L3 Biochimie Culture Cellulaire Chapitre 02
L3 Biochimie Culture Cellulaire Chapitre 02
L3 Biochimie Culture Cellulaire Chapitre 02
BOURNINE
Licence Biochimie
15-11-21 Année M.
universitaire
BOURNINE L. 2021/2022 1
Culture cellulaire: Comment?
M. BOURNINE L. 2
Culture cellulaire: Comment?
Obtention cellules
Les milieux de culture
Les contenants
L’environnement
L’entretien
M. BOURNINE L. 3
Culture des cellules In Vitro:
Comment?
Pour croître et se diviser la cellule a besoin d’un certains nombre de progrès
techniques :
4
Culture cellulaire: Comment?
Obtention cellules
Les milieux de culture
Les contenants
L’environnement
L’entretien
5
Culture des PBMCs
Enregistrer le prélèvement
N° d’identification,
date, informations
concernant le patient,
consentement,
données
cliniques…
confluence
Semi-confluence
Trypsination
Passage 1
Techniques de cytogénétique :
-Colchicine
(accumulation de cellules au Semi-confluence Semi-confluence
stade métaphasique)
-Choc-hypotonique-fixation Poursuite possible de la culture
-dénaturation-coloration Passages 2, 3….
Trypsination (« passage »): Utilisation d’une enzyme protéolytique (solution
de trypsine) pour détacher les cellules -i) les unes des autres -ii) du support
Mode opératoire :
-1. Aspirer le milieu surnageant, et rincer rapidement avec une solution de trypsine
(pour éliminer les traces de milieu)
-2. Laisser agir environ 0,5 ml à 1 ml de solution de trypsine sur la culture cellulaire
-3. Incuber (max 5 min) à 37°C et surveiller la dissociation du tapis cellulaire
3
2
-4. Inactiver la trypsine par adjonction de milieu de culture (action du calcium)
-5. La suspension cellulaire est alors répartie dans plusieurs flacons ou boîtes
de culture selon la densité désirée
-6. Cultures secondaires moins denses que la culture primaire
5 6
Croissance des cellules
en culture in vitro
M. BOURNINE L. 22
Les différentes phases de la croissance
23
Les différentes phases de la
croissance
Phase de latence (cellules quiescentes)
Mort cellulaire
Temps de doublement
Temps (jours)
24
Croissance des cellules en culture in vitro
1er Cas
15-11-21 M. BOURNINE L. 25
Paramètres régulant la prolifération cellulaire
- La température (37°c)
- l ’hygrométrie (contrôle de l ’évaporation) 90% d ’humidité
- le pH
- CO2…
- la densité cellulaire
- le pourcentage de sérum
- la dépendance en facteur de croissance (ex lignée IL3
dépendante)
M. BOURNINE L. 27
Croissance des cellules en
culture in vitro
Contaminations chimiques
• Endotoxines, résidus plastiques, ions métalliques, traces d’agents
nettoyants/désinfectants, etc…
M. BOURNINE L. 29
15-11-21 M. BOURNINE L. 30
M. BOURNINE L. 31
Boules bourgeonnantes
M. BOURNINE L. 32
Conditions et difficultés de la culture cellulaire
Eviter les contaminations
Contaminations biologiques
• Virus, mycoplasme
Effets invisibles, détection possible par analyse spécifique
Positif
Négatif
* microscopie électronique à balayage (MEB ou SEM pour Scanning
Electron Microscopy)
33
34
Conditions et difficultés de la culture
cellulaire
35
Conditions et difficultés de la culture
cellulaire
M. BOURNINE L. 36
Conditions et difficultés de la culture
cellulaire
37
Conditions et difficultés de la culture
cellulaire
Viabilité cellulaire
Microscope en phase inversée, bleu trypan,
Taux de croissance
numération à l’hémocytomètre
Morphologie
38
Conditions et difficultés de la culture
cellulaire
Trouver les conditions de culture optimales
M. BOURNINE L. 39
Conditions et difficultés de la culture
cellulaire
Trouver les conditions de culture optimales
Paramètres de l’environnement à contrôler: Le milieu de culture
40
Conditions et difficultés de la culture
cellulaire
M. BOURNINE L. 41
Conditions et difficultés de la culture
cellulaire
42
C’est pourquoi, on se penche de plus en plus sur mise au point
de substituts de sérum ou même de la fabrication de milieux
définis (Ultroser d’IBF ; Ultoser 6 pour cellules adhérentes :
Véro, Hela, épithéliales, fibroblastes, chondrocytes, Ultroser H
pour hybridomes)
43
Les milieux de culture
Leurs avantages sont nombreux:
- composition constante;
M. BOURNINE L. 44
Les milieux de culture
Milieux complexes qui doivent apporter tous les éléments nutritifs nécessaires
à la croissance/prolifération des cellules animales
Exigences cellulaires minimales
eau
ions minéraux donnant une osmolarité identique à celle du sérum
physiologique
nombreux et variés en concentration adéquate (Na+, K+, Cl-,HCO3-, H2PO42-)
source de carbone et d'énergie (glucose par exemple)
source d'azote : acides aminés
source d’acides gras
pH constant 7,4 (indicateur de pH : rouge de phénol) grâce un système
tampon CO2/HCO3- ou phosphates.
Base commune (milieux Hanks, Earl, PBS, Gey) :
Sels minéraux : NaCl, KCl, CaCl2, MgCl2, NaH2PO4…
Sucre : glucose
Compléments variables selon les milieux (RPMI, MEM, DMEM…)
Acides aminés
Vitamines et cofacteurs
Bases azotées, ribose et désoxyribose 45
Les milieux de culture
Compléments à ajouter extemporanément :
Mélanges d’antibiotiques au taux final de 1 %
Pénicilline G,
Streptomycine,
Amphotéricine B (antifongique)…
Glutamine à 1% (acide aminé instable)
Sérum de veau fœtal (S.V.F. ou F.C.S. Fœtal Calf Serum) entre 1,5 et 10 %
prélevé stérilement et décomplémenté
apportant
facteurs de croissance cellulaire
EGF (facteur de croissance épidermique),
FGF (facteur de croissance fibroblastique)
PDGF (facteur de croissance dérivé des plaquettes)
Facteurs de différenciation comme fibronectine (ancrage des cellules).
Inhibiteurs comme l’alpha1 antitrypsine (neutralisation de l’action enzymatique
de la trypsine)
46
Les milieux de culture
Les Milieux de culture les plus utilisés
• DMEM : la plupart des lignées cellulaires
• Ham's F12 : cellules de mammifères, cellules CHO
(ovaire de hamster chinois) …
• Leibovitz : virus, cellules de rein…
• MEM 199 : virus, production de vaccin, explants…
• Neurobasal : neurones
• RPMI 1640 : cellules en suspension, lymphocytes
• Williams' E : hépatocytes…
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Gibco™ media
DMEM
Ham's F12
RPMI 1640
M. BOURNINE L. 48
Exemple de milieu de culture:
Dulbecco Modified Eagle medium (DMEM)
Sels (mg/L)
Méthionine
Phenylalanine
30.00
66.00
CaCl2 200.00
Serine 42.00
Fe(NO3)3.9H2O 0.10
Thréonine 95.00
KCl 400.00
Tryptophane 16.00
MgSO4 97.67
Tyrosine.2Na.2H2O 104.00
NaCl 6400.00
Valine 94.00
NaHCO3 3700.00
NaH2PO4.H2O 125.00 Vitamines (mg/L)
Acides aminés (mg/L)
Ca.pantothénate
Chlorure de choline
4.00
4.00
Arginine 84.00
Acide folique 4.00
Cystine.2HCl 63.00
Inositol 7.20
Glutamine 584.00
Niacinamide 4.00
Glycine 30.00
Riboflavine 0.40
Histidine 42.00
Thiamine.HCl 4.00
Isoleucine 105.00
Pyridoxine.HCl 4.00
Leucine 105.00
Lysine.HCl 146.00 Autres (mg/L)
Méthionine 30.00 Glucose 4500.00
Phenylalanine 66.00 Rouge de phénol 15.00
Sérine 42.00 Na.Pyruvate 110.00
Osmolarité avoisinant celle du sérum Rôle des ions, contrôle les mouvements
physiologique (300 mOsm/L) d’eau et de substances entre milieux
extra et intra-cellulaire
Contrôle de la température,
INCUBATEUR A CO2 hygrométrie, 5% de CO2
50
Matériels – Le laboratoire
Classification
M. BOURNINE L. 51
Le matériel
Flacons
En polystyrène optiquement clair stérile
Traités ou non pour adhérence
De contenance et surface variable par ex :
25 cm2 contenance totale 60 mL / vol 5 mL
75 cm2 contenance totale 250 mL / vol 10 mL
150 cm2 contenance totale 60 mL / vol 20 mL
Plaques multipuits
En polystyrène optiquement clair
stérile
Traités ou non pour adhérence
Boites
À fond plat et couvercle
En polystyrène optiquement clair
Nombre de puits et contenance stérile
variable
Traités ou non pour adhérence
6, 12, 24, 48, 96
Diamètre allant de 35 à 150 mm
52
Pipetus
Channel Micropipettes
M. BOURNINE L. 53
54
Matériels – Le microscope
Observation des cellules
M. BOURNINE L. 55
Matériels – Le microscope
56
L’environnement durant l’incubation
57
L’incubateur à CO2
Double porte avec verrouillage
5% 37°C Clayettes perforées pour circulation d’air
Voyants de Pression en CO2 et température
Incubateur fermé avec Bonbonne d’anhydride carbonique Bac d’eau stérilisée pour maintien
d’un taux d’humidité suffisant
58
L’environnement durant le repiquage
Respectant la stérilité
Sensibilité des cellules aux infections
Bactériennes (en particulier les mycoplasmes),
Fongiques,
Virales.
Utilisation de façon adéquate d’une enceinte à atmosphère
stérile :
PSM Poste de Sécurité Microbiologique
59
Le PSM
15-11-21 M. BOURNINE L. 60
Le PSM 35%
Enceinte
une paillasse inox (parfois perforée) 100%
des grilles d’aspiration
un écran transparent
un ventilateur
créant une aspiration d’air par les
grilles d’aspiration
une zone de filtration d’air par deux 65%
filtres HEPA
retenant toute particule de diamètre
>0,3 µm
redistribuant l’air filtré
dans l’enceinte de travail 65 % d’air
stérile
dans l’atmosphère les 35% restants
61
62
Suivi de la culture cellulaire
L’entretien vs passage
Aspect macroscopique
Observation du milieu de culture limpide et rose pouvant devenir
trouble et/ou rouge ou jaune
Au microscope inversé
sous la platine : les objectifs
au dessus de la platine : l’éclairage
avec contraste de phase : meilleure visualisation des
prolongements cytoplasmiques, organites et vacuoles
vacuolisation et présence de cellules arrondies en suspension =
souffrance et perte d’adhésion
Nécessité de changer le milieu tous les 2 ou 3 jours
63
L’entretien vs passage
Microscope inversé
64
L’entretien vs passage
Installation du Poste (PSM)
Nettoyage des mains et avant bras
Désinfection à l’alcool
du plan de travail
de tout le matériel nécessaire
Pipettes stériles, portoirs, auxiliaire de pipetage ou pipettes
automatiques avec filtres et cônes stériles, tubes stériles…
de tous les récipients contenant les réactifs stériles
Milieu complémenté (ou réactifs pour le constituer)
Trypsine
65
L’entretien vs passage
Désinfection du matériel
66
L’entretien
67
Passage ou repiquage
Ajout de trypsine
68
Détachement cellulaire par
digestion enzymatique
M. BOURNINE L. 69
Passage ou repiquage
Action de la trypsine
surveillée au microscope
70
Passage ou repiquage
Inaction de l’activité enzymatique de ta trypsine par ajout de milieu complémenté
71
Passage ou repiquage
Dénombrement en présence d’un colorant pour estimation de la viabilité
cellulaire :
Par exemple, Bleu de Funk (ou Trypan) exclus des cellules vivantes et pénétrant
dans les cellules mortes
M. BOURNINE L. 73
Qu’on le nomme hemocytometer, hematocytometer, hemacytometer, cell
counting chamber ou chambre de Neubauer, il est composé de 2 chambres
identiques, subdivisées en 9 carrés de 1 mm chacun, contenant du liquide
sur une hauteur de 0.1mm, soit un carré de 1 mm2. Son utilisation qui, à
priori, servait au comptage de cellules sanguines et de spermatozoïdes, nous
permet de déterminer la concentration de cellules dans un liquide (par ml).
Il est bien important qu’au moment de prélever l’échantillon, votre mélange
soit bien homogène et représentatif
74
Comptage de cellules avec un Hémacytomètre
75
Détermination du volume à prélever dans une suspension du départ pour faire le
passage (Savoir la dilution à effectuer).
Méthodes :
Pour cela :
M. BOURNINE L. 76
Le comptage se fera avec une
méthode colorimétrique en
utilisant le bleu de trypan sur une
cellule de Neubauer de 9
rectangles.
Profondeur de la cellule:
0,1 mm Carrés de numération: 9
Grands carrés: 1 mm²
M. BOURNINE L. 77
Détail de la grille de la plaque de Neubauer
M. BOURNINE L. 78
Pour le comptage sous microscope inverse on va procéder de la
manière suivante
a) Coller la lamelle sur l’hématimètre, en humectant les deux bords de celui-ci avec
un petit chiffon légèrement humide, en faisant glisser la lamelle sur la largeur de
l’hématimètre et vérifier la bonne adhésion hématimètre – cellule.
d) Laisser rentrer, par capillarité, une goutte de l'échantillon dilué entre l’hématimètre
et la lamelle. La goutte ne doit pas déborder dans les rigoles de l'hématimètre et elle
doit recouvrir complètement et d'un seul coup toute la surface quadrillée de
l'hématimètre et sans faire de bulles d’aire.
e) Mettre la cellule sous microscope avec l’objectif 10 et faire la mise au point ensuite
compter.
M. BOURNINE L. 79
M. BOURNINE L. 80
À l’aide du microscope inversé, compter
les cellules vivantes dans chaque grand
carré en veillant à ne compter qu’une seule
fois chaque cellule. Lorsque celles-ci sont
à cheval sur 2 carreaux, il est usuel de ne
compter que les cellules présentes sur les
bordures haute et gauche de chaque
carreau
Comptée
Pas Comptée
Nous on compte juste 4 rectangles , ensuite en va faire la moyenne
82
Microscope Inverse Analyse de la viabilité au bleu trypan
M. BOURNINE L. 83
Lors du dénombrement : nous avons compté 21, 19, 18, 24 dans chaque
des 4 rectangles et pour minimiser l’écart du chaque comptage il est
préférable de compter les autre 4 rectangles en haut dont les résultats
sont : 28, 31, 26, 25.
M. BOURNINE L. 85
Comment entretenir l’hématimètre ?
a) Rincer la cellule et la lamelle à l’eau courante puis à l’alcool à 70 % (v/v).
b) Sécher la cellule et la lamelle avec un torchon sec, doux et non pelucheux
(éviter de la rayer).
• Pipettes sales ;
• Cellule à numération non nettoyée et/ou non dégraissée ;
• Erreur de pipetage ;
• Erreur dans le choix de la pipette ;
• Temps non respectés ;
• Mauvaise homogénéisation ;
• Comptage dans une chambre de comptage desséchée ;
• Présence de bulles d’air dans la cellule ;
• Absorption du liquide en cas de débordement ;
• Mauvais réglage du microscope ;
• Erreurs de dilutions ;
• Erreurs de calculs ;
• Erreurs d’unités.
M. BOURNINE L. 86
L’adhérence cellulaire
Lignées cellulaires
M. BOURNINE L. 88
L’adhérence cellulaire
M. BOURNINE L. 89
L’adhérence cellulaire
Dans les tissus la nature des molécules impliquées dans
l’adhérence sont :
M. BOURNINE L. 91
Le matériel
Flacons
En polystyrène optiquement clair stérile
Traités ou non pour adhérence
De contenance et surface variable par ex :
25 cm2 contenance totale 60 mL / vol 5 mL
75 cm2 contenance totale 250 mL / vol 10 mL
150 cm2 contenance totale 60 mL / vol 20 mL
Plaques multipuits
En polystyrène optiquement clair
stérile
Traités ou non pour adhérence
Boites
À fond plat et couvercle
En polystyrène optiquement clair
Nombre de puits et contenance stérile
variable
Traités ou non pour adhérence
6, 12, 24, 48, 96
Diamètre allant de 35 à 150 mm
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L’adhérence cellulaire
M. BOURNINE L. 93
Facteurs d'attachement
M. BOURNINE L. 94
Facteurs d'attachement
- Poly-L-lysine: c’est une molécule synthétique présentant de
nombreuses charges positives. La poly-lysine amplifie l'interaction
électrostatique entre les ions négatifs de la membrane cellulaire et les
ions positifs de la surface cellulaire présents dans les facteurs de
fixation de la surface de la culture. Une fois adsorbée en surface des
cellules, elle augmente le nombre de sites chargés positivement
disponibles pour la fixation des cellules au support plastique
chargé négativement.
M. BOURNINE L. 95
Facteurs d'attachement
- Fibronectine : glycoprotéine qui contribue à l’organisation de la matrice
extracellulaire et à l’adhésion cellulaire. In vivo c’est une molécule-clé pour
l’adhérence des cellules à la matrice extracellulaire (les récepteurs de la
fibronectine sont notamment les intégrines). La fibronectine est également un
facteur limitant la prolifération tumorale. Les cellules métastatiques n’ont pas
de fibronectine qui se lient à leur membrane.
96
Facteurs du milieu et
surface d’adhésion
M. BOURNINE L. 98
99
100
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15-11-21 M. BOURNINE L. 102
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M. BOURNINE L. 104
L’adhérence cellulaire
1. Les traitements des récipients commerciaux utilisés en culture
sont différents pour les cellules adhérentes sur support ou
maintenues en suspension
7. Les liaisons des cellules avec l’ECM in vitro sont rompues grâce à
la trypsine qui clive spécifiquement certains liens peptidiques
M. BOURNINE L. 106
Remarque : Certaines cellules ne nécessitent pas d’ajouter une molécule d’adhésion cas des
fibroblastes (sécrètent de la fbronectine). D’autres cas SVF dans le milieu de culture: 3µg/ml de
fibronectine
Caractérisation
M. BOURNINE L. 108
Caractérisation
M. BOURNINE L. 109
Caractérisation
110
Caractérisation
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Méthodes physiques de séparation cellulaire
112
Méthodes physiques de séparation cellulaire
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