Mémoire Présenté: Thème
Mémoire Présenté: Thème
Mémoire Présenté: Thème
Mémoire présenté
Présenté par :
KABOUCHE Mouatez billah & HAMROUCHE Abdeldjallil
Devant le jury :
Encadreur : Mr. DEHIMAT L. Pr. Université Constantine 1
Président : Mr. KACEM CHAUOCHE N. Pr. Université Constantine 1
Examinateur : Melle LAHLAH. MA.Université Constantine 1
elle
Tutrice :M ALMI HIBA MA. Université Constantine 1
Année universitaire
2013-2014
Remerciement
Au terme de ce modeste travail, nous tenons à Remercier en premier lieu le bon dieu
le tous puissant de nous avoir donnez le courage pour accomplir ce petit projet.
Nous remercions par la suite très vivement Mr DEHIMAT L. doyen de la faculté des
sciences de la nature et de la vie et notre promoteur pour sa confiance, son soutien,
sa gentillesse et sa patience pendant la correction de cette thèse.
Nous remercions également Mr KACEM CHAOUCHE N. et Mme MIHOUBI pour
leurs soutiens et orientations pendant toutes les années d’études.
elle
Un grand merci également a M ALMI HIBA notre Co-encadreur au niveau du
laboratoire nous tenons à exprimer une grande considération et nous espérons
pour elle un grand succès pour son stage ainsi que pour Melle MILLETASMA.
Nous remercions également M elle BENSERADJ Ouafa, Mme GHORRI SANA et Mme
elle
HAFIRASSO Anissa pour orientation sans oublier M BOUKERMA Amina et
Mme AHLAM et toutes l’équipe du laboratoire de Mycologie de biotechnologie et
activité microbienne pour leur aide.
Nous remercions s’adressent aussi aux personnages responsables du magasin de la
faculté des Sciences de la Nature et de la Vie pour leurs gentillesses et aides.
Nous remercions aussi tous les enseignants de la faculté en générale et ceux de
biotechnologies des mycètes en particuliers.
Nous remercions également la société d’AXIUM (Ain Smara) et son directeur
Mr BENLBEDJAOUI pour leur coopération via Melle ALMI pour la fourniture des
variétés de lentilles et la société d’ITGC (Elkhroub) pour la documentation.
Enfin un grand Remerciement aux membres du jury,
Le Professeur KACEM CHAOUCHE.N et M elle LAHLAH d’avoir accepté et
d’évaluer notre travail.
Merci a tous
Dédicace
Je dédie ce travail modeste à mes chers parents, qu’ils trouvent ici le
témoignage de ma profonde gratitude pour leur amour, leur encourage et
leur soutien tout au long de mes études, que DIEU me les gardes
tous les deux.
Mouatez billah
Dédicace
A mon estimable et cher père l’idéal de l’engagement de la responsabilité
et de la fidélité
Merci pour votre patience, votre encouragement votre sacrifice pour moi
A mon estimable et cher Mamou l’exemplaire de l’affection, et de la
compassion, et de l’amour éternel merci pour votre veille a moi et je n’ai
Jamais oublie, votre invocation à la prière pour ma réussite
Mon père ma mère je m’excuse profondément mille fois de t’avoir
dérangé
Je souhait pour vous le bonheur dans la vie et le paradis dans l’extrémité a
A ma grand- mère Zouina, je souhaite la bonne santé, elle a 83
puisse telle vive plus cent ans
A mes chers frères et à mes sœurs, (Melek, Imen, Inès, …….).
Je dédicace ce travail a mes parents ma famille et mes amis.
Abd el djalil
Sommaire
Sommaire
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des abréviations
1-Introduction………………………………………………………………………….….........1
2- Revue bibliographique……………………………………………………………….……....2
2- 4- Trichoderma ………………………………………………………………………..…..10
2-4-1-Généralités……………………………..…………………………………………….... 10
2- 4-2-Systématique…………………………………………………………………………………....10
2- 4-3- Ecologie……………………………………………………………….………...........11
2-4-4-Morphologie……………………………………………………………………............12
a- Production d'enzymes……………………………………………………………….14
b - Production des substances bioactives………………………………………...… ....14
c - La biosynthèse des acides aminés……………………………………………..........14
2-4-8-Modes d’actions des Trichoderma………………………………………………………..…15
a- L'antibiose……………………………………………………………………....…..15
b- La compétition………………………………………………………………. .…....15
c- Le parasitisme………………………………………………………………….…..15
Sommaire
Résumé
summary
اﻟﻤﻠﺨﺺ
Annexe
Références bibliographiques
Sommaire
Liste des figures
Figure02 : Les différentes variétés des Lentilles cultivées en Algérie (ITGC ; 2011)…………..4
Figure 17: Confrontation direct de Trichodermasp et l'agent pathogène par contact directe sur
milieu PDA………………………………………………………………………………….…..22
Figure 18: Confrontation à distance entre Trichoderma sp et agent pathogène…………..…23
Figure 19 : échantillon des graines des lentilles cultivées pour réaliser le test In Planta. ….....24
Figure 27: Effet de Trichoderma sp avec les agents pathogènes sur la croissance des plantes,
après 30 jours d’inoculation…………………………………………………………………..43
% : pourcentage.
°C : degré Celsius.
AA : Acides Aminés
al : Collaborateurs.
cm : Centimètre.
E.P : Eau physiologique.
g : gramme.
Gr : Grossissement.
Km : Kilomètre.
km2 : Kilomètre carré.
m : Mètre.
MEA: Malt- Extract- Agar.
min : Minute.
mL : Millilitre.
N° : numéro
PDA : Potato Dextrose Agar.
pH : Potentiel d'hydrogène.
sp : Espèce.
1-Introduction
Introduction
1-Introduction
Les lentilles (Lens culinaris) font partie d’un immense groupe des plantes : les légumineuses.
historiquement ce groupe de plantes est probablement originaire d’Asie occidentale, d’où elle
s’est diffusée vers le Méditerranée, en Asie, en Afrique et en Europe. Les graines des lentilles
forment depuis l’antiquité des plats de subsistance des pauvres.
En Algérie, la culture des lentilles, s’étalent sur de grandes surfaces, mais malheureusement
les rendements annuels de cette plante sont faibles et instables ceci s’explique en particulier par
leur sensibilité à la contrainte abiotique comme le froid hivernal, les gelées printanières, la
chaleur, la Salinité...etc. et biotique liés aux plantes parasites, insectes ravageurs et en particulier
les maladies dû aux mycètes phytopathogènes.
La résolution des problèmes phytopathologiques rencontré dans la pratique agronomique,
repose sur la connaissance approfondie d'une part de la plante hôte, de son environnement et des
modalités de sa culture d'une part, la connaissance des agents pathogènes et de leurs conditions
de développement d'autre part. Pour lutter contre ces champignons phytopathogènes la lutte
biologique forme une alternative très importante.
À nos jours, plusieurs milliers de micro-organismes antagonistes ont été décrits dans ce domaine
(virus, bactéries, microchampignons et protozoaires) et plus d'une centaine d'espèces sont
utilisées en champs (Ignoffo, 1970 ; Ignoffo, 1973).
C’est dans ce sens, que nous avons orienté notre étude, à mettre au point un moyen biologique
de lutte par le champignon Trichoderma sp contre les maladies fongiques des lentilles ; en
évitant les effets indésirables tels que la pollution environnementale et la toxicité de l’homme,
engendrée par la lutte chimique classique.
1
2- Revue bibliographique
Revue bibliographique
2- Revue bibliographique
2-1- Présentation de la plante modèle: Lens culinaris
2-1-1- Description
Les Graines de lentilles sont rondes et séchées, elles proviennent d’une plante buissonnante
herbacée et annuelle. On les différencie et on les nomme selon leur couleur et leur taille
(Wenger ,2004).
Les lentilles sont des plantes naines, elles poussent jusqu’à une hauteur de 200 mm à 500 mm
et possèdent un système radiculaire restreint. Elles présentent, à maturité, une tendance à la
verse due à sa tige fragile. Les plantes comportent aussi de nombreuses branches souples et
poilues, avec des feuilles composées pennées et de nombreuses folioles ovales. Les fleurs sont de
couleur blanche, lilas ou bleu pâle. Les gousses sont larges et lisses, mesurent de 8 à 40 mm de
long et 6 à 15 mm de large. Chaque gousse porte 1 à 2 graines fines, en forme de lentille. (Street
et al ., 2008) (Figure 01).
Lens culinaris est une plante diploïde avec 14 chromosomes (2n=14) (Arumuganathan et
Earle, 1991), elle est autogame et le taux de pollinisation croisée est inférieur à 1 % selon Wilson
et Law (1972). L'androcée est constitué de dix étamines minuscules, dont neuf sont soudées
entre elles ; par contre, le pistil est constitué d'un stigmate, d'un style et d'un ovaire, et ce dernier
renferme habituellement deux ovules. La pollinisation a normalement lieu juste avant l'ouverture
de la fleur (Muehlbauer et al., 1980).
2
Revue bibliographique
2-1-3-Position systématique
Lens culinaris est une espèce de plantes dicotylédones appartenant à la famille des Fabaceae
ou légumineuses (Tableau 01), Sa classification systématique est la suivante :
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Fabales
Famille Fabaceae
Genre Lens
Espèce Lens culinaris
2-1-4-Variétés
Les cultivars de lentilles sont classés généralement selon la couleur et la taille des graines. La
division la plus admis regroupe les lentilles en 2 groupes (Begiga, 2006).
a- Groupe Microsperma
Ce groupe est caractérisé par des petites fleurs (de 5–7 mm de long) de couleur bleu-violet à
blanches ou roses, les gousses sont petites et les graines sont aussi petites (diamètre inférieur à 6
mm). Ce groupe domine en Asie, en Egypte et en Ethiopie (Begiga, 2006).
b- Groupe Macrosperma
Les fleurs sont grandes (de 7–8 mm de long) de couleur blanches (rarement bleues), les
gousses sont grandes, généralement plates et les graines sont aussi grosses (diamètre supérieur à
6 mm). Ce groupe prédominant en Afrique du Nord, en Europe et en Amérique (Begiga, 2006).
En Algérie, plusieurs variétés sont cultivées parmi lesquelles on cite :
La large blonde Métropole : elle est isolée en 1942 en France, elle est de couleur verdâtres et
de bonne qualité culinaire.
La large blonde de Chili : elle isolée en 1952 au Chili, les graine sont large, de couleur
verdâtre elle est aussi de bonne qualité culinaire.
3
Revue bibliographique
large verte Algérie : elle est isolée en1950 en Tiaret, elle est aussi de bonne qualité culinaire.
La Syrie 229 : c’est une sélection locale sur population introduite de Syrie, les graine de cette
variété sont arrondie de couler vert –jaune, elle est de très bonne qualité culinaire.
La Balkan 755 : elle est aussi une sélection locale sur population introduite dans la région de
Sersou, c’est graine sont large de couleur marron elle est aussi de bonne qualité culinaire
Figure02 : Les différentes variétés des Lentilles cultivées en Algérie (ITGC ; 2011).
Lorsque les températures sont optimales, les graines de lentilles germent en 5 à 6 jours et la
floraison débute entre la 6 et les 7 semaines après le semis. Le cycle de croissance est de 80 à
110 jours pour les cultivars à cycle court et de 125 à 130 jours pour les cultivars à cycle long
(Begiga, 2006) et il comprend deux phases (Schwartz et Langham ,2012).
a- phase végétative : cette phase comprend deux stades : la croissance et la production des
feuilles.
b- phase reproductive : elle est représentée par la floraison, la fructification et la production
des graines (Figure 03).
4
Revue bibliographique
Les plantes de lentilles sont cultivées comme des annuelles d’été dans les zones tempérées et
comme des annuelles d’hiver dans les régions subtropicales. Ces plantes poussent à des
températures moyennes de 6 à 27°C, des précipitations annuelles comprises entre 300 et 2400
mm et des valeurs de pH entre 4.5 et 9.0 (Begiga, 2006).
b-Production
La production mondiale de lentilles est estimée à 2,8 millions de tonnes elle est dominée par
trois pays : Canada, l’Inde et la Turquie avec environ 70% de production mondiale (Cokkizgin
A, 2013). Par contre, en Algérie, la culture des lentilles n’occupe que 1.5% de la totalité des
terres réservé aux légumineuses alimentaires (Ait Abdellah et al., 2011).
La culture des lentilles s’étalent sur de grand surface dans les hautes plaines (Tiaret, Saida,
Sétif) et les plaines intérieures (Bouira, Médéa, Mila) (Figure 04) (Chouaki, 2006).
5
Revue bibliographique
La production Algérienne des légumineuse demeure très faible depuis des années ceci est dû
principalement au mode de culture traditionnel, l’indisponibilité des semences de qualité,
l’absence de la mécanisation et d’expérience….etc. (Ait Abdellah et al., 2011).
2- 2-1- La rouille
La rouille est provoquée par Uromycesviciae-fabae qui cause de graves dégâts allant à la
perte totale du rendement (Chen et al, 2011). Cette maladie affecte surtout les parties aériennes
(feuilles et tiges), elle est caractérisée par l’apparition de taches marron à noirâtres (Douici-
Khalfi, 2011) (Figure05).
6
Revue bibliographique
Cette maladie est provoquée par Colletotrichum truncatum (Kaiser et al. ,1998), qui cause
des lésions nécrotiques sur les tiges, les feuilles et les gousses, et peut causer la mort de plante et
les pertes de rendement (Buchwaldt et al., 1996).
2-2- 3- L’ascochytose
Cette maladie se manifeste sur les tiges, les feuilles et les gousses sous forme de taches
nécrotiques provoquées par Ascochyta fabae. Les pertes de rendement peuvent atteindre
50 % si la culture n’est pas traitée (Godwin ,2005) (Figure 07) .
7
Revue bibliographique
Cette maladie est causée par Botrytis cinerea où les parties infectées prennent une couleur
grise ou brune. L’agent pathogène provoque des pertes importantes de feuilles des plants
infectées avec une importante perte de graines conduisant une diminution du rendement jusqu’à
70 %. (Goodwin, 2005)
2- 2-5-La Fusariose
C’est la maladie la plus répondus des lentilles en Algérie (Sayoud et al., 1999), elle est
provoqué par Fusarium oxysporum qui cause une morte précausse des plantes. Les premiers
symptômes sont observés au niveau du système racinaire (Douici -Khalfi ,2011).
8
Revue bibliographique
Le terme "lutte biologique" recouvre différents concepts selon les disciplines impliquées
dans la protection des cultures (Nordlund, 1996 ; cité par Sakhr, 2009). La définition officielle
par l'OILB (Organisation Internationale de la Lutte Biologique) stipule que la protection
biologique est « l'utilisation d’organismes vivants pour prévenir ou réduire les dégâts causés par
des ravageurs».
Le principe de la lutte biologique est basée sur l'exploitation par l'homme et à son profit d'une
relation naturelle entre deux êtres vivants :
- la cible (de la protection) est un organisme indésirable, pathogène ou ravageur d'une Plante
cultivée, mauvaise herbe, etc .
- l'agent de protection (ou auxiliaire dans le cas des ravageurs) est un organisme différent, le plus
souvent un parasite (ou parasitoïde), un prédateur ou un agent Pathogène du premier, qui le tue à
plus ou moins brève échéance, éventuellement en s'en nourrissant, ou tout au moins qui limite
son développement (Cook et Baker ; 1984 cité par Sakhr, 2009).
La lutte biologique par utilisation de micro-organismes offre un potentiel très prometteur et
viable par la diversité des agents microbiologiques. Beaucoup d’antagoniste existent
certainement dans la nature et exercent un contrôle biologique plus ou moins efficace sur les
pathogène des plante Lhomme a toujours essaye d’augmenter l’efficacité des antagonistes a
travers l’introduction de nouvelle et grande population de ces microorganismes au champ ou
elles n’existent pas ou a travers la stimulation de leurs croissance en apportant des amendements
au sol, dans les deus cas le résultats est un accroissement des activité inhibitrice des antagoniste
contre les pathogènes. (Nasroui B ,2006)
Ces microorganismes antagonistes peuvent être des bactéries comme (Pseudomonas ;
Bacillus ; Streptomyces) ou des levures comme (Pichia gulliermondii), des virus (Virus de la
granulose) ou des champignons (Trichoderma, Penicillium ,Sporidesmium). Parmi les
champignons le plus connues il existe des espèces de Trichoderma et Gliocladium ;
particulièrement T. harzianum et G. virens ; qui sont efficaces contre plusieurs pathogène s
comme des espèces de Pythium ; Phytophtora ;Sclerotinia ;Fusarium…etc. (Nasraoui,
2006 ;Lefort ,2010).
9
Revue bibliographique
2- 4- Le champignon Trichoderma
2-4-1- Généralités
Le terme « Trichoderma » a été introduit dans la mycologie en 1794 par Persoon (Rousso,
1985; Bisset, 1991).
Ce terme désigne des champignons microscopiques considérés durant 200
ans comme étant des «Gastéromycètes» (Fujita et al., 1994 ; Roquebert, 1996 ; Cité par
Benkada, 2006).
Les Trichoderma sont des agents potentiels surtout en agroalimentaire grave à leurs
production d'enzymes, de substances bioactives et leur développement rapide (Prieto et al, 1997 ;
cité par Benkada, 2006). Plusieurs genres de Trichoderma ont montré durant les années passés
des effets appréciables en lutte biologique en raison de leurs effets antagoniste vis-à-vis d'autres
espèces fongiques pathogènes tels que Botrytis, Rhizoctonia, Fusarium… (Grondona et al., 1997
; Cité par Benkada ,2006).
Les espèces du genre Trichoderma se développent a une température optimale qui se situe
entre 25°C et 30°C avec un minimum de 0°C et un maximum de 30 à 37°C (Gary et al., 2011).
2-4- 2- Systématique
Genre Trichoderma
En 1991, Bissett a divisé les espèces de Trichoderma en cinq sections (Figure 10)
10
Revue bibliographique
2- 4-3- Ecologie
Les Trichoderma sont des champignons cosmopolites et ceci grâce à leurs grandes capacités
d'adaptation aux différentes conditions climatiques. En effet, les Trichoderma sont remarquables
pour leur croissance rapide et leur capacité à utiliser les différents substrats, ils font donc les
éléments majeurs de la microflore terrestre et marine.
Les Trichoderma sp terrestres se développent quasiment dans tous les sols (forestiers ou
cultivés) à toutes les latitudes et sur les végétaux en décomposition, ils contaminent
fréquemment le compost de la culture industrielle des champignons comestibles, mais sont
rarement parasites de plantes vivante (Gary et al., 2011).
11
Revue bibliographique
2- 4 -4- Morphologie
L'aspect macroscopique des Trichoderma sp est apprécié à partir de cultures sur géloses
nutritives appropriées. Les colonies fongiques peuvent être légèrement floconneuses ou bien
compactées en touffes, entre ces deux extrêmes, existent des aspects intermédiaires (Figure 11).
Les colonies sont colorées en fonction de la pigmentation des phialides.
Sous microscope optique, un mycélium peut être observé, il est composé d'hyphes jaunes,
septés, ramifiés à parois lisses. Les conidiophores ont une forme conique ou pyramidale très
ramifiés, ils portent des phialides en forme de flasques ou de quilles (Figure 12). A leur tour, les
phialides portent les spores (phialospores ou bien conidies). (Kubicek et al., 2003 ; cité par
Benkada, 2006).
Cinq jours après sa germination, la conidie donne naissance à un mycélium d'abord blanc et
stérile en forme de cercle. Deux jours plus tard, une couleur verte est visible sur les parties
aériennes du mycélium, correspondant à la conidiogenèse (Figure 13).
12
Revue bibliographique
D'autres cercles concentriques réguliers se forment par la suite, et entre le 16ème et le 20ème
jour un feutrage épais se superpose à la culture (Corbaz, 1990).
13
Revue bibliographique
La production des enzymes est variable d'une souche à une autre. Elle est caractérisée
principalement par la production des xylanases ou des cellulases (Sandgren et al, 2005),
exploités dans divers domaines biotechnologiques (Kubikrck et al, 2003).
b - Production de substances bioactives
Les principales substances bioactives du genre Trichoderma sont illustrées dans le tableau 03
ci-des sous (Benkada, 2006).
14
Revue bibliographique
La biosynthèse des AA est initiée par la production de glutamate qui est rare et précieux dans
la nature, car il est la trame de synthèse du reste des AA et se trouve de ce fait à des
concentrations élevées dans les cellules vivantes (Ahmed et al., 1995 ; Voet, 1998).
2 -4-7- Modes d’actions des Trichoderma
Les propriétés antagonistes des Trichoderma sp sont connues depuis longtemps (première
publication en 1887). Cependant, l’étude approfondie du phénomène d’antagonisme et de son
application comme moyen de lutte à l’égard des parasites des plantes cultivées n’a débuté
qu’entre les deux guerres mondiales .Les Trichoderma sp ont la capacité d’attaquer les agents
pathogènes via différents modes d’action :
a-L'antibiose
Dans ce cas, Trichoderma sp produit des métabolites secondaires toxiques pour l'agent
pathogène cible. Ces métabolites produits à faibles concentrations agissent comme des «
antibiotiques » et peuvent inhiber la germination, la croissance mycélienne et/ou la sporulation
des agents pathogènes (Montensino et al, 2009).L'antibiose est le mode d'action le plus étudié
chez les agents de protection biologique (Jacobsen, 2006 ; cité par Sakhr, 2009).
b- La compétition
Elle se manifeste par l’aptitude de Trichoderma sp à utiliser les mêmes ressources du milieu
(aires d’alimentation, sites de développement…) que les champignons pathogènes. Dans le cas
de compétition Trichoderma sp occupe les lieux avant l’arrivée des pathogènes (Caron, 2002).
c- Le parasitisme
15
Revue bibliographique
16
3- Matériels et Méthodes
Matériels et Méthodes
3-Matériels et Méthodes
Le présent travaille porte sur l'étude des quelques maladies fongiques des lentilles et de
mettre en évidence l'effet de l'agent antagoniste Trichoderma sp sur les souches pathogènes les
plus répondus. Pour atteindre cet objectif notre travaille à étais effectuer en deux étapes:
1ère étape prospection et étude sur sites : une sortie sur terrain a étais faite le 19Mars 2014
dans la région d’Ouled Hamla (Ain M’Lila) wilaya de Oum -EL- Bouaghi présenté par un
champ des lentilles traité par des pesticides chimique. Ainsi d’autres prélèvements ont été faite
au sein de campus de Chaab Rssas à partir d’une zone d’étude des lentilles non traité.
2ème étape étude mycologique : cette étude été effectuer au sein du laboratoire de Mycologie
de Biotechnologie et l’Activité Microbienne de la Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie,
de l’université Constantine 1. (Situé à Biopole Chaab Rssas).
3-1- Présentation des zones d’étude (Ouled Hamla et Chaab Rssas)
Ouled Hamla : c’est une commune située dans la Daïra d’Ain M'lila - Wilaya d'Oum-El-
Bouaghi - Algérie. Bordée par la commune de Teleghma (wilaya de Mila) au nord-ouest, par la
commune de Souk Naamane au sud-ouest, par la commune de Khroub (wilaya de Constantine)
au nord-est, et par Ain M'lila au sud-est, la commune d'Ouled Hamla couvre une superficie de
152 km2. Ses coordonnées géographique sont 36 ° 05 ' 00 "Nord et 6 ° 28' 00" Est. Les
principales cultures ont été maintenues au fil des siècles, notamment la céréaliculture (culture du
blé, de l’orge...). Les autres productions agricoles importantes incluent la pomme de terre, la
tomate, le poivre, la carotte, les lentilles… etc.
Chaab Rssas : c’est une région situé à Constantine adjacente à l’Université Constantine 1 l'une
des wilayas de l’EST Algérien, elle est limitée au Nord par la wilaya de Skikda, Au Sud par la
wilaya d'Oum-El-Bouaghi , à l’Est et à l’ouest par les wilayas de Mila et de Guelma
respectivement. La région de prélèvement des échantillons est située à une altitude de 649
mètres, ses coordonnées géographique sont : 36° 17′ 00″ N et 6° 37′ 00″ E. La région de
Constantine est caractérisée par un climat semi-aride. La température maximale est entre 25-45°
en été et le minimal est entre 0-12° en hiver.
17
Matériels et Méthodes
Suite à des observations approfondis à l’aide d’une loupe sur champs, des plantes jugés
infectés ont étés prélevés dans des sacs en papier et transporté au laboratoire pour l’examen
mycologique.
NB :
Les échantillons prélevés de Ouled Hamla sont des échantillons traités par des pesticides par
contre ceux de Chaab Rssas ne sont pas traités (figure 17).
18
Matériels et Méthodes
Le premier isolement des mycètes on s’est basé sur le milieu PDA jugé comme milieux
standard pour le développement des champignons. Par contre, la purification des souches on a
employé les milieux Czapek Dox et le Sabauraux.
3-3-2- Méthode d’isolement
Les plantes jugées infectés (figure 15) ont été découpés en petits fragments d’environ 1 cm,
puis traité comme suit :
Lavage a l'eau de robinet pendant 2 min dans l’objectif d’éliminé les impuretés ;
Lavage pendant 1 min dans l'eau de javel pour désinfections ;
Un second lavage dans l'eau distillée stérile afin de débarrasser les éventuels contaminants ;
En fin, séchage dans du papier Wattman N°1 stérile et mises dans des boites de Pétri
préalablement remplis de milieu de culture PDA additionné d’un antibiotique afin d'inhiber la
croissance des bactéries.
Au cours de cette étude, 5répétitions pour chaque parti de plante ont été effectués.
L’incubation des boites est effectuée à 20°C pendant 7 jours.
19
Matériels et Méthodes
Les caractères microscopiques sont révélés suite a une préparation simple pour microscope
optique qui se fait comme suit :
-Un petit morceau de scotch est appliqué par sa face collante sur la colonie a laide dune pince,
puis déposé sur une goutte de lactophenol bleu coton sur une la melle propre.
20
Matériels et Méthodes
- on chauffe l’égerment en passant la lame sur une flamme faible de bec bunsen sans laisser
sécher le colorant sur la lame.
-enfin les lames préparées seront observées au microscope optique aux différents grossissements
jusqu'à l'immersion (G x 100).
appelée encore « technique des culture opposées », cette technique consiste à placer, dans la
même boîte de Pétri contenant un milieu PDA, deux pastilles gélosées (6mm de diamètre), l'une
portant le Trichoderma sp(antagonisme) et l'autre l'agent pathogène (Caron J. ; 2002).
Les deux pastilles sont placées suivant un axe diamétral à 5 cm et à équidistance du centre de la
boîte (Figure 17) ; les repiquages sont effectués en même temps (Benhamou et Chet ,1996).
L'incubation est réalisée à 25 °C pendant six jours avec une observation quotidienne.
21
Matériels et Méthodes
de culture (PDA) et la face supérieure l’agent pathogène .Les boites sont soumises pendant 7
jours à une température (25°C).
22
Matériels et Méthodes
b-Calcul
La notation du diamètre moyen des colonies traitées est réalisée tous les jours pendant7 jours.
L'évaluation de l'inhibition exercée par Trichoderma sp est estimée par le calcul du pourcentage
d'inhibition de la croissance mycélienne selon la formule suivante (Hmouni et al., 1996) :
Le sol utilisé pour les essais In planta a été prélevé sur le campus universitaire, autoclaver à
121º C pendant 1h puis refroidis avant son utilisation (voir annexe) (Chao et al., 1986).
23
Matériels et Méthodes
Figure 19 : échantillon des graines des lentilles cultivées pour réaliser le test In vivo.
3- 5-3-Fermentation de Trichoderma
24
Matériels et Méthodes
Quatre tubes de 10 ml de l’eau distillé sont versés sur une boîte d’Alternaria sp, Fusarium
sp, Aspergillus sp, Penicillium sp. Le mycélium et les spores sont mis en suspension en grattant
avec une anse de platine stérile ; la solution ainsi obtenue est filtrée sur de la gaze stérile afin
d´éliminer le mycélium. Le filtrat est réparti dans des 4 tubes précédents puis centrifugé pendant
3 minutes. (Adam A, 2008).
3- 5-6- Inoculation de l’antagoniste et du pathogène
Au stade deux feuilles, les plantes préparé pour le test In Planta sont pulvérisée avec la
solution de Trichoderma sp (issue de fermentation) a une concentration final de
6.2x106spores/ml.(Figure 22).
25
Matériels et Méthodes
Après 48h une suspension sporale de l’agent pathogène est pulvérisée de la même façon sur
les plantes déjà traitée par l’agent antagoniste. En fin, les plantes sont mise a germée jusqu’au
stade floraison pour évaluer le pourcentage d’inhibition ainsi que le pourcentage de
pathogénicité.
N= (n/v) x f
26
4 -Résultats et discutions
Résultats et discutions
4- Résultats et discutions
Ce travail porte sur l'étude des maladies de Lens culinaris et la mise en valeur des effets de
Trichoderma sp sur quelques moisissures pathogènes, isolées à partir des plantes de la région
Chaab Rssas et Ouled Hamla situé dans EST Algérien.
4-1-Isolement et identification des souches fongiques à partir des Lentilles infectées
Sur les dix échantillons prélevés des deux sites, nous avons pu isoler 28 souches fongiques
appartenant à 09genres (Tableau 05). Ces genres sont :
Alternaria sp : filaments septés, fin et régulier bruns foncé à noires, dictyspores en chaines
ou bec marqué;
Aspergillus sp : conidies produites par des phialides insérées à l'extrémité dilatée d'un
conidiophore sp large et non cloisonné ;
Cladosporium sp: conidiophores ramifiés et allongés, conidies en chaîne acropétale, septées
avec plusieurs sites conidiogènes ;
Fusarium sp : conidies unicellulaires ovales, des conidies pluricellulaires falciformes,
phialides cylindriques solitaires ou groupées ;
Pénicillium sp: conidies produites par des phialides groupées en verticilles à l'extrémité non
dilatée d'un conidiophore fin et cloisonné, phialides à col peu développés disposées en pinceaux
serrés ;
Trichoderma sp: conidies unicellulaires globuleuses, phialides en forme de quille, en
verticilles sur des conidiophores ramifiés à angle droit ou sur leurs branches latérales ;
Paecilomyces sp: les hyphes septés, hyalins, portent des conidiophores qui se ramifient en
verticilles, Les phialides à extrémité allongées et effilées sont regroupées en pinceau à
l’extrémité du conidiophore.
Chrysosporium sp : mycélium végétatif donne naissances à des conidies terminales ou
latérales, les conidies sont unicellulaires, ovoïdes ou ampulliforme.
Mucor sp : Filaments larges peu ou pas septés, Sporocystophores issus le plus souvent du
thalle végétatif, Spores rondes à ellipsoïdales, lisses ou ornementées de spicules.
L'analyse des résultats montre que les racines sont les plus contaminées par les mycètes (46%)
suivie par les feuilles (32%), et en finales les tiges avec un pourcentage de 22 %.
Dans les 28 isolats fongiques obtenus le genre Aspergillus est majoritaire avec un pourcentage
de 39%, suivie par les genres Penicillium avec un pourcentage de 17 %, puis le genre Fusarium
sp avec un pourcentage 11% puis les genres Alternaria sp et Trichoderma sp
27
Résultats et discutions
La recherche des mycètes à partir dans les échantillons du site de Chaab Rssas a permis
d'obtenir un nombre de souches supérieur à celui du site d’Ouled Hamla (Tableau 5).
Selon les données climatiques fournies par l’office national de Météorologie (2014), le site
prospecté au niveau de la commune Ouled Hamla (Oum- EL Bouaghi ), a subit pour le mois de
Mars des volumes de précipitation d’environ 44.6 mm (moyenne), une température de 17 °C
et une humidité de 51%. Par contre, le site prospecté au niveau de région de Chaab Rssas
(Constantine) a subit une moyenne de précipitation voisinant 49.3 mm, une température de 16°C
et une humidité de 53 % pendant le même moins.
Ces conditions climatiques peuvent être propices au développement des maladies fongiques
au niveau des deux sites prospectes. Les résultats que nous avons obtenus sont en relation avec
ceux des différentes études menés par Messiaen et al., (1970), Champion (1997), Nasraoui
(2006) et Tvoli et al.(1997) qui ont montré que le développement des maladies fongiques est
favorisées par des températures comprises entre 10-20 °C et par des conditions d’humidité
élevées permettant la germination des conidies du pathogène et sa pénétration dans la plante
hôte.
L’identification macroscopique et microscopique que nous avons menée sur les échantillons
prélevés a permis de répartir nous souche en 09 genres à savoir : Aspergillus sp, Penicillium sp,
Fusarium sp, Alternaria sp, Trichoderma sp, Paecilomyces sp, cladosporium sp, Chrysosporium
sp, Mucor sp. Les 09 genres identifiés appartiennent généralement aux deux grandes familles des
Zygomycotina et Deutromycotina.
Les caractères de ces genres correspondent parfaitement à ceux décret par Samson et ses
collaborateurs (1981), Botton (1990), Guiraud (1998), Leyral et ses collaborateurs (1998) ainsi
que celles de Chabasse et ses collaborateurs (2002).
Tableau 05 : Isolats fongiques obtenus des échantillons des Lentilles infectées prélevées à
Ouled Hamla et Chaab Rssas
.
28
Parties Site de N° de Observation macroscopique Observation Photo référence références Identification
des prélèvement souches (Recto et verso) microscopique présumée
plantes
01 Mucor sp
Feuille (Anofel, 2014)
Chaab rssas
Chaab rssas
Ouled hamla
02 (Chabasse ,2002) Penicillium sp2
Ouled hamla
Chaab rssas
02 (Chabasse ,2002) Penicillium sp 3
Ouled
hamla 02 (Chabasse ,2002) Aspergillus sp6
Chaab rssas
02 (Chabasse ,2002) Aspergillus sp 7
Parties Site de N° de Observation macroscopique Observation Photo référence références Identification
des prélèvement souches microscopique présumée
plantes
Racine 03 (Annick ,2010) Fusarium sp 2
Chaab rssas
05 (Anofel ;2014) Aspergillus sp 9
Chaab rssas
Ouled
hamla
Parties
des Site de N° de Observation macroscopique Observation Photo référence références Identification
plantes prélèvement souches (Recto et verso) microscopique présumée
Racine 02 (Chabasse ,2002) Aspergillus sp 11
Ouled
hamla 04 (Hagop D, 2004) Penicillium sp 5
Les résultats obtenus montrent que les genres majoritaires sont Pénicillium sp, Aspergillus
sp et Fusarium sp avec des pourcentages supérieur à 60 % en comparaison avec les genres
Alternaria sp, Trichoderma sp, Paecilomyces sp, et Cladosporium sp et Mucor sp qui ont des
pourcentages inférieurs à 40 %.
La comparaison des différents isolats obtenus à partir de la plante nous a permis de constaté
que les agents pathogènes sont transmissibles aux lentilles soit par le sol soit par l’air.
La déférence dans la répartition des souches isolées entre les deux sites est justifier par le
fait que le site de Ouled Hamla est un site traité par des pesticides et celui des Chaab Rssas
n’est pas traité vue qu’il est orienté pour études expérimentales.
4-2- Test d'antagonisme In Vitro
Après isolement et identification des souches fongiques obtenue par des plantes de lentille,
on a procédé à des tests d’antagonisme en moyennant une souche Trichoderma sp élaborée par le
Laboratoire de Mycologie de Biotechnologie et Activité Microbienne (LaMyBAM ).
Pour ce faire, quatre souches pathogènes sont été choisies pour deux types de test : la
confrontation directe et la confrontation indirecte. Ces souches sont :
Aspergillus sp, Penicillium sp, Fusarium sp, et Alternaria sp
4-2 -1- Tests de confrontation directe
Les résultats que nous avons obtenus montrent que la croissance mycélienne des souches
témoins est plus importante par rapport à celle obtenue avec les différentes confrontations
(pathogène –antagoniste).
Après 144 heures d’incubation a une température 25°C, une action inhibitrice exercée par
Trichoderma sp vis-à-vis de la croissance mycélienne des isolats pathogènes testés a été
observée.
Les souches pathogènes testé en présence d’antagoniste occupent des surfaces qui varies
entre de 2.1 à 4 cm, ce que correspond à une inhibition de croissance mycélienne supérieure à
40% suivie par un arrêt de croissance pour quelque souche pathogènes (Aspergillus sp et
Fusarium sp).
Ces résultats sont en parfaite conformité avec ceux obtenus par Albouvette et al (1983) ;
Dubot (1985) et Davet (1996) qui ont montré que la croissance de Trichoderma sp est plus
rapide que celle du pathogène, de ce fait, elle colonise le milieu nutritif et assimile les éléments
nutritifs, c'est le phénomène appelé compétition. Ces résultats peuvent être aussi expliquée par le
mécanisme d'antibiose, qui est due à la sécrétion de substances agissant comme étant des
antibiotiques et qui inhibent aussi la croissance du pathogène.
36
Résultats et discutions
La croissance de certaine souche (Aspergillus sp et Pencillium sp) est très lente dans le cas de
confrontation directe, ceci est justifié par le fait que l’antagoniste montre une capacité d’arrêter à
distance le développement du parasite avec formation d’une zone d’inhibition entre les colonies
confrontées avec une largeur variable selon l’isolat.
Ces observations sont en accord avec les études précédemment réalisée par Haran et al
(1996), Zhihe et al (1998) qui ont prouvé que Trichoderma sp produit des substances qui
agissent comme des antibiotiques et qui inhibent la croissance d’agents pathogènes.
Des observations microscopiques réalisées au niveau de la zone de contact entre Trichoderma
sp et l’agent pathogène montrent un enroulement du mycélium du Trichoderma sp sur celui
du pathogènes (Tableau 06) .
Ces résultats sont similaires avec ceux d’Elad et al. (1983) qui à montrer que Trichoderma sp
est l’un des champignons connus pour son mycoparasitisme par action parasitaire sur l’agent
pathogène en enroulant son mycelium autour des hyphes du pathogène.
Ensuite, le mycoparatisme pénètre dans les cellules du pathogène et consomme le contenu
cytoplasmique.
9
8
taux de développement( cm)
7
6
5
Aspergillus cd
4
témoin de Aspergillus
3 Aspergillus càd
2
1
0
0 2 4 6 8
temps (jours)
37
Résultats et discutions
9
8
7
taux de développemnt(cm) 6
5
Penicillium cd
4
temoin de Penicillium
3
2 Penicillium càd
1
0
0 2 4 6 8
temps (jours)
5
4
Fusarium cd
3
2 témoin deFusarium
1 Fusarium càd
0
0 2 4 6 8
Temps (jours)
6
taux de developpement(cm)
4 Alternaria cd
3 témoin de Alternaria
2 Alternaria càd
0
0 2 4 6 8
Temps (jours)
38
Résultats et discutions
Penicilluim 50.1%
sp
39
Résultats et discutions
Fusarium 41%
sp
Alternaria 61.53%
sp
40
Résultats et discutions
Il ressort que, malgré l’absence d’un contact direct entre agents pathogènes et Trichoderma sp
testés, ce dernier a pu exercer un effet inhibiteur sur le développement des colonies des isolats
fongiques pathogènes.
Cet effet est évalué par la mesure des diamètres des colonies des pathogènes cultivé en
présence et en absence de l’antagoniste (figure23, 24, 25,26).
En vue de ces résultats, nous pouvons expliquer l’inhibition par l’aptitude de Trichoderma sp
à produire des substances volatiles qui sont capables de limiter et même de stopper le
développement de l’agent pathogène (Hibar et al.,2005).D’après Meslouhi (1989) et Davet
(1983) cette action inhibitrice est due à des substances de nature chimique libérées par les
souches de Trichoderma sp (phénomène d’antibiose) ; la capacité à produire de telles substances
varie selon les isolats d’une même espèce ou d’espèce différente. Dennis et Websters (1971),
ont montré aussi que les Trichoderma sp émettent des substances chimiques toxiques qui sont
des dérivés de l’hydrazine présents sous formes des substances volatiles importantes
41
Résultats et discutions
Penicilium 62.5%
sp
Alternaria 42.30%
sp
Fusarium 41.66%
sp
42
Résultats et discutions
4- 3- Test in vivo
L’inoculation des plantes de lentilles avec l’agent pathogène provoque un flétrissement
des plantes puis leur mort. La mortalité des plantes augmente avec le temps de culture.
Au 30 ème jour après inoculation, la plupart des plantes pulvérisées par les agents
pathogènes sont mortes (Figure27).
Figure27 : Effet de Trichoderma sp avec les agents pathogènes sur la croissance des plantes,
après 30 jours d’inoculation.
T : Témoin, P1 : Aspergillus sp, P2 : Aspergillus sp+Trichoderma sp, P3 : Penicillium sp,
P4 : Penicillium sp+Trichoderma sp, P5 : Alternaria sp, P6 : Alternaria sp+Trichoderma sp,
P7 : Fusarium sp, P8 : Fusarium sp+Trichoderma sp.
43
Résultats et discutions
L’efficacité de protection mené par Trichoderma sp diffèrent d’un agent a un autre, elle est plus
efficace contre Fusarium sp (Essalmani
Essalmani H et Lahlou H ; 2003).
Une augmentation considérable de la taille des plantes a été aussi observé en fin du test In Vivo.
80%
70%
60%
%des plantes morts
50%
40% témoin
pathogéne
30%
pathogéne+Trichoderma
20%
10%
0%
Aspergillus Penicillium Alternaria Fusarium
44
Résultats et discutions
Les mécanismes mis en jeu par Trichoderma in vivo seraient les mêmes que ceux mis en
évidence in vitro, à savoir le mycoparasitisme, la sécrétion des substances volatiles et diffusibles
et la compétition pour l’espace et les nutriments (Benhamou et al, 1996).
45
5-Conclusion
Conclusion
5-Conclusion
Le travail présenté de cette étude a consisté a étudier des maladies fongiques des lentilles
(Lens culinaris) et de mettre en évidence l'effet de l'agent antagoniste Trichoderma sp sur
quelques souches pathogènes isolées a partir des différentes partie de cette plante.
Les résultats que nous avons obtenus dans cette étude on révélées la présence de28 souches
fongiques appartenant à 9 genres, classé dans les deux grandes familles Zygomycotina et
Deutromycotina et ceci a partir de 2 régions d’études : Chaab Rssas (Constantine) et Ouled
Hamla (Oum-EL-Bouaghi).
Les tests d'antagonismes in vitro menés contre 4 souches pathogènes de lentille ont donné
des résultats positifs par les deux méthodes testées (confrontation direct et indirect) en
moyennant Trichoderma sp comme souche antagoniste. Cette souche a totalement inhibé la
croissance des champignons pathogènes par l’enroulement de ces hyphes auteur des filaments
de ces derniers, suivie par une lyse du mycélium du pathogène grâce à la production d’enzyme.
De leur part, les tests d'antagonismes in vivo par les 4 agents pathogènes testés sur les plantes
de lentilles Aboutissons a la conclusion que des phénomènes d’antagonisme mesurés in vitro
correspondent a une réalité au niveau de maladie sur la plante
Au terme de cette étude, il serait peut être intéressant de fixé les perspectives suivants:
46
Résumé
La recherche des moisissures pathogènes dans les plantes Lens culinaris dans les deux zone
étude : Chaab Rssas (Constantine ) et Ouled Hamla (Oum EL Bouaghi )a révélé la présence
de 28 souches appartenant à 09 genre (Aspergillus sp, Penicillium sp, Fusarium sp,Alternaria
sp,Trichoderma sp, Paecilomyces sp et cladosporium sp, Chrysosporium sp) descendant de
deux familles Zycomicotina et Deutromycotina. Ce genre capable d’infecter importe quelle
partie de cette plante constituant ainsi une menace pour la culture.
Le test antagonismes in vivo avec les mêmes genres testés in vitro ont donnes des résultats
encourageants (positifs) a révélé efficacement du champignon Trichoderma sp Contre les 4
agents pathogènes testés. Ces résultats suggèrent que l’antagoniste protège les plantes par
les déférents modes action de Trichoderma sp (antibiose, parasitisme, compétition).
Mots clés : Lens culinaris, Trichoderma sp, Lutte biologique, Antagonisme in vitro,
Antagonisme in vivo
.
Summary
The research of the pathogenic fungi in the plants Lens culinaris in zone study:
Chaab Rssas (Constantine) and Ouled Hamla (Oum EL Bouaghi) a revealed the presence of 28
apartments type strains descendant to 09 genera (Aspergillus sp, Penicillium sp, Fusarium sp,
Alternaria sp, Trichoderma sp, Paecilomyces sp et Cladosporium sp, Chrysosporium sp,
Mucor sp) descendant of two families Zycomicotina and Deutromycotina. these genera able to
infect imports which part of this plant thus constituting a threat for the culture.
The approach of biological control by tests of antagonisms in vitro (direct confrontation and
indirect) one give positive results with the4 tested: Alternaria sp, Penicillium sp, Aspergillus sp,
Fusarium sp By means of use of the fungi Trichoderma sp.
The test antagonisms in vivo with the same genera tested in vitro have give encouraging results
(positive) revealed fungus Trichoderma sp against effectively the 4 genera pathogenic
agents tested. These results suggest that the antagonist Trichoderma sp protects the plants
by deferent the action mode from Trichoderma sp (antibiosis, parasitism, competition).
Key words: Lens culinaris, Trichoderma sp, Biological control, Antagonisms in vitro,
Antagonisms in vivo
: اﻟﻤﻠﺨﺺ
أﺳﻔﺮ اﻟﺒﺤﺚ ﻋﻦ اﻟﻔﻄﺮﯾﺎت اﻟﻤﻤﺮﺿﺔ ﻟﻨﺒﺎت اﻟﻌﺪس ﻓﻲ ﻛﻠﺘﺎ ﻣﻨﺎطﻖ اﻟﺪراﺳﺔ ﺷﻌﺐ اﻟﺮﺻﺎص)ﻗﺴﻨﻄﯿﻨﺔ( و أوﻻد
ﺣﻤﻠﺔ )أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ( إﻟﻰ اﻟﺤﺼﻮل ﻋﻠﻰ 28ﻓﻄﺮ ﺗﺎﺑﻌﺔ إﻟﻰ 9أﺟﻨﺎس:
sp,Trichoderma sp, sp,Alternaria sp, Fusarium Aspergillus sp, Penicillium
Chrysosporium sp sp, sp,cladosporium ,Mucor sp et Paecilomyces
ھﺬه اﻟﻔﻄﺮﯾﺎت ﻗﺎدرة ﻋﻠﻰ إﺻﺎﺑﺔ اﻷﺟﺰاء اﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔ ﻟﻨﺒﺎت اﻟﻌﺪس ﻣﻢ ﯾﺸﻜﻞ ﺗﮭﺪﯾﺪا ﻟﺰراﻋﺘﮫ.
إن اﻟﻤﻜﺎﻓﺤﺔ اﻟﺒﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ ﺗﻌﺘﻤﺪ أﺳﺎﺳﺎ ﻋﻠﻰ اﺳﺘﻌﻤﺎل طﺮﯾﻘﺔ اﻟﻤﻮاﺟﮭﺔ اﻟﻤﺒﺎﺷﺮة وﻏﯿﺮ اﻟﻤﺒﺎﺷﺮة و اﻟﺘﻲ أﻋﻄﺖ ﻧﺘﺎﺋﺞ
اﯾﺠﺎﺑﯿﺔ ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل ﻓﻄﺮ Trichoderma sp :ﻣﻊ أرﺑﻌﺔ أﺟﻨﺎس اﻟﻤﺠﺮﺑﺔ :
إن دراﺳﺔ اﻟﺘﻀﺎد ﻋﻠﻰ ﻧﺒﺎت اﻟﻌﺪس ﻣﻊ ﻧﻔﺲ اﻷﺟﻨﺎس اﻟﻤﺠﺮﺑﺔ ﺳﺎﺑﻘﺎ أدى إﻟﻰ اﻟﺤﺼﻮل أﯾﻀﺎ ﻋﻠﻰ ﻧﺘﺎﺋﺞ ﻣﺸﺠﻌﺔ
واﯾﺠﺎﺑﯿﺔ .و ﻋﻠﯿﮫ ﻓﺎن ھﺬه اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ ﺑﯿﻨﺖ أن اﻟﻔﻄﺮ اﻟﻤﻀﺎد ﯾﺤﻤﻲ ﻧﺒﺎ ت اﻟﻌﺪس ﺑﻤﺨﺘﻠﻒ أﺷﻜﺎل ﻋﻤﻞ ﻓﻄﺮ
Annexe
Czapek DOX
- NaNO3 1g
- KCl 0,5 g
- MgSO₄ H₂ 0,5 g
- KH₂PO₄ 1g
- FeSO₄, 7H₂O 0,001 g
- Saccharose 30 g
- agar 20 g
- eau distillée 1000 ml
- Ph : 6
Milieu de conservation
Pommes de terre 50 g
Glycerol 75 mL
D- Glucose 5 g
Eau distillée 250 mL
Bleu au lactophénole
Phénol cristallisé pur 10 g
Acide lactique 10 g
Glycérine 20 g
Bleu coton C4B (ou bleu de Méthyle) 0,25 g
Eau distillée 10 mL (CHABASSE et al ., 2002).
-criblage de sable.
-Lavage 3 fois par l'eau normale pour éliminer le sol et la boue.
-En suit en fait 2eme lavage par HCl à concentrations 0.03% pour élimine le sel minéraux.
- Apres 24h En laver 3fois par l'eau distillée pour éliminer la trace d' HCl et laisser sécher.
- En fin en passe le sable dans autoclave pour stérilisation a température 120°C pendant 3h.
Références Bibliographiques
Références Bibliographiques
11-Anonyme06:http://www.maplandia.com/algeria/Oum-El-Bouaghi/
12- Arumuganathan, K., Earle E, 1991. Nuclear DNA content of some important plant species.
Plant Mol Biol, p 208-218 .
13-Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (Anofel), 2014.
Aspergilloses et autres champignons filamenteux opportunists.
14-Bayaa, B; Erakine, W; Khoury, L. 1986. Survey of wilt domage on lentil in North West
suyria. Arab JPL prot ; 4 :119 -4.
15-Bejiga, G, 2006. Lens culinaris Medik. Fiche de Protabase. Brink, M. & Belay, G.
(Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique
tropicale), Wageningen, Pays Bas.
Références Bibliographiques
16- Benhamou, N., Chet, L, 1996. Parasitism of sclerotia of Sclorotium rolfsii by Trichoderma
harziaman: Ultra structural and cytochemical aspects of the interaction. - Phythopathology,
86(4), 405-416.
17- Benkada ,M .Evaluation du risque fongique en zones conchylicoles : substances toxiques
de souches marines du genre Trichoderma. Thèse de doctorat, Chimie biologie, Université de
Nantes : faculté des sciences pharmaceutiques, 2006.
18-Botton, B et al , 1990. Moisissures utiles et nuisibles, importance industrielle, (edn)
Masson,Paris.
19- Buchwaldt, L (2004) .Identification of lentil germplasm resistant to Colletotricum
truncatum and characterisation of two pathogen races. Phytopathology 94, 236-243.
20- Cahaganier, B et Richard –Molard , D. 1998 Analyse mycologique in moisissures des
aliments peu hydratés, éd.TecandDoc,p140-158.
21-Camporta ,P , 1985. Antagonisme in vitro de Trichoderma spp. vis-à-vis de
Rhizoctonia solaniKuhn. Agronomie 5(7) : 613-620.
22- Caron , J .phytopathologiste Horti-Protection inc. 2002. Conférence Présentée lors des
journées horticoles régionales à St-Rémile5décembre.
23-Caron,J.Décembre 2002. Le pouvoir antagoniste de Trichoderma Conférence présentée lors
des journées horticoles régionales à St-Rémi.
24-Chabasse , D ; Bouchara , J –P ; Degentdl , L et al Mars 2002. Les moisissures d'intérêt
médical. Paris : bioforma éd.230 bd Rspail 75014 Paris. Cahier de formation N= °25 biologie
médicale.
25-Champion,R.1997. Identifier les champignons transmis par les semences.
[en ligne] éd : INRA. Chapitre 8, Les champignons transmis par les semences, p. 104 et 303.
ISBN : 2-7380-0702-3. [réf. Du 13 Mai 2012]. Disponible sur internet :
http://books.google.pn/books?id^yQ2xj5D9VgC&+les+champignons+transmis+par+]es+semenc
es&W=fr&ei=zXz2TeXQMNOr8A06taipBw&sa=X&oi=book_result&ct=book-previewlink&
resnu=l&ved^CCsQuwUwAA#v=^nepage&q&f==false
26- Chen, W., Sharma, H.C., Muehlbauer, F.J., 2011. Compendium of Chickpea and Lentil
Diseases and Pests. APS Press, St. Paul, Minnesota.
27-Chouaki , S ,2006. Deuxième rapport national sur l’état des ressources Phytogénétiques.
INRAA. p19-20.
28- Claydon et al (1987).Antifungal alkyl pyrones of Trichoderma harzianum. Transactions of
the britishmy cological society 88: 505-513.
Références Bibliographiques
29- Cokkizigin, A, et al 2013. Lentil: Origin, Cultivation Techniques, Utilization and Advances
in Transformation Agricultural. Published by Science and Education Centre of North America.
volume 1. ISSN 2291-448X.
30-Corbaz, R. Principe de phytopathologie et de lutte contre les maladies des Plantes [en
ligne]. 1ère éd. Suisse, 1990 [consulté le 16 Mars 2011]. Disponible sur le web :
<books.google.com.pa/.../Principes de phytopathologie et de lutte.html>. ISBN 2-88074-201-3.
31- Davet , P . 1983. Les Trichoderma, exemple de champignon antagoniste d’agents
pathogènes. Faune et flore auxiliaire en agriculture, pp. 193-204. ACTA, INRA- ENSAM
Montpellier (FR).
32- Davet, P., 1983. Introduction et conservation de Trichoderma dans le sol. Les antagonistes
microbiens, mode d’action et application à la lutte biologique contre les maladies des plantes, pp.
159-168. ACTA, INRA- ENSAM- Montpellier (FR).
33- Davet, P. 1986. Activité parasitaire des Trichoderma vis-à-vis des champignons à sclérotes;
corrélation avec l'aptitude à la compétition dans un sol non stérile. Agronomie 6 (9):863-867. 34-
Denis, C et Webster, I., 1971. « Antagonistic properties of species groups of Trichoderma (II)
production of volatile antibiotic.Trans. Br. Mycol. Soc. 57, 41-48.
35- Douaci –Khalfi, A, 2011. Les maladies fongiques du pois chiche et de la lentille. ITGC.
p :2-8.
36- Elad , Y; Chet, I; BOYLE, P et al. parasitism of Trichoderma spp.on rhizoctonia solani
and sclerotium rolfsii.scaning electon microscopy and fluorescens microscopy.phytopathology
,1983.73:85-88
38- Essalmani , H., 2004. Contribution à la lutte biologique contre la fusariose vasculaire
(Fusariumoxysporum f.sp. lentis) de la lentille au Maroc. Thèse de Doctorat d’Etat, Université
Mohamed V, 156p.
40- Gary ,J, et al . Trichoderma stromaticum and its overseas relatives. Mycological Progress
[en ligne]. Systematic Mycology and Microbiology Laboratory, ARS, USD A, 2011 [consulté
le12 Mai 2011]. Disponible sur le web : <http://mvcologv.umd.edu/Trichoderma.html>.
ISSN:1617-416X.
Références Bibliographiques
46- Ignoffo, C.M. 1970. Proceedings of the Tall Timbers Conférence of Ecology of Animal
Contributions by Habitat Management, Tallahassee, Florida. Tall Timbers
Research Station : 47-57
50- Kaiser, W-J et al (1998), First report of anthracnose of lentil incited by Colletotrichum
truncatum in Bulgaria. Plant Disease 82, 128.
51- Khasanov, O -K, (1962) The antibiotic properties of fungiof the genus Trichoderma Pers,
found in the swamp soil of Usbekistan. Usbekshell Biologichesll Zhmnal, Tashkend 6: 62-67.
52- Kubicek et al , 2003. Genetic and metabolic diversity of Trichoderma sp.: a case study on
South-East Asian isolates. Fungal Genet. Biology, 38 (3) : 310-319
53-Lefort, F ,2010. Lutte biologique et lutte microbiologique : des concepts anciens pour des
méthodes de lutte modernes. Institut Terre Nature Paysage et Filière Agronomie, Hepia
HES‐SO//Genève.p :57.
Références Bibliographiques
54-Leyral , G.; Joffin , J-N. 1998. Microbiologie technique 2eme éd. Bordeaux CRDP, ISBN
2-86617-334-1. P285-297. Chapitre 9. Champignons.
55-Maslouhi A., 1989. Contribution à l’étude in vitro des antagonistes de Fusarium oxysporum
F. sp Albedinis, agent causal du Bayoud, pp 4-8. Thèse de doctorat. INA, Marrakech (Maroc)
56 - Messiaen , C M ; Lafon R. 1970. Les maladie des plantes maraichère 2 eme éd.
Paris: INRA. Chapitre1;détermination des maladies, p. 9-31.
57-Muehlbauer , F. J., Slinkard , A. E. and Wilson , V. E. 1980. Lentils. Pages 417-426
in Hybridization of crop plants. Amer. Soc. Agron., Madison WI.
58-Nasseraoui, B. 2006. Les champignons parasites des plantes cultivées, chapitre 4
p367-447.
68-SY (A.A.). 1976. Contribution à l'étude de Pyricularia oryzae Cav. Recherche In vitro
d’antagonistes dans une perspective de lutte biologique Thèse Doct. Ingénieur
INPToulouse,n°534,236p.www.sist.sn/gsdl/collect/publi/index/assoc/HASH8e42/a871ae70.dir/d
oc.pdf.
69-Tvoli ,B ;Gaubel ,G. les légumineuses alimentaires méditerranée. contrainte biotique et
potentialité de développement. France :INRA,1997.collection88 .
70-Vial , L (1989) Critères de qualité de la production d’un biopesticide à base de Trichoderma
harzianumRIFAI. Mémoire, École Nationale d’Ingénieurs des travaux agricoles, Bordeaux,
France
71-Vining,L.C. Functions of secondary metabolites. Annu. Rev. Microbiol., 1990,
44 : 395-427.
72-Vizcaino, J.A.; Sanz , L. ; Cardoza , R.E. ; Monte , E. &Gutierrez , S. Detection of
putative peptide synthetase genes in Trichoderma species: Application ofthis method to the
cloning of a gene from T. harzianum CECT 2413. FEMS Microb. Lett., 2005, 244 : 139–148.
73-Voet,D. et Voet , J.G. Biochimie. Paris, Bruxelles : DeBoeck Université, 1998, pp.
56-69, 1360 p.
74-Wenger, G. 2004 .la vogue des légumineuses et autre légumes a cosse. Séminaire
professionnelle de la fédération de producteur suisse de lait PSL pour les enseignants en
économie familiale.
75- Wilson, V. E. and Law , A. G. 1972. Natural crossing inLens esculenta Moench. J. Am.
Soc. Hort. Sci. 97:142-143.
76-Zhihe , C. ; Qingping , W; Mlfflong , X. et al. 1998 Advance of biocontrol of Trichoderma
and Gliocladhan. J. Microbiol, 25(5): 284-286
NOM : Kabouche Hamrouche. Date de soutenance : 26/06/2014
Prénom: Mouatez billah Abdeldjallil.
Thème
Evaluation de l’effet de Trichoderma sp vis-à-vis de quelques pathogènes des lentilles
(Lens culinaris)
Résumé
La recherche des moisissures pathogènes dans les plantes Lens culinaris dans les deux
zone étude : Chaab Rssas ( constantine) et Ouled Hamla (Oum- EL- Bouaghi )a révélé
la présence de 28 souches appartenant à 09 genre (Aspergillus sp, Penicillium sp,Fusarium
sp, Alternaria sp ,Trichoderma sp ,Paecilomyces sp et Cladosporium sp , Chrysosporium sp)
descendant de deux familles Zycomicotina et Deutromycotina. Ce genre capable d’infecter
importe quelle partie de cette plante constituant ainsi une menace pour la culture.
L'approche de lutte biologique par essais d’antagonismes in vitro (confrontation direct
et indirect) ont donnes des résultats positifs avec les 4 genres testés :
Le test antagonisme in vivo avec les mêmes genres testés in vitro ont donnes des résultats
encourageants (positifs) a révélé efficacement du champignon Trichoderma sp Contre les 4
agents pathogènes testés. Ces résultats suggèrent que l’antagoniste Trichoderma sp protège
les plantes par les déférents modes action de Trichoderma sp (antibiose, parasitisme,
compétition).
Mots clés : Lens culinaris, Trichoderma sp, lutte biologique, antagonisme in vitro,
antagonisme in vivo.