Dominique Dernière Version - 3
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FFF MALAGASY MAHOMBY
INGENIERIE ET MANAGEMENT DES
ACTIONS DE DEVELOPPEMENT
-----=====-----
MENTION : DEVELOPPEMENT LOCAL
PARCOURS INGENIERIE ET MANAGEMENT DES ACTIONS DE
DEVELOPPEMENT LOCAL
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE
MASTER EN DEVELOPPEMENT LOCAL
Membres du jury :
Président du jury :
Examinateur :
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CURRICULUM VITAE
I- ETAT CIVIL
Nom et prénoms : TOMBOSA Richard Dominique
Date et lieu de naissance : 11/12/1978 à Manambolosy
Situation familiale : Marié/Nombre d’enfants : 4
Profession : Enseignant
Adresse : Lot AB 028G Parcelle 14/22 carreau 5
Salazamay- Sud Toamasina I
Téléphone : 0348003500/0327112849
Email : [email protected]
II- ETUDES ET DIPLOMES
2021–2022 : Master –1 (M1) en Ingénierie et Management des actions de
Développement, Centre Fénérive Est
2005 – 2006 : C2 de maitrise
2004-2005 : LICENCE Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Philosophie,
2003-2004 : DUEL II Université de Barikadimy Toamasina
2002-2003 : DUEL I
2002-2003 : BACC +1 en DROIT au CNTEMAD Centre Toamasina
2001-2002 : BACCALAUREAT A2, Lycée Mananara-Nord
III- EXPERIENCES PROFESSIONNELLES :
2018-2024 : Directeur Adjoint du CEG Ratsimilaho Toamasina
2010 : Encadreur principal du Club VintsyRavinala au Lycée HeryMahiratra
2009 2010 : Directeur fondateur du CEG Ambodisaina Toamasina II Suburbaine
2006-2017 : Enseignant aux écoles privées à Toamasina : Lycée HeryMahiratra,
Poincaré, CTR, Saint Joseph de Cluny
2005 : Président de l’association « GDC » ou groupement pour le Développement
2006 : Membre régional de réseaux des jeunes pour les OMD Analanjirofo
2004-2006 : Trésorier réélu de l’Association des Etudiants natifs de Managnara-
Marantsetry (FMTMM) à l’Université de Barikadimy Toamasina
2004-2005 : Président des Etudiants du département de la Philosophie de
l’Université de Toamasina
2004 : Sensibilisateur contre les IST/SIDA dans les Communes Rurales
Ambodivoanio etManambolosy selon le Projet PMPS (3 mois)
Communautaire à ManambolosyMaroantsetra
IV- AUTRES CONNAINNANCES OU FORMATIONS :
-Certificat en informatique bureautique
i
-Certificat de Fin de Formation Pédagogique de l’Enseignement du Primaire
(CFFP/EP)délivré par le Centre Régional de l’Institut National de Formation
Pédagogique Augagneur Toamasina
-Formation pour les Educations Inclusives au niveau du collège par l’Humanité
Inclusion(HI)
-Autorisation d’Enseigner, Décision n°140/08-DREN/ATS
V- CONNAISSANCE LINGUISTIQUE :
Malagasy : langue maternelle
-Français et Anglais : Lire, écrire et parler
VI- LOISIRS :
Sports : football, footing ; musiques
VII- QUALITES :
Dynamique, sens de l’organisation, capable de travailler en équipe, gestion de
souplesse et fermeté.
Je déclare sur l’honneur l’exactitude de mes renseignements ci-dessus.
L’intéressé
ii
AVANT PROPOS
« Ingénierie et Management pour les actions de Développement » est un Établissement
d’Enseignement Supérieur Privé pour les Acteurs de Développement Local, connu sous le
sigle « IMD-DL/FFF Malagasy Mahomby » est l’un des premiers Établissements privés
Malagasy de Formation Supérieure, placé sous la tutelle de l’Enseignement Supérieur qui
a formé des agents et acteurs de développement Local.
Pour accéder à la formation de techniciens supérieurs pour les actions de développement
local, ils effectuent des stages pratiques au sein d’une société, d’une entreprise, d’une
ONG, ou d’un service administratif de leur choix, dont leur activité est le développement.
En effet, la réussite professionnelle de chacun dépendra de cela. Pour l’obtention du
diplôme de Diplôme d’Ingénierie en Développement Local » chaque étudiant saura faire de
stage pratique et fait de soutenance de mémoire ou présentation d’un mémoire de fin
d’études pour qu’il puisse démontrer l’aptitude à utiliser leur acquis durant plusieurs
années d’études.
Sur ce, nous vous invitons d’être avec nous dans la présentation notre œuvre de recherche.
iii
REMERCIEMENTS
Ce qui est impossible à un individu devient possible grâce aux efforts réunis de
plusieurs, disait John Bellers. Ainsi ce travail que nous venons d’achever, est le résultat de
plusieurs apports.
A cet effet, nous ne pouvons pas nous passer du grand plaisir et de l'agréable
devoir, d'adresser nos sincères remerciements et d'exprimer notre gratitude à Monsieur
RANDRIANANTOANDRO Julien Directeur de l’IMD (Ingénierie et Management de
Développement Local) /FFF Malagasy Mahomby Centre de Formation Universitaire et
Professionnel Fianarantsoa.
Nos remerciements s'adressent également à :
Madame RAVAOARIVELO Mamisoa Clarisse, Responsable Administratif, qui a
facilité les procédures administratives,
Madame AINCHATA Mohamed, notre encadreur pédagogique qui malgré ses
diverses occupations a manifesté un plaisir de nous orienter et corriger pendant
l’élaboration de cet ouvrage.
Notre reconnaissance va également à tous les enseignants de l’Établissement IMD/FFF
Malagasy Mahomby, Ils nous ont assuré avec générosité nos encadrements théoriques et
pratiques.
Nous remercions particulièrement :
Tous nos collègues, qui ont collaboré avec nous pour appliquer la recherche et la
pratique de cette recherche.
Les membres de jury qui ont eu l’amabilité de lire et d’évaluer ce travail, Merci de
votre dévouement dont nous sommes bénéficiaires.
Nous exprimons notre gratitude à nos parents, frères et sœurs et toute la famille
pour leurs soutiens moraux, financiers et matériels durant toutes nos études ;
Enfin, nous tenons à remercier tous les proches et amis (es) qui, de près ou de loin,
ont participé à la réalisation de cet ouvrage.
iv
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
%: pourcent
°C: Degré Celsius
BNGRC : Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes
CAM : centre d’accès au marché
FIDA : Fonds International pour le Développement Agricole
FJKM:Fiangonan’nyJesosyKristyetoMadagasikara
INSTAT : Institut National de la Statistique
Kg : Kilogramme
Km : Kilomètre
Mm:Millimètre
OPEP : Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole
PH: Potentiel d’Hydrogène
PPRR : Programme de Promotion des Revenus Ruraux
RIP : Route d’intérêt Provincial
UGP : unité de gestion du programme
UGP : unité de gestion du programme
v
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1.1 : Evolution de la population de la Commune Rurale Ambatoharanana, entre
2021 et 2023… ............................................................................................................... 10
Tableau 1.2 : Catégorisation des habitants de commune selon âge… ............................... 11
Tableau 2.3 : Caractéristiques du piment… ..................................................................... 19
Tableau 2.4 : Tableau d’échantillonnage…...................................................................... 25
Tableau 3.5: Classification des producteurs par rapport à ses activités… ......................... 32
Tableau3.6 : Pourcentage des producteurs et des locataires du terrain… .......................... 33
Tableau 3.7: Taille du ménage… ..................................................................................... 34
Tableau 3.8: Identificationdes producteurs par rapport à leur perception de la filière… ... 35
Le tableau 3.9: répartition des enquêtés selon leur sexe… ............................................... 36
Tableau 3.10 : Effectif des producteurs par catégorie d’âges… ........................................ 37
Tableau 3.11 : Proportion des producteurs ayant reçu de formation… .............................. 38
Tableau 3.12 : Proportion des producteurs selon le niveau de satisfaction ......................... 39
Tableau 3.13 : Niveau d’étude… ..................................................................................... 40
Tableau 3.14 : Répartition des producteurs selon la technique de production… ................41
Tableau 3.15 : répartition de enquêtés selon leur entretien… .......................................... 42
Tableau 4.16: Le problème de mentalité et le problème financier…................................. 55
Tableau 4.17 : Problèmes rencontrés dans cette activité… ................................................56
Tableau 4.18: Taux de production par producteurs ........................................................... 57
vi
LISTE DES FIGURES
Figure 1.1 : Carte géographique d’Ambatoharanana… ..................................................... 5
Figure 3.2 :plante de piment ............................................................................................30
Figure 3.3 : Repiquage ................................................................................................... 31
Figure 3.4 : Les variétés du piment… .............................................................................. 31
Figure 3.5:Classification des producteurs par rapport à ses activités… ............................ 32
Figure 3.6 : Pourcentage des producteurs et des locataires du terrain ............................... 33
Figure 3.7: Taille du ménage ............................................................................................ 34
Figure 3.8:Identification des producteurs par rapport à leur perception de la filière… ...... 35
Figure 3.9 : répartition des enquêtés selon leur sexe…...................................................... 36
Figure 3.10 : effectif des producteurs par catégorie d’âges… ........................................... 37
Figure 3.11 : Proportion des producteurs ayant reçu de formation… .............................. 38
Figure 3.12:Proportion des producteurs selon le niveau de satisfaction… ....................... 39
Figure 3.13:Niveau d’étude… ....................................................................................... 40
Figure 3.14:Répartition des producteurs selon la technique de production… .................. 41
Figure 3.15 : Répartition des producteurs selon la technique de production ..................... 42
Figure 3.16 : flux des produits dans des organisations paysannes… ................................. 43
Figure 3.17: flux des produits exposé aux CAM… .......................................................... 44
Figure 3.18:L’activité du CAM sur les traitements des produits… .................................. 45
Figure 3.19: flux des produits exposé aux CAM… ......................................................... 46
Figure 4.20: Le problème de mentalité et le problème financier… .................................. 56
Figure 4.21: Problèmes rencontrés dans cette activité… ................................................. 57
Figure 4.22: Arbre de problème...................................................................................... 58
vii
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : MONOGRAPHIE
CHAPITRE V : ANALYSES
CHAPITRE VI : SUGGESTIONS
CONCLUSION GENERALE
viii
INTRODUCTION GENERALE
Depuis plusieurs décennies, le secteur agricole contribue à l’amélioration de revenu
des producteurs Malgache que ce soit régional ou national.Il occupe une place
prépondérante dans l’économie nationale.1 Il possède 8,8 millions d’hectares de terres
arables dont 2,6 millions d’hectares sont pour les exploitations. 2 D’après cela, Madagascar
est un pays à haut potentiel en production agricole et les ménages peuvent avoir le revenu
abordable. Mais toutefois, il existe des facteurs qui freinent l’opportunité potentielle de
développement comme la faible exploitation et l’ignorance de quelque filière surtout la
filière maraichère dans la commune rurale Ambatoharanana. En effet, rares sont les
producteurs qui s`intéressent aux cultures maraîchères qui sont des spéculations à cycle
court, comme la culture du piment « pili-pili » qui est un produit très prisé à Madagascar et
un peu partout dans le monde. Selon les études effectuées auparavant, il peut générer un
revenu complémentaire très appréciable pour les producteurs par sa capacité de produire
toute l`année.
Ambatoharanana est une commune riche dans les domaines des ressources
naturelles, elles sont importantes et permettent d'assurer la croissance économique dans les
domaines alimentaires et agricoles. De ce fait les producteurs restent sans rien à faire en
attendant la période de récolte suivante alors qu’ils ont beaucoup de temps libre qui
conduit à la longue période de pénurie. Pour rectifier cette situation, la pratique de la filière
piment « pili-pili » est une solution avancée, étant donné que cette activité est
complémentaire avec eux et elle permette d'améliorer les revenus ruraux.
Pour des raisons économiques et sociales, cette activité occupe une place très
importante sur la vie et l’économie de paysans, ces revenus assurent une épargne pour
l'achat d'aliments en période difficile compte tenu de la faiblesse de la production agricole
liée aux aléas climatiques et souvent les contraintes foncières. Malgré les potentialités et
les opportunités qui existent localement, la valorisation de la filière piment « pili-pili »
reste encore peu développée. Les paysans s’orientent vers la culture de rente et ignorent le
revenu apporté par la culture maraichère.
Une recherche est donc menée dans l’intérêt d’informer les acteurs potentiels de la
filière sur la situation actuelle de la production de piment « pili-pili » dans la zone Côte Est
Plan Directeur de la Recherche sur l’Agriculture sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle, 2015, p. 11
1
2
RANDRIANARISON L. et al. Mars 2009. Changements Structurels des Economies Rurales dans la
Mondialisation (CSERM). Recommandation en termes de politique public, p 211
1
de Madagascar plus précisément dans la commune rurale Ambatoharanana, pour un aperçu
sur l’analyse et la redynamisation de la filière piment « pili-pili ».
C’est ainsi que le mémoire s’intitule« Amélioration de la filière piment pili-pili dans la
Commune Ambatoharanana, District de Fénérive-Est »
L’objectif de cette étude est de redynamiser la filière piment en impliquant
stratégies efficaces pour accroître la production, améliorer la qualité, augmenter la valeur
ajoutée, élargir les marchés et soutenir les acteurs tout au long de la chaîne de valeur.
Malgré la source de revenu permanent surtout pendant la période de soudure et les
demandes encore insatisfaites, la production de piment reste inexploitée qu’une question se
pose : « Comment améliorer la filière pimentpili-pili afin qu’elle devienne une activité
génératrice de revenu dans la Commune Rurale Ambatoharanana ?
Pour atteindre ces résultats, les hypothèses présupposées se présentent comme suit :
Hypothèse 1 : il faut améliorer les techniques de plantation
Hypothèse 2 : faciliterl’accès aux financements.
Hypothèse 3 : mettre en place un centre d’accès au marché.
En ce qui concerne la méthodologie et pour avoir le maximum de données
nécessaires à l’élaboration de ce projet, nous avons consulté des documents auprès des
différents organismes, sur l’internet et dans des archives. Enfin, des descentes sur terrain.
En effet, nous avons divisé notre travail en trois (03) grandes parties dont la
première s’intitule « description du champ d’investigation et méthodologie de la recherche
», la deuxième annoncera « Présentation des résultats » et dans la troisième, nous
engagerons analyses et suggestions.
2
PREMIERE PARTIE :
3
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE
La présente étude consistera alors à la mise en valeur de la filière piment dans la
commune rurale Ambatoharanana, a pour l’objectif de mettre en place la pratique des
systèmes d’améliorations pour assurer l’augmentation des rendements. Pour ce faire, des
enquêtes seront menées auprès des agriculteurs pour recueillir des données sur leurs
pratiques actuelles, leurs besoins en termes de formation et d'accompagnement technique.
Des formations et des démonstrations sur les techniques d'amélioration de la culture du
piment seront ensuite organisées pour sensibiliser les agriculteurs et les inciter à adopter de
nouvelles méthodes plus performantes. Des essais sur le terrain seront également réalisés
pour tester l'efficacité des nouvelles techniques et évaluer leur impact sur les rendements.
Des conseils personnalisés seront prodigués aux agriculteurs pour les accompagner dans la
mise en place de ces pratiques.
Enfin, des actions de sensibilisation et de communication seront menées pour
promouvoir la filière piment auprès des acteurs locaux et favoriser sa valorisation sur le
marché. Cette étude vise à améliorer les conditions de vie des agriculteurs de la commune
rurale Ambatoharanana en augmentant la productivité de la filière piment et en favorisant
le développement économique de la région.
3
CHAPITRE I : MONOGRAPHIE
Présentation du site d’études
Localisation
La Commune Rurale d’Ambatoharanana est située dans la partie sud-ouest du
District de Fénérive-est, dans l’extrême nord de la plaine d’Iazafo, sur la bordure est du
fleuve « Maningory ».
Elle est traversée par la Route d’intérêt Provincial ou RIP numéro 207 reliant Fénérive-est
à « Morondrano », et se trouve à 18 kilomètres au nord-Ouest de Fénérive-Est. La
commune rurale d « Ambatoharanana » s’étale environ sur une superficie de 85
kilomètres carrés (km2)3.
Elle est délimitée :
au sud, par la commune rurale d’ « Mahanoro »,
à l’ouest, par la commune rurale de « Vohilengo » ,
au nord-est, par la commune rurale d’ « AmpasinaManingory »,
au nord-ouest, par la commune rurale de « Vohipeno», district de Vavatenina ,
au sud, par la commune rurale de « Betampona», district de Fénérive-est.
C’est à la sortie du fokontany d’ « Ambatoharañana » que se trouve le bureau de la
mairie.
3
Bureau de la commune rurale Ambatoharanana, août 2022
4
Figure 1.1 : Carte géographique d’Ambatoharanana
Source : Base de données du BNGRC, JAN 2020
Toponymie
Durant l’époque coloniale, le chef-lieu de la commune était Marovato.
Littéralement, Marovato veut dire « beaucoup de pierres ». En effet, le site du village est
rocailleux. Par la suite, Marovato a été changé pour devenir Ambatoharanana. Pourquoi
cette appellation ? Est – ce par soucis de précision ou plutôt pour mieux identifier le
village, le nom Marovato étant trop commun ? Nous ne pouvons rien affirmer car les
sources orales qui auraient pu nous éclairer sur ce point particulier sont défaillantes. En
tout cas, l’appellation Ambatoharanana cadre mieux car les pierres que l’on trouve dans le
village sont des « Vatoharanana » ou « Vatoharanana », c’est-à-dire des pierres altérées
de couleur marron ou parfois rouge foncée.
Dans la grammaire malgache, « Am … » ou parfois « An… » sont des préfixes
utilisés pour identifier un endroit ou un lieu ; « Vato » signifie « pierre » ou « roche » et
harañana est l’adjectif qui qualifie, ou identifie la pierre en question.
Donc, Ambatoharanana c’est l’endroit tapi de pierres altérées de couleur marron ou
rouge foncée que nous avons déjà signalé.
Et les habitants de la commune ont choisi ce site à cause de la difficulté de
transport, de la présence du fleuve Maningory et aussi des dix fokontany constituants la
5
commune, Ambatoharanana se trouvant au centre et en plus il est au bord d’une Route
d’intérêt Provincial ou RIP.
Caractéristiques de la zone
Climat
Le climat est tropical chaud et humide de température moyenne annuelle est de
24°C environ. Du mois le plus chaud, la moyenne des maximas tourne autour de 27°C
durant les mois de décembre et février. Le minimum du mois le plus froid oscille autour de
14°C. La moyenne des minima se situe entre 16 et 17°C durant les mois de juillet, août et
de septembre. La durée de la pluviométrie varie de 180 et 300 Jours. Partout et en toute
saison de l'année, une humidité atmosphérique est remarquée dans cette zone avec une
pluviométrie élevée. La précipitation annuelle est de 2000 mm. Ainsi, en tout lieu et en
toute saison, une humidité atmosphérique oscille entre 92 à 97%. Durant la journée, l’air
s’assèche légèrement entre 71à 80% pour se saturer de nouveau entre 80 et 88%) en fin
d’après-midi.4Ces conditions climatiques créent un environnement chaud et humide tout au
long de l'année, avec des taux d'humidité élevés et des précipitations abondantes.
L'atmosphère est imprégnée d'une humidité constante, ce qui peut rendre la chaleur
ressentie encore plus intense. Les variations quotidiennes de l'humidité atmosphérique
contribuent à des journéessouvent étouffantes, avec des niveaux d'humidité plus bas
pendant la journée qui remontent en fin d'après-midi. Cette atmosphère tropicale crée des
conditions uniques qui ont un impact sur la vie végétale, animale et humaine dans la
région.
Pédologie
La commune rurale d’Ambatoharanana se situe, sous le plan géomorphologique
existant, sur la côte Est de la Grande île. Elle appartient entièrement au socle cristallin,
formé d’un ensemble de roches sédimentaires métamorphisées dures. Le paysage de la
zone d'étude est caractérisé par la présence de montagnes qui donnent au relief un aspect
vallonné.
Le plus haut sommet culmine à 400 m et les plus basses altitudes se situent autour
de 50 m. La commune rurale d’Ambatoharanana possède trois différents types du sol :
- Sols hydro morphes des bas-fonds.
4
PRDR (programme régional de développement rural), 2015
6
- Sols ferralitiques des pentes de collines et de hauts massifs.
- Sols d’apport fluvial.
Agriculture
Les principales cultures pratiquées sont le riz, le maïs, les haricots, les arachides,
les patates douces, les légumes et les fruits. La commune est également connue pour sa
production de café, de girofle et de vanille, qui sont des cultures commerciales
importantes. Cependant, malgré la prédominance de l'agriculture, la commune
d'Ambatoharanana fait face à des défis tels que la déforestation, l'épuisement des sols et les
changements climatiques, qui menacent la durabilité de l'activité agricole. Il y a également
des problèmes d'accès aux marchés et de commercialisation des produits agricoles, ce qui
limite les revenus des agriculteurs. Pour faire face à ces défis, des initiatives de
développement agricole durable sont nécessaires, telles que la promotion de pratiques
agricoles respectueuses de l'environnement, l'amélioration de l'infrastructure rurale et la
mise en place de systèmes de soutien à la commercialisation des produits agricoles. Ces
mesures pourraient contribuer à améliorer les conditions de vie des agriculteurs et à
renforcer la résilience de l'agriculture locale face aux défis actuels.
Les habitants d'Ambatoharanana cultivent principalement du riz, des légumes, des
fruits et des plantes à des fins commerciales. L'agriculture constitue un pilier essentiel de
l'économie locale, fournissant des emplois et des revenus stables pour de nombreuses
familles. Les agriculteurs locaux utilisent généralement des méthodes traditionnelles de
culture, bien que certains aient adopté des pratiques plus modernes pour améliorer leur
5
production. En 2019, 94,2% de la population sont des agriculteurs. La situation
pédoclimatique de la commune permet d’obtenir une diversification de cultures. Il se peut
que, les ménages pauvres ont des surfaces de terre variant de 0,5ha à 1,5ha et les moyens
ainsi que les riches sont entre 1,5 à 4 au moins.
Elevage et pêche
Autre que l’agriculture, l’élevage tient la deuxième source de revenu des ménages
ruraux. C’est la première source de revenu pour les 5 chefs de ménage enquêtés. Les
animaux élevés concernent notamment les bovins et les volailles (oie, canard, poule). Pour
certains ménages qui ne pratiquent pas l’élevage comme activité principale, celui-ci est
5
Selon l’estimation de l’INSTAT/RGPH
7
considéré comme une épargne qui sert à s’approvisionner aux risques à venir. En principe,
les éleveurs élèvent au moins un zébu et quelques têtes des volailles. Cela constitue une
forme d’épargne important pour les ménages.En plus de fournir de la nourriture, ces
animaux constituent également un investissement précieux. En cas de besoins financiers
imprévus, les éleveurs peuvent vendre un ou plusieurs animaux pour obtenir des liquidités.
De ce fait, l'élevage est une stratégie économique vitale pour de nombreuses communautés
rurales.
La pêche à canne et à filet en eau douce est pratiquée pour les habitants du Nord
jusqu’au Sud-Ouest de la commune, partie au bord de la Maningory. Cette filière fait partie
de la source de revenu importante pour de nombreux ménages de la commune. Elle fournit
une source de nourriture et de revenus pour de nombreux habitants, contribuant ainsi de
manière significative à l'économie locale. La pêche en eau douce permet aux communautés
riveraines de subvenir à leurs besoins alimentaires, mais peut également être une source de
commerce pour la vente de poissons sur les marchés locaux. Elle joue donc un rôle
important dans la sécurité alimentaire et la subsistance des populations locales.
La pluie
Le climat est classé tropical humide à forte pluviométrie. La forte pluie est
expliquée par la présence d’une structure montagneuse et des végétations de la côte Est.
A partir du mois de février, les précipitations intermittentes commencent et continuent
durant la période cyclonique jusqu’au mois d’avril, elles baissent un peu le mois de mai et
reprennent encore le mois de juin jusqu’à la fin du mois d’août avec une forte intensité.
La pluie est classée en deux grandes catégories selon les périodes. Durant la
période froide, l’hiver, à partir du mois de mai au mois de septembre, elle peut durer plus
de 24 heures voire3 à 4 jours sans interruption. Elle est accompagnée du vent du Sud,
l’Alizé, appelé localement « VARATRAZA », ce sont des pluies torrentielles.
Durant la période chaude, du mois d’octobre en avril, elle commence souvent à
partir de la fin de l’après-midi et prend fin vers le milieu de la nuit, puis elle dure rarement
une journée entière ; elle est appelée « ORAMBARATRA », et prend fin quand le vent
chaud du Nord se prépare.
La présence de cette catégorie de pluie est favorable pour la renaissance des jeunes plantes
et les arbres aux feuilles caduques. En résumé, il y a de la pluie en permanence durant
toute l’année.
8
Subdivision administrative
La commune rurale Ambatoharanana est l’une de 14 communes qui composent le
district de Fénérive-Est. Elle regroupe dix-huit (18) fokontany tels que :
Ambatoharanana
Ambodihasina
Anjahamarina
Lohariana
Ambodihazinina
Ambodivohitra
Soberaka
AmbodimangaRanomafana
Saharina
Andapa
Mangoandrano
Ampiranambo II
Beampy
Ambodimanga/Mahalena
Ambohimanarivo
Ambodiafomena
Manakambahiny
Tsaratampona
Situation démographique
L’ensemble des habitants de la commune étudiée appartient au même groupe
ethnique. Il s’agit des Betsimisaraka, présente sur toute la côte-Est de Madagascar. Selon
les résultats provisoires de la RGPH-3 année 2018, Ambatoharanana possède 15 603
d’habitants dont 50,43% des femmes et 49,57% d’homme 6
Puisque la commune à
Madagascar, l’espérance de vie moyenne d’un nouveau- né est estimée à 65 ans7.
Evolution de la population
Avec une population de plus de 451 896habitants en 2023, la commune fait face à
une pression démographique très forte. Cette croissance démographique peut entraîner des
défis importants en termes de logement, d'emploi, d'infrastructures et de services publics.
6
(INSTAT, 2019).
7
LEYDET C. (2016). Dynamique de la plantation et des peuplements de girofliers des territoiresvillageois de
Fénerive– Cas de la Commune d’Ambatoharanana (Madagascar).p14
9
La densité de population élevée peut également exercer une pression sur l'environnement
local, les ressources naturelles et la qualité de vie des habitants. La gestion de cette
croissance démographique est un enjeu clé pour les autorités locales afin de répondre aux
besoins croissants de la population et de maintenir un équilibre socio-économique et
environnemental durable.
Tableau 1.1 : Evolution de la population de la Commune Rurale Ambatoharanana,
entre 2021 et 2023
ANNEE
2021 2022 2023
FOKONTANY
Ambatoharanana 28350 29355 30831
Ambodihasina 20370 23958 24897
Anjahamarina 20352 21877 22998
Lohariana 24350 24009 25897
Ambodihazinina 18470 17222 19368
Ambodivohitra 21220 24494 25889
Soberaka 22278 23587 24982
AmbodimangaRanomafana 23381 24996 26365
Saharina 24750 25897 27222
Andapa 22350 24897 26888
Mangoandrano 24350 26879 27055
Ampiranambo II 23982 24563 25333
Beampy 25887 25698 26987
Ambodimanga/Mahalena 22689 24569 25668
Ambohimanarivo 23897 24589 25998
Ambodiafomena 25887 26879 27632
Manakambahiny 22889 25978 27222
Tsaratampona 22987 23555 25333
TOTAL 440896 446961 451 896
Source : Bureau de la Commune Rurale Ambatoharanana, année 2023
Ce tableau nous montre la répartition de la population de la Commune Rurale
Ambatoharanana, entre 2021 et 2023. En 2021, le nombre de la populationest de 440896,
en 2022, la population a augmenté de 446961 et enfin, en 2023, elle augmenté à 451896.
Cela montre une tendance à la croissance de la population dans la Commune Rurale
Ambatoharanana entre 2021 et 2023.
10
Tableau 1.2 : Catégorisation des habitants de la commune selon l’âge
AGES NOMBRES
0-5 81734
6-15 96468
16-20 89236
21 et plus 184458
Total 451 896
Source : Bureau de la Commune Rurale Ambatoharanana, année 2023
Ce tableau nous montre la catégorisation des habitants d'une commune selon leur âge.
- 81734 habitants ont entre 0 et 5 ans
- 96468 habitants ont entre 6 et 15 ans
- 89236 habitants ont entre 16 et 20 ans
- 184458 habitants ont 21 ans ou plus.
Ethnie
Dans la commune rurale Ambatoharanana, en plus des différentes communautés
malgaches telles que les Betsimisaraka, les Merina et le Betsileo, il y a également des
résidents étrangers comme la communauté chinoise.
La communauté chinoise s'est installée dans la commune rurale d'Ambatoharanana
il y a plusieurs décennies, principalement pour des raisons commerciales. Ils sont
impliqués dans divers secteurs économiques tels que le commerce de détail, l'agriculture,
l'industrie et la construction. La présence de la communauté chinoise a apporté des
changements significatifs dans la commune, notamment en termes de développement
économique. Leurs activités commerciales ont stimulé l'économie locale, créant ainsi des
opportunités d'emploi pour les habitants de la commune. Cependant, la présence de la
communauté chinoise n'est pas sans controverses. Certains habitants locaux craignent que
leur présence ne concurrence les petites entreprises locales et n'affecte négativement
l'économie traditionnelle de la région. De plus, il y a eu des préoccupations concernant
l'impact environnemental de certaines activités commerciales des ressortissants chinois.
Malgré ces défis, la communauté chinoise continue de jouer un rôle important dans la vie
économique de la commune d'Ambatoharanana. Des efforts sont déployés pour
promouvoir une meilleure intégration et une collaboration mutuellement bénéfique entre
les communautés locales et la communauté chinoise.
11
Situation sanitaire
La commune rurale d'Ambatoharanana fait face à plusieurs défis en matière de
santé. Premièrement, elle souffre d'un accès limité aux services de santé, en particulier
dans les zones éloignées et isolées. Les habitants de la commune ont souvent du mal à se
rendre dans les centres de santé les plus proches en raison du manque de moyens de
transport et des routes en mauvais état.
En outre, la commune manque de personnel médical qualifié, ce qui limite la
capacité des centres de santé à fournir des soins de qualité à la population. De plus, il y a
une pénurie de médicaments et d'équipements médicaux dans les centres de santé, ce qui
entrave également la capacité à dispenser des soins efficaces.
Enfin, la commune d'Ambatoharanana fait également face à des problèmes de santé
publique tels que la malnutrition, les maladies infectieuses et les problèmes liés à l'eau
potable. Pour faire face à ces défis, il est nécessaire de renforcer les infrastructures de santé
dans la commune, de former et recruter davantage de personnel médical, et de fournir un
approvisionnement adéquat en médicaments et en équipements médicaux. Il est également
important de sensibiliser la population aux bonnes pratiques d'hygiène et de prévention des
maladies.
12
religions chrétiennes dans la vie quotidienne des habitants de la commune. Cela peut
également être le reflet d'une modernisation et d'une ouverture aux idées et pratiques
nouvelles.
8
Terme malgache qui fait référence au Dieu suprême, à l'entité divine ou à la force spirituelle qui est au-
dessus de toutes les autres divinités dans la croyance traditionnelle malgache.
9
Tombeau ancestral
10
Le mot "aina" signifie "vie" en malgache. C'est un terme important qui renvoie à la notion même de vivre,
d'être en vie, et qui occupe une place centrale dans la culture et la spiritualité malgaches.
11
Descendants
12
Concept malgache qui fait référence à la solidarité, le respect, l'harmonie et l'unité entre les personnes
13
Interdiction, une interdiction sociale ou une coutume taboue.
14
Terme en malgache qui signifie qui les ethnies qui habitent au nord
15
Signe astrologique
16
Désigne en effet les remèdes traditionnels utilisés dans la médecine traditionnelle malgache
17
Protection contre les mauvais sorts
18
La solidarité familiale" ou "l'entraide familiale".
13
construites par des branches d’arbre. Les maisons traditionnelles ou en paille sont un
élément important du patrimoine architectural et culturel de la communauté Betsimisaraka.
Elles témoignent d'une tradition ancestrale de construction et sont souvent bien adaptées
aux conditions climatiques locales. La commune pourrait encourager la préservation de ces
types de constructions en soutenant les techniques de construction traditionnelles et en
sensibilisant les habitants à l'importance de préserver ce patrimoine architectural. Par
ailleurs, la promotion de ces habitats traditionnels pourrait également contribuer à stimuler
le tourisme culturel en offrant aux visiteurs l'opportunité de découvrir et de séjourner dans
des logements authentiques, offrant ainsi des retombées économiques pour la communauté
locale.
14
animal, de limiter l'impact sur les ressources naturelles et de veiller à la qualité des
produits issus de l'élevage. Ainsi, la commune pourrait soutenir le développement de
filières d'élevage respectueuses de l'environnement, en favorisant notamment les pratiques
agroécologiques. Elle pourrait également encourager la valorisation des produits locaux à
travers des marchés et des circuits de distribution courts, afin de promouvoir une
agriculture de proximité et de qualité. Enfin, il est important de prendre en compte les
enjeux sanitaires liés à l'élevage, en veillant à garantir la sécurité alimentaire des produits
et à respecter les normes de santé publique. La commune pourrait donc mettre en place des
dispositifs de contrôle et d'accompagnement pour les éleveurs, afin de garantir la qualité
des produits et la santé des consommateurs.
Enfin, les habitants Ambatoharanana ont des compétences artisanales
traditionnelles qui pourraient être valorisées. La commune pourrait encourager le
développement de l'artisanat local, que ce soit la vannerie, la poterie, la sculpture sur bois,
la production de textiles, etc. Cela aiderait à préserver les traditions culturelles de la région
tout en offrant des opportunités économiques aux habitants. En encourageant le
développement de l'artisanat local, la commune pourrait également attirer des touristes
intéressés par l'artisanat traditionnel, ce qui contribuerait à la dynamisation de l'économie
locale. Il pourrait être envisagé d'organiser des formations pour permettre aux artisans
locaux d'améliorer leurs compétences et de promouvoir leurs produits au niveau national et
international. En outre, la création de coopératives ou d'associations d'artisans pourrait
permettre de renforcer le secteur de l'artisanat local et de faciliter sa commercialisation.
15
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE ET METHODOLOGIE DE
RECHERCHE
Cadrage théorique
Contexte général de la filière
Le pilipili ou « pilokely » est un arbrisseau vivace de 1 à 1,50 m de hauteur,
appartenant à la famille des Solanacées, du genre Capsicum et d’espèce Frutescens. C’est
une plante originaire d’Amérique du Sud ; ce piment est cultivé pour ses fruits qui entrent
dans diverses préparations culinaires et peut aussi être utilisé dans les industries
agroalimentaires et pharmaceutiques. Son cycle végétatif est bouclé, en moyenne, entre
130 à 150 jours.19 Les détails concernant la plante et la plantation sont dans les annexes. A
Madagascar le piment « pili-pili » est une des variétés de piment connue pour sa saveur
piquante, brûlante, la forme de ses fruits est petite et pointue. C’est une des plantes
potagères à cycle court. Trois à quatre mois après la plantation, c’est la récolte. Les
plantations sont favorables dans les régions à climat chaud et pas trop humide comme dans
les Régions Est, Sud Est, et Nord Est de Madagascar.20
A MADAGASCAR les zones productrices du piment sont les suivantes :
Au Nord : de Nosy Be et Ambanja ;
Sur la Côte Est : de Vavatenina jusqu’à Nosivarika, en passant par la Région
Analanjirofo, Brickaville, Mahanoro, Mananjary, et Farafangana ;
Dans les zones des hautes terres centrales : Moramanga, Ambatondrazaka,
Anjozorobe et Ambatolampy ;
Pour la Côte Ouest : de Morondava dans le sud et la partie Nord de la Province de
Majunga.
Les piments cultivés sont les becs d’oiseaux et le piment pili-pili. En général les
cultures sont destinées à l’exportation, et c’est l’un des produits d’exportation à
Madagascar. En effet en 2005, Madagascar occupe le 70ème rang mondial pour
l’exportation de piment frais, avec un volume total de 38 tonnes à 5.184 USD la tonne21.
Le Projet PPRR comporte dans son programme le développement de la filière piment pili-
pili dans la zone littorale Est de Madagascar. Le projet est financé par le Fonds
International pour le Développement Agricole (FIDA), le Gouvernement de Madagascar et
19
Marc BOURGET, 1991 : les plantes tropicales à épices. N 15- Paris : Maisonneuve et Larousse, 182p
20
CTHT fiche technique piment-2016 « La culture de piment » CapsicumFrutescens.L, Toamasina
21
Tsimanosy Victorine (2008) « analyse et politique de relance de la culture piment (cas de la Région
Analanjirofo) »-mémoire de maitrise Université Toamasina
16
l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), le Programme de Promotion des
Revenus Ruraux (PPRR) a intervenu dans les deux Régions Atsinanana et Analanjirofo
depuis 2004 pour une période de huit ans.
Les quatre composantes du projet sont :
Appui au développement des pôles et aux partenariats commerciaux : pour le
développement de pôles de partenariat entre producteurs et opérateurs économiques
et commerciaux, les actions de désenclavement et les services d’appui qui se
rattachent aux centre d’accès au marché (CAM) ;
Appui à la structuration du monde rural et à l’amélioration de la base productive :
pour l’appui à l’organisation du monde rural (amélioration de la gouvernance
locale, renforcement des associations de producteurs) ;
Appui aux services financiers ruraux : pour le développement et la facilitation de
l’accès des producteurs à des services financiers ruraux adaptés.
Appui aux institutions politiques et gestion du programme : pour le fonctionnement
de l’unité de gestion du programme (UGP) et l’appui à l’amélioration du cadre
politique national, notamment en matière de foncier et de décentralisation.
D`après les synthèses du PPRR, presque 50 % des producteurs de piment ont abandonné la
filière (i) par suite d’un passage de cyclone en 2007 et (ii) le faible revenu des producteurs
dû au faible rendement de la production (2,8 ares ont été cultivés par les producteurs
membres, et le bénéfice moyen théorique des producteurs actifs est de 6787,2 Ar ce qui est
très peu).
En 2008 une étude sur la politique de relance de la culture de piment a été faite dans le
cas de la zone ANALANJIROFO. Selon cette étude, pour assurer l’avenir de la culture du
piment et avoir une bonne productivité dans le but d’améliorer les exportations et le niveau
de vie des paysans producteurs, il faudrait élaborer un bon plan d’organisation qui
commencerait par la politique de relance de la culture, le développement progressif d’une
production organisée, jusqu’au développement progressif d’une commercialisation
organisée. La pérennité du marché passe par l’obtention d’une qualité standard, l’obtention
d’une production maîtrisée et une organisation efficace, qui garantit la facilité de la filière.
Les faiblesses des quantités produites résultent de l’insuffisance des surfaces cultivées,
l’absence de motivation des paysans à produire un surplus exportable 22 Madagascar est
reconnue pour ses produits BIO (naturels sans produit chimique), qui sont destinés à
22
Tsimanosy Victorine (2008) « analyse et politique de relance de la culture piment (cas de la Région
Analanjirofo) »-mémoire de maitrise Université Toamasina
17
l’exportation, pourtant il y a toujours des contraintes rencontrées dans le domaine
d’exploitation. La recherche est donc focalisée dans le domaine de la (i) production et de la
(i) commercialisation du piment pour connaitre les soucis des producteurs sur le non
développement de la filière et leur démotivation.
Origine et historique23
Seule épice originaire du continent américain, Antilles et Brésil ; C’est un petit
arbrisseau de 1,50m de haut, vivace en condition tropicale et pouvant vivre 2à3ans pour le
terrain libre, et 2à5 ans pour les cultures sous plantation. De taille très variée, le piment
contient une petite quantité d’huile essentielle et un alcaloïde, la capsaïcine, auxquels il
doit respectivement son odeur et sa saveur piquante et brûlante. La capsaîcine est peu
soluble dans l’eau froide, mais soluble dans l’alcool, l’éther et les solutions aqueuses
d’alcali. A Madagascar, le piment accompagne tous les plats, mais il est rarement
incorporé à la cuisson. Il est consommé frais ou séché, pilé nature ou assaisonné dans du
vinaigre, avec gingembre, oignon, ail, etc.
Il est utilisé contre les poux de riz et les fourmis. Le stockage du riz blanc sec peut être
amélioré en y incorporant du piment pili-pili rouge bien séché. Il entre dans la composition
des aliments du dindon.
Certaines variétés comme le piment de chili, les piments cerise, le piment à bouquet, le
piment chinois et le piment tricolore sont utilisées comme plantes ornementales, en raison
de l’abondance de leurs fruits, leur vive couleur et leur longue durée de conservation.
Une plantation d’un hectare peut contenir 42 000 plantes au maximum. Le rendement
est variable suivant la densité du sol et les conditions climatiques. Il varie de 300 à 1 100
kg/ha en fruits mûrs ou frais vert à chaque récolte. Concernant le séchage, sur 100 kg de
fruits frais rouge, on obtient environs 2 5-30 kg de piment rouge c’est à dire 4 kg ou 3 kg
de piment frais rouge donne 1 kg de piment rouge séché.
Aire de dispersion
Depuis son aire d’origine, il fut d’abord dispersé, dans une certaine limite, par les
oiseaux, puis comme sa faculté germinative est très durable (2 à 3 ans : 2 - 5 ans), il a été
transporté facilement par les navigateurs après 1 492 et transplanté alors dans de nombreux
pays tropicaux.
23
DiaryVALY.Agenda agricole 1996, culture vivrière-GRCITE AGRI1667 Page30 Agricole Aout 2005
18
Caractéristiques
Tableau 2.3 : Caractéristiques du piment
Branches Caractéristiques
La feuille Le limbe est entier, simple, mince et généralement
ovale et acuminé. Le nombre de nervure est de 10.
La tige lle se ramifie facilement et fournit de nombreuses
branches latérales.
Les fleurs Elles paraissent solitaires au sommet d’un pédicelle
prenant naissance à un nœud de la tige. Elles sont
blanches et possèdent 5 étamines soudées à la base de
la corolle. Le style de l’ovaire peut être blanc ou
pourpe.
La pollinisation Les fleurs ne restent ouvertes que durant 2 à 3 jours.
Malgré la visite des abeilles et des fourmis, le
pourcentage de fruits obtenus n’est que de 40 à 50.
Le fruit Il est petit, érigé, conique et pointu, indéhiscent. Il est
rouge à maturité et extrêmement piquant.
Source : Encarta, année 2009.
L’écologie du piment
Le piment est une plante des pays tropicaux et subtropicaux.
-Besoin en chaleur
Il meurt à la température 0°C. Sa température est de 24°C. Il tolère les grandes
chaleurs.
-Besoin en eau
Les pluies trop abondantes favorisent l’apparition de maladies cryptogamiques (pourriture
des fruits). Même des inondations temporaires provoquent la chute des feuilles. Dans les
pays à précipitations peu abondantes (600 mm – 125 mm), il est cultivé sous irrigation.
-Besoin en altitude
Le piment peut s’adapter du niveau de la mer à l’altitude de 2 000 m en pays
tropicaux.
19
-Besoin en sol
Des sols limoneux légers, riches en calcaire conviennent le mieux pour sa culture.
Cette plante s’adapte en fait à des sols très divers, pourvu qu’il soit drainé. Des terres bien
famées lui seront très profitables.
Le PH optimum est de 5, 5et6, 6.
-Rotation
La meilleure condition de culture du piment c’est l’application de rotation des
autres filières différentes du piment. Par exemple, en Inde, il est souvent en rotation avec
les graminées comme le riz, le maïs, le millet ou l’arachide comme légumineux. En aucun
cas, il ne doit suivre d’autres solanées comme les tomates, pomme de terre, poivron,
aubergine ou tabac car ils sont infectés par la même maladie et insectes.
Développement
Le développement peut être défini comme un processus d'amélioration et de
croissance dans différents domaines de la vie, tels que le social, l'économique, le culturel et
le personnel. Il s'agit d'un processus continu qui vise à l'amélioration des conditions de vie
des individus et des communautés dans leur ensemble.
C. Bialès, nous définit le développement comme suit: « le développement est
l'ensemble des changements observables dans le système économique et sociale qui
conditionnent la croissance. Le développement est alors, une action qualitative qui
implique des changements des structures démographiques, sociales et mentales favorisant
et accompagnent la croissance économique.»24
F. Perroux comme la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une
population qui la rende aptes à accroitre cumulativement et durablement son produit
global.25
Développement économique
Le développement économique est le processus par lequel une économie croît et se
transforme dans le but d'améliorer le niveau de vie de sa population. Ce processus implique
24
BIALES, M. et al. , (1996).Dictionnaire d'économie et des faits économiques et sociaux contemporains,
Paris,
25
PERROUX, F., 1965, L'économie du XXème siècle, 2èmeédition, PUF, Parisp.155
20
la création de richesse, l'augmentation de la production et de la productivité, la création
d'emplois, l'amélioration de l'infrastructure, l'innovation technologique, et d'autres aspects
qui contribuent à la prospérité d'une société.
Développement durable
Le développement durable est un concept qui vise à répondre aux besoins du
présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres
besoins. Il repose sur trois piliers principaux : économique, social et environnemental.
Sur le plan économique, le développement durable vise à assurer une croissance
durable et équitable, en favorisant l'innovation, la création d'emplois et la réduction des
inégalités.
Sur le plan social, il vise à garantir le bien-être et la qualité de vie des populations,
en promouvant l'égalité des chances, l'inclusion sociale et la protection des droits humains.
Sur le plan environnemental, il vise à préserver les ressources naturelles et à limiter
les impacts négatifs sur l'environnement, en favorisant la transition vers une économie
circulaire et respectueuse de la biodiversité.
Selon GENDRON (2004), « la notion de « DD » s'est propagée de façon autonome,
sans que l'arrimage avec l'imposante littérature sur le développement ne soit toujours fait
»26.
Entreprenariat rural
L'entreprenariat rural fait référence à la création et au développement d'entreprises
dans des zones rurales. Cela implique souvent de trouver des solutions innovantes pour
répondre aux besoins locaux et tirer parti des ressources disponibles dans ces régions. Les
entrepreneurs ruraux peuvent contribuer de manière significative au développement
économique et social des zones rurales en créant des emplois locaux, en stimulant
l'innovation et en renforçant les liens communautaires. Ils peuvent également jouer un rôle
crucial dans la préservation de l'environnement et la promotion d'une économie durable.
Pour soutenir l'entreprenariat rural, il est essentiel de fournir un accès à des ressources
telles que la formation, le financement et le soutien technique, ainsi que de promouvoir la
collaboration et les partenariats entre les différentes parties prenantes. En investissant dans
l'entreprenariat rural, on peut créer des opportunités économiques durables pour les
26
GENDRON (2004), Développement Durable et Economie Sociale : Convergences et articulations.
21
communautés rurales et contribuer à réduire les disparités entre les zones urbaines et
rurales.
Production
La théorie de la production est un concept économique qui étudie les processus de
création et de transformation des biens et des services. Elle s'intéresse à la manière dont les
facteurs de production (travail, capital, terre, etc.) sont combinés pour produire des biens et
des services en utilisant au mieux les ressources disponibles.
La théorie de la production analyse les relations entre les inputs (facteurs de
production) et les outputs (produits finaux) en se basant sur des concepts tels que la
productivité, les rendements d'échelle, les coûts de production, et la maximisation des
profits. Elle permet aux entreprises et aux économistes de comprendre comment optimiser
la production et les ressources pour atteindre les objectifs économiques souhaités.
Révolution verte
La Révolution verte est un concept qui désigne une série de changements et
d'innovations agricoles survenus à partir des années 1960 dans plusieurs pays en
développement, principalement en Asie et en Amérique latine. Ces changements ont eu
pour objectif d'accroître la production agricole et de lutter contre la faim en augmentant la
productivité des cultures vivrières, en particulier du riz et du blé. Les principales
caractéristiques de la Révolution verte sont l'introduction de nouvelles variétés de
semences à haut rendement, l'utilisation d'engrais chimiques, de pesticides et d'irrigation
intensive, ainsi que l'adoption de méthodes de culture modernes. Ces innovations ont
permis d'augmenter significativement les rendements agricoles, d'améliorer la sécurité
alimentaire des populations et de réduire la dépendance vis-à-vis des importations
22
alimentaires. Cependant, la Révolution verte a également soulevé des préoccupations en ce
qui concerne les impacts environnementaux, tels que la dégradation des sols, la pollution
de l'eau, la perte de biodiversité et la dépendance accrue aux intrants chimiques. Elle a
également contribué à l'augmentation des inégalités sociales et économiques, en favorisant
les grands exploitants agricoles au détriment des petits producteurs.
Méthodologie de recherche
Tout travail scientifique requiert le recours à des méthodes et techniques pour récolter,
analyser et traiter les données.
Collecte d’information
Elle est nécessaire pour pouvoir atteindre les objectifs fixés. La collecte
d’information a été faite durant le temps de réflexion sur le thème. Et elle avait été faite
avant de choisir la zone d’étude pour pouvoir réaliser la recherche sur le thème à travailler.
Parmi les travaux sur terrain, cette approche a été adoptée pour prévoir les compléments
d’informations, sans aucune assistance ni questions, dans la zone d’étude. Cette pratique a
permis d’appréhender les façons dont les planteurs conduisent leur culture de café : la
nature du sol, la surface cultivée et les systèmes de plantation.
Bibliographie
Tout au début de l’étude, les recherches bibliographiques ont eu lieu. En effet, pour
les recueils des donnés surtout des données concernant le marché international du piment
(cours international, ...), la recherche en ligne dans le cyber a été effectué afin de compléter
les documents trouvés dans les bibliothèques. Certains documents paraissant indispensable
pour l'enrichissement d'idées ont été trouvés dans les bibliothèques CLAC et CLIC.
Visite préliminaire
L’étude préliminaire est l’un des premières tâches à faire à la préparation de la
recherche. Il consiste à tenir compte que ce soit l’évolution de production ou l’inclinaison
de la vanille, afin de pouvoir mettre en usage la réalité de la filière piment et aussi les
règles de jeu avant l’avancé de décision dans cette Commune. La Commune Rurale
Ambatoharanana été choisie à la réalisation de recherche grâce à des différents critères à
savoir : c’est une zone très favorable à l’exploitation de culture de rente, taux de
production est encore faible et l’existence de l’organisme contribuant à l’appui technique
bien conduit envers les paysans producteurs.
23
Rencontre et présentation auprès des autorités locales
La prise de contact avec les représentants de l’autorité locale, c’est-à-dire le Chef
de Fokontany, Responsable communal est une étape essentielle dans la préparation d’une
enquête. C’est une bonne méthode pour encourager la participation active des villageois
lors des séances d’enquête et d’entretien. En effet la reconnaissance des autorités les
rassure et enlève toutes méfiance qui pourrait biaiser leurs réponses. Déplus pour une
demande de laisser passer de circuler librement et de réaliser l’enquête auprès des
producteurs locaux dans leurs territoires.
Enquête
Les enquêtes ont été planifiées pour une durée de 02 semaines, à partir du 05
septembre 2023; précédées par la séance de prise de contact avec toutes autorités locales,
qui s’est déroulée en même temps. Les enquêtes par ménage sont effectuées tôt le matin,
ou vers le début de l’après-midi et le soir et que ce soit c’est pendant leurs temps libres que
les gens effectuaient ce genre de travail, c'est-à-dire lorsqu’il n’y a pas de travail dans les
champs, pour profiter de la présence de tous les membres de la famille et pour ne pas
perturber les horaires de travail des familles.
Echantillonnage
L’activité principale des habitants de la commune rurale d’Ambatoharanana
estbasée sur le secteur primaire: agriculture et élevage. La commune
ruraled’Ambatoharanana est constitué par des dix-huit fokontany. L’enquête ont été
effectué dans les sept fokontany tel que : Ampiranambo II, Mangoandrano, Andapa,
Saharina, AmbodimangaRanomafana, Ambodihazinina, Lohariana. 40 agriculteurs ont été
sélectionnés de façon aléatoire simple. Notons bien que les agriculteurs sélectionnés sont
des habitants du fokontany étudié. Et la proportion d’échantillon est variable selon
l’effectif des agriculteurs par fokontany.
24
Tableau 2.4: Tableau d’échantillonnage
FOKONTANY ECHANTILLON PROPORTION
Ampiranambo II 4 10%
Mangoandrano 6 15%
Andapa 4 10%
Saharina 14 35%
AmbodimangaRanomafana 7 18%
Ambodihazinina 2 5%
Lohariana 3 8%
TOTAL 40 100%
Source:Auteur, 2023
Ce tableau nous montre la répartition des échantillons dans différents fokontany.
Les échantillons ont été répartis comme suit :
- Fokontany Ampiranambo II : 4 échantillons, représentant 10% du total.
- Fokontany Mangoandrano : 6 échantillons, représentant 15% du total.
- Fokontany Andapa : 4 échantillons, représentant 10% du total.
- Fokontany Saharina : 14 échantillons, représentant 35% du total.
- Fokontany AmbodimangaRanomafana : 7 échantillons, représentant 18% du total.
- Fokontany Ambodihazinina : 2 échantillons, représentant 5% du total.
- Fokontany Lohariana : 3 échantillons, représentant 8% du total.
Elaboration de questionnaires
Ce matériel est indispensable aux collectes des informations pour élaborer l’étude
profonde sur le sujet choisi. La question est basée sur les points suivants :
- les principes généraux concernant cette filière : structure du terrain, durée de
plantation, évolution des cultures,…
- la surface cultivée par rapport aux produits durant quelques intervalles d’années :
rendement, élargissement du terrain ou le contraire,…
- la technique adoptée par les planteurs (traditionnelle ou améliorée) : les avantages
et /ou les inconvenants
- les propositions d’amélioration de cette filière au niveau de la commune.
25
Questionnaires
Les questions sont simples et traduites en langue maternelle lors de descente sur
terrain avec les planteurs de café. Lors de contact direct, il n’y a pas eu de problème, même
si la plupart des planteurs sont des analphabètes, étant donné la simplicité de la formulation
orale.
Observation participative
L’approche « porte-à-porte » a été adoptée. Il s’agit des rencontres, enquêtes, avec
des planteurs de la Commune. Elle était effectuée une par une jusqu’à ce que les planteurs
concernés soient tous contactés. Les questions du type ouvert et fermé étaient utilisées ; ce
qui a permis au planteur d’exprimer ses points de vue, aussi bien contradictoires que
complémentaires de la filière piment. Cette approche a permis de recueillir des
informations précieuses sur les préoccupations et les besoins des planteurs, tout en leur
donnant l'occasion de partager leurs expériences et leurs idées. Les résultats de cette
enquête ont ensuite été analysés et utilisés pour élaborer des stratégies visant à améliorer la
production de piment et à répondre aux attentes des planteurs. Cette démarche a été très
appréciée par les planteurs, car elle leur a donné l'impression d'être écoutés et pris en
compte dans les décisions concernant la filière piment.
Limite méthodologique
Pendant cette étude, beaucoup de difficultés ont été rencontrés. Des donnés sont
parfois inexistante ou incomplète, non tenues à jour imprécis. Beaucoup des donnés
indispensable ne sont pas été disponible. En plus, dans la zone étudiée, la filière
pilipilyestdéjà depuis belle lurette. En effet, des donnés enregistrés n'existe plus et même
ceux qui étaient déjà enregistrés auparavant ont été déjà disparus. Concernant la référence
bibliographique, des documents disponibles était presque des études faites avant l'année
2014 presque dans d'autres régions. Alors que des situations sont presque différentes. Par
conséquent des informations nécessaires n'ont pas été satisfaisantes.
26
- Faire la mise en forme de toutes informations.
- Mettre la saisie informatique des données obtenues.
Faire le traitement des informations importantes avec l’interprétation possible. Les
résultats obtenus sont arrangés aussi par classe et /ou nature. Il faut comparer les résultats
obtenus par rapport à la situation actuelle. Logiciel Excel2007 et Windows WORD ont été
utilisé pour traiter des différentes données obtenues
27
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Dans cette première partie, nous avons mentionné quelques généralités sur la
présentation de la monographie, historique sur le maïs et méthodologie de recherche.
Ensuite nous avons présenté l’historique la caractéristique de la filière piment et la
méthodologie de recherche.
28
DEUXIEME PARTIE :
29
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE
La production de piment est essentielle pour l'économie locale et représente une
source de revenus importante pour de nombreux agriculteurs. La plupart des agriculteurs
ont une connaissance approfondie des techniques de culture et de transformation du poivre
vert. Cependant, la plupart d'entre eux sont confrontés à des défis tels que le manque
d'accès aux marchés et les difficultés liées à l'obtention de financement pour moderniser
leurs installations de transformation.
29
CHAPITREIII : PLANTATIONDE PIMENTS ETCARACTERISTIQUES DES
PRODUCTEURS
MODE DE PLANTATION DE PIMENTS
Piquetage
Après avoir préparé la parcelle, les piquets peuvent être installés : 80 cm entre les
lignes et 50 cm entre les plantes. Sur 1 ha, il est possible de planter jusqu’à 25 000 plants
de piments très moyen, et le nombre maximum de 42 000 plantes dépendent de la fertilité
du sol.
Plantation
Installer les plantes au centre du trou rebouché et veiller à ne pas trop les enfoncer
dans le sol. Une cuvette pourrait alors se former et accumuler l’eau de pluie au niveau du
pied de la plante, condition favorable au développement des maladies et des ravageurs. En
cas de grosse chaleur, protéger les jeunes plantes contre l’ensoleillement en les recouvrant
avec des végétaux secs pour le terrain en plein air.
Repiquage
Les jeunes plantes sont bonnes à mettre en place lorsqu’ils ont 15 à 20 cm de
hauteur. C'est-à-dire après un séjour en pépinière d’environ 5 à 6 semaines. Une dizaine de
30
jours auparavant, ils seront pincés à leur sommet (étêtés) pour favoriser l’émission de
nouvelles branches.
Source : https://ileauxepices.com/blog/2013/01/08/histoire-du-piment/wpid876/
31
Caractéristiques des producteurs
Classification des producteurs par rapport à ses activités
Durant l’enquête, les producteurs enquêtés sont de catégories différentes et des
activités socio-économiques différentes. Le tableau suivant montre les différentes
catégories des producteurs dans la zone étudiée :
Tableau 3.5: Classification des producteurs par rapport à ses activités
Classification Effectif Pourcentage
Agriculteur 30 75%
Artisan 4 10%
Petit commerce 3 7,5%
Professeur 2 5%
Couturière 1 2,5%
Total 40 100%
Source : investigation personnelle, décembre 2023
Ce tableau présente la répartition de 40 individus dans différentes catégories
professionnelles. La majorité des individus sont des agriculteurs, suivis par les artisans, les
petits commerçants, les professeurs et les couturières. La figure suivante montre le détail
100%
100%
99% 75% 10% 7,50% 5% 2,50% 100%
99%
98%
98% Pourcentage
97% 30 4 3 2 1 40
97% Effectif
96%
32
couturières. Cela indique que l'activité agricole est prédominante dans la commune, suivie
par des activités artisanales et de commerce de plus petite envergure.
40
40
35 32
30
25
Effectif
20
Pourcentage
15
8
10
5 100%
20% 80%
0
Locataire Propriétaire TOTAL
33
Identification par rapport à la taille du ménage
Les producteurs dans la Commune ont été identifiés selon la taille du ménage.Le
tableau ci- après indique le résultat de l’enquête
Tableau 3.7: Taille du ménage
Taille du ménage Effectif Pourcentage
[2-4[ 15 37,5%
[4-6[ 17 42,5%
[6-8[ 8 20%
TOTAL 40 100%
Source : investigation personnelle, décembre 2023
Ce tableau nous montre la répartition des ménages en fonction de leur taille et le
total des ménages dans l'échantillon est de 40.
45
40
40
35
30
25
Effectif
20
17 Pourcentage
15
15
10 8
5
37,50% 42,50% 20% 100%
0
[2-4[ [4-6[ [6-8[ TOTAL
34
Identification des producteurs par rapport à leur perception de la
filière
Dans la commune, la majorité des producteurs pratiquent la culture de piment comme étant
une activité secondaire, comme indique la figure suivante :
Tableau 3.8: Identification des producteurs par rapport à leur perception de la filière
Activité Effectif Pourcentage
Activité principale 5 12,5%
Activité secondaire 35 87,5%
Total 40 100%
Source : investigation personnelle, décembre 2023
Ce tableau présente une répartition des producteurs selon leur activité principale ou
secondaire par rapport à la filière. Sur un total de 40 producteurs interrogés, on compte 5
producteurs pour qui l'activité principale est liée à la filière et 35 producteurs pour qui
l'activité est secondaire.
40
40
35
35
30
25
Effectif
20
Pourcentage
15
10
5
5 87,50% 100%
12,50%
0
Activité principale Activité secondaire Total
Figure 3.8 : identification des producteurs par rapport à leur perception de la filière
Source : investigation personnelle, décembre 2023
Sur cette figure, on peut voir que parmi les 40 producteurs interrogés, 5 d'entre eux
ont identifié leur activité principale comme étant liée à la filière (12,5%), tandis que 35 ont
35
identifié leur activité comme étant secondaire par rapport à la filière (87,5%). Le total des
producteurs interrogés est bien de 40, avec un pourcentage total de 100%.
40
40
35
30
25
20 20
Effectif
20
Pourcentage
15
10
5
50% 50% 100%
0
Masculin Féminin Total
36
Ce résultat indique la répartition des enquêtés selon leur sexe. Sur un total de 40
enquêtés, il y a 20 hommes soient 50% et 20 femmes soient 50%. Cela signifie qu'il y a
une répartition égale entre les enquêtés masculins et féminins.
25
22
20
15
11 Effectif
10 Pourcentage
7
37
D’après cette figure, Il y a 11 producteurs âgés de 16 à 35 ans soient 27,5%, 22
producteurs âgés de 35 à 60 ans soient 55% et 7 producteurs âgés de 60 à 67 ans soient
17,5%. On peut conclure que la majorité des producteurs se situent dan s la tranche d'âge de
35 à 60 ans, représentant plus de la moitié de l'échantillon, suivie par la tranche d'âge de 16
à 35 ans, tandis que la tranche d'âge de 60 à 67 ans représente la plus petite proportion.
100%
100%
97% 15 25 40
97%
96%
Formé Non formé Total
38
La figure ci-dessus présente la proportion des producteurs ayant reçu une
formation. Sur un total de 40 producteurs, 15 ont été formés (37,5%) tandis que 25 n'ont
pas reçu de formation (62,5%).On peut conclure que la majorité des producteurs n'ont pas
reçu de formation.
Total 40 100%
Source : investigation personnelle, décembre 2023
Ce tableau montre la proportion des producteurs selon le niveau de satisfactionde la
formation reçue. Cependant, la proportion de la population non satisfaite est dominante.
40
40
35
30 25
25
Effectif
20 15
Pourcentage
15
10
5 37,50% 62,50% 100%
0
Satisfaisant Non satisfaisant Total
39
Cette figure présente proportion des producteurs selon le niveau de satisfaction. Sur
40 producteurs, 15 ont été satisfait soient 37,5% tandis que 25 n'ont pas reçu de formation
soient 62,5%.On peut conclure que la majorité des producteurs n'ont pas satisfait de la
formation reçue.
Le Niveau d’étude
le niveau d'instruction d'un agriculteur peut jouer un rôle crucial dans le succès de
sa culture, en lui permettant d'améliorer ses connaissances, de mieux gérer son exploitation
et d'optimiser ses pratiques agricoles.
Tableau 3.13 : Niveau d’étude
Niveau d’étude Effectif Pourcentage
Primaire 30 75%
Secondaire 8 20%
Universitaire 2 5%
Total 40 100%
Source : investigation personnelle, décembre 2023
Au regard de ces résultats, 30 enquêtés sont du niveau primaire, 8 qui sont du
niveau secondaire et 2 sont du niveau universitaire.
40
40
35 30
30
25
20
Effectif
15
8 Pourcentage
10
5 2
5%
0
40
La figure ci-dessous montre la répartition des niveaux d'études parmi un groupe de 40
personnes. La majorité soit 75% a un niveau d'études primaire, suivi de 20% avec un
niveau d'études secondaire et enfin 5% avec un niveau d'études universitaire. Le faible
niveau d’étude a une incidence sur la performance de la filière café dans ce terroir. Le
niveau d'instruction du paysan peut lui permettre de mieux apprécier les éléments qui
accompagnent l'adoption d'une technologie et d'être à l'abri de certaines erreurs27.
La technique de production
La technique de production de piment peut varier en fonction des conditions
climatiques, du sol, des pratiques culturales, etc.
Tableau 3.14 : Répartition des producteurs selon la technique de production
TECHNIQUE EFFECTIF POURCENTAGE
TRADITIONNELLE 35 87,50%
AMELIOREE 2 12,50%
TOTAL 40 100%
Source : investigation personnelle, décembre 2023
Sur un total de 40 techniques, dont 35 sont classées comme traditionnelles et 5
comme améliorées.
40
40 35
35
30
25
20
15 EFFECTIF
10 87,50% 2
12,50% 100% POURCENTAGE
5
0
27
ATSE (1997)
41
Cette figure présente la répartition des producteurs selon la technique de production
utilisée, avec le nombre de producteurs concernés et le pourcentage correspondant.
- Technique traditionnelle : 35 producteurs, soit 87,50%
- Technique améliorée : 2 producteurs, soit 12,50% Le total des producteurs interrogés est
de 100% et on constate que la majorité des producteurs utilisent une technique
traditionnelle de production.
Entretien de piment
L'entretien du piment est essentiel pour assurer une bonne croissance et une
récolteabondante.
Tableau 3.15 : répartition de enquêtés selon leur entretien.
ENTRETIEN NOMBRE POURCENTAGE
AUCUN 2 5%
UNE FOIS 38 95%
TOTAL 40 100%
Source : investigation personnelle, décembre 2023
120
100
100
80
60 NOMBRE
38
40 POURCENTAGE
20
2 5% 95% 100%
0
AUCUN UNE FOIS TOTAL
42
rurale Ambatoharanana. En revanche, la grande majorité des enquêtés, soit 95%, ont
déclaré avoir eu un entretien au moins une fois. Il serait donc incorrect d'affirmer que la
majorité des producteurs ne font aucun entretien, car la plupart d'entre eux ont
effectivement effectué des actions d'entretien pour améliorer le rendement du piment.
Situation existante
Comme il y a deux types de producteurs enquêtés, ceux membres des organisations
paysannes et ceux qui sont des exploitants individuels de la filière, il y a deux différents
types de flux et collectes de produit dans la Commune étudiée.
Ces deux types de flux et collectes de produits peuvent avoir des implications
différentes en termes de logistique, de qualité des produits et de rémunération des
producteurs. Il est important de comprendre ces différences pour pouvoir mettre en place
des politiques et des initiatives adaptées à chaque type de producteur.
CAM
PRODUCTEUR
C
T
E
U
R
43
exportateurs. Tous les produits agricoles existant dans la zone en partenariat peuvent être
vendus au CAM à condition que les producteurs soient membre d’une organisation
paysanne. Les produits intéressants le CAM sont les clous de girofle, les paddy, les
piments, et beaucoup d’autres cultures. Le CAM traite les produits avant de les vendre.
Le CAM travaille également à améliorer la qualité des produits, à faciliter l'accès
au marché pour les producteurs, à garantir des prix équitables et à promouvoir le
développement économique local. En tant que seule entité collectrice de piment dans la
commune, le CAM joue un rôle essentiel pour les agriculteurs locaux en facilitant leur
accès au marché et en garantissant des revenus équitables pour leur travail. Son partenariat
avec les producteurs, les consommateurs et les exportateurs contribue à renforcer
l'ensemble de la chaîne de valeur agricole dans la région.
Exportateur
CAM Détaillant
Grossiste
44
Pour les détaillants, le CAM peut être un fournisseur important de piments de
qualité, prêts à être commercialisés dans les magasins. Les piments triés, calibrés et
emballés peuvent être directement distribués aux détaillants pour la vente au grand public.
Pour les grossistes, le CAM peut également être un partenaire stratégique pour
fournir des quantités importantes de piments traités, prêts à être distribués à d'autres
entreprises ou à être utilisés dans la production alimentaire à plus grande échelle.
En résumé, le CAM joue un rôle crucial dans la préparation des piments pour
différents acteurs de la chaîne d'approvisionnement, en assurant la qualité et la conformité
des produits.
TRIAGE EMBALLAGE
CALIBRAGE
45
Pour les producteurs individuels
Consommation
Consommation
familiale
familiale
CAM
CAM Marché
Marché locale
locale
46
CHAPITRE IV : APPORT DE LA FILIERE PIMENT AU DEVELOPPEMENT ET
PRATIQUE CULTURALE DANS LA ZONE
Contribution de la filière piment au développement local
Création d'emplois
La culture, la récolte, le traitement et la vente de piment génèrent des emplois de
28
12% pour les habitants de la commune rurale Ambatoharanana, contribuant ainsi à
réduire le chômage et à améliorer les conditions de vie économique. En effet, la culture du
piment nécessite un travail manuel important, ce qui peut créer des emplois saisonniers ou
à temps plein pour les populations locales. De plus, la récolte et le traitement du piment
offrent des opportunités d'emploi supplémentaires, notamment dans les ateliers de
transformation où le piment est séché, moulus ou transformé en produits dérivés tels que la
poudre de piment, les sauces ou les condiments. La vente de piment peut également
stimuler l'économie locale en créant des débouchés pour les agriculteurs, les commerçants
et les petites entreprises de transformation. Cela peut également encourager le
développement du tourisme culinaire, attirant ainsi des visiteurs et des touristes intéressés
par la découverte des saveurs locales et des plats épicés. En outre, le développement de la
filière du piment peut également favoriser l'émergence de coopératives ou d'associations
d'agriculteurs, renforçant ainsi la solidarité et l'entraide au sein des communautés rurales.
Ainsi, la culture, la récolte, le traitement et la vente de piment peuvent avoir un impact
significatif sur l'économie locale, en créant des emplois, en dynamisant le commerce et en
contribuant à l'amélioration des conditions de vie des habitants de la région.
Génération de revenus
La production de piment permet aux agriculteurs dans la commune rurale
29
Ambatoharanana de diversifier leurs sources de revenus de 8% de revenu total, en
particulier si le piment est destiné à la vente sur les marchés locaux ou à être transformé en
produits à haute valeur ajoutée pour l'exportation. En plus de fournir une nouvelle source
de revenus, la production de piment peut également contribuer à la sécurité alimentaire en
offrant une nouvelle culture à cultiver. Le piment est également une culture à faible
entretien, ce qui en fait une option attrayante pour les agriculteurs locaux. En outre, la
production de piment peut créer des emplois supplémentaires dans la région, tant pour la
culture et la récolte du piment que pour sa transformation en produits finis. Cela peut aider
28
Bureau de la commune rurale Ambatoharanana
29
Idem
47
à stimuler l'économie locale et à réduire la dépendance des communautés agricoles à
l'égard d'une seule culture ou source de revenus. Cependant, il est important de noter que la
production de piment peut également présenter des défis, notamment en ce qui concerne la
gestion de la main-d'œuvre, la qualité du sol, la disponibilité de l'eau et la concurrence avec
d'autres cultures. Il est donc essentiel que les agriculteurs locaux reçoivent un soutien
adéquat en termes de formation, d'accès aux marchés et de technologies agricoles pour
réussir dans la production de piment. En somme, la production de piment peut offrir de
nombreuses opportunités aux agriculteurs locaux pour diversifier leurs revenus et
contribuer au développement économique des communautés agricoles. Toutefois, cela
nécessite un soutien adéquat et une planification soigneuse pour surmonter les défis
potentiels.
48
production était de 1 350 000 AR. Ainsi, la rentabilité de la vente de piment pour les
producteurs de la commune rurale d'Ambatoharananas'élève à 233.33 %.30
30
Enquête sur terrain janvier 2024
49
l'égard des cultures traditionnelles et à diversifier les sources de revenus. De plus, la
culture du piment peut encourager la préservation de la biodiversité et la protection des
écosystèmes locaux, en favorisant des pratiques agricoles durables et en préservant les sols
et l'eau. En outre, les techniques de culture du piment peuvent également contribuer à la
lutte contre la déforestation, en promouvant des méthodes de production respectueuses de
l'environnement.
En somme, la culture du piment peut jouer un rôle important dans la promotion
d'une agriculture durable et dans la préservation des ressources naturelles locales. il est
donc essentiel de soutenir et de promouvoir cette culture, en encourageant les pratiques
agricoles respectueuses de l'environnement et en valorisant les produits locaux.
Qualité du sol
La qualité du sol peut influencer la croissance et la qualité du piment. Un sol appauvri
en nutriments peut entraîner une mauvaise croissance des plantes. En effet, un sol pauvre
en nutriments peut limiter la capacité des plantes de piment à absorber les éléments
nutritifs nécessaires à leur croissance et à leur développement. Cela peut se traduire par
une croissance lente, des plantes de petite taille et une faible production de fruits.
De plus, un sol appauvri peut également entraîner une diminution de la qualité des
fruits, avec des piments de petite taille, moins savoureux et moins nutritifs. Il est donc
important de veiller à la qualité du sol dans lequel poussent les plantes de piment, en
apportant les nutriments nécessaires sous forme d'engrais ou d'amendements organiques. Il
est également recommandé de pratiquer une rotation des cultures et de veiller à un bon
50
drainage du sol pour favoriser une croissance saine des plantes de piment. En prenant soin
de la qualité du sol, il est possible d'obtenir des plantes de piment en bonne santé, avec une
croissance vigoureuse et des fruits de qualité.
Contrôledesmauvaises herbes
Les mauvaises herbes peuvent constituer une concurrence pour les plantes de piment en
leur faisant concurrence pour les nutriments, l'eau et la lumière. Cela peut entraîner
peuvent être très compétitives et absorber une quantité importante de nutriments, d'eau et
de lumière, ce qui peut entraver la croissance et le développement des plantes de piment.
En conséquence, les plantes de piment peuvent souffrir d'une croissance réduite, d'une
production de fruits moins importante et même d'une qualité moindre des fruits.
Gestion de la récolte
La récolte du piment est une étape importante et délicate qui nécessite une
manipulation précautionneuse pour éviter d'endommager les fruits. Les piments sont des
fruits fragiles qui peuvent se casser facilement si on les manipule de manière brutale. Il est
donc essentiel de récolter les piments avec précaution en les cueillant délicatement à la
main pour éviter les dommages. Il est recommandé de récolter les piments lorsqu'ils sont
mûrs et prêts à être consommés, car c'est à ce stade qu'ils offrent le meilleur goût et la
meilleure qualité. Il est également important de manipuler les piments avec soin pendant le
transport et le stockage pour éviter tout dommage supplémentaire qui pourrait
compromettre leur qualité. Conditions climatiques extrêmes:
Culture villageoise
Il est intéressant de noter que la commune rurale Ambatoharanana pratique la
culture villageoise du piment. La culture du piment est une tradition ancrée dans cette
communauté, et elle est probablement intégrée dans de nombreux aspects de la vie
quotidienne, y compris l'alimentation, les traditions culinaires, les célébrations et les
échanges commerciaux. Les habitants de la commune sont impliqués dans la culture du
piment depuis des générations, transmettant leurs connaissances et leurs techniques de
culture de piment de manière traditionnelle. De plus, les habitants sont également actifs
dans la préservation des variétés traditionnelles de piment et la promotion de pratiques
agricoles durables pour assurer la pérennité de la culture du piment dans la commune. Ils
51
s'engagent à conserver les différentes variétés de piments qui sont cultivées depuis des
générations et à préserver les pratiques agricoles qui respectent l'environnement et
favorisent la durabilité. Cela inclut l'utilisation de méthodes de culture biologique, la
préservation des sols et la gestion de l'eau de manière responsable. Grâce à ces initiatives,
la culture du piment continue de prospérer dans la commune et reste ancrée dans la
tradition locale.
Culture semi extensive
La commune rurale Ambatoharanana pratique la culture semi-extensive. Ce type de
culture implique généralement l'utilisation de techniques agricoles qui nécessitent moins de
main-d'œuvre que la culture extensive tout en étant plus intensive que la culture extensive.
La culture semi-extensive est en effet un compromis entre la culture extensive et intensive.
Elle vise à maximiser les rendements tout en minimisant l'utilisation de ressources telles
que la main-d'œuvre et les intrants agricoles. Ce type de culture peut inclure des pratiques
telles que la rotation des cultures, l'association de cultures, l'utilisation de variétés
résistantes et la gestion intégrée des ravageurs. En adoptant ce type de culture, la commune
d'Ambatoharanana peut chercher à accroître sa productivité tout en préservant les
ressources naturelles et en minimisant son impact sur l'environnement. Cela peut
également contribuer à assurer la durabilité à long terme de la culture du piment et à
promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement.
Il est probable que cela implique une utilisation modérée d'engrais et de pesticides,
ainsi qu'une gestion plus contrôlée des cultures que dans la culture extensive. Ce type de
culture peut être adapté à des communautés rurales comme Ambatoharanana, où les
ressources humaines peuvent être limitées, mais où l'agriculture reste une composante
importante de l'économie locale.
52
rotation des cultures, la gestion de l'humidité du sol, l'élimination des débris végétaux
infectés, ainsi que l'utilisation de fongicides appropriés. Les variétés de piment résistantes
au mildiou peuvent également être sélectionnées pour réduire le risque d'infection.
En combinant ces mesures, la commune d'Ambatoharanana peut contribuer à limiter
l'impact du mildiou sur ses cultures de piment.
Pourriture des racines :
La pourriture des racines du piment, causée par des champignons, est en effet une
maladie redoutable. Les symptômes typiques incluent un flétrissement des plantes, des
racines pourries et une décomposition du système racinaire. Les plantes touchées peuvent
également présenter un retard de croissance et une faible production de fruits.
Pour gérer la pourriture des racines du piment, il est important d'adopter des
pratiques culturales qui favorisent un sol bien drainé, évitent l'humidité excessive, et
assurent une bonne aération autour des racines. La rotation des cultures peut également
aider à réduire la présence de champignons pathogènes dans le sol.
La prévention est essentielle, et cela peut passer par l'utilisation de plants de piment
sains, l'élimination des résidus de culture infectés, ainsi que l'application de fongicides
appropriés si nécessaire. En prenant en compte ces stratégies de prévention et de gestion, la
commune d'Ambatoharanana peut contribuer à limiter les effets de la pourriture des racines
du piment sur ses cultures.
Virus du piment
Parmi les virus les plus courants qui affectent les plants de piment, on trouve le
virus de la mosaïque du tabac, le virus de la mosaïque du piment, le virus de la mosaïque
du concombre et le virus de la mosaïque du poivron. Ces virus sont généralement transmis
par des insectes vecteurs tels que les pucerons et les thrips, ainsi que par contact direct
avec des plantes infectées.
Pour prévenir l'infection par ces virus, il est recommandé de pratiquer une rotation
des cultures, d'utiliser des plants certifiés exempts de virus, de désherber régulièrement
pour limiter la présence d'insectes vecteurs, et d'éviter de manipuler les plants lorsque les
feuilles sont mouillées, car cela favorise la propagation des virus.
En cas d'infection, il est important de surveiller de près les plants et d'éliminer
rapidement les plants infectés pour éviter la propagation des virus. Il est également
possible d'utiliser des solutions à base de cuivre ou d'huiles essentielles pour limiter la
propagation des virus. Il est recommandé de consulter un professionnel de l'agriculture ou
53
un spécialiste des cultures maraîchères pour obtenir des conseils spécifiques sur la
prévention et le traitement des virus du piment.
Puceron
Les pucerons sont de petits insectes suceurs qui se nourrissent de la sève des
plantes, en particulier des plantes de piment. Leur présence peut affaiblir les plantes en les
privant de nutriments essentiels, ce qui peut compromettre leur croissance et leur
développement. De plus, les pucerons peuvent également propager des virus aux plantes,
ce qui peut entraîner des maladies et des dommages importants. Pour lutter contre les
pucerons, il est recommandé d'utiliser des méthodes naturelles telles que l'introduction
d'insectes prédateurs, comme les coccinelles, qui se nourrissent des pucerons. Il est
également possible d'utiliser des solutions à base de savon ou d'huile pour éliminer les
pucerons des plantes de piment. Il est important de surveiller régulièrement les plantes de
piment pour détecter la présence de pucerons et prendre des mesures appropriées pour les
contrôler.
Tétranyque
Les tétranyques sont de petits acariens qui se nourrissent de la sève des plantes de
piment. Leurs piqûres peuvent provoquer un jaunissement des feuilles, un affaiblissement
des plantes et même la déformation des fruits. Pour lutter contre les tétranyques, il est
recommandé de pulvériser les plantes de piment avec un jet d'eau pour éliminer les
acariens et leurs œufs. L'utilisation d'huile de neem ou de savon insecticide peut également
être efficace pour contrôler les tétranyques. Il est important de surveiller régulièrement les
plantes de piment pour détecter la présence de tétranyques et prendre des mesures
appropriées pour les éliminer.
Doryphore
Le doryphore, également connu sous le nom de "criocère du piment", est un
coléoptère qui peut causer des dommages importants aux plants de piment s'il n'est pas
contrôlé. Les doryphores se nourrissent des feuilles des plants de piment, ce qui peut
entraîner un défoliage important et affaiblir les plantes. Pour contrôler les doryphores, il est
recommandé d'inspecter régulièrement les plants de piment à la recherche de leurs œufs de
couleur jaune vif, et de les éliminer dès leur découverte. Il est également possible d'utiliser
des méthodes biologiques telles que la pulvérisation de kaolin, qui crée une barrière
54
protectrice sur les feuilles et réduit l'appétence des doryphores pour les plantes de piment.
Dans les cas graves, l'utilisation d'insecticides spécifiques peut être nécessaire pour
contrôler les populations de doryphores. Il est important d'agir rapidement pour prévenir
les dommages causés par ces coléoptères.
Le problème de mentalité et le problème financier
La plupart des ménages dans la zone, pratique la culture de piment de façon
irrationnelle dans une même parcelle et d’une manière traditionnelle. De ce fait, ils
prennent à la légère les paramètres permettant de rationaliser la production. En outre, ils ne
donnent pas de volonté à s’investir pour l’aménagement et l’extension de la surface à
cultiver.
55
40
40
35
30
25
20
15 12
10
10 6 7
5
5 25% 12,50% 30% 15% 17,50% 100% Effectif
0
Pourcentage
56
Selon le tableau présenté, les problèmes les plus fréquemment rencontrés par les
producteurs de la commune rurale Ambatoharanana sont le "Manque d'encadrement" avec
un effectif de 50 enquêtés et les "Problèmes de route" avec un effectif de 40 enquêtés.
100%
100%
99% 12,50% 37,50% 25% 25% 100%
99%
98%
98%
%
97% 5 15 10 10 40 EFFECTIF
97%
96%
57
Dans ce tableau, nous avons les producteurs non spécialisés et les producteurs
spécialisés, avec leur taux de production par hectare respectif. Les producteurs non
spécialisés produisent entre 0,3 et 1 tonne par hectare, tandis que les producteurs
spécialisés produisent entre 2 et 5 tonnes par hectare.
Faiblesse de production de
piments
Utilisation Manque de
detechniques de semis subventions et de Manque d’étude de
imprécises financements publics marchéapprofondie
marché approfondie
Manque de Manque de
Manque de systèmes partenariats avec des développement de
d'irrigation
d'irrigation efficaces
efficaces investisseurs produits adaptés
Manque de
Manque de lutte certificationet
certification et
biologique conformité
Techniques de récolte
inappropriées
58
Le manque de technique de plantation peut conduire à une faiblesse de la
production de piments car une mauvaise gestion agricole peut entraîner une diminution du
rendement des cultures. Les techniques de plantation inappropriées, telles que le mauvais
choix de variétés, la mauvaise préparation du sol, un mauvais espacement des plants ou
une mauvaise gestion de l'eau et des nutriments, peuvent limiter la croissance des plantes
de piment et réduire la qualité et la quantité de la récolte.
Le manque de financement peut également être un obstacle majeur à la production
de piments. Les agriculteurs peuvent avoir du mal à acheter des intrants agricoles de
qualité, à investir dans des équipements agricoles modernes et à financer les coûts de
production. Un accès limité au crédit agricole et aux programmes de subvention
gouvernementaux peut entraver la capacité des agriculteurs à améliorer leurs pratiques
agricoles et à augmenter leur productivité.
Enfin, le manque d'accès au marché est un autre facteur important qui peut limiter
la production de piments. Les agriculteurs qui ne peuvent pas trouver de débouchés pour
leur production peuvent avoir du mal à vendre leurs produits à un prix équitable, ce qui
peut les décourager de poursuivre la culture du piment. Un accès limité aux marchés de
gros, aux centres de transformation des aliments et aux canaux de distribution peut
empêcher les producteurs de piments de commercialiser efficacement leurs produits et de
générer des revenus suffisants pour maintenir leur activité agricole.
59
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
Tout d'abord, nous avons constaté que les agriculteurs Ambatoharanana rencontrent
des difficultés au niveau de la production de piment, notamment en ce qui concerne la
technique de plantation, financement et accès au marché. Par ailleurs, la formation et
l'accompagnement technique des agriculteurs dans la filière piment sont également des
enjeux importants dans la commune rurale Ambatoharanana. Les agriculteurs ont exprimé
leur besoin d'être mieux formés sur les bonnes pratiques agricoles et sur les techniques de
transformation et de valorisation la filière Piment.
60
TROISIEME PARTIE :
ANALYSES ET SUGGESTIONS
61
INTRODUCTION DE LA TROISIEME PARTIE
Les résultats de notre étude nous permettent de dégager les propositions d’amélioration
en vue d'apporter notre contribution à l’amélioration de la production de piment dans la
commune rurale Ambatoharanana. Ces propositions d’amélioration s'appuient sur les
facteurs les plus significatifs que nous allons voir ci-dessous. Ces propositions
d'amélioration sont fondées sur les principaux facteurs influents que nous allons examiner
par la suite.
62
CHAPITRE V : ANALYSES
Manque de techniques de plantation
Utilisation de techniques de semis imprécises
L'utilisation de techniques de semis imprécises a plusieurs conséquences négatives.
Par exemple, cela peut entraîner une densité de semis inégale, ce qui signifie que certaines
zones du champ auront trop de plantes et d'autres pas assez. Cela peut entraîner un
gaspillage de semences et une concurrence excessive entre les plantes pour les ressources
disponibles, ce qui peut nuire à la croissance et au rendement des cultures. En effet, une
densité de semis inégale peut avoir des conséquences néfastes sur la santé et le rendement
des cultures. Dans les zones surpeuplées, les plantes peuvent se faire concurrence pour la
lumière, l'eau et les nutriments, ce qui peut entraîner un stress et une croissance réduite. En
revanche, dans les zones où la densité de semis est trop faible, les plantes peuvent ne pas
exploiter pleinement le potentiel de production du champ, ce qui entraîne une utilisation
inefficace de la terre et des intrants agricoles. Cela peut réduire le rendement global de la
culture et affecter la rentabilité de l'exploitation agricole. Ainsi, une densité de semis
inégale due à des techniques de semis imprécises peut entraîner des pertes économiques
importantes pour les agriculteurs.
De plus, une densité de semis inégale peut également affecter la maturité et la
qualité des cultures, ce qui peut avoir un impact direct sur la valeur marchande des produits
agricoles. Les plantes espacées de manière inégale peuvent mûrir à des moments différents,
ce qui complique la récolte et peut entraîner une moins bonne qualité des produits récoltés.
Cela peut également affecter la capacité des agriculteurs à respecter les contrats de
livraison et les normes de qualité, ce qui peut avoir un impact négatif sur leurs relations
commerciales. En résumé, une densité de semis inégale peut entraîner une concurrence
inutile entre les plantes, favoriser la croissance des mauvaises herbes, réduire le rendement
des cultures, augmenter les coûts de gestion et affecter la qualité des produits récoltés. Il
est donc crucial pour les agriculteurs d'adopter des techniques de semis précises et de
surveiller attentivement la densité de semis pour optimiser la santé et le rendement de leurs
cultures.
En outre, un semis imprécis peut également conduire à une récolte inégale, ce qui
complique la gestion de la récolte et peut entraîner des pertes de rendement.
En fin de compte, l'utilisation de techniques de semis imprécises peut entraîner une
diminution de la productivité et de la rentabilité de l'exploitation.
63
Manque de systèmes d'irrigation efficaces
Le manque d'irrigation peut entraîner un stress hydrique pour les plantes, ce qui
peut compromettre leur croissance et leur rendement. En effet, l'eau est un élément
essentiel pour le développement des plantes, car elle participe à de nombreuses fonctions
vitales telles que la photosynthèse, l'absorption des nutriments du sol et le transport des
éléments nutritifs dans la plante. Lorsqu'une plante manque d'eau, elle est incapable de
réaliser ces fonctions correctement, ce qui peut entraîner un ralentissement de sa
croissance, un jaunissement des feuilles, une diminution de la production de fruits ou de
graines, voire la mort de la plante dans les cas les plus graves.De plus, un manque
d'irrigation adéquate peut entraîner une diminution de la qualité et de la quantité de la
récolte de piment. Les plantes peuvent produire des fruits de taille plus petite et de qualité
inférieure en raison du stress hydrique. Enfin, un manque d'irrigation peut également
entraîner une augmentation de la sensibilité des plantes aux maladies et aux ravageurs, car
elles sont affaiblies et ont du mal à se défendre. Cela peut entraîner des pertes importantes
dans la récolte et nuire à la rentabilité de l'exploitation agricole.
64
Manque de pratiques de rotation des cultures
Le manque de rotation des cultures de piment peut causer une dégradation de la
fertilité du sol en épuisant certains nutriments essentiels et en déséquilibrant la structure du
sol. Cela rend le sol plus vulnérable aux maladies et aux ravageurs, car ces organismes
peuvent s'installer et se propager plus facilement. En conséquence, le rendement des
récoltes peut diminuer, ce qui entraîne des pertes économiques pour les agriculteurs. En
effet, les cultures de piment épuisent rapidement le sol de certains nutriments essentiels, ce
qui peut entraîner des problèmes de croissance et de rendement pour les cultures suivantes.
En outre, la monoculture de piment favorise le développement de maladies et de ravageurs
spécifiques à cette culture, qui peuvent se propager plus facilement en l'absence de rotation
des cultures. Cela peut entraîner une augmentation des coûts de lutte antiparasitaire et une
diminution de la qualité et de la quantité des récoltes.
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Manque de financement
Manque de subventions et de financements publics
Dans la commune rurale Ambatoharanana, le manque de subventions et de
financements publics pour la filière piment a un impact significatif sur les producteurs de
piments. En effet, les agriculteurs rencontrent des difficultés pour investir dans des
équipements modernes, des intrants de qualité et des formations techniques. Cela entraîne
une baisse de la productivité et de la qualité des cultures de piment, ce qui nuit à leur
rentabilité. De plus, les agriculteurs de piment sont souvent confrontés à des difficultés
liées à la commercialisation de leur production. Ils ont parfois du mal à trouver des
débouchés pour écouler leurs récoltes, ce qui peut entraîner des pertes financières
importantes.
De plus, le manque de financement public limite l'accès des producteurs à des
marchés plus avancés et à des opportunités d'exportation. Cela peut entraver la croissance
de la filière piment et réduire les revenus des agriculteurs, les empêchant ainsi de
prospérer. En fin de compte, le manque de subventions et de financements publics pour la
filière piment peut compromettre le développement économique et social des
communautés agricoles qui dépendent de cette culture pour leur subsistance.
66
dans leur exploitation, améliorer leurs pratiques agricoles et accéder à des marchés plus
rentables. Cela permettra non seulement de renforcer la sécurité alimentaire et la résilience
des agriculteurs, mais aussi de promouvoir un développement rural durable et inclusif.
Vérification de l’hypothèse 2
Il est donc crucial que les autorités gouvernementales et les institutions financières
mettent en place des programmes de soutien spécifiques pour la filière piment, afin de
permettre aux producteurs d'investir dans leur activité et de développer leur potentiel
économique.
Donc l’hypothèse 2 est vérifiée
67
une analyse approfondie de la demande et de l'offre sur le marché du piment, les
producteurs risquent de ne pas produire en quantité suffisante pour répondre à la demande
des consommateurs, ou au contraire de produire en trop grande quantité, ce qui pourrait
entraîner une saturation du marché et une baisse des prix.
En outre, le manque de connaissance du marché peut également conduire à des
difficultés d'écoulement des stocks de piment produits, ce qui pourrait entraîner des pertes
financières pour les producteurs. Il est donc essentiel pour les producteurs de piment de
réaliser des études de marché régulières afin de s'assurer que leur production est adaptée à
la demande du marché, et de prendre des décisions éclairées pour garantir la rentabilité de
leur activité.
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Manque de certificationet conformité
Le manque de certification et de conformité de piment peut poser plusieurs risques
pour les consommateurs. En effet, sans certification, il est difficile de garantir la qualité et
l'origine du produit. De plus, le non-respect des normes de sécurité alimentaire peut
entraîner des risques pour la santé des consommateurs, notamment en cas de contamination
bactérienne ou de présence de pesticides.
En fin, le manque de certification et de conformité du piment peut entraîner des
risques pour la santé des consommateurs. Les produits non certifiés peuvent être
contaminés par des agents pathogènes tels que des bactéries, des moisissures ou des
toxines, ce qui peut provoquer des intoxications alimentaires. De plus, l'utilisation de
pesticides non autorisés ou en quantités excessives peut également représenter un danger
pour la santé.
Vérification de l’hypothèse 3
Il est donc important de mettre en place des mesures et des politiques visant à
faciliter l'accès des producteurs de piment aux marchés, notamment en renforçant les
infrastructures de transport, en facilitant les procédures d'exportation et en soutenant le
développement de capacités commerciales des producteurs.
Donc l’hypothèse 3 est vérifiée
69
CHAPITRE VI : SUGGESTIONS
Amélioration des techniques de plantation
Il existe plusieurs façons d'améliorer les techniques de plantation pour obtenir de
meilleurs résultats.
70
pots, comme des cailloux ou des tessons de poterie, pour faciliter le drainage de l'eau. Il
doit également être aéré pour permettre aux racines de se développer correctement et
d'absorber les nutriments. De plus, l'utilisation de substrats riches en matière organique
peut être très bénéfique pour la croissance des plants de piment. La matière organique
fournit des éléments nutritifs essentiels tels que l'azote, le phosphore et le potassium, ainsi
que d'autres micronutriments nécessaires à la croissance des plantes. La matière organique
favorise l'activité microbienne bénéfique dans le sol, ce qui aide à décomposer la matière
organique et à libérer des nutriments pour les plantes. En incorporant des substrats riches
en matière organique dans le sol, on peut améliorer sa structure, sa rétention d'eau et sa
capacité à fournir des nutriments aux racines des plants de piment. Cela peut conduire à
une croissance plus saine et à des rendements plus élevés.
Il est également possible d'ajouter des amendements tels que de la vermiculite ou de
la perlite pour améliorer la structure du sol et favoriser un bon enracinement des plants de
piment. L’ajout de vermiculite ou de perlite au substrat peut améliorer la structure du sol
en favorisant un meilleur drainage et en permettant une meilleure aération des racines des
plants de piment. La vermiculite est un minéral qui retient bien l'eau tout en favorisant le
drainage, ce qui peut être bénéfique pour les plants de piment qui ont besoin d'un bon
approvisionnement en eau tout en évitant l'excès d'humidité au niveau des racines. La
perlite, quant à elle, est un matériau léger qui améliore la capacité de rétention d'eau et d'air
du sol, ce qui est bénéfique pour le développement des racines et la croissance des plants.
En incorporant ces amendements dans le substrat, on peut créer un environnement optimal
pour que les plants de piment prospèrent et offrent de meilleurs rendements.Cela permet
d'améliorer le drainage, d'optimiser l'aération des racines et de favoriser un bon
développement des plants. Ces conditions favorables peuvent contribuer à une croissance
plus saine, à une meilleure floraison et à des rendements plus élevés de vos plants de
piment.
71
précis de l'irrigation, favorisant une croissance saine des plants et une production de
piments de meilleure qualité. De plus, en automatisant le processus d'irrigation, on
économise du temps et des efforts tout en assurant que les plants reçoivent l'eau dont ils
ont besoin pour prospérer. Cela libère du temps pour se concentrer sur d'autres aspects de
la culture, tout en assurant un approvisionnement en eau constant pour les plants. En
conséquence, l'automatisation de l'irrigation non seulement favorise une croissance saine
des plants de piment, mais elle permet également une gestion plus efficace du temps et des
ressources.
72
l'utilisation de pesticides et en encourageant la diversité des plantes et des organismes
bénéfiques, ils favorisent un équilibre naturel qui profite à la fois à l'environnement et à la
production agricole. Cette approche offre des avantages à long terme pour la santé des sols,
la qualité des cultures et la préservation de la biodiversité, créant ainsi un environnement
plus viable pour les générations futures.
73
favorisent la santé du sol et accroissent sa capacité à stocker le carbone, jouant ainsi un
rôle important dans la lutte contre les changements climatiques. En promouvant une
utilisation plus responsable des ressources naturelles, l'agriculture biologique et l'utilisation
d'engrais organiques peuvent aider à préserver l'environnement pour les générations
futures.
74
lorsqu'ils ont atteint une hauteur d'environ 30 à 45 centimètres. Il est préférable d'utiliser
des outils propres et tranchants pour éviter d'endommager la plante. Il est important de
tailler les branches au-dessus d'un nœud pour favoriser la formation de nouvelles pousses.
En général, il est recommandé de tailler les plants de piment au début de la saison de
croissance, puis de surveiller régulièrement la croissance de la plante tout au long de la
saison. En taillant régulièrement les plants de piment, il est possible de favoriser une
production de fruits plus abondante et de maintenir la santé globale de la plante.
L'ébourgeonnage peut également permettre d'aérer la plante, ce qui réduit les
risques de développement de maladies et de parasites. Il est important de faire attention
lors de l'ébourgeonnage pour ne pas endommager les parties principales de la plante.
Ensuite, L'ébourgeonnage peut être réalisé à la main en pinçant délicatement les jeunes
pousses avec les doigts, ou à l'aide d'un outil tranchant et propre pour couper les
bourgeons. Enfin, L'ébourgeonnage peut être pratiqué sur différentes variétés de piments,
mais il est important de s'informer spécifiquement sur la variété cultivée pour savoir quand
et comment le pratiquer.
En résumé, l'ébourgeonnage des plants de piment est une pratique importante pour
favoriser la croissance et la production de fruits de la plante, et doit être réalisé avec
précaution tout au long de la saison de croissance.
75
conserver les piments, il est possible de les faire mariner dans de l'huile d'olive avec des
herbes et des épices pour les garder au réfrigérateur. Les piments peuvent également être
conservés en les faisant fermenter dans une saumure, ce qui les rendra encore plus
savoureux.
Enfin, les piments peuvent être transformés en sauces piquantes, comme la sauce
sriracha31 ou la sauce pimentée mexicaine, qui peuvent être utilisées pour assaisonner une
variété de plats. Ils peuvent également être transformés en poudre de piment pour
assaisonner les plats ou pour ajouter de la chaleur aux boissons comme le chocolat chaud
ou le thé.
31
C’est une sauce piquante d'origine thaïlandaise, souvent utilisée comme condiment ou ingrédient dans la
cuisine asiatique.
76
à des consultants et experts en financement agricole peut être un investissement judicieux
pour garantir le succès financier d'un projet agricole.
Enfin, il est recommandé de rester informé des mises à jour et des nouveaux
programmes de financement qui pourraient être disponibles pour la filière piment.
Établir des partenariats avec des investisseurs et des bailleurs de
fonds
En établissant des partenariats avec des investisseurs privés, des fonds
d'investissement et des bailleurs de fonds, il est possible d'obtenir un financement pour
développer la filière piment. Les partenariats peuvent également inclure des collaborations
en matière de recherche et développement pour améliorer les pratiques agricoles, la qualité
des produits et la durabilité environnementale. En outre, des initiatives de certification et
de labellisation peuvent être mises en place pour garantir la traçabilité et la qualité des
produits de piment. Enfin, les partenariats peuvent également impliquer des actions de
sensibilisation et de promotion pour promouvoir la consommation de piment, tant sur le
marché local que sur les marchés internationaux. Ces efforts peuvent être soutenus par des
campagnes de marketing, des événements promotionnels et des collaborations avec des
chefs cuisiniers et des experts culinaires.
Les investisseurs privés peuvent être intéressés par le potentiel de rentabilité de la
filière piment, en particulier si des opportunités d'exportation vers des marchés
internationaux existent. En effet, le marché du piment est en croissance, en raison de la
demande croissante pour des aliments épicés dans le monde entier. Les investisseurs
peuvent voir dans la filière piment une opportunité d'investissement rentable, notamment si
des partenariats avec des entreprises d'import-export sont possibles pour accéder à des
marchés internationaux. De plus, la diversité des produits dérivés du piment tels que la
poudre de piment, la sauce piquante, les conserves de piments, etc., offre des possibilités
de développement de produits à haute valeur ajoutée, ce qui peut être attrayant pour les
investisseurs à la recherche de rendements intéressants. En termes de durabilité, la filière
piment peut également offrir des avantages, en favorisant la création d'emplois locaux et en
contribuant au développement économique des régions productrices de piment. En résumé,
le potentiel de rentabilité, la demande croissante sur les marchés internationaux, la
diversité des produits dérivés et les avantages en termes de durabilité, font de la filière
piment une opportunité attrayante pour les investisseurs privés.
Enfin, les bailleurs de fonds peuvent apporter un soutien financier, technique ou
organisationnel aux initiatives qui correspondent à leurs priorités et objectifs dans le
77
domaine de l'agriculture et du développement rural. Ils peuvent également offrir des
subventions, des prêts à des conditions avantageuses ou des partenariats stratégiques pour
aider les acteurs locaux à mettre en œuvre des projets innovants et durables. Pour attirer
l'attention des bailleurs de fonds, il est essentiel de concevoir des projets solides, bien
documentés et alignés sur les politiques et les stratégies nationales ou régionales. Il est
également important de démontrer la viabilité économique, sociale et environnementale
des solutions proposées, ainsi que la capacité des acteurs locaux à mettre en œuvre et gérer
efficacement les projets. En outre, il est recommandé de rechercher des partenariats avec
d'autres acteurs du développement, tels dans le suivi et que les entreprises privées, les
organisations de producteurs, les institutions de recherche ou les organisations de la société
civile, afin de renforcer l'impact et la durabilité des projets. Enfin, il est crucial de
maintenir une communication transparente et un dialogue constant avec les bailleurs de
fonds potentiels pour les informer des progrès réalisés et les impliquer l'évaluation des
projets.
En travaillant en partenariat avec ces acteurs, il est possible de mobiliser les ressources
financières nécessaires pour développer la filière piment, tout en bénéficiant de leur
expertise et de leur réseau pour maximiser l'impact des investissements. Ces partenariats
peuvent également contribuer à renforcer la durabilité et la résilience de la filière, en
favorisant l'innovation, la diversification des marchés et la valorisation des savoir-faire
locaux. En effet, en collaborant avec des acteurs tels que des coopératives agricoles, des
institutions financières, des ONG et des entreprises agroalimentaires, il est possible de
mettre en place des projets de développement durable, de renforcer les capacités des
producteurs locaux, d'améliorer les pratiques agricoles et de promouvoir des standards de
qualité élevés pour le piment. De plus, ces partenariats peuvent également permettre
d'identifier de nouveaux débouchés commerciaux, d'améliorer l'accès aux marchés
internationaux et de mettre en place des chaînes d'approvisionnement responsables. En
travaillant main dans la main avec ces acteurs, il est possible de créer des synergies et de
maximiser l'impact des investissements dans la filière piment, tout en contribuant au
développement économique et social des communautés locales. Enfin, ces partenariats
peuvent également jouer un rôle crucial dans la promotion de bonnes pratiques
environnementales, la préservation des ressources naturelles et la lutte contre le
changement climatique. En collaborant avec des acteurs engagés dans le développement
durable, il est possible de créer une filière piment plus résiliente, qui contribue à la
préservation de l'environnement et au bien-être des communautés locales.
78
Création de projets innovantset durables
En mettant en place des projets innovants et durables dans la filière piment, il est
possible d'attirer l'attention des investisseurs et des bailleurs de fonds qui pourraient être
intéressés par le financement de ces projets. Par exemple, en développant des pratiques
agricoles respectueuses de l'environnement, en utilisant des technologies de pointe pour
améliorer la productivité et la qualité du piment, ou en créant des partenariats avec des
organisations locales pour soutenir les petits producteurs, il est possible de montrer que la
filière piment est capable de générer des rendements intéressants tout en ayant un impact
positif sur l'environnement et les communautés locales.
En outre, en mettant en place des projets de valorisation du piment, tels que la
création de produits dérivés ou l'exportation vers de nouveaux marchés, il est possible
d'attirer l'attention des investisseurs en démontrant le potentiel de croissance et de
rentabilité de la filière. Il est également important de mettre en place une stratégie de
communication efficace pour faire connaître ces projets et susciter l'intérêt des
investisseurs et bailleurs de fonds potentiels. Cela peut passer par la participation à des
événements du secteur, la publication d'études de cas ou d'articles dans des publications
spécialisées, ou encore la création d'un site web dédié pour présenter les projets et les
opportunités d'investissement dans la filière piment. Enfin, il peut être utile de rechercher
des partenariats avec des organisations ou des programmes de financement qui soutiennent
spécifiquement le développement durable et l'innovation dans l'agriculture, ce qui peut
faciliter l'accès à des financements spécifiques pour les projets de la filière piment.
79
agricole. En effet, ces concours peuvent fournir une plateforme pour établir des contacts et
réseauter avec des personnes clés de l'industrie agricole. Rencontrer des partenaires
potentiels, des investisseurs ou des clients peut aider à obtenir un soutien financier, à
élargir sa base de clients ou à trouver des partenaires stratégiques pour développer et
mettre en œuvre le projet agricole. En outre, participer à ces concours peut également offrir
une exposition médiatique et une reconnaissance accrue, ce qui peut être bénéfique pour
promouvoir son projet et attirer l'attention de l'industrie agricole. Ces concours peuvent
donc jouer un rôle clé dans le développement et la réussite des projets agricoles en offrant
des opportunités de réseautage, de financement et de visibilité.
Enfin, cela permet également de bénéficier d'une reconnaissance et d'une légitimité
accrue pour le projet, ce qui peut faciliter l'accès à d'autres financements ou opportunités
de croissance. Il est donc fortement recommandé aux entrepreneurs et acteurs de la filière
piment de se tenir informés des concours et appels à projets disponibles, et de saisir ces
opportunités pour soutenir et développer leurs initiatives.
32
est une méthode de collecte de fonds qui permet à des individus ou à des entreprises de lever des capitaux
auprès d'un grand nombre de personnes, généralement via des plateformes en ligne
80
mettre en place un centre d’accès au marché
Étude de marché approfondie
Analyser le marché du piment pour comprendre la demande, la concurrence, les
tendances et les préférences des consommateurs. Cela permettra d'identifier les
opportunités et les segments de marché à cibler.
La demande de piment est influencée par plusieurs facteurs, tels que les habitudes
alimentaires, les préférences culturelles et les tendances culinaires. Dans de nombreuses
cultures à travers le monde, le piment est un ingrédient de base dans de nombreux plats
traditionnels. De plus, la popularité croissante de la cuisine épicée et l'intérêt croissant pour
les aliments ethniques ont également contribué à augmenter la demande de piment. En ce
qui concerne la concurrence, le marché du piment est assez diversifié. Il existe de
nombreux fournisseurs de piments frais, séchés, en poudre ou en sauce, provenant de
différentes régions du monde. De plus, de nombreuses entreprises proposent également des
produits dérivés du piment, tels que des sauces piquantes, des marinades et des
condiments. Les tendances actuelles du marché du piment incluent la demande croissante
de piments bio, locaux et de variétés spécifiques. Les consommateurs sont de plus en plus
soucieux de la provenance de leurs aliments et recherchent des options plus saines et
durables. De plus, la tendance à utiliser des piments plus forts et exotiques dans la cuisine
continue à se développer. En ce qui concerne les préférences des consommateurs, il est
important de prendre en compte les différences régionales et culturelles. Certaines régions
ont une préférence pour des piments plus doux et utilisent davantage les piments frais,
tandis que d'autres préfèrent des piments plus forts et utilisent davantage les piments
séchés ou en poudre. Pour identifier les opportunités et les segments de marché à cibler, il
est important de mener des études de marché approfondies pour comprendre les besoins et
les préférences des consommateurs dans différentes régions.
Il est également important de surveiller les tendances émergentes et d'identifier les niches
de marché non exploitées, telles que les piments de variétés spécifiques ou les produits
dérivés du piment biologiques. En résumé, le marché du piment est influencé par la
demande, la concurrence, les tendances et les préférences des consommateurs. En
comprenant ces facteurs, il est possible d'identifier des opportunités et des segments de
marché à cibler pour réussir dans ce secteur.
81
Développement de produits adaptés
Il est essentiel de sélectionner les variétés de piments qui correspondent aux
préférences des consommateurs locaux tout en tenant compte des conditions de croissance
et de climat de la région. Il est également important de prendre en considération la
popularité des différentes variétés de piments dans la cuisine locale, ainsi que la capacité
des plantes à s'adapter aux conditions de sol et de température de la région. Cela permettra
de garantir une production de piments de qualité qui répondra aux besoins et aux goûts des
consommateurs locaux. En plus de choisir les bonnes variétés de piments, il est également
crucial de mettre en place des pratiques de culture appropriées pour assurer une bonne
santé et une productivité maximale des plantes. Cela peut inclure la gestion de l'irrigation,
la fertilisation, la protection contre les maladies et les ravageurs, ainsi que la taille et la
récolte des piments. En résumé, la sélection des variétés de piments et la mise en œuvre de
bonnes pratiques de culture sont des éléments essentiels pour le succès de la production de
piments locaux. En tenant compte des préférences des consommateurs, des conditions de
croissance et de climat de la région, il est possible de cultiver des piments de qualité qui
répondent aux besoins du marché local. Il est possible de travailler avec des agriculteurs
locaux pour cultiver ces variétés de manière durable et en accord avec les pratiques
agricoles traditionnelles. En travaillant en collaboration avec des agriculteurs locaux, il est
possible de cultiver des variétés de manière durable en utilisant des pratiques agricoles
traditionnelles. Cela peut impliquer l'utilisation de techniques agricoles respectueuses de
l'environnement, telles que la rotation des cultures, l'utilisation de compost organique et la
conservation de l'eau. De plus, en travaillant avec des agriculteurs locaux, il est également
possible de promouvoir la préservation des semences traditionnelles et de soutenir les
communautés agricoles locales. Cette approche permet non seulement de préserver la
biodiversité, mais aussi de promouvoir des pratiques agricoles durables et de soutenir les
communautés rurales. En parallèle, il est crucial de s'assurer que ces variétés de piments
respectent les normes de qualité et de sécurité alimentaire. Cela implique de tester les
produits pour s'assurer qu'ils sont exempts de contaminants et de pesticides, et de suivre les
réglementations en matière d'étiquetage et d'emballage des aliments. Enfin, il est possible
de travailler en étroite collaboration avec les chefs locaux et les acteurs de l'industrie
alimentaire pour mettre en avant les nouvelles variétés de piments et promouvoir leur
utilisation dans la cuisine locale. Cela pourrait inclure des démonstrations culinaires, des
partenariats avec des restaurants locaux et des événements de dégustation pour sensibiliser
les consommateurs aux nouveaux produits.
82
Partenariats locaux
Établir des relations avec des producteurs locaux de piments est très bénéfique pour
garantir un approvisionnement fiable et de qualité. En travaillant en partenariat avec ces
producteurs, il est possible d'obtenir des informations précieuses sur les pratiques agricoles
spécifiques à la culture des piments, comme les techniques de plantation, les périodes de
récolte optimales, et les méthodes de traitement post-récolte. De plus, le partenariat avec
les producteurs permet également d'accéder à des conseils et des recommandations sur la
gestion des maladies et des ravageurs qui peuvent affecter les cultures de piments, ainsi
que sur les meilleures pratiques de fertilisation et d'irrigation. En outre, la collaboration
avec les producteurs de piments peut également permettre d'identifier les variétés de
piments les plus adaptées à un environnement spécifique, en fonction du climat, du sol et
des conditions de croissance. Grâce à cette coopération, il est possible d'améliorer la
production de piments et de garantir une meilleure qualité des produits finaux pour les
consommateurs. De plus, cela peut également contribuer à renforcer les liens entre les
acteurs de la chaîne d'approvisionnement et à promouvoir le développement durable de
l'agriculture. Ces informations peuvent aider à assurer la qualité des produits et à optimiser
les processus d'approvisionnement. De plus, en établissant des relations solides avec les
producteurs locaux, il est également possible de promouvoir des pratiques agricoles
durables et de soutenir les communautés rurales. Cette collaboration peut garantir que les
producteurs reçoivent un prix équitable pour leurs produits, ce qui contribue à renforcer
l'économie locale et à promouvoir la durabilité dans la chaîne d'approvisionnement. En fin
de compte, cette approche favorise une relation de confiance mutuelle entre l'acheteur et le
producteur, ce qui est essentiel pour assurer un approvisionnement régulier et de qualité.
Certification et conformité
S'assurer que les produits répondent aux normes et réglementations en vigueur sur
le marché cible. Obtenir des certifications de qualité et de durabilité peut renforcer la
crédibilité des produits sur le marché. Il est essentiel que les producteurs de piments
s'assurent que leurs produits répondent aux normes et réglementations en vigueur sur les
marchés cibles. Cela peut inclure des normes de sécurité alimentaire, des exigences en
matière de résidus de pesticides, des réglementations sur l'étiquetage et d'autres critères
spécifiques au marché. Obtenir des certifications de qualité et de durabilité peut
grandement renforcer la crédibilité des produits de piments sur le marché. Les
83
certifications telles que GlobalGAP, Organic, Fair Trade, ou d'autres certifications
spécifiques au marché cible peuvent démontrer l'engagement du producteur envers des
pratiques agricoles durables, la qualité des produits et le respect des normes. Ces
certifications peuvent également ouvrir des opportunités d'accès à des marchés plus
exigeants et augmenter la valeur perçue des produits de piments. Il est donc recommandé
aux producteurs de piments de se renseigner sur les exigences en matière de certifications
pour leurs marchés cibles et de travailler à obtenir les certifications appropriées. Cela peut
aider à différencier leurs produits sur le marché, à renforcer la confiance des
consommateurs et à améliorer la compétitivité des produits de piments.
Stratégie de distribution
Identifier les canaux de distribution appropriés pour atteindre efficacement les
consommateurs. Cela peut inclure la vente directe aux consommateurs, la distribution en
gros aux détaillants locaux ou la vente en ligne.
La vente directe aux consommateurs est un moyen efficace pour les entreprises de
commercialiser leurs produits en éliminant les intermédiaires et en atteignant directement
les clients. Cela peut se faire de plusieurs manières, notamment à travers une boutique
physique, une boutique en ligne, des ventes en porte-à-porte ou des stands sur les marchés
ou les foires. Une boutique physique est un lieu où les clients peuvent se rendre pour
acheter des produits directement auprès de l'entreprise. Cela peut offrir aux clients une
expérience d'achat personnalisée et leur permettre de voir et de toucher les produits avant
de les acheter. Une boutique en ligne offre aux entreprises la possibilité de vendre
directement aux consommateurs via internet. Cela peut permettre d'atteindre un public plus
large et de proposer une plus large gamme de produits sans les contraintes liées à un
emplacement physique. Les ventes en porte-à-porte consistent à contacter directement les
clients à leur domicile pour leur proposer des produits. Cela peut permettre de créer des
relations personnelles avec les clients et de répondre à leurs besoins spécifiques. Enfin, les
stands sur les marchés ou les foires offrent aux entreprises l'opportunité de rencontrer
directement les consommateurs et de leur vendre des produits de manière interactive et
engageante. Chaque méthode de vente directe aux consommateurs présente ses propres
avantages et inconvénients, et il est important pour les entreprises de choisir la ou les
méthodes qui conviennent le mieux à leurs produits et à leur public cible.
Ensuite, Il est important de trouver des détaillants locaux qui sont en mesure de
vendre et de promouvoir les produits de manière efficace. Il est également crucial d'établir
84
des relations solides avec ces détaillants afin de garantir une distribution continue et
fructueuse. En fin de compte, la distribution en gros aux détaillants locaux peut aider à
accroître la visibilité et la disponibilité des produits sur le marché local, ce qui peut se
traduire par une augmentation des ventes et de la notoriété de la marque.
La vente par le biais de partenariats ou de coentreprises est une stratégie de
distribution très efficace. En s'associant avec d'autres entreprises, on peut bénéficier de
leurs ressources, de leur expertise et de leur réseau de distribution pour promouvoir et
vendre les produits ou services conjointement. Cela peut également permettre de réduire
les coûts et de maximiser l'efficacité des opérations de vente. Le choix des canaux de
distribution appropriés est essentiel pour atteindre les consommateurs cibles et maximiser
les ventes. Il est donc important de bien analyser le marché, les tendances et la concurrence
afin de prendre des décisions éclairées pour la distribution des produits ou services.
Marketing ciblé
Développer une stratégie de marketing adaptée au marché cible, en mettant l'accent
sur les qualités et les avantages des piments de la filière.
Il serait également judicieux d'organiser des dégustations dans des magasins
spécialisés, des événements culinaires et des marchés locaux pour permettre aux
consommateurs de découvrir les piments de la filière. En partenariat avec des chefs
renommés, des influenceurs culinaires et des blogueurs gastronomiques, il serait possible
de créer du contenu authentique et attractif pour promouvoir les piments de la filière.
Enfin, proposer des offres spéciales et des concours sur les réseaux sociaux pourrait
augmenter l'engagement des consommateurs et les inciter à essayer les produits de la
filière.
Collaborations avec des chefs locaux pour créer des recettes originales mettant en
valeur les piments de la filière. Ces collaborations peuvent inclure des démonstrations de
cuisine, des événements spéciaux ou des promotions croisées pour toucher un public plus
large et renforcer l'attrait des produits pimentés. Travailler avec des chefs locaux permettra
de donner à vos clients des idées sur la manière d'utiliser les piments dans leur cuisine
quotidienne, tout en renforçant la notoriété de votre marque dans la communauté culinaire
locale. En outre, les chefs peuvent contribuer à créer des recettes exclusives mettant en
avant les piments de votre filière, ce qui ajoutera de la valeur à vos produits et suscitera
l'intérêt des consommateurs. N'oubliez pas de promouvoir ces collaborations à travers vos
85
canaux de communication, tels que les réseaux sociaux, les newsletters et votre site web,
pour maximiser leur impact.
Participation à des événements gastronomiques comme prendre part à des salons
gastronomiques, des foires alimentaires ou des festivals culinaires pour mettre en avant les
piments de la filière et permettre aux visiteurs de découvrir et d'apprécier les produits
pimentés est une autre stratégie efficace pour promouvoir la filière. En participant à ces
événements, on peut non seulement présenter vos produits à un large public de passionnés
de cuisine, mais aussi établir des contacts précieux avec d'autres acteurs de l'industrie
alimentaire, tels que des chefs, des restaurateurs, des distributeurs et des journalistes
spécialisés. Assurez-vous de disposer d'un stand attrayant et engageant, mettant en valeur
la diversité et la qualité de vos piments, et offrez des dégustations pour permettre aux
visiteurs de découvrir et d'apprécier la saveur et la variété de vos produits. Faut pas de
distribuer des brochures ou des échantillons pour permettre aux visiteurs de repartir avec
un souvenir de votre filière. Enfin, profitez de ces événements pour organiser des
démonstrations culinaires mettant en valeur l'utilisation des piments dans la cuisine, pour
inspirer et éduquer les visiteurs sur les façons de les intégrer dans leurs plats.
Surveiller les performances sur le marché, recueillir les retours des clients et ajuster
la stratégie en conséquence. Il est essentiel de rester flexible et réactif pour s'adapter aux
évolutions du marché et aux besoins des clients. Cela peut impliquer de modifier les
produits ou services, d'ajuster les prix, de revoir les canaux de distribution ou de repenser
les campagnes marketing. L'analyse constante des données et des indicateurs de
performance est cruciale pour prendre des décisions éclairées et rester compétitif. En
restant à l'écoute des retours des clients et en surveillant de près les tendances du marché,
une entreprise peut s'assurer qu'elle répond toujours aux attentes de ses clients et reste
pertinente dans son secteur d'activité.
86
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
Face à la baisse continuelle du rendement du piment, nous avons donné des
propositions en vue d'apporter notre contribution à la relance de la production de cette
filière dans la commune rurale Ambatoharanana.
L’amélioration de la culture de piment vise avant tout à améliorer la situation socio-
économique de la population. Comme nous avons mentionné auparavant, plusieurs
problèmes sont à l’origine de l’insuffisance de production, en amont comme en aval de la
filière.
87
CONCLUSION GENERALE
La culture de piment est une filière adaptée dans la zone littorale Est vu ses
caractéristiques physicochimiques et agro-écologiques. La commune Ambatoharanana est
connue pour sa production de piment pili-pili, une culture qui joue un rôle important dans
son économie locale. Cependant, ces dernières années, la filière du piment pili-pili a été
confrontée à de nombreux défis qui ont entravé son développement et sa rentabilité. Pour
contribuer à la redynamisation de cette filière, il est essentiel de mettre en place des actions
concrètes et durables.
Tout d'abord, il est important d'améliorer les infrastructures et les équipements
agricoles dans la commune. En effet, pour garantir une production de qualité et en quantité
suffisante, les agriculteurs ont besoin d'avoir accès à des outils modernes et adaptés à leurs
besoins. Il est donc essentiel de mettre en place un programme de modernisation des outils
agricoles, notamment en fournissant des tracteurs, des pulvérisateurs et des équipements
d'irrigation aux agriculteurs de la commune.
En outre, il est primordial de renforcer les capacités des agriculteurs locaux en
matière de techniques de production et de gestion agricole. Il est nécessaire de mettre en
place des formations et des ateliers pratiques pour les agriculteurs, afin de les sensibiliser
aux bonnes pratiques agricoles et de les aider à optimiser leur production. Ces formations
pourraient également inclure des sessions sur la commercialisation et la valorisation des
produits agricoles, afin d'aider les agriculteurs à trouver des débouchés pour leur
production de piment pili-pili. Par ailleurs, il est essentiel de soutenir les agriculteurs de la
commune dans la certification de leurs produits. En obtenant des labels de qualité et des
certifications biologiques, les agriculteurs pourront valoriser leur production de piment
pili-pili sur le marché local et international. Cela permettra également d'assurer la
traçabilité des produits, de garantir leur qualité et de renforcer la confiance des
consommateurs.
D’après les résultats de cette étude, les producteurs ne maitrisent pas la filière qui
se traduit par le non maitrise des ravageurs et des ennemis de la culture. Le marché est
encore vaste, les producteurs n’arrivent pas à satisfaire les demandes. Le CAM étant le seul
collecteur du produit dans la zone d’étude a monopolisé la filière et a provoqué une baisse
du prix du produit. La filière représente beaucoup d’avantages pour les paysans
producteurs et pour l’économie rurale. C’est une spéculation à cycle court qui peut être
complémentaire avec les cultures vivrières, elle peut donner des produits durant toute
88
l’année, ce qui peut contribuer à un revenu permanent pour les paysans surtout pendant la
période de soudure. Une bonne sensibilisation et formation des producteurs sur la
technique de plantation favorise l’augmentation de la production pour satisfaire les
demandes et redynamiser la filière. La mise en place d’une nouvelle organisation ou de la
redynamisation du CAM permet de relancer la filière favorisant ainsi les avantages des
producteurs. L’étude effectuée est encore préliminaire, les échantillons sont peu nombreux,
les données remontent à une dizaine d’années et les informations sur la situation de la
filière ne sont pas très précises. Le temps de réalisation de l’ouvrage est de très courte
durée, ce qui a provoqué la généralisation des résultats. Pour sa réalisation, et pour
atteindre les objectifs de la recherche, un temps d’étude plus large doit être effectué auprès
des banques de données et auprès des pratiquants des filières et surtout une assimilation
comme pratique pour confirmer l’étude et la recherche réalisées. L’étude s’est basée sur la
contribution à la redynamisation de la filière piment pili-pili, mais une étude plus
approfondie sur la filière reste à faire pour les actions futures.
Enfin, il est crucial de promouvoir la collaboration entre les acteurs de la filière du
piment pili-pili dans la commune Ambatoharanana. La mise en place de coopératives
agricoles et de réseaux de production permettra aux agriculteurs de travailler ensemble, de
mutualiser leurs ressources et de bénéficier d'une plus grande force de négociation sur le
marché. La collaboration entre les acteurs de la filière permettra également de mettre en
place des actions de promotion et de communication pour valoriser le piment pili-pili
produit dans la commune. En conclusion, la redynamisation de la filière du piment pili-pili
dans la commune Ambatoharanana passe par la mise en place de mesures concrètes et
durables pour soutenir les agriculteurs locaux. En améliorant les infrastructures, en
renforçant les capacités des agriculteurs, en soutenant la certification des produits et en
favorisant la collaboration entre les acteurs de la filière, il est possible de garantir un
développement durable de la production de piment pili-pili dans la commune. Ces actions
contribueront non seulement à améliorer les conditions de vie des agriculteurs locaux, mais
aussi à dynamiser l'économie locale et à promouvoir le piment pili-pili Ambatoharanana
sur le marché.
89
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1- LEYDET C. (2016). Dynamique de la plantation et des peuplements de girofliers des
territoires villageois de Fénerive – Cas de la Commune d’Ambatoharanana
(Madagascar).p14
2- Marc BOURGET, 1991 : les plantes tropicales à épices. N 15- Paris : Maisonneuve et
Larousse, 182p
3- PERROUX, F., 1965, L'économie du XXème siècle, 2èmeédition, PUF, Parisp. 692 pages
4-RANDRIANARISON L. et al. Mars 2009. Changements Structurels des Economies
Rurales dans la Mondialisation (CSERM). Recommandation en termes de politique public,
p 211
5-Marc BOURGET, 1991 : les plantes tropicales à épices. N 15- Paris : Maisonneuve et
Larousse, 182p
90
III. MEMOIRES
1- HONORE Fali. N(2010) « projet de création d`une société de culture semi industrielle et
commercialisation du piment pili-pili dénommée « MAEX » sise à Antalaha dans la région
Sava » Mémoire De Maitrise Université Toamasina
2- Tsimanosy Victorine (2008) « analyse et politique de relance de la culture piment (cas de
la Région Analanjirofo) »-mémoire de maitrise Université Toamasina
WEBOGRAPHIE
1- maladie des plantes maraichère (poivron,…) http //www.googl.com consulté le 12
decembre 2023 à 09 h00mn
2- piment variété«pilo-pilo dans la région sud-est de Madagascar ,http//www.googl.com ,
consulté le 12 decembre 2023 à 10h00mn
3- PPRR objectif et stratégie,http//www.googl.com, consulté le 12 decembre 2023 à
11h23mn
91
ANNEXES
A
ANNEXE I TYPE DE QUESTIONNAIRE POUR L’ECHANTILLONAGE
Nom :
Prénom :
Genre :
Âge :
Logement :
Fokontany :
Commune : Ambatoharanana
Fonction :
Membres du coopérative:ouinon
Matériels utilisé :
Rendement obtenu :
B
Pourles conservations : non si o uilesquels :
C
ANNEXE II : ACTIVITES SOCIO-ECONOMIQUES DE LA COMMUNE A
Domaine Nombre
Agriculture & élevage 36
Culture maraîchère 6
Éducation 36
Équité et genre 25
Pêche 11
Entretien de route 5
Association usager de l'eau 5
Micro-finance 17
Sport 22
Environnement 5
Social 11
Coupe et couture 1
Total 180
D
TABLE DES MATIERES
CURRICULUM VITAE..................................................................................................................................... I
AVANT PROPOS ......................................................................................................................................... III
REMERCIEMENTS ....................................................................................................................................... IV
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES ...................................................................................... V
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................................................. VI
LISTE DES FIGURES .................................................................................................................................... VII
SOMMAIRE .............................................................................................................................................. VIII
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE ....................................................................................................................................... 3
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’ETUDE ....................................................................................................... 3
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE.................................................................................................... 3
CHAPITRE I : MONOGRAPHIE ...................................................................................................................... 4
PRESENTATION DU SITE D’ETUDES.............................................................................................................................................. 4
Localisation............................................................................................................................... 4
Toponymie ................................................................................................................................. 5
CARACTERISTIQUES DE LA ZONE ................................................................................................................................................ 6
Climat ....................................................................................................................................... 6
Pédologie .................................................................................................................................. 6
Agriculture ................................................................................................................................ 7
Elevage et pêche ........................................................................................................................ 7
La pluie ..................................................................................................................................... 8
SUBDIVISION ADMINISTRATIVE ................................................................................................................................................... 9
SITUATION DEMOGRAPHIQUE........................................................................................................................................................ 9
Evolution de la population .......................................................................................................... 9
Ethnie....................................................................................................................................... 11
SITUATION SANITAIRE .................................................................................................................................................................. 12
RELIGIONS ET LES US ET COUTUMES ...................................................................................................................................... 12
Religions ................................................................................................................................. 12
Les us et coutumes ................................................................................................................... 13
Mode de vie des habitants ........................................................................................................ 13
LES POTENTIALITES DE LA COMMUNE ................................................................................................................................... 14
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE ET METHODOLOGIE DE RECHERCHE .......................................... 16
CADRAGE THEORIQUE .................................................................................................................................................................. 16
Contexte général de la filière ................................................................................................... 16
Origine et historique ................................................................................................................ 18
Aire de dispersion .................................................................................................................... 18
Caractéristiques ...................................................................................................................... 19
2.1.6. L’écologie du piment ............................................................................................................... 19
METHODOLOGIE DE RECHERCHE ............................................................................................................................................. 23
Collecte d’information ............................................................................................................ 23
Bibliographie........................................................................................................................... 23
Visite préliminaire ................................................................................................................... 23
Rencontre et présentation auprès des autorités locales ............................................................. 24
Enquête ................................................................................................................................... 24
Echantillonnage....................................................................................................................... 24
Elaboration de questionnaires.................................................................................................. 25
Questionnaires ........................................................................................................................ 26
Observation participative......................................................................................................... 26
Limite méthodologique........................................................................................................... 26
Traitement des données.......................................................................................................... 26
E
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE...................................................................................................... 28
DEUXIEME PARTIE..................................................................................................................................... 29
PRESENTATION DES RESULTATSINTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE
CHAPITREIII : PLANTATION DE PIMENTS ET CARACTERISTIQUES DES PRODUCTEURS .............................. 30
MODE DE PLANTATION DE PIMENTS ..................................................................................... 30
Piquetage ................................................................................................................................ 30
Plantation................................................................................................................................ 30
Repiquage ............................................................................................................................... 30
3.1.3. Les variétés ............................................................................................................................. 31
CARACTERISTIQUES DES PRODUCTEURS .............................................................................................................................. 32
Classification des producteurs par rapport à ses activités......................................................... 32
Pourcentage des propriétaires et des locataires du terrain ....................................................... 33
Identification par rapport à la taille du ménage........................................................................ 34
Identification des producteurs par rapport à leur perception de la filière .................................. 35
Typologie des enquêtés par rapport aux sexes ratio .................................................................. 36
Les catégories d’âges des producteurs ..................................................................................... 37
La compétence des producteurs selon la formation reçue ......................................................... 38
Le niveau de satisfaction des producteurs formés par rapport à la formation dispensée............. 39
Le Niveau d’étude .................................................................................................................... 40
La technique de production .................................................................................................... 41
Entretien de piment ................................................................................................................ 42
Analyse de la situation existante............................................................................................... 43
Pour les producteurs membres des organisations paysannes ........................................................... 43
Pour les producteurs membres des organisations paysannes ........................................................... 44
Pour les producteurs individuels ................................................................................................ 46
CHAPITRE IV : APPORT DE LA FILIERE PIMENT ET PRATIQUE CULTURALE DANS LA ZONE .......................... 47
4.1. CONTRIBUTION DE LA FILIERE PIMENT DANS LE DEVELOPPEMENT LOCAL ......................................... 47
Création d'emplois................................................................................................................... 47
Génération de revenus ............................................................................................................. 47
Stimuler l'économie locale ....................................................................................................... 48
Structuration des filières agricoles ........................................................................................... 49
Valorisation des ressources locales .......................................................................................... 49
PROBLEMES LIES A LA PRODUCTION. ATIQUE CULTURALE ............................................................................................. 50
Faible rendement ..................................................................................................................... 50
Qualité du sol .......................................................................................................................... 50
Contrôle des mauvaises herbes ................................................................................................ 51
Gestion de la récolte ................................................................................................................ 51
Culture villageoise................................................................................................................... 51
Culture semi extensive ............................................................................................................. 52
4. 2.5. Maladie et ravageurs .............................................................................................................. 52
Mildiou 52
Pourriture des racines 53
Virus du piment 53
Puceron 54
Tétranyque 54
Doryphore 54
Le problème de mentalité et le problème financier ............................................................................ 55
Problèmes rencontrés dans cette activité .......................................................................................56
E
RESUME
La commune d'Ambatoharanana a connu un déclin économique de sa filière piment
pili-pili ces dernières années. Pour redynamiser cette filière, plusieurs actions ont été
entreprises. Tout d'abord, une étude approfondie a été menée afin d'identifier les causes du
déclin et les opportunités de relance. Ensuite, des formations ont été organisées pour les
producteurs locaux afin d'améliorer leurs techniques de culture et de transformation du
piment pili-pili. Des subventions ont également été octroyées pour l'achat de matériel
agricole et la modernisation des infrastructures de transformation. Par ailleurs, des actions
de promotion et de marketing ont été mises en place pour valoriser le produit et accroître sa
visibilité sur le marché. Enfin, des partenariats ont été établis avec des entreprises locales
pour favoriser la commercialisation du piment pili-pili. Grâce à ces efforts conjugués, la
filière piment pili-pili de la commune d'Ambatoharanana a pu connaître un nouvel essor et
contribuer au développement économique de la région.
Mot clé : Ambatoharanana, piment, pili-pili, commune, région.
ABSTRACT
The municipality of Ambatoharanana has experienced an economic decline in its
pili-pili pepper industry in recent years. To revitalize this sector, several actions have been
undertaken. First of all, an in-depth study was carried out to identify the causes of the
decline and opportunities for recovery. Then, training was organized for local producers to
improve their pili-pili pepper cultivation and processing techniques. Subsidies were also
granted for the purchase of agricultural equipment and the modernization of processing
infrastructure. Furthermore, promotional and marketing actions have been put in place to
promote the product and increase its visibility on the market. Finally, partnerships have
been established with local companies to promote the marketing of pili-pili peppers.
Thanks to these combined efforts, the pili-pili pepper industry in the municipality of
Ambatoharanana was able to experience new growth and contribute to the economic
development of the region.
Keyword: Ambatoharanana, pepper, pili-pili, commune, region.
FINTINA
Nisedra fitotongana ara-toekarena ny kaominina Ambatoharanana tao anatin’ny taona
vitsivitsy izay. Ho famelomana indray ity sehatra ity dia maro ny hetsika efa natao.
Voalohany indrindra, nisy ny fanadihadiana lalina natao mba hamantarana ny antony
mahatonga ny fihenana sy ny mety ho fanarenana. Nokarakaraina avy eo ny fiofanana ho
an’ireo mpamokatra eto an-toerana mba hanatsarana ny teknika fambolena sy fanodinana
sakay pili-pili. Nomena fanampianaihany koa ny fividianana fitaovam-pambolena sy ny
fanavaozana ny fotodrafitrasa fanodinana. Ankoatr'izay, ny hetsika fampiroboroboana sy
varotra dia napetraka mba hampiroboroboana ny vokatrasy hampitombo ny fahitanaazy
eny an-tsena. Farany, niorina ny fiaraha-miasa amin'ireo orinasaeo an-toerana mba
hampiroboroboana ny fivarotana sakay pili-pili. Noho ireo ezaka nitambatra ireo dia afaka
niaina fitomboana vaovao sy nitondra ny anjarabirikiny amin’ny fampandrosoana ny
toekaren’nyfaritra ny indostrian’ny poivre pili-pili ao amin’ny kaominina
Ambatoharanana.
Teny mafonja: Ambatoharanana, poivre, pili-pili, commune, region.