapide (Prieto et al, 1997 ;
cité par Benkada, 2006). Plusieurs genres de Trichoderma ont montré durant les années passés
des effets appréciables en lutte biologique en raison de leurs effets antagoniste vis-à-vis d'autres
espèces fongiques pathogènes tels que Botrytis, Rhizoctonia, Fusarium… (Grondona et al., 1997
; Cité par Benkada ,2006).
Les espèces du genre Trichoderma se développent a une température optimale qui se situe
entre 25°C et 30°C avec un minimum de 0°C et un maximum de 30 à 37°C (Gary et al., 2011).

2-4- 2- Systématique

La position taxonomique actuelle des Trichoderma sp .représente comme suit :

Tableau 02 : Classification de Trichoderma sp (Gary et al ,2011).

Embranchement Amastigomycota et/ou Eumycètes


Sous-Embranchement Ascomycotina
Classe Sordariomycètes
Ordre Hypocréales
Famille Hypocracea

Genre Trichoderma

En 1991, Bissett a divisé les espèces de Trichoderma en cinq sections (Figure 10)

10
Revue bibliographique

Figure10 : Les cinq sections systématiques de Trichoderma sp et quelques-unes des espèces


y appartenant Bissett (Bissett, 1991) * Les espèces agrégées de Rifai (1969).

2- 4-3- Ecologie
Les Trichoderma sont des champignons cosmopolites et ceci grâce à leurs grandes capacités
d'adaptation aux différentes conditions climatiques. En effet, les Trichoderma sont remarquables
pour leur croissance rapide et leur capacité à utiliser les différents substrats, ils font donc les
éléments majeurs de la microflore terrestre et marine.
Les Trichoderma sp terrestres se développent quasiment dans tous les sols (forestiers ou
cultivés) à toutes les latitudes et sur les végétaux en décomposition, ils contaminent
fréquemment le compost de la culture industrielle des champignons comestibles, mais sont
rarement parasites de plantes vivante (Gary et al., 2011).

11
Revue bibliographique

2- 4 -4- Morphologie
L'aspect macroscopique des Trichoderma sp est apprécié à partir de cultures sur géloses
nutritives appropriées. Les colonies fongiques peuvent être légèrement floconneuses ou bien
compactées en touffes, entre ces deux extrêmes, existent des aspects intermédiaires (Figure 11).
Les colonies sont colorées en fonction de la pigmentation des phialides.

Figure11 : Aspect macroscopique de Trichoderma sp (Anoyme 3,2014) .

Sous microscope optique, un mycélium peut être observé, il est composé d'hyphes jaunes,
septés, ramifiés à parois lisses. Les conidiophores ont une forme conique ou pyramidale très
ramifiés, ils portent des phialides en forme de flasques ou de quilles (Figure 12). A leur tour, les
phialides portent les spores (phialospores ou bien conidies). (Kubicek et al., 2003 ; cité par
Benkada, 2006).

Figure12 : Aspect microscopique de Trichoderma sp. (Anoyme 3,2014)


2-4-5- Cycle biologique

Cinq jours après sa germination, la conidie donne naissance à un mycélium d'abord blanc et
stérile en forme de cercle. Deux jours plus tard, une couleur verte est visible sur les parties
aériennes du mycélium, correspondant à la conidiogenèse (Figure 13).
12
Revue bibliographique

D'autres cercles concentriques réguliers se forment par la suite, et entre le 16ème et le 20ème
jour un feutrage épais se superpose à la culture (Corbaz, 1990).

Figure13 : Cycle de vie Trichoderma (Anonyme4, 2014)

13
Revue bibliographique

2-4-6-Les métabolites secondaires de Trichoderma sp

La mise en évidence de la production de métabolites secondaires par les Trichoderma sp a été


rapportée pour la première fois par Weidling (1934), concernant un antifongique (Papavisaz,
1985). Depuis, les études successives ont démontré que ces micromycètes étaient virtuoses
dans la biosynthèse de métabolites secondaires (Vizscaino et al., 2005), processus régi par des
interactions biochimiques extrêmement complexes et parfaitement coordonnées (Vining
,1990).La littérature ne cite que les métabolites importants de Trichoderma sp, qui sont
principalement des enzymes et des molécules bioactives.
a- Production d'enzymes

La production des enzymes est variable d'une souche à une autre. Elle est caractérisée
principalement par la production des xylanases ou des cellulases (Sandgren et al, 2005),
exploités dans divers domaines biotechnologiques (Kubikrck et al, 2003).
b - Production de substances bioactives

Les principales substances bioactives du genre Trichoderma sont illustrées dans le tableau 03
ci-des sous (Benkada, 2006).

Tableau 03 : Les principales substances bioactives de Trichoderma sp.

Métabolites volatils 6 pentyl _ pyrone, éthylène, cyanure d'hydrogène,


alcools, aldéhydes (Vizscaino et al., 2005)

Métabolites non volatils Polyacétates (antifongiques, antibiotiques),


diffusibles
Trichotécènes (variété de toxines actives sur
microorganismes et mammifères) notamment les
Trichodermines (Blumenthal, 2004).

Métabolites polypeptidiques Ciclosporines (immunosuppresseurs, anti-


inflammatoire) et les peptaïbols (Landreau, 2001)

c - La biosynthèse des acides aminés


Trichoderma sp comme tous les autres champignons sont capables de synthétiser les 20
Acides Aminés (AA) usuels des deux séries L et D. Le rythme de croissance élevé chez les
Trichoderma sp leurs permet d’assimiler rapidement l’ammoniaque.

14
Revue bibliographique

La biosynthèse des AA est initiée par la production de glutamate qui est rare et précieux dans
la nature, car il est la trame de synthèse du reste des AA et se trouve de ce fait à des
concentrations élevées dans les cellules vivantes (Ahmed et al., 1995 ; Voet, 1998).
2 -4-7- Modes d’actions des Trichoderma

Les propriétés antagonistes des Trichoderma sp sont connues depuis longtemps (première
publication en 1887). Cependant, l’étude approfondie du phénomène d’antagonisme et de son
application comme moyen de lutte à l’égard des parasites des plantes cultivées n’a débuté
qu’entre les deux guerres mondiales .Les Trichoderma sp ont la capacité d’attaquer les agents
pathogènes via différents modes d’action :
a-L'antibiose
Dans ce cas, Trichoderma sp produit des métabolites secondaires toxiques pour l'agent
pathogène cible. Ces métabolites produits à faibles concentrations agissent comme des «
antibiotiques » et peuvent inhiber la germination, la croissance mycélienne et/ou la sporulation
des agents pathogènes (Montensino et al, 2009).L'antibiose est le mode d'action le plus étudié
chez les agents de protection biologique (Jacobsen, 2006 ; cité par Sakhr, 2009).
b- La compétition
Elle se manifeste par l’aptitude de Trichoderma sp à utiliser les mêmes ressources du milieu
(aires d’alimentation, sites de développement…) que les champignons pathogènes. Dans le cas
de compétition Trichoderma sp occupe les lieux avant l’arrivée des pathogènes (Caron, 2002).
c- Le parasitisme

Trichoderma sp est un parasite qui reconnaît spécifiquement sa cible, s'enroule autour de


celle-là soit en l'étranglant, en pénétrant à l'intérieur et/ou en lui «injectant » des substances
(enzymes) qui la détruisent. Il permet, au niveau des racines, de créer un manchon protecteur
autour de celles-ci et ainsi contrer l'entrée des agents pathogènes à l'intérieur des racines (Caron,
2002).

15
Revue bibliographique

2 -4-8-Trichoderma comme fongicide commercialisé


Comparées aux produits chimiques, la production et la commercialisation d'organismes
antagonistes sont beaucoup plus difficiles parce que ces antagonistes doivent être récoltés,
emballés et délivrés sous une forme viable et stable. Une fois appliquée à la culture ou dans le
sol, les antagonistes doivent croître et persister dans l'environnement pendant suffisamment de
temps pour exercer un contrôle contre les pathogènes (Nasraoui ,2006).
Une technique de production massive des spores de Trichoderma sp a également été mise au
point (Caron et al ., 2003). En production commerciale, Trichoderma sp a permis d’accroître les
rendements de 7% par rapport aux parcelles traitées chimiquement (Caron et al ., 1994). Par
contre, pour que Trichoderma sp soit efficace, il doit être appliqué en prévention.
Selon Caron (2002), l'emploi de l'agent biologique Trichoderma sp tel qu’il est disponible
actuellement, permettrait de :
 Restreindre l'utilisation de fongicides en agriculture : protection du consommateur et de
l'environnement;
 Favoriser le développement des plantes en l’absence d’agents pathogènes dans les substrats
(Effet stimulant);
 Survivre et se multiplier dans les substrats pour toute la période de germination et de production
des semis;
 Lutter efficacement contre plusieurs agents pathogènes présents en même temps dans un
substrat;
 Offrir un produit facile à manipuler, disponible sous forme de poudre mouillable, pour les
arrosages ou les incorporations directes au substrat.

16
3- Matériels et Méthodes
Matériels et Méthodes

3-Matériels et Méthodes

Le présent travaille porte sur l'étude des quelques maladies fongiques des lentilles et de
mettre en évidence l'effet de l'agent antagoniste Trichoderma sp sur les souches pathogènes les
plus répondus. Pour atteindre cet objectif notre travaille à étais effectuer en deux étapes:
1ère étape prospection et étude sur sites : une sortie sur terrain a étais faite le 19Mars 2014
dans la région d’Ouled Hamla (Ain M’Lila) wilaya de Oum -EL- Bouaghi présenté par un
champ des lentilles traité par des pesticides chimique. Ainsi d’autres prélèvements ont été faite
au sein de campus de Chaab Rssas à partir d’une zone d’étude des lentilles non traité.
2ème étape étude mycologique : cette étude été effectuer au sein du laboratoire de Mycologie
de Biotechnologie et l’Activité Microbienne de la Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie,
de l’université Constantine 1. (Situé à Biopole Chaab Rssas).
3-1- Présentation des zones d’étude (Ouled Hamla et Chaab Rssas)

 Ouled Hamla : c’est une commune située dans la Daïra d’Ain M'lila - Wilaya d'Oum-El-
Bouaghi - Algérie. Bordée par la commune de Teleghma (wilaya de Mila) au nord-ouest, par la
commune de Souk Naamane au sud-ouest, par la commune de Khroub (wilaya de Constantine)
au nord-est, et par Ain M'lila au sud-est, la commune d'Ouled Hamla couvre une superficie de
152 km2. Ses coordonnées géographique sont 36 ° 05 ' 00 "Nord et 6 ° 28' 00" Est. Les
principales cultures ont été maintenues au fil des siècles, notamment la céréaliculture (culture du
blé, de l’orge...). Les autres productions agricoles importantes incluent la pomme de terre, la
tomate, le poivre, la carotte, les lentilles… etc.

 Chaab Rssas : c’est une région situé à Constantine adjacente à l’Université Constantine 1 l'une
des wilayas de l’EST Algérien, elle est limitée au Nord par la wilaya de Skikda, Au Sud par la
wilaya d'Oum-El-Bouaghi , à l’Est et à l’ouest par les wilayas de Mila et de Guelma
respectivement. La région de prélèvement des échantillons est située à une altitude de 649
mètres, ses coordonnées géographique sont : 36° 17′ 00″ N et 6° 37′ 00″ E. La région de
Constantine est caractérisée par un climat semi-aride. La température maximale est entre 25-45°
en été et le minimal est entre 0-12° en hiver.

17
Matériels et Méthodes

Figure 14 : Cartes d’Algérie représentant les zones d’échantillonnages de Constantine et


Oum-El-Bouaghi. (Anonyme4, 2014 ; Anonyme 5,2014).

3-2- Prélèvement des échantillons

Suite à des observations approfondis à l’aide d’une loupe sur champs, des plantes jugés
infectés ont étés prélevés dans des sacs en papier et transporté au laboratoire pour l’examen
mycologique.
NB :
Les échantillons prélevés de Ouled Hamla sont des échantillons traités par des pesticides par
contre ceux de Chaab Rssas ne sont pas traités (figure 17).

18
Matériels et Méthodes

Figure 15 : Jardin de Chaab Rssas (A) , Champ de Ouled Hamla ( B).


3-3- Etude mycologiques des plantes infectées
3 -3-1- Préparation des milieux des cultures (voir annexe)

Le premier isolement des mycètes on s’est basé sur le milieu PDA jugé comme milieux
standard pour le développement des champignons. Par contre, la purification des souches on a
employé les milieux Czapek Dox et le Sabauraux.
3-3-2- Méthode d’isolement

Les plantes jugées infectés (figure 15) ont été découpés en petits fragments d’environ 1 cm,
puis traité comme suit :
 Lavage a l'eau de robinet pendant 2 min dans l’objectif d’éliminé les impuretés ;
 Lavage pendant 1 min dans l'eau de javel pour désinfections ;
 Un second lavage dans l'eau distillée stérile afin de débarrasser les éventuels contaminants ;
 En fin, séchage dans du papier Wattman N°1 stérile et mises dans des boites de Pétri
préalablement remplis de milieu de culture PDA additionné d’un antibiotique afin d'inhiber la
croissance des bactéries.
Au cours de cette étude, 5répétitions pour chaque parti de plante ont été effectués.
L’incubation des boites est effectuée à 20°C pendant 7 jours.

19
Matériels et Méthodes

Figure 16 : Echantillons des plantes infectés.


3-3-3- Purification des souches
Les boites issues d’isolement comprennent plusieurs colonies d'aspects, de couleurs et de
texture différentes. La purification des colonies a concerné les colonies dont les caractères
culturaux correspondent à ceux des souches recherchées dans cette étude (souches pathogènes).
La technique consiste à prélever quelques spores ou une petite bouture mycélienne à la marge du
thalle à repiquer, à l'aide d'une Anse de platine stérile et transférer aseptiquement dans une boite
de Pétri contenant l’un des milieux Sabauraux ou bien Czapek Dox. Afin d'obtenir un
développement typique du champignon, l'inoculation est réalisée en un seul point au centre de la
boite (Botton et al. ,1990).
3 -3-4- Identification des isolats
L'identification d'une souche représentative est effectuée par deux techniques classiques :
Une observation macroscopique (aspect des colonies et leur revers) et une observation
microscopique (nature des filaments, aspect des spores, des conidiophores ...), ceci est largement
suffisantes pour déterminer le genre des moisissures isolées (Botton et al, 1990 ; Cahagnier et
Richard –Molarde, 1998).
a-Identification macroscopique

L’examen macroscopique permet de déterminer la texture (velouté, laineux, etc..) et la


couleur du thalle (pigmentation du mycélium, couleur des conidies) pendant le développement
ainsi que la couleur du revers de la culture et son odeur (Botton et al, 1990).
b- Identification microscopique

Les caractères microscopiques sont révélés suite a une préparation simple pour microscope
optique qui se fait comme suit :

-Un petit morceau de scotch est appliqué par sa face collante sur la colonie a laide dune pince,
puis déposé sur une goutte de lactophenol bleu coton sur une la melle propre.
20
Matériels et Méthodes

- on chauffe l’égerment en passant la lame sur une flamme faible de bec bunsen sans laisser
sécher le colorant sur la lame.
-enfin les lames préparées seront observées au microscope optique aux différents grossissements
jusqu'à l'immersion (G x 100).

Ce type d'identification est fondé essentiellement sur l'étude morphologique du mycélium


(Absence ou présence de cloisons, couleur, mode de ramification, différentiation des
thallospores,..) et des spores (forme, couleur, texture des parois, groupement en chaînes, etc...)
(Botton et al, 1990 ; Chabasse et al, 2002).

3-3-5- Conservation des Isolats


a- Préparation de milieu de conservation
-Pour la conservation des souches prélevées on a utilisé le milieu PDB avec glycérol (voir
Annexe).
b- Méthode de conservation
La méthode de conservation des souches la plus communément utilisée, consiste à repiquer
les souches en tube sur gélose liquide, les cultures sont maintenues pendant 7 jours à 28°C, puis
elles sont stockées à 4°C pour favoriser leur viabilité et limiter les possibilités de variations
(Botton et al, 1990).

3-4-Test d’antagonisme In vitro

Le choix d'un milieu de culture adéquat est indispensable au bon développement du


pathogène et de l'antagoniste. Le milieu PDA assure de bonnes conditions de cultures pour
agents pathogènes et pour Trichoderma sp (Comporta, 1985).
L'activité antagoniste in vitro du Trichoderma sp vis-à-vis des agents pathogènes été étudiées
selon deux méthodes :
3- 4-1- Confrontation direct
Principe

appelée encore « technique des culture opposées », cette technique consiste à placer, dans la
même boîte de Pétri contenant un milieu PDA, deux pastilles gélosées (6mm de diamètre), l'une
portant le Trichoderma sp(antagonisme) et l'autre l'agent pathogène (Caron J. ; 2002).
Les deux pastilles sont placées suivant un axe diamétral à 5 cm et à équidistance du centre de la
boîte (Figure 17) ; les repiquages sont effectués en même temps (Benhamou et Chet ,1996).
L'incubation est réalisée à 25 °C pendant six jours avec une observation quotidienne.

21
Matériels et Méthodes

Figure 17: Confrontation direct de Trichoderma sp et l'agent pathogène


par contact directe sur milieu PDA.
b- Calcul :
Après incubation trois jours à 28°C et à l'obscurité, le pourcentage d'inhibition (IC) de la
Croissance mycélienne du pathogène par l’antagoniste a été évalué selon la méthode
de Sy 1976 :

IC%= (DT-DPA / DT) X100

DT: croissance diamétrale du témoin.


DPA: croissance diamétrale mycélienne du pathogène en présence de l'antagoniste.
IC%: Inhibition de la croissance
3-4-2-Confrontation à distance
a- Principe
Le principe de cette méthode repose sur la technique déjà utilisée par Comporta (1985).
Il consiste à repiquer l'antagoniste et le pathogène dans deux boites séparées ; par la suite,
un assemblage est réalisé par la superposition de deux boites, Trichoderma sp en bas et le
pathogène en haut. La jonction entre les deux boites est assurée par des couches de parafilm afin
d'éviter toute déperdition des substances volatiles (figure18).
Les témoins sont représentés par des boites contenant à la face inférieure uniquement le milieu

de culture (PDA) et la face supérieure l’agent pathogène .Les boites sont soumises pendant 7
jours à une température (25°C).

22
Matériels et Méthodes

Figure 18: Confrontation à distance entre Trichoderma sp et agent pathogène

b-Calcul

La notation du diamètre moyen des colonies traitées est réalisée tous les jours pendant7 jours.
L'évaluation de l'inhibition exercée par Trichoderma sp est estimée par le calcul du pourcentage
d'inhibition de la croissance mycélienne selon la formule suivante (Hmouni et al., 1996) :

I(%) = (1 –Cn/Co) x100

Cn : est le diamètre moyen des colonies en présence de l'antagoniste


Co : le diamètre moyen des colonies témoins.
3-5 Test in vivo
Après les tests d'antagonisme in vitro (inhibition de croissance du champignon et production de
métabolites secondaires) des tests d'antagonisme in vivo ont été effectués en vue de repérer des
résultats efficaces de Trichoderma sp contre les attaques précoces d’un des pathogènes étudiés.
3-5-1-Préparation du sol

Le sol utilisé pour les essais In planta a été prélevé sur le campus universitaire, autoclaver à
121º C pendant 1h puis refroidis avant son utilisation (voir annexe) (Chao et al., 1986).

3- 5-2- Culture des lentilles

La culture des graines des lentilles est réalisée au laboratoire de Mycologie de


Biotechnologie et l’Activité Microbienne de l’université Constantine 1.Le sol préalablement
stérilisé est séparé en 9pot. Ensuite, les grains de lentilles sont imbibés d’eau stérile est placés
dans les pots a raison de 40 graines/pots. Les pots préparés sont placés au haut laboratoire
adjacent a lumière et arrosées avec de l’eau physiologie chaque deux jours jusqu’au stade requis
pour l’inoculation (stade 2 feuilles) (Berber F et al., 2009).

23
Matériels et Méthodes

Figure 19 : échantillon des graines des lentilles cultivées pour réaliser le test In vivo.

3- 5-3-Fermentation de Trichoderma

Pour la fermentation de Trichoderma sp (Figure 22) on a employé le milieu MEA (Malt


Extract Agar) comme milieu de fermentation (voir Annexe). Le milieu préalablement préparé
est stérilisé a été réparti en 5 flacon de 250 mL à raison de 100mL/ flacon. L'ensemencement
sur ce milieu se fait par la technique de disques ou implant. A l'aide d'un emporte-pièce stérile,
des implants mycéliens de 5mm de diamètre (3 disques) sont préparés sur le pourtour de colonies
fongiques de Trichoderma sp qui a été fourni par le Laboratoire de Mycologie de Biotechnologie
et Activité Microbienne (LaMyBAM) (figure20).L’incubation statique est été faite à 25°C
pendant 14 jours.

Figure 20 :L’aspect macroscopique de Trichoderma sp Agée15 jours sur milieu PDA.

3-5-4- Préparation de la solution d’inoculation de Trichoderma


Après 14 jours d’incubation au bain Marie, le mycélium ainsi que le milieu de culture sont
récupéré et additionné de 1 ml de Tween 80 est agité afin de libéré les spores.

24
Matériels et Méthodes

Figure 21 : la Biomasse de Trichoderma sp en milieu MEA(A) et Filtration de milieu de


fermentation de Trichoderma sp (B).
3-5-5-Préparation de la suspension sporale des agents pathogènes

Quatre tubes de 10 ml de l’eau distillé sont versés sur une boîte d’Alternaria sp, Fusarium
sp, Aspergillus sp, Penicillium sp. Le mycélium et les spores sont mis en suspension en grattant
avec une anse de platine stérile ; la solution ainsi obtenue est filtrée sur de la gaze stérile afin
d´éliminer le mycélium. Le filtrat est réparti dans des 4 tubes précédents puis centrifugé pendant
3 minutes. (Adam A, 2008).
3- 5-6- Inoculation de l’antagoniste et du pathogène

Au stade deux feuilles, les plantes préparé pour le test In Planta sont pulvérisée avec la
solution de Trichoderma sp (issue de fermentation) a une concentration final de
6.2x106spores/ml.(Figure 22).

Figure 22 : comptage des spores de Trichoderma sp par cellule de Thoma (A)


et pulvérisation de plantes de lentilles par filtrat de Tirchoderma sp (B).

25
Matériels et Méthodes

Après 48h une suspension sporale de l’agent pathogène est pulvérisée de la même façon sur
les plantes déjà traitée par l’agent antagoniste. En fin, les plantes sont mise a germée jusqu’au
stade floraison pour évaluer le pourcentage d’inhibition ainsi que le pourcentage de
pathogénicité.

NB : La détermination de concentration finale des agents pathogènes et antagoniste se fait par


cellule de Thoma.
Selon Fachverlag H. C (2001) le comptage des spores ce fait par la loi suivante:

N= (n/v) x f

N : nombre de spore par ml


n : nombre moyen des spores comptées
v : volume de comptage
f : facteur de dilution
La concentration sporale des agents pathogènes testés obtenu est représentée sur le tableau
suivant :
Tableau4 : La concentration sporale de chaque agent pathogène.

Agents pathogènes La concentration sporale (spore/ml)


Aspergillus sp 9x106
Alternaria sp 3x106
Fusarium sp 8x106
Penicillium sp 6x106

26
4 -Résultats et discutions
Résultats et discutions

4- Résultats et discutions

Ce travail porte sur l'étude des maladies de Lens culinaris et la mise en valeur des effets de
Trichoderma sp sur quelques moisissures pathogènes, isolées à partir des plantes de la région
Chaab Rssas et Ouled Hamla situé dans EST Algérien.
4-1-Isolement et identification des souches fongiques à partir des Lentilles infectées

Sur les dix échantillons prélevés des deux sites, nous avons pu isoler 28 souches fongiques
appartenant à 09genres (Tableau 05). Ces genres sont :

 Alternaria sp : filaments septés, fin et régulier bruns foncé à noires, dictyspores en chaines
ou bec marqué;
 Aspergillus sp : conidies produites par des phialides insérées à l'extrémité dilatée d'un
conidiophore sp large et non cloisonné ;
 Cladosporium sp: conidiophores ramifiés et allongés, conidies en chaîne acropétale, septées
avec plusieurs sites conidiogènes ;
 Fusarium sp : conidies unicellulaires ovales, des conidies pluricellulaires falciformes,
phialides cylindriques solitaires ou groupées ;
 Pénicillium sp: conidies produites par des phialides groupées en verticilles à l'extrémité non
dilatée d'un conidiophore fin et cloisonné, phialides à col peu développés disposées en pinceaux
serrés ;
 Trichoderma sp: conidies unicellulaires globuleuses, phialides en forme de quille, en
verticilles sur des conidiophores ramifiés à angle droit ou sur leurs branches latérales ;
 Paecilomyces sp: les hyphes septés, hyalins, portent des conidiophores qui se ramifient en
verticilles, Les phialides à extrémité allongées et effilées sont regroupées en pinceau à
l’extrémité du conidiophore.
 Chrysosporium sp : mycélium végétatif donne naissances à des conidies terminales ou
latérales, les conidies sont unicellulaires, ovoïdes ou ampulliforme.
 Mucor sp : Filaments larges peu ou pas septés, Sporocystophores issus le plus souvent du
thalle végétatif, Spores rondes à ellipsoïdales, lisses ou ornementées de spicules.

L'analyse des résultats montre que les racines sont les plus contaminées par les mycètes (46%)
suivie par les feuilles (32%), et en finales les tiges avec un pourcentage de 22 %.
Dans les 28 isolats fongiques obtenus le genre Aspergillus est majoritaire avec un pourcentage
de 39%, suivie par les genres Penicillium avec un pourcentage de 17 %, puis le genre Fusarium
sp avec un pourcentage 11% puis les genres Alternaria sp et Trichoderma sp

27
Résultats et discutions

et Cladosoprium sp avec un pourcentage de 7% de chaque genre. En fin, les genres Mucor,


Paecilomyces sp et Chrysosporium sp a un pourcentage de 4% de chaque genre.

La recherche des mycètes à partir dans les échantillons du site de Chaab Rssas a permis
d'obtenir un nombre de souches supérieur à celui du site d’Ouled Hamla (Tableau 5).
Selon les données climatiques fournies par l’office national de Météorologie (2014), le site
prospecté au niveau de la commune Ouled Hamla (Oum- EL Bouaghi ), a subit pour le mois de
Mars des volumes de précipitation d’environ 44.6 mm (moyenne), une température de 17 °C
et une humidité de 51%. Par contre, le site prospecté au niveau de région de Chaab Rssas
(Constantine) a subit une moyenne de précipitation voisinant 49.3 mm, une température de 16°C
et une humidité de 53 % pendant le même moins.

Ces conditions climatiques peuvent être propices au développement des maladies fongiques
au niveau des deux sites prospectes. Les résultats que nous avons obtenus sont en relation avec
ceux des différentes études menés par Messiaen et al., (1970), Champion (1997), Nasraoui
(2006) et Tvoli et al.(1997) qui ont montré que le développement des maladies fongiques est
favorisées par des températures comprises entre 10-20 °C et par des conditions d’humidité
élevées permettant la germination des conidies du pathogène et sa pénétration dans la plante
hôte.
L’identification macroscopique et microscopique que nous avons menée sur les échantillons
prélevés a permis de répartir nous souche en 09 genres à savoir : Aspergillus sp, Penicillium sp,
Fusarium sp, Alternaria sp, Trichoderma sp, Paecilomyces sp, cladosporium sp, Chrysosporium
sp, Mucor sp. Les 09 genres identifiés appartiennent généralement aux deux grandes familles des
Zygomycotina et Deutromycotina.
Les caractères de ces genres correspondent parfaitement à ceux décret par Samson et ses
collaborateurs (1981), Botton (1990), Guiraud (1998), Leyral et ses collaborateurs (1998) ainsi
que celles de Chabasse et ses collaborateurs (2002).

Tableau 05 : Isolats fongiques obtenus des échantillons des Lentilles infectées prélevées à
Ouled Hamla et Chaab Rssas
.

28
Parties Site de N° de Observation macroscopique Observation Photo référence références Identification
des prélèvement souches (Recto et verso) microscopique présumée
plantes
01 Mucor sp
Feuille (Anofel, 2014)

02 (Chabasse, 2002) Cladosporium


sp

03 (Chabasse ,2002) Aspergillus sp 1

Chaab rssas

04 (Chabasse ,2002) Aspergillus sp 2


Parties Site de N° de Observation macroscopique Observation Photo référence références Identification
des prélèvement souches microscopique présumée
plantes (Recto et verso)
05 (Chabasse, 2002) Aspergillus sp 3

Chaab rssas

01 (Chabasse, 2002) Penicillium sp1


Feuille

Ouled hamla
02 (Chabasse ,2002) Penicillium sp2

03 (Anofel, 2014) Alternaria sp1


Observation
Parties Site de N° de Observation macroscopique microscopique Photo référence références Identification
des prélèvement souches (Recto et verso) présumée
plantes
Feuille 04 (Rouissi et al,2008) Trichoderma
sp1

Ouled hamla

Tige 01 (Saiah F, 2011) Cladosporium


sp

Chaab rssas
02 (Chabasse ,2002) Penicillium sp 3

03 (Chabasse ,2002) Aspergillus sp 4


Parties Site de N° de Observation macroscopique Observation Photo référence références Identification
des prélèvement souches (Recto et verso) microscopique présumée
plantes
Tige 01 (Chabasse ,2002) Aspergillus sp 5

Ouled
hamla 02 (Chabasse ,2002) Aspergillus sp6

Racine 01 (Chabasse ,2002) Fusarium sp 1

Chaab rssas
02 (Chabasse ,2002) Aspergillus sp 7
Parties Site de N° de Observation macroscopique Observation Photo référence références Identification
des prélèvement souches microscopique présumée
plantes
Racine 03 (Annick ,2010) Fusarium sp 2

04 (Anofel ;2014) Aspergillus sp 8

Chaab rssas
05 (Anofel ;2014) Aspergillus sp 9

06 (Chabasse ,2002) Fusarium sp 3


Parties Site de N° de Observation macroscopique Observation Photo référence références Identification
des prélèvement souches microscopique présumée
plantes
Racine 07 (Chabasse, 2002) Chrysosporium sp

08 (Chabasse, 2002) Alternaria sp2

Chaab rssas

09 (Chabasse, 2002) Paecilomyces sp

01 (Chabasse, 2002) Aspergillus sp 10

Ouled
hamla
Parties
des Site de N° de Observation macroscopique Observation Photo référence références Identification
plantes prélèvement souches (Recto et verso) microscopique présumée
Racine 02 (Chabasse ,2002) Aspergillus sp 11

03 Forum.tt. Penicillium sp4


hardware.com

Ouled
hamla 04 (Hagop D, 2004) Penicillium sp 5

05 (Chabasse ,2002) Trichoderma sp2


Résultats et discutions

Les résultats obtenus montrent que les genres majoritaires sont Pénicillium sp, Aspergillus
sp et Fusarium sp avec des pourcentages supérieur à 60 % en comparaison avec les genres
Alternaria sp, Trichoderma sp, Paecilomyces sp, et Cladosporium sp et Mucor sp qui ont des
pourcentages inférieurs à 40 %.
La comparaison des différents isolats obtenus à partir de la plante nous a permis de constaté
que les agents pathogènes sont transmissibles aux lentilles soit par le sol soit par l’air.
La déférence dans la répartition des souches isolées entre les deux sites est justifier par le
fait que le site de Ouled Hamla est un site traité par des pesticides et celui des Chaab Rssas
n’est pas traité vue qu’il est orienté pour études expérimentales.
4-2- Test d'antagonisme In Vitro

Après isolement et identification des souches fongiques obtenue par des plantes de lentille,
on a procédé à des tests d’antagonisme en moyennant une souche Trichoderma sp élaborée par le
Laboratoire de Mycologie de Biotechnologie et Activité Microbienne (LaMyBAM ).
Pour ce faire, quatre souches pathogènes sont été choisies pour deux types de test : la
confrontation directe et la confrontation indirecte. Ces souches sont :
Aspergillus sp, Penicillium sp, Fusarium sp, et Alternaria sp
4-2 -1- Tests de confrontation directe

Les résultats que nous avons obtenus montrent que la croissance mycélienne des souches
témoins est plus importante par rapport à celle obtenue avec les différentes confrontations
(pathogène –antagoniste).
Après 144 heures d’incubation a une température 25°C, une action inhibitrice exercée par
Trichoderma sp vis-à-vis de la croissance mycélienne des isolats pathogènes testés a été
observée.
Les souches pathogènes testé en présence d’antagoniste occupent des surfaces qui varies
entre de 2.1 à 4 cm, ce que correspond à une inhibition de croissance mycélienne supérieure à
40% suivie par un arrêt de croissance pour quelque souche pathogènes (Aspergillus sp et
Fusarium sp).
Ces résultats sont en parfaite conformité avec ceux obtenus par Albouvette et al (1983) ;
Dubot (1985) et Davet (1996) qui ont montré que la croissance de Trichoderma sp est plus
rapide que celle du pathogène, de ce fait, elle colonise le milieu nutritif et assimile les éléments
nutritifs, c'est le phénomène appelé compétition. Ces résultats peuvent être aussi expliquée par le
mécanisme d'antibiose, qui est due à la sécrétion de substances agissant comme étant des
antibiotiques et qui inhibent aussi la croissance du pathogène.

36
Résultats et discutions

La croissance de certaine souche (Aspergillus sp et Pencillium sp) est très lente dans le cas de
confrontation directe, ceci est justifié par le fait que l’antagoniste montre une capacité d’arrêter à
distance le développement du parasite avec formation d’une zone d’inhibition entre les colonies
confrontées avec une largeur variable selon l’isolat.
Ces observations sont en accord avec les études précédemment réalisée par Haran et al
(1996), Zhihe et al (1998) qui ont prouvé que Trichoderma sp produit des substances qui
agissent comme des antibiotiques et qui inhibent la croissance d’agents pathogènes.
Des observations microscopiques réalisées au niveau de la zone de contact entre Trichoderma
sp et l’agent pathogène montrent un enroulement du mycélium du Trichoderma sp sur celui
du pathogènes (Tableau 06) .
Ces résultats sont similaires avec ceux d’Elad et al. (1983) qui à montrer que Trichoderma sp
est l’un des champignons connus pour son mycoparasitisme par action parasitaire sur l’agent
pathogène en enroulant son mycelium autour des hyphes du pathogène.
Ensuite, le mycoparatisme pénètre dans les cellules du pathogène et consomme le contenu
cytoplasmique.

9
8
taux de développement( cm)

7
6
5
Aspergillus cd
4
témoin de Aspergillus
3 Aspergillus càd
2
1
0
0 2 4 6 8
temps (jours)

Figure 23 : Suivie de l’inhibition de la croissance d’Aspergillus sp


en présence de Trichoderma sp
cd : confrontation directe
càd : confrontation a distance

37
Résultats et discutions

9
8
7
taux de développemnt(cm) 6
5
Penicillium cd
4
temoin de Penicillium
3
2 Penicillium càd
1
0
0 2 4 6 8
temps (jours)

Figure 24 : Suivie de l’inhibition de la croissance de Penicillium sp


en présence de Trichoderma sp.
7
6
taux de développement(cm)

5
4
Fusarium cd
3
2 témoin deFusarium

1 Fusarium càd

0
0 2 4 6 8
Temps (jours)

Figure 25 : Suivie de l’inhibition de la croissance d’ Fusarium sp


en présence de Trichoderma sp.
7

6
taux de developpement(cm)

4 Alternaria cd
3 témoin de Alternaria

2 Alternaria càd

0
0 2 4 6 8
Temps (jours)

Figure 26 : Suivie de l’inhibition de la croissance d’Alternaria sp


en présence de Trichoderma sp.

38
Résultats et discutions

Tableau06 : Effet de Trichoderma sp sur la croissance mycélienne des souches pathogènes


(confrontation directe) après 7 jours d'incubation.

Souches Témoin Résultats de test Résultats de test %


pathogènes d'antagonisme d'antagonisme Inhibition
macroscopique microscopique
(recto et verso)
Aspergillus 56.25%
sp

Penicilluim 50.1%
sp

39
Résultats et discutions

Souches Témoin Résultats de test Résultats de test %


pathogènes d'antagonisme d'antagonisme inhibition
macroscopique microscopique
(recto et verso)

Fusarium 41%
sp

Alternaria 61.53%
sp

40
Résultats et discutions

4-2 2- Tests de confrontation à distance

Cette technique nous a permis de mettre en évidence l'effet inhibiteur à distance de


Trichoderma sp sur déférent agents pathogènes testées.

Les résultats de ce test montrent un ralentissement de la croissance mycélienne des souches


pathogènes exercée par Trichoderma sp comparativement aux témoins.

Contrairement au test de confrontation directe, on a remarqué que la croissance mycélienne


continue d’évoluer avec le temps.

Il ressort que, malgré l’absence d’un contact direct entre agents pathogènes et Trichoderma sp
testés, ce dernier a pu exercer un effet inhibiteur sur le développement des colonies des isolats
fongiques pathogènes.

Cet effet est évalué par la mesure des diamètres des colonies des pathogènes cultivé en
présence et en absence de l’antagoniste (figure23, 24, 25,26).

En vue de ces résultats, nous pouvons expliquer l’inhibition par l’aptitude de Trichoderma sp
à produire des substances volatiles qui sont capables de limiter et même de stopper le
développement de l’agent pathogène (Hibar et al.,2005).D’après Meslouhi (1989) et Davet
(1983) cette action inhibitrice est due à des substances de nature chimique libérées par les
souches de Trichoderma sp (phénomène d’antibiose) ; la capacité à produire de telles substances
varie selon les isolats d’une même espèce ou d’espèce différente. Dennis et Websters (1971),
ont montré aussi que les Trichoderma sp émettent des substances chimiques toxiques qui sont
des dérivés de l’hydrazine présents sous formes des substances volatiles importantes

41
Résultats et discutions

Tableau 0 7 : Effets inhibiteurs de Trichoderma sp sur la croissance mycélienne des agents


pathogènes (confrontation à distance) après 7 jours incubation.

Souches Témoin Résultats de Résultats de %


pathogènes Test d'antagonisme Test d'antagonisme Inhibition
(face Trichoderma sp) (face pathogène)
Aspergillus 53.12%
sp

Penicilium 62.5%
sp

Alternaria 42.30%
sp

Fusarium 41.66%
sp

42
Résultats et discutions

4- 3- Test in vivo
L’inoculation des plantes de lentilles avec l’agent pathogène provoque un flétrissement
des plantes puis leur mort. La mortalité des plantes augmente avec le temps de culture.

Au 30 ème jour après inoculation, la plupart des plantes pulvérisées par les agents
pathogènes sont mortes (Figure27).

Figure27 : Effet de Trichoderma sp avec les agents pathogènes sur la croissance des plantes,
après 30 jours d’inoculation.
T : Témoin, P1 : Aspergillus sp, P2 : Aspergillus sp+Trichoderma sp, P3 : Penicillium sp,
P4 : Penicillium sp+Trichoderma sp, P5 : Alternaria sp, P6 : Alternaria sp+Trichoderma sp,
P7 : Fusarium sp, P8 : Fusarium sp+Trichoderma sp.

43
Résultats et discutions

La Co-inoculation de Trichoderma sp au niveau du même site d’infection que l’agent


pathogène assure une protection totale des plantes durant 4 semaines car toutes les plantes restent
saines comme les plantes témoins. Malgré l’inoculation de Trichoderma sp séparément de
l’agent pathogène, ill semble que cet antagoniste maintienne sa protection pour les plantes de
lentille. Les résultats (figure 28)
28 montrent que les plantes pulvérisées par Trichoderma sp sont
moins exposés aux symptômes de maladies et mortalité par rapport au témoin et les plantes
pulvérisées par l’agent pathogène.
pathogène

L’efficacité de protection mené par Trichoderma sp diffèrent d’un agent a un autre, elle est plus
efficace contre Fusarium sp (Essalmani
Essalmani H et Lahlou H ; 2003).

Une augmentation considérable de la taille des plantes a été aussi observé en fin du test In Vivo.

80%

70%

60%
%des plantes morts

50%

40% témoin
pathogéne
30%
pathogéne+Trichoderma
20%

10%

0%
Aspergillus Penicillium Alternaria Fusarium

Les agents pathogénes

Figure28 : pourcentage de plantes mortes dans le cas de la pulvérisation par l’agent


pathogène et Trichoderma sp sur des plantes des lentilles comparativement au
aux témoins.

Dans des expériences réalisées in vitro, Trichoderma sp inhibe la croissance myc


mycélienne
avec un pourcentage supérieur à 40%.. Les métabolites secrétés par cette souche peuvent être des
substances volatiles et/ou des antibiotiques.
Parmi les substances secrétées par Trichoderma sp et qui ont une activité inhibitrice il y a des
substances volatiles de types alkylespyrones (Claydon
(C et al, 1987),
), acétaldehyde (Dennis et
Webster, 1971) et des antibiotiques comme la trichodermine (Khasanov, 1962), lasuzukaciline,
l’alaméthicine, la dermadine, la pénicilline, la trichoticine et la trichorzianine ((Vial, 1989) qui
provoquent un effett remarquable contre les pathogènes.

44
Résultats et discutions

Les mécanismes mis en jeu par Trichoderma in vivo seraient les mêmes que ceux mis en
évidence in vitro, à savoir le mycoparasitisme, la sécrétion des substances volatiles et diffusibles
et la compétition pour l’espace et les nutriments (Benhamou et al, 1996).

Altomare et al (1999) ont démontré que les Trichoderma sp stimulaient l’augmentation de la


croissance des plantes par rapport à un témoin non traité. Essalmani (2004) suggère que la
bioprotection de la lentille contre la Fusariose par le moyen de Trichoderma sp est basée aussi
bien sur l’antibiose que sur l’induction de la résistance.
Les résultats démontrent qu’un agent de lutte biologique Tricoderma sp ne peut être très
efficace contre tous les agents pathogènes d’une culture (Dennis et Webster ,1971).Selon
Besselat. (1985), Lanusse et al. (1983) Domsch (1993) Trichoderma sp antagoniste et
Mycoparasite seulement les espèces suivantes :
Alternaria, Armillariamellea, Atheliarolfsii colltotrichumlini, Fusarium oxysporum,
Gaeumannomyces graminis, Helminthosporum sp, Actinomucorelegans, Atheliarolfsii,
Cachliobolussativus, , Lentinusedodes, Mucor plumbeus, M.hiemalis, Phaeolusschweinitzii
Phytophtora parasitica Phytophtora citrophtora, Pythium sp, Phycomycesnitens .

45
5-Conclusion
Conclusion

5-Conclusion

Le travail présenté de cette étude a consisté a étudier des maladies fongiques des lentilles
(Lens culinaris) et de mettre en évidence l'effet de l'agent antagoniste Trichoderma sp sur
quelques souches pathogènes isolées a partir des différentes partie de cette plante.
Les résultats que nous avons obtenus dans cette étude on révélées la présence de28 souches
fongiques appartenant à 9 genres, classé dans les deux grandes familles Zygomycotina et
Deutromycotina et ceci a partir de 2 régions d’études : Chaab Rssas (Constantine) et Ouled
Hamla (Oum-EL-Bouaghi).

Les tests d'antagonismes in vitro menés contre 4 souches pathogènes de lentille ont donné
des résultats positifs par les deux méthodes testées (confrontation direct et indirect) en
moyennant Trichoderma sp comme souche antagoniste. Cette souche a totalement inhibé la
croissance des champignons pathogènes par l’enroulement de ces hyphes auteur des filaments
de ces derniers, suivie par une lyse du mycélium du pathogène grâce à la production d’enzyme.

De leur part, les tests d'antagonismes in vivo par les 4 agents pathogènes testés sur les plantes
de lentilles Aboutissons a la conclusion que des phénomènes d’antagonisme mesurés in vitro
correspondent a une réalité au niveau de maladie sur la plante

Au terme de cette étude, il serait peut être intéressant de fixé les perspectives suivants:

-Approfondir l’étude sur les conditions de contaminations des plantes.


-Etendre l’expérimentation in vivo de la souche Trichoderma sp avec d’autres espèces
phytopathogènes sur des plantes économiquement importantes à notre pays.
-Etablir des sociétés nationales spécifiques de production des biofongicides à base de
Trichoderma sp et autre microorganismes antagonistes dans l’objectif protégé les cultures des
légumineuses alimentaires en Algérie.

46
Résumé
La recherche des moisissures pathogènes dans les plantes Lens culinaris dans les deux zone
étude : Chaab Rssas (Constantine ) et Ouled Hamla (Oum EL Bouaghi )a révélé la présence
de 28 souches appartenant à 09 genre (Aspergillus sp, Penicillium sp, Fusarium sp,Alternaria
sp,Trichoderma sp, Paecilomyces sp et cladosporium sp, Chrysosporium sp) descendant de
deux familles Zycomicotina et Deutromycotina. Ce genre capable d’infecter importe quelle
partie de cette plante constituant ainsi une menace pour la culture.

L'approche de lutte biologique par essais d’antagonismes in vitro (confrontation direct et


indirect) ont donnes des résultats positifs avec les 4 genres testés : Alternaria sp, Penicillium
sp, Aspergillus sp, Fusarium sp Au moyen d’utilisation du champignon Trichoderma sp.

Le test antagonismes in vivo avec les mêmes genres testés in vitro ont donnes des résultats
encourageants (positifs) a révélé efficacement du champignon Trichoderma sp Contre les 4
agents pathogènes testés. Ces résultats suggèrent que l’antagoniste protège les plantes par
les déférents modes action de Trichoderma sp (antibiose, parasitisme, compétition).

Mots clés : Lens culinaris, Trichoderma sp, Lutte biologique, Antagonisme in vitro,
Antagonisme in vivo

.
Summary

The research of the pathogenic fungi in the plants Lens culinaris in zone study:

Chaab Rssas (Constantine) and Ouled Hamla (Oum EL Bouaghi) a revealed the presence of 28
apartments type strains descendant to 09 genera (Aspergillus sp, Penicillium sp, Fusarium sp,
Alternaria sp, Trichoderma sp, Paecilomyces sp et Cladosporium sp, Chrysosporium sp,

Mucor sp) descendant of two families Zycomicotina and Deutromycotina. these genera able to
infect imports which part of this plant thus constituting a threat for the culture.

The approach of biological control by tests of antagonisms in vitro (direct confrontation and
indirect) one give positive results with the4 tested: Alternaria sp, Penicillium sp, Aspergillus sp,
Fusarium sp By means of use of the fungi Trichoderma sp.
The test antagonisms in vivo with the same genera tested in vitro have give encouraging results
(positive) revealed fungus Trichoderma sp against effectively the 4 genera pathogenic
agents tested. These results suggest that the antagonist Trichoderma sp protects the plants
by deferent the action mode from Trichoderma sp (antibiosis, parasitism, competition).

Key words: Lens culinaris, Trichoderma sp, Biological control, Antagonisms in vitro,
Antagonisms in vivo
‫‪:‬‬ ‫اﻟﻤﻠﺨﺺ‬
‫أﺳﻔﺮ اﻟﺒﺤﺚ ﻋﻦ اﻟﻔﻄﺮﯾﺎت اﻟﻤﻤﺮﺿﺔ ﻟﻨﺒﺎت اﻟﻌﺪس ﻓﻲ ﻛﻠﺘﺎ ﻣﻨﺎطﻖ اﻟﺪراﺳﺔ ﺷﻌﺐ اﻟﺮﺻﺎص)ﻗﺴﻨﻄﯿﻨﺔ( و أوﻻد‬
‫ﺣﻤﻠﺔ )أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ( إﻟﻰ اﻟﺤﺼﻮل ﻋﻠﻰ ‪ 28‬ﻓﻄﺮ ﺗﺎﺑﻌﺔ إﻟﻰ ‪ 9‬أﺟﻨﺎس‪:‬‬
‫‪sp,Trichoderma sp, sp,Alternaria sp, Fusarium Aspergillus sp, Penicillium‬‬
‫‪Chrysosporium sp sp, sp,cladosporium ,Mucor sp et Paecilomyces‬‬

‫‪Zycomicotina, Deutromycotina‬‬ ‫ھﺬه اﻷﺟﻨﺎس ﺗﻨﺘﻤﻲ إﻟﻰ ﻋﺎﺋﻠﺘﻲ ‪:‬‬

‫ھﺬه اﻟﻔﻄﺮﯾﺎت ﻗﺎدرة ﻋﻠﻰ إﺻﺎﺑﺔ اﻷﺟﺰاء اﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔ ﻟﻨﺒﺎت اﻟﻌﺪس ﻣﻢ ﯾﺸﻜﻞ ﺗﮭﺪﯾﺪا ﻟﺰراﻋﺘﮫ‪.‬‬

‫إن اﻟﻤﻜﺎﻓﺤﺔ اﻟﺒﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ ﺗﻌﺘﻤﺪ أﺳﺎﺳﺎ ﻋﻠﻰ اﺳﺘﻌﻤﺎل طﺮﯾﻘﺔ اﻟﻤﻮاﺟﮭﺔ اﻟﻤﺒﺎﺷﺮة وﻏﯿﺮ اﻟﻤﺒﺎﺷﺮة و اﻟﺘﻲ أﻋﻄﺖ ﻧﺘﺎﺋﺞ‬
‫اﯾﺠﺎﺑﯿﺔ ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل ﻓﻄﺮ‪ Trichoderma sp :‬ﻣﻊ أرﺑﻌﺔ أﺟﻨﺎس اﻟﻤﺠﺮﺑﺔ ‪:‬‬

‫‪Alternaria sp, Penicillium sp, Aspergillus sp, Fusarium sp‬‬

‫إن دراﺳﺔ اﻟﺘﻀﺎد ﻋﻠﻰ ﻧﺒﺎت اﻟﻌﺪس ﻣﻊ ﻧﻔﺲ اﻷﺟﻨﺎس اﻟﻤﺠﺮﺑﺔ ﺳﺎﺑﻘﺎ أدى إﻟﻰ اﻟﺤﺼﻮل أﯾﻀﺎ ﻋﻠﻰ ﻧﺘﺎﺋﺞ ﻣﺸﺠﻌﺔ‬

‫واﯾﺠﺎﺑﯿﺔ ‪ .‬و ﻋﻠﯿﮫ ﻓﺎن ھﺬه اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ ﺑﯿﻨﺖ أن اﻟﻔﻄﺮ اﻟﻤﻀﺎد ﯾﺤﻤﻲ ﻧﺒﺎ ت اﻟﻌﺪس ﺑﻤﺨﺘﻠﻒ أﺷﻜﺎل ﻋﻤﻞ ﻓﻄﺮ‬

‫‪) Trichoderma‬ﺗﻨﺎﻓﺲ‪ ,‬ﺗﻀﺎد ﺣﯿﻮي‪ ,‬ﺗﻄﻔﻞ(‬

‫اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ ‪ :‬اﻟﻤﻜﺎﻓﺤﺔ اﻟﺒﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ ‪ ,‬اﻟﻌﺪس ‪ ,‬ﻓﻄﺮ ‪ ,Trichoderma‬اﺧﺘﺒﺎرات اﻟﺘﻀﺎد‪.‬‬


Annexe

Annexe

1- Composition de milieux de culture


PDA : milieu d'extrait de pommes de terre, de dextrose et d'agar
Ingrédients :
Pommes de terre 200 g
Agar 20 g
Dextrose 20 g
Eau distillée 1000 mL

1. Laver et peser les pommes de terre, puis couper-les en petits morceaux.


2. Faites-les bouillir, jusqu'à ce qu'elles soient tendres.
3. Retirez les pommes de terre et écrasées les.
4. Ajoutez de l'eau au bouillon jusqu'à l'obtention d' 1 litre exactement.
5. Ajoutez de Dextrose et l'agar.
Veillez à mettre la quantité exacte de sucre et d'agar pour éviter que la préparation soit trop dure.
6. Remuez de temps et chauffez jusqu'à ce que l'agar ait fondu (Ronald, 1997).

Czapek DOX
- NaNO3 1g
- KCl 0,5 g
- MgSO₄ H₂ 0,5 g
- KH₂PO₄ 1g
- FeSO₄, 7H₂O 0,001 g
- Saccharose 30 g
- agar 20 g
- eau distillée 1000 ml
- Ph : 6

Milieu sabouraud -chloramphénicol


Peptone 10 g
Glucose 20 g
Agar 20 g
Chloramphénicol 0,5 g
Eau distillée 1000 mL
pH : 5 - 5,6
Annexe

Milieu de conservation
Pommes de terre 50 g
Glycerol 75 mL
D- Glucose 5 g
Eau distillée 250 mL

MEA (Malt Extract Agar) :


- Extrait de Malt 20 g
- Glucose 5 g
- Agar 15 g
- Eau distillée 1000 ml
- Ph : 5

2- Colorant des milieux de culture

Bleu au lactophénole
Phénol cristallisé pur 10 g
Acide lactique 10 g
Glycérine 20 g
Bleu coton C4B (ou bleu de Méthyle) 0,25 g
Eau distillée 10 mL (CHABASSE et al ., 2002).

3-Préparation du sable stérile

-criblage de sable.
-Lavage 3 fois par l'eau normale pour éliminer le sol et la boue.
-En suit en fait 2eme lavage par HCl à concentrations 0.03% pour élimine le sel minéraux.
- Apres 24h En laver 3fois par l'eau distillée pour éliminer la trace d' HCl et laisser sécher.
- En fin en passe le sable dans autoclave pour stérilisation a température 120°C pendant 3h.
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NOM : Kabouche Hamrouche. Date de soutenance : 26/06/2014
Prénom: Mouatez billah Abdeldjallil.

Thème
Evaluation de l’effet de Trichoderma sp vis-à-vis de quelques pathogènes des lentilles
(Lens culinaris)
Résumé
La recherche des moisissures pathogènes dans les plantes Lens culinaris dans les deux
zone étude : Chaab Rssas ( constantine) et Ouled Hamla (Oum- EL- Bouaghi )a révélé
la présence de 28 souches appartenant à 09 genre (Aspergillus sp, Penicillium sp,Fusarium
sp, Alternaria sp ,Trichoderma sp ,Paecilomyces sp et Cladosporium sp , Chrysosporium sp)
descendant de deux familles Zycomicotina et Deutromycotina. Ce genre capable d’infecter
importe quelle partie de cette plante constituant ainsi une menace pour la culture.
L'approche de lutte biologique par essais d’antagonismes in vitro (confrontation direct

et indirect) ont donnes des résultats positifs avec les 4 genres testés :

Alternaria sp, Penicillium sp, Aspergillus sp, Fusarium sp Au moyen d’utilisation du


champignon Trichoderma sp.

Le test antagonisme in vivo avec les mêmes genres testés in vitro ont donnes des résultats
encourageants (positifs) a révélé efficacement du champignon Trichoderma sp Contre les 4
agents pathogènes testés. Ces résultats suggèrent que l’antagoniste Trichoderma sp protège
les plantes par les déférents modes action de Trichoderma sp (antibiose, parasitisme,
compétition).
Mots clés : Lens culinaris, Trichoderma sp, lutte biologique, antagonisme in vitro,
antagonisme in vivo.

Laboratoire de recherche : Laboratoire de Mycologie de Biotechnologie et Activité


Microbienne (LaMyBAM).

Encadreur : Mr. DEHIMAT L. Pr. Université Mentouri Constantine.


Président du jury : Mr .KACEM CHAUOCHE N. Pr. Université Mentouri Constantine.
elle
Examinateur : M LAHLAH M.A. Université Mentouri Constantine.

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