Principes de Médicalisation D'une Victime D'un Événement NRBC Par Le Service de Santé Des Armées - France
Principes de Médicalisation D'une Victime D'un Événement NRBC Par Le Service de Santé Des Armées - France
Principes de Médicalisation D'une Victime D'un Événement NRBC Par Le Service de Santé Des Armées - France
de concepts,
de doctrines et
d’expérimentations
Directeur de la publication
Vice-amiral Arnaud de TARLÉ
Directeur du CICDE
21 place Joffre - BP 31
75700 PARIS SP 07
Téléphone du secrétariat : 01.44.42.83.31
Fax du secrétariat : 01.44.42.82.72
Rédacteur en chef
Direction centrale du service de santé des armées
Auteurs
Médecin en chef Benoît Quentin
Médecin en chef Frédéric Munoz
Conception graphique
Premier maître Benoît GAULIEZ
Crédits photographiques
Médecin en chef Munoz
Médecin en chef Nespoulous
Imprimé par
EDIACA
Section IMPRESSION
76 rue de la Talaudière-BP 508
42007 SAINT-ETIENNE cedex 1
Tél : 04 77 95 33 21 ou 04 77 95 33 25
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PIA–3.8.4_SSA(2014)
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Récapitulatif des amendements
1. Ce tableau constitue le recueil de tous les amendements proposés par les lecteurs, quels que soient leur origine et leur rang, transmis à la direction centrale du
service de santé des armées, sous-direction Plans-Capacités en s’inspirant du tableau proposé en annexe A (voir page 55).
2. Les amendements validés par la direction centrale service de santé des armées sont inscrits en rouge dans le tableau ci-dessous dans leur ordre chronologique de
prise en compte.
4. Le numéro administratif figurant au bas de la première de couverture et la fausse couverture est corrigé (en caractères romains, gras, rouge) par ajout de la mention :
« amendé(e) le jour / mois /année. »
5. La version électronique du texte de référence interarmées amendé remplace la version antérieure dans toutes les bases de données informatiques.
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8
________________________________Références et préface
Références
a. Livre Blanc de la Défense et de la Sécurité Nationale 2013.
j. Stanag 2426 du 14 février 2008 : doctrine relative à la gestion du danger NRBC pour les
forces de l’OTAN.
9
Préface
1. Dans un environnement marqué par la mouvance et la diversité des risques et des menaces
NRBC, le livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN) rappelait, dès 2008 la
nécessité de disposer de capacités de défense NRBC spécifiques couvrant l’ensemble du
besoin des armées.
2. Le Service de santé des armées (SSA) dont la mission prioritaire est le soutien santé des
forces engagées en opération doit être en mesure de poursuivre sa mission sous contrainte
NRBC. Il contribue ainsi à préserver la liberté d’action du chef interarmées de théâtre.
3. L’action du SSA peut-être étendue au profit des populations civiles. Dans le cadre de la
fonction stratégique « protection », le dernier livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale
(LBDSN) de 2013 réaffirme la dimension interministérielle de la gestion d’une crise NRBC sur
le territoire national.
4. Des moyens du SSA ont été spécifiquement développés pour permettre une prise en charge
des victimes associant décontamination et soins médicaux d’urgence :
10
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Domaine 3.5 à 3.19 Actions interarmées l’officier chargé du (sous)-
(sous)-domaine au CICDE
politiques
Visions
Stratégie Concept
PLACE DE LA PIA DANS LE CORPUS
Livre Blanc
sur la défense Dissuasion nucléaire:
européenne stratégique
et la sécurité Eléments constitutifs de la
de sécurité de l’OTAN
nationale doctrine française
2003 2010
(LBDSN-2013)
(À charge du CICDE)
interarmées
Concept
MC 0400/3
2012 CIA-01
Concept d’emploi des forces Cliquez sur le document choisi
NATO
NATO
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CEF
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AJP-01 Doctrine d’emploi des forces L’AJP-3.4.9 CIMIC est renumérotée AJP-3.19 CIMIC
DIA-01
Allied Joint
DEF
Doctrine
DIA-3
AJP-3 Cdt des
CFAO
Operations engagements
Ops
interarmées
Doctrines
AJP-3.11 AJP-3.12 DIA-3.12 AJP-3.13 AJP-3.14 DIA-3.14 AJP-3.15 DIA-3.15 DIA-3.17 DIA-3.18 DIA-3.19
METOC Joint Génie Deployment Force Protection Counter-IED Lutte contre Fouille Gendarmerie Armes à
Support Engineering militaire DIA-3.12.1 of Force Protection d’une force Operations les EEI opérationnelle en opération létalité réduite
MUNEX
Doctrinales Publications
interarmées
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Réflexions
CEIA-3.11
RDIA-2013/004
RDIA-2012/008 Représentation RDIA-2013/005
Lutte contre
Influence géophysique Military Police
les ADM
opérationnelle
Publications
de l’EMUE
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Sommaire
Page
Résumé(quatrième de couverture)....................................................................................58
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Chapitre 1
Adaptation du concept de médicalisation à l’avant sous
contrainte NRBC
Section I − Médicalisation à l’avant et triage médico-chirurgical : règles
de base
101. Le délai de prise en charge d’un blessé conditionne directement ses chances de survie. Les
fonctions vitales doivent être stabilisées le plus rapidement possible et maintenues sans
interruption tout au long de la chaîne médicale.
102. Les premiers soins sont prodigués dès la relève du blessé pour augmenter ses chances de
survie.
103. En cas d’afflux massif de blessés, un triage de ceux-ci est nécessaire afin de déterminer l’ordre
de prise en charge. Le triage est continu et révisé à chaque étape de la chaine médicale
déployée, depuis le poste médical (PM) de l’avant jusqu’aux structures médico-chirurgicales.
D’une manière générale, le médecin présent le plus expérimenté en a la responsabilité.
104. Lors de l’émission du message d’évacuation « 9-line MEDEVAC », les blessés sont répartis en
urgent (alpha) et non urgent (bravo).
En effet, la contamination d’une unité médicale opérationnelle (UMO) ou d’un hôpital peut les
rendre inutilisable temporairement ou définitivement (avec certains radionucléides de longue
durée de vie par exemple).
107. La protection contre tout transfert de contamination doit être une préoccupation permanente
tout au long de la chaîne médicale. Pour cela les effets « barrière » sont mis en place dans les
vecteurs d’évacuation ou les structures de soins : principe d’emballages de protection avec des
feuilles de vinyles ou avec tout autre matériaux résistant confinant les toxiques.
108. Les équipes de soins sont protégées par le port des effets de protection individuels (EPI)
adaptés à la nature de l’agent NRBC. Ces effets diminuent fortement le rendement et l’efficacité
des équipes médicales : gestes rendus difficiles par le port de gants butyles, altération
importante des sens par le port de l’appareil normal de protection (ANP) rendant toute
auscultation impossible, contrainte thermique majeure en cas de port de tenue contre le risque
chimique, difficulté de communication entre les membres des équipes soignantes. Ces
contraintes ergonomiques inhabituelles n’empêchent cependant pas une prise en charge
médicalisée, adaptée à ces contraintes, grâce à une formation spécialisée et un entrainement
périodique bien formalisé et dispensé par le service de santé des armées (SSA).
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109. La décontamination d’une victime NRBC se justifie donc doublement : d’une part pour stopper
le processus de pénétration des toxiques par voie percutanée, respiratoire ou muqueuse, et
d’autre part pour préserver les structures de soins d’un transfert de contamination.
110. Toute action de décontamination d’une victime NRBC augmente notablement les délais de
prise en charge médicale par rapport à une victime « classique ». La décontamination d’une
victime NRBC comporte différents niveaux :
b. La décontamination médicale interventionnelle : elle est destinée aux victimes les plus
graves. Elle permet de stabiliser les fonctions vitales grâce à des gestes médicaux
standardisés effectués après découpe partielle de la tenue de protection pour dégager
une partie du corps de celui-ci ;
111. Le déshabillage intégral est systématique quelle que soit la nature de la contamination.
112. En contexte opérationnel, la clinique ne suffit pas pour identifier l’agent NRBC employé. Les
équipes spécialisées chargées du prélèvement et de l’identification du, ou des produits
employés, doivent informer le SSA au plus vite de leurs conclusions afin de permettre la mise
en place d’une thérapeutique la plus spécifique possible.
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Chapitre 2
Rappel des actions à réaliser en opérations avant prise en
charge médicale
201. Les actes réflexes du combattant (notamment en cas de dispersion d’agents chimiques de
guerre ou de toxique chimique industriel) et l’adaptation des gestes de premiers secours aux
contraintes NRBC sont des préalables indispensables qui garantissent l’efficacité de la
médicalisation ultérieure et la protection des intervenants. Ceux-ci consistent à :
e. Pratiquer les gestes de premiers secours réalisables (par exemple bascule de la tête
en arrière pour faciliter la ventilation, compression d’une plaie hémorragique…).
g. Les véhicules de transport sanitaire ou dédiés à cet effet pourront être « vinylés » à
l’intérieur et devront bénéficier à l’issue d’une décontamination par les moyens mis en
place par la défense NRBC spécialisée au niveau du site de décontamination élargi.
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Chapitre 3
Mise en œuvre de la décontamination interventionnelle au
niveau du Rôle 1
Section I − Principes de mise en œuvre
301. Ce niveau de décontamination, limité, permet à l’équipe médicale armant un poste médical de
prendre en charge les victimes NRBC présentant une urgence vitale.
302. Les opérations de décontamination sont longues et parfois incompatibles avec les délais de
prise en charge d’une urgence vitale. L’évolution doctrinale majeure du SSA consiste désormais
à médicaliser une victime NRBC avant qu’elle ne soit complètement décontaminée, et ce, quel
que soit l’agent causal. La décontamination médicale interventionnelle permet de techniquer la
victime rapidement grâce au lot de décontamination interventionnel (LDI).
303. Constamment associé au lot de projection initiale (LPI), le (LDI) comporte les antidotes et les
compléments nécessaires pour prendre en charge 5 victimes NRBC graves.
304. Il permet, après triage des victimes et mise en œuvre des gestes de sauvetage, de préserver
les fonctions vitales des patients et d’administrer les premières contre-mesures médicales
spécifiques de l’agent NRBC employé ou un traitement symptomatique.
305. Le principe de barrière doit toujours être respecté lors de tous les gestes effectués (découpe de
vêtements, protection respiratoire, pose de perfusions, protection des matériels médicaux,
brancards…).
307. En cas d’intervention dans un contexte chimique, l’équipe médicale intervient en zone
contrôlée. Elle se positionne dans une direction opposée au vent dominant.
308. Face à une situation d’urgence radiologique, la réglementation de radioprotection, telle qu’elle
est définie dans le code de la santé publique, s’impose à l’ensemble des intervenants civils et
militaires. Le personnel militaire armant les postes médicaux, les UMDA et les centres de
traitement des blessés radio contaminés (CTBRC), susceptible d’intervenir et de renforcer le
dispositif civil de secours relève du groupe 2 d’intervenants selon le code de la santé publique.
Le port du dosimètre est obligatoire pour ce personnel.
309. La dose efficace susceptible d’être reçue par les personnels du groupe 2 pendant la durée de
leur mission ne doit pas excéder 10 milli-sieverts (mSv).
310. En aucun cas, la dose efficace totalisée sur la vie entière d’un intervenant dans le domaine
radiologique ne doit dépasser 1 Sievert.
b. des moyens de découpe des vêtements : ciseaux, cutters sécurisés, planche pour
agrafer les vêtements découpés ;
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c. des rouleaux de vinyle : pour protéger victime et matériels à chaque étape de prise en
charge ;
312. En cas d’évènement biologique, le LDI dont le stock est limité en antibiotiques, ne permet pas
de prendre en charge un nombre important de victimes.
313. Le LDI permet de mettre en œuvre les gestes de réanimation de base sous contrainte
NRBC suivant la séquence suivante (cf. annexe A) :
b. 2/ Protection des voies respiratoires : par mise en place d’un masque de protection
facial (ANP si risque chimique, masque papier si risque radiologique) si la victime en
est dépourvue (port préalable de l’ANP par le combattant).
e. 5/ Injection de thérapeutiques.
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Chapitre 4
Mise en œuvre de la décontamination approfondie en
opérations.
Section I − Périmètre de mise en œuvre
401. Ce niveau de décontamination s’effectue en opération au sein des unités médicales de
décontamination des armées (UMDA). La décontamination approfondie repose sur le principe
d’une décontamination humide après déshabillage complet et médicalisation de la victime.
402. L’UMDA est une unité médicale opérationnelle (UMO), sous tentes, armée conjointement par
deux équipes médicales du SSA renforcées par :
b. soit les pompiers de l’armée de l’air (déploiement sur base aérienne projetée).
404. Afin d’assurer un niveau de confort thermique adéquat aux victimes, l’UMDA est équipée de
systèmes de chauffage pour l’air et l’eau, ainsi que d’un système de climatisation.
405. Le personnel revêt une signalétique visible correspondant à sa fonction (médecin, infirmier,
auxiliaire sanitaire, coupeur mains propres, coupeurs mains sales, secrétaire accueil).
406. Les deux équipes médicales de début et fin de chaine disposent chacune d’un lot de
décontamination interventionnelle (LDI), d’un lot de projection initiale (LPI) et d’éventuels
compléments en fonction du contexte d’engagement (lot pédiatrique, lot brûlés …).
408. En fonction des conditions climatiques, les équipes médicales et non médicales doivent être
relevées régulièrement. La durée maximale de travail continu ne pourra pas dépasser deux
heures. Au-delà, les équipes devront être relevées.
21
409. Une détection d’ambiance sera permanente au sein de l’UMDA. Les appareils réglementaires
en dotation dans les armées (AP2C, AP4C et DOM DOR 309) assureront cette fonction pour
les risques chimiques et radiologiques. Cette détection d’ambiance n’est pas encore possible
pour le risque biologique.
410. Les personnels bénéficieront aussi de la mise en place d’une dosimétrie passive en cas de
risque radiologique.
412. Les personnes à prendre en charge après un évènement NRBC relèvent des catégories
suivantes :
b. les « victimes » : trois cas de figure peuvent être envisagés (cf. paragraphe 106). Les
victimes présentant des signes d’intoxication et celles qui présentent un tableau
clinique associant blessure et intoxication seront prises en charge au niveau de
l’UMDA ;
413. En cas de déploiement de l’UMDA en renfort des services de secours civils, celle-ci peut être
amenée à prendre en compte des civils asymptomatiques, qui ne présentent pas l’autonomie
suffisante pour être décontaminées par le CERPE (handicapés physiques préalablement à
l’évènement NRBC, personnes âgées ne pouvant se déshabiller seules...). Ces personnes
seront insérées au sein de l’UMDA, après triage médical, en fonction des possibilités d’accueil
de la structure ou réorientées vers les structures de décontamination civiles.
414. L’UMDA permet de prendre en charge 6 à 8 patients/heure au maximum. Elle ne peut être un
moyen de décontamination de masse.
415. L’ordre de passage dans l’UMDA sera déterminé à l’entrée par le médecin de l’équipe médicale
d’accueil.
a. le déshabillage ;
417. L’ensemble de ces action s’effectue sur une victime allongée et médicalement conditionnée
(ventilée, perfusée, garrot…) sur brancard. Le brancard est poussé sur un rail central qui
traverse l’UMDA.
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Section VI − Décontamination approfondie au sein de l’UMDA
418. Après les opérations de décontamination approfondie, la victime est conditionnée dans l’attente
de son évacuation vers les structures médico-chirurgicales d’aval.
419. A cet effet, une seconde équipe médicale, en bout de chaine de l’UMDA est équipée d’un LDI et
d’un LPI.
420. Elle est également chargée de la priorisation, de la conduite des demandes d’évacuation et de
communiquer la fiche médicale du patient en liaison avec l’échelon santé de niveau supérieur.
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Chapitre 5
Mise en œuvre de la décontamination approfondie au
niveau des structures hospitalières en métropole.
Section I − Périmètre de mise en œuvre
501. Toute victime NRBC n’ayant pu bénéficier d’une décontamination approfondie doit être
décontaminée avant l’accueil dans une structure hospitalière afin de protéger cette dernière de
toute contamination. En cas de décontamination préalable avérée, la victime est admise
directement dans l’hôpital sans protection particulière, sauf suspicion d’emploi d’agent
biologique à caractère contagieux.
504. La décontamination s’effectue également par un déshabillage, suivi d’une douche et d’un
contrôle de la décontamination (en cas de contamination radiologique uniquement).
505. Les personnels chargées de la décontamination revêtent des EPI adaptée au type de risque
(TLD si risque chimique, tenues papier si risque radiologique).
506. La victime décontaminée est ensuite conduite en salle d’opération. Si une contamination
persiste après la chirurgie, il faudra s’efforcer de confiner celle-ci.
508. Dans le cas d’irradiation secondaire à une contamination radiologique fixée, le personnel
soignant ne restera au contact du patient que le strict temps des soins. Il sera équipé de
dosimètres et la victime sera isolée
509 Le personnel soignant doit revêtir des EPI pendant le transport de victimes présentant une
contamination radiologique fixée malgré la prise en charge médicale et les opérations de
décontamination préalables.
510 Les victimes contagieuses sont placées en quarantaine et la poursuite des soins se fera sur
place par des équipes médicales dédiées.
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Annexe A
Les différents niveaux de décontamination (parcours d’une
victime NRBC)
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Annexe B
Séquence-type d’une prise en charge d’une victime NRBC
avec un LDI
1/ Accueil de la victime au poste médical
27
2/ Transfert de la victime
28
3/ Découpe et agrafage partiel de la tenue de protection
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5/ Pose d’un masque à haute concentration
FIG 3. - L’ANP est ôté. Le masque à haute concentration à oxygène permet de protéger les voies
aériennes supérieures.
30
FIG 4. - Le membre supérieur dégagé est posé sur une feuille de vinyle, prêt à être perfusé après
désinfection au Dakin
31
7/ Intubation orotrachéale
32
8/ Raccordement de la sonde d’intubation au ventilateur Pneupac
33
9/ Préparation à l’évacuation vers l’UMDA
34
Annexe C
Protocole de déshabillage d’un blessé dans l’UMDA
FIG 6. - Transfert de la victime par les 2 auxiliaires sanitaires (AS) de la cellule « soins initiaux »
sur un brancard décontaminable équipé de feuilles de vinyle prédécoupées.
35
FIG 7. - Isolation de la cartouche filtrante grâce à un manchon de protection (tubulure pour
masque à oxygène en matière plastique non réutilisable) mis en place par un équipier mains
propres (MP) puis maintien de l’ANP.
36
FIG 8. - Ouverture des velcros et de la fermeture éclair de la veste par un équipier mains sales
(MS) le deuxième équipier MS écarte les replis, l’équipier MP maintient toujours la cartouche
filtrante.
37
FIG 9. - Ouverture totale de la veste et rabat des deux pans par les deux équipiers MS avec prises
à l’extérieur de la veste; l’équipier MP maintient toujours le masque avec manchon. Une fois
cette action terminée, arrêt du maintien de l’ANP.
38
FIG 10. - Découpage des bretelles du pantalon de la tenue par un équipier MP. Dégagement de la
capuche par les deux équipiers MP en l’enroulant de l’intérieur vers l’extérieur.
39
FIG 11. - Début du travail de découpe de la partie gauche de la tenue par les équipiers MS ;
l’équipier MS maintient le bras gauche du blesse, le second découpe la tenue en partant du
poignet vers le torse de la victime puis section de la fermeture éclair de la veste avec des ciseaux
traditionnels.
40
FIG 12. - Extraction du gant de combat avec son sous gant carboné ; cette action terminée, un
équipier MP vient saisir le bras nu de la victime, l’équipier MS laisse tomber la manche
découpée ; mise en place de la main nue de la victime sur son torse par un équipier MP.
41
FIG 13. - Début des travaux de découpage de la partie droite de la tenue en commençant par la
fermeture éclair ; mise en place du deuxième bras, croisé avec le premier sur le torse nu du
blessé par un équipier MP.
42
FIG 14. - Le retrait de l’ANP commence par le dégrafage des brides de l’ANP du blessé par les
équipiers MP, une fois cette action remplie, maintien de l’ANP par un équipier MS.
Bascule de l’araignée de l’ANP sur la face avant du masque par les équipiers MP en la bloquant
entre les doigts de l’équipier MS maintenant le masque puis retrait rapide de l’ANP par un équipier
MS et mise sous oxygène du blessé par un équipier MP.
43
FIG. 15 - Découpage de la jambe droite du pantalon du haut vers le bas par les équipiers MS, le
pantalon est tendu par un MS, le découpage de la jambe gauche se fait du bas vers le haut.
44
FIG 16. - Découpage des lacets de rangers aux ciseaux par un équipier MS.
Extraction des rangers contaminés : maintien des jambes de la victime par un équipier MP, retrait
des rangers par un équipier MS.
45
FIG 17. - Mise en place d’une feuille de vinyle sous la partie postérieure de la victime par un
équipier MP.
Retrait des chaussettes carbonées par les équipiers MS.
46
FIG 18. - Bascule costale par un équipier MP.
47
FIG 19. - Roulage du vinyle puis évacuation des lambeaux de tenues contaminées par un équipier MP.
48
FIG 20. - Mêmes actions du côté opposé.
49
FIG 21. - Décontamination de la victime par douche et rinçage au sein d’une UMDA : le brancard
de la victime est poussé sur le rail central.
50
Annexe D
Tableau de composition du LDI
Qté composants
N° Poste N° composante Désignation objet (UMC)
10 5 000 222 LOT DE DECONTAMINATION AVANT NRBC UMDA 1
10 2 001 555 SAC POUBELLE 100L 60µ B/1 20
20 2 000 574 COUVERTURE SURV NS POLY ALU 10
30 2 001 465 GANT TOILETTE 15X21CM UNITE 10
40 1 004 493 FEUILL PLAST PR ALESE LARG 140CM 150µM_1 200
50 2 000 978 CANTINE MPL 80X45X60 1
60 2 000 815 PORTOIR ALESE SOUPLE SANS HAMPE REUTILIS 4
70 2 001 240 AGRAFE PR AGRAFEUSE MURALE B/5000 1
80 2 000 592 SAC PLAST TRANSP GD FORMAT 10
90 1 000 811 CISEAUX PASSEPARTOUT AMBIDEXTR 2
100 1 002 255 BAIN PIED MPL 2
110 2 000 974 CANTINE STAND MPL 80X45X40 1
120 2 001 466 SERVIETTE TOILETTE EPONG 60X90CM|1 10
130 2 001 557 SAC DECHETS SOUILLES 50 L EPAIS 24 MIC U 10
140 1 005 323 COLLECTEUR DECHETS 4 A 6,5L_1 5
150 2 001 236 LAME RECHANGE COUPE CEINTURE B/100 1
160 2 001 242 DOUCHETTE CAMPAGNE VINYL 20L 1
ENROULEUR-DEROULEUR POUR COUPE-
170 2 001 237 2
CEINTURE
180 2 001 496 TENAILLES ORDINAIRES DE 22 CM_1 1
190 2 000 145 PULVERISATEUR MANUEL 1L 1
200 1 005 471 BIDON MPL 5 L 1
210 2 001 243 ENSEMBLE MOUSQUETON SANGLE 2
220 2 000 121 SURBOTTE PROTECTION POUR TLD LA PAIRE 10
230 2 001 238 COUPE CEINTURE 2
240 2 001 241 JERRYCAN SOUPLE 15L 1
250 2 001 609 EPONGE VEGETALE DOUBLE FACE B/10 1
260 2 001 239 AGRAFEUSE MECA MURALE 1
270 2 001 314 SAVON DOUX ANIOSAFE MANUCLEAR 500ML FL|1 2
280 2 000 753 BACHE T0ILE IMPERMEABLE 5X6M 2
290 1 004 719 GANT DECONTAMIN BUTYL TM (9) LA PAIRE 4
300 1 004 739 TABLIER RESISTANT AGRESS CHIM 10
310 1 004 717 GANT DECONTAMIN BUTYL PT(8) LA PAIRE 6
320 2 000 604 GAINE CART FILTR MASQUE PAQ10 1
330 2 000 553 TARLATANE 33M X 50MM ROULEAU 1
340 2 000 588 BRACELET IDENT INVIOL ADULTE_100 1
350 2 003 594 HORLOGE A QUARTZ|1 1
360 2 003 124 PAIRE DE GANTS PROTECTION BUTYLE T6|1 4
370 2 003 125 PAIRE DE GANTS PROTECTION BUTYLE T7|1 6
380 2 001 291 EAU JAVEL CONC DS1L ETUI 5
20 5 000 223 LOT MEDICALISATION AVANT NRBC 1
10 1 006 414 CONTRATHION SOL INJ 200MG/15ML FL B/10 5
20 1 006 281 KELOCYANOR 300MG/20ML SOL INJ AMP B/6 5
30 1 005 526 DTPA SEL GELULE 40MG B/5 - NOUVELLE GENE 10
40 1 002 222 DISPOSITIF INHALATION DTPA GELULES 10
50 1 003 631 LACETTE FIXATION SONDE INTUB FIXSOND_50 1
60 1 005 341 BOITE STERIL 430X240X100 1
70 1 005 657 ATROPINE SULFATE SOL INJ 40MG/20ML AMP/B 2
80 1 005 655 ATROPINE SULF AUTOINJ PCA 2MG/1ML B/1 20
51
90 1 005 656 DIMERCAPROL INJ 200MG/2ML AMP B/12 2
100 1 002 063 DETECTEUR CO2 EASY CAPII INTUB TRACH|24 1
110 1 005 765 GLUCOSE HYP 30% PMPL 500ML B/1 10
120 2 001 905 MEMENTO MED PROTECT ARM BIO 1
130 2 001 901 PROTOCOLE DESHAB CONTAM S3P 1
140 1 005 658 FLUMAZENIL AGUETTANT 0.5MG/5MLSOL INJ_10 2
150 1 006 532 BRICANYL INJ 0.5MG/1ML AMP B/10 2
160 1 005 525 DTPA SEL AMP 1G B/10 5
170 1 005 676 MORPHINE CHLORHYDRATE SS CONS 10MG/10ML 15
180 1 006 570 BETADINE DERMQ 10% UNIDOSE 10ML|50 1
190 1 005 574 DACUDOSES B/24 1
200 1 004 290 COMPRESSE HYDROGEL BRULSTOP 20X20CM_1 5
210 1 004 505 PANSMNT ADH TRANSP SYST APPLI 10X12CM_50 1
220 1 005 717 ATROPINE 1% COLLYRE UNIDOSE 0.4ML|100 1
240 1 005 967 MIDAZOLAM PANPHARMA 5MG/5ML SOL INJ|10 2
250 1 002 356 AIG INJ IM 50MMX0.8MM 21G STE|100 1
260 2 001 290 DAKIN 500MG/100ML 60ML FL|1 10
270 1 005 757 SODIUM CHL ISO 0,9% PMPL 100ML SANS PVC 10
280 1 007 325 RUBAN ADH OXYDE DE ZINC NON PERF 5MX2CM 3
290 2 001 900 MEMENTO MED PROTECT ARM CHIMIQ 1
300 2 001 902 PROTOCOLE DESHA CONTAM T3P PNN 1
310 1 004 721 GARROT HEMOST CAOUTCHOUC PLAT_1 2
320 1 002 027 INSUFFLATEUR BUTYLE ADULTE NBC 2
330 1 006 548 TERBUTALINE ARROW 5MG/2ML SOL INHAL B/10 1
340 1 007 731 PERFUSEUR INTRAFIX ROB 3V+SITE INJ UNITE 20
350 1 002 776 SERING 3PMPL EMB LUER EXCENTRE 20ML|1 20
360 1 004 193 BANDE DE CREPE NON STERILE 4M X 10CM|1 10
370 2 001 895 NOTICE UTIL 690 310 261 000 1
380 1 003 569 MASQUE OXY HTE CONCENTR ADLT UU UNITE 10
390 1 003 517 MASQU AERO TRANSP TUBUL NEBULIS ADLT B/1 10
400 1 004 284 COMPR HYDRO COTON 7.5X7.5CM 12EP ST|5 20
410 3 000 572 OXYMETRE POULS NONIN TYPE ONYX 2
420 1 002 780 SERINGUE 3P EMBOUT CENTRE LUER MPL ST 5M 20
430 1 004 282 COMPRESSE HYDROGEL BRULSTOP 60X40CM _1 5
440 1 006 285 KETAMINE PANPHARMA 250MG/5ML SOL INJ|25 1
450 1 003 629 MANDRIN INTUB DRT+COUDE UU T2.5 PR SDE_1 5
460 1 002 352 AIG INJ IV 40MMX1.10MM 19G STE|100 1
470 1 005 865 SOLU-MEDROL 120MG LYOPH US PARENT AMP|10 1
480 1 007 330 PANS ST GRAS SS ATB 10X10|10 2
490 1 005 754 SODIUM CHL ISO 0,9% PMPL 500ML SANS PVC 10
500 1 003 539 CANULE STE PR ADULTE GUEDEL T4_1 10
510 1 005 594 VASELINE BLANCHE TUBE 50ML_1 2
520 1 000 813 DISPO PERF INTRA-OSS INJ GUN 15 GAUGE_1 4
530 1 005 307 AUTO-INJECTEUR INEUROPE 10
540 1 006 915 CHIBROXINE 5ML FL/1 5
550 2 000 974 CANTINE STAND MPL 80X45X40 2
560 2 001 904 MEMENTO MED PROTECT RISQ RAD 1
570 1 006 358 NALOXONE MYLAN 0.4MG/1ML SOL INJ AMP_10 1
580 1 007 685 CAT VEINEUX SECU G18 45MM AC SITE_50 1
590 1 006 613 TETRACAINE FAURE 1% COLLYRE EN SOL B/5 2
600 2 001 005 CONTENANT METAL 2 BLANC VIDE 1
610 1 004 457 TAMPON OCULAIRE STE SACH1 20
620 1 004 483 PANSEMT AMERIC NN ST 20X25CM UNITE 10
630 1 000 668 BOITE INTUB ENDOTRACHEALE I/95 1
52
640 1 003 590 SONDE TR BUCNA MURPHY BAL 6,5MM B/1 2
650 1 002 768 SERING 3P EMB CENTRE LUERLOCK 50-60ML UN 5
660 1 002 756 SERING 3P ST PR GAVAGE 50ML MPL B/1 5
670 1 002 563 MANCHETTE PRESSION PERF LAMES METAL 2
680 1 005 534 BLEU PRUSSE PCA 500MG GEL B/30 2
MORPHINE CHLORHYDRATE INJECTABLE
690 1 005 674 10
10MG/1M
700 1 005 586 POTASSIUM IODURE CP 65MG B/10 AC DATE PE 1
710 1 005 872 FLAMMAZINE 1% POT 500G|1 1
720 2 000 568 ALESE ABSORBANTE 40X60CM UU_15 1
730 2 000 922 SAC ORGANISEUR DEROULANT VERT OTAN_1 1
30 5 000 226 LOT VENTILATION ET OXYGENATION NRBC 1
10 5 000 013 BOUTEILLE D'OXYGENE 3L 300 BARS PLEINE 4
10 3 000 532 BOUTEILLE O2 3L 300 BARS 4
20 1 005 319 CHARGE OXYGENE PR BLE 3L_1 4
20 1 002 033 CIR PAT UNIQ AC VALV PEP PR VR1 AIRMIX_1 2
30 3 000 261 VENTILATEUR URG ULTRA LEGER PNEUPAC VR1 2
40 2 000 772 PLANCHE DE DESHABILLAGE POUR UMDA/09 1
53
(PAGE VIERGE)
54
_______________________________________________________________________Annexe E
Demande d’incorporation des amendements
1. Le lecteur d’un document de référence interarmées ayant relevé des erreurs, des coquilles, des fautes de français ou ayant des remarques ou des
suggestions à formuler pour améliorer sa teneur, peut saisir le CICDE en les faisant parvenir (sur le modèle du tableau ci-dessous) au :
DCSSA
Cours de Maréchaux
75614 PARIS cedex 12
ou encore en ligne sur les sites Intradef ou Internet du CICDE à l’adresse http://www.cicde.defense.gouv.fr
2. Les amendements validés par le Directeur du CICDE seront répertoriés en rouge dans le tableau intitulé « Récapitulatif des amendements » figurant en
page 7 de la version électronique du document.
55
(PAGE VIERGE)
56
Annexe F
Lexique
Acronymes
F02. Un acronyme se compose d’une ou de plusieurs syllabes pouvant se prononcer comme un mot
à part entière.
Abréviations
F03. Ce lexique ne prend en compte que les abréviations conventionnelles telles que définies dans
le Lexique des règles typographiques en usage à l’imprimerie nationale (LRTUIN), pages 5 à
11.
F05. Les sigles, acronymes et abréviations d’origine française sont écrits en Arial gras, taille 9,
caractères romains, couleur rouge. Les sigles, acronymes et abréviations d’origine étrangère
ou antique sont écrits en Arial gras, taille 9, caractères italiques, couleur bleue.
57
Résumé Résumé(quatrième de couverture)
PIA-3.8.4_SSA(2014)
Ce document, « Principes de médicalisation d’une victime d’un événement NRBC par le
service de santé des armées » constitue un outil complémentaire de la formation dispensée
par le centre de formation opérationnel santé du service de santé des armées.
Destiné au personnel chargé d’armer les rôles 1, les unités médicales de décontamination
des armées et les structures de décontamination hospitalières, il décrit les grands principes
1. et les différentes étapes
Ce document, de prise en
« Principes decharge d’une victime
médicalisation d’uned’un agentd’un
victime radiologique,
événement biologique
NRBC par le
service de santé des armées » constitue un outil complémentaire de la formation
ou nucléaire.
dispensée
La doctrine par le centre
en vigueur de formation
actuellement opérationnel
préconise d’associersanté
une du service de santé
médicalisation des armées.
précoce des
victimes aux premières mesures de décontamination médicale.
2. Destiné au personnel chargé d’armer les rôles 1, les unités médicales de
décontamination des armées et les structures de décontamination hospitalières, il décrit
les grands principes et les différentes étapes de prise en charge d’une victime d’un
agent radiologique, biologique ou nucléaire.
Par principe, le CICDE ne gère aucune bibliothèque physique et ne diffuse aucun document sous
forme papier. Il met à la disposition du public une bibliothèque virtuelle unique réactualisée en
permanence. Les documents classifiés ne peuvent être téléchargés que sur des réseaux protégés.
La version électronique de ce document est en ligne sur le site Intradef et Internet du CICDE à
l’adresse htpp://www.cicde.defense.gouv.fr à la rubrique Corpus conceptuel et doctrinal
58
interarmées français (CCDIA-FRA).