Complexes
Complexes
Complexes
Christophe ROSSIGNOL∗
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1 GÉNÉRALITÉS
1 Généralités
1.1 Définitions
Définition : Un nombre complexe est un nombre de la forme a + ib, où a et b sont deux nombres réels et
i un nombre tel que i2 = −1.
L’ensemble des nombres réels est noté C.
Théorème (admis) : L’écriture d’un nombre complexe z sous la forme a+ib avec a et b réels est unique.
Elle est appelée écriture algébrique du nombre complexe z.
On muni l’ensemble des nombres complexes d’une addition et d’une multiplication en appliquant les règles de
calcul dans R et en remplaçant i2 par −1 (voir Activité page 1 page 232 [TransMath]). On obtient :
z + z0 = (a + a0 ) + i (b + b0 )
z.z 0 = (aa0 − bb0 ) + i (ab0 + a0 b)
Démonstration :
z + z 0 = a + ib + a0 + ib0 = (a + a0 ) + i(b + b0 )
z.z 0 = (a + ib) (a0 + ib0 ) = aa0 + iab0 + ia0 b − bb0 = (aa0 − bb0 ) + i (ab0 + a0 b)
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2 CONJUGUÉ D’UN NOMBRE COMPLEXE 1.3 Interprétation géométrique
Conséquences : 1. L’ensemble des nombres réels est représenté par l’axe des abscisses.
L’ensemble des imaginaires purs est représenté par l’axe des ordonnés.
√
2. On a |z| = a2 + b2 .
3. |z| = 0 si et seulement si z = 0.
√
4. Si z est un nombre réel (c’est-à-dire z = a), |z| = a2 = |a|. Le module correspond alors à la valeur
absolue.
Exercices : 66, 67, 68 page 254 3 – 69 page 254 4 [TransMath]
Démonstration :
z+z a + ib + a − ib 2a
= = = a =Re (z)
2 2 2
3. Affixes de points.
4. Premiers ensembles de points.
3
2.2 Opérations sur les nombres conjugués 2 CONJUGUÉ D’UN NOMBRE COMPLEXE
Exercices : 9, 12 page 242 et 52, 53, 54 page 253 5 – 14 page 242 ; 56, 57 page 253 6 – 10 page 242 et 59
page 253 et 15, 16 page 243 7 [TransMath]
Démonstration (partielle) :
Si z = a + ib et z 0 = a0 + ib0 alors zz 0 = (aa0 − bb0 ) + i (ab0 + a0 b) donc zz 0 = (aa0 − bb0 ) − i (ab0 + a0 b).
De plus : z × z 0 = (a − ib) (a0 − ib0 ) = (aa0 − (−b) × (−b0 )) + i (−ab0 − a0 b) = (aa0 − bb0 ) − i (ab0 + a0 b).
On en déduit que zz 0 = z × z 0 .
n
Remarque : On obtient facilement par récurrence que z n = (z) pour tout n entier naturel.
Exercices : 11 page 242 et 60 page 253 8 – 114 page 261 9 – 120, 21 page 263 10 [TransMath]
5. Forme algébrique d’un quotient.
6. Résolutions d’équations dans C.
7. Parties réelles et imaginaires.
8. Propriétés des conjugués.
9. Type BAC.
10. Ensembles de points.
4
3 ÉQUATION DU SECOND DEGRÉ
En utilisant, comme dans le cours de 1ère S, la forme canonique, on montre que cette équation est équivalente
à: " #
2
b ∆
a z+ − 2 =0
2a 4a
avec ∆ = b2 − 4ac.
Comme, de plus, a 6= 0, cette équation devient :
2
b ∆
z+ − 2 =0
2a 4a
— Si ∆ > 0 :
√ ∆
√ 2
∆
On a alors ∆ = ∆2 , on peut donc écrire : 4a2 = 2a d’où :
2 √ !2
b ∆
z+ − = 0
2a 2a
√ ! √ !
b ∆ b ∆
z+ + z+ − = 0
2a 2a 2a 2a
— Si ∆ = 0 :
On a alors :
2
b
z+ = 0
2a
b
z+ = 0
2a
b
z = −
2a
b
z0 = −
2a
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RÉFÉRENCES RÉFÉRENCES
— Si ∆ < 0 : √ 2 √ 2
On a alors ∆ = − (−∆) avec −∆ > 0 , on peut donc écrire : ∆ = i2 × −∆ = i −∆
√ 2
∆ i −∆
On peut donc en déduire que 4a2 = 2a et l’équation devient :
2 √ 2
b i −∆
z+ − = 0
2a 2a
√ √
b i −∆ b i −∆
z+ + z+ − = 0
2a 2a 2a 2a
Remarques :
1. Les racines du trinôme du second degré à coefficients réels sont donc soit réelles, soit complexes conjugués.
2. Dans C, un trinôme du second degré se factorise donc toujours sous la forme a (z − z1 ) (z − z2 ).
Exercices : 17 page 243 et 63 page 254 11 – 18 page 243 et 64, 65 page 254 12 – 19 page 243 ; 34 page 248
et 119 page 263 13 [TransMath]
Références
[TransMath] transMATH Term S, programme 2012 (Nathan)
2, 3, 4, 6
11. Équations du second degré dans C.
12. Avec un paramètre.
13. Équations de degré 3 ou 4 dans C.