Ronéo - Ronéos Biophysique 1 2023

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PARIS VI RONÉOS 2023-2024

Rédactrices/ Relectrices :
Bouhnik Charlotte
Alakian Inès

BIOPHYSIQUE/MÉDECINE NUCLÉAIRE 1:
Radiobiologie et généralités

1
1. IMAGERIE MÉDICALE : PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Classification des différentes méthodes d’imagerie médicale

Imagerie irradiante
• Radiographie (imagerie planaire par rayons X)
• Scanner X (imagerie tomographique par rayons X)
• Scintigraphie (imagerie planaire par rayons gamma)
• Tomoscintigraphie ou TEMP : tomographie d’émission monophotonique (ou
SPECT) (imagerie tomographique gamma)
• TEP : tomographie par émission de positons
Selon le caractère
irradiant ou non
Imagerie non irradiante

• Échographie (ultrasons)
• IRM (Imagerie par Résonance Magnétique)

• Rayonnement électromagnétique : X, gamma


• Champs magnétiques + radiofréquence : IRM
Selon le principe
• Ultrasons : échographie
de la technique

Imagerie anatomique :

• Radiographie
• Scanner X (TDM)
• Échographie
Caractère • IRM
anatomique ou
fonctionnel
Imagerie fonctionnelle (moins pour voir l’anatomie mais mieux pour la fonction):

• Scintigraphie et TEMP/TEP
• (IRM un peu à la frontière en fonction des séquences réalisées)

2
De plus en plus, on couple l’imagerie anatomique à
l’imagerie fonctionnelle, grâce à des machines hybrides:
• TEMP/TDM (gamma caméra + scanner)
• TEP/TDM
• TEP/IRM (très innovantes)

Scintigraphie pulmonaire
Radiographie de thorax de perfusion
(aspect anatomique)
(aspect fonctionnel)

Lieux de réalisation des examens

• Radiographie
Dans les services • Scanner X (TDM)
de radiologie • Échographie (un peu partout, équipement léger à transporter)
• IRM

Seul lieu ou les radiopharmaceutiques peuvent être


détenus et administrés:
Dans les services
de médecine • TEP/TDM
nucléaire • Scintigraphie, TEMP, et TEMP/TDM,
• TEP/IRM : quelques machines en France

Les produits de contraste

TDM Produit de contraste iodés

IRM Chélate de gadolinium

Échographie Micro bulles (contraste très bon)

NB : les radiopharmaceutiques en médecine nucléaire ne sont pas des produits de


contraste

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La demande d’examen

Demandeur Faite par le médecin clinicien

La demande doit être validée par le radiologue ou le médecin


Prescripteur nucléaire.
Voit si l’examen demandé est le bon.
• Favoriser les examens non irradiants quand cela est possible

• Bien programmer les examens de surveillance (ni trop tôt ni trop tard)
en particulier tenir compte des traitements en cours (par exemple
pour la TEP/TDM tenir compte des dates de chimiothérapies (inutile
car déjà plus de bon examen de base si fait après chimio)

• En médecine nucléaire, choisir le radiopharmaceutique le


mieux adapté à la situation clinique et choix du temps
d’acquisition, peut adapter le traceur à la demande.

• En TDM et IRM, choix de l’utilisation ou non de produit de contraste

Principes de
prescription • Choix des séquences en IRM, choix des temps
(Dialogue entre d’acquisition par rapport à l’injection du produit de
les 2 acteurs) contrasteiodé en TDM

• Ne réaliser un examen que si son résultat peut influencer la prise en


charge

• Choisir les paramètres de réalisation de l’examen de façon à pouvoir


répondre au problème posé mais l’objectif n’est pas l’obtention de la
plus « belle » image possible (qui peut être inutilement irradiante) :
On cherche surtout une image bien informative => celle qui va
permettre de répondre à la question.

Le résultat de l’examen

• L’indication de l’examen
• Les conditions de réalisation, en particulier les
données dosimétriques (dose d’irradiation reçue)
Le compte => en Mbq
rendu doit • La description des images pathologiques mais aussi des images
comporter : non pathologiques surtout quand elles sont d’interprétation
complexe pour un non-spécialiste
• Une conclusion : examen ou non en faveur de
l’hypothèse diagnostique
4
Exemple de couplage TEP/TDM au FDG.
(Analogue du glucose=voir si anomalies évolutives qui captent le glucose)
On remarque une activation physiologique de la graisse brune (grâce au couplage avec le
scanner) ce qui fixe en FDG = zone de graisse et reflète que l’enfant a eu froid et est
stressé.
Pourrait conduire à une mauvaise interprétation sans le contexte.

Examen idéal (n’existe pas)

Sensibilité Se 100 % Se = VP/(VP+FN) 0


FN

Spécificité Sp 100 % Sp = VN/(VN+FP) 0


FP

Non irradiant

Produit de contraste de totale innocuité (toujours de possibles chocs allergiques…)


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La responsabilité médicale

Responsabilité Pas possible d’en faire un formel à tous les coups mais s’en donner les
diagnostique moyens.

Responsabilité Information médicale mais aussi technique, le patient doit prendre


d’information du connaissance des doses qu’il a eu par exemple. Il peut aussi demander
patient le résultat de l’examen.

Responsabilité
dosimétrique Rayons X Médecine Nucléaire

Responsabilité de
conservation des
données d’imagerie Déontologie, secret médical, intégrité

PACS : « Picture archiving and communication system » : permet le


partage, la consultation immédiate et l’archivage des images
L’archivage des numériques. Dans groupe hospitalier : système qui permet de récupérer
images facilement l’imagerie des patients d’un hôpital à un
autre.

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2. EFFETS BIOLOGIQUES DES RADIATIONS IONISANTES
Les rayonnements se classent en fonction de leur fréquence (Hz) de la plus faible à la plus haute et de l’énergie des photons
(eV) de la plus faible à la plus haute également.

Rayonnement ionisants et non ionisants

Rayonnement non Micro-ondes, ondes radios, UV


ionisants

Seuil à 13,6 eV entre les UV et les rayons Gamma

Gamma (scintigraphie), X (radio, scanner), émission de positons (TEP), rayons


cosmiques…

Permettent d’arracher un électron à une molécule ou un atome (besoin d’une


énergie suffisante selon l’atome.) Le seuil minimum pour ioniser
est de 13,6eV. (

• Effets directs : Cassent les liaisons covalentes pour séparer la molécule


en radicaux libres (avec singuliers d’électrons à leur surface : très
toxiques) : 1eV nécessaire pour casser.
• Autres effets indirects : excitation d’atome en faisant passer l’électron d’une
couche stable à une moins stable, ce dernier se restabilise et donne un
photon de fluorescence qui va casser liaison covalente. Ces photons de
Rayonnement fluorescence peuvent agir sur l’ADN et entraîner des
ionisants mutations.

 Casser les liaisons covalentes : 1eV


 Casser les liaisons de van der Waals : 10^-1 eV

Utilisation en médecine
• Diagnostic
• Thérapie
• Autres sources que l’irradiation médicale : naturelle, industrielle,
militaire…

Elles interagissent avec la matière vivante et ont donc des effets biologiques,
liés en particulier à la dose absorbée
=> La dose absorbée = l’énergie cédée par les RI / Unité de masse de
matière du tissu .

1 J/kg = 1 Gy
Atome ΔE : énergie

Carbone (C) 11,24

Hydogène (H) 13,54

Oxygène (O) 13,57

Azote (N) 14,24

Corps principalement constitué d’eau (70%) donc majorité des interactions avec molécules d’eau et ΔE
H2O = 13,6 eV = SEUIL

7
Notions de base pour la
suite
Moléculaires : effets sur l’eau et l’ADN
Effets des Sur les cellules, les tissus de l’organisme entier
radiations
ionisantes
TEL = transfert TEL élevé TEL faible
linéique d’énergie =
énergie transférée par Particules
unité alpha, protons,
neutrons,
de longueur de transfert court
trajectoire d’une mais très X, gamma,
particule: sert pour important Beta
séparer particules/ dépôt
rayonnement d’énergie sur
ce transfert.

La recombinaison des radicaux libres donne une molécule stable: peroxyde H2O2 également
toxique (en particulier pour structures cellulaires lipidiques)

Effets sur l’eau (l’eau est la cible principale des RI (environ 70% du poids du
corps))

Ionisation (pas de toxicité majeure, les ions vont se recombiner


Effet direct pour donner des molécules)
Effet Formation de radicaux libres toxiques par rupture des liaisons
indirect = covalentes
électron
libre
HO2°

H° (Ce radical libre apparait en présence


d’oxygène et est très toxique.
L’oxygène renforce donc l’action des
OH° radiations ionisantes sur la matière, c’est un
radio-sensibilisant)
Radicaux libres
(représenté
par °),
toxiques La recombinaison des radicaux libres donne une molécule stable:
peroxyde H2O2 également toxique (en particulier pour structures
cellulaires lipidiques)

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Actions sur les acides nucléiques / Action sur l’ADN : dommages fréquents et
importants

Réparation par excision


des morceaux défaillants
(exonucléase) -
Rupture d’une chaîne Réparable resynthèse (à partir du
brinintacte par ADN
polymérase)
Processus SOS : Lors de la
réplication, introduction de
Plus difficile à
bases au hasard sur le
Rupture des 2 chaines réparer chromosome fils = mutation
(possibles
erreurs)
Lésions
chromosomiques

Cassure double :
Cassure unique : recollement ou inversion
restitution ou anneau (petit morceau
Sur 1 chromosome ou délétion abimé et mal réparé)ou
délétion
Translocation
Sur 2 chromosomes

Attention ces phénomènes sont très fréquents et produits par le métabolisme oxydatif tous
les jours. Ils sont donc non-spécifiques de l’irradiation.

A titre d’exemple :
Cassures simple brin 3000 /jour /
cellule
Délétions de base 3000 /jour /
cellule
Cassures double brins 8 /jour / cellule

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Effets sur les cellules

Mort cellulaire immédiate ou différée


Dose élevée
Modification de perméabilité, de synthèse de constituants, de
croissance… Peut-être avec des doses très faibles le renforcement
des mécanismes de défense favorable qui diminuerait la fréquence
Dose faible
spontanée des cancers : hormésis dont l’existence n’est pas
démontrée chez Homme (hypothèse)

Courbe survie-dose S = nombre de Pour certaines lois


exponentielles :
cellules Diminution
survivantes exponentielle du %
(ou non atteintes) / de survivants en
fonction de la dose
nombre de cellules
irradiées

Courbe en semi-log S

Ce type de courbe s’observe avec des rayonnements de TEL élevé


(alpha / protons / neutrons => ceux qui déposent une forte énergie.)

S = e-D/D0 => modèle de la cible létale unique


S = nb de cellules survivantes (ou non atteintes) / nb de cellules
irradiées
Quantitativement si D = D0 → S = 1/e = 37 %, D0 est la dose létale moyenne (la dose
qui laisse survivre 37% des cellules)
DL50 = ln2 x D0 (la dose qui laisse survivre 50% des cellules)

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Courbe de survie
sigmoïde

Pour les rayonnements de Tel faibles : on a un épaulement (plateau)


au départ qui continue par une droite.
Si la dose est faible, il n’y a pas autant de cellules qui vont
mourir. On observe donc un % de cellules survivantes au début
avant que la mort cellulaire ne s’accélère.
Modèle a n cible sublétales ou rayonnement de TEL faible (pour que
la cellule meurt, plusieurs cibles sublétales doivent être atteintes)

D0 (dose qui va entraîner 37% de survivants) va être plus élevée


pour certains organismes très résistants.
 103 Gy pour les virus (dose énorme,
virus très résistants)
 102 Gy : levures
 10 Gy : bactéries
 1 Gy a 2 Gy pour les cellules des
mammifères si TEL élevée,4 a 5 si
TEL faible (si un humain reçoit une
telle dose, il a ½ chance d’y laisser sa
vie)
TEL élevée donc + toxique car pour une même dose, effet + graves
Facteurs influençant les effets d’une irradiation

Pour une même dose D en Gy (J/Kg), l’effet biologique est différent


selon la particule (et son TEL).
Nature de la
particule
irradiante
Diminution des effets par rapport à une administration instantanée
(radiothérapie : dose très élevée donc fractionnement sinon patient
Fractionnement de peut mourir = tuer les cellules cancéreuses mais préserver celles
la dose non tumorales)

- Sensibilisateurs (comme l’O2) qui augmentent la toxicité


Facteurs (une tumeur non oxygénée sera plus facilement traitée),
cellulaires - Phase du cycle cellulaire (augmentation vulnérabilité
lorsque mitose)
+/- sensibles aux radiations
Nature des
cellules

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Effets sur les tissus

Permet d’expliquer les effets des RI sur un

Loi de tissu. La radiosensibilité augmente :

Bergonie- • Si l’activité reproductrice cellulaire est grande


• Si la morphologie et les fonctions tissulaires sont moins fixées
Tribondeau
(donc plus facilement transformables) => ex des tissus
embryonnaires bcp plus sensibles que les reins.

Effet voisinage
(Bystander) • Les cellules irradiées envoient des signaux vers les cellules
voisines non irradiées (facteurs plasmatiques ou passage de
radicaux libres parles canaux intercellulaires).
• Conséquences : apoptose, instabilité génétique ou mutation.

Effet Abscopal L’irradiation d’un tissu tumoral cancéreux peut entraîner une
(effet très positif diminution de la taille des métastases (tumeurs du même cancer
de la localisées à distance), probablement par réactivation du système
radiothérapie) immunitaire du patient contre les antigènes tumoraux.

Du plus radiosensible au moins radiosensible :


• Tissus embryonnaires.
• Organes hématopoïétiques (moelle osseuse)
• Gonades.
• Épiderme.
• Muqueuse intestinale.
Classement des
tissus selon • Tissu conjonctif.
leur • Tissu musculaire.
radiosensibilité
• Tissu nerveux

• Cristallin aussi très radiosensible (il ne se renouvelle


pas et les RI peuvent le rendre opaque => cataracte).

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Effets sur
l’organisme
• Permet de mesurer l’impact d’une exposition aux RI
sur les tissus de l’organisme
• les effets biologiques observés dépendent de la
dose, de son fractionnement et de la nature de la
particule.
• WR = facteur de pondération dépendant de la radiation. Il
permet d’obtenir des valeurs équivalentes traduisant des
Dose effets équivalents de doses différentes provenant de
équivalente particules différentes (en gros, il nous permet de pouvoir
(en Sv comparer les rayonnements et leurs effets sur les tissus
(sievert)) entre eux, même si l’origine ils n’ont pas les mêmes
caractéristiques physiques).
• Dose « équivalente » en Sv (Sievert) :H = D (en Gy) x
WR

Valeurs
Nature des de Wr
rayonneme
nts

Rayons X, γ, β+ 1
3
Valeurs Neutrons
équivalent thermiqu
es es
10
Neutrons
énergétiques et
p+
20
Particules α
et noyaux
lourds

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` Non stochastiques Stochastiques = aléatoires
=déterministes

• A court terme • A long terme

Types • Obligatoires lorsque • On ne sait pas s’il y a un seuil


d’effets l’on dépasse un
sur certain seuil
d’irradiation • La probabilité croît avec la dose
l’organis
me • La gravité croît
avec la dose • La gravité ne croît pas avec la dose
• Réversibles si non létaux
• Généralement irréversibles

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Effets non stochastiques

Effets somatiques ayant donc un impact sur l’individu et non pas sa descendance

• On parle de « mal de rayon » et H > 1 Sv (rappel : la DL50


pour un humain est de 4 Sv)
• Évolution invariante en plusieurs phases détaillées ci-
dessous

Nausées, vomissements, diarrhée, fatigue,


Phase malaises, cependant les symptômes sont
prodromiq souvent confondus avec des réactions simples
ue à de la mauvaise nourriture comme les
mauvaises moules
Phase Sans symptômes, la personne va bien
latente
1) Hématopoïétique : touche les cellules
Effets d’une souches de la moelle osseuse (2-4 Sv) dans
dose
un ordre chronologique (lymphopénie,
équivalente
élevée leucopénie, thrombopénie, puis enfin
irradianttout anémie).
l’organisme
2) Gastro-intestinale (entre 8 et 20 SV):

vomissements, diarrhée, hémorragies digestives,


Phase des pronostic très graves nécessitant un
syndromiq traitement
ue
spécialisé.

3) Nerveuse : supérieur à 20 Sv) : des


convulsions, un coma éventuel et la possibilité
de
mort.
Les armes nucléaires tuent en faisant une
atteinte au système nerveux.

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• Atteinte du revêtement cutané donc
chute des cheveux et des poils.
Peau • Puis symptômes similaires à des brûlures :
• Radiodermite érythémateuse (5 - 10 Sv)
• Phlyctènes, brûlure 2° (10 - 20 Sv)
• Radionécrose (cancérisation...)

Lésions oculaires
Conjonctivite, cataracte

Masculines : stérilité retardée, cellules


Gonades Endocrines normales
Féminines : stérilité immédiate (parfois
réversible) cellules endocrines
détruites
Effets d’une
dose
équivalente Nidation (J0-J15) : Ils sont très peu sensibles et
élevée irradiant
suivent une loi de “tout ou rien” : l’embryon peut
un organe
disparaître complètement mais s’il y a
implantation on peut considérer que
l’embryon n’a pas été touché.

Organogenèse (J15-J50) : Phase la plus


radiosensible avec des malformations dès 0,1
Embryons Sv (c’est cette dose là qu’on envisage des
avortements thérapeutiques mais on verra plus
tard que ça n’arrive presque jamais). Il faut donc
être sûr que la femme n’est pas
enceinte important de réaliser les examens
(grâce à un test urinaire, car le retard de règles
n’est pas un symptôme efficace). Il faut être
particulièrement prudent en 2e phases de cycle.
Développement : L’embryon et le fœtus sont
moins radiosensibles que pendant
l’organogenèse.

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Effets stochastiques = aléatoires

 Carcinogénèse

 Malformations congénitales

 Durée de vie diminuée


Effets
somatiques Ce sont des suppositions car les seules données précises que l’on possède
pour faire des études sont celles des bombes nucléaires jetées sur
Hiroshima et Nagasaki en aout 1945. C’est le seul désastre avec les RI
pour lequel on a des données précises : hauteur depuis laquelle la bombe a
été jetée, composition de la bombe...

• Mutations chromosomiques (5/1000 naissances ont été


retrouvées chez les descendants des populations touchées
parla bombe atomique), notamment augmentation du nombre
Effets génétiques de trisomies 21.

• Mutations géniques : majoritairement récessives et surtout


pour les homozygotes (cependant, il est difficile de savoir si
les mutations sont spontanées ou induites)

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Le problème des faibles doses (<100mSv)
• Doses rencontrées en radioprotection industrielle et radioprotection
médicale diagnostique
• On ne connaît pas leurs potentiels effets, la relation dose-risque ou l’existence d’un
seuil
• Valeurs de doses pour lesquelles on ne connaît pas vraiment leur action
• faible dose ≤ 0,1 Sv (100 mSv)
• faible débit de dose ≤ 50 µSv / minute
• irradiation naturelle 5 µSv / jour

Théorie de
l’évolution des
risques à faibles
doses

• Ce graphique rassemble les théories sur l’évolution des risques à


faible dose : en termes de réglementation on considère qu’il y a un
lien linéaire, cependant certaines personnes stipulent qu’il s’agirait
plutôt d’une relation quadratique alors que d’autres disent que c’est
une hormésis et qu’il y aurait donc un effet bénéfique préventif même
pour de courtes expositions à faibles doses.

• C’est une voie à explorer dans le futur.

Analogie avec le tabac pour comprendre les effets non stochastiques


- 20 paquets année => risque de cancer bronchique de 20%
- Risque pour une seule cigarette = 0,2/(20*365*20) = 1,4*10^-6
- 1 seule cigarette/vie – 50 millions de non-fumeurs donnerait 70 cancers bronchiques
(l’analogie ne semble pas pertinente mais permet simplement de comprendre que c’est
comme ça qu’on raisonne dans l’irradiation pour ne pas prendre de risque)

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