Comment Faire Participer La Population Locale Un Projet Artistique Touristique D Envergure Qui La Concerne 0DEC
Comment Faire Participer La Population Locale Un Projet Artistique Touristique D Envergure Qui La Concerne 0DEC
Comment Faire Participer La Population Locale Un Projet Artistique Touristique D Envergure Qui La Concerne 0DEC
Fabian Lenggenhager
Filière: Travail Social
Cours 05
HES-SO – Haute Ecole Spécialisée
De Suisse occidentale
Août 2oo8
Tables des matières
L’INTERET ET LA MOTIVATION PERSONNELLE 1!
INTRODUCTION 1!
QUESTION DE DIPLOME 2!
PROJET 5!
DEFINITION 5!
CARACTERISTIQUES D’UN PROJET 5!
LA METHODOLOGIE DE L’ELABORATION DU PROJET 5!
LE CHOIX D’UN PROJET 6!
LA MISE EN ŒUVRE D’UN PROJET 6!
L’ANALYSE DU PROJET 7!
UN PROJET PARTAGE 10
PARTICIPATION 11!
DEFINITION DE LA PARTICIPATION 11!
1. LES OBJECTIFS VISES 12!
2. LES CONDITIONS POUR AVOIR DU SUCCES DANS UN
PROCESSUS PARTICIPATIF 14!
3. REALISATION PROFESSIONNELLE DU PROCESSUS
PARTICIPATIF 14!
4. CHOIX DES PARTICIPANTS AU PROCESSUS 15!
5. LES DIFFERENTES METHODES PARTICIPATIVES 16!
6. LES DIFFERENTS NIVEAUX DE LA PARTICIPATION 20!
7. LE POUR ET LE CONTRE AU NIVEAU DE LA FAIBLE ET FORTE
PARTICIPATION 20!
8. LES COUTS DE LA PARTICIPATION 21!
9. UTILITES ET LIMITES DES METHODES PARTICIPATIVES 23!
HYPOTHESES 26
RECUEIL DES DONNEES 27!
ETHIQUE 27!
LE CHAMP DE LA RECHERCHE 27!
COMPARAISON DE DEUX PROJETS TOURISTIQUES
D’ENVERGURE DANS LE CANTON DU VALAIS 28!
PARC NATUREL DES MUVERANS 28!
UNESCO WELTNATURERBE - ALETSCH 29!
DAMTRIX 30!
COMPARAISON DES PROJETS PARC NATUREL DES MUVERANS
ET ALETSCH 30!
SYNTHESE POUR LE PROJET DAMTRIX 47!
CONCLUSION 51!
SOURCES
ANIMATION
MONOGRAPHIES
ARTICLES
SITES INTERNET
PROJET
MONOGRAPHIES
PARTICIPATION
ARTICLES
MONOGRAPHIES
EXPERTS
ANNEXES
Pour moi, il y a deux points qui sont nécessaires pour avoir une bonne motivation durant tout
le travail de diplôme. Le premier point est d'établir un travail de diplôme qui a pour but de
servir à une réalité et non pas d’archiver un CD. Le deuxième point, c’est ce sujet, cette
recherche d’informations et ce travail de diplôme qui s’intègre précisément dans ma propre
démarche de développement professionnel. Ce travail de diplôme sera rédigé en français,
ma deuxième langue, étant de langue maternelle allemande.
J’ai choisi le sujet "comment faire participer la population locale à un projet artistique /
touristique d’envergure qui la concerne" parce que l’introduction de la participation est une
des nouvelles bases dans le travail d’un animateur socioculturel. J’ai un grand intérêt
personnel d’agrandir mes compétences. Le travail de diplôme me permet donc d’effectuer un
travail pour lequel j’ai une grande motivation. De plus, il sera utile et nécessaire parce qu’en
analysant les différents processus participatifs possibles et en comparant deux autres
projets, l’association Damtrix peut se rapprocher d’une réelle réalisation finale.
INTRODUCTION
Sur le territoire du Valais se situent de nombreux barrages qui sont les plus hauts et
probablement les plus attractifs de la planète. Tous ces différents barrages présentent des
potentialités très diverses, mais un point les rassemble : leurs capacités touristiques sont
peu exploitées.
Le but de ce travail est d’identifier les différentes méthodes participatives pour un projet.
Suite à une rencontre avec Daniel Rausis1, la population locale pourrait devenir un frein pour
ce type de projet. De plus deux projets (un réussi et un sans succès) vont être comparés
suite à des critères mis en place, et le résultat donnera un fil rouge pour un projet en général
1
Rausis Daniel, humoriste et journaliste
1
(sorte de méthodologie). La connaissance de ces points pourrait définir la stratégie que
l’association Damtrix décidera de mettre en place. Il est donc important d’analyser les
différentes possibilités de processus.
QUESTION DE DIPLOME
Comment faire participer la population locale à un projet artistique / touristique d’envergure
qui la concerne ?
Une analyse des processus participatifs par l’animation socioculturelle
2
BASES THEORIQUES
La théorie du travail est basée sur trois axes, donc l’animation socioculturelle, la participation
et la théorie d’un projet en général. Ces trois thématiques ont été choisies car elles sont en
lien direct avec la question de diplôme.
En visant ces buts, l’animation socioculturelle prend en charge les fonctions suivantes:
2
Moser et al. 1999, S. 14-23
3
ibidem
3
Le modèle d’action de Gillet
Dans le modèle suivant, Moser identifie que l’animateur a quatre positions d’interventions
différentes. Ce modèle veut montrer qu’il y a donc quatre façons de s’apercevoir d’une seule
position (A). La position de l’Animateur (A) n’est pas vue comme une position autonome,
mais en lien avec chaque autre position.
K M
Concepteur
Comme concepteur, il est important de prendre en considération la situation de vie actuelle,
les besoins et les intérêts des personnes pour lesquelles le concepteur planifie des activités.
Basé sur ces informations, le concepteur mettra en place un concept qui montrera quels buts
seront réalisables au niveau de quelles ressources, quels bénéfices et pour qui.
Organisateur
La position de l’organisateur est la position la plus proche de l’animateur. Dans cette
position, il s’agit d’une intervention qui supporte que des individus, des groupes et des
communautés puissent réaliser différentes activités.
L’animateur est donc actif au niveau de l’organisation, quand il s’agit de planifier et de
réaliser des projets et d’en faire un rapport.
Médiateur
Une tierce personne (médiatrice) qui intervient pour faciliter une communication ou une
relation. 4
4
Moser et al. 1999, S. 122
4
Projet
Définition
Le projet est un investissement matériel, organisationnel, humain, que l’on engage dans le
but d’en retirer un avantage quantifiable. Le projet est quelque chose que l’on veut faire,
mais qui n’existe pas encore et n’a pas de modèle strictement semblable.5
5
Bonnet. Réussir des projets : Construire un avant-projet. p. 19
6
HES-SO Module OASIS : Action culturelle et développement de projets. EESP Lausanne :
septembre 2007 à décembre 2007 : Saskia Pfleghard et Gertrud Arnold Taha. Dossier, p. 1
5
enfin l’analyse de ce dernier.
La stratégie entrevue
La stratégie a comme but de transformer la situation initiale dans le sens des objectifs
voulus. La stratégie permet de prendre en considération les différents obstacles possibles et
également le coût pour contourner ces obstacles.
Ce choix stratégique est effectué en fonction d’une double référence. C’est-à-dire le projet
entrevu et de la situation analysée. 8
La planification
La planification des différentes activités ordonnancées dans leur échelonnement temporel
est une des phases indispensables de la conception à la réalisation. Cette étape est
nécessaire pour réaliser et définir la suite des étapes dans le projet. M. Boutinet dit dans son
livre que : « la planification pourrait alors être comme instance nodale sur laquelle s’articule
l’amont conceptuel du projet et son aval opératoire. »
La planification conclut la programmation des différentes phases de l’action qui sont à mener
tout au long du projet. Il faut donc anticiper les actions prévues, ce qui permettra de
déterminer les détails de chaque tâche. Voici les points importants qui impliquent une
7
Boutinet. Anthropologie du projet. p. 228-233
8
ibidem
6
technique d’organisation pour mettre à bien plusieurs tâches :
• Établir une liste des tâches et les déterminer du début à la fin du projet.
• Détermination des tâches antérieures.
• Préciser les tâches immédiatement antérieures.
• Construction et regroupement de graphes partiels9.
L’évaluation
Il est important de dire que l’évaluation ne présente pas la phase terminale d’un projet.
L’évaluation accompagne le projet et donc la pratique pendant toute sa durée ; ce qui veut
dire qu’il y a des évaluations ponctuelles mises en place pendant le projet ainsi que des
évaluations intermédiaires. Ceci permet à la pratique de prendre du recul et conscience des
actions qu’elle est en train de mettre en place. L’évaluation devient avec cette utilisation un
guide pour le projet tout au long de sa réalisation. Voici quatre indicateurs sur lesquels la
réalisation se basera :
• Sur l’efficacité d’un projet se basant sur le rapport qui définit les objectifs d’action
fixés et les résultats obtenus.
• Sur l’efficacité de la mise en relation par les ressources utilisées et leurs modalités
d’utilisation et également les résultats acquis.
• Sur la cohérence indiquant le rapport entre les objectifs fixés au début du projet et
les actions qui en découlent.
• Sur la pertinence matérialisée par rapport à la cohérence et l’environnement du
projet11
L’analyse du projet
L’analyse de projet peut être considérée également comme un audit externe. Cette analyse
peut se faire non seulement à la fin d’un projet, mais aussi à n’importe quel moment pendant
9
Boutinet. Anthropologie du projet. p. 234-236
10
ibidem
11
ibidem
7
le processus de la réalisation du projet. Cette analyse qui vise à apprécier la philosophie
générale d’un projet à travers plusieurs étapes est beaucoup plus volumineuse qu’une
simple évaluation. Ci-dessous, vous trouverez les sept paramètres sur lesquels l’analyse
porte :
1. La situation problème
En se référant à la situation initiale qui a fait démarrer le projet on peut interpréter les
contraintes et les opportunités que les acteurs ont perçus, quelles contraintes ou
opportunités ont été valorisées ou ignorées.
• Les agents de l’équipe de pilotage, ce sont les acteurs centraux du projet. Il faut
définir si ces agents constituent sa 1èregénération ou s’ils sont héritiers et sont la 2e
voir 3e génération avec les problèmes posés par les statuts qui ont été mis en place.
• Les acteurs périphériques assistants, ce sont des acteurs qui ont un engagement
partiel au niveau du projet et qui sont des acteurs de ressources pour l’équipe de
pilotage du projet. Au niveau des ressources qu’ils amènent ils ont une place plus ou
moins centrale dans le projet.
• Les acteurs indifférents qui se positionnent à l’extérieur du projet.
• Les acteurs confrontants, périphériques ou extérieurs avec une attitude critique au
niveau du projet.
8
6. Les résultats obtenus
Au cours du processus, il faut cataloguer les changements intervenus.
À la fin du processus, nous pouvons apprécier les résultats au niveau de l’efficacité, de
l’efficience, de la cohérence et de la pertinence.
Ci-dessous, vous trouverez un exemple d’une méthodologie concrète qui implique cinq
différentes phases. Il faut d’abord dire que chaque projet est unique et que les phases
parcourues pendant un projet peuvent différer toujours selon les cas. Certaines phases
peuvent se multiplier en sous phases ou même ne pas exister du tout, ceci dépend de
l’envergure du projet mis en place. Il est certain que les différentes phases se chevauchent.
1. Idée/Mandat
• Description des idées ou du mandat reçu.
• Description du contexte (la raison pour laquelle le projet est fait).
• Ici aussi une première analyse des parties prenantes
• Recherche des personnes qui dirigeront le projet.
2. Concept
• Décision des éléments fondamentaux.
• Description du contexte et des éventuels problèmes qu’il y aura à résoudre.
• Délimitation du projet.
• Faire une liste des attentes et des conditions de base.
• Formuler les buts du projet.
• Créer la structure organisationnelle du projet.
• Faire une évaluation des coûts.
• Évaluer les risques possibles et les chances de succès.
3. Planification
• Faire une planification des détails
• Établir des plans :
o Les diverses tâches à faire
o Les ressources humaines, matérielle et financières
12
ibidem
9
o Les problèmes à résoudre
o Le temps qui est à disposition pour le projet
o Une liste des échéances à observer
4. Réalisation
• Réaliser selon les plans les diverses tâches
• Avoir une bonne coordination avec les partenaires et aussi les travaux
• Déléguer et/ou mandater si c’est nécessaire
• Avoir un bon contrôle sur l’ensemble et une bonne communication
• Diriger, guider et influencer
5. Intégration et clôture
• Faire une évaluation des différents apprentissages et les expliquer
• Promouvoir d’éventuelles découvertes ou innovations
• Archiver les documents
• Élaborer une documentation ou un rapport final.
• Clore le projet formellement.
• Dissoudre la structure organisationnelle du projet. 13
Un projet partagé
Avant de passer au prochain chapitre qui traite la thématique de la participation au niveau
d’un projet, voici un extrait du chapitre « le projet partagé » du livre de M. Boutinet :
« Le projet partagé est donc tout à la fois vécu au sein de l’entreprise comme réalité à faire
advenir, idéal inaccessible, illusion mystificatrice. C’est ce qui a fait de lui un projet mou en
opposition à la dureté que représente la gestion par projet. Ce projet partagé exprime à sa
façon une donnée de l’ère postindustrielle ; l’organisation n’y est plus vécue dans sa
dominante conflictuelle ; c’est au contraire l’inclination consensuelle qui prend le devant à
travers la recherche d’adhésion à des valeurs communes à promouvoir. La négociation qui
jusqu’ici se présentait sous une forme conflictuelle débouche avec le projet partagé sur un
mode qui se voudrait soucieux de consensus. »14
13
HES-SO Module OASIS : Action culturelle et développement de projets. EESP Lausanne :
septembre 2007 à décembre 2007 : Saskia Pfleghard et Gertrud Arnold Taha. Dossier, p. 2 et 3
14
Boutinet. Anthropologie du projet. p. 21
10
Participation
Pour pouvoir retirer des résultats valables d’un processus participatif il est absolument
nécessaire de bien structurer au niveau de l’agenda2115. Il faut être très attentif à ce point-là,
c’est possible qu’il puisse y avoir des frustrations parmi les personnes qui ont été impliquées
dans le processus participatif qui avait été mis en place.
Il est important de dire qu’avant le démarrage d’un tel processus participatif il faut être sûr de
différents points. Voici les points qu’il faut éclaircir:
Les explications de chaque point suivront juste après une brève définition de la
participation.16
Définition de la participation
15
L’agenda local 21 : c’est un programme d’action en vue de la mise en œuvre du développement
durable des villes - villages au niveau local.
16
Ce chapitre est basé fortement sur le livre de « Simmen & Walter - Façonner ensemble le paysage
– Potentiels et limites des processus participatifs ». Cet ouvrage est très actuel et aussi très concret
au par rapport au sujet de la participation. La source principale du livre suite à ce sujet est : Planet21-
Handbuch-Wissen über nachhaltige Gemeindeentwicklung (Guide Planète 21 – Données sur le
développement durable des communes, http://www.planet21.ch le 28.01.2008). Ce site est
uniquement en allemand et il y aura dans ce chapitre les points et aspects les plus importants en lien
avec ce travail.
17
Simmen, Walter. (2007), Façonner ensemble le paysage - Potentiels et limites des processus
participatifs, p. 28
11
1. Les objectifs visés
Sur le site planete2118, ils est clairement dit que la participation en elle-même ne devrait
jamais être un but en soi, mais uniquement un processus qui contient des objectifs très
précis. Il est bien sûr important que ces objectifs soient mis sur pied avant de se lancer dans
le processus participatif. Ceci peut se faire seulement après avoir élaboré les objectifs, les
méthodes participatives et le choix des personnes impliquées dans le processus. Il est tout à
fait possible qu’un processus participatif ne soit pas favorable à son bon déroulement.
Définir les mesures pour mettre en place les visions et les objectifs
Vous avez des objectifs et une vision clairs de votre commune, mais vous êtes à la
recherche du chemin idéal pour atteindre ces objectifs et cette vision.
18
Planet21-Handbuch-Wissen über nachhaltige Gemeindeentwicklung (Guide Planète 21 – Données
sur le développement durable des communes, http://www.planet21.ch le 28.01.2008).
12
Planification concrète des projets
Dans votre commune, il y a un projet concret qui doit être planifié. Pour cela les personnes
concernées doivent être impliquées dans le processus afin de trouver une solution
acceptable pour tout le monde.
Il y a trois différents moyens pour pouvoir créer une vision ou une stratégie commune :
B. Consulter
La vision et la stratégie ne sont pas à élaborer en commun, mais les idées et les opinions
sont à prendre avant de développer la vision commune et la stratégie.
C. Élaborer ensemble
La vision et la stratégie sont à élaborer dans un processus se basent sur les dialogues.
19
ibidem
20
ibidem
13
2. Les conditions pour avoir du succès dans un processus participatif
Suffisamment de ressources
Des processus participatifs ont besoin de temps, de « savoir faire » et d’argent.
L’initialisation d’un tel processus prend en général une année. Cette année contient les
différentes étapes :
• Mettre sur pied l’organisme crédible.
• Gagner de l’acception chez les personnes concernées.
• Gagner la légitimation politique et obtenir le financement.
21
ibidem
14
équipe. Cette équipe se composerait idéalement avec des représentants de chaque groupe
ayant de l’intérêt et du professionnalisme. Le concept élaboré par l’équipe doit donner des
réponses à ces différents points :
Les critères et le déroulement des choix des participants doivent être visibles et
compréhensibles. Il faut réfléchir aux moyens d’impliquer des personnes qui ne vont pas être
actives au niveau du processus (par des entretiens, des enquêtes, etc.). 24
22
ibidem
23
ibidem
24
ibidem
15
Schéma basé pour l’identification des acteurs pertinents25 :
Un processus participatif doit être bien préparé et bien planifié. Une étape importante dans
cette planification est le choix de la bonne méthode participative. Comme déjà dit, c’est
l’objectif qui est le plus important pour le choix de la méthode. Il faut également respecter:
A partir la page suivante, il y aura donc les différentes méthodes participatives. Mais tout
d’abord, voici une brève explication de l’utilisation de cette liste.
Les numéros sur la liste correspondent aux objectifs visés par le processus participatif. Ces
objectifs sont au chapitre Participation - point 1. Les objectifs visés. Les lettres majuscules
signifient la prise de décision (A voir tableau « participation 1 ») et les lettres a, b et c la
dimension du processus. En triant cette liste par ces différents points, il est donc possible
d’en ressortir la méthode idéale pour chaque projet. 26
25
Simmen, Walter. (2007), Façonner ensemble le paysage - Potentiels et limites des processus
participatifs, p. 83
26
Simmen, Walter. (2007), Façonner ensemble le paysage - Potentiels et limites des processus
participatifs, p. 28
16
17
18
27
27
Traduction personnel de l’allemand en français de : Planet21-Handbuch-Wissen über nachhaltige Gemeindeentwicklung
(Guide Planète 21 – Données sur le développement durable des communes, www.planet21.ch (le 28.01.2008).
De plus il y a pour chaque processus participatif un ou plusieurs cas pratiques sur ce site internet ! (en allemand)
19
6. Les différents niveaux de la participation
Participation jusqu’au niveau 3 (voir point 6 – Participation jusqu’au niveau 5 (voir point 6 –
les différents niveaux de la participation) qui les différents niveaux de la participation), qui
veut dire que les personnes concernées sont veut dire que les personnes concernées sont
limitées à écouter (consultations) et à impliquées à participer à la détermination du
donner des informations. processus, à l’analyse et aussi à la
recherche de consensus.
28
Dalal-Clayton, Bass. Soutenable développement stratégies. p. 181
20
Pour Pour
29
Dalal-Clayton, Bass. Soutenable développement stratégies. p. 197
21
niveau de chaque répétition de la stratégie mise en place.
Le coût de la communication
Pour que la population locale puisse participer activement au processus de participation mis
en place, il faut qu’elle comprenne tout d’abord tout le déroulement du processus entier. Les
différents groupes, institution etc. doivent avoir l’accès aux informations les plus importantes
et avoir la possibilité de débattre sur des questions diverses.
Pour que ce soit possible, il faut communiquer les informations par des moyens qui soient
tout à fait adaptés aux personnes et aux groupes participatifs (à voir chapitre 5 – les
différentes méthodes participatives).
Pour anticiper ceci, il est important de faire comprendre aux participants dès le début ce qui
est possible et ce qui ne l’est pas.
22
Il est donc nécessaire de trouver des possibilités afin que ces personnes-là puissent
participer activement au processus mis en place.
30
Dalal-Clayton, Bass. Soutenable développement stratégies. P. 195
23
• Les inégalités sociales et l’accès aux méthodes participatives ne peuvent pas être
éliminés et donc nous n’arrivons pas à faire participer tous les groupes, même s’ils
sont concernés.
• Il y a le risque que les participants aient des attentes trop élevées ce qui peut
provoquer des frustrations.
• Ce n’est pas possible d’atteindre tous les consensus. 31
Efficacité
Par les méthodes participatives, il est possible de résoudre très rapidement les conflits de
procédure et d’utilisation. Les méthodes ayant permis d’élaborer également des solutions à
long terme économisent du temps et de l’argent.
Acceptation
La participation présente toujours en même temps aussi une gestion de l’acceptation. Ces
méthodes participatives laissent de la place à des consensus, à d’autres solutions
successibles ce qui permet d’éviter parfois des recours juridiques, bien sûr à condition que
tous les acteurs concernés soient invités à participer au processus.
Effectivité et Stabilité
Il est difficile d’affirmer que par l’utilisation d’une méthode participative, un processus a pris
une direction spécifique. Mais une chose est sûre, les personnes qui ont participé à la
méthode apprécient les résultats car ils y ont collaboré eux-mêmes. Leur compréhension au
niveau du projet est donc plus grande et aussi plus stable, ce qui aide à la durabilité du
projet.
Démocratie
Il est important de dire que si un projet est établi sur plusieurs communes, il ne faut pas
qu’une commune se sente dépassée par l’autre. Mais pour l’instant, comme dit l’étude du
PNR 48, rien n’indique que ces difficultés surviendront.
31
Simmen, Walter. (2007), Façonner ensemble le paysage - Potentiels et limites des processus
participatifs, p.18-19 et 123-125
32
PNR 48 : Programme national de recherche 48 « paysage et habitats de l’espace alpin » du Fonds
national Suisse de la recherche scientifique FNS
24
personnelles. 33
« Un territoire ne peut pas fournir toutes les « prestations » souhaitées par les différents
acteurs. Des conflits apparaissent inévitablement. Ces conflits peuvent être résolus par
différents instruments pour lesquels différentes méthodes participatives sont
34
envisageables. »
33
Simmen, Walter. (2007), Façonner ensemble le paysage - Potentiels et limites des processus
participatifs, p. 125-126
34
Extrait du séminaire de Christoph Clivaz « Quelle participation, faut-il des projets réussis dans le
domaine du territoire et de l’environnement, décembre 2007
25
HYPOTHESES
H1 : Spécificités du projet
H 1.1 La localisation du projet est pertinente (lien évident entre qualité du lieu et
qualité du projet)
H 1.2 Le projet est compatible avec les valeurs dominantes du lieu
H 1.3 Le projet s’inscrit dans l’histoire locale (tradition et politique de
développement)
H 1.4 Le projet est faisable (technique et financement)
H 1.5 Le projet a un faible impact sur l’environnement
H 1.6 Le projet a des retombées économiques positives
H2 : Gestion du projet
26
RECUEIL DES DONNEES
Consultation
• Experts (H1+H2+H3)
• Groupes d’intérêts (H1+H2+H3)
• Commune (H3.1+H3.2+H3.3)
Enquêtes
• Écrit
• À divers experts (H1+H2+ H3)
• Orale
Ouvrages
• (H1+H2+H3)
Ethique
Le champ de la recherche
Dans le chapitre suivant, le but est de comparer deux projets d’envergure dans le milieu du
tourisme. Un projet qui avait dû être abandonné (Le parc naturel des Muverans) et un autre
qui avait réussi (Welterbe-Aletsch). Ces deux projets vont être analysés de la même façon.
C’est-à-dire que les hypothèses élaborées seront transformées en questions et posées au
responsable de chaque projet afin de pouvoir ressortir les différences entre les deux projets.
Ces deux projets ont été choisis parce que ce sont des projets qui s’inscrivent dans la vie et
aussi dans la nature de la population locale. Un autre critère du choix était, comme nommé
ci-dessus, l’aspect qu’un des deux projets a dû être abandonné.
27
La concentration dans cette comparaison s’effectue sur le processus de participation de la
population locale, mais également sur les autres critères des hypothèses. D’autre part un
pré-test des questions avec, M Tony Arborino, le responsable du projet de la correction du
Rhône a été réalisé. Suite à ce pré-test, il est ressortie que les hypothèses doivent être
formulées en questions de manière à ce que l’expert puisse donner des réponses ouvertes
et concrètes. La mise en échelle pour chaque question sera effectuée seulement après, suite
à des critères qui ont été mis en place et visés par un expert. Ce pré-test avait été très utile
pour élaborer ces ajustements pertinents et nécessaires.
L’avantage de la comparaison entre ces deux projets est que les responsables ont
aujourd’hui une vision plus objective, car les deux élaborations sont terminées.
Après une brève explication des deux projets à analyser, il y aura les comparaisons en se
basant sur les questions qui avaient été posées aux deux représentants de chaque projet.
L’association s’est formée en mars 2002. Elle avait comme but d’élaborer un projet de parc
naturel, national ou régional pour la région des Muverans et d’assurer la conservation de ce
patrimoine unique et également de mettre en valeur la perspective du développement socio-
économique durable de toute la région des Muverans.
En février 2003, l’association avait reçu un mandat pour élaborer une étude de faisabilité
pour un parc naturel et de préparer un dossier pour RegioPlus35 et le financement du projet.
35
RegioPlus c’est un programme d’impulsion du secrétariat à l’économie, destiné à soutenir
l’évolution structurel en milieu rural
28
Voici l’avant-propos de Dominique Rast, ancien président de l’association Parc naturel des
Muverans :
„L’étude de faisabilité d’un parc naturel des Muverans conduit à l’intérêt de poursuivre sur la
voie d’un parc national. Ce résultat est positif. Il démontre la valeur élevée, exceptionnelle,
de notre région. L’étude reconnaît que, par le maintien de traditions vivantes et par le respect
et l’attachement des communes et de leurs habitants à ce patrimoine, celui-ci est resté
parfaitement conservé. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles tant de visiteurs et de
touristes l’apprécient. Nous avons l’opportunité de poursuivre la concrétisation d’un projet
bénéfique pour toute la région (au sens large) et les deux cantons, et renforcer ainsi leur
notoriété en assurant la protection du massif. Le futur Parc national de la Suisse romande se
dessine grâce aux initiatives et sous la responsabilité des communes. À l’heure des
mutations profondes de notre société, ce projet représente une chance pour leur
développement durable.“ 36
Le but du projet est de créer un cadre pour une protection efficace et aussi de mettre en
place une manière adéquate de l’utilisation de la région « Jungfrau-Aletsch-Bietschhorn
(JAB) ». De plus le projet veut un développement sur trois différentes dimensions,
l’économie, la société et l’environnement.
Le projet veut donc assurer la protection de la région et montrer comment cette région peut
être mise en valeur. S’apercevoir de l’héritage de la nature et promouvoir le développement
durable de toute cette région avait été un des buts communs de toutes les communes
intégrées dans le processus. Au total, il y avait 26 communes de deux cantons qui ont fait
partie du projet. Ce premier but met en place aussi l’objectif du développement régional.
36
Association Parc naturel des Muverans, Etude de faisabilité d’un parc national, Synthèse, 2004, p. 1
37
UNESCO, plan de management, 2005, p. 5-15
29
Damtrix
En quelques mots comment l’association Damtrix décrit son propre projet :
Les partenariats noués avec les communes, les exploitants de barrages, les autorités
cantonales et différents centres de formation garantiront la pérennité des différentes
expositions. Celles-ci pourront prendre la forme de dessins, de photos, de fresques ou de
performances originales. Elles seront exécutées grâce à un robot unique au monde, une
véritable imprimante géante, fabriquée spécialement à cet effet.
Bienvenue donc dans cette aventure, qui permet d’intégrer environnement naturel,
patrimoine industriel, conscientisation écologique et partage émotionnel, grâce à cette
nouvelle galerie d’une ampleur monumentale, originale et encore inégalée.
Yvan Forclaz - Initiateur et coordinateur du projet DAMTRIX. »38
38
Yvan Forclaz - Initiateur et coordinateur du projet DAMTRIX
30
considérant tous les aspects de la partie éthique). Pour le parc naturel des Muverans :
Dominique Rast, pour le projet Aletsch : Ruppen Beat et pour le projet Damtrix : Forclaz
Yvan.
Pour chaque point il y aura une mise à l’échelle (de zéro à dix) qui sera effectuée suite à des
critères39 déterminés. L’analyse clarifiera où le projet Damtrix doit être absolument attentif et
mettre toute son attention pour ne pas échouer. Les points donnés par rapport aux critères,
seront les points que le projet a déjà accueilli jusqu’au ce stade actuel.
Suite à cela, une synthèse clarifiera pour l’association Damtrix comment accueillir les points
restant pour que le projet Damtrix puisse se réaliser.
Aletsch 10/10
Les qualités suivantes suite à la localisation du projet :
• La localisation pour mettre en valeur une région est extraordinaire. Le glacier d’Aletsch
39
Les critères ont été visés par un expert
31
bouge, ce qui le rend très attractif. La région a reçu le titre d’héritage mondial de
l’UNESCO pour promouvoir la protection de cette région.
• L’espace de la nature, les processus écologiques de la nature, la géologie, la glacier,
l’altitude et les différences climatiques sont unique à Aletsch.
• L’économie et la culture sont en train de monter dans cette région
Aletsch 10/10
• Assurer le développement durable de la région
• Le développement durable dans les trois secteurs suivants : l’économie, la population et
l’environnement
• Un rôle central et la relation entre la région et l’endroit, la base pour cela est la charte qui
avait été signée par les 26 communes dans les deux cantons (Valais et Berne)
32
Projet Damtrix 10/10
« DAMTRIX entend intégrer les principes du développement durable dans toutes les phases
et activités du projet. Pour ce faire, une commission développement durable a été créée
dans l’organigramme du projet. Cette commission a pour but de veiller à ce que toutes les
commissions réfléchissent à la manière dont elles peuvent intégrer ces principes dans leur
fonctionnement et leurs activités. Son rôle est donc de faire en sorte que les membres des
commissions se posent les bonnes questions en matière de développement durable. Ci-
dessous figure une première liste de questions qui concernent les différentes commissions.
Également profite non seulement l’économie régionale, mais aussi l’écologie cantonale, voire
nationale. Le projet fera marcher de nombreux systèmes et est donc favorable à l’économie.
40
Christophe Clivaz – Concept du développement durable pour l’association Damtrix
33
Parc naturel des Muverans 3/10
Au niveau de la politique, le projet venait de Berne, et que tout ce qui arrive de Berne n’est
pas bien vu dans les régions ou le projet aurait dû avoir lieu. Finalement il y avait les
communes valaisannes qui n’ont pas accepté le projet d’un parc naturel et le projet n’a pas
pu avoir lieu.
Au niveau de l’histoire locale du territoire, l’endroit serait été idéal pour réaliser un parc
national.
Aletsch 10/10
La région d’Aletsch a toujours été une région reconnue, même avant que l’UNESCO ait
donné son titre. Le projet avait été élaboré uniquement avec les habitants de chaque
commune. La politique locale avait pu apporter des idées, décider où le projet ira et décider
ouvertement de la stratégie. Le projet d’Aletsch avait été basé sur tous ces aspects.
Le projet Damtrix porte en plus un accent particulier à la participation des enfants et des
populations locales.
34
Aletsch 10/10
Au niveau des finances, il n’y avait aucun problème. Les finances s’élevaient à CHF.
3'000'000.- et ont été assurées de la manière suivante :
• Par le public : 52%
• La confédération 27%
• Instrument de développement du public 15%
• Cantons VS et BE 5%
• Communes, régions et organisations 5%
Aletsch 10/10
Par rapport à l’environnement, le projet apporte un cadrage pour promouvoir la protection de
la région d’Aletsch et en même temps la met en avant, ce qui favorise l’économie.
41
UNESCO, plan de management, 2005, p. 68
35
au paysage. Suite à des enquêtes mises en place sur le barrage d’Emosson (plus de 100
personnes interviewés), plus que deux tiers préfèrent que le barrage soit peint, mais que la
peinture mise en œuvre s’accorde avec les alentours du paysage.
Aletsch 10/10
Au niveau de l’économie, le plan de stratégie d’Aletsch montre clairement qu’un but du projet
est de développer le tourisme dans la région d’Aletsch.
Un autre point central du projet est de savoir comment garder les traditions sans empêcher
le développement de l’économie dans la région.
36
L’élaboration du projet
Points Critères
2 • L’élaboration du projet est basée sur une méthodologie officielle
2 • La méthode d’élaboration est mise en place de manière
structurée
3 • La méthode utilisée est suivie et il n’y a pas de pause pendant la
mise en place
3 • Le fonctionnement de l’élaboration et l’avancement du projet
sont clairs pour tous les membres
Aletsch 10/10
Le projet d’Aletsch est basé sur une méthodologie très détaillée et avait été mise en place en
respectant exactement cette structure d’avancement. Toutes les personnes impliquées ont
été toujours au courant du stade actuel du projet Aletsch.
42
Organisation romande pour l'intégration professionnelle des personnes handicapées
37
Les compétences des personnes impliquées dans l’élaboration du projet
Points Critères
4 • Toutes les personnes impliquées sont des experts, et leurs
compétences sont utilisées dans une commission spécifique du
projet
3 • La plupart des personnes impliquées ce sont des experts dans
leur secteur du projet
2 • Il y a peu d’experts engagés dans le projet
4 • Chaque secteur du projet a suffisamment de personnel
2 • Il y a des ressources humaines (bénévoles) derrière le projet
Aletsch 10/10
Dans le projet d’Aletsch, il y a eu des experts au niveau de chaque étape. Ils ont fait
attention à ce qu’il y ait toujours suffisamment de ressources humaines.
38
Parc naturel des Muverans 4/10
Ceci est un des points délicat. Il n’y a pas eu de plan de communication au niveau de l’étude
de faisabilité. La stratégie avait été d'établir le contact avec l’extérieur en utilisant les médias
afin de garantir une même version d’information. Avant cette décision, il y a eu parfois de
mauvaises informations qui ont été transmises et qui ont généré des confusions. Des
malentendus sont parvenus aussi par un communiqué qui parlait du droit de l’accès à des
diverses routes dans le parc naturel des Muverans.
Donc suite à cela, le directeur avait décidé de ne plus avoir deux sources d’informations et
de faire lui-même le contact avec l’extérieur.
La communication ne fonctionnait pas toujours dans les deux sens, ce qui veut dire que les
communes avaient des informations qui n’ont pas été transmises au comité de l’association.
Aletsch 10/10
Au niveau de l’extérieur, il a fonctionné avec la presse (le journal, la télé, la poste).
Il faut dire que le projet Aletsch avait mis en place un processus participatif énorme. Il avait
comme but de créer une identification par la population locale par rapport au projet qui avait
été mis en place (« Creating ownership »).
43
Hintermann & Weber SA, Montreux
39
La communication avec l’extérieur sera l’étape de novembre 2009. Cette étape va être
planifiée et exécutée par la commission de la communication. La responsable de cette
commission est une experte et directrice dans ce métier. Les pistes exactes seront
organisées les cinq prochains mois.
• Les 16 communes qui auraient été touchées par le parc national, donc de chaque
commune il y avait un représentant directement dans l’association.
• La confédération : OFEFP44 (soutenait le projet avec tous les moyens à disposition).
• Les représentants des deux cantons (Vaud et Valais)
• Le bureau d’étude mandaté
• Les membres de l’association (les différentes commissions)
• Pro Natura et le WWF
Donc le réseau qui supportait l’association était large et de bonne qualité.
Aletsch 10/10
Le projet touche 26 communes différentes sur deux cantons. Ces communes ont toutes
signé la charte du projet Aletsch et se sont donc engagées dans le réseau. Une autre
organisation dans le réseau est bien sûr l’UNESCO, qui avait donné à Aletsch le titre d’être
un héritage mondial.
Les deux cantons étaient aussi dans le réseau du projet et le subventionnait. De plus il ne
faut pas oublier dans le réseau d’Aletsch la Confédération Suisse !
44
L’Office fédérale de l’environnement et du paysage
40
Projet Damtrix 7/10
La politique cantonale (le service culturel et le service du tourisme) font partie du projet et le
supportent. Actuellement le projet fait les rencontres avec les communes touchées par le
projet. Au sujet de ce point il y a déjà des communes qui ont accepté le projet Damtrix.
Tout le réseau est basé sur des gens compétents comme expliqué déjà sous le point des
compétences des personnes impliquées au projet.
La politique nationale n’est pas encore été intégrée au projet, mais ce point reste encore
ouvert suite à l’avancement du projet. Egalement les médias ne sont pas encore informés
par rapport au projet Damtrix.
Aletsch 10/10
Avec les 26 communes, les cantons (Valais et Berne) et la confédération, la politique était
très fortement intégrée au niveau du projet.
41
L’information de la population locale au niveau du projet
Points Critères
1 • La population concernée est informée par les journaux
cantonaux
2 • La population concernée est informée par les journaux locaux
2 • La population concernée est informée par courrier
2 • L’information à la population concernée touche les destinataires
2 • Ce sont des experts qui font la communication à l’extérieur
1 • Le « Bouche-à-oreille
La communication qui avait eu lieu avec la population se faisait uniquement par les
communes (les conseils) ou par la presse. Il y avait des articles de presse qui tenaient au
courant de l’avancement du projet. Les communes ont eu des bulletins d’informations et une
plaquette qui était à la disposition des habitants. De plus, il y avait un classeur complet du
projet qui pouvait être vu par chaque habitant de la commune. La synthèse de l’étude de
faisabilité avait été imprimée et distribuée aux communes pour les habitants. Donc, pour
résumer, l’information à la population avant la mise en œuvre du projet passer par les
conseils communales.
Aletsch 10/10
La population avait été informée par courrier, médias, des forums ouverts expliquant en quoi
consistait le projet.
42
Il est Important de dire qu’à ce moment-là, rien n’avait été décidé car le projet d’Aletsch est
basé sur la participation de la population locale.
Aletsch 8/10
Comme dit auparavant, toute la population de chaque commune avait été invitée à participer
à un forum ouvert, ou le but était de mettre en place les objectifs et les attentes qu’ils
avaient.
43
- Il y a eu dans chaque commune trois forums, le premier était un échange de visions et
d’attentes des populations par rapport au projet. Dans le 2ème il y avait les discussions sur les
objectifs du projet. Et le 3ème était pour des discussions (s’il y a des conflits) des
concrétisations des objectifs pour définir les lignes du projet.
- Pour terminer ces forums il y avait un 4ème forum dans toutes les communes et les deux
cantons ont été réunis dans une salle à Naters. L’objectif avait été de déterminer le champ
d’action avec tous les participants et de déterminer également les priorités.
Aletsch 10/10
Oui, elle avait été consultée par ces forums ouverts (à quatre reprises) qui ont été mis en
place dans chaque région (26 communes). Ces forums ont été menés par plusieurs experts
des processus participatifs. Le public local avait été invité par courrier pour chaque
consultation et les informations ont également été publiées.
44
Projet Damtrix 0/10
Aussi ce point sera mis en route dès fin novembre 2008.
Aletsch 10/10
Par ce processus participatif, la population avait la possibilité de déterminer toutes les
orientations du projet. Pour cela il y avait des experts qui ont été engagés.
45
Parc naturel des Muverans 0/10
Dans la 2ème phase RegioPlus la population locale de chaque région aurait été intégrée à la
gestion du projet.
Aletsch 10/10
La population locale était donc complètement intégrée au niveau de la gestion du projet et
pouvait donc décider de toute la gestion.
Aletsch 10/10
Les conflits ont été également résolus par la population locale.
Ici il faut encore dire que ces forums ouverts ont été menés par des experts dans ce
domaine !
46
Synthèse pour le projet Damtrix
Cette synthèse a comme objectifs de donner un guide pour le projet Damtrix, basé sur la
théorie et aussi sur la comparaison et l’analyse des deux projets.
Dans le graphique ci-dessous, on peut revoir tous les aspects sur lesquels la comparaison
avait été effectuée. Il y a une ligne rouge qui montre le minimum de points à devoir acquérir
pour que le projet puisse se réaliser.
Il y a plusieurs aspects qui ressortent dans ce graphique. Le premier est sûrement que le
projet d’Aletsch a réussi sans aucun doute tous les différents aspects qui ont été analysés. Il
y avait un processus participatif énorme qui coûtait non seulement beaucoup d’argent, mais
aussi du temps et du savoir faire. La direction du projet Aletsch avait tous les moyens et
ressources au niveau du soutien et de l’organisation pour planifier tout en détail.
Un autre aspect beaucoup plus intéressant qui ressort, c’est la courbe bleue du parc naturel
des Muverans. Au début cette ligne descend largement sous la ligne rouge. Il n’y avait pas
assez d’investigations au niveau de la politique locale. La deuxième phase auprès de la
population locale n’a pas pu avoir lieu, parce que le projet a du être arrêté suite aux votations
communales. De plus la communication dans ce projet n’était pas toujours efficace.
47
Dominique Rast affirme que s’il pouvait refaire le projet, il ferait des séances beaucoup plus
intensives, plus régulièrement et spécialement avec les présidents de chaque commune. Il a
dû travailler avec les conseillers délégués de chaque commune. Ceci aurait permis que
toutes les communes comprennent le projet et le message qui l’accompagne.
J’aimerais relever maintenant les points du projet Damtrix qui sont inférieurs ou limites à la
ligne rouge dans le tableau ci-dessus.
Sous le point des qualités du projet, il ressort que l’association Damtrix doit être attentive sur
l’aspect, que le projet s’implante dans le lieu de destination. Ceci est un des points qui avait
été ressorti lors d’une enquête sur le barrage d’Émosson. Il est donc primordial que les
fresques peintes sur les barrages soient adaptées à l’environnement social et géographique.
Pour la mise en place, il faudra être très prudent sur cet aspect-là.
Un autre point qui est ressorti lors des entretiens avec Georges Pfründer45 et Chantal Balet46
est celui de l’excellence artistique. Ce niveau de qualité doit rester au bénéfice des régions.
Des artistes internationaux reconnus seront mis en avant par la commission artistique dirigée
par Georges Pfründer.
45
Pfründer Georges, directeur de l’ECAV Sierre
46
Balet Chantal, avocate-conseil
48
initial. Cet aspect de revenir en arrière permettra après, au projet Damtrix, de mieux gérer la
suite de celui-ci.
On avait vu que le projet Damtrix dispose d’une commission pour la communication. Il sera
important que cette commission de communication continue à être autant régulière comme
actuellement. Un autre aspect très important est de s’assurer que les informations arrivent
aux destinataires. Ici, il faudrait mettre en place un outil pour vérifier cela. De plus, il faut que
le public ait une possibilité de trouver des informations supplémentaires, comme des
réponses sur leurs éventuelles questions.
A ce stade du projet, il faut avouer que le réseau est déjà très large. Des partenaires
importants pour la suite de la mise en place seront les différents médias comme les
journaux, télévisions, radios etc. Ici, il est prévu de faire des conférences de presse pour
bien informer la population. De plus, il faut garder un contact régulier avec les médias, pour
qu’ils soient toujours au courant de l’avancement du projet.
La politique cantonale et certaines politiques régionales sont déjà intégrées dans cette
nouvelle aventure. Maintenant il est très important d’intégrer les autres communes. Pour
assurer la continuité d’une galerie planétaire, il faut l’adhésion de toutes les communes
possibles.
Par le chef de service de l’économie, François Seppey47, le conseil d’Etat sera invité à
soutenir le projet Damtrix au niveau national.
J’aimerais relever ici le livre (rêver – à l’écoute de son village) dans lequel Bernard Attinger
(Ex Architect du canton du Valais) dit clairement qu’un projet ne capotera pas parce que
l’Etat aurait dit non. Pour ce type de projet, l’Etat a toujours été positif.
Sur cette même page, il est dit que les barrages peuvent être considérés comme la
concrétisation de projets fous. De plus, Bernard Attinger écrit : « Si on veut faire venir des
gens en Valais, il faut que le paysage soit beau et il ne faut pas tout sacrifier au nom du
tourisme d’hiver. » Les gens qui parlent actuellement d’une orientation dans une autre
direction que le tourisme d’hiver sont encore considérés comme des catastrophistes, mais
M. Attinger affirme clairement qu’il faut les écouter.
47
François Seppey, Chef du service de l’économie au canton du Valais
49
Les prochains paragraphes traiteront des aspects de l’intégration de la population locale
suite au projet Damtrix. La théorie a montré les six différents niveaux de la participation48 sur
laquelle la troisième partie de l’analyse auprès des projets avait été basée. Le projet Damtrix
n’est actuellement pas encore dans cette phase de l’intégration de la population locale. Les
critères sous chaque niveau montrent ce qui est primordial pour acquérir les points
nécessaires pour ne pas avoir de doutes au niveau de la réalisation.
Selon discussion avec les responsables du projet Damtrix, le projet va s’orienter dans une
direction de faible participation. Cette pré-décision avait été prise lors d’une séance avec le
président de la commune d’Hérémence et également avec le président de la commune
d’Ayent, qui n’estiment pas nécessaires de s’investir dans un processus de forte
participation.
Les aspects evidents du « Contre » pour une faible participation se limitent sur la
consultation et l’information à la population. Le premier aspect est que la compréhension du
public restera limitée et que des informations pertinentes ne seront pas recueillies. Un autre
point est que le processus est faible sur le plan des compromis du développement durable.
Si le projet Damtrix décide de rester sur le chemin de la faible participation (donc les trois
premiers niveaux) il va falloir éliminer ces deux aspect forts contre la faible participation pour
ne pas prendre un risque de capoter à cause de cela.
Actuellement il n’y a pas un conflit existant, mais le projet Damtrix aura une influence sur le
paysage au niveau de l’habitation et le tourisme dans cette région. Suite à cet aspect on peut
prétendre que le processus participatif aiderait à la prévention d’un éventuel conflit.
J’aimerais donc ressortir le processus participatif envisageable, pour le stade actuel. Les
critères obligatoires pour ce processus envisageable sont :
- Le processus peut être mis en place au niveau communal
- La prise de décision n’est pas élaborée ensemble
- Le public comprend bien les aspects pertinents du projet
- Le processus peut être mis en place pour peu de gens comme pour plusieurs centaines de
participants
- Un compromis au niveau du plan du développement durable est possible
48
Participation, paragraphe 6 – les différents niveaux de la participation, p. 22
50
Sous le point de la participation (Chapitre 5 – Les différentes méthodes participatives) on
peut ressortir le processus « Open Space Technology (OST) – Forum ouvert » qui
correspond aux critères posait ci-dessus.
La méthode est un processus de faible participation qui inclut tout à fait les trois premiers
niveaux (voir chapitre participation – point 6 : les différents niveaux de la participation) :
Les participant écoutent, font partie des sondages et ils sont consultés par les personnes qui
mettent le projet en place. De plus, il est important pour l’association Damtrix d’être crédible
lors de cette journée. Il faut que les experts du projet soient présents pour pouvoir répondre
exactement à des questions précises. Aussi, il est très important qu’il y ait plusieurs experts
des processus participatifs (cela dépend de la grandeur de la commune) qui seront présent
lors de la journée pour organiser cette rencontre. Il est très important que ces experts
sachent ce que l’association Damtrix propose comme objectifs.
Conclusion
Le succès d’un projet dépend de plusieurs ingrédients nécessaires pour qu’un projet puisse
se réaliser. Le graphique (le fil rouge avec les critères à atteindre) qu’on a vu dans le
chapitre de la comparaison des deux projets d’envergure nous montre ce qui est nécessaire
pour se rapprocher le plus possible d’une réalisation d’un projet. A l’intérieur de ces points, il
y a des variations importantes, comme on peut le voir suite à la ligne rouge. Il ne faut jamais
sous-estimer un critère, car souvent un point est atteint en se construisant sur un autre point.
Est-ce que le projet du parc naturel des Muverans aurait pu se réaliser s’il y avait eu un
processus participatif ? On ne peut pas en avoir la certitude aujourd’hui, mais il semble qu’un
processus participatif est nécessaire pour les autorités politiques et la population.
51
Les présidents des petites communes valaisannes ont souvent une très grande influence sur
les habitants, car ils connaissent leurs citoyens. Le projet Damtrix doit être absolument
attentif à s’orienter directement vers eux. Il serait préférable que les présidents deviennent
directement membres de l’association.
Il serait été très intéressant d’approfondir les recherches en faisant des comparaisons plus
larges. En allant dans les détails et en effectuant des analyses plus approfondies, les
processus participatifs apporteraient également des indicateurs supplémentaires pertinents.
On peut donc affirmer que la réussite d’un projet dépend de ses spécificités et du processus
mis en œuvre. Dans une action environnemental, telle que proposée par Damtrix,
l’implication des populations locales est une condition « sine qua non » pour sa réussite.
En espérant que le guide élaboré par ce travail de diplôme aidera encore d’autres projets, je
souhaite toute la réussite pour l’association Damtrix !
49
Simmen, Walter. (2007), Façonner ensemble le paysage - Potentiels et limites des processus
participatifs, p. 18-19
52
La direction est maintenant éclairée
SOURCES
Animation
Monographies
GILLET, Jean-Claude. Animation : Der Sinn der Aktion. Luzern : Verlag für Soziales und
Kulturelles, 1998
RÜTTER, Heinz et al. Le tourisme en valais : étude sur la valeur ajoutée. Visp : nbv Druck
AG, 2001
Articles
Projet
Monographies
Association Parc naturel des Muverans, Etude de faisabilité d’un parc national, Synthèse,
2004
BONNET, Claude. Réussir des projets : Construire un avant projet. Lyon 1998
CHAMBON, Martine. PETROUZE Henri. Conduire un projet dans les services. Lyon, 2000
KELLNER, Hedwig. Ganz nach oben durch Projektmanagement. Wien : Carl Hanser Verlag,
2000
Participation
Articles
Christoph Clivaz Séminaire « Quelle participation faut-il des projets réussis dans le domaine
du territoire et de l’environnement. Sierre, décembre 2007
Monographies
GILLET, Jean-Claude. Animation : Der Sinn der Aktion. Luzern : Verlag für Soziales und
Kulturelles, 1998
SIMMEN, Helen, WALTER, Felix. Façonner ensemble le paysage – Potentiels et limites des
processus participatifs. Zürich, 2007
SPIERTS, Marcel. Balancieren und Stimulieren : Methodeisches Hendeln in der
soziokulturellen Arbeit. Luzern : Verlag für Soziales und Kulturelles, 1998
UEBERSAX, Peter. Betroffenheit als Anknüpfung für Partizipation. Basel und Frankfurt am
Main, 1991
Experts
Quelles ont été pour vous les qualités du projet au niveau de la localisation
Comment trouvez-vous que le projet s’inscrivait dans la tradition locale et aussi dans la
politique du développement? (L’histoire locale)
À votre avis, est-ce qu’il y avait eu un manqué de compétences dans un de ces différents
organes, si oui à quel niveau?
Comment était le réseau qui supportait le projet du parc naturel des Muverans?
Welches sind für Sie die Qualitäten des Projekts in Bezug auf die Lokalisation der
Projektdurchführung?
Wie sehen Sie die Übereinstimmung hinsichtlich der Qualität des Projektes und der Qualität
des Durchführungsortes?
Wie sehen sie den Einbezug des Projektes in die lokale Geschichte des
Durchführungsgebietes?
Gab es bei der Projektplanung Schwierigkeiten bei der technischen wie auch der finanziellen
Durchführung?
War das Projekt Aletsch auf eine Projekt-Methodologie aufgebaut? (eine durchdachte
methodologische Strategie)
Waren die Leader des Projektes alle fachkompetent, oder gab es einen Kompetenzmangel in
einem Organ der Projektgliederung?
Wie funktionierte die Kommunikation beim Projekt Altesch in Bezug nach Aussen?
Wie sah das Netzwerk aus, welches das Projekt Aletsch unterstütze?
Wurde die lokale Bevölkerung konsultiert? Wenn ja, in welcher Form geschah diese, wenn
nein, wieso..?
Hatte die lokale Bevölkerung die Möglichkeit die Richtung des Projektes zu determinieren?
Wenn ja, in welcher Weise, wenn nein, wieso..?
War die lokale Bevölkerung bei der Verwaltung des Projektes integriert? Wenn ja wie..
Annexe 3
Welterbe als überzeugendes Argument (Schweiz, NZZ Online) http://www.nzz.ch/nachrichten/schweiz/welterbe_als_ueberze...
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Nachrichten › Schweiz
Keine Unterhaltszahlung
Für das Benediktinerkloster St. Johann in Müstair hat sich die Anerkennung
auch finanziell ausgezahlt. Sie habe als überzeugendes Argument bei
Gesuchen um Forschungs- und Spendengelder gedient, führt der Historiker
Jürg Goll aus. Die Auszeichnung erinnere die Politiker daran, das
Weltkulturerbe zu erhalten und zu pflegen. Denn die Unesco zahle nichts an
den Unterhalt der Denkmäler.
Bei allen Welterbe-Stätten handelt es sich auch um ein wirtschaftliches Gut.
Dies zeigt sich besonders im Tourismus-Sektor. Bellinzona profitiere von der
erhöhten Aufmerksamkeit, sagt Franco Ruinelli. So habe die Zahl der
Tagesausflügler zugenommen. Auffällig sei auch, dass die Besucher aus sehr
entfernten Ländern, etwa Japan oder Korea stammten. Für Thomas Lüthi,
Vizedirektor von Bern Tourismus steht die Bezeichnung Weltkulturerbe für
Tradition und Ursprünglichkeit. Die Berner Altstadt sei noch sehr authentisch.
Damit hat die Tourismusorganisation, in Kombination mit weiteren
Attraktivitäten, ein starkes Verkaufsargument.
4
16
15
14
5
13
6
LES DIABLERETS 1
12 VILLARS 2
11
GRYON 3
BEX 4
LAVEY 5
ST-MAURICE 6
COLLONGES 7
DORENAZ 8
FULLY 9
SAILLON 10
10 OVRONNAZ 11
CHAMOSON 12
ARDON 13
7
VETROZ 14
CONTHEY 15
SAVIESE 16
8 9
NUMERO 2 / DEC 2004 4 15
LES DIABLERETS
BEX
SAILLON
CONTHEY 1 10
Association
Parc naturel des
Muverans
1/Introduction
La région des Muverans présente une richesse floristique et faunistique exceptionnelle, au
moins comparable à celle du Parc national des Grisons. Elle abrite une large palette de
milieux naturels rares et fragiles et elle est un refuge prioritaire pour plus d’une centaine de
plantes et d’animaux rares et menacés au niveau national.
Dans ce contexte, l’Association du Parc naturel des Muverans, qui regroupe 11 communes
valaisannes (Ardon, Chamoson, Collonges, Conthey, Dorénaz, Fully, Leytron, Saillon, Savièse,
St-Maurice, Vétroz ), 5 vaudoises (Bex, Gryon, Lavey-Morcles, Ollon, Ormont-Dessus) et les
deux Cantons de Vaud et du Valais, s’est constituée dans le but de d’élaborer un projet de
parc naturel, national ou régional, pour la région des Muverans, ceci afin d’assurer la
conservation de ce patrimoine unique et de le mettre en valeur dans la perspective du
développement socio-économique durable de toute la région.
Avant-propos En février 2003, l’Association a confié un mandat pour étudier la faisabilité du parc et, si
possible, de préparer un dossier RegioPlus (instrument de politique régionale du secrétariat
à l’économie du Département fédéral de l’économie publique, seco) et le financement du
L’étude de faisabilité d’un parc naturel des Muverans conduit projet.
à l’intérêt de poursuivre sur la voie d’un parc national.
Ce résultat est positif. Il démontre la valeur élevée, Dans un premier temps, l’analyse du territoire a conduit au constat que le périmètre des
exceptionnelle, de notre région. L’étude reconnaît que, par Muverans correspond parfaitement aux critères de constitution d’un parc national tel que
le maintien de traditions vivantes et par le respect et prévu dans le projet de révision de la Loi fédérale sur la protection de la nature et du paysage
l’attachement des communes et de leurs habitants à ce et qu’une telle option serait profitable aux communes concernées.
patrimoine, celui-ci est resté parfaitement conservé. C’est
d’ailleurs une des raisons pour lesquelles tant de visiteurs En octobre 2003, le comité d’Association a approuvé la poursuite de l’étude de faisabilité
et de touristes l’apprécient. Nous avons l’opportunité de de la variante Parc national. Un projet RegioPlus est proposé pour réaliser en 4 ans un avant-
poursuivre la concrétisation d’un projet bénéfique pour projet de Parc national, permettant la mise en œuvre d’actions concrètes. Ainsi l’Association,
toute la région (au sens large) et les deux cantons, et les Communes et les instances cantonales et fédérales concernées pourront ensuite décider
renforcer ainsi leur notoriété en assurant la protection du en connaissance de cause de la création d’un Parc national.
massif. Le futur Parc national de la Suisse romande se
dessine grâce aux initiatives et sous la responsabilité des Une partie importante du périmètre d’étude est déjà placée sous un régime ou un autre de
communes. A l’heure des mutations profondes de notre protection : objets de l’inventaire fédéral des paysages IFP ( Les Follatères - Mont du Rosel,
société, ce projet représente une chance pour leur Diablerets - Vallon de Nant et Derborence ), districts francs fédéraux, réserves cantonales
développement durable. de chasse, diverses réserves naturelles, zones de protection communales, etc.
Dominique Rast
Président de l’Association
Parc naturel des Muverans
A
Etude de faisabilité d’un parc national - Synthèse
La notion de parc national et la définition du périmètre d’étude 5
La zone centrale, d’une surface minimale de 100 km2 dans les Alpes, comprend essentiellement
des paysages naturels d’altitude, incultes (appartenant aux collectivités publiques, communes,
bourgeoisies et consortages), sans les alpages, sans les forêts de protection et sans les
domaines touristiques équipés. L’accès du public y est réglementé, tandis que l’agriculture,
la sylviculture, la chasse et la pêche y sont en principe interdites, à l’exception de dérogations
faisant partie d’une charte à établir (notamment maintient d’alpages concourrant à la valeur
biologique et culturelle du paysage).
La zone périphérique, d’une superficie représentant entre 0,75 et 1,5 fois la surface de la
zone centrale, a pour objectif la gestion durable des ressources naturelles, en particulier par
l’agriculture, l’économie alpestre, la sylviculture, la chasse et la pêche. La zone périphérique
peut comprendre de petites localités et des infrastructures bien intégrées dans le paysage.
Les parcs seront mis en place par les régions concernées, qui contrôleront la structure de
gestion. Ils devraient bénéficier d’aides financières de la Confédération. Le label de Parc
B national serait attribué sur la base d’une charte pour une période de 10 ans, reconductible.
Le périmètre proposé est un outil de travail, il est le cadre de base pour l’étude du projet.
Il couvre entre 312 et 337 km2, soit 54 à 58 % de la superficie totale des communes,
comprenant pour une grande partie à des territoires déjà soumis à un régime de protection.
Une zone centrale “minimale” est proposée, excluant les alpages et les forêts protectrices,
ainsi qu’une zone périphérique englobant les valeurs naturelles, culturelles et paysagères
les plus caractéristiques des communes concernées. Les infrastructures touristiques et les
zones de mayens sont hors du périmètre. Des secteurs d’extension possibles de la zone
centrale et de la zone périphérique sont également proposés. Ils pourraient être incorporés
selon le résultat d’analyses plus fines à effectuer et la teneur exacte des futures bases légales.
Les mammifères sont représentés par 42 espèces soit 86% des espèces connues dans la
vallée du Rhône ou 71% de celles qui se reproduisent en Suisse : castor, lynx, musaraigne
de Miller, bouquetin, chamois, cerf, sanglier, 17 espèces de chauves-souris, nombreux
rongeurs et musaraignes.
Avec 115 espèces nicheuses sur les 185 que compte le pays (62%), les oiseaux présentent
également une diversité remarquable: huppe, fauvette passerinette, merle bleu, bruant zizi,
torcol au bas des coteaux ; aigle royal, hibou grand-duc, faucon pèlerin, tichodrome dans
les rochers; bécasse, chevêchette, hibou moyen-duc, gélinotte en forêt ; tétras-lyre, lagopède,
perdrix bartavelle, crave à bec rouge, chocard, niverolle, merle de roche, accenteur alpin en
zone alpine.
La plupart des reptiles de Suisse sont présents (73%), avec d’importantes populations sur
les bas-coteaux bien exposés ( p.ex. lézards verts, couleuvre d’esculape, vipère aspic et la
très rare couleuvre vipérine ), 7 espèces amphibiens dont la salamandre noire, endémique
alpine. Les poissons se distinguent dans la région par la présence de la loche d’étang au
Rosel (seule station de Suisse).
Pour les insectes, la région du coude du Rhône est un des hauts lieux de l’entomologie en
Suisse : près de 130 espèces de papillons diurnes, 53 d’orthoptères, 24 de libellules et
environ 140 de coléoptères du bois.
Les itinéraires du Parc sont jalonnés d’éléments forts, comme la forêt vierge de Derborence,
la faune alpine du Pas-de-Cheville, les lapiez de Tsanfleuron, la colonie d’adonis et les
papillons du coude du Rhône, les prés maigres, vignobles en terrasses et châtaigneraies
des bas-coteaux, etc.
4.2 /Tourisme
Les Diablerets, Villars, Gryon, Les Plans-sur-Bex, Lavey, Saillon, Ovronnaz sont les principales
stations touristiques à proximité du parc. Certaines activités touristiques et de loisirs se
déroulant dans le périmètre d’étude devront être canalisées.
Durant la saison d’été, les itinéraires de randonnées et les sentiers pédestres sont très
fréquentés. Les sommets classiques sont régulièrement visités (Diablerets, Col des Chamois,
Pierre Cabotze, Plan Névé, Grand-Muveran, Dts-de-Morcles). La pratique de l’escalade est
localement intense à proximité de la plaine (Miroir de l‘Argentine, Sanetsch, Dorénaz, etc.).
Plusieurs courses sportives sont organisées ( p.ex. le Défi des Muverans ). D’autres sports,
comme le vélo ou le parapente, ne seront pas autorisés en zone centrale.
ZONE CENTRALE
Zone centrale
validée
Variante
d’extension
à étudier
ZONE PÉRIPHÉRIQUE
Zone périphérique
validée
Variante
d’extension
à étudier
Données cartographiques :
CP25,© 2001
Office fédéral de topographie
( DV333.6 )
ORMONT-DESSUS 1
OLLON 2
Réserves
de pêche
A
Etude de faisabilité d’un parc national - Synthèse
Suite des travaux 17
La charte et le plan d’action de cette phase d’avant-projet ont pour but de tester le
fonctionnement du Parc, de manière à donner aux Communes les éléments permettant la
décision, après quatre ans, de la création d’un parc national des Muverans.
Les autorités et citoyens des communes se prononceront alors sur la création du Parc, sur
les structures de gestion, sur la charte et cela pour une période de 10 ans, renouvelable.
Si la décision est positive, elles déposeront une demande de reconnaissance (label) auprès
des cantons et de la Confédération.
B
5.4 /Mise en place du projet
Cette étape, déterminante dans le processus de création du Parc, comprend :
A / la charte du projet, qui fournira les lignes directrices pour la constitution des zones
centrale et périphérique du Parc national et proposera des principes de coopération
en vue de donner vie au Parc.
B / La mise en place d’un secrétariat permanent, responsable de la mise en œuvre du projet
en particulier par un important travail de communication, d’information et de concertation.
C / La création de “circuits du Parc” pour mettre en valeur les richesses du Parc, gérer les
flux des visiteurs.
D / La promotion des services des partenaires locaux et leur mise en réseau (mise en valeur
et coordination des nombreux circuits existants, restauration, hébergement, transports,
vente directe, accompagnement, etc).
E / La réalisation des premières mesures de gestion ( par des actions incitatives).
F / L’instauration et la mise en réseau des sites d’accueil et des relais du Parc, futures
Maisons du parc.
G / La collaboration à l’organisation de compétitions sportives selon les critères établis par
SwissOlympic pour les candidats au prix ecosport.
H / L’amélioration de l’offre de transports publics et la gestion des circulations.
I / La promotion des produits agricoles, viticoles et forestiers.
J / La coopération avec les institutions de recherche et les villes-portes
(Sion, Martigny, Aigle, Montreux, ev. Lausanne).
L’organe de contrôle nommé par le comité d’association vérifie les comptes du projet.
La base de la discussion est un financement de 50% par RegioPlus ; il s’agit d’un taux
d’aide maximal, encore à discuter. Les Cantons ont annoncé un accord de principe pour
B
le financement de 25 % des coûts. Les prestations en nature sont évaluées à 18%.
Toutes les mesures du plan d’action sont imputables à RegioPlus. La réalisation d’actions
peut engendrer d’autres propositions de projets, avec des investissements en infrastructures
immobilières (réfections de bâtiments, aménagements…) ou des projets de recherche. Dans
ce cas, chaque action complémentaire devra être accompagnée de son propre plan de
financement.
Conclusion
Impressum
Editeur : Association Parc naturel des Muverans
Rédaction et photos : Alain Stuber, Jean-Claude Praz
Graphisme et mise en page : oficina - Hintermann&Weber
Annexe 6
-ANAGEMENTPLAN
FàR DAS 5.%3#/ 7ELTNATURERBE
*UNGFRAU !LETSCH "IETSCHHORN
4RØGERSCHAFT
5.%3#/ 7ELTNATURERBE
*UNGFRAU !LETSCH "IETSCHHORN
!UTOREN
7IESMANN 5RS 7ALLNER !STRID ,IECHTI +ARINA !ERNI )SABEL #$% #ENTRE FOR $EVELOPMENT
AND %NVIRONMENT 'EOGRAPHISCHES )NSTITUT 5NIVERSITØT "ERN
3CHÓPBACH 5RSULA 2UPPEN "EAT -ANAGEMENTZENTRUM 5.%3#/ 7ELTNATURERBE
*UNGFRAU !LETSCH "IETSCHHORN .ATERS UND )NTERLAKEN
+ARTENREDAKTION
(ILLER 2EBECCA UND "ERGER #ATHERINE #$% #ENTRE FOR $EVELOPMENT AND %NVIRONMENT
'EOGRAPHISCHES )NSTITUT 5NIVERSITØT "ERN IN :USAMMENARBEIT MIT DER 4RØGERSCHAFT 5.%3#/
7ELTNATURERBE *UNGFRAU !LETSCH "IETSCHHORN .ATERS UND )NTERLAKEN
+ONTAKTADRESSEN
4RØGERSCHAFT UND -ANAGEMENTZENTRUM
5.%3#/ 7ELTNATURERBE *UNGFRAU !LETSCH "IETSCHHORN
0OSTFACH
#( .ATERS
UND
*UNGFRAUSTRASSE
#( )NTERLAKEN
INFO WELTERBECH WWWWELTERBECH
4ITELFOTOS
4RØGERSCHAFT 5.%3#/ 7ELTNATURERBE *UNGFRAU !LETSCH "IETSCHHORN
!LBRECHT %HRENBOLD !NDENMATTEN *UNGFRAUBAHNEN
Kein Gebilde der Natur, das ich jemals sah, ist vergleichbar mit der Erhabenheit jener überwälti-
genden Bergmauer, die, scheinbar in der Luft schwebend, sich dem entzückten Auge in Lauterbrun-
nen und Grindelwald zeigt. Die Hügel zu ihren Füssen, stehen in einem höchst wirkungsvollen Ge-
gensatz zur ernsten Grossartigkeit dieser Berge. Im ganzen Bereich der Alpen gibt es keinen Eis-
strom, der den Adel des Aletschgletschers erreicht, wie er in einer königlichen Kurve sich herab-
schwingt von der Kammhöhe des Gebirges in die Wälder des Rhonetales. Und kein anderer Berg,
keine der Nadeln der Montblanc-Gruppe noch selbst das Matterhorn besitzt eine schönere Linie als
der Eiger, der wie ein Ungeheuer sich gen Himmel reckt.
Vorwort
Die Realisierung des UNESCO Welterbe Jungfrau-Aletsch-Bietschhorn ist ein beispielhaftes Projekt
interkantonaler Zusammenarbeit. Es hat das regionalpolitische Denken einerseits gefordert und ande-
rerseits auch stark gefördert und darf als Chance für die Region bezeichnet werden.
Mit der Gründung der Trägerschaft und dem Managementzentrum mit Sitz in Naters und Interlaken
wurde die eigentliche Basis der operationellen Umsetzung geschaffen. Im Kanton Wallis haben 18
Gemeinden Anteil am Welterbe-Perimeter und die 6 Sitze im Vereinsvorstand der Trägerschaft werden
durch 3 Gemeindevertreter und 3 Interessenvertreter besetzt. Im Kanton Bern haben 8 Gemeinden Anteil
am Perimeter. Die Mitglieder der Trägerschaft bilden hier zwei Planungsregionen als Ansprechpartner
und Finanzgeber, bestehend aus 34 politischen Gemeinden. Hierbei sind auch Gemeinden aus dem nahen
Einzugsgebiet des Welterbes vertreten, was eine breite Abstützung des Welterbes garantiert. Der Vereins-
vorstand der Berner Seite setzt sich ebenfalls aus 3 Gemeindevertretern der Standort-Gemeinden sowie 3
Interessenvertretern zusammen. Zusätzlich wird zurzeit das Vereins-Präsidium gestellt.
Das gemeinsame Erbe erkennen und die gemeinsame Zielsetzung der nachhaltigen Entwicklung för-
dern, stellt die grösste Herausorderung an alle Beteiligten. Der zeitintensive partizipative Prozess in 2
Kantonen und 26 Gemeinden hat viel zu dieser thematisierten Zielsetzung beigetragen. Dieser Pro-
zess darf als Innovation gewürdigt werden. Das Bekenntnis zu einem Welterbe der Nachhaltigkeit
mit der nötigen Einstellung und der Bereitschaft das Verhalten danach auszurichten, bedeutet die
langfristige Chance der regionalen Entwicklung.
Einen speziellen Dank möchten wir dem Souverän der Standort-Gemeinden sowie den politischen
Gremien aussprechen, welche mit ihrer Zustimmung die Initialisierung eines Welterbes erst ermög-
licht haben inkl. der Perimetererweiterung.
Ebenfalls danken möchten wir allen an den Foren beteiligten Personen: Einerseits geht unser Dank an
die zahlreichen Teilnehmerinnen und Teilnehmer und andererseits insbesondere an unsere Forenleiter
Thomas Egger, Jürg Meyer, Urs Schaer und Hans Weiss, die einen grossen Einsatz für das Projekt
Welterbe JAB geleistet haben. Unser grosser Dank gilt auch den Autoren, die im Rahmen der Erar-
beitung des Managementplanes die umfassenden Berichte lieferten, welche die Grundlage zu Kapitel
2 bilden. Im Weiteren danken wir dem am Geographischen Institut der Uni Bern angesiedelten Nati-
onalen Forschungsschwerpunkt (NCCR) Nord-Süd (co-finanziert vom Schweizerischen National-
fonds (SNF) und der Direktion für Entwicklung und Zusammenarbeit (DEZA)) und seinen Mitarbei-
terinnen und Mitarbeitern für die Unterstützung im Rahmen des Forenprozesses, bei der Erstellung
des Managementplans und des dazugehörigen Kartenmaterials.
Schlussendlich möchten wir unseren Dank den beteiligten Bundesämtern BUWAL und seco, den
Kantonen Bern und Wallis sowie den privaten Institutionen für ihre finanzielle Unterstützung und
Mitarbeit aussprechen.
Die Basis für eine nachhaltige Entwicklung und die einmalige Chance für die Region ist gelegt. Sor-
gen wir nun dafür, dass unser Verhalten und das Handeln dieses Ethos auch in die Tat umgesetzt
werden. Nehmen wir das Spannungsfeld zwischen dem ausgezeichneten Naturraum und der Bevölke-
rung inklusive dem vorgelagerten Lebensraum an. Das erklärte Ziel der Welterbe-Region ist es, die
nachhaltige Entwicklung als Wirtschaft-, Lebens-, Erholungs- und Naturraum anzustreben.
Für das Projektmanagement und die Trägerschaft
UNESCO Welterbe Jungfrau-Aletsch-Bietschhorn
3
Managementplan für das Welterbe Jungfrau-Aletsch-Bietschhorn
4
Zusammenfassung
Zusammenfassung
Der Managementplan
Der vorliegende Managementplan zeigt auf, wie das einzigartige Weltnaturerbe Jungfrau-Aletsch-
Bietschhorn (JAB) langfristig gesichert und in Bezug zur umgebenden Region in Wert gesetzt wer-
den kann. Der Managementplan richtet sich an alle Kreise aus Verwaltung, Bevölkerung, Wirtschaft
und Zivilgesellschaft, die an Schutz und Nutzung des JAB beteiligt und interessiert sind. Für die
Trägerschaft stellt er eine bindende Verpflichtung dar, den Umsetzungsprozess in Gang zu setzen
und zu koordinieren. Im Zentrum stehen Ziele sowie Massnahmen und Prozesse, die die Sicherung
dieses ersten Weltnaturerbes der Alpen gewährleisten und eine nachhaltige Entwicklung der Region
in Bezug auf Wirtschaft, Gesellschaft und Natur fördern.
Der Plan ist das Ergebnis eines breit abgestützten Verhandlungs- und Abklärungsverfahrens, mit dem
die ursprünglich sehr unterschiedlichen Erwartungen an das Welterbe konkretisiert, ausgehandelt und
in Aktionsbereiche überführt wurden. In dem Sinne stellt er ein Arbeitsinstrument zur weiteren Kon-
flikt- und Interessensbereinigung und zur Förderung kreativer und innovativer Projekte und Initiati-
ven im Welterbe-Gebiet und in der Region dar.
Die Ausgangslage
Auf Antrag des Bundesrates hat das Welterbe-Komitee der UNESCO dem Jungfrau-Aletsch-
Bietschhorn Gebiet am 13. Dez. 2001 den Titel eines Welterbes verliehen. Diese Auszeichnung er-
folgte aufgrund von drei Kriterien: (1) Die Bedeutung des Hochgebirges und seiner Vergletscherung
als geologisches und klimageschichtliches Zeugnis; (2) die Bedeutung des JAB als vielfältiger und
aufgrund der Gletscherschwankungen dynamischer alpiner und subalpiner Lebensraum; (3) die aus-
serordentliche landschaftliche Schönheit des JAB, die sich in kulturgeschichtlichen Zeugnissen man-
nigfaltig niedergeschlagen hat.
Die Verleihung des Welterbetitels bezog sich auf ein Gebiet von 539 km2 an dem 15 Gemeinden
Anteil hatten. Im Verlauf der Verhandlungen zum Managementplan konnte das Welterbe-Gebiet um
53 % erweitert werden. Unter der Voraussetzung der Zustimmung durch die UNESCO umfasst das
Weltnaturerbe zukünftig eine Fläche von 824 km2, die sich zwischen den Kantonen Wallis und Bern
im Verhältnis von 57 % zu 43 % aufteilt und an der 18 Gemeinden auf Walliser und 8 Gemeinden
auf Berner Seite beteiligt sind.
Entsprechend den Kriterien, welche für die Auszeichnung eines Welterbes angewandt werden, um-
fasst das Welterbe-Gebiet hauptsächlich Naturlandschaften des Hochgebirges. So liegen nur gerade
15 % der Fläche unterhalb von 2’000 m ü.M. und gemäss Arealstatistik beträgt der Anteil unproduk-
tiver Vegetation und vegetationsloser Flächen 88 %. Diese Naturlandschaften sind aber nicht statisch,
sondern einem ständigen und vielfältigen Wandel unterworfen, der sich aufgrund des Gletscherrück-
ganges in den letzten Jahrzehnten noch beschleunigt hat. Auch wenn der Grossteil des Gebietes in-
nerhalb des Perimeters nicht direkt menschlicher Nutzung unterliegt, spielt das Welterbe Jungfrau-
Aletsch-Bietschhorn eine wichtige Rolle als touristischer Attraktions- und Erholungsraum. Es ist
deshalb anzunehmen, dass sich Konflikte um Schutz und Nutzung im Zusammenhang mit touristi-
scher Erschliessung oder mit der fliegerischen Nutzung des Welterbe-Gebietes weiter verschärfen
werden.
Ein grosser Teil der Wirtschaft und der 35'000 Einwohner der 26 Gemeinden der Welterbe-Region
sind direkt oder indirekt mit dem Tourismus verbunden. Die Attraktivität der Region ist dabei nicht
nur vom Hochgebirge und seinen eindrücklichen Naturlandschaften abhängig, sondern erhält ihre
5
Managementplan für das Welterbe Jungfrau-Aletsch-Bietschhorn
besondere Prägung auch durch den Kontrast mit den traditionellen Kulturlandschaften, die an den
Perimeter angrenzen und primär durch die jahrhundertelange landwirtschaftliche Nutzung und Kultur
beeinflusst sind. Im Zuge des starken Wandels im Agrarsektor ist die Gefährdung der Kulturland-
schaft in der Region höher einzuschätzen als diejenige der Naturlandschaft innerhalb des Perimeters.
Diese Zusammenhänge wurden durch die beteiligten Gemeinden früh erkannt. Die Auszeichnung als
Weltnaturerbe wurde deshalb zum Anlass genommen, nicht nur zur Erhaltung des Welterbe-Gebietes
im engeren Sinne beizutragen, sondern sich auch einer nachhaltigen Entwicklung in der alle Stand-
ort-Gemeinden umfassenden Region zu verpflichten. Der Grundstein dazu wurde 2001 mit der Un-
terzeichnung der Charta vom Konkordiaplatz gelegt, die eine wirtschaftlich, gesellschaftlich und
ökologisch nachhaltige Entwicklung für die Welterbe-Region fordert.
Die Beziehung zwischen der Sicherung des Weltnaturerbes und der Förderung einer nachhaltigen
regionalen Entwicklung wird damit zur zentralen Herausforderung des Managementplanes. Dies um
so mehr als dass sich die Realisierung des Planes in einem sehr komplexen institutionellen Umfeld
mit Bund, zwei Kantonen, 26 Standort-Gemeinden und einer Vielzahl von interessierten und betrof-
fenen Organisationen orientieren muss.
Schutz- und Entwicklungsziele
Die Ziele zu Schutz und Nutzung des Welterbe-Gebietes und zur nachhaltigen Entwicklung der ge-
samten Region stellen ein zentrales Element des Managementplans dar. Sie sind das Ergebnis eines
breit abgestützten Aushandlungsprozesses. In diesem Prozess wurde keine systematische und in sich
geschlossene Einheit von Zielen angestrebt, sondern eine umfassende Zielsammlung angelegt, die die
Bedürfnisse, Wünsche und Visionen der beteiligten Bevölkerungsgruppen und Interessenvertretern
repräsentiert. Auch wenn alle aufgeführten Schutz- und Entwicklungsziele im Partizipationsprozess
durch eine klare Mehrheit befürwortet wurden, sind sie nicht frei von Widersprüchen. Bewusst wur-
den nicht alle Zielkonflikte ausgeräumt, denn nur mit einer transparenten Ausgangslage sind innova-
tive und breit abgestützte Umsetzungsprozesse sinnvoll.
Sowohl die übergeordneten Ziele als auch die Ziele in den jeweiligen Bereichen bewegen sich inner-
halb der gesetzlichen Rahmenbedingungen und haben keine Veränderung der geltenden Gesetze und
Auflagen zur Folge. Sie beziehen sich lediglich auf deren bessere Umsetzung und Kontrolle. Dem-
entsprechend ist gemäss der oben erklärten Verbindlichkeit des Managementplanes die Gemeindeau-
tonomie jederzeit gewährleistet.
Dem Managementplan stehen sechs übergeordnete Ziele vor, die sich in erster Linie auf das Gebiet
innerhalb des Perimeters beziehen, sinngemäß aber in der ganzen Region gelten sollen. Die ersten
drei bekräftigen die Absicht, die Vielfalt und Eigenart der Natur- und Kulturlandschaften, der natür-
lichen und naturnahen Ökosysteme sowie der Pflanzen- und Tierwelt integral zu erhalten. Nicht eine
statische, sondern eine dynamische Schutzvorstellung ist dabei wegweisend, die den natürlichen
Wandel und menschbedingte Entwicklungen mit einbezieht. Die weiteren drei übergeordneten Ziele
umreißen eine angepasste wirtschaftliche und gesellschaftliche Nutzung und heben die Bedeutung
von Sensibilisierung und Vermittlung hervor.
Die Konkretisierung der übergeordneten Ziele erfolgt mittels 69, auf Zielbereiche bezogene Ziele, für
die der Handlungsbedarf und die beteiligten Organisationen und Akteure identifiziert werden. Es
wurden Ziele für folgende Bereiche formuliert: Natur und Kulturlandschaft (5 Ziele); Flora und Fau-
na (3 Ziele); Land- und Forstwirtschaft (14 Ziele); Jagd und Fischerei (5 Ziele); Industrie, Gewerbe
und Handel (8 Ziele); Energie und Verkehr (12 Ziele); Tourismus und Besucherlenkung (12 Ziele)
sowie Kultur, Bildung, Information und Forschung (10 Ziele).
6
Zusammenfassung
Für jedes Ziel wurde bestimmt, ob es sich in erster Linie auf das Gebiet innerhalb des Welterbe-
Perimeters oder auf die gesamte Region bezieht. Ebenfalls wird die Wichtigkeit der Ziele angegeben
und die Verbindlichkeit für die Trägerschaft festgelegt. Es wird deutlich, dass der Anspruch nachhal-
tige regionale Entwicklung mit der Sicherung des Welterbes zu verbinden, Ziele bedingt, die sich auf
die ganze Region beziehen und die sich zudem an konkrete gesellschaftliche und wirtschaftliche
Akteure richten. Von besonderer Bedeutung sind dabei der Tourismus mit seinen wirtschaftlichen
und sozialen Verflechtungen sowie die Landwirtschaft mit ihren engen Bezügen zu Forstwirtschaft,
Jagd, Fischerei und Kulturlandschaft. Dies verdeutlicht, dass die Umsetzung der Ziele des JAB nicht
an eine Organisation oder Verwaltung delegiert werden kann, sondern die aktive Beteiligung einer
Vielzahl von öffentlichen und privaten Akteuren bedingt.
Schutzstatus und Organisation
Die Sicherung des Weltnaturerbes im Sinne der Kriterien der Titelvergabe durch die UNESCO ist
eines der zentralen Anliegen des Managementplans. Um entsprechenden Handlungsbedarf identifi-
zieren zu können, wurde der Schutzstatus der Welterbe-Region und im Speziellen des Gebietes in-
nerhalb des Perimeters abgeklärt. 94.4 % der Fläche des Welterbe-Gebietes sind durch das Bundes-
inventar der Landschaften und Naturdenkmäler von nationaler Bedeutung (BLN-Objekt 1507/1706)
geschützt. Für 41 % der Fläche besteht zudem mindestens ein weiterer, überlagernder Schutzstatus
wie etwa Biotope von nationaler Bedeutung, kantonale und kommunale Naturschutzgebiete, eidge-
nössische Jagdbanngebiete, etc. Von den 5.6 % der Fläche, die nicht unter BLN Schutz stehen, sind
weitere 2 % anderweitig geschützt. Diese Situation bedeutet, dass der Schutz im rechtlichen Sinne
ausreicht, um das Welterbe zu sichern (Total unterliegen 96.4 % der Fläche mindestens einem
Schutzstatus). Handlungsbedarf besteht allenfalls bei der Umsetzung und Kontrolle der verschiede-
nen bestehenden Schutzauflagen.
Mit den Abklärungen zum Schutzstatus wird nochmals verdeutlicht, dass die Umsetzung der Ziele
des JAB nicht in erster Linie eine Frage von Verwaltung und Rechtsstatus ist, sondern einen breit
angelegten Prozess bedingt, der von möglichst vielen Bevölkerungskreisen, Wirtschaftssektoren und
interessierten Organisationen getragen werden muss. Entsprechend wird eine Organisationsstruktur
für die Umsetzung der Ziele für das JAB vorgeschlagen, die auf drei Säulen beruht: (1) Die Träger-
schaft inkl. Managementzentrum des UNESCO Welterbes Jungfrau-Aletsch-Bietschhorn, die wichti-
ge öffentliche und private Repräsentanten umfasst und den Umsetzungsprozess als Ganzes steuert;
(2) Kerngruppen, die sich mit der Umsetzung von spezifischen, prioritären Projektlinien befassen und
die entsprechend aus interessierten und kompetenten Persönlichkeiten aus den beteiligten Bevölke-
rungskreisen und Organisationen bestehen; (3) ein breit angelegtes Kooperationsnetz in Verwaltung,
Forschung und interessierten Organisationen, auf das projektspezifisch zurückgegriffen werden kann.
Aktionsbereiche der Umsetzung
Im Kern der Umsetzung stehen 21 thematische Aktionsfelder, welche sich aus so genannten Projekt-
linien zusammensetzen. Diese Projektlinien entstanden durch die spezifische Bündelung der im parti-
zipativen Prozess erarbeiteten 69 Ziele und ihren dazugehörigen Massnahmen. Bei der Zusammen-
stellung der Projektlinien wurde darauf geachtet, dass weiterhin bestehende Ziel- und Massnahmen-
konflikte angegangen werden können und dass das grosse Potential der Region im Sinne der Welter-
beidee und der nachhaltigen Entwicklung in Wert gesetzt werden kann. Die Zuteilung zu themati-
schen Aktionsfeldern erfolgte in Zusammenarbeit mit der betroffenen Bevölkerung und interessierten
Organisationen, die auch einen Priorisierung der Aktionsfelder vornahmen.
Für jedes Aktionsfeld werden von den Kerngruppen konkrete Projekte und Aktivitäten erarbeitet und
vorgeschlagen. Der Schwerpunkt dieser Projekte kann jeweils einen unterschiedlich starken Bezug
7
Managementplan für das Welterbe Jungfrau-Aletsch-Bietschhorn
auf das Welterbe-Gebiet, die Welterbe-Region oder auf die Öffentlichkeit aufweisen. Der Beginn der
Umsetzung der Aktionsfelder erfolgt nicht gleichzeitig, sondern gemäss der Priorisierung durch das
Gesamtforum. Die Dauer und Planung der Phasen wird dementsprechend je nach Komplexität und
Reichweite zeitlich unterschiedlich ausfallen. Die Ergebnisberichte der folgenden Aktionsfelder ers-
ter Priorität, wo bereits die Definitionsphase abgeschlossen werden konnte, liegen vor: 1.5; 3.1; 3.6/7
(Stand August 2005).
Die 21 Aktionsfelder lassen sich in drei Aktionsbereiche gliedern: (1) Natur- und Lebensraum; (2)
Wirtschaft und Kultur; (3) JAB-Organisation und -Kommunikation. Der erste Aktionsbereich befasst
sich mit der Abstimmung von Schutz- und Nutzungszielen, der zweite mit der Gestaltung von Wirt-
schaft und Kultur im Sinne der Nachhaltigkeit und der dritte mit den Organisations- und Kommuni-
kationsstrukturen zur Umsetzung der Welterbe-Ziele und -Anliegen.
Der Aktionsbereich ‚Natur- und Lebensraum’ umfasst 7 Aktionsfelder, die mit den folgenden Stich-
worten umrissen werden können: (1) Hohe Biodiversität, (2) Naturnaher Wald, (3) Traditionelle Kul-
turlandschaft, (4) Bestehende Auflagen, (5) Gelenkte Outdoor-Aktivitäten (6) Integrale Verkehrsges-
taltung, (7) Geregelter Flugverkehr. Der gesamte Aktionsbereich befasst sich mit dem Spannungsfeld
zwischen Eigenwert der Natur und der Natur als Lebens-, Wirtschafts- und Erholungsraum des Men-
schen. Auf der einen Seite steht ein vom Menschen unabhängiges Existenzrecht von Natur, natürli-
chen Lebenswelten und Wildnis. Auf der anderen Seite der Anspruch des Menschen an Landschaft
und Natur im Sinne der Produktionsfunktionen (z.B. Trinkwasser), der Schutzfunktionen (z.B.
Schutzwald), oder der Erholungsfunktionen (z.B. Zugangsrecht). Alle Aktionsfelder in diesem Akti-
onsbereich werden sich in angewandter Form mit diesem Spannungsfeld auseinandersetzen müssen.
So müssen beispielsweise im Aktionsfeld ‚Geregelter Flugverkehr’ konkrete Massnahmen zur Ver-
minderung von Zielkonflikten zwischen ungestörter, ruhiger Natur und der Nutzung des Luftraums
ausgehandelt und umgesetzt werden.
Der Aktionsbereich ‚Wirtschaft und Kultur’ umfasst die folgenden Aktionsfelder: (1) Touristische
Angebotsgestaltung; (2) Touristische Transportanlagen; (3) Touristisches Marketing; (4) Landwirt-
schaftliche Angebote; (5) Innovatives Gewerbe; (6) Umweltgerechte Energienutzung; (7) Vernetzte
Kultur. Der gesamte Aktionsbereich zielt auf eine wirtschaftlich, gesellschaftlich und ökologisch
nachhaltigere Entwicklung in den wichtigsten Sektoren der Region. Die Aktionsfelder bauen einer-
seits klar auf den konkreten Werten von Natur und Landschaft auf, die vom ersten Aktionsbereich
gefördert werden. Andererseits müssen sie sich aber auch an den Ansprüchen der lokalen Bevölke-
rung und Wirtschaft sowie an den regionalen, nationalen und globalen Rahmenbedingungen und
Entwicklungen orientieren. Dieses Spannungsfeld stellt eine grosse Herausforderung für diesen Akti-
onsbereich dar. So stellt sich beispielsweise die Frage, wie in Aktionsfeld (4) landwirtschaftliche
Angebote gestaltet und vermarktet werden können, damit sie einerseits den engen Bezug zum Welt-
erbe und zur Herkunftsgemeinde ausdrücken und andererseits die Bedingungen der nationalen und
internationalen Agrarmärkte erfüllen.
Der Aktionsbereich JAB-Organisation und -Kommunikation umfasst ebenfalls 7 Aktionsfelder: (1)
JAB-Infonetz, (2) Branchenübergreifendes JAB-Labeling; (3) Ausgewogene JAB-Finanzierung; (4)
Konsequentes JAB-Lobbying; (5) JAB-kompetente Akteure; (6) JAB-motivierte SchülerInnen; (7)
JAB-sensibilisierte Öffentlichkeit. Dieser dritte Aktionsbereich umfasst das JAB-Management im
engeren Sinne und befasst sich mit dem organisatorischen Überbau sowie der Verankerung des Welt-
erbes im Bewusstsein und den Handlungen der Bevölkerung, der Entscheidungsträger, der Besucher
und einer breiteren Öffentlichkeit. Wie bereits beim partizipativen Prozess zur Erarbeitung des vor-
liegenden Managementplans steht dabei das Schaffen von Identifikation mit dem Welterbe (‚creating
ownership’) im Vordergrund. Das heisst, durch eine aktive Beteiligung und eine fundierte Wissens-
8
Zusammenfassung
basis soll die Verantwortung für das Welterbe und die nachhaltige Entwicklung lokal, regional und
national breit verankert werden. Erst wenn die Welterbeidee nicht mehr bloss mit der UNESCO oder
dem Trägerverein assoziiert, sondern von der Region als Ganzes getragen wird, kann die Auszeich-
nung als Welterbe ihr volles und langfristiges Potential entfalten.
Monitoring und Controlling
Der Managementplan schliesst mit Vorschlägen zum Monitoring und Controlling, denn das prozess-
gesteuerte und breit abgestützte Vorgehen bei der Umsetzung der JAB-Ziele und -Anliegen setzt eine
systematische, begleitende Erfolgskontrolle voraus. Mit den vorgeschlagenen Instrumenten des soge-
nannten ‚Controlling’ wird geprüft, ob die im Managementplan vorgeschlagenen Massnahmen und
Projekte auch wirklich zielgerecht umgesetzt und realisiert werden.
Mit dem sogenannten ‚Monitoring’, das von einem Netz von Forschungsinstitutionen und Verwal-
tungsstellen durchgeführt wird, werden hingegen nicht die Projektaktivitäten, sondern die Gebiets-
veränderungen im JAB untersucht. Dabei geht es darum, abzuklären, ob die Werte und Potentiale des
Welterbes langfristig auch wirklich erhalten oder gar vergrössert werden können. Erst wenn dies der
Fall ist, hat der Managementplan seinen Zweck erfüllt.
9
Inhaltsverzeichnis
Inhaltsverzeichnis
VORWORT 3
ZUSAMMENFASSUNG 5
KARTEN, ABBILDUNGS- UND TABELLENVERZEICHNIS 13
1 EINLEITUNG 15
1.1 Grundlagen des Managementplans 15
1.2 Entstehung und Aufbau des Managementplans 23
2 DAS WELTNATURERBE JUNGFRAU-ALETSCH-BIETSCHHORN UND SEINE REGION 27
2.1 Ein einzigartiger Naturraum 27
2.2 Ein Kultur- und Wirtschaftsraum im Wandel 34
2.3 Ein vielschichtiges institutionelles Umfeld 41
2.4 Herausforderungen für Schutz und Nutzung 44
3 ZIELE FÜR SCHUTZ UND ENTWICKLUNG 49
3.1 Übergeordnete Ziele zum Welterbe 49
3.2 Ziele zur nachhaltigen Entwicklung 49
4 DIE RECHTLICHE SICHERUNG DES WELTERBES 59
5 INSTRUMENTE UND STRUKTUREN DER UMSETZUNG 67
5.1 Institutionelle Struktur und Finanzierung 67
5.2 Management-Instrumente und die Rolle von Kooperationen 73
5.3 Umsetzung der Ziele und Massnahmen mittels Aktionsfeldern 77
6 AKTIONSBEREICHE DER UMSETZUNG 81
6.1 Aktionsbereich 1: Natur- und Lebensraum 83
6.2 Aktionsbereich 2: Wirtschaft und Kultur 95
6.3 Aktionsbereich 3: JAB-Organisation und -Kommunikation 108
7 MONITORING UND CONTROLLING 121
7.1 Monitoring: die langfristige Beobachtung von Veränderungen 121
7.2 Controlling: Instrumente der Erfolgskontrolle 123
LITERATURVERZEICHNIS 127
ANHÄNGE 131
11